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CONCEPTION ET DIMENSIONNNEMENT D’UN MUR DE SOUTENEMENT

DEDICACE
Je dédie ce modeste travail aux :

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CONCEPTION ET DIMENSIONNNEMENT D’UN MUR DE SOUTENEMENT

REMERCIEMENTS.

Au terme de ce travail je tiens particulièrement à glorifier Dieu tout puissant à qui je


rends grâce pour m’avoir mené jusque-là et à exprimer ma profonde gratitude à tous ceux qui
ont contribué de près ou de loin à sa réalisation.

Mes remercîments s’en vont particulièrement à :

❖ Le directeur de l’IUT De Ngaoundéré Pr. MOHAMMADOU BOUBA ADJI, pour les


efforts effectués pour nous offrir le meilleur de la formation ;
❖ Le Chef de Département de Génie Civil, Pr.NTENGA Richard ;
❖ L’entreprise KALFRELEC qui m’a accueilli pendant 08 semaines du 01 juin au 31 juillet
2021, afin d’effectuer mon stage académique de fin d’étude dans le cadre de mon DUT en
Génie Civil Construction Durable à l’IUT de NGAOUNDERE.
❖ Le Directeur pour m’avoir donné l’opportunité de réaliser mon stage dans son entreprise.
❖ Le chef projet Mr GUY, l’ingénieur du projet Mr BENNEL et le chef chantier Mr
LEDOUX qui ont su m’accompagner durant toute la période de ce stage.
❖ Mon encadreur académique Mr Mbe jean paul pour ses prodigieux conseils.
❖ Les techniciens NONO DAVID, ACHANTI CHRISTOPHE, GILDACE MPONDO,
petit GUY ainsi que mes collègues qui m’ont beaucoup appris en maçonnerie et m’ont très
bien conseillé et guidé durant cette période.
❖ Aussi, je témoigne toute ma reconnaissance envers l’ensemble des autres employés qui
m’ont permis une bonne intégration au sein de leur entreprise.
❖ Toute ma famille pour leur soutien et particulièrement à maman Hélène pour son
hospitalité.

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CONCEPTION ET DIMENSIONNNEMENT D’UN MUR DE SOUTENEMENT

AVANT-PROPOS
L’Institut Universitaire de Technologie (IUT) de l’Université de Ngaoundere est une
prestigieuse école dont l’objectif est la professionnalisation des étudiants qui est une voie
indispensable pour l’émergence dont s’est fixé le Cameroun. Pour la réalisation de cet objectif,
elle dispose d’un personnel qualifié et expérimenté qui accompagne les techniciens tout au long
de leur formation par le biais des enseignements pointilleux tant sur le plan théorique que
pratique et professionnel.

L’institut Universitaire de Technologie est subdivisé en deux cycles à savoir :

➢ Cycle du Diplôme Universitaire et Technologie (DUT) pour une qualification de


technicien supérieur sous admission bachelière et d’une durée de deux ans comprenant un
stage à la fin de chacune des années dit académique pour la première année pour une durée
d’un mois et de fin d’études pour le deuxième pour une durée allant de deux à trois mois ;

➢ Cycle de licence professionnelle pour une qualification d’ingénieur des travaux et


pour une durée d’un an avec un stage préprofessionnel allant de deux à trois mois.
A la fin du stage l’étudiant devra déposer et soutenir (stage de fin d’études et préprofessionnel
uniquement) face à un jury spécifié, la problématique de son thème de soutenance ainsi que
les solutions qu’il aura proposées.
Les différentes spécialités à l’Institut Universitaire de Technologie de Ngaoundere sont les
suivantes :

• Génie Biologique (GBIO)


• Génie Civil et Construction Durable (GCD)
• Génie électrique (GEL)
• Génie Informatique (GIN)
• Génie Thermique et Energétique (GTE)
• Génie Mécanique et Productique (GMP)
• Maintenance Industrielle (MIN)

Dans l’optique de compléter la formation reçue en salle de cours avec une expérience
professionnelle pour achever l’année académique 2020-2021, nous avons eu à effectuer un
stage académique d’une durée de deux mois allant du au sein de l’entreprise KALFRELEC
avec pour thème : « Conception et dimensionnement d’un mur de soutènement. »

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CONCEPTION ET DIMENSIONNNEMENT D’UN MUR DE SOUTENEMENT

PRESENTATION DE L’ENTREPRISE

1. Situation géographique et plan d’accès


KALFRELEC SARL possède deux agences dont la direction générale est située au
quartier BONAPRISO plus précisément à la Rue Koloko et l’autre à BONAMOUSSADI.

Figure 1 : Plan de situation KALFRELEC

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CONCEPTION ET DIMENSIONNNEMENT D’UN MUR DE SOUTENEMENT

Figure 2 : Plan de localisation KALFRELEC

2. Adresse complète de l’entreprise

Tableau 1 : Adresse de l’entreprise KALFRELEC

DESIGNATION ELEMENT
Siège social Douala-rue koloko Bonapriso
Forme juridique S.A.R.L.
Boite postale 17356 Douala
Téléphone +237 233 43 05 06 / +237 33 42 71
34
Fax 33 42 71 34
Site web www.kalfrelec.com
E-mail Direction-kalfrelec@gmail.com

3. Historique de l’entreprise
L’entreprise KALFRELEC est une société à responsabilité limitée (S.A.R.L.), créée le 12
janvier 2004 dont le promoteur est Monsieur KENTSA Alain avec un capital de deux
millions de francs CFA.

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CONCEPTION ET DIMENSIONNNEMENT D’UN MUR DE SOUTENEMENT

KALFRELEC SARL propose des prestations dans le bâtiment en travaux publics


(construction et maintenance froid et électricité) et d’autres services tels que la location des
engins (tractopelles, Caterpillar, camions). Ils s’occupent de la maintenance et climatisation
de presque toutes les stations totales du Cameroun. Pour son bon fonctionnement, elle a
besoin de divers types de véhicules stationnés dans son garage principal situé à
Bonamoussadi. La logistique ayant pour but la mise à disposition d’une quantité déterminée
de produit là où la demande existe.

KALFRELEC de par ses structures, son organisation et son mode de travail garde un seul
objectif : celui de satisfaire sa clientèle et de la voir s’étendre. Pour que cet objectif soit
atteint, l’entreprise utilise les moyens suivants :

➢ Les moyens financiers ;


➢ Les moyens matériels et logistiques ;
➢ Les moyens humains.

Ainsi, grâce à son capital social porté de nos jours à 623 000 000 de franc CFA,
KALFRELEC est une véritable entreprise de construction générale et de maintenance qui
possède deux agences dont une direction générale à BONOPRISO et l’autre agence à
BONAMOUSSADI servant de base logistique.

4. Secteur d’activité et nombre du personnel

Sa création avait pour principales activités la vente, l’installation des groupes électrogènes
et la maintenance des appareils de climatisation. Mais grâce à son dynamisme, elle s’est
diversifiée dans les domaines suivants :

➢ La vente, l’installation et la maintenance du matériel électrique et des


groupes électrogènes ;
➢ La réalisation des divers travaux de BTP (Bâtiments et Travaux
Publics) ;
➢ Réalisation des travaux de plomberie et l’entretien des piscines ;
➢ Travaux de maintenance et de réfection générale ;
➢ Câblage informatique ;
➢ Sécurité incendie ;
➢ Vidéo surveillance ;
➢ Location des engins BTP et échafaudage.

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CONCEPTION ET DIMENSIONNNEMENT D’UN MUR DE SOUTENEMENT

5. Organigramme hiérarchique

Figure 3:Organigramme hiérarchique de KALFRELEC

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CONCEPTION ET DIMENSIONNNEMENT D’UN MUR DE SOUTENEMENT

TABLE DES MATIERES

DEDICACE ................................................................................................................................ i
..................................................................................................................................................... i
REMERCIEMENTS. .................................................................................................................ii
AVANT-PROPOS ................................................................................................................... iii
PRESENTATION DE L’ENTREPRISE .................................................................................. iv
1. Situation géographique et plan d’accès.......................................................................... iv
2. Adresse complète de l’entreprise .................................................................................... v
3. Historique de l’entreprise ................................................................................................ v
4. Secteur d’activité et nombre du personnel ..................................................................... vi
5. Organigramme hiérarchique .........................................................................................vii
TABLE DES MATIERES ..................................................................................................... viii
Liste des figures ......................................................................................................................... 1
LISTE DES TABLEAUX.......................................................................................................... 2
RESUME ................................................................................................................................... 3
ABSTRACT............................................................................................................................... 4
INTRODUCTION ..................................................................................................................... 5
PREMIERE PARTIE : REVUE DE LA LITTERATURE........................................................ 6
I.1.GENERALITES SUR LES OUVRAGES DE SOUTENEMENT................................... 6
I-1.1 Historique ...................................................................................................................... 6
I.1.2 Classification des ouvrages de soutènement. ................................................................ 7
I.2.LES MURS DE SOUTENEMENT. ................................................................................. 7
I.2.1 Définition. ...................................................................................................................... 7
I.2.2 Types de murs de soutènement. ..................................................................................... 7
I.2.2.1 Les murs poids ............................................................................................................ 8
I.2.2.2 Les murs en béton armé. ............................................................................................. 9
a. Mur en T renversé classique ........................................................................................... 9
b. Murs en déblai............................................................................................................... 10

