Cours Procédés de Fabrication - Aitlifqih
Cours Procédés de Fabrication - Aitlifqih
Cours Procédés de Fabrication - Aitlifqih
ENSAM - CASABLANCA
1 Généralités
2 Fonderie - Moulage
3 Soudage
4 Pliage
5 Tournage - Forgeage
6 Déformation plastique
2
Chap. 1: Généralités
3
Généralités
4
Généralités
5
Généralités
6
Généralités
7
Généralités
8
Généralités
9
Généralités
Structures (Température de fusion).
La température de fusion indique la ‘’force‘’ des liaisons.
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Généralités
Structures (Rayon atomique).
11
Généralités
Liaisons
Liaison métallique
Assurée par la mise en commun d’électrons de la couche périphérique; le « gaz »
constitué par ces électrons libres et délocalisés assure la cohésion de l’ensemble des
cations restants. ; (Liaison entre deux éléments métalliques ; ex: Cristal de sodium Na)
12
Généralités
Liaisons
Liaisons faibles (Liaison hydrogène et liaison de Van der Waals)
Ce sont de simples attractions électrostatiques entre charges électriques de signes
opposés.
-Liaisons de Van der Waals entre macromolécules dans un polymère
poly(ethyleneterephtalate) (PET):
13
Généralités
Structures
SOLIDES AMORPHES SOLIDES CRISTALLINS
1 Solides amorphes
Dans un solide amorphe ou vitreux, les atomes sont disposés aléatoirement et proches les
uns des autres (répétition non périodique).
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Généralités
Structures
2 Solides cristallins
Un solide cristallin (ou un cristal) est un ensemble d’atomes (ou de molécules) disposés de
manière périodique dans les trois directions. Il peut être défini à partir de deux données : le
réseau cristallin et le motif atomique.
15
Généralités
Défauts cristallins et défauts de structures.
Défauts linéaires
- Distorsion locale d’un réseau cristallin parfait. L’amplitude du « pli »; discontinuité de translation qui
caractérise le défaut p/p à un cristal parfait, est caractérisée par le vecteur de Burgers .
- Dislocation coin: La ligne de dislocation L est au .
- Dislocation vis: La ligne de dislocation L est // au .
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Généralités
17
Généralités
Fer et alliages ferreux.
2 Diagrammes de phases fer – carbone
Les phases des alliages fer – carbone peuvent être décrites à l’aide de deux diagrammes:
18
Généralités
2 Diagrammes de phases fer – carbone
19
Généralités
- Les aciers, alliages Fe-C à teneur inférieure à 2 % C, ont des
Acier microstructures qui correspondent toujours aux équilibres
du diagramme Fe-Fe3C.
- Traitements thermiques des aciers:
20
Généralités
21
Généralités
Propriétés mécaniques.
Classification des matériaux selon les comportement possibles.
22
Généralités
Exercice 1.
Un essai de traction a été réalisé sur une
éprouvette cylindrique d’acier inoxydable
316.
Soit la courbe brute de traction F = f(ΔL) .
Calculer :
23
Généralités
Exercice 1.
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Généralités
Exercice 1.
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Généralités
Exercice 1.
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Généralités
Exercice 1.
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Généralités
Exercice 1.
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Généralités
Exercice 1.
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Généralités
Exercice II.
Soit la pièce suivante :
Cette pièce peut être faite soit à partir de l’un des matériaux
A ou B dont les propriétés mécaniques sont les suivantes :
A : alliage B : alumine
Matériaux
d’aluminium (Al2O3)
Rp 0,2 (Mpa) 320 ---
A% 18 0,5
Eléments de réponse:
σ* = Kt x σnom
31
Généralités
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Métaux et alliages
I- Introduction.
On peut considérer les matériaux comme possédant chacun un jeu de caractéristique. Le
concepteur ne recherche pas un matériau en tant que tel. Mais une combinaison de
caractéristiques, un profil de propriétés...
