Methode de Production Des HC

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UE GMI :

GMI : METHODE DE PRODUCTION DES


HYDROCARBURES

Niveau 2
Mines et pétrole
Semestre

M. KUETE NOUPA ROMEO

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OBJECTIFS GLOBAUX

Au terme de cet EC, les futurs ingénieurs de travaux de pétrole et gaz devront être capable :
▪ Comprendre les notions de Gisements : Réserve : Facteur de récupération
▪ De se familiariser avec l’environnement et les différents équipements de surface et ceux
de fond d’un puits producteur
▪ De comprendre le process de production des hydrocarbures
▪ D’interpréter et expliquer les différents mécanismes de drainages naturel et assistés des
hydrocarbures

Enfin de pouvoir bien expliquer les différentes méthodes de récupération des hydrocarbures

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FICHE DE PROGRESSION
SEQUENCES THEMES DEVELOPPES DUREE
Introduction
Chapitre 1 : Généralités sur le Gisement, la réserve, le Facteur de
récupération et le régime d’écoulement CM :
SEQUENCE 1 :
1.Gisement d’hydrocarbure 4h
2.La réserve et le facteur de récupération
2.1 Définition et typologie de Réserve
2.2 Le facteur de récupération

Chapitre 2 : Equipements et fonctionnement d’un puits producteur


I. Généralités sur le puits
I.1 Objectif partiel
I.2 Typologie et différents profils de puits
I.3 Environnement et équipements d’un puits producteur
I.3.1. Les équipements de fond
▪ Casings (cuvelages) et colonnes de casing CM :
SEQUENCE 2 :
▪ Autres équipements du trou de forage 4h
I.3.1. Les équipements de surface TD : 3h
▪ La tête de puits (Wellhead)
- Tête de casing (Casing Head)
- Tête de tubing
- Espaces annulaires
L’arbre de Noël (Christmas Tree – Xmas Tree), constitué de differentes
vannes
Chapitre 3 : Méthodes de Récupération des Hydrocarbures
I. Mécanismes de drainage naturel et récupération
primaire
II. Méthodes de récupération assistée
- Généralités CM :
SEQUENCE 3 : II.1 Récupération assistée (classique) 4h
II.1.1 Injection d'eau (water flooding) TP : 2h
- Déplacement suivant un front continu TPE :
- Déplacement radial 6h
II.1.2 Injection de gaz
- Injection de gaz dans un gas-cap existant.
- Injection de gaz directement dans l'huile.
II.2 Recyclage du gaz dans un gisement de gaz à condensate
SEQUENCE 4 : III. Récupération améliorée ou tertiaire (EOR) CM :
III.1 Méthodes chimiques 2h

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III.1.1 Utilisation de solutions de polymères dans l'eau TP : 3h
III.1.2 Utilisation de tensio-actifs et de micro-émulsion TD : 2h
- Méthodes miscibles
- Utilisation de gaz carbonique
III.2 Méthodes thermiques : huiles lourdes
III.2.1 Injection de vapeur
III.2.2 Combustion in situ

Sources documentaires

1-Basic on petroleum engineering, René Cossé, institut français du pétrole, 2002.


2-Production engineering, 2000
3-Le Gisement. René Cossé, institut français du pétrole (IFP), 2000.
4-Fondamentaux sur la géologie pétrolière. IFP. 1999.
5-Hydrocarbon exploitation, Support de formation perenco 2014.
6-Seismic Data Interpretation and Evaluation for Hydrocarbon Exploration and
Production. A Practitioner’s Guide. Niranjan C. Nanda (pringer) 2016.
7-Formation évaluation, institut français du pétrole (IFP)2008.
8-Basic of well-logging. Oberto Serra, 2000
9-Fundamentals of well-log interpretation. Oberto Serra 2002

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Table de matière
FICHE DE PROGRESSION .......................................................................................... 3

Sources documentaires.................................................................................................... 4

Introduction ..................................................................................................................... 7

Chapitre 1 : Généralités sur le gisement ; enveloppe de phase, l’analyse PVT et le


régime d’écoulement. ...................................................................................................... 8

