BESSENOUCI Mohammed Zakaria
BESSENOUCI Mohammed Zakaria
BESSENOUCI Mohammed Zakaria
Mémoire de magister
THEME :
Présenté par :
Dédicaces
A mes parents,
A mon frère, sa femme et leurs enfants
A ma sœur
Remerciements
Je tiens tout d’abord à exprimer mes plus sincères remerciements à Mr BIBI TRIKI
N.E, Maître de Conférences à U.A.B.de Tlemcen. Son encadrement, son aide mais également
ses critiques, son soutien, sa confiance, la liberté qu’il m’a accordé et sa disponibilité (pour
ne citer que cela !) m’ont permis de mener à bien cette étude. Sans lui cette étude n’aurait pas
pu être menée.
Ce travail est une étude des pouzzolanes naturelles en tant que composants de base
dans les matériaux de construction. Il est destiné à mettre en relief l’avantage thermique de
ces matériaux. Il est économiquement intéressant d’utilisé la pouzzolane en substitution d’une
partie du clinker comme ajouts hydrauliquement actives, et dans les compositions de bétons
légers sous forme de mélange de granulats de pouzzolane, qui offrent des résistances
mécaniques conformes aux normes en vigueur.
Nous décrivons d’une manière générale les différentes méthodes de mesures des
propriétés thermophysiques, notamment de la conductivité thermique, en régime stationnaire
et instationnaires
Une approche théorique est menée de la conductivité thermique apparente des
matériaux de construction, en occurrence le béton à base de pouzzolane. Une modélisation
thermique, apparente à celle utilisée habituellement pour les matériaux poreux, à été adoptée
aux bétons de pouzzolane
Abstract
ﻣﻠﺨﺺ
ﻓﺈﻧﮫ ﯾﮭﺪف إﻟﻰ ﺗﺴﻠﯿﻂ.ھﺬا اﻟﻌﻤﻞ ھﻮ دراﺳﺔ أﺳﺎﺳﯿﺔ ﻟﻠﺒﻮزﻻن اﻟﻄﺒﯿﻌﯿﺔ ﻛﻤﻜﻮﻧﺎت أﺳﺎﺳﯿﺔ ﻓﻲ ﻣﻮاد اﻟﺒﻨﺎء
اﻧﮭﺎ ﻣﺜﯿﺮة ﻟﻼھﺘﻤﺎم ﻣﻦ اﻟﻨﺎﺣﯿﺔ اﻻﻗﺘﺼﺎدﯾﺔ. اﻟﻀﻮء ﻋﻠﻰ اﻻﺳﺘﻔﺎدة ﻣﻦ اﻟﺠﺎﻧﺐ اﻟﺤﺮاري ﻟﮭﺬه اﻟﻤﻮاد
واﻟﺘﺮاﻛﯿﺐ ﻣﻦ اﻟﺨﺮﺳﺎﻧﺔ، ﻻﺳﺘﺨﺪام اﻟﺒﻮزﻻن ﻟﺘﺤﻞ ﻣﺤﻞ ﺟﺰء ﻣﻦ اﻟﻜﻠﻨﻜﺮ ﻛﺈﺿﺎﻓﺎت ھﯿﺪروﻟﯿﻜﯿﺎ ﻧﺸﻄﺔ
. واﻟﺘﻲ ﺗﻮﻓﺮ اﻟﻘﻮة اﻟﻤﯿﻜﺎﻧﯿﻜﯿﺔ وﻓﻘﺎ ﻟﻠﻤﻌﺎﯾﯿﺮ اﻟﺤﺎﻟﯿﺔ، اﻟﺨﻔﯿﻔﺔ اﻟﻮزن ﻛﺨﻠﯿﻂ ﻣﻦ اﻟﺮﻛﺎم ﻣﻦ اﻟﺒﻮزﻻن
وﻻ ﺳﯿﻤﺎ ﻣﻦ، ﺗﺼﻒ ﺑﺸﻜﻞ ﻋﺎم ﻣﺨﺘﻠﻒ أﺳﺎﻟﯿﺐ اﻟﻘﯿﺎﺳﺎت ﻣﻦ ﻗﯿﺎﺳﺎت ﻟﻠﺨﺼﺎﺋﺺ اﻟﺤﺮارﯾﺔ و اﻟﻔﯿﺰﯾﺎﺋﯿﺔ
ﻓﻲ وﺿﻊ ﺛﺎﺑﺖ وﻏﯿﺮ ﺛﺎﺑﺖ، اﻟﺘﻮﺻﯿﻞ اﻟﺤﺮاري
. ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ اﻟﺨﺮﺳﺎﻧﺔ ﻣﻦ اﻟﺒﻮزﻻن ﻣﻠﻤﻮﺳﺔ، إﻧﺘﮭﺠﻨﺎ ﻧﻈﺮﯾﺔ أدت إﻟﻰ اﻟﻤﻮﺻﻠﯿﺔ اﻟﺤﺮارﯾﺔ ﻟﻠﻤﻮاد اﻟﺒﻨﺎء
ﻗﺪ اﻋﺘﻤﺪت ﻟﻠﺨﺮﺳﺎﻧﺔ ﻣﻦ اﻟﺒﻮزﻻن، اﻟﻤﺴﺘﺨﺪﻣﺔ ﻋﺎدة ﻟﻤﻮاد ﻣﺴﺎﻣﯿﺔ، اﻟﻨﻤﺬﺟﺔ اﻟﺤﺮاري
LISTE DES FIGURES
LISTES DES FIGURES
Figure V.2 : L’évolution de la conductivité thermique apparente mesurée et calculée par les
modèles série, parallèle et le modèle mixte série-parallèle en fonction de la porosité du béton
caverneux.
Figure V.3 : L’évolution de la conductivité thermique apparente mesurée et calculée par les
modèles série, parallèle et le modèle mixte série-parallèle en fonction de la porosité des
bétons pleins
Figure V.4 : Représentation schématique du modèle mixte série-parallèle deuxième approche
Figure V.5 : L’évolution de la conductivité thermique apparente mesurée et calculée par les
modèles en fonction de la porosité des bétons caverneux pour les deux approches
(λ s=0,7 W/m.K)
Figure V.6 : L’évolution de la conductivité thermique apparente mesurée et calculée par les
modèles en fonction de la porosité des bétons pleins pour les deux approches (λs =0,7
W/m.K)
Figure V.7 : L’évolution de la conductivité thermique apparente mesurée et calculée par les
modèles en fonction de la porosité des bétons caverneux pour les deux approches
(λ s=0,9 W/m.K)
Figure V.8 : L’évolution de la conductivité thermique apparente mesurée et calculée par les
modèles en fonction de la porosité des bétons pleins pour les deux approches
(λ s=0,9 W/m.K)
Figure V.9 : L’évolution de la conductivité thermique apparente mesurée et calculée par les
modèles en fonction de la porosité des bétons caverneux pour les deux approches
(λ s=1 W/m.K)
Figure V.10 : L’évolution de la conductivité thermique apparente mesurée et calculée par les
modèles en fonction de la porosité des bétons pleins pour les deux approches
(λ s=1 W/m.K)
Figure V.11 : L’évolution de la conductivité thermique apparente mesurée et calculée par les
modèles en fonction de la porosité des bétons caverneux pour les deux approches
(λ s=1,2 W/m.K)
Figure V.12 : L’évolution de la conductivité thermique apparente mesurée et calculée par les
modèles en fonction de la porosité des bétons pleins pour les deux approches
(λ s=1,2 W/m.K)
Figure V.13 : L’évolution de la conductivité thermique apparente mesurée et calculée par les
modèles en fonction de la porosité des bétons caverneux pour les deux approches
(λ s=1,5 W/m.K)
Figure V.14 : L’évolution de la conductivité thermique apparente mesurée et calculée par les
modèles en fonction de la porosité des bétons pleins pour les deux approches
(λ s=1,5 W/m.K)
Figure V.15 : L’évolution de la conductivité thermique apparente mesurée et calculée par les
modèles en fonction de la porosité des bétons caverneux pour les deux approches
(λ s=1,7 W/m.K)
Figure V.16 : L’évolution de la conductivité thermique apparente mesurée et calculée par les
modèles en fonction de la porosité des bétons pleins pour les deux approches (λ s=1,7
W/m.K)
Figure V.17 : L’évolution de la conductivité thermique apparente mesurée et calculée par les
modèles en fonction de la porosité des bétons caverneux pour les deux approches (λ s=2
W/m.K)
Figure V.18 : L’évolution de la conductivité thermique apparente mesurée et calculée par les
modèles en fonction de la porosité des bétons pleins pour les deux approches (λ s=2 W/m.K)
LISTES DES FIGURES
Lettres grecques :
0 Puissance dissipée dans la résistance chauffante
( ) : Porosité
.α : Compacité
: Le flux de chaleur en W
j : Le flux de chaleur produit par effet joule de la résistance en W
d : Le flux de déperdition thermique à travers la boite en W
c : Le flux de conduction à travers l’échantillon en W
: Conductivité thermique en W/m.K
: Conductivité thermique en W/m.K
Parallèle : Conductivité thermique du modèle parallèle en W/m.K
Série : Conductivité thermique du modèle série en W/m.K
f : Conductivité thermique de la phase fluide (l’air) en W/m.K
S : Conductivité thermique de la matrice solide en W/m.K
f ' : Conductivité thermique de la phase fluide (l’eau) en W/m.K
(phase fluide):
app : Masse volumique apparente kg/m3
abs : Masse volumique absolue kg/m3
l : Masse volumique apparente du liant kg/m3
g : Masse volumique apparente des grains kg/m3
ag : Masse volumique apparente des grains kg/m3
Lettres latines :
TA Température ambiante de la salle d’expérience °C
TB Température à l’intérieur de la boîte °C
Rc : Résistance de contact à l’interface résistance chauffante / échantillon
R résistance électrique Ω
C : Capacité calorifique du thermocouple+résistance
p Variable de Laplace
r0 : Rayon du fil chauffant
L : Longueur du fil chauffant
nw : La part de disposition en série modèle de Krischer
(1-nw) : La part de la disposition en parallèle modèle de Krischer
n w : La part de disposition en série modèle de Willy et Soutwik
(1-n w) : La part de la disposition en parallèle modèle de Willy et Soutwik
(q f ) f : La moyenne intrinsèque des densités de flux de chaleur (phase fluide)
(qs ) s : La moyenne intrinsèque des densités de flux de chaleur (phase solide) :
S taux de saturation en eau des pores;
I0, I1, K0, K1 Fonctions de Bessel
K :: la diffusivité thermique de la matière de la couche isolante
R c : Résistance à la compression
R t : Résistance à la traction
R tf : Résistance à la traction par flexion
r0 : La dimension caractéristique du V.E.R
q : Densité du flux de chaleur
A : Surface en m²
a : Diffusivité thermique en m²/s
Cp : Chaleur massique
E : L’effusivité thermique
d/D : granulométrie
V : Tension V
F : charge maximale
SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE
Introduction générale……………………………………………………………………... 2
CHAPITRE I : LES MATERIAUX POUZZOLANIQUES ET LEUR
UTILISATION
I.1. Introduction…………………………………………………………………………... 5
I.2. Historique…………………………………………………………………………….. 5
I.3. Matériaux à propriétés pouzzolaniques………………………………………………. 6
I.3.1 Définitions…………………………………………………………………………... 6
I.3.2 Types de pouzzolanes……………………………………………………………….. 6
I.3.2.1 Pouzzolanes naturelles…………………………………………………………….. 6
a. Verre volcanique……………………………………………………………………….. 6
b. Tufs volcaniques compacts…………………………………………………………….. 6
I.3.2.2 Produits pyroclastiques…………………………………………………………… 7
I.3.2.3 Pouzzolanes artificielles…………………………………………………………... 8
a. Cendres volantes……………………………………………………………………….. 8
b. Laitier granulé de haut fourneau (LGHF)……………………………………………… 8
c. Argiles calcinées……………………………………………………………………….. 9
d. Fumée de silice………………………………………………………………………… 9
I.4. Activité pouzzolanique……………………………………………………………….. 9
I.4.1 Evaluation de l’activité pouzzolanique……………………………………………… 9
a. La détermination chimique (test chapelle)……………………………………………... 10
b. Méthode physique……………………………………………………………………… 11
c. Essais mécaniques……………………………………………………………………… 12
I.5. Différentes utilisations de la pouzzolane…………………………………………….. 12
I.5.1 L’agriculture………………………………………………………………………… 12
a. La culture en plein champ……………………………………………………………… 12
b. Horticulture…………………………………………………………………………….. 12
I.5.2 Applications routières……………………………………………………………….. 12
I.5.3 Dans l’industrie……………………………………………………………………… 12
I.6. Conclusion……………………………………………………………………………. 13
CHAPITRE II : METHODES DE MESURES DES PROPRIETES
THERMOPHYSIQUES
II.1. Introduction………………………………………………………………………….. 15
II.2. Les principales méthodes de mesure des propriétés thermo physiques……………... 16
II.2.1. Les méthodes en régime stationnaire……………………………………………… 17
II.2.1.1. Méthode de la plaque chaude gardée……………………………………………. 17
II.2.1.2. Méthode des boites……………………………………………………………… 18
II.2.2. Les méthodes en régime instationnaire……………………………………………. 20
II.2.2.1. Méthode du fil chaud …………………………………………………………… 20
II.2.2.2. Méthode du Hot Disk 23
II.3. Conclusion…………………………………………………………………………… 27
CHAPITRE III : COMPORTEMENT MECANIQUE DES MATERIAUX DE
POUZZOLANE