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CONCEPTION ET DIMENSIONNNEMENT D’UN MUR DE SOUTENEMENT

c. Mur à contreforts........................................................................................................... 11
I.2.2.3. Les murs caissons ou murs cellulaires ..................................................................... 12
I.3. Dimensionnement des murs de soutènement................................................................. 12
I.3.1 Actions sur le mur........................................................................................................ 12
I.3.2 Stabilité des murs de soutènement............................................................................... 13
a. Stabilité interne ............................................................................................................. 13
b. Stabilité externe ............................................................................................................ 14
c. Stabilité au renversement .............................................................................................. 14
d. Stabilité au glissement .................................................................................................. 15
e. Stabilité au poinçonnement ........................................................................................... 15
DEUXIEME PARTIE : MATERIEL ET METHODES .......................................................... 17
II.1. MATERIEL .................................................................................................................. 18
II.2. METOHDES ................................................................................................................ 18
II.2.1. Prédimensionnement ................................................................................................. 18
II.2.1. Calcul des forces agissantes sur le mur ..................................................................... 19
II.2.3. Vérification des différentes stabilités ........................................................................ 19
Stabilité au glissement ......................................................................................................... 20
Stabilité au renversement ..................................................................................................... 20
Stabilité au poinçonnement .................................................................................................. 20
II.2.4. Ferraillage.................................................................................................................. 22
TROISIEME PARTIE : RESULTATS ET DISCUSSIONS. .................................................. 23
III.1. Présentation du cadre du projet ................................................................................... 23
III.2. Matériaux et hypothèses de calculs............................................................................. 24
III.2.1. Béton ........................................................................................................................ 24
III.2.2. Acier ......................................................................................................................... 24
III.2.3. Paramètres géotechniques ........................................................................................ 24
III.2.4. Données techniques ................................................................................................. 24
III.2.5. Hypothèses de calcul................................................................................................ 24
III.2.6. Charge d’exploitation et profondeur du sol aval...................................................... 24
III.3. Prédimensionnement ................................................................................................... 24
III.4.Calcul des forces agissantes sur le mur........................................................................ 26
III.5. Vérification des différentes stabilités.......................................................................... 28
Stabilité au renversement ..................................................................................................... 28
III.6. Optimisation du prédimensionnement. ....................................................................... 28

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CONCEPTION ET DIMENSIONNNEMENT D’UN MUR DE SOUTENEMENT

a. Vérification de la stabilité au renversement.................................................................. 29


b. Vérification de la stabilité au glissement ...................................................................... 29
c. Vérification de la stabilité au poinçonnement .............................................................. 30
III.7. Ferraillage ................................................................................................................... 30
III.7.1 Ferraillage du voile ................................................................................................... 31
III.7.2 Ferraillage du patin ................................................................................................... 34
III.8. Mise en œuvre du mur de soutènement ...................................................................... 37
1. Etude de sol ................................................................................................................... 37
2. Conception par un bureau d’études............................................................................... 38
3. Fondations correctement réalisées ................................................................................ 38
4. Etanchéité de la paroi contre terre ................................................................................ 42
III.9. Maintenance des murs de soutènement....................................................................... 42
III.9.1. Les différentes causes d’effondrement des murs de soutènement ........................... 43
III.9.2. Maintenance préventive ........................................................................................... 44
III.9.3. Maintenance curative ............................................................................................... 44
CONCLUSION .................................................................................................................... 46
REFERENCES BIBILOGRAPHIQUES ................................................................................. 47
ANNEXES ............................................................................................................................... 48

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CONCEPTION ET DIMENSIONNNEMENT D’UN MUR DE SOUTENEMENT

Liste des figures

Fig1 : Plan de situation KALFRELEC……………………………………...iV


Fig2 : Plan de localisation KALFRELEC…………………………………..V
Fig3 : Organigramme hiérarchique de KALFRELEC………………….....Vii
FigI.1 : Exemple de mur poids en béton……………………………….…....6
FigI.2 : Exemple de mur formé de gabions………………………………....7
FigI.3 : Mur en T renversé…………………………………………………...7
FigI.4 : Diverses dispositions des bêches…………………………………….8
FigI.5 : Mur en déblai………………………………………………………...9
FigI.6 : Mur à contreforts………………………………………………….....9
FigI.7 : Mue renforcé par géosynthétique…………………………………...10
FigI.8 : Forces agissantes sur un mur de soutènement……………………...11
FigI.9 : Modes de ruptures des ouvrages de soutènement………………......12
FigI.10 : Trois types de stabilité interne……………………………………...12
FigI.11 : Influence du renversement sur le mur……………………………..13
FigI.12 : Influence du glissement sur le mur…………………………………13
FigI.13 : Influence du poinçonnement sur le mur…………………………....14
FigII.1 : Prédimensionnement des murs……………………………………...16
FigII.2 : Position du point O…………………………………………………..17
FigII.3 : Répartition théorique des contraintes sur le sol de fondation…….19
FigIII.1 : Plan de masse du projet………………………………………….…20
FigIII.2 : Prédimensionnement………………………………………………..22
FigIII.3 : Elements en béton armé…………………………………………….23
FigIII.4 : Disposition constructive des armatures……………………………34
FigIII.5 : Déblai du site………………………………………………………...35
FigIII.6 : Pose des moellons……………………………………………………36
FigIII.7 : Coulage et décoffrage………………………………………….....…38
FigIII.8 : Mise en place de la couche d’étanchéité……………………………39

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CONCEPTION ET DIMENSIONNNEMENT D’UN MUR DE SOUTENEMENT

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1: Adresse de l’entreprise KALFRELEC………………….………..V


Tableau III.1 : Optimisation du prédimensionnement………………………25
Tableau III.2 : Poids des éléments en béton armé……………………………25
Tableau III.3 : Poussée active des terres…………………………………..…28
Tableau III.4 : Poussées dues à la surcharge…………………………………28
Tableau III.5 : Poids de chaque section de voile……………………..………28
Tableau III.6 : Armatures du voile……………………………………………31

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CONCEPTION ET DIMENSIONNNEMENT D’UN MUR DE SOUTENEMENT

RESUME

Le présent rapport est relatif au stage académique effectué à Douala au sein de


l’entreprise KALFRELEC plus précisément dans leur chantier situé au lieu-dit « Rond-point
4e » du 01 Juin 2021 au 31 Juillet 2021, stage qui s’est achevé par la rédaction de ce rapport
dont le thème porte sur : LA CONCEPTION ET LE DIMENSIONNEMENT D’UN MUR
DE SOUTENEMENT.

Ce mur de soutènement est constitué de trois éléments en béton armé à savoir : Une
bêche, un patin et un voile.

Ce stage a été pour nous l’occasion de mettre en pratique les enseignements


théoriques reçus à l’école et de nous immerger dans le monde professionnel. La démarche
suivie pour la conception et le dimensionnement de notre mur a consisté tout d’abord à
effectuer un prédimensionnement et une vérification des différentes stabilités (renversement,
poinçonnement, glissement). Ensuite, nous avons effectué le ferraillage de nos trois éléments
(bêche, patin, voile). Enfin, nous avons présenté les différentes étapes de la mise en œuvre de
notre mur de soutènement. Après un bref aperçu des murs qui ont été construits auparavant,
nous nous sommes rendus compte que ceux-ci étaient soumis à plusieurs dégradations après
leur mise en œuvre dues à un manque de suivi de maintenance. Pour pallier à ce problème,
nous avons élaboré un plan de mesures de maintenance préventive et curative afin d’assurer
la durabilité et la stabilité de notre mur.

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CONCEPTION ET DIMENSIONNNEMENT D’UN MUR DE SOUTENEMENT

ABSTRACT

This report relating to the academic internship carried out in Douala within the
company KALFRELEC more precisely in their site located at a place called "Rond-point 4e"
from June 01, 2021 to July 31, 2020, an internship which ended with the writing of this
report, the theme of which is: THE DESIGN AND SIZING OF A RETAINING WALL.
This retaining wall is made up of three reinforced concrete elements namely: A
spade, a pad and a veil.
This internship was an opportunity for us to put into practice the theoretical lessons
received at school and to immerse ourselves in the professional world. The approach
followed for the design and sizing of our wall consisted first of all in pre-sizing and checking
the various stabilities (overturning, punching, sliding). Then, we carried out the
reinforcement of our three elements (spade, pad, veil). Finally, we presented the different
stages of the implementation of our retaining wall. After a brief overview of the walls that
were built before, we realized that they were subject to several degradations after their
implementation due to a lack of follow-up maintenance. To overcome this problem, we have
developed a plan of preventive and curative maintenance measures to ensure the durability
and stability of our wall.

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CONCEPTION ET DIMENSIONNNEMENT D’UN MUR DE SOUTENEMENT

INTRODUCTION
L’ingénierie civile est une science pratiquée par l’homme qui a permis le
développement de la vie humaine et notre société durant tout ce temps dans le but de satisfaire
les besoins de l’humanité. L’humanité a au fil du temps améliorer son mode de vie en mettant
en place des méthodes plus confortables à l’instar des constructions en hauteurs, sur une
montagne, en profondeur …, Ceci a donné naissance à des gratte-ciel, tunnels, bâtiments,
ouvrages de soutènement des talus…, chaque construction ayant un rôle bien défini.

Un cas particulier est la stabilisation des massifs de sol qui se fait généralement soit
par la construction d'un ouvrage de soutènement, ce procédé rentre dans le domaine de la
structure, soit par l'ajout d'éléments de renforcement au sol en place, ce procédé appartient au
domaine de la géotechnique. L’étude des ouvrages de soutènement est portée sur deux
aspects : statique et dynamique afin d’assurer la sécurité et remplir son rôle de stabilisateur.

Concernant le calcul des ouvrages de soutènement, plusieurs études ont été réalisées
et ont conduit à diverses méthodes de détermination des poussées et butées de terre, de
vérification des stabilités interne et externes à l’instar du coin de Coulomb, la théorie de
l’équilibre plastique de Rankine, le schéma de Boussinesq utilisé principalement pour les murs
poids, la méthode de Poncelet qui suppose le terre- plein comme étant rectiligne et non
surchargé, la détermination graphique de la poussée par la méthode de Culmann pour ne citer
que ceux -là. Nous nous sommes donc proposés dans le présent travail d’effectuer un
dimensionnement d’un mur de soutènement qui sera construit sur le site de construction d’un
immeuble à 13 étages et 02 sous-sols.

