CPOG16DS1S
CPOG16DS1S
CPOG16DS1S
M′
O h/2 M O′
H
I
R
O P′
P I
R
h
Q′
Q
M
A I A′
Pieds
Réflexion spéculaire : un rayon incident sur un miroir (surface polie) donne un rayon
réfléchi selon la loi de la réflexion θi=θr.
Réflexion diffuse : un faisceau incident sur une surface rugueuse (surface non polie) est
diffusé dans toutes les directions.
4. Quelle est la taille MM′ du miroir et à quelle distance du sol IM doit-on le placer pour se voir
en entier ? INDICATION : on utilisera le théorème de Thalès.
OM OM ' MM ' OM '
Théorème de Thalès dans le triangle A′OB′ : = = ⇒ MM ' = A' B' (1)
OA' OB' A' B' OB'
OH OM'
Théorème de Thalès dans le triangle O′OB′ : =
OO' OB'
OH 1 OM' 1
Or, O′ est le symétrique de O par rapport à H, donc : = et donc , = (2)
OO' 2 OB' 2
MM ' 1 A ' B'
D’où, en reportant dans (1) et (2) , on a : = ⇒ MM ' =
A' B' 2 2
A ' B' h
Le grandissement γ = = +1 donc A ' B' = AB = h ⇒ MM ' = (4/8 pt)
AB 2
A' M A' I MI A' I
Théorème de Thalès dans le triangle A′OB′ : = = ⇒ IM = OA
A ' O A ' A OA A' A
A' I 1 OA
Or, A′ est le symétrique de A par rapport à I, donc : = et donc, IM = (4/8 pt).
AA' 2 2
5. Les deux rayons vus par les yeux au point A sont tracés sur la même graphique. Par
conséquent, les yeux au point O voient les yeux au point A et vice versa (4/8 pt).
Stigmatisme des miroirs plans : Si on voit la même image à la même place dans un miroir
plan quel que soit l’angle d’incidence alors cette image est rigoureusement stigmatique.
Le point image B′, par exemple, vus sous deux (02) angles d’incidence très différents (tantôt
du point O et tantôt du point A) est rigoureusement stigmatique. (4/8 pt)
De même pour tous les autres points.
6. (2/8 pt) Expliquez, sur cet exemple, la propriété d’aplanétisme des miroirs plans.
La formule de conjugaison des miroirs plans SA = −SA ' est vérifiée pour toute paire de point
objet réel et son point image virtuel, puisque les points A ; B ; O ; P et Q de l’objet sont situés
sur le même plan objet, alors les points A′, B′, O′, P′ et Q′ de l’image virtuelle sont situés
dans le même plan image et donc, le miroir plan est un élément optique aplanétique.
i−r
Ao Ai = e (4/8 pt)
i
Dans l’approximation des petits angles, la loi sin (i ) = n sin (r ) de d’Ibn Sahl de Snell-
Descartes devient : i = nr : c’est la loi de Kepler ⇒ r = i n . Donc, on obtient :
1
Ao Ai = e 1 − (4/8 pt)
n
e 1
On en déduit que : HJ = 1 − : le déplacement latéral dépend toujours de l’angle
i n
d’incidence (2/8 pt). Ici, l’angle d’incidence i est en rad.
n = 1,5 est l’indice de la lentille, n' = 1 est l’indice de l’air, OC1 et OC2 sont les rayons de
courbure, respectivement, de la face plane et de la face convexe.
On a : OC1 → ∞ car la face est plane et OC2 = − 0,20 m .
D’où,
1 1,5 − 1 1
= = + 2,5 δ
OF' 1 0,2
δ : Dioptrie, c’est l’unité de la puissance optique d’une lentille.
d’où , f′ = OF' = + 40 cm (8/8 pt)
1
Par définition, la vergence C de cette lentille convergente est : C = (unité dioptrie).
f'
1
A.N. : C = = + 2 ,5 δ (2/8 pt)
0,40
B′ B
F’
A′ A O
Le signe (+) du grandissement γ = +2 signifie que l’objet et l’image sont orientés dans
le même sens. La valeur de γ = +2 signifie que la taille de l’image virtuelle est deux
fois plus grande que celle de l’objet réel.
− La lentille convergente dans cette configuration ne peut être qu’une loupe. (2/8 pt)
I′
I″
Tracé d’un rayon à travers une goutte d’eau dans les nuages
Soit :
n 2 cos 2 r = 4 cos 2 i ⇒ n 2 (1 − sin 2 r ) = 4 cos 2 i (2/8 pt).
sin 2 i
Comme sin i = n sin r on a : n 2 1 − 2 = 4 cos 2 i (2/8 pt)
n
n − sin i = 4 cos i et avec cos i + sin 2 i = 1 , on a : n 2 − 1 + cos 2 i = 4 cos 2 i (2/8 pt)
2 2 2 2
n 2 −1 2
δ1m = π + 2 arccos − 4 arcsin 1 sin arccos n − 1 (2/8 pt)
3 n 3
3) (12/8 pts) Quelle est la couleur qu’on voit en haut de l’arc-en-ciel principal ? Et en bas ?