I. Quelques notions.................................................................................................. 8

1- Le gisement.............................................................................................................. 8

2- Les Réserves ............................................................................................................ 8

3- Les types de Réserves .............................................................................................. 9

4- Le facteur de récupération ....................................................................................... 9

II. L’enveloppe de phase, Analyse PVT et différents états d’HC .......................... 11

1- Comportement dynamique des hydrocarbures ...................................................... 11

5- Enveloppe/Diagramme de phase ........................................................................... 11

6- Les différents états d’hydrocarbures ..................................................................... 12

III. Differents regimes d’écoulement des hydrocarbures ........................................ 14

IV. La densité API ................................................................................................... 16

Chapitre 2 : Equipements et fonctionnement d’un puits producteur ............................ 17

I. Les différents types de puits .............................................................................. 17

II. Les différents profils de puits ............................................................................ 18

III. Environnement et équipements d’un puits producteur ...................................... 18

1- Les équipements de surface ................................................................................... 19


Tête de casing (Casing Head) ............................................................................ 20
Tête de tubing .................................................................................................... 21

7- Les équipements de fond ....................................................................................... 22

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Chapitre 3 : Methodes de recuperation des hydrocarbues ............................................ 25

1- Mécanismes de drainage naturel et récupération primaire .................................... 25

8- Méthodes de récupération assistée par injection dans le réservoir........................ 27

9- Récupération améliorée ou tertiaire (EOR) ........................................................... 30

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Introduction

Après les différentes phases de l’exploration, de nouvelles évaluations au cours


du temps déterminent la rentabilité du gisement, le nombre et le type de forages
nécessaires. La récupération commence ensuite soit par déplétion naturelle, soit en
mettant en jeu des techniques de récupération assistée.
La phase de production, plus précisément d’extraction du pétrole, nécessite des
techniques complexes à savoir : le maillage du réservoir par de multiples puits, le
maintien de la pression du réservoir (par activation, injection d’eau et/ou de gaz,) la
séparation pétrole/gaz en surface et l’expédition vers les marchés. Le trou foré
(borehole) est consolidé à l’intérieur par un tubage inamovible (indestructible, sûr),
doublé d’un tube de production, qui peut être changé en cas d'encrassement ou de
corrosion.
L’exploration et la production ont prioritairement été effectuées à terre par facilité
d’accès. Depuis les dernières décennies, les développements s’orientent aussi vers
l’offshore (forage en mer) impliquant des techniques plus complexes dans des eaux plus
profondes.

Figure 1 de l’exploration à la production

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Chapitre 1 : Généralités sur le gisement ; enveloppe de phase,
l’analyse PVT et le régime d’écoulement.

I. Quelques notions

1- Le gisement
Un gisement est une formation constituée d'une (ou plusieurs) roche(s)
réservoir(s) contenant des hydrocarbures à l'état monophasique (huile et/ou gaz) ou
diphasique (huile et gaz), de l'eau, et pouvant être en communication avec une formation
aquifère parfois très étendue, le tout surmonté d'une roche couverture étanche faisant
piège
La pression des fluides dans le gisement va dépendre de plusieurs facteurs, entre autres
:
▪ La profondeur du gisement
▪ La manière dont le gisement a été formée
▪ Le type de formations en dessus et autour du gisement

Figure 2 : Coupe type du gisement

2- Les Réserves

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On appelle réserves, les volumes d’hydrocarbures récupérables que l’on estime
pouvoir produire.
C’est la fraction du STOIIP récupérable

3- Les types de Réserves

RESERVES PROUVÉES : quantités d’hydrocarbures récupérables avec une certitude


raisonnable dans des conditions économiques et technologiques actuelles

RESERVES PROBABLES : quantités additionnelles d’hydrocarbures que les


informations Géologiques et techniques du réservoir permettent d’envisager de
récupérer

RESERVES POSSIBLES : estimation de quantités additionnelles d’hydrocarbures


portant sur des gisements aujourd’hui inconnus ainsi que le pétrole non conventionnel

