Exposé de HYSTÉRECTOMIE Groupe 14 (Rahmani Soulaf)

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Exposé de HYSTÉRECTOMIE

Groupe :14
Nom: Rahmani
Prénom: Soulef

’hystérectomie est une procédure chirurgicale qui consiste à enlever l’utérus.

Quatre types d'hystérectomies peuvent être réalisées selon le problème à traiter et l’âge de la
patiente :

- L'hystérectomie subtotale, qui consiste à enlever le corps de l'utérus, mais laisse le col de
l'utérus en place.
- L'hystérectomie totale au cours de laquelle le corps et le col de l’utérus sont enlevés.
- L'hystérectomie totale avec salpingo-ovariectomie (dite non conservatrice) au cours de
laquelle le corps de l'utérus, le col de l'utérus, ainsi que les ovaires et les trompes de Fallope sont
enlevés.
- L'hystérectomie radicale, qui est pratiquée dans le cas de cancers gynécologiques invasifs,
associe l'hystérectomie totale avec les trompes et les ovaires plus l'ablation du 1/3 supérieur du
vagin et des ganglions lymphatiques pelviens.
Plusieurs techniques opératoires sont possibles et choisies, là encore, selon la pathologie à traiter,
la morphologie et les antécédents de la patiente. Il est ainsi possible de réaliser des
hystérectomies par voie vaginale, par voie abdominale ou par cœlioscopie.
1. Indications

Les pathologies nécessitant une hystérectomie sont :


Les fibromes utérins (myomes). Les fibromes utérins sont des masses bénignes se développant
au niveau de la paroi de l’utérus. Il peut survenir un ou plusieurs fibromes simultanément. Leur
survenue est un événement fréquent qui affecte près d'une femme sur deux après 35-40 ans. La
plupart du temps, ils ne sont responsables d’aucun symptôme et ne nécessitent alors aucun
traitement. Dans certains cas, leur grande taille ou leur nombre peuvent être à l’origine de
ménorragies (règles trop abondantes), douleurs pelviennes, sensation de lourdeur dans le bas
ventre ou d’une gêne urinaire ou digestive qui justifient un traitement.

Méno-métrorragies (règles trop abondantes ou saignements entre les règles). Celles-ci peuvent
être dues au changement hormonal en périménopause ou à la présence de fibromes. Elles
peuvent être responsables d’anémie et altérer considérablement la qualité de vie. Des traitements
médicaux ou par hystéroscopie peuvent être proposés dans certains cas mais en cas d’échec,
une hystérectomie sera nécessaire.

Endométriose. L'endométriose correspond à la migration de l’endomètre (muqueuse tapissant


l’utérus) en dehors de la cavité utérine : elle se greffe sur le péritoine, les ovaires le plus souvent,
mais aussi l'intestin, la vessie, le rectum... Cela peut entraîner des douleurs importantes,
notamment pendant les règles ou lors des rapports sexuels. Dans certains cas, chez des patientes
ayant obtenu les grossesses désirées et pour lesquels les différents traitements médicaux ne sont
plus efficaces, l'hystérectomie pourra être envisagée afin d'améliorer leur qualité de vie.

Prolapsus utérin. Avec l’âge et les grossesses, il peut arriver que l’utérus descende dans le vagin,
en raison du relâchement des muscles et ligaments pelviens. Cette descente d’organe entraîne le
plus souvent une gêne et une pesanteur, ainsi que des problèmes de fuites d'urines.

Les douleurs pelviennes. Il existe de nombreuses étiologies aux douleurs pelviennes et


l’hystérectomie peut, dans certains cas, apporter une guérison pour les patientes. Il est toutefois
important d'identifier le problème correctement avant d’intervenir. L'endométriose, les fibromes,
les adhérences et les infections sont les principales causes de ces douleurs.

Les cancers ou états précancéreux de l’utérus ou des ovaires. Selon leur degré de gravité,
les cancers utérins (corps et col de l'utérus) et des ovaires exigent le plus souvent la réalisation
d'une hystérectomie.

