Le document décrit le travail de Mère Teresa et sa mission d'aider les plus démunis en Inde. Bien qu'elle ait accompli un travail important, les médias ne se sont intéressés à elle qu'après qu'elle a reçu le prix Nobel de la paix.
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Le document décrit le travail de Mère Teresa et sa mission d'aider les plus démunis en Inde. Bien qu'elle ait accompli un travail important, les médias ne se sont intéressés à elle qu'après qu'elle a reçu le prix Nobel de la paix.
Le document décrit le travail de Mère Teresa et sa mission d'aider les plus démunis en Inde. Bien qu'elle ait accompli un travail important, les médias ne se sont intéressés à elle qu'après qu'elle a reçu le prix Nobel de la paix.
Le document décrit le travail de Mère Teresa et sa mission d'aider les plus démunis en Inde. Bien qu'elle ait accompli un travail important, les médias ne se sont intéressés à elle qu'après qu'elle a reçu le prix Nobel de la paix.
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u'est-ce que je connaissais
Q de cette femme, exacte-
ment de l'âge de ma mère, L'épopée dont les photos de magazines, déjà, commencent à jaunir ? Le buisson des rides autour des yeux d'une femme de peine parfois rieurs (il faut bien faire bonne figure à la ruée soudaine des journalistes}, mais le plus surtout, ceux-là qu'un jour elle a souvent creusés par on sait bien, cessé de voir comme nous tai- maintenant, quelle détresse... Ce sors (nous savons tout, au- visage bonhomme et bourru d'une jourd'hui, de la misère du monde} grand-mère paysanne, cette tête mais qu'elle a regardés, soudain, ronde de la mère Térésa, enser- (à trente-six ans, après dix-huit rée dans le sari blanc bordé de ans de vie conventuelle et d'en- bleu, ces manches froissées à la seignement dans un collège}, d'un saignée du bras comme celles regard qui l'a blessée à jamais: d'une femme de peine, ce qu'elle ces misérables qui sont le rebut est, habituée. à retrousser les du rebut, et qui n'intéressent au- manches, à manier la serpillère, à cun système, dans aucune civili- frotter de crésyl la salle des ago- ~0 sation ... nisants ... Je me rappelais à peine ~ Ah, les esprits éclairés n'avaient avoir vu tout cela, voici quelques ~ pas assez de mots dédaigneux années dans un reportage de « La ~ pour la charité individuelle. Vous Vie ». Et j'avais continué de feuil- Mèr~a n'y êtes plus, mon cher ! Au- leter les pages. scoops, sur le champ, et de re- jourd'hui, tout est affaire de Il aura fallu son prix Nobel de la portages à chaud elles eussent structures, d'organismes mon- paix pour confondre notre futilité. accumulés. diaux. « Laissez-nous faire, Pour que dans le super-marché Mais d'abord, à la télévision, les voyons ! » proclament les Etats, quotidien des nouvelles fraîches; femmes comme la mère Térésa les ·institutions internationales. Et des vedettes du jour, dégluties sur qui font le ménage, décrottent les tandis qu'on les laisse discuter de place, évacuées sans digérer, on enfants et vident les seaux, elles l'opportunité de la création éven- la rencontre (oh furtivement; on a ont une place de choix, leur es- tuelle d'une commission d'étude vite enchaîné sur les cinquante pace réservé : dans les séquen- sur le Cambodge, il . y a, sans ans de la charmante princesse ces de publicité sur les lessives et doute, quelque part là-bas, tandis Grace}. Pour qu'on découvre, en- le papier hygiénique. que j'écris, un homme,· une fin, qu'un personnage de formida- Et puis, toute l'information n'est femme et même plusieurs qui ble envergure, l'un des plus ex- qu'à l'image de sa mère, l'Histoire. donnent un peu de nourriture à traordinaires et, oui, des plus im- Peuplée d'hommes (avec quel- cent Cambodgiens et les soi- portants dans l'Histoire de ce siè:- ques femmes pour le pittoresque} gnent. « Laissez-nous faire». cle, c'est cette ouvrière de Cal- et lesquels: chefs d'Etat, chefs de Mais en attendant, il y a les mé- cutta. guerre. L'épopée pacifique, la decins sans frontière avec leurs Après Kissinger, Sadate et seule qui reste possible, n'est pas moyens d'infortune qui sauvent Begin qui en furent les lauréats, entrée dans les mœurs de notre quelques-uns de ces humains en- on prétend qu'elle doit son Nobel génération... Vous imaginez, voyés à la mort. Il y a un Marek à un calcul de nabots : on n'osait ·pourtant, si un soir on avait serré Halter (voir page 26} ou les mili- plus l'attribuer à ce bon M. Carter; dans un recoin des nouvelles brè- tants d'Amnesty International qui S'il l'avait obtenu, lui ou quelque ves tous les officiels cravatés, arrachent quelques condamnés à autre grand de ia politique inter- costumés, chefs d'Etat, de partis, la torture et à la prison - tandis nationale, ah, vous auriez ente!)du de factions qui campent à de- que les Etats négocient les armes. quelle orchestration par les me- meure sur le petit écran et débi- Et Mère Teresa, avec les 1 500 dia ! Nos télévisions, si affàirées, tent interminàblement leurs dis- femmes qui l'ont rejointe, dans 58 en Chine à se concurrencer pour cours stéréotypés de sous-pré- établissements, crèches, asiles de la même conférence de presse de fecture - et qu'on la voit, elle ! clochards, lèproseries et mouroirs, Hua-Guofeng, à dépécher cent Durant tout le journal. Non pas parce que la misère, ça n'est pas journalistes sur les pas de notre elle seule, qui se moque bien de près de finir ... président aux Antilles, que de sa publicité, mais son œuvre et FRANCIS MAYOR
DEUX OU TROIS CHOSES PAGE 20. TELEVISION PAGES 26 A 105. CINEMA PAGES 108 A 128. RADIO PAGES 131 A 163. PUBLICITE: 7 A 10; 15 A 18; 46 A 52; 117 A 124; 151 A 154; 159 A 162.
La Femme à travers l'histoire: Les courtisanes - Les amoureuses- L'émancipatrice - Les éducatrices - Précieuse et démoniaque - Courtisane et grisette - Martyrs et bourreaux - Les saturnales - L'Empire - Le romantisme - Le Second Empire