III.1. Introduction…………………………………………………………………………. 29
III.2. Rappels théoriques………………………………………………………………….. 29
III.3. Le béton et le mortier à base de ciment pouzzolanique…………………………… 30
III.3.1. Matériaux utilisés…………………………………………………………………. 30
III.3.1.1 Clinker…………………………………………………………………………… 30
III.3.1.2 Les granulats…………………………………………………………………….. 31
III.3.1.3. Les ajouts cimentaires…………………………………………………………... 32
a. Pouzzolane naturelle…………………………………………………………………... 32
b. La fumée de silice……………………………………………………………………… 34
c. Le laitier des hauts fourneaux………………………………………………………….. 34
d. Le stérile de carrière……………………………………………………………………. 35
III.4. Programmes expérimentaux………………………………………………………… 35
III.4.1. Le béton à base de ciment pouzzolanique………………………………………… 36
a. La résistance à la compression du béton………………………………………………. 36
b. La résistance à la traction………………………………………………………………. 37
III.4.2. Le mortier à base de ciment pouzzolanique………………………………………. 38
III.4.3. Le béton à base de ciment pouzzolanique et de granulats de pouzzolane
naturelle…………………………………………………………………………………… 39
III.4.4 Le béton à base de granulats de pouzzolane naturelle et ciment sans ajout
pouzzolanique …………………………………………………………………………… 41
a. Mixtures de bétons à base de Granulat de pouzzolane du gisement de Bou Hamidi
(nord ouest algérien)……………………………………………………………………… 41
b. Mixtures de bétons à base Granulat de pouzzolane du gisement de Saint Pierre (La
Réunion)………………………………………………………………………………….. 43
III.4.5. La brique de terre à base de pouzzolane naturelle……………………………… 44
a. Essais de résistance en compression et en traction simple…………………………….. 45
III.5. Conclusion…………………………………………………………………………. 47
CHAPITRE IV : OUTILS DE PREDICTION DE LA CONDUCTIVITE
THERMIQUE DES MILIEUX POREUX
IV.1. Introduction…………………………………………………………………………. 49
IV.2. Caractérisation d’un milieu poreux………………………………………………… 49
IV.2.1. Porosité et compacité……………………………………………………………... 49
IV.2.2. Perméabilité………………………………………………………………………. 51
IV.2.3. Tortuosité et Connectivité………………………………………………………… 52
IV.2.4 Tailles des porosités……………………………………………………………….. 53
IV.3. Influence de la porosité sur les propriétés thermophysiques……………………….. 53
IV.4. Mécanismes de transfert de chaleur dans les matériaux poreux……………………. 54
IV.5. Conductivité thermique des milieux poreux………………………………………... 54
IV5.1. Modèles analytiques………………………………………………………………. 55
a. Prise de moyenne volumique………………………………………………………….. 55
b. L’homogénéisation…………………………………………………………………….. 56
IV.5.1.1. Modèles série et parallèle………………………………………………………. 57
IV.5.1.2 Modèle de Hashin-Shtrikman…………………………………………………… 58
IV.5.1.3. Modèle de Krischer…………………………………………………………….. 58
IV.5.1.4. Modèle de Willy et Soutwik ………………………………………………….. 59
IV.5.1.4. Modèle de Maxwell …………………………………………………………… 60
IV.5.1.5. Modèle par homogénéisation autocohérente (HAC)………………………….. 61
IV.5. Conclusion………………………………………………………………………… 67
CHAPITRE V : APPROCHES THEORIQUES DES MODELES DES MILIEUX
POREUX DE LA CONDUCTIVITE THERMIQUE APPLIQUEE AU BETON
DE POUZZOLANE
V.1. Introduction………………………………………………………………………….. 69
V.2. Conductivité thermique apparente des mixtures de bétons à base de Granulat de
pouzzolane à l’état sec du gisement de Saint Pierre (La Réunion)……………………….. 70
V.2.1. Composition des bétons…………………………………………………………… 70
V.2.2. Première Approche des modèles…………………………………………………... 70
V.2.2.1. Conductivité thermiques apparentes des bétons selon les modèle série et le
modèle parallèle…………………………………………………………………………... 73
V.2.2.2. Conductivité thermiques apparentes des bétons selon le modèle mixte série-
parallèle…………………………………………………………………………………… 73
V.2.3. Deuxième approche des modèles…………………………………………………. 75
V.2.3.1. Conductivité thermiques apparentes sec des bétons selon les modèle série et le
modèle parallèle…………………………………………………………………………... 76
V.2.3.2 Conductivité thermiques apparentes des bétons selon le modèle mixte série-
parallèle…………………………………………………………………………………… 76
V.2.3.3 Conductivité thermiques apparentes des bétons selon le modèle de Hashin et
Shtrikman…………………………………………………………………………………. 86
V.2.3.4. Conductivité thermiques apparentes des bétons selon le modèle mixte série-
parallèle étendu aux trois phases solide-liquide -gaz ……………………………………. 90
V.3. L’évolution de la porosité en fonction de la masse volumique …………………….. 96
V.4. Conductivité thermique apparente des mixtures de bétons à base de Granulat de
pouzzolane à l’état sec du gisement Bou Hamidi de Béni-Saf (nord ouest algérien)……. 96
V.4.1. Conductivité thermiques apparentes des bétons selon les modèles : Série,
parallèle et Hashin-Shtrikman…………………………………………………………….. 96
V.5. Sensibilité des modèles aux des différents paramètres……………………………… 98
V.5.1. Sensibilité à la porosité……………………………………………………………. 98
V.5.2. Sensibilité à la conductivité thermique de la phase solide………………………… 99
V.6. Conclusion…………………………………………………………………………... 100
CONCLUSIONS GENERALE
Conclusions générales…………………………………………………………………….. 102
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Références bibliographiques……………………………………………………………… 106
ANNEXES
Annexe – 1 –
Annexe – 2 -
Annexe – 3 -
INTRODUCTION GENERALE
INTRODUCTION GENERALE
Introduction générale
La principale préoccupation des bâtisseurs concerne la pérennité de leurs
constructions. Ce principe est justifié par l’emploi de matériaux performant du point de vue
résistance mécanique et durabilité. Par contre, les aspects de confort thermique n’étaient
traités qu’à postériori. Ce pendant, ce concept séduit de moins en moins les bâtisseurs, car il
devient couteux. Ce changement de point de vue explique le développement récent de
quelques matériaux allégés de construction tel que les bétons légers, capables de jouer un rôle
en tant qu’isolant, tout en conservant des niveaux de performances suffisants.
Une bonne partie de la déperdition de chaleur se faisant par les murs, les matériaux
isolants ralentissent le transfert de chaleur à travers l'enveloppe du bâtiment. La qualité de
l’isolation à prévoir dépend du climat, de l’exposition des murs et aussi des matériaux
employés pour la construction. Le choix d’un matériau utilisé comme isolant dépend
naturellement de sa disponibilité et de son coût.
Les matériaux allégés, de masse volumique apparente inférieure à 1800 kgm-3, sont
confectionnés souvent à partir de granulats légers. Outre la réduction de poids mort et
l’économie sur les engins de manutention et du coffrage qu’elle engendre, leur légèreté leur
confère un pouvoir d’isolation thermique meilleur que celui des matériaux traditionnels
compte tenu du volume d’air qu’ils contiennent. Ils permettent donc de réaliser des économies
d’énergies substantielles tout en assurant le confort thermique dans l’habitat qu’il s’agisse de
se protéger de la chaleur ou du froid.
Un second élément expliquant l’intérêt pour les bétons allégés, est une certaine prise
de conscience environnementale. Cette dernière s’exprime dans le contexte de l’utilisation de
la pouzzolane sous forme de granulats légers ou remplacer une partie du ciment sous forme
d’ajout cimentaire. Elle présente l’avantage d’utiliser une matière première qui donne la
faculté au béton d’acquérir une résistance mécanique acceptable à long terme sur une
éventuelle réactivité pouzzolanique que présenteraient ses granulats constitutifs. Ainsi qu’un
intérêt économique, puisque le cout de production est inférieur à celui du ciment.
2
INTRODUCTION GENERALE
3
Chapitre I
I. 1. INTRODUCTION
Les matériaux pouzzolaniques sont employés d’une manière globale comme additifs
(les cendres volantes, le laitier de haut fourneau, la fumée de silice, le calcaire et les
pouzzolanes naturelles) avec les liants aériens et hydrauliques dans le but d’améliorer
certaines caractéristiques des mortiers et des bétons. Seul des ajouts bien définis permettent
d’exploiter au mieux leurs propriétés et avantages. [63]
I. 2. Historique
Les Grecs et les romains avaient remarqué que les matériaux de dépôts volcaniques,
lorsqu’ils sont moulus et mélangés avec de la chaux, donnent un mortier avec une bonne
tenue à l’action de l’eau et une résistance mécanique très élevée.
Les Grecs employaient le tuf volcanique de l’île de Santorin, par contre les romains se
servaient d’un tuf volcanique rouge de la région de Naples. Les romains ont beaucoup plus
préférés un type de roche qui se trouve aux environs de la ville de Pozzuoli, d’où le nom de
pouzzolane sous lequel était alors connu tout matériau ayant des propriétés comparables.
Aujourd’hui cette dénomination s’étendue et s’applique à un grand nombre de matériaux
d’origine diverses, selon la classification donnée par l’organigramme de la figure I.1 [43]
La poudre de tuile ou de brique mélangé avec de la chaux en présence d’eau produit le
même effet, les poudres de la terre cuite fabriquées spécialement pour cet usage, sont
appelées aujourd’hui pouzzolanes artificielles
Miéraux actifs
5
CHAPITRE I : LES MATERIAUX POUZZOLANIQUES ET LEUR UTILISATION
I. 3.1 Définitions
Par pouzzolane naturelle on désigne au sens strict les pyroclastites, qui sont des
projections des éruptions volcaniques [44].
Les pouzzolanes sont composées essentiellement de la silice (SiO2) et d’alumine
(Al2O2).La partie restante contient de l’oxyde de fer et d’autres oxydes ainsi qu’un
pourcentage de chaux (CaO). Elles sont généralement rouge ou noire, avec toutes les teintes
intermédiaires, exceptionnellement grise.
Les pouzzolanes les plus acides, contenant de silice et peu de chaux (CaO) sont en
général la plus vitreuses. La différence SiO2-CaO doit être supérieure à 34% pour que la
teneur en verre soit appréciable. [43].
[62], définit les pouzzolanes comme des matériaux n’ayant pas de propriétés liantes
entre eux-mêmes, mais qui en se combinant avec de la chaux à température ordinaire et en
présence d’eau, forment des composés insolubles stables possédant des propriétés liantes.