A cet effet, plusieurs questions nous viennent à l’esprit à savoir : Comment s’effectue
le prédimensionnement ? Comment vérifier les différentes stabilités ? Et enfin comment se
réalise le ferraillage des murs de soutènement ?

Pour mener à bien notre travail, il semblerait judicieux pour nous de le subdiviser en
trois grandes parties à savoir : un premier chapitre portant sur la revue de la littérature où nous
allons présenter les généralités sur les murs de soutènement, ensuite en deuxième chapitre
méthodes où nous allons présenter les méthodes utilisées afin de résoudre notre problème, enfin
un troisième chapitre résultats et discussion où il sera question pour nous de présenter et
discuter les résultats obtenus.

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CONCEPTION ET DIMENSIONNNEMENT D’UN MUR DE SOUTENEMENT

PREMIERE PARTIE : REVUE DE LA


LITTERATURE

I.1.GENERALITES SUR LES OUVRAGES DE SOUTENEMENT.


I-1.1 Historique

Pendant l’empire Romaine, les murs de soutènement ont été utilisés dans les
monuments comme les galeries, dans les amphithéâtres et dans les théâtres. En effet, les murs
jouaient à la fois le rôle de gradin et de soutènement des talus sur les collines où se situait
l’ouvrage.

Après la période antique, les phénomènes naturels et sociaux ont poussé les hommes à
les employer dans d’autre domaines comme l’agriculture. Ainsi, l’usage des rizières en terrasse
fut l’une des premières utilisations de la technique. La méthode consistait à border les terrasses
par des pierres crues en montant les pierres brutes sans mortier dans le but d’empêcher l’érosion
du sol.

Pour les phénomènes sociaux, sous l’effet de l’accroissement démographique et de


l’exode urbain, l’espace disponible devenait de plus en plus étroite. De ce fait, la solution était
de maximiser l’utilisation des surfaces en utilisant les murs de soutènement sur les terrains
accidentés.

La méthode s’est ensuite étendue pour permettre la protection des berges et des talus des
routes accidentées jusqu’à constituer un quai ou un appontement, de recevoir des édifices
imposant grâce à la construction des murs massifs constituées de blocs de pierre et avec des
méthodes plus soignées.
Ce n’est qu’au milieu du XXème siècle que l’usage du voile en béton et de la semelle de
fondation a été introduit dans les procédés de mise en œuvre. Enfin, différentes méthodes se
sont ensuite développées depuis quelques décennies comme les parois préfabriquées, les murs
en gabion, les parois ancrées, etc. ... mais dont la principale fonction reste toujours la même.

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CONCEPTION ET DIMENSIONNNEMENT D’UN MUR DE SOUTENEMENT

I.1.2 Classification des ouvrages de soutènement.

Le choix d'un ouvrage de soutènement dépend notamment de son implantation (en remblai,
en déblai), du site (aquatique ou terrestre), du sol de fondation (caractéristiques mécaniques,
hydrologie) et des contraintes d'intégration dans l'environnement (nuisance, traitement
architectural).

Les ouvrages de soutènement peuvent être classés en trois grandes catégories :

➢ Les murs de soutènement : qui sont composés d’une paroi résistante et d’une
semelle de fondation. C’est le cas des murs-poids en maçonnerie ou béton, murs en
béton armé avec semelle, murs à contreforts, murs cellulaires, murs-caissons, etc.
➢ Les écrans de soutènement : qui sont composés seulement d’une paroi résistante.
Nous pouvons citer les rideaux de palplanches, les parois en béton moulé dans le sol,
les parois préfabriquées, les parois de type berlinois, les blindages de fouilles, etc.
➢ Les systèmes de soutènement composites : (batardeaux composés de plusieurs
rideaux de palplanches, murs en sol cloué, murs en Terre Armée, murs renforcés par
des géotextiles ou des géogrilles, etc.)

Tout au long de notre travail, nous nous intéresserons uniquement aux murs de soutènement.

I.2.LES MURS DE SOUTENEMENT.


I.2.1 Définition.

Un mur de soutènement est un ouvrage auto stable qui, dans le cas général, est libre de se
déplacer. Sa stabilité est assurée principalement par son poids propre ou par le poids d'une
partie de remblai agissant sur une semelle arrière, éventuellement sur une console.

La conception de ce type d’ouvrage peut être très variée, allant des murs poids en béton
ou en maçonnerie aux parois ancrées, en passant par les murs en sol renforcé. La retenue des
terres par un mur de soutènement répond à des besoins multiples : préserver les routes et
ouvrages des éboulements et glissement de terrain.

I.2.2 Types de murs de soutènement.

Les principaux types de murs sont :

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CONCEPTION ET DIMENSIONNNEMENT D’UN MUR DE SOUTENEMENT

➢ Les murs-poids qui peuvent être non armés ou légèrement armés. Le mur-poids non
armé a généralement une forte inclinaison du parement extérieur. Il peut être utilisé
dans un terrain de bonne qualité. Le mur légèrement armé est cependant plus
économique.
➢ Les murs en béton armé avec semelle arrière et éventuellement console, avec ou
sans parois de raidissement liant la semelle au mur.
➢ Les murs caissons ou murs cellulaires constitués d'éléments préfabriqués en béton
ou métalliques. Les cellules sont remplies de matériaux pulvérulents.

Les principaux types de murs sont présentés dans la norme SNV 640 383 Murs de
soutènement Types de Murs mars 1969.

I.2.2.1 Les murs poids


C'est le type d'ouvrage le plus classique et le plus ancien. Ils peuvent être réalisés en
béton non armé ou en maçonnerie. Ils peuvent être constitués d'un assemblage de pierres
sèches, de gabions ou d'éléments préfabriqués, en béton armé ou non (blocs, caissons ou boîtes
remplis de terre,). Ces murs, relativement étanches, sont la plupart du temps pourvus d'un
dispositif de drainage

.
Figure I.1: Exemple de mur poids en béton
L’utilisation des gabions c'est-à-dire de cubes grillagés emplis de blocs de carrière ou
de blocs d'alluvions permettent de construire des murs poids dans des conditions difficiles. A
l'origine, le gabion est un cylindre en tressage de branches que l'on remplissait de terre et
utilisait dans les fortifications.

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CONCEPTION ET DIMENSIONNNEMENT D’UN MUR DE SOUTENEMENT

Figure I.2 : Exemple de mur formé de gabion.

I.2.2.2 Les murs en béton armé.


Les murs en béton armé sont le type d’ouvrage de soutènement le plus couramment
employés. Ils peuvent avoir des formes diverses et être réalisés de façons multiples.

a. Mur en T renversé classique


C’est la forme fréquente pour un mur en béton armé (Fig. 1.3), dite encore cantilever du
fait du voile encastré dans la semelle. Sans contreforts, il est économique pour des hauteurs
jusqu’à 5 à 6 mètres et peut être érigé sur un sol de qualités mécaniques peu élevées. Par
rapport au mur-poids de même hauteur, à largeur égale de semelle il engendre des contraintes
plus faibles sur le sol.

Figure I.3 : Mur en T renversé

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CONCEPTION ET DIMENSIONNNEMENT D’UN MUR DE SOUTENEMENT

Parfois, la stabilité au glissement du mur nécessite de disposer sous la semelle une bêche.
Celle-ci peut être mise soit, à l’avant (Fig. 1.4.A) ou à l’arrière de la semelle (Fig. 1.4.B), ou
parfois encore en prolongement du voile (Fig. 1.4.C). Cette bêche, toujours coulée en pleine
fouille sans coffrage, peut paraître intéressant car il permet de mettre la semelle totalement
hors gel. Mais à l’ouverture de la fouille de la bêche, il y a un risque de décompression du sol
dans la zone où il est le plus sollicité

Le troisième cas (Fig1.4.C) peu usité, est néanmoins intéressant car il permet de réaliser
facilement le ferraillage de l’encastrement du voile sur la semelle en prolongeant dans la
bêche les treillis soudés formant aciers en attente.

A B C

Figure I.4 : diverses dispositions de bêches.

b. Murs en déblai
Dans le cas de murs en déblai, c’est-à-dire réalisés en terrassant un talus, les limitations de
volume de terrassement et les difficultés de tenue provisoire des fouilles obligent à réduire la
longueur du talon et à augmenter celle du patin. (Fig.1.5).

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CONCEPTION ET DIMENSIONNNEMENT D’UN MUR DE SOUTENEMENT

Figure I.5 : Mur en déblai

c. Mur à contreforts
Lorsque la hauteur du mur devient importante ou que les coefficients de poussée sont
élevés, le moment d’encastrement du voile sur la semelle devient grand. Une première
solution consiste à disposer des contreforts ayant pour but de raidir le voile (Fig. 1.4).

Figure I.6 : Mur à contreforts

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CONCEPTION ET DIMENSIONNNEMENT D’UN MUR DE SOUTENEMENT

I.2.2.3. Les murs caissons ou murs cellulaires


Ils comportent des rangées sensiblement horizontales de renforcements, interposées
entre des couches successives du remblai au fur et à mesure de la construction de l’ouvrage.
C’est le cas des batardeaux composés de plusieurs rideaux de palplanches, des murs en sol
cloué, des murs en Terre Armée, des murs renforcés par des géotextiles ou des géogrilles, des
grands caissons en béton armé etc. Si, par leurs dimensions, ces ouvrages se rapprochent des
murs-poids, certains sont néanmoins relativement souples et peuvent tolérés des déformations
importantes.

Figure I.7 Mur renforcé par géosynthétique.