Le nom du matériau est une façon d’identifier un profil de propriétés particulier, d’où le
recours à la désignation pour identifier chaque matériau.
II- Désignation normalisée des métaux et alliages.
II- 1Alliages ferreux: Désignation normalisée des aciers.
La désignation symbolique par emploi commence par une lettre majuscule suivie par des
indications chiffrées relatives à des caractéristiques mécaniques (Re, Rm ou dureté).
33
Métaux et alliages
II- Désignation normalisée des métaux et alliages.
II- 1 Aciers alliés ACIERS ALLIES
Un acier c'est du fer avec 0.05 à 1.67% de carbone.
Un nombre entier, égal à cent fois le Un nombre entier, égal à cent fois le
pourcentage de la teneur moyenne pourcentage de la teneur moyenne en
en carbone carbone
Un, ou plusieurs groupes de lettres, qui sont les Un, ou plusieurs groupes de lettres, qui sont les
symboles chimiques des éléments s’addition symboles chimiques des éléments s’addition
rangées dans l’ordre des teneurs décroissantes. rangées dans l’ordre des teneurs décroissantes.
Une suite de nombres, rangés dans le même ordre que les Une suite de nombres, rangés dans le même ordre que
éléments d’addition, et indiquant le pourcentage de la les éléments d’addition, et indiquant le pourcentage de
teneur moyenne de chaque élément ces teneurs sont la teneur moyenne de chaque élément ces teneurs sont
multipliées par un facteur. des pourcentages réels.
34
Métaux et alliages
II- Désignation normalisée des métaux et alliages.
II- 1 Aciers alliés
Facteur
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Métaux et alliages
Désignation: Exemple
Aciers Faiblement alliés :
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Métaux et alliages
II- Désignation normalisée des métaux et alliages.
II- 1 Aciers non alliés
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Métaux et alliages
Fontes:
Une fonte c'est du fer avec 1.67 à 4.2% de carbone.
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Métaux et alliages
Fontes:
Fontes à Graphite Lamellaire
Désignation symbolique, exemple :
Préfixe
EN - GJL - 300 Valeur de la résistance minimale à la
rupture par extension
Préfixe
EN - GJS - 300 - 22 l’allongement après la
rupture
Valeur de la résistance
minimale à la rupture par
extension en Mpa Pourcentage de
Fontes à Graphite sphéroïdale l’allongement après la
rupture
Désignation symbolique, exemple :
Préfixe
EN - GJM (W ou B)- 300 - 22
Valeur de la résistance
GJMW : à cœur blanc (white) minimale à la rupture par
GJMB : à cœur noir (black) extension en Mpa
39
Métaux et alliages
II- Désignation normalisée des métaux et alliages.
II- 2 Alliages non ferreux:
a- Alliages d’aluminium.
Avec :
AL : Symbole du métal de base ALUMINIUM.
Cu4 :1er élément d’addition suivi de son pourcentage réel.
Mg :2e élément d’addition suivi de son pourcentage réel.
40
Métaux et alliages
II- Désignation normalisée des métaux et alliages.
II- 2 Alliages non ferreux:
b- Alliages de cuivre.
Avec :
CU : Symbole du métal de base Cuivre.
ZN 39 :1er élément d’addition suivi de son Pourcentage réel.
Pb2 :2e élément d’addition suivi de son Pourcentage réel.
41
Métaux et alliages
II- Désignation des matériaux plastiques.