Selon la norme ASTM sur les ciments (désignation C 340-58 T), la définition est
pratiquement similaire :
La pouzzolane se définit comme étant un matériau siliceux ou silico-alumineux, qui ne
possède pas de propriétés liantes, mais qui sous forme de poudre très fine et en présence
d’humidité, réagit chimiquement avec l’hydroxyde de calcium (Ca (OH)2) à température
ordinaire pour former des composés possédant des propriétés liantes.
Les deux dernières définitions attirent l’attention sur le fait que la pouzzolane est
définie en fonction de son emploi comme matériau liant et non sur la nature du matériau lui-
même, Puisque, les phénomènes responsables du durcissement du mélange pouzzolane +
chaux du point de vue chimiques et physiques ne sont pas considérés.
a. Verre volcanique
Elles sont différentes des pouzzolanes de type verre volcanique. Ce sont les mêmes
roches, mais ayant subit des transformations chimiques. L’altération du verre volcanique dans
des conditions hydrothermiques se traduit par la formation des minéraux zéolithiques de
6
CHAPITRE I : LES MATERIAUX POUZZOLANIQUES ET LEUR UTILISATION
composition chimique variable. Ce genre de pouzzolanes se distingue par une texture dure et
compacte.
7
CHAPITRE I : LES MATERIAUX POUZZOLANIQUES ET LEUR UTILISATION
Les scories, sont des morceaux de lave déchiquetées, sombres, et bulleuxbulleux. Elles
peuvent avoir une taille variant de 1 à 10 cm de diamètre. La différence entre la pierre ponce
se situe dans les formes et la structure vésiculaire
vésiculaire empli de bulle de gaz. Elle est aussi plus
dense.
Les cendres volantes sont le résidu finement divisé résultant de la combustion dde la
houille pulvérisée,
e, dans les centrales thermiques. La première utilisation des cendres volantes
comme matériau pouzzolanique à débuté aux USA en 1937.
On définit trois types de cendres volantes, en fonction de leur teneur en oxyde de
calcium (CaO). Les es cendres volantes qui présentent des teneurs en CaO inférieures à 8 %,
celles allant de 8 % à 20 % et celles supérieures à 20 %. En général, plus la teneur en CaO
est élevée, plus les propriétés d’auto-cimentation
d’auto sont bonnes. Le constituant majeur eest une
phase vitreuse formée de silice et d’alumine de 50 à 90%. [48]
c. Argiles calcinées
Obtenues par cuisson d’argiles à une température variant de 600° à 900° C, puis elle
est moulue à la finesse du ciment
L’argile de base utilisée est en grande partie constituée de silicate d’aluminium. Le
traitement thermique transforme la silice et l’alumine dans un état amorphe qui favorise l’activité
pouzzolanique. Un autre type d’argile crue peut être traité de la même manière d’origine
sédimentaire contenant de l’argile et riche en silice [63]
d. Fumée de silice
Les fumées de silice sont des particules de très petite taille (environ 0,1μm) issues de
l’industrie de l’acier. Ces particules sont principalement composées de silice amorphe (>85%)
et présentent des propriétés pouzzolaniques. Elles permettent de compléter la granulométrie
des ciments et ainsi d’améliorer la compacité du matériau durci et donc sa résistance
mécanique.
I. 4. Activité pouzzolanique
L’activité pouzzolanique c’est l’aptitude d’un matériau à fixer l’hydroxyde de calcium
et durcir sous l’eau à des températures ordinaire et en un temps raisonnable. Cette propriété se
constate à des degrés variables pour des matériaux riches en silice libre, qu’ils soient d’origine
naturelles (gaize, diatomites, cendres volcaniques…) ou artificielles (Cendres volantes, fumée
de silice, argile calcinée…).
L’activité pouzzolanique se caractérise par deux aspects distincts :
La quantité totale d’hydroxyde de calcium qu’une pouzzolane est capable de
fixer.
La rapidité de fixation de l’hydroxyde de calcium par la pouzzolane [42, 8].
Les différents matériaux pouzzolanique décrits ci-dessus possèdent tous la propriété,
selon la définition, de réagir avec l’hydroxyde de calcium, en présence d’humidité, pour
former des composés possédant des propriétés liantes. L’influence de la silice et de l’alumine
ne peut pas être négligée, la silice participe dans le mélange par la fixation de la chaux et
l’alumine augmente la résistance mécanique du matériau à court terme.
9
CHAPITRE I : LES MATERIAUX POUZZOLANIQUES ET LEUR UTILISATION
Le matériau à propriétés pouzzolaniques sera mis en contact avec une solution bien
connue de la chaux à une température de 90 °C. Après une durée de 24 heures, on estime la
quantité d’hydroxyde de calcium fixée par la pouzzolane et la quantité de la chaux résiduelle.
Cette méthode peut être utile que pour un suivi du taux de fixation de l’hydroxyde de
calcium à atteindre pour un matériau donné afin d’évaluer son activité pouzzolanique. Par
contre, elle est insuffisante pour prévoir avec certitude la résistance mécanique espérée. [26].
De plus les études menées sur le test chapelle ont montrées qu’il n’existait pas une
relation entre l’indice élevé de l’activité pouzzolanique et une résistance de compression
élevée sur pâtes pures à 3 jours [13].
D’autres voix chimiques qui emploient l’acide chlorhydrique, peuvent fournir une
indication quantitative des phases actives telles que la silice et l’alumine comme fraction
pouzzolanique et qui est par nature acide. [43].
Une méthode d’essai accéléré, basée sur la réduction de la chaux, à été proposée par
Fratini en 1950, [26], cette étude consiste à laisser réagir pendant 8 jours une certaine quantité de
ciment en contact avec de l’eau (le liant hydraté), avec la quantité d’hydroxyde de calcium
pouvant saturer un milieu de même alcalinité. Les ciments donnent toujours des solutions sous-
saturées en chaux
Calcium total (mole/l)
Ciment pouzzolanique n° 1
Ciment pouzzolanique n° 2
h
7h
10h
1j 1j
2j
courbe d'équilibre théorique
4j
3j
5j
7j
8j 13j 6j
16j 18j 8j
Alcalinité totale (mole/l)
L’essai à était effectuer sur deux ciments avec un pourcentage d’ajout bien connu
d’où le chemin suivi est différent de la position des points représentatifs de l’évolution de
l’alcalinité totale et du calcium total au dessus ou au dessous de la courbe théorique de
solubilité de l’hydroxyde de calcium figure I.5 . La réaction pouzzolanique sera effective
pour les points au dessous de la courbe de saturation. .
10
CHAPITRE I : LES MATERIAUX POUZZOLANIQUES ET LEUR UTILISATION
b. Méthode physique
11
CHAPITRE I : LES MATERIAUX POUZZOLANIQUES ET LEUR UTILISATION
c. Essais mécaniques
I. 5.1 L’agriculture
La culture en plein champ
La pouzzolane est utilisée pour l’amendement de certains sols. Elle est riche en silice,
en alcalino-terreux, offre pour certaines cultures l’avantage d’un milieu bien aéré, ainsi qu’un
meilleur enracinement, un meilleur arrachage, la facilité de reprise des plantes, la réduction du
risque de carences et de maladies.
Horticulture
L’herbe pousse mal sur la pouzzolane, son caractère minéral met les toiles plastiques
à l’abri des rayons ultraviolets pour la culture horticole en serre.
12
CHAPITRE I : LES MATERIAUX POUZZOLANIQUES ET LEUR UTILISATION
I. 6. Conclusion
Vu que l’effet pouzzolanique pouvait être obtenu non seulement à partir de matériaux
naturels notamment d’origine volcanique et d’origine sédimentaire mais aussi à partir de
matériaux artificiels tels que : cendres volantes, laitiers de hauts fourneaux, fumée de silice et
autres, la pouzzolane en générale, se définit comme étant un ajout minéral actif d’origine
naturelle ou artificielle [4, 12] riche en silice et en alumine
Les pouzzolanes naturelles sont des produits émis essentiellement par une lave
vitreuse, On peut citer comme produit provenant généralement d’une lave vitreuse, les
formations volcaniques.
Selon beaucoup de chercheur, la réaction pouzzolanique est liée à certaines exigences
chimiques et physiques. En effet l’activité pouzzolanique est vérifiée par le taux de fixation de
la chaux et le temps nécessaire qu’il faut. On distingue deux catégories d’essais qui
caractérisent les propriétés des pouzzolanes, comme étant un matériau riche en silice et
l’alumine capable de réagir avec la chaux et former des produits aux caractères liant, de sorte
à influencer les caractéristiques mécaniques. Ces essais se base essentiellement sur les
déterminations chimiques, et s’appuie sur les méthodes physiques et mécaniques.
13
Chapitre II
II. 1. Introduction
La faculté qu’a la chaleur de se propager dans un corps ou d’y être stockée est due aux
caractéristiques thermo physiques des matériaux utilisés. Pour ce faire, nous allons rappeler
quelques notions de base sur la propagation de la chaleur dans les solides et nous exposerons
ensuite quelques méthodologies de mesures.
Les grandeurs thermo physiques sont :
La conductivité thermique
La diffusivité thermique
L’effusivité thermique
La chaleur massique
La conductivité thermique
(II.1)
(T1 T2 ) A
e
où A est l’aire des faces latérales en m²
La Diffusivité thermique
T
T (II.2)
t C p
2T 2T 2T
Avec T
2 x 2 y 2 z
T
a.T
t
.
Cette relation fait apparaître le rapport a en (m²/s) qui représente la diffusivité
C p
thermique du milieu
La diffusivité thermique, est proportionnelle à la conductivité thermique, et inversement
proportionnelle à la chaleur volumique (C p ) . Elle caractérise l’inertie thermique des
matériaux.
15
CHPITRE II : METHODES DE MESURES DES PROPRIETES THERMOPHYSIQUES
L’effusivité thermique
La chaleur massique
Un milieu poreux constitué d’une phase solide et d’une phase gazeuse avec une
porosité ouverte et/ou fermée.
Un ensemble de particule de forme aléatoire ou bien définie.
Existence de surface de contact entre les particules.
La conductivité thermique apparente doit prendre en compte certains paramètres tels que
la conductivité thermique de chaque phase, la structure de la matière solide, et les zones de
contacts entre particules. La mesure de la conductivité thermique est donc d’une grande
importance quand on désire étudier les échanges de chaleur dans un système. Le développement
des techniques de traitement de signal, la mesure de flux injectés, et l’utilisation des sondes de
mesures, à permis de mettre au point des méthodes de mesures de la conductivité thermique
apparente. [35].
Ces méthodes de mesure sont généralement basées sur les équations de conduction de
chaleurs.
Le choix d’une méthode de mesures de la conductivité thermique dépend de certains
paramètres. à prendre en compte :
Le type de produit : milieu granulaire, milieu semi-infini.
Le type de régime thermique car il peut être stationnaire, transitoire, ou quasi établi.
16
CHPITRE II : METHODES DE MESURES DES PROPRIETES THERMOPHYSIQUES
On distingue les méthodes entre elles par le régime thermique temporel du milieu
et peuvent être classées en deux grandes catégories : Les méthodes de mesures
stationnaires, et instationnaires.
e0
(II.3)
A(T )
q r
Ln 2 (II.4)
2(T ) r1
Cette méthode est difficile à mettre en œuvre et pose beaucoup de problèmes d’ordre
expérimentaux comme :
Atteindre le régime permanent qui est particulièrement long et peut atteindre une
durée de 1 à3 jours.
Obtenir un flux unidirectionnel dans l’échantillon
18
CHPITRE II : METHODES DE MESURES DES PROPRIETES THERMOPHYSIQUES
L’enceinte A est maintenu à une température plus basse que les deux boîtes grâce à un
échangeur basse température R. Les plaques chauffantes C situées dans les boîtes créent un
gradient de température à travers l’échantillon E.
Les températures sur les faces supérieure et inférieure de l’échantillon E et le flux de
chaleur émis par la résistance chauffante sont mesurées et permettent de calculer les
caractéristiques thermiques de l’échantillon.