Le calcul des angles de déviation minimum pour quelques longueurs d’ondes permet de
répondre à cette question. (8/8 pt)
D’après ce tableau, on voit que pour les rayons dispersés par une seule goutte de pluie, les rouges
sont déviés vers le bas et les violets vers le haut (voir figure ci-dessous). On en déduit que la
goutte disperse les rayons de couleurs différentes dans des directions différentes et donc les
rayons divergent. Seulement les rayons de même couleur dispersés sous l’angle de déviation
minimum par une goutte donnée sont très intenses et ce sont eux qui dominent notre vision bien
que les autres rayons dispersés sous des angles de déviation quelconques lions de l’angle de
déviation minimum pénètrent également dans nos yeux ; les autres rayons avec les couleurs
complémentaires sont renvoyés par la même goutte sous d’autres angles de déviation et donc vers
d’autres directions loin de nos yeux. Vue la grande distance qui sépare les nuages de
l’observateur, les rayons dispersés sont plus écartés les uns des autres dans l’espace et, si les
rayons rouges pénètrent dans les iris de nos yeux, les autres rayons (oranges, jaunes, verts, bleus,
indigos, violets) n’y pénètrent pas. Nos yeux reçoivent donc les rayons rouges des gouttes d’eau
situées en haut dans les nuages et les rayons violets des gouttes situées en bas dans les nuages
sous un angle égal à 42° ± 1°.
Les rayons du Soleil viennent de l’infini puisque le Soleil est située à l’infini, ces rayons
lumineux arrivent parallèles sur les gouttelettes de pluie transportées par les nuages. Les rayons
dispersés provenant de chaque goutte arrivant à nos yeux sont uniquement les rayons intenses : ce
sont eux qui remplissent bel et bien l’angle de déviation minimum pour chaque longueur d’onde.
L’œil se comporte comme une lentille convergente qui inverse l’image, l’image réelle de
l’arc-en-ciel lui aussi réel sur la rétine est inversée, les rayons rouges en bas de l’image réelle sur
la rétine et les rayons violets en haut. Mais le cerveau de l’être humain interprète le flux nerveux
de l’image en le rendant comme il est dans la réalité : le cerveau « renverse » l’image et le
cerveau voit le rouge en haut de l’arc-en-ciel et le violet en bas comme il apparaît dans la nature.
Par ailleurs, cet arc est qualifié de principal parce que le nombre de réflexion interne est égal
à 1 et l’intensité de cet arc est plus forte. C’est l’arc-en-ciel principal que l’on observe
habituellement dans la nature. L’arc-en-ciel secondaire, rarement lisible à l’œil, est situé en haut
de l’arc principal avec toutefois l’ordre des couleurs inversé par rapport à celui de l’arc-en-ciel
principal. (2/8 pt)
2) (12/8 pts)
Au zénith, on a : θ=0° et à l’horizon au coucher du Soleil, θ=90°. On écrit :
Z sin 2 (90°) Z
I(90°) = I(0) exp − ×
= I(0 ) exp − . Pour les deux couleurs des rayons du Soleil,
δ 1 + cos (90°) δ
2
Z Z
I b (90°) = I b (0 ) exp − pour les rayons bleus et I r (90°) = I r (0 ) exp − pour les rouges. (2/8 pt)
δb δr
Effectuons le rapport entre ces deux intensités :
Z
I b (0 ) exp −
I b (90°) δ b = I b (0 ) exp − Z + Z = 4,35 exp − Z − Z (2/8 pt)
=
I r (90°) Z I r (0 ) δ δ
b r
δ δ
b r
I r (0 ) exp −
δ
r
Comme la diffusion ne débute que lorsque les rayons du Soleil comment à pénétrer dans
l’atmosphère et qu’au levé ou au coucher du Soleil, les rayons du Soleil traversent toute l’atmosphère
à l’horizon avant d’arriver à nos yeux, alors Z=Zhorizon. D’où,
I b (90°) 1 1
= 4,35 exp − Z horizon − (2/8 pt)
I r (90°) δb δr
Comme δr→∞ et δb≈1000 km c’est-à-dire que la profondeur de pénétration des rayons rouges est
infiniment grande devant celle des rayons bleus qui s’atténuent au bout de 1000 km, il vient ce qui
Conclusion.
Cette valeur de un pour dix-mille (0,1‰) signifie qu’il est probable qu’un rayon bleu peut se trouver
parmi 10000 rayons rouges. C’est même incertain qu’un rayon bleu se trouve dans la lumière rouge.
L’épaisseur de la couche de l’atmosphère à l’horizon Zhorizon=7171 km qui est environs 10 fois plus
épaisse que la couche au zénith (Zzénith=800 km) avait atténué complètement tous les rayons bleus et
violets du Soleil à cause de la diffusion Rayleigh par l’atmosphère c’est pour cette raison que le Soleil
et rouge au levé du jour et au coucher du Soleil. (2/8 pt)
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