42
Chap. 2: Fonderie - Moulage
43
Fonderie – Moulage
I. Le moulage?
1. Définitions
• Procédé d'obtention de pièces complexes sans
perte de matière
44
Fonderie – Moulage
2. Le moulage au sable ?
• Procédé à moule non permanent
• Employé pour
– Petite et moyenne série
– Pièce de moyenne à grande envergure
45
Fonderie – Moulage
MOULAGE AU SABLE
46
ENSAM Casablanca
Fonderie – Moulage
1. Réalisation du modèle et des
noyaux
48
Fonderie – Moulage
49
Fonderie – Moulage
Exemple de Modèles
50
Fonderie – Moulage
Exemple de Noyaux
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Fonderie – Moulage
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ENSAM Casablanca
Fonderie – Moulage
Problème lors de l’enlèvement du modèle
Contre
Un angle de dépouille permet
dépouille
de démouler facilement
une pièce et facilite
l’extraction du modèle
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Fonderie – Moulage
Creuset
Contenant le
Châssis supérieur métal en fusion
Châssis inférieur
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Fonderie – Moulage
4. Coulée et refroidissement
55
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Fonderie – Moulage
II. 4. a) Mise en évidence des
problèmes
rencontrés lors de la coulée
Creuset
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Fonderie – Moulage
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ENSAM Casablanca
Fonderie – Moulage
Gaz emprisonné
La pièces n’est pas conforme
aux exigences!
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Fonderie – Moulage
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Fonderie – Moulage
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Fonderie – Moulage
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Fonderie – Moulage
Retassure: Cavité se formant à l’intérieur des pièces durant la phase de
solidification. Elle est due à l’effet de «rétraction» du métal lors de son
refroidissement.
Crique: fissure se
produisant en cours de
solidification due au
retrait linéaire de la
matière
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Fonderie – Moulage
5. Démoulage de la pièce
Masselotte
Descente Event
Pièce brute
Attaque de coulée 63
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Fonderie – Moulage
En fonderie, la coulée par gravité qu'elle soit en moulage
en sable, en coquille métallique ou en carapace sable;
nécessite un masselottage dont les fonctions sont multiples :
maintenir une masse de métal chaud pendant le
refroidissement et le retrait progressif du métal coulé ;
exercer une pression sur le métal tant que celui-ci est
liquide;
récupérer les impuretés au passage du métal dans le moule.
Le moule est toujours équipé d’au moins deux masselottes.
Une qui est au début de la descente de coulée et l’autre au
point le plus éloigné de la pièce et qui récupère les
impuretés et maintient une masse de métal chaud.
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Fonderie – Moulage
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Fonderie – Moulage
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Fonderie – Moulage
BON TRACÉ
Formation de
crique
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Fonderie – Moulage
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Fonderie – Moulage
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Fonderie – Moulage
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Fonderie – Moulage
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Fonderie – Moulage
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Fonderie – Moulage
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Fonderie – Moulage
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Fonderie – Moulage
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Fonderie – Moulage
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Fonderie – Moulage
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Fonderie – Moulage
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Fonderie – Moulage
Module de refroidissement
· Notion de module de refroidissement
Les renseignements suivants concernent les alliages légers.
Plus la pièce à mouler est massive, plus le temps de refroidissement de celle ci est
long.
Ce qui détermine son temps de solidification, c'est le rapport de son volume V à
toutes les surfaces S en contact
avec les parois refroidissantes du moule.
D'où : Module de refroidissement = V / S = MG
avec V : volume d'une partie de la pièce (en cm3)
S : surface de refroidissement (en cm2)
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Fonderie – Moulage
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Fonderie – Moulage
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Fonderie – Moulage
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Fonderie – Moulage
IT=k1+k2*l
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Fonderie – Moulage
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Fonderie – Moulage
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Fonderie – Moulage
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Fonderie – Moulage
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Fonderie – Moulage
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Fonderie – Moulage
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Fonderie – Moulage
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Fonderie – Moulage
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Chap. III: Soudage
94
Soudage
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Soudage
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Soudage
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Soudage
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Soudage
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Soudage
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Soudage
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Soudage
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Soudage
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Soudage
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Soudage
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Soudage
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Soudage
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Soudage
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Soudage
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Soudage
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Soudage
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Normalisation des électrodes Soudage
A) Selon les normes ISO 2560- 1975
(International Standard Organisation) et la
Norme Françaises A81 309 une électrode
est symbolisée comme suite :
112
Soudage
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Soudage
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Soudage
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Soudage
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Soudage
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Soudage
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Soudage
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Soudage
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Soudage
121
Examen macroscopique et macrographique d’une soudure
122
Examen macroscopique et macrographique d’une soudure
Mettre en évidence les structures après soudage
Examen métallographique
123
Examen macroscopique et macrographique d’une soudure
Echantillon découpé à la scie : ne cause pas de perturbation
profonde
124
Examen macroscopique et macrographique d’une soudure
Sous ruissèlement d’eau, l’échantillon est ensuite poli sur un
support tournant contentent du papier abrasif.