La stabilisation des températures TC et TF des faces chaude et froide de l'échantillon, nous
conduit à conclure que le régime permanent est atteint (variation de l'ordre du 1/10e de degré en
une heure).Le temps nécessaire à atteindre est de 4 à 7 heures.
Le bilan énergétique du "local boîte" permet de considérer les trois flux suivants :
Effet joule produit par la résistance chauffante
V²
j (II.5)
R
Cd : cœfficient de déperdition
Le flux de conduction à travers l’échantillon
e A
c (TC TF ) (II.7)
e
On à j d c
e V ²
C d (TB Tatm ) (II.8)
A(TC TF ) R
19
CHPITRE II : METHODES DE MESURES DES PROPRIETES THERMOPHYSIQUES
20
CHPITRE II : METHODES DE MESURES DES PROPRIETES THERMOPHYSIQUES
2T 1 T 1 T
(II.10)
2 r r r t
T (r , o) Ts (0) T
T (, t ) T
i
T '0, t )
h[T0 (t ) T (0, t )]
r
dT0
0 mc hS [T0 (t ) T (0, t )]
dt
21
CHPITRE II : METHODES DE MESURES DES PROPRIETES THERMOPHYSIQUES
1 I 0 (qr0 ) 1
0 1
2Lq 0 I 1 (qr0 ) c .r0 Lp 1
2
Rc p (II.11)
K 1 (qr0 ) avec q
0 qr I ( qr ) 0
1 2Lqr0
p cr0 Lp.
2
. 0 0 0
K 0 (qr0 )
2 I 1 (qr0 )
où :
: Transformée de Laplace de la différence T0(t) – T0(t=0)
: ransformée de Laplace de la différence T (t) – T (t=0)
T
Rc Résistance de contact à l’interface résistance chauffante / échantillon
c Capacité calorifique du thermocouple+résistance
λ Conductivité thermique de l’échantillon
a Diffusivité thermique de l’échantillon
p Variable de Laplace
r0 Rayon du fil chauffant
L Longueur du fil chauffant
0 Puissance dissipée dans la résistance chauffante
I0, I1, K0, K1 Fonctions de Bessel (voir annexe -1-)
On en déduit θ0 :
0 A0 ( A0 Rc B) / Z
0 (II.12)
p C 0 (C 0 Rc D0 ) / Z
1 I 0 (qr0 ) 1
A0 1 B0 ;
2Lq 0 I 1 (qr0 ) c.r02 Lp
Si l’on considère un fil fin (r0 petit) et si l’on se place aux temps longs (p→0), nous
pouvons utiliser les développements limités des fonctions de Bessel au voisinage de 0 :
K0(x) ≈ - ln(x) ; K1(x) ≈ 1/x ; I0(x) ≈ 1 ; I1(x) ≈ x/2
Ce qui conduit a:
A0 1 B0 0;
22
CHPITRE II : METHODES DE MESURES DES PROPRIETES THERMOPHYSIQUES
1 2L
C0 cr02 Lp; D0 1;
Z ln(qr0 )
D’où
p r
ln r0 ln 0
0
0 Z Rc 0 0
( Z Rc )
Rc 0 ln p R
p mcp( Rc Z ) 1 p p 2L p 4L 4L
c
r
0 ln 0
0 0
T0 (t ) T0 (0) ln(t ) 0 Rc
4 L 4 L 2L
avec 0.57721 la cons tan te d ' Euler
Soit finalement :
r (II.13)
ln 0
0
T0 (t ) T0 (0) 0 ln(t ) 0 Rc
4L 4L 2L
0
L’allure de T0 (t ) T0 (0) est une droite de pente dont la détermination nous
24L
permet de calculer la conductivité .
A priori, la méthode est d’une grande simplicité, mais certaines difficultés pratiques
peuvent avoir lieu à cause de l’inertie du fil et la résistance de contact entre l’échantillon et la
sonde en engendrant des erreurs significatives. Par contre ces difficultés n’influent pas sur la
température aux temps longs
23
CHPITRE II : METHODES DE MESURES DES PROPRIETES THERMOPHYSIQUES
On à
1
i ate ) (II.15)
R(t)
u( 1)
R0
DTi peut être nulle si le « contact thermique » est parfait. Ceci peut être réalisé par dépôt (PVD
ou CVD) d’une couche mince ou d’un échantillon isolant électrique.
24
CHPITRE II : METHODES DE MESURES DES PROPRIETES THERMOPHYSIQUES
2
DTi devient constant après un moment très court, DTi, qui peut-être estimé comme i
Ki
Où
δ est l’épaisseur de la couche isolante
Ki : la diffusivité thermique de la matière de cette couche.
P0
ate ( ) 3
D ( ) (II.16)
2r
s
Où
25
CHPITRE II : METHODES DE MESURES DES PROPRIETES THERMOPHYSIQUES
En traçant ate () en fonction de D() , on obtient une droite dont l’augmentation de
température entre le point de départ et le point final est DTi (on le lit en ordonnée) et la pente est
P0
3
, pour des durées expérimentales beaucoup plus longues .
rs
2
26
CHPITRE II : METHODES DE MESURES DES PROPRIETES THERMOPHYSIQUES
II. 3. Conclusion
Dans ce chapitre nous avons présentés d’une manière générale les différentes méthodes de
mesures des propriétés thermophysiques, notamment de la conductivité thermique. En régime
stationnaire, la méthode de la plaque chaude gardée [18] et la méthode des boites [39], on peut
encore citer d’autres méthodes comme la méthode de la barre [18], et la méthode du flux radial
[29].
Pour le régime instationnaires, on à cités : la méthode du fil chaud [28,6], et la méthode
Hot Disk [61,38], mais d’autres méthodes peuvent être mentionnées comme celle du plan chaud
[64, 65], ruban chaud [61,38], et pastille chaude [5].
Le choix d’une méthode de mesure va dépendre de plusieurs facteurs dont les importants
sont :
27
Chapitre III
III. 1. Introduction
Le principe de l’action et réaction que les matériaux de constructions subit pendant les
sollicitations simples tel que la compression et la traction, intéressent les chercheurs en raison
de leur importance pour la construction. En effet, les matériaux subissent en premier lieu
l’action de leur propre poids puis des charges qu’ils supportent, en deuxième lieu, la réaction
se fait en fonction de la contrainte au sol. L’action simultanée du poids et de la réaction du
sol provoque dans le matériau une résistance à la compression.
On définit la résistance à la traction et la compression par la mesure de la capacité
d’une pièce à résister à l’arrachement et à une pression dus aux efforts appliqués. Ces deux
sollicitations, représentent des phénomènes mécaniques tout à fait différents, la traction c’est
l’effort strictement opposé à la compression, en conséquence, les matériaux qui résistent bien
à la compression peuvent ne pas l’être à la traction.
4F
Rc
d
29
CHAPITRE III : COMPORTEMENT MECANIQUE DES MATERIAUX DE POUZZOLANE
2F
Rt
dh
Résistance à la traction par flexion : éprouvette parallélépipédique norme NF P 18-407
300 F
Rtf
a²
Ces essais consistent à mesurer à l’aide d’une presse la résistance à la rupture, à une
échéance d’au moins 28 jours, d’une éprouvette normalisée. Les résultats obtenus sont
comparés à ceux trouvés dans la littérature
30
CHAPITRE III : COMPORTEMENT MECANIQUE DES MATERIAUX DE POUZZOLANE
31
CHAPITRE III : COMPORTEMENT MECANIQUE DES MATERIAUX DE POUZZOLANE
L’analyse granulométrique nous permet le dosage des granulats, qui par suite
donne les compositions finales des bétons et des mortiers pour les programmes
expérimentaux.
La pouzzolane naturelle est utilisée comme granulat ou liant selon ses caractéristiques
et ses propriétés dans les matériaux.
Ses caractéristiques physiques et chimiques sont données sur les tableaux III.4a,
III.4b, III.4c et III.4d..
32
CHAPITRE III : COMPORTEMENT MECANIQUE DES MATERIAUX DE POUZZOLANE
Caractéristiques Valeurs
Masse volumique absolue (g/cm3) 2,80
Masse volumique apparente (g/cm3) 1.028
Porosité (%) 65
Tableau III.4d : Caractéristiques physiques de la pouzzolane
gisement de Saint Pierre (la réunion) [34]
33
CHAPITRE III : COMPORTEMENT MECANIQUE DES MATERIAUX DE POUZZOLANE
b. La fumée de silice
Ses caractéristiques chimiques et physiques sont données sur le tableau III.5. [3, 50].
34
CHAPITRE III : COMPORTEMENT MECANIQUE DES MATERIAUX DE POUZZOLANE
d. Le stérile de carrière
Sa composition chimique est donnée sur le tableau III. 7 [21].
35
CHAPITRE III : COMPORTEMENT MECANIQUE DES MATERIAUX DE POUZZOLANE
36
CHAPITRE III : COMPORTEMENT MECANIQUE DES MATERIAUX DE POUZZOLANE
b. La résistance à la traction
La résistance à la traction a été calculée par la formule de BAEL : f tj 0,6 0,06 f cj
37
CHAPITRE III : COMPORTEMENT MECANIQUE DES MATERIAUX DE POUZZOLANE
38
CHAPITRE III : COMPORTEMENT MECANIQUE DES MATERIAUX DE POUZZOLANE
. Il est évident que les résistances mécaniques à la compression simple du ciment CPA
sont meilleures comparées à celles des CPJ-CEM II/ A ou B. On remarque aussi que les
résistances mécaniques augmentent avec l'âge et diminuent avec le taux d’ajout. Le mélange à
la pouzzolane donne des résistances mécaniques à la compression simple pour tous les âges
et pour tous les pourcentages assez proches comparés au laitier [30].
Les matériaux utilisés sont aptes à jouer le rôle d'ajouts d'après leurs compositions
chimiques et les résistances mécaniques qu’ils offrent aux ciments Portlands composé (CPJ-
CEM II/ A ou B).
39
CHAPITRE III : COMPORTEMENT MECANIQUE DES MATERIAUX DE POUZZOLANE
40
CHAPITRE III : COMPORTEMENT MECANIQUE DES MATERIAUX DE POUZZOLANE
donne les plus grandes résistances par rapport eu béton témoin après 7 jours jusqu’à 365
jours.
L’ajout de 30% de pouzzolane développe des résistances acceptables, mais à partir de
90 jours et plus par rapport au béton témoin.
On remarque que les pourcentages de 40% et 50% affichent les résistances les plus
faibles pour tous les âges et donc doivent être évités
41
CHAPITRE III : COMPORTEMENT MECANIQUE DES MATERIAUX DE POUZZOLANE
40
Contrainte à la compression (MPa)
35
30
3J
25
7J
20 28 J
90 J
15
365 J
10
0
LWC1 LWC2 LWC3 LWC4 LWC5
Mixture
3
Contrainte à la traction (MPa)
2,5
3J
2
7J
1,5 28 J
90 J
1
365 J
0,5
0
LWC1 LWC2 LWC3 LWC4 LWC5
Mixture
42
CHAPITRE III : COMPORTEMENT MECANIQUE DES MATERIAUX DE POUZZOLANE
4,5
0,5
0
LWC1 LWC2 LWC3 LWC4 LWC5
Mixture
Encore une fois, les résultats donnés par ces courbes montrent l’évolution des
résistances (Compression, traction et flexion) durant les échéanciers de 3, 7, 28, 90 et 365
jours pour les différentes mixtures utilisées. On constate que le mélange LWC1 donne les
plus grandes résistances par rapport aux autres mixtures à tous les âges et à titre indicatif le
tableau III.16 montre la valeur de la résistance à la compression d’un béton témoin
comparée à celle de la mixture LWC1 à l’âge de 28 jours.
On remarque que la mixture LCW5 affiche les résistances les plus faibles pour tous
les âges.