2. Technique
L’hystérectomie abdominale (par voie haute) est réalisée par une ouverture de l’abdomen
(cicatrice transversale le plus souvent, ou médiane sous-ombilicale).
Elle a l'avantage de permettre d'atteindre facilement l'utérus et en facilite l'extraction dans le cas
d'un utérus volumineux (chez certaines patientes, les fibromes peuvent peser plusieurs kilos !).
Toutefois, en comparaison aux autres voies d’abord, elle nécessite une hospitalisation plus longue,
laisse une cicatrice et retarde plus la reprise des activités quotidiennes et du travail.
Le plus souvent, la patiente est hospitalisée la veille de l'intervention et reste à jeun à partir de là.
Le matin même, une perfusion sera posée, dans la chambre ou en salle d’intervention.
Une fois l’anesthésie générale réalisée (anesthésie générale ou rachianesthésie), une désinfection
de la peau de l'abdomen et à l'intérieur du vagin est réalisée, puis des champs opératoires sont
mis en place. Une sonde urinaire est posée en début d’intervention. Le premier temps opératoire
consiste en une incision de 15 à 20 cm généralement horizontale juste au-dessus du pubis,
appelée incision de Pfannenstiel. Plus rarement, cette incision peut être verticale entre le pubis et
l’ombilic, si l'utérus est très volumineux.
Les attaches de l’utérus sont progressivement libérées (vaisseaux sanguins, ligaments) et
coagulées ou suturées. L’utérus est clivé des organes contre lesquels il se trouve : la vessie en
avant et le rectum en arrière et détaché du vagin (ou du col s’il est laissé en place).
Le vagin est ensuite suturé et l'intestin occupe naturellement la place de l'utérus.
La pièce opératoire est toujours envoyée au laboratoire pour une analyse histologique.
L’intervention dure entre 45 minutes et 2 heures.

3. Suites opératoires

La sonde urinaire est laissée en place pendant 24 heures, le retrait n’est pas douloureux.

Un drain est parfois mis en place pendant l’intervention, le plus souvent retiré après deux à trois
jours.

Pour éviter les douleurs postopératoires, des antalgiques sont administrés par voie veineuse dans
un premier temps (pendant 1 à 2 jours) puis par la voie orale. Un traitement préventif de la phlébite
par anticoagulants (injection sous-cutanée) et port de bas de contention, est débuté dès le jour de
l’intervention.
Il est généralement possible de se lever dès le lendemain de l’intervention. L’alimentation sera
reprise rapidement en fonction de la reprise du transit intestinal.

Un saignement vaginal peu abondant est normal les premiers jours.

Le retrait des fils ou des agrafes interviendra dans les 5 à 7 jours qui suivent l’intervention.

Une hospitalisation de 3 à 6 jours est nécessaire.

A la sortie, seront prescrits des antalgiques oraux et des injections d’anticoagulants pour 3
semaines à un mois. Ce traitement nécessite une surveillance des plaquettes sanguines par prise
de sang à réaliser 2 fois par semaine pendant la durée du traitement.

Un arrêt de travail d’environ 1 mois est nécessaire. Il faut être vigilante à bien se reposer et ne pas
porter de charges lourdes le premier mois. Les bains, les rapports sexuels ainsi que le port de
tampons vaginaux sont proscrits le premier mois.
Il est nécessaire de contacter le chirurgien dans les semaines qui suivent en cas de saignements
vaginaux abondants, de fièvre, de douleurs abdominales ou vaginales importantes, de douleurs
en urinant, de rougeur ou d’écoulement de la cicatrice, de douleur au mollet ou de difficulté à
respirer.

Un rendez-vous postopératoire avec le chirurgien est nécessaire dans le mois qui suit (en général
3 à 4 semaines après) pour vérifier les cicatrices, les douleurs et recevoir les résultats d’analyses
histologiques.

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