4- Le facteur de récupération

Suivant le type de gisement et de fluides, le taux de récupération pourra ne pas


dépasser quelques pourcents des quantités en place (30% en moyenne pour le pétrole,
peut atteindre ou dépasser 80% dans le cas des gaz)

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Il dépend de plusieurs paramètres entre autres :
- Le nombre de puits
- Le type et la localisation des puits
- Le mécanisme de production
- Des caractéristiques de la roche et des fluides contenus
- La conjoncture économique

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II. L’enveloppe de phase, Analyse PVT et différents états d’HC

1- Comportement dynamique des hydrocarbures

Les Fluides dans un réservoir pétrolier constituent un mélange complexe de


molécules d’hydrocarbures, de composition qui dépend de la roche source, du dégrée de
maturation etc…
Le changement de phase apparaît quand le complexe se déplace du réservoir
(fortes P&T) vers les conditions de séparation (faible P&T).

5- Enveloppe/Diagramme de phase
Le diagramme de phase spécifie l’état (liquide/gaz/mixte) dans lequel est
l’hydrocarbure en fonction des conditions de pression et de température du milieu où il
se trouve (réservoir, fond du puits, surface).
Cette enveloppe de phase est organisée comme suit :
▪ Au-dessus et à gauche du point critique, l'effluent est monophasique liquide,
▪ A droite du point critique au-dessus dedans la partie supérieure du diagramme,
il n’y a que du gaz sous ses trois formes.
▪ Dans l’enveloppe en dessous, il y a un mélange di-phasique de liquide et de gaz.
Le cricondentherme est le point de température maximale de l'enveloppe
diphasique.
Le cricondenbar est le point de pression maximale de l'enveloppe diphasique.
Courbe de bulle est la partie de la courbe enveloppe de phase pour laquelle
T<TC, qui représente les conditions dans lesquelles la première bulle de gaz
apparaît dans la phase liquide.

Courbe de rosée est la partie de la courbe enveloppe de phase pour laquelle T >
TC, qui représente les conditions dans lesquelles la première goutte d’huile
apparaît dans la phase gazeuse.

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L'origine de la description précise du fluide effluent est l'analyse PVT
(Pression Volume Température) fournie par le laboratoire d'après un échantillon
pris au fond du puits.

6- Les différents états d’hydrocarbures


On rencontre en générale cinq (05) etats d’hydrocarbures en function des conditions de
temperature et de pression

a- Le black oil ou huile sous-saturée

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b- Le volatil oil ou huile saturée

c- Le gaz à condensat

d- Le wet gas ou gaz humide

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e- Le dry gas ou gaz sec

III. Differents regimes d’écoulement des hydrocarbures

The different flow behaviors are usually classified in terms of rate of change of pressure
with respect to time.
Steady state: During steady-state flow, the pressure does not change with time. This is
observed for example when a constant pressure effect, such as resulting from a gas cap
or some types of water drive, ensures a pressure maintenance in the producing
formation.

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Pseudo steady state: The pseudo steady state regime characterizes a closed system
response. With a constant rate production, the drop of pressure becomes constant for
each unit of time.

Transient state: Transient responses are observed before constant pressure or closed
boundary effects are reached. The pressure variation with time is a function of the well
geometry and the
reservoir properties, such as permeability and heterogeneity.

Usually, well test interpretation focuses on the transient pressure response. Near
wellbore conditions are seen first and later, when the drainage area expands, the pressure
response is characteristic of the reservoir properties until boundary effects are seen at
late time (then the flow regime changes to pseudo steady or steady state). In the
following, several characteristic examples of well behavior are introduced, for
illustration of typical well test responses.

Rs − the solution (or dissolved) gas oil ratio.


Bo − the oil formation volume factor.
Bg − The gas formation volume factor.

