Gestion Et Audit Des Risques Support - PDF Version 1
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Risque de capital
Risque
transactionnel
Risque de taux
d'intérêt
Risque du
Risque d'écart
marché
Risque de
change
Risque de
matières
premières
Risque
transactionnel
Risque de crédit
Risque de
concentration
Risque de
liquidité de
Les risques Risque de financment
financiers liqudité Risque de
liquidité de
Risque marché
opérationnel
Risque légal et
de régulation
Risque du
facteur humain
Business risk
Risque politique
et légal
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2) Définitions
• une variable aléatoire est une application
définie sur l'ensemble des éventualités, c'est-
à-dire l'ensemble des résultats possibles d'une
expérience aléatoire;
• En théorie des probabilités, l'espérance
mathématique d'une variable aléatoire est la
valeur que l'on s'attend à trouver, en
moyenne, si l'on répète un grand nombre de
fois la même expérience aléatoire.
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• Exemple 1
– Soit 3 projets d’investissement ou loteries A, B et
C.
• Quel est le critère permettant de choisir entre ces trois
loteries ? ou comment les classer par ordre de
préférence ?
– Le critère le plus spontané est l’espérance
mathématique.
– Cependant, ce critère ne fait pas l’unanimité.
• Exemple 2
• Une étudiant gagne le prix du meilleur
mémoire de finance. Le lauréat a le choix
entre deux alternatives A et B:
– L’alternative A consiste à percevoir 10000€ de
façon certaine;
– L’alternative consiste à tirer à pile ou face.
• Pile entraine un gain nul et face un gain de
30000€.
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5) Le paradoxe de Saint-Pétersbourg
5) Le paradoxe de Saint-Pétersbourg
• L’espérance mathématique de gain est positive, et
même infinie, pour le joueur. Pourtant, tout quidam
soi-disant sain d'esprit refusera de jouer à un tel jeu si
la mise initiale est trop élevée. Ce comportement
d'apparence irrationnelle est à l'origine de la notion
d’’aversion au risque (L'aversion au risque est un
comportement économique).
• Les investisseurs et les parieurs ont habituellement une
certaine aversion au risque. Ils préfèrent un gain
relativement sûr à un gain bien plus important mais
aléatoire (mieux vaut recevoir 100 euros qu'avoir une
chance sur 10 d'en recevoir 1 000), selon l'adage « un
tiens vaut mieux que deux tu l'auras ».
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6) Le concept de la diversification
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• Sur certain marché, il est possible de vendre un actif que l’on ne détient
pas, avec promesse de rachat ultérieur. Ce type de transaction est appelé
vente à découvert.
• Supposons qu’un investisseur passe un ordre de vente à découvert de 500
actions MANAGEM à son broker. Celui-ci exécutera l’ordre en empruntant
les titres auprès d’un autre client et en les vendant sur le marché.
L’investisseur peut garder sa position aussi longtemps qu’il le souhaite, du
moment que le broker peut emprunter suffisamment de titres. A un
instant donné, l’investisseur va dénouer sa position en achetant 500 titres
MANAGEM. Ces titres sont alors inscrits au compte de l’investisseur en
soldant les titres empruntés auparavant. Ce compte enregistre un gain si
le prix de l’action a baissé et une perte s’il a augmenté.
• Durant la vente à découvert, si le broker ne peut plus emprunter
suffisamment de titres, l’investisseur est contraint de dénouer sa position
immédiatement (short squeezz : liquidation forcée des positions courtes).
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d. Les Swaps
• En tant que produit dérivé financier, le swap est un
contrat d'échange de flux financiers entre deux
contreparties, qui sont généralement des banques ou
des institutions financières. C’est un instrument traité
de gré à gré et qui n’est pas standardisé.
• Les swaps se sont développés parce que les
intervenants ne bénéficient pas des mêmes conditions
d’accès au marché. En effet, selon la situation
financière et l’évaluation de leurs risques de crédit, ils
obtiennent des conditions plus ou moins avantageuses.
Les swaps ont pour but d’optimiser les écarts des taux
en faveur des deux parties prenantes de l’échange.