43
CHAPITRE III : COMPORTEMENT MECANIQUE DES MATERIAUX DE POUZZOLANE
Désignation du béton 1c 2c 3c 4c 5c 6c 7c
3
Masse volumique apparente (kg/m )
1484 1424 1397 1351 1244 1148 1079
Dosage en ciment
3 250 150 250 250 250 250 150
(kg/m )
0/5 (en l) 100 100 100
5/10 (en l)
10/20 (en l) 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000
Eau
33,0 28.6 30,4 29,3 27,2 21,22 27,7
(% en poids de béton)
Contraintes de compression à 28 j
MPa 10,7 4,5 8,1 6,2 5.2 4.5 3,2
Contraintes de traction à 28 j
1,1 0,3 1,4 1,3 1.2 0.9 0,5
MPa
Tableau III.17 : Composition, résistances mécaniques et masses volumiques apparentes
des bétons secs caverneux de pouzzolane de Saint Pierre [34]
Résistances mécaniques et masses volumiques à 28 jours
44
CHAPITRE III : COMPORTEMENT MECANIQUE DES MATERIAUX DE POUZZOLANE
Constituants
SiO2 Al2O3 Fe2O3 MnO MgO CaO Na2O K2O TiO2 P2O5 PF Total
Teneur 45,79 15,88 12,83 0,17 6,26 9,60 3,54 1,39 2,84 0,60 0,31 99,01
en %
Tableau III.19 : Analyse chimique de la pouzzolane naturelle de Djoungo
(Caméroun) [10],
Tableau III.20a : Résistance à la compression des mélanges (L, LZ, LS) pour des
éprouvettes âgées de 28 jours [51]
45
CHAPITRE III : COMPORTEMENT MECANIQUE DES MATERIAUX DE POUZZOLANE
Tableau III.20a : Résistance à la traction des mélanges (L, LZ, LS) pour des éprouvettes
âgées de 28 jours [51]
46
CHAPITRE III : COMPORTEMENT MECANIQUE DES MATERIAUX DE POUZZOLANE
III. 5. Conclusion
A l’issue de ces différentes études, on constate que la substitution de la pouzzolane
naturelle au ciment de portland donne au béton, des résistances mécaniques qui égalent et
parfois surpassent à long terme celle du béton témoin. L’incorporation d’un taux de 20% de
pouzzolane que se soit chez [47] et [36], présente de bonnes résistances mécaniques. Les
pourcentages d’ajouts de 30%, 40ù, 50% développent des résistances inférieures par rapport
au béton témoin.
Dans le cas du mortier, l’incorporation de la pouzzolane donne des résistances
mécaniques qui sont inversement proportionnelles aux pourcentages d’ajouts. D’après une
étude statistique mené sur les ciments II/A, B, 32,5 durant les 12 mois de l’année 2000 auprès
de cimenterie de Ain Touta (algérie), afin de déterminer le pourcentage optimal de chaque
ajouts (pouzzolane, laitier et le calcaire) et concernant la pouzzolane, le pourcentage optimal
obtenu est de 18% [31].
La mixture LWC1 confectionnée par les trois clases granulaires utilisées du gisement
de Bou Hamidi par [68], peut être utilisée comme béton de structure puisque sa contrainte à
la compression est réduite de 10% par rapport à un béton normal. Dans le cas de [34], les
performances des contraintes à la compression pour les deux types de bétons (plein et
caverneux) nous conduisent à son utilisation comme habillage dans le bâtiment.
La substitution de la latérite par une quantité équivalente de pouzzolane
naturelle (50 % en masse) se traduit par une diminution de la résistance à la
compression. La porosit6 élevée de cette pouzzolane explique largement ces résultats.
47
Chapitre IV
IV. 1. Introduction
La conductivité thermique apparente d’un matériau poreux dépend de nombreux
paramètres. Les conductivités thermiques du solide et du fluide, le taux de porosité, la taille,
la forme et la distribution des pores. L’étude thermique d’un échantillon de matériaux poreux,
exige de bonnes connaissances sur la microstructure d’une part et d’un autre côté avoir les
outils analytiques ou numériques nécessaires pour le traitement des informations requises.
49
CHAPITRE IV : OUTILS DE PREDICTION DE LA CONDUCTIVITE THERMIQUE DES MILIEUX POREUX
Volume du vide
.
Volume total
Volume du Plein
.
Volume total
1 (IV.1)
app
Avec
abs , l’équation (IV.1) devient :
app
1 (IV.2)
abs
50
CHAPITRE IV : OUTILS DE PREDICTION DE LA CONDUCTIVITE THERMIQUE DES MILIEUX POREUX
.
Figure IV.2 : Représentation schématique d’un milieu poreux
Des mesures expérimentales faites par Kaviany, [37] donnent dans le tableau IV.2 ci
dessous quelques valeurs de la porosité pour différents matériaux.
d 2 . 3
K (IV.3)
36C 0 (1 ) 2
51
CHAPITRE IV : OUTILS DE PREDICTION DE LA CONDUCTIVITE THERMIQUE DES MILIEUX POREUX
Avec :
Le : Longueur effective du déplacement du fluide, c’est à dire la longueur moyenne des lignes
de courant du fluide.
L : Distance parcourue par le fluide, c’est à dire la longueur de l’échantillon poreux dans la
direction de l’écoulement
52
CHAPITRE IV : OUTILS DE PREDICTION DE LA CONDUCTIVITE THERMIQUE DES MILIEUX POREUX
Cn b n 1 (IV.5)
Avec :
b : Nombre de branches (ou d’orifices d’une cavité).
n : Nombre de noeuds (ou de cavité).
53
CHAPITRE IV : OUTILS DE PREDICTION DE LA CONDUCTIVITE THERMIQUE DES MILIEUX POREUX
La caractérisation d’un solide est liée à la taille des pores, cette taille aura une
influence sur les caractéristiques mécaniques et thermophysiques du matériau. La porosité est
un paramètre important à prendre en compte lors de l’étude de caractérisation d’un produit.
La taille des pores de dimensions variables dans un même matériau, influence en partie le
caractère hygroscopique du matériau. Un autre phénomène qui dépend de la taille des pores,
se traduit par la quantité d’eau liée présente dans le matériau [54].
54
CHAPITRE IV : OUTILS DE PREDICTION DE LA CONDUCTIVITE THERMIQUE DES MILIEUX POREUX
5. Les propriétés d’absorption et d’émission des composants, dans le cas où les transferts de
chaleur par rayonnement à travers ces phases seraient non négligeables.
Les modèles proposés dans ce chapitre ne concernent que les milieux granulaires
diphasiques. La phase solide est constituée d’une seule phase représentée par des particules
solides. Par ailleurs, le fluide est représentée par des pores remplis exclusivement avec de
l’air.
Figure IV.4 : Représentation des échelles et du VER tel qu’il est défini dans la prise
de moyenne.
55
CHAPITRE IV : OUTILS DE PREDICTION DE LA CONDUCTIVITE THERMIQUE DES MILIEUX POREUX
Pour toute grandeur microscopique notée la moyenne volumique est définie par :
1
V V
.dV (IV.6)
b. L’homogénéisation
L’homogénéisation est une technique de modélisation qui assimile un matériau
hétérogène à un matériau homogène fictif équivalent, dont on doit déterminer les
caractéristiques. Ce matériau homogène doit avoir le même comportement global que le
milieu hétérogène et respecter le principe de la conservation de l’énergie entre les deux
milieux.
Diverses techniques d’homogénéisation existent :
L’homogénéisation périodique, basée sur une hypothèse de périodicité de la structure,
permet de définir la loi de comportement suivie par le matériau au niveau macroscopique à
partir des lois de comportement de chaque constituant. On détermine de manière exacte tous
les coefficients de la loi, ainsi qu’un domaine de validité pour la modélisation.
L’homogénéisation autocohérente permet d’accéder directement à une estimation des
grandeurs thermiques du matériau hétérogène. Il suffit de considérer que le matériau au
niveau macroscopique et les constituants suivent la même loi de comportement. Les résultats
obtenus à l’aide de cette méthode des grandeurs macroscopiques sont sous forme de fonction
explicite des caractéristiques de chaque constituant et de leur concentration volumique.
56
CHAPITRE IV : OUTILS DE PREDICTION DE LA CONDUCTIVITE THERMIQUE DES MILIEUX POREUX
de longueur caractéristique l, figure IV.5. Ces variables sont reliées au vecteur position,
noté r, par les relations
r
XH (IV.7)
La
r
YH (IV.8)
l
Le milieu hétérogène est considéré à grande échelle comme un assemblage d’un très
grand nombre de cellules périodiques élémentaires qui correspondent à la variable VER. Le
lien entre les deux échelles apparaît suivant la relation (IV.9) :
XH l
YH avec (IV.9)
La
57
CHAPITRE IV : OUTILS DE PREDICTION DE LA CONDUCTIVITE THERMIQUE DES MILIEUX POREUX
1
série
(IV.11)
f s
parallèle s f (IV.12)
app . min s
(IV.13)
f f 1
1 s 3 s
f f
app. max
1
f 1 (IV.14)
s 3 f
1
f
Dans ce modèle, figure IV.7, le matériau sera formé de trois strates : deux ensembles
de plaques en série et en parallèle. Le premier ensemble, de conductivité thermique série , le
second ayant pour conductivité thermique parallèle, en plus les trois strates sont en série par
58
CHAPITRE IV : OUTILS DE PREDICTION DE LA CONDUCTIVITE THERMIQUE DES MILIEUX POREUX
rapport à la direction du flux thermique. La conductivité thermique est une fonction de deux
conductivités série et parallèle.
nkr : représente la part de disposition en parallèle et (1- nkr) celle de la disposition en série.
série parallèle
app (IV.15)
nkr série (1 nkr ) parallèle
Figure IV.8 : Représentation schématique d’un milieu poreux selon Willy et Soutwick
59
CHAPITRE IV : OUTILS DE PREDICTION DE LA CONDUCTIVITE THERMIQUE DES MILIEUX POREUX
nw s
app (1 n w )( s f ) (IV.16)
s
f
( q) ( q f ) f (q s ) s (IV.17)
Avec
(q f ) f : La moyenne intrinsèque des densités de flux de chaleur (phase fluide)
1
( T )dV
s
(q s ) s s s s Ts (IV.18)
Vs Vs
1 f
(q f ) f
Vf ( f T f )dV f T f
Vf
(IV.19)
q app T f f
Ts
s
(IV.20)
Dans le cas d’une sphère unique placée dans un milieu où le gradient de température à
f
l’infini T f est constant, on démontre que le gradient de température à l’intérieur de la
sphère est constant et vaut :
60
CHAPITRE IV : OUTILS DE PREDICTION DE LA CONDUCTIVITE THERMIQUE DES MILIEUX POREUX
S 3 f f
T s T f (IV.21)
2 f s
f f
En confondant T f et T f , l’application des relations précédentes conduit à
f ( 2 f s ) 3 s f
app (IV.22)
(2 f s ) 3 f
.T 0 (IV.23)
B
Ti Ai r 2i cos (IV.24)
r
Pour une inclusion sphérique simple les conditions aux limites imposent que :
61
CHAPITRE IV : OUTILS DE PREDICTION DE LA CONDUCTIVITE THERMIQUE DES MILIEUX POREUX
2 Bapp
En r = R1 le flux est continu donc app 1 1 A1
R13
3 app
Ai (IV.25)
1 2 app
Bi app 1
(IV.26)
R13 1 2 app
62
CHAPITRE IV : OUTILS DE PREDICTION DE LA CONDUCTIVITE THERMIQUE DES MILIEUX POREUX
D’où
On pose
( gradT )1 A1 et ( gradT ) 2 A2
1 app 2 app
1 (1 1 ) 0 (IV.31)
1 2 app 2 2 app
app 1
et (IV.32)
2 2
2 2 31 2 0 (IV.34)
3
app (1 1 ) 2 (IV.35)
2
L’équation (IV.35) donne la conductivité du milieu apparent qui est une fonction linéaire par
rapport à la conductivité du milieu 2.
Pour une inclusion sphérique bi composite
Inclusion bi composite peut être modélisé (figure IV.13) par :
Une sphère de rayon R1, de conductivité 1 et de masse volumique 1 qui
correspond au matériau 1.