Granulation décroissante
80 – 120 – 180 – 200 – 400 Examen macroscopique
125
Examen macroscopique et macrographique d’une soudure
Après polissage successif
Examen Macroscopique
Attaque avec un réactif à base de chlorure ferrique et de l’eau
Examen Microscopique
Mélange d’acide nitrique et d’alcool
126
Examen macroscopique et macrographique d’une soudure
Examen Macroscopique
L’opérateur juge du moment ou l’image est bien contrastée
La macroscopie correspond au soudage à électrode enrobée
Examen à l’euil ou loupe
Tôle , e = 25 mm
127
Examen macroscopique et macrographique d’une soudure
Examen Macroscopique
Macrographie d’une soudure multi passe
Flux électro conducteur pour l’assemblage de tôle de 90 mm.
128
Examen macroscopique et macrographique d’une soudure
Examen Macroscopique
Macrographie d’une soudure multi passe
Flux électro conducteur pour l’assemblage de tôle de 12 mm.
Deux passes alternées
129
Examen macroscopique et macrographique d’une soudure
Examen Macroscopique
Macrographie d’une soudure à une seule passe
Soudage par faisceau d’électron
Acier 80 mm
130
Examen macroscopique et macrographique d’une soudure
Examen Macroscopique
Macrographie d’une soudure à 3 passes
Analyse: Différents zones
131
Examen macroscopique et macrographique d’une soudure
Examen Macroscopique
ZF : Zone fondue ou métal déposé
ZL : Zones de liaison
ZAT : Zones affectées thermiquement
MB : Métal de base
132
Examen macroscopique et macrographique d’une soudure
133
Examen macroscopique et macrographique d’une soudure
Examen Macroscopique
134
Examen macroscopique et macrographique d’une soudure
Examen Microscopique
Grossissement de 100 – 200 – 400 …
Observer d’une manière très fine les structure dans une zone
très localisée.
135
Examen macroscopique et macrographique d’une soudure
Examen Microscopique
Les micrographies peuvent être localisées dans différents
régions.