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Above Pb Below Pb

Figure 6: Rs, Bo, Bg and Pb

IV. La densité API

La densité API est une échelle permettant d’exprimer la densité du pétrole brut,
en degrés API (° API), calculée à partir de la densité, par la formule suivante :

Densité API =
Plus un brut est léger, plus sa densité est faible, plus sa densité API est élevée. La
plupart des bruts extraits ont des densités API comprises entre 20° (très lourd) et 60°
(très léger).
L'indice API des bitumes, qui nécessitent divers procédés (chaleur, injection de
vapeur ou ajout d’un diluant) pour être extraits, se situent généralement en dessous de
15°.
Cette formule fut créée par l'American Petroleum Institute (API) et le National
Institute of Standards and Technology (NIST). À titre de comparaison, l'eau, dont la
densité est de 1, a une densité API de 10° API.

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Chapitre 2 : Equipements et fonctionnement d’un puits producteur

Objectif principal
Le but de ce cours est de permettre une meilleure compréhension du puits,
élément primordial du système de production.
Un puits sert à mettre en liaison le fond à la surface. Il permet, principalement,
de ramener l’effluent (mélange d’hydrocarbures et d’eau) du gisement aux installations
de surface dans lesquelles il sera traité ultérieurement pour répondre aux spécifications
commerciales.
Lorsque l’effluent arrive en surface, il contient des éléments indésirables (eau, sel, sable,
gaz nocifs, etc.) qu’il faut retirer avant de pouvoir le vendre. Les installations de surface
vont servir à « nettoyer » cet effluent et à séparer les hydrocarbures liquides des
hydrocarbures gazeux.

I. Les différents types de puits

On distingue de façon générale les puits d’exploration et les puits de


développement comprenant :
▪ Les puits d’exploration sont constitués de puits d’exploration ou puits de
découverte et des puits de délinéation ou puits témoins
▪ Les puits de développements sont constitués des puits de production, des
puits d’injection etc.

Les puits producteurs : ils véhiculent l’effluent du fond à la surface


Les puits producteurs peuvent être éruptifs ou non
Les puits injecteurs : ils véhiculent l’effluent de la surface vers le fond
Les puits témoins : ils permettent le contrôle de certains paramètres du réservoir

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II. Les différents profils de puits

Une grande majorité de puits sont forés verticalement, mais certaines contraintes
(ex : réservoirs minces, fracturés, etc..) imposent des profils différents

Figure 6 : different profils d’un puits


Une fois la géométrie de profil du puits décidée, des études seront faites
pour définir le type d’équipements que l’on implantera dans le puits.

III. Environnement et équipements d’un puits producteur

Un puits se décompose en deux sous-ensembles élémentaires que sont :

▪ Les équipements FOND (cuvelages (casings), complétion)


▪ Les équipements SURFACE (wellhead, christmas tree)

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1- Les équipements de surface
Les équipements de surface au-dessus des vannes maîtresses sont appelés arbre de
Noël (Christmas Tree – Xmas Tree) et les équipements en dessous des vannes maîtresses
font partie de la tête de puits (Well Head). Le fluide venant du fond passe dans la tête
de puits traverse les vannes maîtresses ainsi que le T de l’arbre de Noël. Là il est dirigé
à travers une vanne latérale et une vanne réglable vers un réseau de collecte. dans la

partie supérieure de l’arbre, on retrouve un manomètre qui indique la pression dans le


tubing.
Figure 8: Tête de puits et arbre de Noël

a- La tête de puits (Wellhead)

La tête de puits est composée de :

Deux têtes de casing

Une tête de tubing

La tête de casing inférieure repose sur la colonne de surface et soutient le casing


technique.
La tête de casing supérieur soutient la colonne de production et assure l’étanchéité
entre les deux colonnes. Le fluide qui entre dans l’espace entre la colonne de production
et la colonne technique peut être retiré à l’aide de la vanne qui se trouve sur la tête de
casing supérieur.

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La tête du tubing soutient la colonne de tubing et assure l’étanchéité de l’espace
annulaire tubing – casing.

Tête de casing (Casing Head)


Une tête de casing est utilisée pour soutenir la colonne de production à partir de
la surface. La tête du casing à une olive de suspension qui tient le support du casing.
Le support de casing soutient la colonne de
production.
La tête du casing est visée ou soudé sur l’embout
du casing de surface.
Des têtes de casing sont aussi utilisées pour
soutenir des colonnes intermédiaires. Certains
forages sont par exemple équipés de trois colonnes
de casing :
Pour soutenir la colonne de production, une
deuxième tête de casing est utilisée.