Le matériau 1 est entouré d’un autre constituant 2 de caractéristiques R1, 2 , 2
On définit un paramètre qui caractérise la concentration volumique de la phase 1
63
CHAPITRE IV : OUTILS DE PREDICTION DE LA CONDUCTIVITE THERMIQUE DES MILIEUX POREUX
3
V R
1 1 (IV.36)
V2 R2
L’équation de la chaleur (IV.23) est résolue en respectant les conditions aux limites telque la
continuité des flux et des températures aux deux interfaces.
Le champ de température est de la forme de l’équation (IV.24) et les conditions aux limites
donnent les résultats suivants :
2B
En r = R1 le flux est continu donc 2 A2 32 1 A1
R1
B Bapp
En r =R2 T est continue donc 22 A2 R2 R2 3
R2 R2
2B 2 Bapp
En r = R2 le flux est continu donc 2 A2 32 app 1
R1 R23
On faisant l’identité entre les énergies thermiques présentes dans le milieu homogène
équivalent sans inclusion et dans le milieu avec inclusion composite. Cela nous conduit à dire
que la moyenne du gradient de température dans la sphère composite est égale au gradient G
d’où Bapp=0.
64
CHAPITRE IV : OUTILS DE PREDICTION DE LA CONDUCTIVITE THERMIQUE DES MILIEUX POREUX
Le système devient :
B2
R 2 A2 R1 A1 R1
1
2B
2 A2 32 1 A1
R1
B2 A R R
R22 2 2 2
2 B2
2
A2 app
3
R 2
Le système aura une solution que si son déterminant est nul. On obtient ainsi la conductivité
app du milieu homogène bicomposite [73].
app 2 1
1
(IV.37)
1
3 1
1
2
65
CHAPITRE IV : OUTILS DE PREDICTION DE LA CONDUCTIVITE THERMIQUE DES MILIEUX POREUX
Avec
3
V R
2 2 (IV.38)
V3 R3
3
R
1 1 (IV.39)
R2
app 3 1 (IV.40)
( 1)
1
2
1 1
3
3 1 2
( 1)(2 1)
1 2 3
1
3 3
66
CHAPITRE IV : OUTILS DE PREDICTION DE LA CONDUCTIVITE THERMIQUE DES MILIEUX POREUX
IV. 5. Conclusion
Dans ce chapitre nous avons exposé une méthode utilisée pour prévoir la valeur de la
conductivité thermique et qui est basée sur plusieurs approches, prise de moyenne,
homogénéisation et analogie électrique. Les différents modèles alors établis font apparaître les
propriétés intrinsèques des constituants et la structure géométrique du milieu étudié..
Les modèles analytiques sont classés en deux catégories suivant que l’on considère des
inclusions isolées dans une matrice ou un mélange de deux phases interconnectées et plus ou
moins continues suivant leur fraction volumique.
67
Chapitre V
V. 1. Introduction
D’une part, on peut concevoir le béton comme étant un matériau poreux composé d’une
phase solide et d’eau ou bien d’une phase solide et d’air ; dans la première combinaison l’eau est
présente sous diverses formes ; absorbée par les granulats à porosité ouverte, combinée dans les
hydrates du ciment, absorbée à la surfaces des constituants solide et libre dans les capillaires
D’autre part, le béton est composé de deux phases solides différentes ; une matrice liante
(la pâte du ciment hydratée), et l’ensemble des granulats. Cette approche est celle choisie par [34],
dans le cadre d’une caractérisation mécanique et thermique du béton de pouzzolane de Saint Pierre
(la réunion).
La transmission de la chaleur par conduction pure s’effectue dans les gaz inclus dans les
pores et dans la structure solide et aussi par la phase liquide.
Le mouvement de convection dans les cellules est négligeable dans la gamme de taille de
pores (< 100 μm).
La fraction du rayonnement transmise est nulle puisque les températures des parois sont en
général voisines de la température ambiante.
69
CHAPITRE V : APPROCHES THEORIQUES DES MODELES DES MILIEUX POREUX DE LA CONDUCTIVITE
THERMIQUE APPLIQUEE AU BETON DE POUZZOLANE
Les compositions des bétons caverneux sont consignées dans le tableau IV.16, celles des
bétons pleins dans le tableau IV.17 du chapitre III
La conductivité thermique apparente ainsi que la masse volumique du béton ont été
déterminées à l’âge de 28 jours.
L’approche effectué par [34], dans le cadre d’une caractérisation thermique du béton de
pouzzolane avec l’hypothèse d’un modèle composé de deux interfaces solides liant – granulat
qui sont assimilés à des plaques planes juxtaposées en modèle série, en modèle parallèle et en
une deuxième juxtaposition des modèles série et parallèle. Ce dernier s’inspire du modèle de
structure poreuse établie par Krischer et de Willy et Soutwik cité au chapitre précédent.
Dans les trois modèles cités dans ce paragraphe, [34], introduit la notion de la
conductivité thermique de la matrice liante λl et la conductivité thermique du grain λg .
qe
l (V.1)
AT
q : Quantité de chaleur par unité de temps créé par effet joule dans la résistance
e : Epaisseur de l’échantillon
70
CHAPITRE V : APPROCHES THEORIQUES DES MODELES DES MILIEUX POREUX DE LA CONDUCTIVITE
THERMIQUE APPLIQUEE AU BETON DE POUZZOLANE
702.25* 19.92
g (V.2)
380.25
Les différents bétons étudier par [34], sont des compositions des trois mélanges granulaires 0/5,
5/10 et 10/20 Les conductivités thermiques apparentes g de ces différentes combinaisons et après
calcule donne une moyenne de g 0.22 W / mK
1
série
(V.3)
g l
71
CHAPITRE V : APPROCHES THEORIQUES DES MODELES DES MILIEUX POREUX DE LA CONDUCTIVITE
THERMIQUE APPLIQUEE AU BETON DE POUZZOLANE
série parallèle
app (V.5)
parallèle (1 )série
série parallèle
app (V.7)
0.57 parallèle 0.43 série
La porosité ε qui intervient dans les trois modèles est déterminée par la formule suivante :
app l
(V.8)
g l
72
CHAPITRE V : APPROCHES THEORIQUES DES MODELES DES MILIEUX POREUX DE LA CONDUCTIVITE
THERMIQUE APPLIQUEE AU BETON DE POUZZOLANE
V. 2.2.1. Conductivité thermiques apparentes des bétons selon les modèle série
et le modèle parallèle
Les calculs ont été effectués à partir des deux modèles simples pour les deux types de
bétons (pleins et caverneux), les résultats sont reportés sur les figures 2 et 3 montres la
comparaison et l’évolution de la conductivité thermique apparente en fonction de la porosité du
béton. On constate que :
Les résultats des calculs par ce modèle sont reportés sur les figures V.2 et V.3, on
remarque que :
Le modèle mixte se rapproche des valeurs de la conductivité apparente mesurée
dans le cas du béton plein.
Les valeurs des conductivités thermiques apparentes sont comprises entre les
valeurs obtenues par le modèle parallèle et le modèle série.
Dans le cas des bétons caverneux, les valeurs du modèle sont nettement au dessus
des valeurs expérimentales pour une porosité supérieure à 50 %. L’écart entre les valeurs
mesurées et le modèle est dû à l’incertitude des mesures
73
CHAPITRE V : APPROCHES THEORIQUES DES MODELES DES MILIEUX POREUX DE LA CONDUCTIVITE
THERMIQUE APPLIQUEE AU BETON DE POUZZOLANE
Figure V.2 : L’évolution de la conductivité thermique apparente mesurée et calculée par les
modèles série, parallèle et le modèle mixte série-parallèle en fonction de la porosité du béton
caverneux. [34]
Figure V.3 : L’évolution de la conductivité thermique apparente mesurée et calculée par les
modèles série, parallèle et le modèle mixte série-parallèle en fonction de la porosité des
bétons pleins [34]
En conclusion, il apparaît que les conductivités thermiques des bétons pleins sont
supérieures à celles des bétons caverneux, cela est du peut être au faible dosage du ciment, à
l’absence du sable et surtout, la structure caverneuse du béton. Cette approche semble convenir
avec les différents modèles pour le béton plein, mais dans le cas du béton caverneux, seul le
modèle en série donne les valeurs les plus proches. Aussi, on note que pour une porosité >60%, la
phase fluide (air) impose la conductivité thermique apparente.
74
CHAPITRE V : APPROCHES THEORIQUES DES MODELES DES MILIEUX POREUX DE LA CONDUCTIVITE
THERMIQUE APPLIQUEE AU BETON DE POUZZOLANE
La structure des bétons et en particulier celle des bétons de pouzzolane naturelle laisse
apparaître des cavités qui peuvent selon les conditions d’élaboration et les conditions thermo-
hygrométriques de traitement et de conservation, comporter une phase liquide ou une phase
gazeuse ou un mélange des deux.
Dans cette approche en considère les deux conceptions suivantes :
Le béton de pouzzolane constitué d’une phase solide et d’une phase fluide (air)
Le béton est constitué de trois phases : solide, fluide (air) et liquide
Ces deux approches nous conduisent directement vers les paramètres suivants :
La conductivité thermique de la phase fluide (air) λf, λf = 0.026 w/mK
La conductivité thermique de la phase liquide (eau) λf’, λf’ = 0.60 w/mK
La conductivité thermique de la matrice solide λs
app
1 , [27] (V.9)
ag
75
CHAPITRE V : APPROCHES THEORIQUES DES MODELES DES MILIEUX POREUX DE LA CONDUCTIVITE
THERMIQUE APPLIQUEE AU BETON DE POUZZOLANE
V. 2.3.1. Conductivité thermiques apparentes sec des bétons selon les modèle
série et le modèle parallèle
1
série (V.9)
f s
76
CHAPITRE V : APPROCHES THEORIQUES DES MODELES DES MILIEUX POREUX DE LA CONDUCTIVITE
THERMIQUE APPLIQUEE AU BETON DE POUZZOLANE
série parallèle
app (V.11)
série (1 ) parallèle
Pour λs =0,7 w/mK, les valeurs du modèle sont au dessus des valeurs limite représentées
par le modèle parallèle et le modèle série, cela est vraie pour les deux types de bétons figure V.5
et V.6. On constate aussi que les valeurs du modèle mixte se rapprochent des valeurs de la
conductivité thermique apparente mesurée pour le béton plein.
Pour des porosités qui varient de 47% à 51%, les conductivités du béton caverneux
calculées se rapprochent avec les valeurs mesurées, mais dés que la porosité dépasse se seuil, un
écart apparaît entre les valeurs.
Pour les autres valeurs de λs, Les figures V.7 à V18, montrent l’évolution des valeurs du
modèle sont toujours entre les bornes maximum et minimum. On générale le modèle mixte série-
parallèle aboutit à une bonne concordance avec les valeurs mesurées dans le cas du béton plein et
ce pour toute les valeurs de la conductivité solide introduite. En comparaison avec le modèle
mixte série-parallèle de la première approche, les valeurs du modèle restent quasiment proches.
D’après l’observation des différentes courbes des trois modèles (série, parallèle et mixte
parallèle-série) des deux approches, il semble que les figures V.7, V.8, V.9 et V.10, présentent
77
CHAPITRE V : APPROCHES THEORIQUES DES MODELES DES MILIEUX POREUX DE LA CONDUCTIVITE
THERMIQUE APPLIQUEE AU BETON DE POUZZOLANE
des résultats par les quelles en déduit la valeur de la conductivité thermique de la matrice solide
λ s, on constate que :
Les résultats du modèle parallèle de la deuxième approche sont très proches des valeurs
du modèle parallèle de la première approche.
Les courbes de la conductivité thermique mesurée, du modèle mixte parallèle-série de
la première approche et de la deuxième approche sont comprises entre les valeurs
obtenues par les modèles parallèles de la première et la deuxième approche et le
modèle série de la deuxième.