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d. Les Swaps
d. Les Swaps
• Les swaps permettent en effet d’échanger des
engagements différents, donc de gérer tous les risques
de taux à moyen ou à long terme, pour un coût très
limité, puisque réduit à la différence entre les flux
d’intérêts à taux fixe et à taux variable.
• Les montants échangés sur le marché de swaps de taux
sont devenus considérables, car ils permettent aux
grandes banques commerciales, dont les engagements
s’élèvent à plusieurs dizaines de milliards d’euros ou de
dollars, avec des échéances s’étalant sur toute la
courbe des taux, de gérer leurs risques de taux et, dans
la pratique, de transformer leurs taux fixes en taux
variables.
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d. Les Swaps
• Un swap est un accord entre deux entreprises portant sur l’échange de
flux de revenus futurs. L’accord définit les dates de paiement des flux et la
manière dont ils sont calculés. Généralement, le calcul fait intervenir les
valeurs futures des taux d’intérêt, le change ou d’autres variables du
marché.
• Contrairement aux forwards qui sont équivalents à des échanges de flux
de revenus à une date future donnée, les swaps impliquent des flux de
revenus à plusieurs dates. Le swap le plus courant est le swap plailn vanilla
de taux d’intérêt qui consiste à échanger un taux fixe contre un taux
variable LIBOR (London Interbank Offered Rate). Les deux types de taux
portent sur le même notionnel. Le graphique suivant illustre un swap où
l’entreprise A paie un taux d’intérêt fixe de 5% et reçoit le LIBOR.
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e. Les options
• On peut définir les marchés d’options comme des marchés
permettant d’échanger du temps – plus précisément des
anticipations dans le temps. Leurs fonctions consistent à
donner aux acteurs la possibilité de prendre une assurance
contre des variations de taux ou de cours non désirées dans
le temps.
• Une option est donc un contrat à terme par lequel
l’acheteur de l’option obtient du vendeur moyennant le
paiement d’une prime (le premium) le droit mais non
l’obligation -d’acheter (on parle de call) -ou de vendre (on
parle de put) une quantité déterminée d’actif sous-jacent, à
un prix convenu à l’avance (dit prix de l’exercice ou strike)
au cours d’une période ou à une date déterminée.
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e. Les options
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e. Les options
• Le plus grand marché mondial d’options sur actions est le Chicago Board
Option Exchange (CBOE).
• Il existe quatre types de transaction sur options :
– Achat d’un call ;
– Vente d’un call ;
– Achat d’un put ;
– Vente d’un put.
• Les acheteurs détiennent des positions longues alors que les vendeurs
détiennent des positions courtes. Les options s’échangent sur des marchés
organisés et des marchés de gré à gré. Actuellement, ces derniers sont
plus importants que les premiers. Les options américaines sont
essentiellement échangées sur des marchés organisés tandis que les
options européennes s’échangent principalement sur des marchés de gré
à gré. L’avantage de ces marchés réside dans la possibilité d’ajuster sur
mesure l’échéance, le prix d’exercice et la taille des contrats.
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• Exemple 1 :
– Soit un taux de 10% composé semestriellement.
D’après l’équation avec m=2 et Rm = 10, le taux
continu équivalent est égal à :
•
– = = 9,758%
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• Exemple 2 :
– Une banque propose un prêt à 8% en taux continu
avec des intérêts dus trimestriellement. De l’équation
précédente avec m=4 et Rm = 0,08, on déduit :
– = 0,0808 = 8,08%
• par conséquent, pour un emprunt de 1000 euros,
les intérêts dus chaque semestre s’élèvent à
20,20 euros.
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a. La duration
La duration est la mesure la plus courante de
l’exposition d’un portefeuille aux variations du taux
d’intérêt.
Il s’agit de la durée moyenne pendant laquelle un
investisseur doit patienter avant de recevoir les
paiements de l’actif financier détenu.
Une obligation zéro-coupon de maturité n années a, de ce
fait, une duration de n années. Cependant, une obligation
classique de maturité n a une duration plus faible que n
années, car son détenteur reçoit des paiements
intermédiaires avant la maturité du titre.
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B =
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• Interprétation du Z-score:
– 3 < Z-score : entreprise a peu de chance de faire
défaut;
– 2,7 < Z-score < 3 : entreprise à surveiller;
– 1,8 < Z-score < 2,7 : probabilité de défaut
importante;
– 1,8 < Z-score : probabilité de défaut très élevée.