136
Examen macroscopique et macrographique d’une soudure
Examen Microscopique
Rappel de métallurgie
137
Examen macroscopique et macrographique d’une soudure
Examen Microscopique
Rappel de métallurgie
138
Examen macroscopique et macrographique d’une soudure
Examen Microscopique
Rappel de métallurgie
139
Examen macroscopique et macrographique d’une soudure
140
Examen macroscopique et macrographique d’une soudure
Examen Microscopique : exemple d’un acier de construction
Changement de structure
Augmentation et fragmentation des zones perlitiques
141
Examen macroscopique et macrographique d’une soudure
Examen Microscopique : exemple d’un acier de construction
142
Examen macroscopique et macrographique d’une soudure
Examen Microscopique : exemple d’un acier de construction
143
Examen macroscopique et macrographique d’une soudure
Examen Microscopique : exemple d’un acier de construction
144
Examen macroscopique et macrographique d’une soudure
Examen Microscopique : exemple d’un acier de construction
145
Examen macroscopique et macrographique d’une soudure
Etude de cas:
146
Examen macroscopique et macrographique d’une soudure
Passe de soutien
147
Examen macroscopique et macrographique d’une soudure
Etude de cas: Examen d’une soudure en plusieurs passes
148
Examen macroscopique et macrographique d’une soudure
Etude de cas: Acier inoxydable austénitique
149
Examen macroscopique et macrographique d’une soudure
Etude de cas: Métal (Al) qui présente un écrouissage important
150
Examen macroscopique et macrographique d’une soudure
Etude de cas: Acier inoxydable austénitique
Effet de l’éclairage
151
Examen macroscopique et macrographique d’une soudure
Acier ordinaire
152
Examen macroscopique et macrographique d’une soudure
Etude de cas: Soudure par friction
153
Examen macroscopique et macrographique d’une soudure
Etude de cas: Acier inoxydable austénitique
Reconstitution du mode de soudage
154
Examen macroscopique et macrographique d’une soudure
155
Examen macroscopique et macrographique d’une soudure
156
Examen macroscopique et macrographique d’une soudure
157
Soudage
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Soudage
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Soudage
160
Soudage
161
Soudage
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Soudage
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Soudage
164
Chap. IV: Pliage
165
Pliage
définition
Plier une tôle, c'est relever une partie de cette tôle de façon à former
un angle dont l'arête est rectiligne et plus ou moins arrondie.
166
ENSAM Casablanca
Pliage
Principe
Le pliage s'obtient par un effort de flexion provoqué sur toute la
longueur du pli soit :
167
ENSAM Casablanca
Pliage
Principe
Mécaniquement: Sur plieuse ou sur presse plieuse.
168
ENSAM Casablanca
Pliage
Ce rayon dépend:
1) de la nature du métal (acier, aluminium, cuivre...).
2) de l’épaisseur à plier.
3) de l‘état de malléabilité (recuit, trempé, écroui).
4) de l'orientation des fibres linéaires (sens de laminage) pour les
alliages d'aluminium.
169
ENSAM Casablanca
Pliage
170
ENSAM Casablanca
Pliage
Remarque
En dessin métaux en feuilles, pour éviter de surcharger inutilement un plan,
les angles de 90° ne sont pas indiqués. Ils sont implicites.
171
ENSAM Casablanca
Pliage
Il est évident que ce mode de calcul entraine des erreurs qui sont
acceptables dans les travaux courants de pliage.
172
ENSAM Casablanca
Pliage
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ENSAM Casablanca
Pliage
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ENSAM Casablanca
Pliage
Méthode
Cette méthode consiste à calculer les longueurs des parties droites et
d'y ajouter la ou les longueurs développées de ou des carres calculées
sur la fibre moyenne.
176
ENSAM Casablanca
Pliage
Rm = Ri + e / 2
ou
Rm = Re - e / 2
Re = Rayon extérieur
Rm = Rayon moyen
Ri = Rayon intérieur
e = épaisseur
178
ENSAM Casablanca
Pliage
179
ENSAM Casablanca
Pliage
181
ENSAM Casablanca
Pliage
Remarque:
Comme précédemment, il faut mordre légèrement sur le développé
de la carre pour obtenir les cotes désirées. 182
ENSAM Casablanca
Chap. IV:Tournage - Forgeage
183
Tournage - Forgeage
184
Tournage - Forgeage
Machines de tournage
Terminologie des organes principaux du tour
185
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Tournage - Forgeage
Machines de tournage
Tours parallèles à charioter et à fileter
Ces machines sont utilisés pour les travaux unitaires ou de petites et
moyennes série sur des pièces très simples.
Ces tours sont peu flexibles. Seules les surfaces dont les génératrices
sont parallèles ou perpendiculaires à l’axe de la broche sont
réalisables en travail d’enveloppe.
Tours à copier
Ils permettent l’usinage de pièces par reproduction, à partir d’un
gabarit, grâce à un système de copiage hydraulique qui pilote le
déplacement du chariot transversal.