I.3. Dimensionnement des murs de soutènement


Dimensionner un ouvrage de soutènement consiste à déterminer ses éléments
géométriques et ses éléments structuraux pour qu’il soit stable sous l’action des forces qui lui
sont appliquées et notamment de la poussée des terres qu’il retient. La plupart des méthodes
de dimensionnement reposent sur des calculs à la rupture avec la prise en compte de
coefficients de sécurité.

I.3.1 Actions sur le mur


Les différentes forces agissant sur un mur de soutènement en équilibre sont les suivantes :

➢ Poussée active des terres 𝐄𝐚 , liée aux paramètres géotechniques du sol 𝜸 , 𝝋 et c


ainsi qu'à l'inclinaison δ choisie.

REDIGE PAR ZAMBOU.G. ALFRIED 12


CONCEPTION ET DIMENSIONNNEMENT D’UN MUR DE SOUTENEMENT

➢ Poussée Eq due à la surcharge répartie q sur le terre-plein, liée aux paramètres 𝝋 et


δ, ainsi qu'à la valeur de la surcharge q.
➢ Poids du mur P, dans le cas d'un mur en équerre ce poids comprend le voile, la
semelle et éventuellement le massif de terre considéré comme solidaire avec le mur.
➢ Le poids G du terrain au-dessus de la semelle.
➢ Poussée passive ou butée des terres 𝐄𝐩 , cette action est souvent négligée par
sécurité.
➢ Réaction du sol sous la base du mur, caractérisée par les contraintes 𝛔𝐦𝐢𝐧 et 𝛔𝐦𝐚𝐱 .

Surcharge q

Figure I.8. Forces agissantes sur un mur de soutènement.

I.3.2 Stabilité des murs de soutènement


Le calcul d’un mur de soutènement se base sur l’hypothèse d’un mur très long, et le calcul
se fait ainsi pour une tranche de longueur 1m. La hauteur du mur ainsi que sa rugosité des
paramètres du problème et parfois, on cherche la largeur de la semelle vérifiant simultanément
les critères de stabilité du système sol/mur.

a. Stabilité interne
L'étude de la stabilité interne est propre à chaque type d'ouvrage. C'est la résistance propre
de la structure, qu'il y a lieu de vérifier vis-à-vis des efforts (et déplacements) qui la sollicitent.

REDIGE PAR ZAMBOU.G. ALFRIED 13


CONCEPTION ET DIMENSIONNNEMENT D’UN MUR DE SOUTENEMENT

Dans le cas des murs poids, cette étude relève des calculs classiques de béton. Pour les murs
en béton armé (ou murs cantilever), la stabilité interne se vérifie par un calcul de béton armé.

Figure I.9 Modes de rupture des ouvrages de soutènement.

b. Stabilité externe
Il existe trois types de stabilité externe :

➢ La stabilité au renversement.
➢ La stabilité au glissement.
➢ La stabilité au poinçonnement.

Figure I.10. Trois types de stabilité externe.

c. Stabilité au renversement
Un ouvrage de soutènement est soumis à des moments qui sont de nature à le faire tourner
par rapport à sa base et le faire renverser. La conception du soutènement doit tenir compte de
la valeur du moment moteur produit par les poussées des terres et des surcharges pour
l’équilibrer à l’aide d’un moment résistant apporté par le poids du soutènement et celui des
terres qu’il déplacerait dès qu’il se met à tourner.

REDIGE PAR ZAMBOU.G. ALFRIED 14


CONCEPTION ET DIMENSIONNNEMENT D’UN MUR DE SOUTENEMENT

Figure I.11. Influence de renversement sur le mur.

d. Stabilité au glissement
Un ouvrage de soutènement peut glisser sur sa base. La poussée des terres et celles des
surcharges doit être reprise par le frottement mobilisé à la sous-face de la semelle du mur. A
défaut, la semelle est munie d’une bêche permettant d’améliorer la résistance au glissement.

Figure I.12. Influence de glissement sur le mur.

e. Stabilité au poinçonnement
Un ouvrage de soutènement peut poinçonner par un excès de charges verticales. La
conception de la semelle du mur doit tenir compte de ce risque d’instabilité.

REDIGE PAR ZAMBOU.G. ALFRIED 15


CONCEPTION ET DIMENSIONNNEMENT D’UN MUR DE SOUTENEMENT

Figure I.13. Influence de poinçonnement sur le mur.

REDIGE PAR ZAMBOU.G. ALFRIED 16


CONCEPTION ET DIMENSIONNNEMENT D’UN MUR DE SOUTENEMENT

DEUXIEME PARTIE : MATERIEL ET


METHODES

Le dimensionnement d’un mur de soutènement peut s’avérer être un processus long et


itératif dans la mesure ou toutes les conditions ne sont pas réunies pour que l’ouvrage soit
stable. Nous avons répertorié ces étapes dans le schéma synoptique ci-dessous :

Prédimensionnement

Calcul du poids des éléments en béton armé

Calcul
Calcul des
des poussées
poussées active,
active, passive
passive et
et due
due àà la
la
surcharge d’exploitation
surcharge d’exploitation des
des terres
terres

Vérification du non renversement Non

Oui
Vérification du non glissement Non

Oui Bêche
Vérification du non poinçonnement Non

Détermination des différentes sections d’armatures

Figure II.1 : Schéma synoptique du dimensionnement d’un mur de soutènement

REDIGE PAR ZAMBOU.G. ALFRIED 17


CONCEPTION ET DIMENSIONNNEMENT D’UN MUR DE SOUTENEMENT

II.1. MATERIEL
Le matériel utilisé pour mener à bien notre travail était principalement composé des
documents techniques ainsi que des normes. Il s’agit principalement de :

➢ Rapport géotechnique : Qui nous a permis d’avoir certains paramètres de calculs à


l’instar du poids volumique des terres et l’angle de frottement interne.
➢ BAEL 91 MODIFIE 99 : Qui nous a permis d’effectuer les différents calculs liés au
béton armé.
➢ EUROCODES 7 : Qui nous a permis d’effectuer le dimensionnement de nos
différents murs.

Nous avons aussi utilisé le logiciel Autocad pour la réalisation de toutes nos figures et plans.

II.2. METOHDES
A présent, nous allons détailler les différentes étapes que nous avons énumérées
précédemment dans l’organigramme.

II.2.1. Prédimensionnement
Le calcul complet d’un mur de soutènement est une étude assez laborieuse, le
dimensionnement de l’ouvrage et ses vérifications demandant une succession de calculs longs
et itératifs. Aussi pour arriver de la façon la plus rapide aux bons résultats, il est important de
pré-dimensionner de la manière la plus juste possible les caractéristiques géométriques du mur.
Pour ce faire, nous utiliserons les règles de prédimensionnement illustrées dans la figure ci-
dessous.

REDIGE PAR ZAMBOU.G. ALFRIED 18


CONCEPTION ET DIMENSIONNNEMENT D’UN MUR DE SOUTENEMENT

Figure II.2 : Prédimensionnement des murs

II.2.1. Calcul des forces agissantes sur le mur


➢ Poids des éléments en béton armé

P= Volume de l’élément * poids volumique du béton armé

➢ Poussée active des terres

γs : Poids volumique des terres


2
PA =𝛾s ∗ 𝐾𝑎 *H avec : {Ka: Coefficient de poussée active des terres
H: Hauteur du mur

Poussée passive ou butée des terres

γs : Poids volumique des terres


𝑒𝑝 2
Ep = k p * *γs avec : {Kp: Coefficient de poussée passive des terres
2
ep : Hauteur de la bêche

➢ Poussée due à la surcharge

Eq = k a *q*H , q étant la charge d’exploitation.

II.2.3. Vérification des différentes stabilités

Cette procédure est une vérification statique et dynamique. La vérification est faite
pour dire que VERIFIEE : le mur est stable donc on peut construire cet ouvrage sans

REDIGE PAR ZAMBOU.G. ALFRIED 19


CONCEPTION ET DIMENSIONNNEMENT D’UN MUR DE SOUTENEMENT

problèmes ; mais ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas des empêchements au niveau du chantier,
(on parle juste du coté calcul).

II.2.3.1 Stabilité au glissement


Pour que la stabilité au glissement soit assurée il faut que la somme des
forces verticales (forces stabilisantes), doit être supérieure à la somme des forces
horizontales (forces motrices) avec un coefficient de sécurité égale à 1.5.

𝑹𝑽 𝒕𝒂𝒏 𝝋/ RH>1.5

II.2.3.2 Stabilité au renversement


Pour que la stabilité au renversement soit assurée. Il faut que le rapport entre les
moments stabilisants et les moments renversants, doit être supérieur à 1.5.

MS/Mr> 𝟏. 𝟓

Les moments renversants (Mr) sont les forces horizontales multipliées par
leur bras de levier par rapport à O.
Les moments stabilisants (Ms) sont les forces verticales multipliées par leurs
bras de levier par rapport à O.

Figure II.3 : Position du point o

II.2.3.3 Stabilité au poinçonnement


La résultante des forces doit se situer à l’intérieure du noyau central de
façon que la pression entre la semelle et le sol soit positive en amont ; en aval, cette

REDIGE PAR ZAMBOU.G. ALFRIED 20


CONCEPTION ET DIMENSIONNNEMENT D’UN MUR DE SOUTENEMENT

pression de contact ne doit pas être supérieure à la capacité portante admissible du


sol.
Pour déterminer le lieu de passage de cette résultante, on doit calculer le moment total autour
du point O :

∑ 𝑅é𝑠𝑢𝑙 = ∑ 𝑀 (𝑠𝑡𝑎𝑏𝑖𝑙𝑖𝑠𝑎𝑛𝑡) − ∑ 𝑀 (𝑟𝑒𝑛𝑣𝑒𝑟𝑠𝑎𝑛𝑡) = 𝑀𝑜

L’excentricité de la force par rapport au point O :

𝐞𝟎= Ma/N

L’excentricité de la force par rapport au centre de la semelle est :


𝐞𝐜 =B/2 – Ma/N

La figure ci-dessous indique les deux cas possibles, suivant que N (résultante des forces)
tombe dans le tier central ou non, et donne les formules qui permettre de calculer l’intensité

de la contrainte maximale. On vérifie alors que cette intensité maximale est bien inférieure à
la pression admissible définie a priori indépendamment des dimensions de la fondation de
l’inclinaison et de l’excentricité des charges.