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2) Le risque de liquidité
• L’activité bancaire consiste à accorder des prêts à
moyen et long terme tout en disposant
majoritairement de dépôts à court terme. Ce
décalage d’échéances entre les dépôts et les
prêts expose les banques au risque de liquidité
de liquidité. Ainsi, les banques doivent faire face
à des coûts des fonds et des intérêts versés sur
les dépôts comme elles doivent faire face aux
retraits inattendus, ce qui rend les sources de
fonds plus couteuses.
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2) Le risque de liquidité
• Pour une banque, le risque de liquidité de
financement est le risque que, bien que
solvable, elle ne dispose pas d'assez de
ressources financières pour lui permettre de
s'acquitter de ses obligations à leur échéance
ou ne peut obtenir des fonds qu'à des coûts
excessifs
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3) La Value-at-Risk
• La Value at Risk (VAR) est un instrument de mesure du
risque permettant de déterminer la perte maximale
d'un portefeuille sur une période donnée avec une
probabilité donnée. La Value at Risk n'est pas une
prévision mais une estimation du risque sur une
position déjà en portefeuille.
• La Value-at-Risk (VaR) est une méthode d’évaluation
des risques financiers. Elle permet de résumer les
risques de pertes en un seul chiffre et d’agréger les
risques de marché à travers plusieurs classes d’actifs
financiers (actions, devises, obligations, etc.).
3) La Value-at-Risk
• A l’aide du concept VaR, on peut ainsi
exprimer en un seul chiffre le «montant à
risque» d’un portefeuille, même si celui-ci est
composé de plusieurs classes d’actifs (actions,
obligations, options, devises, etc.). On pourra
alors dire si le portefeuille est trop risqué ou
non en fonction du chiffre obtenu, de la valeur
du portefeuille et de l’aversion au risque du
propriétaire du portefeuille.
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3) La Value-at-Risk
• La VaR permet de quantifier la perte maximale qu’un
portefeuille peut subir.
• «En l’absence d’évènements exceptionnels, il y a 95% de
chance que le portefeuille reparte à la hausse ou qu’il
perde 4000 ou moins d’ici la fin du mois». C’est le genre de
réponse que la méthode VaR permet d’obtenir.
• Par définition, la VaR d’un portefeuille d’actifs financiers
correspond au montant de pertes qui ne serait pas dépassé
sur un horizon de temps donné, si l’on exclut un ensemble
d’évènements défavorables («worst case scenarios») ayant
une faible probabilité de se produire.
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• Exemple 1 :
– Soit un taux de 10% composé semestriellement.
D’après l’équation avec m=2 et Rm = 10, le taux
continu équivalent est égal à :
•
– = = 9,758%
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• Exemple 2 :
– Une banque propose un prêt à 8% en taux continu
avec des intérêts dus trimestriellement. De l’équation
précédente avec m=4 et Rm = 0,08, on déduit :
– = 0,0808 = 8,08%
• par conséquent, pour un emprunt de 1000 euros,
les intérêts dus chaque semestre s’élèvent à
20,20 euros.
= 13,76%
= 14,75%
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15 8.6
18 8.7
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0,5 5,0
1,0 5,8
1,5 6,4
2,0 6,8
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a. La duration
La duration est la mesure la plus courante de
l’exposition d’un portefeuille aux variations du taux
d’intérêt.
Il s’agit de la durée moyenne pendant laquelle un
investisseur doit patienter avant de recevoir les
paiements de l’actif financier détenu.
Une obligation zéro-coupon de maturité n années a, de ce
fait, une duration de n années. Cependant, une obligation
classique de maturité n a une duration plus faible que n
années, car son détenteur reçoit des paiements
intermédiaires avant la maturité du titre.
B =
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• Interprétation du Z-score:
– 3 < Z-score : entreprise a peu de chance de faire
défaut;
– 2,7 < Z-score < 3 : entreprise à surveiller;
– 1,8 < Z-score < 2,7 : probabilité de défaut
importante;
– 1,8 < Z-score : probabilité de défaut très élevée.
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