C’est une machine assez flexible qui peut convenir pour des travaux
de petites à grandes séries. La génératrice des surfaces de révolution
peut être quelconque.
186
ENSAM Casablanca
Tournage - Forgeage
Machines de tournage
Les tours semi-automatiques
Ce sont des tours équipés d’un traînard semblable à celui d’un tour
parallèle avec une tourelle hexagonale indexable munie de 6 postes
d’outils animée d’un mouvement longitudinal contrôlé par des
butées.
187
ENSAM Casablanca
Tournage - Forgeage
Machines de tournage
Les tours automatiques
Plusieurs outils sont montés tangentiellement à la pièce. Les
mouvements sont obtenus par des cames qui donnent la vitesse
d’avance et la course de chaque outil. Une came est spécifique à une
opération et à une pièce.
188
ENSAM Casablanca
Tournage - Forgeage
Machines de tournage
Les tours automatiques multibroches
Ce type de tour comportera par exemple huit broches. Huit outils
soit un par broche travaillent en même temps et effectuent une
opération différente. Ce sont les broches qui tournent d’un huitième
de tour pour présenter la pièce devant l’outil suivant. Lorsque les
broches ont effectuées un tour complet la pièce est terminée.
Sur ce type de tour les réglages sont longs et le temps de passage
d’une série à l’autre immobilise la machine. Ce tour sera réservé
pour les grandes et très grandes séries à des pièces de dimensions
réduites à cause de l’espacement entre les broches.
189
ENSAM Casablanca
Tournage - Forgeage
Machines de tournage
Les tours à commande numérique:
Comme en copiage la génératrice de la pièce peut être quelconque
mais ici la trajectoire de l’outil est obtenue par le déplacement
simultané de deux axes dont les positions successives sont données
par un calculateur travaillant à partir d’un programme propre à la
pièce. Ces tours sont équipés d’un magasin d’outils et
éventuellement d’un système de chargement des pièces.
190
ENSAM Casablanca
Définitions des opérations de tournage
Chariotage
Opération qui consiste à usiner une surface cylindrique ou conique
extérieure.
Alésage
Opération qui consiste à usiner une surface cylindrique ou conique
intérieure.
191
ENSAM Casablanca
Définitions des opérations de tournage
Dressage
Opération qui consiste à usiner une surface plane perpendiculaire à l’axe
de la broche extérieure ou intérieure.
Perçage
Opération qui consiste à usiner un trou à l’aide d’un forêt
.
192
ENSAM Casablanca
Définitions des opérations de tournage
Rainurage
Opération qui consiste à usiner une rainure intérieure ou extérieure
pour le logement d’un circlips ou d’un joint torique par exemple.
Chanfreinage
Opération qui consiste à usiner un cône de petite dimension de façon
à supprimer un angle vif.
193
ENSAM Casablanca
Définitions des opérations de tournage
Tronçonnage
Opération qui consiste à usiner une rainure jusqu’à l’axe de la pièce
afin d’en détacher un tronçon.
Filetage
Opération qui consiste à réaliser un filetage extérieur ou intérieur.
194
ENSAM Casablanca
Les plaquettes d’ outils
195
ENSAM Casablanca
Les plaquettes d’ outils
Les différentes formes de plaquettes
On utilise principalement des plaquettes de formes carré, ronde,
rectangulaire, rhombique, rhomboïdale, triangulaire.
La forme de la plaquette est choisie en fonction des surfaces à
obtenir et du cycle de travail. Si plusieurs formes conviennent on
choisira celle qui donne la meilleure résistance mécanique.
Si le critère résistance n’est pas prépondérant, on choisira la plus
économique, c’est-à-dire celle qui permet de disposer du maximum
d’arêtes utilisables (plaquette carrée).
Il existe également des plaquettes de formes hexagonale, octogonale
et pentagonale.