Ces deux observations, nous amènes à un constat préliminaire sur la conductivité thermique de
la matrice solide λ s qui sera proche de la valeur de 1 W/mK
78
CHAPITRE V : APPROCHES THEORIQUES DES MODELES DES MILIEUX POREUX DE LA CONDUCTIVITE
THERMIQUE APPLIQUEE AU BETON DE POUZZOLANE
Figure V.5 : L’évolution de la conductivité thermique apparente mesurée et calculée par les
modèles en fonction de la porosité des bétons caverneux pour les deux approches
(λ s=0,7 W/m.K)
Figure V.6 : L’évolution de la conductivité thermique apparente mesurée et calculée par les
modèles en fonction de la porosité des bétons pleins pour les deux approches
(λ s=0,7 W/m.K)
79
CHAPITRE V : APPROCHES THEORIQUES DES MODELES DES MILIEUX POREUX DE LA CONDUCTIVITE
THERMIQUE APPLIQUEE AU BETON DE POUZZOLANE
Figure V.7 : L’évolution de la conductivité thermique apparente mesurée et calculée par les
modèles en fonction de la porosité des bétons caverneux pour les deux approches
(λ s=0,9 W/m.K)
Figure V.8 : L’évolution de la conductivité thermique apparente mesurée et calculée par les
modèles en fonction de la porosité des bétons pleins pour les deux approches
(λ s=0,9 W/m.K)
80
CHAPITRE V : APPROCHES THEORIQUES DES MODELES DES MILIEUX POREUX DE LA CONDUCTIVITE
THERMIQUE APPLIQUEE AU BETON DE POUZZOLANE
Figure V.9 : L’évolution de la conductivité thermique apparente mesurée et calculée par les
modèles en fonction de la porosité des bétons caverneux pour les deux approches
(λ s=1 W/m.K)
Figure V.10 : L’évolution de la conductivité thermique apparente mesurée et calculée par les
modèles en fonction de la porosité des bétons pleins pour les deux approches
(λ s=1 W/m.K)
81
CHAPITRE V : APPROCHES THEORIQUES DES MODELES DES MILIEUX POREUX DE LA CONDUCTIVITE
THERMIQUE APPLIQUEE AU BETON DE POUZZOLANE
Figure V.11 : L’évolution de la conductivité thermique apparente mesurée et calculée par les
modèles en fonction de la porosité des bétons caverneux pour les deux approches
(λ s=1,2 W/m.K)
Figure V.12 : L’évolution de la conductivité thermique apparente mesurée et calculée par les
modèles en fonction de la porosité des bétons pleins pour les deux approches
(λ s=1,2 W/m.K)
82
CHAPITRE V : APPROCHES THEORIQUES DES MODELES DES MILIEUX POREUX DE LA CONDUCTIVITE
THERMIQUE APPLIQUEE AU BETON DE POUZZOLANE
Figure V.13 : L’évolution de la conductivité thermique apparente mesurée et calculée par les
modèles en fonction de la porosité des bétons caverneux pour les deux approches
(λ s=1,5 W/m.K)
Figure V.14 : L’évolution de la conductivité thermique apparente mesurée et calculée par les
modèles en fonction de la porosité des bétons pleins pour les deux approches
(λ s=1,5 W/m.K)
83
CHAPITRE V : APPROCHES THEORIQUES DES MODELES DES MILIEUX POREUX DE LA CONDUCTIVITE
THERMIQUE APPLIQUEE AU BETON DE POUZZOLANE
Figure V.15 : L’évolution de la conductivité thermique apparente mesurée et calculée par les
modèles en fonction de la porosité des bétons caverneux pour les deux approches
(λ s=1,7 W/m.K)
Figure V.16 : L’évolution de la conductivité thermique apparente mesurée et calculée par les
modèles en fonction de la porosité des bétons pleins pour les deux approches
(λ s=1,7 W/m.K)
84
CHAPITRE V : APPROCHES THEORIQUES DES MODELES DES MILIEUX POREUX DE LA CONDUCTIVITE
THERMIQUE APPLIQUEE AU BETON DE POUZZOLANE
Figure V.17 : L’évolution de la conductivité thermique apparente mesurée et calculée par les
modèles en fonction de la porosité des bétons caverneux pour les deux approches
(λ s=2 W/m.K)
Figure V.18 : L’évolution de la conductivité thermique apparente mesurée et calculée par les
modèles en fonction de la porosité des bétons pleins pour les deux approches
(λ s=2 W/m.K)
85
CHAPITRE V : APPROCHES THEORIQUES DES MODELES DES MILIEUX POREUX DE LA CONDUCTIVITE
THERMIQUE APPLIQUEE AU BETON DE POUZZOLANE
Comme les modèles série et parallèle qui représentent deux valeurs extrêmes de la
conductivité thermique avec une borne supérieur et une borne inférieur, ce modèle se base sur la
même hypothèse sauf que ces bornes sont restrictives.les équations (V.13) et (V.14) donnent
respectivement les bornes inférieure et supérieure de la conductivité.
app. min s
(V.13)
f f 1
1 s 3 s
f f
app. max
1 (V.14)
f 1
s 3 f
1
f
Pour les deux types de bétons des calculs ont été effectués à partir de ce modèle
pour les valeurs de la conductivité thermique solide λ s, λ s=0,9, 1 et 1,2 W/mK Nous pouvons
observer sur les figures V.21 et V.22, que les valeurs de la conductivité thermique du modèle se
trouvent entre les bornes série et parallèle. On note que pour le béton plein, La courbe du modèle
mixte série-parallèle de la deuxième approche et celle de la conductivité mesurée sont comprise
entre la valeur maximum et minimum du modèle de Hashin et Shtrikman. Les valeurs de la
conductivité mesurée du béton caverneux sont très proches de la borne minimum de Hashin dans
un intervalle de porosité variant entre 47% et 51%., ensuite en constate pour une porosité
supérieur à 51%, la conductivité mesurée diminue jusqu’à atteindre des valeurs plus bas que le
modèle série de la première approche.
Par contre, sur les figures V.20 et V.23, V.24, la courbe du modèle mixte série-
parallèle et celle des valeurs mesurées, sont soit au dessus ou dessous du modèle de Hashin et
Shtrikman. A l’exception de la figure V.19, Les valeurs de la conductivité mesurée sont très
proches de la borne maximum de Hashin dans un intervalle de porosité variant entre 47% et 51%.,
ensuite on note la même évolution de conductivité mesurée que dans la figure V.21 pour un seuil
de porosité dépassant les 51%.
Les résultats obtenus pour les autres valeurs de la conductivité thermique de la
phase solide, ne permettent pas de trancher en faveur d’une telle ou telle conductivité du solide
introduite.
Globalement, les résultats obtenus pour la valeur de λs= 1 W/mK, concernant ce
modèle confirment la conclusion de la deuxième approche sur la valeur de la conductivité de la
phase solide. Qui peut être choisie entre l’intervalle 0,9 jusqu’à 1 W/m.K
86
CHAPITRE V : APPROCHES THEORIQUES DES MODELES DES MILIEUX POREUX DE LA CONDUCTIVITE
THERMIQUE APPLIQUEE AU BETON DE POUZZOLANE
87
CHAPITRE V : APPROCHES THEORIQUES DES MODELES DES MILIEUX POREUX DE LA CONDUCTIVITE
THERMIQUE APPLIQUEE AU BETON DE POUZZOLANE
88
CHAPITRE V : APPROCHES THEORIQUES DES MODELES DES MILIEUX POREUX DE LA CONDUCTIVITE
THERMIQUE APPLIQUEE AU BETON DE POUZZOLANE
89
CHAPITRE V : APPROCHES THEORIQUES DES MODELES DES MILIEUX POREUX DE LA CONDUCTIVITE
THERMIQUE APPLIQUEE AU BETON DE POUZZOLANE
Les conductivités thermiques apparentes les masses volumiques ainsi que le taux de
saturation des bétons ont été déterminées à l’âge de 28 jours.
Taux de saturation S 4,5 6,3 8,6 7,3 7,0 5,7 3,4 6,0 4,8 4,9 6,0
Masse volumique du béton 1620 1616 1612 1571 1548 1535 1530 1525 1490 1465 1438
λ mesurée 0,63 0,61 0,66 0,59 0,59 0,60 0,55 0,58 0,55 0,57 0,53
Tableau V.4 : Masses volumiques, porosités et conductivités thermiques apparentes mesurée
des bétons plein saturés [34]
Le modèle mixte série-parallèle étendu aux trois phases Figure V.25 est décrit par la
relation qui ressemble globalement au modèle mixte série-parallèle à deux phases. Formule
(V.15).
Figure V.25 : Représentation schématique du modèle mixte série-parallèle étendu aux trois
phases
série parallèle
app trois phases (V.15)
série (1 ) parallèle
90
CHAPITRE V : APPROCHES THEORIQUES DES MODELES DES MILIEUX POREUX DE LA CONDUCTIVITE
THERMIQUE APPLIQUEE AU BETON DE POUZZOLANE
1
série
(1 S ) S (V.16)
s f f'
.Les résultats relatifs au modèle mixte série-parallèle étendu aux trois phases, sont
représentés sur les courbes des figures V.27 à V.32 et ce pour les trois valeurs de λ s égales à 1,5,
1,7 et 2 W/mK, montrant l’évolution de la conductivité thermique apparente du béton à l’état
saturé en comparaison avec les valeurs mesurées
Les conductivités thermiques calculées et mesurées se trouvent entre les bornes des
modèles simples
.Pour les bétons caverneux les valeurs sont assez proches. Ces résultats s’expliquent par la
présence des vides d’air inter granulaires et un taux de porosité fermée important. Figure V.26 (a)
Pour les bétons pleins l’évolution des valeurs du modèle et les valeurs mesurées sont
presque des lignes parallèles, celles du modèle sont inférieurs aux conductivités mesurées. Cela
peut être causé par l’incertitude des mesures effectuées. Les valeurs plus élevées de la conductivité
humide par rapport à la conductivité sec, sont peut être du à l’absence des vides d’air entre les
grains, et entre la matrice liante et les grains Figure V.26 (b).
91
CHAPITRE V : APPROCHES THEORIQUES DES MODELES DES MILIEUX POREUX DE LA CONDUCTIVITE
THERMIQUE APPLIQUEE AU BETON DE POUZZOLANE
a)
b)
Figure V.26 : a) Coupe d’un béton caverneux ; b) Coupe d’un béton plein
92
CHAPITRE V : APPROCHES THEORIQUES DES MODELES DES MILIEUX POREUX DE LA CONDUCTIVITE
THERMIQUE APPLIQUEE AU BETON DE POUZZOLANE
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CHAPITRE V : APPROCHES THEORIQUES DES MODELES DES MILIEUX POREUX DE LA CONDUCTIVITE
THERMIQUE APPLIQUEE AU BETON DE POUZZOLANE
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CHAPITRE V : APPROCHES THEORIQUES DES MODELES DES MILIEUX POREUX DE LA CONDUCTIVITE
THERMIQUE APPLIQUEE AU BETON DE POUZZOLANE
95
CHAPITRE V : APPROCHES THEORIQUES DES MODELES DES MILIEUX POREUX DE LA CONDUCTIVITE
THERMIQUE APPLIQUEE AU BETON DE POUZZOLANE
On note que dans Les coubes de la figure V.33, la porosité à tendance à diminuée quand la
masse volumique augmente, cela est vrais pour les deux approches. On constate également par les
résultats obtenus à l’aide de la formule (V.9) diffèrent globalement par rapport à la première
approche. On peut avancer les explications suivantes :
Les compositions du bétons varient d’une masse volumique à l’autre et qu’il aurait lieu
de déterminer les caractéristiques de toute les matrices solides.
Les mesures effectuées dans la première approche des differntes masse volumiques
constituant le béton tel que la matrice liante et les granulats peuvent prendre un côté
aléatoire.
.