Figure 9 : Tête de casing

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Tête de tubing

A la surface du forage, une tête de tubing


soutient la colonne de tubing. La tête de tubing est
attachée à la tête supérieure du casing. Une olive de
suspension dans la tête de tubing contient un support
pour le tubing. Les fuites sont évitées à l’aide d’un
jeu de joints.

Figure 10: Tête de tubing

b- L’arbre de Noël (Christmas Tree – Xmas Tree)

C’est l’équipement d’un puits qui est utilisé pour contrôler le flow de l’effluent
Un arbre de Noël est au moins composé des éléments suivants :

▪ Vanne maîtresse inférieure

▪ Vanne maîtresse supérieure

▪ Vanne de curage

▪ Vanne latérale

▪ Duse

▪ Manomètre

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Figure 11 : Xmas tree

7- Les équipements de fond


a- Casings et colonnes de casing

Au fur et à mesure de l'avancement du forage on descend un certain nombre casings


ayant pour rôle :

▪ Protéger le trou de forage contre l’effondrement et les fuites.


▪ Protéger la nappe phréatique ou la mer
▪ Prévenir l’instabilité du trou foré
▪ Contenir la pression de formation
▪ Permettre l’installation de la colonne de production (tubing string) dans le
dernier casing/liner (casing/colonne perdue)

Pour assurer une protection étanche, le casing est complété par une cimentation qui
consiste à injecter du ciment liquide sous pression, par la base du tubage, pour remplir
l'espace entre les casings et le trou.
Le casing est un tuyau d’acier d’un diamètre extérieur de moins de 4½ jusqu'à plus de
20.

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Les tuyaux de casing assemblés à l’aide des connections étanches sont appelé « colonne
de casing » Les colonnes de casing sont utilisé pour protéger le trou de forage durant le
forage.
Il est possible de placer plusieurs colonnes de casing dans un trou de forage au courant
des travaux de forage, mais le premier casing posé aura toujours le plus grand diamètre.
Les travaux de forage continueront à l’intérieur de chaque casing qui est posé.
Retenez les faits suivants concernant les colonnes de casing :

▪ La première colonne de casing qui est posé est la colonne de surface


▪ La première colonne de casing installée est toujours la colonne la plus courte
dans le trou de forage
▪ La colonne de surface a le plus grand diamètre
▪ La colonne de production a le plus petit diamètre de toutes les colonnes de
casing dans un trou de forage
▪ Si dans un trou de forage, il n’y a qu’une seule colonne de casing, cette
colonne est appelée la colonne de production et elle sera cimenté jusqu’au
réservoir.
▪ De temps en temps, une colonne de guidage est posée avant la colonne de
surface

Figure 11 : équipements de fond

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b- Autres équipements du trou de production

Tube de production : La plupart des puits sont mise en production à travers


un tubing de production qui se trouve à l’intérieur de la colonne de production

Espace annulaire : Espace entre la paroi intérieure d'un puits ou des casings
et la paroi extérieure des tubes de forage ou de la colonne de production.

Bouchon annulaire (packer) : Garniture d’étanchéité pour éviter que le fluide


monte dans l’espace annulaire

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Chapitre 3 : Methodes de recuperation des hydrocarbues

Les réserves récupérables économiquement dépendent de plusieurs facteurs entre


autres :
la quantité d'hydrocarbures en place et leur répartition, mécanismes de drainage,
cadence de production, les facteurs économiques…

1- Mécanismes de drainage naturel et récupération primaire

On les appelle ainsi les mécanismes intrinsèques qui, dans le gisement, provoquent lors
de l'extraction le déplacement des fluides vers le fond du puits.
On distingue entre autres :

▪ L'expansion monophasique (dans le cas de gisements de gaz ou d'huile sous-


saturée). Très importante pour les gaz, elle ne permet pour les huiles qu'une
récupération de quelques pourcent (grande différence entre les compressibilités
du gaz et de l'huile).