196
ENSAM Casablanca
Les plaquettes d’outils
Les tours semi-automatiques
197
ENSAM Casablanca
Les plaquettes d’outils
Plaquettes réversibles
Une plaquette est dite réversible si elle présente un plan de symétrie
parallèle à ses deux faces les plus importantes. Elle peut alors être
retournée sur son corps d’outil et voit le nombre de ses arêtes
doublé, ce qui la rend particulièrement intéressante du point de vue
économique. Ainsi une plaquette carrée passe de 4 à 8 arêtes
utilisables.
198
Outils de tournage
Outils à charioter
Une seule direction de travail possible pour la réalisation de
cylindres ou de cônes extérieurs. Si la pièce comporte un épaulement
on obtient une surface en travail d’enveloppe et une surface en
travail de forme.
199
ENSAM Casablanca
Outils de tournage
Outils à dresser
Une seule direction de travail possible perpendiculaire à l’axe de la
pièce pour la réalisation de surfaces planes extérieures. Si la pièce
comporte un épaulement on obtient une surface en travail
d’enveloppe et une surface en travail de forme .
200
ENSAM Casablanca
Outils de tournage
Outils à charioter - dresser
Au minimum deux directions possibles de travail permettant à ces
outils d’effectuer des opérations de chariotage et de dressage de
surfaces extérieures en travail d’enveloppe.
201
ENSAM Casablanca
Outils de tournage
Outils à aléser
Une seule direction de travail possible pour la réalisation de
cylindres ou de cônes intérieurs.
202
ENSAM Casablanca
Outils de tournage
Outils à aléser - dresser
Au minimum deux directions possibles de travail permettant à ces
outils d’effectuer des opérations d’ alésage et de dressage de surfaces
intérieures.
203
ENSAM Casablanca
Outils de tournage
Outils rainurer
Pour la réalisation des opérations de rainurage.
Outils tronçonner
Pour la réalisation des opérations de tronçonnage.
Outils à fileter
Pour la réalisation des opérations de filetage.
204
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Portes pièces
Mandrins à serrage par mors
Ils comportent 2, 3 ou 4 mors. Ces mors peuvent être à serrage
concentriques ou indépendants.
On peut monter des mors durs ou des mors doux. les mors doux sont
des mors non trempés afin de permettre à l’utilisateur de les usiner
pour adapter leurs formes à celles de la pièce ou pour réaliser une
coaxialité plus précise qu’avec des mors durs.
La prise de pièce en mandrin peut se faire par l’extérieur ou par
l’intérieur des mors
205
ENSAM Casablanca
Portes pièces
Mandrins expansibles
Il assurent à la fois la mise en position et le maintien en position par
l’intérieur ou par l’extérieur de pièces courtes ou longues. On utilise
pour leurs constructions une ou plusieurs pièces déformables. Le
type le plus classique est le mandrin à pinces que l’on retrouve
comme support d’outils pour des fraises à queue cylindrique.
206
ENSAM Casablanca
Portes pièces
Portes pièces dédiés
Il s’agit de montages de reprise spécialement étudiés et réalisés pour
s une phase d’usinage.
207
ENSAM Casablanca
Portes pièces
Réalisation des montages portes pièces
Il s’agit des différents montages que l’on peut réaliser à l’aide des
équipements standards du tour.
208
ENSAM Casablanca
Portes pièces
Réalisation des montages portes pièces
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ENSAM Casablanca
Portes pièces
Réalisation des montages portes pièces
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ENSAM Casablanca
Portes pièces
Réalisation des montages portes pièces
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Réalisation des montages portes pièces
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Réalisation des montages portes pièces
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Origine et Classification des discontinuités dans les matériaux
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Origine et Classification des discontinuités dans les matériaux
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Origine et Classification des discontinuités dans les matériaux
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Origine et Classification des discontinuités dans les matériaux
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Origine et Classification des discontinuités dans les matériaux
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Origine et Classification des discontinuités dans les matériaux
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Chap.VI: Déformation plastique
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Déformation plastique
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