Figure II.4 : Réparation théorique des contraintes sur le sol de fondation

REDIGE PAR ZAMBOU.G. ALFRIED 21


CONCEPTION ET DIMENSIONNNEMENT D’UN MUR DE SOUTENEMENT

Vérification au poinçonnement

On doit avoir :
𝟑𝛔𝐦𝐚𝐱 + 𝛔𝐦𝐢𝐧
𝒒𝒓𝒆𝒇 = < 𝒒𝒂𝒅𝒎
𝟒

Où 𝒒𝒂𝒅𝒎 est déterminé par un essai pressiomètrique ou par les essais en laboratoire.

II.2.4. Ferraillage

En ce qui concerne le ferraillage, nous le faisons suivant les principes du BAEL (Béton
armé aux états limites) en fonction du type de fissuration (peu préjudiciable, préjudiciable, très
préjudiciable). Etant donner la variation du moment en fonction de la hauteur, le voile sera
sectionné en 04 sections d’armatures différentes. La bêche aura la même section que celui du
voile et le patin sera considéré comme étant une poutre encastrée au niveau du pied du voile.

REDIGE PAR ZAMBOU.G. ALFRIED 22


CONCEPTION ET DIMENSIONNNEMENT D’UN MUR DE SOUTENEMENT

TROISIEME PARTIE : RESULTATS ET


DISCUSSIONS.

Après avoir exposé la méthode que nous avons utilisé, nous allons présenter les
résultats obtenus. Tout d’abord, nous allons présenter le cadre du projet.

III.1. Présentation du cadre du projet


Le terrain objet de notre étude est situé au lieu-dit « Rond-point 4e/Boulevard de la
Liberté, quartier Akwa dans l’arrondissement de Douala 1er ». La superficie hors œuvre brute
de la partie testée est environ de 1669m2. Le terrain est plat sur la totalité de la zone projet
(avec une zone basse de dénivellation 3.50m par rapport à la route d’accès et au même niveau
avec la route desservant au marché SANDAGA et cette zone devra servir de projet de
poissonnerie) et le site se trouve à une altitude moyenne de 12.00m.

FigureIII.1. Plan de masse du projet

REDIGE PAR ZAMBOU.G. ALFRIED 23


CONCEPTION ET DIMENSIONNNEMENT D’UN MUR DE SOUTENEMENT

III.2. Matériaux et hypothèses de calculs


III.2.1. Béton
➢ Poids Volumique : 𝜌= 25 kN/𝑚3
➢ Résistance du béton à la compression : fc28 = 25 Mpa
➢ Résistance du béton à la traction : ft28 = 2,05 Mpa
➢ Module d’élasticité : E = 3,1 x 105 Mpa
➢ Coefficient de sécurité : 𝛾𝑏 = 1,5

III.2.2. Acier
➢ Nuance : fe = 500 Mpa
➢ Module d’élasticité : E = 2,1 x 106 Mpa
➢ Coefficient de sécurité : 𝛾𝑠 = 1,15

III.2.3. Paramètres géotechniques


➢ Contrainte limite :𝜎𝑙𝑖𝑚 = 1,85bar (à 5,40 m de profondeur)
➢ Angle de frottement interne : 𝜑𝑢 =32.40
➢ Poids volumique des terres : γ= 20KN/𝑚3

III.2.4. Données techniques


➢ Fissuration préjudiciable (venue d’eau décelée d’après le rapport géotechnique)
➢ Milieu non agressif
➢ Contrainte de calcul du béton a l’ELU 𝜎𝑠𝑢 = 0,85fc28/1,5
➢ Contrainte de calcul de l'acier a l’ELU 𝜎𝑠𝑡 = fe/1,15

III.2.5. Hypothèses de calcul


➢ Norme pour les calculs géotechniques : EUROCODE 7
➢ Norme pour le calcul de béton armé : BAEL 91 Mod 99

III.2.6. Charge d’exploitation et profondeur du sol aval


➢ Profondeur du sol aval : Ho = 5,6m
➢ Charge d’exploitation : P= 5 KN/𝑚2

III.3. Prédimensionnement

Hauteur totale du mur : H= 8.6m

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CONCEPTION ET DIMENSIONNNEMENT D’UN MUR DE SOUTENEMENT

Figure III.2 : Prédimensionnement

➢ Epaisseur en tête du mur :𝒆𝟎

𝑯
𝒆𝟎 =
𝟐𝟒

𝑒0 =0,358m

➢ Epaisseur ou pied du mur :𝑒1

𝑯
𝒆𝟏 =𝟏𝟐

𝟖,6
= 𝟏𝟐

𝑒1 =0,716m

➢ Largeur du patin : b

𝐇 𝐇 𝟖,6 𝟖,6
< b< ce qui conduit <b<
𝟖 𝟓 𝟏𝟐 𝟓

1 ,075< b <1,72

➢ Epaisseur du patin : 𝑒2

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CONCEPTION ET DIMENSIONNNEMENT D’UN MUR DE SOUTENEMENT

𝑒2 = 𝑒1 =0,716m

➢ Profondeur de la bêche : 𝑒3

𝑒3 =2𝑒2

= 2 ∗ 0,716

= 1,432m

➢ Largeur de la bêche : 𝑒4

𝑒4 =𝑒1

𝑒4 = 0,716m

On prendra:

𝑒0 = 0,36m ; 𝑒1 = 0,72m; 𝑒2 =0,72m; 𝑒3 = 1,44m; 𝑒4 =0,72m; b=1,72m

III.4.Calcul des forces agissantes sur le mur

Figure III.4 : Eléments en béton armé.

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CONCEPTION ET DIMENSIONNNEMENT D’UN MUR DE SOUTENEMENT

➢ Poids des éléments en béton armé

P1=0,36*7,16*25

P1=64,44KN

P2= (0,36*7,16*25) /2

P2=32,22KN

P3=1,72*0,72*25

P3=30,96KN

P4=0,72*1,44*25

P4=25,92KN

➢ Poussée active des terres :Ea


Calculons d’abord la pression des terres

𝝅 𝝋
𝐏𝐀 =𝜸𝐬 ∗ 𝐭𝒈𝟐 ( 𝟒 - 𝟐 )*h’ avec h’= 5.6m

𝐏𝐀 =33,85 KN/m2

𝐩𝐨𝐮𝐬𝐬é𝐞
𝑷𝑨 ∗ 𝐡′
𝐄𝐚 =
𝟐
Ea = 94,78KN/m
➢ Poussée due à la surcharge répartie : Eq

𝐄𝐪 = 𝐤 𝐚*q*h’

𝐄𝐪 =8,46KN /m

➢ Butée des terres au niveau de la bêche : Ep

𝑒3 𝟐
𝐄𝐩 = 𝐤 𝐩 * *𝛄𝐬 avec 𝑒𝑠 =𝑒𝑠 -𝑒𝑠 =1.44-0.72=0.72
𝟐

REDIGE PAR ZAMBOU.G. ALFRIED 27


CONCEPTION ET DIMENSIONNNEMENT D’UN MUR DE SOUTENEMENT

𝜋 𝜑
𝐄𝐩 = t𝑔2 ( + )*20*0.26
4 2

𝐄𝐩 =17.2KN/m

III.5. Vérification des différentes stabilités


Stabilité au renversement

➢ Moment stabilisant :𝐌𝑺

M𝑆 =M(P1) + M(P2) +M(P3) + M(P4)

M𝑆 =(P1*d1) + (P2*d2) + (P3*d3) + (P4*d4)

Avec : d1=1,9m ; d2=2,2m ; d3=0,86m ; d4=2,08m

AN : M𝑆 =(64,44*1,9) + (32,22*2,2) + (30,96*0,86) + (25,92*2,08)

M𝑆 =273,85 KN.m

➢ Moment renversant : M𝑅

M𝑅 =M (E𝑎 )-M (E𝑝 ) + M (E𝑞 )

= ((94,78*5,6) /3) - ((17.2*0.26) /3) + ((8,46*5,6) /2)

M𝑅 =199.11KN/m

M𝑆 273,85
On a : = 199.11
M𝑅

M𝑆
=1.37<1.5 : NON VERIFIEE !
M𝑅

III.6. Optimisation du prédimensionnement.


Tableau III.1 : Optimisation du prédimensionnement.