▪ L'expansion des gaz sortis de solution ou des gaz dissous (à pression


inférieure à la pression de bulle), quand la pression du réservoir baisse, il y a
désorption et expansion du gaz. Le GOR de production croissante rapidement,
chaque volume d'huile coûte de plus en plus cher en énergie de gisement.

▪ L'expansion de l'eau d'un aquifère lié au gisement. L’eau de la nappe prend


la place de l’huile dans les pores de la roche réservoir. Ce mécanisme s’avère très
efficace car la fable viscosité de l’eau favorise sa pénétration à travers les pores
de la roche. Cette expansion limite la chute de pression d'un réservoir d'huile et
draine celui-ci. Pour un gisement de gaz, ce phénomène peut par contre être
nuisible, par piégeage de gaz haute pression derrière l'avancée de l'interface gaz-
eau.

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▪ L'expansion d'un dôme de gaz (gas cap) surmontant l'huile (gisement d'huile
saturée).
Ici, la quantité d’huile produite est directement compensée par l’expansion du
gaz accumulée dans la partie supérieur du réservoir.
Malheureusement on risque de se retrouver confronté à un problème de venue de
gaz suite à la formation d'un cône de gaz (gas coning) aux abords du puits

▪ L'imbibition. L'huile matricielle peut être déplacée par l'eau, par suite de la
mouillabilité préférentielle de la roche à l'eau, mais ce procédé est très lent
(réservoir hétérogène).

▪ Les forces de gravité. Elles provoquent notamment la ségrégation des fluides,


surtout entre le gaz et l'huile

▪ La compressibilité des roches. Compte tenu de la faible compressibilité de


l'huile ce mécanisme est relativement important pour de l'huile monophasique.

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Figure 15 : Mécanismes de drainage naturel et récupération primaire

8- Méthodes de récupération assistée par injection dans le réservoir

Généralités

Dans la plupart des gisements d'huile, l'expansion des fluides en place ne permet
la récupération que d'une faible partie de l'huile en place. Cela a conduit à rechercher
des méthodes assurant un balayage optimal du gisement. Ces méthodes ont été qualifiées
de récupération secondaire, car elles n'étaient initialement utilisées qu'après la
récupération primaire (par drainage naturel).

Actuellement, elles sont mises en œuvre bien avant que ne soit terminée la
production par déplétion naturelle, et parfois même dès le début de la vie d'un gisement.
Les plus anciennes consistent en l'injection d'un fluide naturel (eau ou gaz). Mais, après
arrêt de l'exploitation dicté par des considérations économiques, il peut y avoir encore
en place des quantités importantes d'hydrocarbures. Des techniques ont été développées
en vue d'accroître l'efficacité du drainage et qualifiées de récupérations améliorées
(déplacement miscible, par voie chimique et méthodes thermiques). Nous traiterons
successivement les méthodes de récupération assistée classiques par injection d’eau et
de gaz dans les réservoirs des gisements d'huile et de gaz à condensat (récupération
secondaire), puis les méthodes dites "améliorées" (ou tertiaires).

Récupération assistée (classique) ou récupération secondaire

a- Injection d'eau (water flooding)

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Figure 16 : récupération secondaire par injection d’eau ou de gaz

Deux types de déplacement peuvent être distingués :

- Déplacement selon un front continu

C'est le cas des réservoirs de faible volume et à fort pendage, possédant à leur base
un aquifère limité qui n'est pas séparé de la zone à huile par une barrière imperméable.
Cet aquifère est alimenté par des puits d'injection : la montée de l'eau provoque un
drainage vertical du réservoir

Figure 17 : injection et déplacement suivant un front continue

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- Déplacement radial

C'est le cas pour des gisements plats de grande étendue. Le dispositif d'installation
des puits le plus courant est la maille à 5 puits (five spot) ; chaque puits d'injection est
placé au centre d'un carré dont quatre puits de production occupent les sommets. L'eau
est injectée sur toute la hauteur du réservoir. La fraction du réservoir drainée dépend des
caractéristiques du réservoir, de l'huile et des distances entre puits. Signalons en outre
que, dans le cas d'un réservoir fissuré, la récupération dépend de la vitesse d'avancement
du front d'eau, une faible vitesse permettant à l'imbibition d'agir.