Figure V.33 : Comparaison entre porosité calculées par la formule (V.8) de la première
approche et la formule (V.9) de la deuxième approche pour les deux types de bétons
La recherche des matériaux et des techniques de mise en œuvre susceptibles de réduire les
déperditions thermiques à travers l’enveloppe des bâtiments est l’une des préoccupations du
CNERIB. La pouzzolane de Beni-Saf, grâce à sa structure alvéolaire, possède une légèreté
relativement appréciable par rapport aux autres roches naturelles. La légèreté, conséquence de la
porosité des grains qui peut atteindre les 60% (Figure V.34), est la principale propriété recherchée
dans la fabrication des matériaux légers et isolants (bétons, agglomérés, panneaux, etc.). [11]
Pour estimer la caractéristique thermique du béton à base de granulats légers de la
pouzzolane de Beni-Saf, en comparaison avec un béton de granulats courants, des mesures de
conductivités thermiques ont été effectuées sur des éprouvettes cubiques normalisées de 15 cm x
15 cm x 15 cm.
96
CHAPITRE V : APPROCHES THEORIQUES DES MODELES DES MILIEUX POREUX DE LA CONDUCTIVITE
THERMIQUE APPLIQUEE AU BETON DE POUZZOLANE
La mesure de app a été réalisée en régime transitoire grâce à l'utilisation de sondes à choc
thermique méthode de Hot-Disk
Disk. :
Les valeurs des conductivités thermiques obtenues sur les bétons sont résumées dans les
tableaux V.5 et V.6
Conductivité
Désignation Masse volumique sèche (kg/m3)
Thermique (W/m.K)
97
CHAPITRE V : APPROCHES THEORIQUES DES MODELES DES MILIEUX POREUX DE LA CONDUCTIVITE
THERMIQUE APPLIQUEE AU BETON DE POUZZOLANE
Compositions
Caractéristiques
C3 C4 C5
Conductivité
0.6011 0.6321 0.6435
Thermique app (W/m.K)
Tableau V.6 : Résultats des essais de conductivité thermique des bétons destinés à fabriquer
des blocs (parpaing et hourdis) [11]
Les valeurs des conductivités thermiques apparentes calculées par les modèles des différents
bétons sont résumées dans le tableau V.7
Tableau V.7 : Résultats des conductivités thermiques apparentes calculées par les modèles
pour la valeur de λs =1,2 W/mK
On note que les résultats obtenus par les trois modèles, sont sensiblement proches des valeurs
mesurées. Mais, les valeurs du modèle série et du modèle parallèle, présentent toujours un écart important
entre les deux bornes.
Cette partie est destinée à déterminer le domaine de définition de certains paramètres pour
lesquels le modèle a une plus grande sensibilité au paramètre à estimer, et qui est la conductivité
thermique. Dans la deuxième approche, nous avons utilisé des modèles dont la conductivité
thermique est fonction des conductivités thermiques de la phase solide, la phase fluide (l’eau et
l’air) et la porosité.
98
CHAPITRE V : APPROCHES THEORIQUES DES MODELES DES MILIEUX POREUX DE LA CONDUCTIVITE
THERMIQUE APPLIQUEE AU BETON DE POUZZOLANE
affecte directement la conductivité thermique. Cela est vérifié surtout pour le béton caverneux.et
si le milieu est isolant, car le transfert se fait à travers les pores.
Nous pouvons observer, qu’il existe une forte sensibilité des modèles à la conductivité
thermique solide du milieu, Une variation de la conductivité thermique de la phase solide du
milieu entraîne une augmentation de la conductivité thermique apparente du milieu. Cela est
vérifié pour le modèle parallèle et le modèle de Hashin-Shtrikman. A l’échelle microscopique,
pour de fortes valeurs de la conductivité thermique de la phase solide, le transfert thermique dans
le milieu s’effectue essentiellement dan la phase solide.
99
CHAPITRE V : APPROCHES THEORIQUES DES MODELES DES MILIEUX POREUX DE LA CONDUCTIVITE
THERMIQUE APPLIQUEE AU BETON DE POUZZOLANE
V. 6. Conclusion
100
CONCLUSIONS GENERALES
CONCLUSIONS GENERALES
Conclusions générales
Avec le développement des nouvelles technologies de conception et de réalisation,
l'heure est à la construction d'habitation à structures légères. C'est pourquoi, depuis plusieurs
années, les matériaux à base de granulats légers de la pouzzolane naturelle, connaissent un
véritable regain d'intérêt à travers le monde [75]. Beaucoup d'économies peuvent en résulter.
En effet, le poids des structures en béton normal est très élevé comparé à la charge normale
qu'elles peuvent supporter. Une réduction relativement modeste en poids peut assurer une
économie considérable en argent et en main d’œuvre
Par ailleurs, l'industrie cimentaire étant en pleine expansion, une prolifération
croissante de ce matériau sous forme d’ajouts cimentaires présente un intérêt économique et
écologique très important.
La considération quantitative des matériaux à base de pouzzolane comme un milieu
poreux fait apparaître une structure composée d'un squelette solide et d'un réseau des vides.
Ce dernier est décrit de manière globale par un volume total relatif et par une porosité du
milieu ε. Celle-ci est le lieu où se produisent de nombreuses interactions physicochimiques
(absorption/désorption de vapeur, effets capillaires…) et les phénomènes de transfert
hydriques ou thermiques. La modélisation de ces phénomènes suppose le choix d'une échelle
pertinente de description géométrique du milieu.
Les prédictions par des modèles analytiques qui découlent des méthodes tel que, la
prise de moyenne, d’homogénéisation et analogie électrique, représentent un enjeu important
pour la compréhension et la maîtrise des matériaux poreux. Les différents modèles alors
établis font apparaître les propriétés intrinsèques des constituants et la structure géométrique
du milieu étudié. Il existe de nombreux modèles qui permettent de prédire la conductivité
thermique apparente en fonction du taux de porosité et des conductivités des phases.
Pour estimer la caractéristique thermique du béton à base de granulats légers de la
pouzzolane, des mesures expérimentales ont été effectuées sur ce matériau par les méthodes
de mesures des propriétés thermophysiques.
La mesure de app a été réalisée en régime stationnaire à l’aide de la méthode des
boites pour les deux types de bétons à base de granulats de pouzzolane du gisement de Saint
Pierre [34].
Pour le béton à base de granulats de pouzzolane du gisement de Bou Hamidi, les
mesures ont étaient effectuées grâce à une sonde à choc thermique en régime transitoire
(méthode Hot-Dik) [11]
Au cours de ce mémoire, nous nous sommes intéressés en premier lieu, au
comportement mécanique des matériaux à base pouzzolanique, et en deuxième lieu à la
conductivité thermique apparente des bétons à bases de granulats de pouzzolane.
Pour pouvoir utiliser les matériaux dans la construction des bâtiments, il est
nécessaire de s’assurer qu’ils possèdent des propriétés mécaniques suffisantes. Les matériaux
incorporant de la pouzzolane naturelle sous forme d’ajouts cimentaire à un taux de 20%
présente de bonnes résistances mécaniques [47, [36]
Les performances des contraintes à la compression pour les bétons à base de granulats
de pouzzolane du gisement de Bou Hamidi et ceux, du gisement de Saint Pierre, nous
102
CONCLUSIONS GENERALES
conduisent à leur utilisation comme béton de structure et comme habillage dans le bâtiment
pour une éventuelle isolation thermique.
La pouzzolane naturelle fournie une possibilité économique de production dans
l'industrie du béton et améliore les propriétés mécaniques et sa longévité. Les effets de la
pouzzolane sur les propriétés du béton varient avec le type et le pourcentage ajouté. On
cherche à déterminer la quantité maximum avec l'efficacité optimale pour une meilleure
durabilité L’efficacités obtenues à partir des différentes combinaisons des mélanges sont
semblables et ces valeurs diminuent avec l'augmentation du rapport pouzzolane/ciment.
Il est possible d'approcher les performances mécaniques d'un béton de référence, c'est-
à-dire d'un béton sans pouzzolane, mais toutefois des essais complémentaires sont
nécessaires pour assurer une large utilisation de ce matériau, ainsi que le contrôle de sa
durabilité.
L’étude de la conductivité thermique apparente s’est basée sur deux approches qui
s’appuient sur les démarches suivantes :
Une approche avec l’hypothèse d’un matériau composé de deux interfaces solides
liant – granulat en introduisant la notion de la conductivité thermique de la matrice
liante et la conductivité thermique du grain [34].
Le concept de La deuxième approche, considère que le matériau est constitué d’une
matrice solide combinée avec une ou deux phases fluide (l’eau et l’air). Dans ce cas, la
conductivité thermique apparente sera en fonction des conductivités thermiques de la phase
solide, la phase fluide (l’air) et la phase fluide (l’eau).
L’étude de l’influence de la porosité et de la conductivité des deux phases, sur la
conductivité thermique a été conduite selon des comparaisons entre les résultats expérimentaux et
des prédictions, par des calculs analytiques à l’aide des modèles théoriques. Les modèles de
Hashin - Shtrikman et mixte série-parallèle ont servi de références pour comparer les résultats
expérimentaux et lier la microstructure aux valeurs de la conductivité thermique.
Dans la deuxième approche, l’écart entre les bornes des modèles série et parallèle est
trop important pour constituer une modélisation prédictive de la conduction thermique.
Le modèle de Hashin et Shtrikman, basé sur des inclusions sphériques dans une matrice,
permet de déterminer les bornes les plus restrictives entre lesquelles les résultats expérimentaux
sont nécessairement compris. Il à montré une grande sensibilité par rapport à la conductivité
thermique de la phase du solide de sorte que pour des valeurs dépassant 1 W/mK, les bornes
maximum et minimum s’égalisent et parfois le minimum dépasse le maximum. Le choix de ce
modèle pour une éventuelle prédiction de la conductivité thermique dans un matériau poreux
tel que le béton de pouzzolane, exige la connaissance de la valeur de la conductivité
thermique de la matrice du solide.
Le modèle mixte qui couplé les modèles séries et parallèles. Ce modèle repose sur
l’hypothèse que la microstructure du matériau ne varie pas lorsque sa masse volumique
change (pas de réarrangement du squelette sous l’effet du compactage) et que la répartition de
l’air dans le matériau reste uniforme. En plus, le calage expérimental représenté par la part de
la disposition de chaque modèle (série et parallèle) dans le modèle mixte, fait en sorte que ce
modèle dépend fortement de la qualité des mesures expérimentales.
Le modèle mixte étendu aux trois phases de bétons de pouzzolane, montre et confirme
que la teneur en eau est un paramètre essentiel pour l’évaluation des paramètres thermiques.
Les écarts observés, notamment pour la conductivité thermique d’un matériau sec et celle
d’un matériau humide, impliquent que l’humidité ne peut être dissociée des autres paramètres
pour une éventuelle prédiction de la conductivité thermique.
103
CONCLUSIONS GENERALES
On observant l’évolution des valeurs des modèles mixtes de la deuxième approche, sur
les figures V.5 à V.18, La conductivité thermique apparente reste du même ordre de grandeur,
quelque soit la valeur de la conductivité de la matrice solide.
Il convient de préciser que les modèles théoriques de conductivité thermique apparente
ne constituent que des approximations. Toutefois, de cette étude de modélisation, nous
dégageons les points suivants :
104
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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107
REFERENCES BIBILIOGRAPHIQUES
108
REFERENCES BIBILIOGRAPHIQUES
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ANNEXES
Annexe -1-
C : côté du carré
Figure A.1 : Vue de dessus du cadre pour la mesure de la conductivité thermique des
granulats
Le granulat est mis en place à l’aide d’une série de vibration et compression manuelles
de façon à éviter au maximum l’existence de l’air entre les grains.
La conductivité thermique du cuivre est très élevée devant celle du polystyrène et des
grains, ce qui fait que l’on néglige la résistance des plaque de cuivre. La conductivité
thermique mesurée λ*, est alors considérée comme étant celle des quatre éléments du
polystyrène montés parallèlement avec les granulats (voir figure A.2)
1 1 1 1 1 1
R * R1 R2 R3 R4 Rg
Figure A.1 : Schéma électrique équivalent des éléments de polystyrène et des granulats
Ri (i=1,4) : résistance thermique des éléments de polystyrène.
Rg : résistance thermique des granulats.
e
R1 R2
1ce'
e
R2 R4
1 (c 2e' )e'
e
Rg
g (c 2e' )²
En désignant par S la surface utile de la boite d’épaisseur e, on obtient :