Entité 𝑒0 𝑒1 𝑒2 𝑒3 𝑒4 b

Valeur 0.36 0.72 0.72 1.44 0.72 1.72

Valeur 0.4 0.5 0.3 1.6 1.1 2.9


optimisée

REDIGE PAR ZAMBOU.G. ALFRIED 28


CONCEPTION ET DIMENSIONNNEMENT D’UN MUR DE SOUTENEMENT

➢ Poids des éléments en béton armé

Tableau III.2 : Poids des éléments en Béton armé

Poids P1 P2 P3 P4

Valeur 70 8.75 25.5 35.75

➢ Poussée active des terres

Ea = 94,78KN/m

➢ Poussée passive des terres

𝐄𝐩 =55.91KN/m

➢ Poussée due à la surcharge

𝐄𝐪 =8,46KN /m

a. Vérification de la stabilité au renversement

M𝑆 =M(P1) + M(P2) +M(P3) + M(P4)

= (70*3.1) +(8.75*3.3) +(25.5*1.7) +(35.75*2.85)

M𝑆 =391.11KN/m

M𝑅 =176.37KN/m

M𝑆
=2.2>1.5: VERIFIEE!
M𝑅

b. Vérification de la stabilité au glissement

➢ Forces verticales : N

N= P1 + P2 + P3 + P4

N= 140KN

➢ Forces horizontales : H

REDIGE PAR ZAMBOU.G. ALFRIED 29


CONCEPTION ET DIMENSIONNNEMENT D’UN MUR DE SOUTENEMENT

H= Ea + Eq − Ep

H= 47.33 KN/m

𝑁𝑡𝑎𝑛𝜑+𝐶𝐵 140𝑡𝑎𝑛32.4+20∗3.4
On a : =
𝐻 47.33

𝑁𝑡𝑎𝑛𝜑+𝐶𝐵
= 3.31>1.5 : VERIFIEE !
𝐻

c. Vérification de la stabilité au poinçonnement


∑ 𝑀𝑟𝑒𝑠𝑢𝑙𝑡𝑎𝑛𝑡𝑠 = ∑ 𝑀𝑠𝑡𝑎𝑏𝑖𝑙𝑖𝑠𝑎𝑛𝑡𝑠 − ∑ 𝑀𝑟𝑒𝑛𝑣𝑒𝑟𝑠𝑎𝑛𝑡𝑠 =Ma

Ma= 273.85-199.11

Ma= 74.74KN.m

Excentricité de la force par rapport au centre de la semelle

ec =B/2 – Ma/N

= 3.4/2 – 74.74/140

ec = 1.16

Il s’agit donc d’une répartition triangulaire car : B/6< 𝐞𝐜 < 𝑩/𝟐

Moment par rapport au centre de l’ouvrage :

Mg= N*e

=140*1.16=162.4KN.m

𝑵 𝟔𝑴𝒈 𝑵 𝟔𝑴𝒈
Il vient : 𝝈𝒎𝒂𝒙 = + ; 𝝈𝒎𝒊𝒏 = -
𝑩 𝑩𝟐 𝑩 𝑩𝟐

𝜎𝑚𝑎𝑥 =125.46 KN/m2 𝜎𝑚𝑖𝑛 = 41.17KN/m2

Contrainte de référence

𝟑𝛔𝐦𝐚𝐱 + 𝛔𝐦𝐢𝐧
𝒒𝒓𝒆𝒇 = 𝟒

q ref = 104.38 < 185 KN/m2: VERIFIEE

III.7. Ferraillage

REDIGE PAR ZAMBOU.G. ALFRIED 30


CONCEPTION ET DIMENSIONNNEMENT D’UN MUR DE SOUTENEMENT

III.7.1 Ferraillage du voile


La fissuration étant préjudiciable, nous allons effectuer le ferraillage à l’ELU et
vérifier à l’ELS.

Nous allons effectuer le ferraillage section par section de S1 à S4.

Soit : Zs1=H ; Zs2= 2H/3 ; Zs3=H/2 ; Zs4=2H/3

On a :

➢ Poussées active des terres

Tableau III.3: Poussée active des terres

𝛄𝐬 ∗𝐭𝐠 𝟐 𝛂∗𝐙 𝟐 𝐬𝟏 𝛄𝐬 ∗𝐭𝐠 𝟐 𝛂∗𝐙 𝟐 𝐬𝟐 𝛄𝐬 ∗𝐭𝐠 𝟐 𝛂∗𝐙 𝟐 𝐬𝟑 𝛄𝐬 ∗𝐭𝐠 𝟐 𝛂∗𝐙 𝟐 𝐬𝟒


EA1= EA2= EA3= EA4=
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
147KN/m2 65.42 KN/m2 36.75 KN/m2 16.28 KN/m2
➢ Poussées dues à la surcharge

Tableau III.4. Poussées dues à la surcharge

Eq1=𝐭𝐠 𝟐 𝛂 ∗ 𝐙𝟐 𝐬𝟏 ∗ 𝒒 Eq2=𝐭𝐠 𝟐 𝛂 ∗ 𝐙𝟐 𝐬𝟐 ∗ 𝒒 Eq3=𝐭𝐠 𝟐 𝛂 ∗ 𝐙𝟐 𝐬𝟑 ∗ 𝒒 Eq4=𝐭𝐠 𝟐 𝛂 ∗ 𝐙𝟐 𝐬𝟒 ∗ 𝒒

10.5KN/m 7.005 KN/m 5.25 KN/m 3.5 KN/m


➢ Poids de chaque section de voile

Tableau III.5. Poids de chaque section de voile


(𝟎.𝟓+𝟎.𝟒)∗𝟕∗𝟐𝟓 (𝟎.𝟒𝟗+𝟎.𝟒)∗𝟒.𝟔𝟕∗𝟐𝟓 (𝟎.𝟒𝟕+𝟎.𝟒)∗𝟑.𝟓∗𝟐𝟓 (𝟎.𝟒𝟒+𝟎.𝟒)∗𝟐.𝟑𝟑∗𝟐𝟓
PM1= PM2= PM3= PM1=
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐

78.75KN/m 51.95 KN/m 38.06 KN/m 24.46 KN/m


Première section: S1

➢ Moment ELU

𝐌𝐮 =1.35G+1.5Q

𝑬𝑨𝟏 ∗𝒁𝑺𝟏 𝑬𝒒𝟏 ∗𝒁𝑺𝟏


𝐌𝐮 =1.35( )+1.5( )
𝟑 𝟐

Mu =518.175KN.m

Armatures longitudinales

REDIGE PAR ZAMBOU.G. ALFRIED 31


CONCEPTION ET DIMENSIONNNEMENT D’UN MUR DE SOUTENEMENT

➢ Moment réduit ultime

𝐌𝐮
𝛍𝐮 =
𝐛𝐝𝟐 𝐟𝐛𝐮

𝟎.𝟖𝟓𝐟𝐜𝟐𝟖
𝐟𝐛𝐮 = = 14.17 MPa (contrainte de béton)
𝛉𝜸𝒃

518.175∗10−3
μu = avec b=1m(tranche de longueur 1m) ; d=0.5-0.05=0.45m
1∗0.452 ∗14.17

μu =0.18

➢ Moment réduit limite𝝁𝒍


𝒇
𝜺𝒍 =𝜸 𝒆𝑬
𝒔

500
𝜀𝑙 =1.15∗2.1∗10−6

𝜀𝑙 =2.07*10-4

𝟑.𝟓
𝜶𝒍 =𝟑.𝟓+𝟏𝟎𝟎𝟎𝜺
𝒍

𝛼𝑙 =0.94

𝝁𝒍 =0.8𝜶𝒍 (1-0.4𝜶𝒍 )

𝜇𝑙 =0.47

Il vient : μu <𝜇𝑙 donc la section ne nécessitera pas d’aciers comprimés.

➢ Détermination de la section d’aciers

Calcul du paramètre de déformation 𝜶𝒖

𝜶𝒖 =1.25(1-√𝟏 − 𝟐𝛍𝐮 )

𝛼𝑢 = 0.17

Calcul du bras de levier Z

Z= (1-0.4𝜶𝒖 )d

Z= 0.51m

REDIGE PAR ZAMBOU.G. ALFRIED 32


CONCEPTION ET DIMENSIONNNEMENT D’UN MUR DE SOUTENEMENT

𝒇𝒆
𝒇𝒔𝒖 =
𝜸𝒔

500
𝑓𝑠𝑢 =
1.15

𝑓𝑠𝑢 =434.78 MPa

𝑴
𝑨𝒔 = 𝒁∗𝒇𝒖
𝒔𝒖

518.175∗10−3
𝐴𝑠 = 0.51∗434.78

𝐴𝑠 =2.33*10-3 m2

𝐴𝑠 =23.36cm2

Choix des barres : 12HA16= 24.13 cm2

➢ Vérification à l’ELS

Position de l’axe neutre

𝐛𝐲𝟏𝟐
La résolution de l’équation : – n.As(dy1) =0
𝟐

Conduit à : y1=0.03

Contrainte maximale de béton comprimé

𝐌𝐬𝐞𝐫 ∗𝐲𝟏 𝐛𝐲𝟏𝟑


𝛔𝐛𝐜 = avec I = + nAst(d-y1)2
𝐈 𝟑

379.75∗0.03∗10−3
σbc =
4.13∗10−3

σbc =2.75MPa

Contrainte limite de béton

𝝈𝒃𝒄 =0.6fc28

𝝈𝒃𝒄 =15MPa

On obtient : 𝛔𝐛𝐜< 𝝈𝒃𝒄 donc le dimensionnement satisfait les états limites de service.

Un calcul analogue sur les autres sections conduit au résultat suivant :

REDIGE PAR ZAMBOU.G. ALFRIED 33


CONCEPTION ET DIMENSIONNNEMENT D’UN MUR DE SOUTENEMENT

Tableau III.6 : Armatures du voile

Section S1 S2 S3 S4
Choix des 12HA16 9HA12 9HA8 3HA8
barres
➢ Armatures transversales

Il convient de disposer forfaitairement la section d’armature transversale suivante :

On a : At(cm2) ≥0.010*e1 avec e1 l’épaisseur au pied du mur

Il vient : At≥0.01*50 qui donne 0.5cm2

Choix des barres : HA8= 0.5cm2

➢ Espacement des cadres St

St ≤min (40cm, a+10cm, 15Ølmin) avec Ølmin=diamètre minimal des aciers longitudinaux,
a=plus petite dimension de la section droite du mur.

St ≤min (40cm, 40+10cm, 15*0.8) = (40 ,50 ,12). D’où St = 12cm.