Figure 18 : injection et déplacement radiale

b- Injection de gaz

Cette méthode peut parfois être envisagée concurremment à l'injection d'eau


quand il y a, à proximité du gisement, une source de gaz†. Le drainage par le gaz est
moins efficace que celui par l'eau ; en effet, le gaz ne mouille pas la roche et se déplace
simultanément avec l'huile dès que sa saturation devient de l'ordre de 5 à 10 %.
Cependant, les investissements sont moins importants que dans le cas d'une injection
d'eau.
En effet, le nombre de puits nécessaires est moindre par suite de la grande facilité de
circulation du gaz. Il y a deux types de drainage possibles :

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- Injection de gaz dans un gas-cap existant.
- Injection de gaz directement dans l'huile. Le gaz injecté a alors un mouvement
radial.

En général, le gaz injecté n'est pas miscible avec l'huile. Il y a parfois miscibilité
lorsque l'huile est légère et à haute pression. Dans ce dernier cas l'injection est plus
efficace, car l'efficacité au niveau microscopique est nettement améliorée.

c- Recyclage du gaz (dans un gisement de gaz à condensat)


Il s'agit d'améliorer la récupération en condensat qui est un produit à haute
valorisation. Du gaz sec est réinjecté dans le gisement, de façon à "maintenir" la pression
et donc à éviter les pertes de gazoline, ou condensat, dans les pores. Cette gazoline
apparaissant pour des pressions inférieures à la pression de rosée rétrograde. On
réinjecte une partie (parfois la totalité) du gaz sec et ainsi la récupération en condensat
sera nettement améliorée (> 60 %)

9- Récupération améliorée ou tertiaire (EOR)

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d- Méthodes chimiques

▪ Utilisation de solutions de polymères dans l'eau

Le but est d'améliorer l'efficacité de balayage en augmentant la viscosité de l'eau, ce


qui a pour effet de donner un meilleur rapport de mobilité. La viscosité de l'eau peut
ainsi être augmentée jusqu'à 50 fois.

▪ Utilisation de tensio-actifs et de micro-émulsion

Le but est d'améliorer l'efficacité du déplacement (microscopique) par réduction ou


annulation de la tension interfaciale eau-hydrocarbures. On peut injecter un bouchon de
tensio-actifs à forte concentration dans l'eau ou une micro-émulsion. La propriété
essentielle d'une micro-émulsion est d'être miscible à la fois avec l'huile et avec l'eau
(miscibilité totale). La récupération est ainsi nettement améliorée. Mais les coûts
techniques sont très élevés.
e- Méthodes miscibles

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▪ Utilisation de gaz carbonique

Son action va diminuer les forces capillaires (il est plus ou moins miscible avec
l'eau, le gaz ou l'huile en place). Elle va également diminuer la viscosité de l'huile et
augmenter son volume de 10 à 20 %. On utilise le gaz carbonique soit en injection
gazeuse, soit dissous dans l'eau injectée. Là encore les coûts sont très élevés.

f- Méthodes thermiques : huiles lourdes

▪ Injection de vapeur

Contrairement aux polymères dans l’eau, cette méthode agit sur la viscosité de
l'huile. L'injection de vapeur peut se faire en continu ou cycliquement. Dans ce dernier
cas, qui est plutôt une méthode de stimulation, on commence par injecter de la vapeur,
on laisse alors le puits fermé quelque temps, on le met en production et ainsi de suite
plusieurs fois. Cette technique est assez développée à l'heure actuelle.

▪ Combustion in situ

Cette méthode est surtout applicable aux gisements d’huiles très visqueuses. Elle
consiste à brûler une partie des hydrocarbures en place en injectant de l'air dans le
gisement, de manière à diminuer la viscosité de l'huile résiduelle. Elle est peu utilisée
actuellement

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