III.7.2 Ferraillage du patin

Considérons le patin comme étant une poutre encastrée au niveau du pied du voile sur lequel
est posé un radier de 80cm d’épaisseur.
Nous allons effectuer le ferraillage à l’ELU et vérifier à l’ELS.
➢ Moment à l’ELU

𝐪𝐮𝐥𝟐
Mu= avec qu=1.35G+1.5Q
𝟖

P : Poids propre du patin


qu=1.35(P3+P5) +1.5*1.5 { 3
P5 : Poids propre du radier

qu= 1.35[(2.9*0.3*25)+(2.9*0.8*25)]+(1.5*1.5)

qu=109.91KN/m

Mu=115.54KN.m

Armatures longitudinales

➢ Moment réduit ultime

REDIGE PAR ZAMBOU.G. ALFRIED 34


CONCEPTION ET DIMENSIONNNEMENT D’UN MUR DE SOUTENEMENT

𝐌𝐮
𝛍𝐮 =
𝐛𝐝𝟐 𝐟𝐛𝐮

𝟎.𝟖𝟓𝐟𝐜𝟐𝟖
𝐟𝐛𝐮 = = 14.17 MPa
𝛉𝜸𝒃

115.54∗10−3
μu = avec b=1m (tranche de longueur 1m) ; d=0.3-0.05=0.25m
1∗0.252 ∗14.17

μu =0.13

➢ Moment réduit limite𝝁𝒍


𝒇
𝜺𝒍 =𝜸 𝒆𝑬
𝒔

500
𝜀𝑙 =1.15∗2.1∗10−6

𝜀𝑙 =2.07*10-4

𝟑.𝟓
𝜶𝒍 =𝟑.𝟓+𝟏𝟎𝟎𝟎𝜺
𝒍

𝛼𝑙 =0.94

𝝁𝒍 =0.8𝜶𝒍 (1-0.4𝜶𝒍 )

𝜇𝑙 =0.47

Il vient : μu <𝜇𝑙 donc la section ne nécessitera pas d’aciers comprimés.

Suivant le même procédé que nous avions utilisés pour le ferraillage du voile, nous obtenons
une section d’aciers de : 11.4cm2

Choix des barres : 8HA14= 12.32 cm2

➢ Vérification à l’ELS

Position de l’axe neutre

𝐛𝐲𝟏𝟐
La résolution de l’équation : – n.As(dy1) =0
𝟐

Conduit à : y1=0.008

Contrainte maximale de béton comprimé

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CONCEPTION ET DIMENSIONNNEMENT D’UN MUR DE SOUTENEMENT

𝐌𝐬𝐞𝐫 ∗𝐲𝟏 𝐛𝐲𝟏𝟑


𝛔𝐛𝐜 = avec I = + nAst(d-y1)2
𝐈 𝟑

85.41∗0.008∗10−3
σbc =
1.0016∗10−3

σbc =0.68MPa

Contrainte limite de béton

𝝈𝒃𝒄 =0.6fc28

𝝈𝒃𝒄 =15MPa

On obtient : 𝛔𝐛𝐜< 𝝈𝒃𝒄 donc le dimensionnement satisfait les états limites de service.

➢ Armatures transversales

On a ∅𝒕 =min(H/35 ; b/10 ; 8)

∅𝑡 =min(300/35 ; 100/10 ;8)=min(8.57 ;10 ;8)

∅𝑡 =8mm

D’où le nombre de barres est : HA8

➢ Espacement des cadres St

St ≤min (40cm, a+10cm, 15Ølmin) avec Ølmin=diamètre minimal des aciers longitudinaux,
a=plus petite dimension de la section droite du mur.

St ≤min (40cm, 30+10cm, 15*1.4) = (40 ,40 ,21). D’où St = 21cm.

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CONCEPTION ET DIMENSIONNNEMENT D’UN MUR DE SOUTENEMENT

3HA8

9HA8

9HA12

8HA14
HA8

12HA16

HA8 12HA16

Figure III.4. Disposition constructive des armatures

III.8. Mise en œuvre du mur de soutènement


Un mur de soutènement subit une forte pression du terrain qu’il contient, c’est pourquoi il
ne peut être construit sans respecter certaines règles d’or. Le cas échéant, de sérieux dégâts
peuvent survenir.
1. Etude de sol

Avant de se lancer dans la construction d’un mur de soutènement, il convient de réaliser


une étude de sol pour déterminer la charge que le sol peut supporter.

La densité du sol est une valeur importante à prendre en compte car la poussée du sol en
dépend.

Connaître l’angle de frottement du sol, bien qu’il soit assez complexe à déterminer, est
également important puisqu’il fournit à la terre sa stabilité propre.

Cette étude géotechnique permet donc de déterminer les mesures du mur de soutènement
et d’éviter ainsi des dégradations futures telles que le tassement ou le poinçonnement du mur.

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CONCEPTION ET DIMENSIONNNEMENT D’UN MUR DE SOUTENEMENT

2. Conception par un bureau d’études

La conception d’un mur de soutènement par un bureau d’étude est fortement


recommandée, tout d’abord car l’étude par des techniciens qualifiés permet de dimensionner
l’ouvrage correctement en empêchant tout risque de glissement et en prenant en compte les
surcharges.

Seule une étude réalisée par un bureau de spécialistes permet de savoir quelle contrainte
peut recevoir le sol en estimant la poussée des terres qui seront contenues par la paroi du mur.
Ainsi, le bureau d’étude pourra donner les dimensions optimales pour la construction d’une
semelle de fondation.

3. Fondations correctement réalisées

Un soin tout particulier doit être apporté aux semelles de fondations. Cette dernière
permet en effet de transmettre la poussée des terres vers le sol. Dans le cas où cette semelle
n’est pas correctement réalisée ou équilibrée de manière correcte, cela peut par la suite
engendrer des sinistres sur le mur de soutènement. Les étapes de la mise en œuvre de la
fondation sont les suivantes :

➢ Déblai de la surface considérée

Le déblai est primordial pour rendre la surface exploitable. Le déblai est par ailleurs
défini à ce titre comme l’action de retirer de la terre ou des gravats à une profondeur
définie pour niveler le sol. Ainsi l’outil utiliser ici est la tractopelle.

Figure III.5. Déblai du site.

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CONCEPTION ET DIMENSIONNNEMENT D’UN MUR DE SOUTENEMENT

➢ Mise en place des moellons

Un moellon est une pierre à bâtir, en général de calcaire, plus ou moins tendre, taillée
partiellement ou totalement, avec des dimensions et une masse qui le rendent maniable par un
homme seul.

Les moellons

Figure III.6. Pose des moellons

➢ Béton de propreté
Comme son nom l’indique le béton de propreté est un béton maigre que l’on étale sur
le sol ou en fond de fouille pour constituer une surface propre non terreuse, sur laquelle on
pourra mettre en place un béton de fondation, ou encore réaliser une aire de travail non
boueuse. Ce béton est dosé à 250 m3 et est coulé à 20cm d’épaisseur d’environ

➢ Ferraillage de la bêche
Le béton est un matériau résistant à la compression. Mais il supporte mal les efforts de
traction que peut subir un ouvrage de maçonnerie. Le ferraillage permet d'éviter les désordres
inhérents à ces contraintes physiques. Il convient donc de respecter toutes les sections de
celui-ci ainsi que l’espacement afin de garantir une bonne stabilité de la bêche.

➢ Coulage de la bêche

Le coulage est une méthode de mise en forme de différents matériaux (béton par exemple)
qui consiste à verser ce matériau sous forme fondu dans une moule pour former un objet (bêche
par exemple) creux ou plus rarement sur une surface plane pour former un objet plat.

REDIGE PAR ZAMBOU.G. ALFRIED 39


CONCEPTION ET DIMENSIONNNEMENT D’UN MUR DE SOUTENEMENT

Avant de réaliser notre coulage,des études ont été faites sur le béton (à l’instar de l’écrasement
ou encore l’essai de compression sur éprouvettes béton) pour s’assurer de la bonne qualité de
ce dernier. Ensuite, le coulage est effectué par le biais de deux engins que sont : Une pompe à
béton et une toupie. Enfin, nous avons vibré le béton mis en place qui permet l’arrangement
optimal des grains qui sont présents dans le béton, l’obtention d’un matériau plus homogène et
plus compact rendant la porosité du béton plus faible que possible, le remplissage intégralement
des coffrages et les moules. A noter que la bêche a été coulé en pleine fouille sans coffrage.

➢ Ferraillage, coffrage et coulage du patin et du voile

Le ferraillage de ces éléments a été effectué en respectant soigneusement les sections


d’armatures ainsi que les dispositions constructives fournies par l’ingénieur en chef.

Le coffrage est une structure temporaire en bois ou en acier dans laquelle on coule le
béton afin qu'il prenne la forme désirée et qu'il soit protégé durant le temps de séchage. Dans
ce chantier nous avons opté pour un coffrage métallique car il permet non seulement aux
aciers de donner une surface lisse au béton et aussi leur conductibilité favorise la disparition
de chaleur due à l’hydratation du ciment. Ces éléments sont entre autres :

• Les banches : Ce sont de coffres métalliques principalement utilisés pour coffrer les
semelles, les murs, les poteaux etc.

• Les étais et les cintres : Qui sont destinés à supporter stablement le coffrage

• Les tiges et les papillons : Qui permettent de régler et de fixer deux banches
• Les barbacanes : Qui sont très efficaces pour évacuer rapidement les eaux et éviter la
montée en charge du mur lors de pluies torrentielles.

• Les distanciés ou les calles béton : Utilisés pour s’assurer de l’enrobage (distance entre
les armatures et les parois)

Après la mise en place du béton, nous avons procédé au décoffrage après 24heures et
nous avons nettoyé les éléments utilisés pour le coffrage.

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CONCEPTION ET DIMENSIONNNEMENT D’UN MUR DE SOUTENEMENT

Figure III.7. Coulage et décoffrage

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CONCEPTION ET DIMENSIONNNEMENT D’UN MUR DE SOUTENEMENT

4. Etanchéité de la paroi contre terre

Afin de protéger les armatures en acier de notre mur en béton armé, nous avons réaliseé
une couche d’étanchéité sur la paroi arrière du mur qui se trouve en contact avec les terres et
l’eau.

Figure III.8. Mise en place de l’étanchéité

III.9. Maintenance des murs de soutènement


Tout ouvrage de génie civil en général a besoin d’un suivi régulier afin de prévoir et
ainsi éviter les éventuels mécanismes de ruine d’une part ou dans le but de les réparer d’autre
part. Concernant les murs de soutènement nous énumérerons d’une part quelques éléments
entrant dans la maintenance préventive et d’autres entrant dans la maintenance curative de
ces derniers. Mais avant tout, il serait judicieux de commencer par énumérer quelques causes
de ruine de ce type d’ouvrage.

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CONCEPTION ET DIMENSIONNNEMENT D’UN MUR DE SOUTENEMENT

III.9.1. Les différentes causes d’effondrement des murs de soutènement


Plusieurs facteurs entrent dans la ruine des murs de soutènement à l’instar de :

➢ L’absence de calcul entraînant une mauvaise conception et sous-


dimensionnement de l’ouvrage : C’est une erreur dans la mesure où ce type
d’ouvrage est complexe et nécessite ainsi une étude appropriée avant sa mise en
œuvre proprement dite. En effet, il est indispensable de calculer la pression des
matériaux à soutenir, les fondations du mur, le ferraillage, l’épaisseur du mur, etc. dès
que votre construction est supérieure à 2,5 m de hauteur. Dans la réalisation de ce
calcul, il est important de ne pas sous-estimer les charges d’exploitation.
➢ L’utilisation d’un sol non drainant derrière le mur de soutènement : Ce problème
est souvent du au recours à des terres locales pour le remblayage. Un sol non drainant,
tel qu’un sol argileux vont retenir un peu plus longtemps les eaux qui aura pour
conséquence d’augmenter la pression venant des matériaux à soutenir. Dans le cas où
cette pression serait trop grande, le mur de soutènement pourrait éclater et s’effondrer.

➢ L’inefficacité du drainage : Le drainage dans la réalisation d’un mur de soutènement


est extrêmement important dans la mesure où la poussée de l’eau en amont de
l’ouvrage est souvent 3 fois plus grande que la poussée des terres. Ainsi, des pluies
torrentielles venant à survenir des heures entières et que le drainage est inefficace
pour faire passer l’eau alors les terres seront dans ce cas gorgées d’eau. Dans cette
situation, les poussées venant des matériaux à soutenir seront alors décuplées et le
mur de soutènement ne pourra pas contenir toute cette pression et s’effondrera.

➢ Mauvaise disposition du ferraillage : Dans le cas où votre mur de soutènement est


en béton armé, il est indispensable de bien calculer la section des armatures à mettre
en œuvre ainsi que leur disposition. Ces précautions vous permettront d’éviter la
fissuration du mur entre autres.

➢ Une fondation inadaptée : Pour éviter les risques de basculement ou de


renversement sous la poussée des terres, les fondations devront être bien calculés. En
effet, si la fondation n’est pas suffisamment enterrée, elle pourrait glisser. Si le sol est
trop compressible ou qu’il perd ses caractéristiques mécaniques en temps de pluie, si

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CONCEPTION ET DIMENSIONNNEMENT D’UN MUR DE SOUTENEMENT

la fondation est mal calculée, elle pourrait s’enfoncer et les matériaux à soutenir
pourrait pénétrer et déformer le mur de soutènement.

III.9.2. Maintenance préventive

Les éléments entrants dans la maintenance préventive sont les suivants :

➢ S’assurer du bon fonctionnement des systèmes d’évacuation d’eau : Pour bien


entretenir votre mur, il est nécessaire de nettoyer régulièrement et correctement les
dispositifs de collecte et d’évacuation des eaux. Pour ce faire, il faudra vérifier que
l’écoulement des eaux, soit par les barbacanes soit par les drains, se fasse sans
obstruction. D’ailleurs, lors de la conception, vous pouvez prévoir un regard dans le
but de contrôler et éventuellement de nettoyer au jet d’eau.

➢ La suppression de la végétation : Après avoir réalisé votre mur de soutènement, il


est également important d’éviter de planter des arbres avec des grandes racines à
proximité de votre mur. Ainsi, si une certaine forme de végétation est en train de se
former aux alentours de votre mur de soutènement, il faut dévégétaliser complètement
l’ouvrage afin de garantir sa pérennité. Pour ce faire, vous pouvez utiliser un balai,
une raclette, une pelle ou une canne de curage.

➢ Réalisation d’une nouvelle chape d’étanchéité : L’étanchéité de la paroi en contact


direct avec les matériaux à soutenir doit être vérifiée régulièrement. Le cas échant, il
faudra le remplacer pour s’assurer de la durabilité de l’ouvrage.

III.9.3. Maintenance curative


Parmi les éléments de la maintenance préventive, nous pouvons citer :

➢ Réparations du parement : Des fissures peuvent apparaître dans les fondations ou à


la jonction des murs en maçonnerie. Les causes les plus fréquentes sont l’infiltration
de l’eau dans certains endroits du mur, des écarts thermiques importants entre les
murs ayant des expositions différentes ou un tassement inégal du sol sous les

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CONCEPTION ET DIMENSIONNNEMENT D’UN MUR DE SOUTENEMENT

fondations.
Si la fissure est peu épaisse, vous devrez tout simplement enlever les parties
détériorées, puis percer des petits trous dans les parties saines, ensuite coffrer et enfin
y ajouter un coulis de ciment de la même couleur que l’élément du mur.
Par contre, si l’épaisseur des fissures est assez conséquente pour un mur en béton
armé, vous serez amené soit à poser des armatures complémentaires dans les saignées
profondes grâce à une lance hydraulique à haute pression, soit à poser des bandes de
tissu de fibre de carbone, soit à projeter un mortier performant par l’intermédiaire
d’une lance hydraulique à haute pression.

➢ Réparations du système de drainage : Dans le cas où l’entretien proprement dit de


votre système de drainage est insuffisant, il sera nécessaire de procéder à une
réparation ou à des ajouts. Ainsi, vous pourrez réaliser des barbacanes ou drains
supplémentaires dans le but d’améliorer le système d’assainissement ou de drainage
de la paroi.

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CONCEPTION ET DIMENSIONNNEMENT D’UN MUR DE SOUTENEMENT

CONCLUSION
Cette expérience à KALFRELEC qui dura huit semaines, restera un souvenir
inoubliable et enrichissant de bien des manières. Durant cette période, nous avons apprit
énormément sur le déroulement d'un chantier. Tout au long du stage, nous avons été motivé
d'abord par la découverte du métier, ensuite par le défi de l'intégration totale dans l'équipe, et
enfin par l'envie de comprendre les différentes responsabilités dans la conduite de travaux. En
plus de toutes les connaissances que l'on peut acquérir lors d'un stage, c'est aussi un moment
particulier où on peut éprouver les plaisirs et les difficultés du métier de génie civil. Le plus
important fut le fait que nous ayons appris au cours de ce stage de nouvelles façons de travailler
tout en mettant en application ce qui nous a été enseigné à l’université tant au niveau pratique
que théorique.

En effet, il était question pour nous d’effectuer la conception et le dimensionnement


d’un mur de soutènement. Il en ressort donc que le dimensionnement d’un mur de soutènement
passe par plusieurs étapes et peut s’avérer assez laborieux lorsqu’il s’agit de la vérification des
différentes stabilités car lorsque le mur n’est pas stable, il faut soit recommencer le
prédimensionnement soit trouver un mécanisme tel que l’ajout d’une bêche pour palier à ce
problème. Aussi nous avons répertorié quelques mesures de préventions de ruine des murs de
soutènement afin de leur garantir un meilleur usage. Cependant, afin de remédier à ce laborieux
travail qu’est le dimensionnement, des logiciels ont été mis en œuvre pour cela à l’instar du
logiciel « MUR », du logiciel « ROBOT », ainsi que des programmes qui ont été créés sur
Microsoft Excell.

Aucune œuvre humaine étant parfaite, il faudrait tout au moins limiter au maximum les
différents mécanismes de ruine et d’effondrement rencontrés sur les murs de soutènement en
confiant leur construction à des experts qui respecteront scrupuleusement les règles du
dimensionnement et surtout en effectuant régulièrement des maintenances sur ces derniers.

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REFERENCES BIBILOGRAPHIQUES

SUPPORTS DE COURS

1) Cours de Géotechnique 2 de Mr NGOUNOU Blaise (2020-2021)


2) Cours de Béton armé de Mr Djouatsa (2020-2021)
3) Cours de Modélisation des structures de Mr ENEME (2020-2021)

MEMOIRES DE FIN D’ETUDES

1) MEKKI A., CHEBIRA H. Etude d’un tronçon de mur de soutènement à


hauteur variable.

OUVRAGES ET DOCUMENTS PDF

1) A.GUERRIN. Traité de béton armé 7. (327 pages)


2) Chapitre 5 : Les murs de soutènement. (58 pages)
3) Ali B. Calculs des ouvrages géotechniques, problèmes résolus (729 pages)

DOCUMENTS TECHNIQUES

1) LABOGENIE (2021). Etude de sol et design des fondations d’un immeuble à 02


sous-sols+DRC+13 à 14 étages. (61 pages)
2) BAEL 91mod 99
3) EUROCODES 7. Calcul géotechnique

SITES

https://www.anco.pro/blog/construire-un-mur-de-soutenement/
https://maconnerie.bilp.fr/guide-mur-soutenement/part-1-generalite/principes
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mur_de_sout%C3%A8nement

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ANNEXES

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Annexe1 : Coupe du mur de soutènement

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Annexe2 : Coupe C-C de l’ouvrage

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Annexe 3 : Tableau du choix des sections


d’armatures

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