Histoire de La Danse - Staps Corte
Histoire de La Danse - Staps Corte
Histoire de La Danse - Staps Corte
BIBLIOGRAPHIE ........................................................................................ 21
1. Naissance de la danse
La danse est reconnue art divin à l’antiquité aura ses propres déesses : HATHOR, en
Égypte, il y a 5000 ans, TERPSICHORE en Grèce (4000 ans). On parle alors de danses
sacrées (mouvement = communication avec les dieux = rituel). Ces danses rituelles
prendront beaucoup plus tard le nom de « danses folkloriques » (africaines, indiennes,
etc..).
La danse prendra ensuite la forme de divertissement sous le moyen age et à l’époque des
rois (baladins, fou du roi, saltimbanques) ou danses de société.
C’est un peu avant louis XIV qu’elle prendra la forme de ballet codifié.
Mais dans toutes ces périodes, la danse s’assimile au « corps en mouvement »,
caractéristique universelle valable au cours du temps.
Pantomime : scène où les danseurs remplacent la danse par une expression corporelle
destinée à faire progresser la narration. Les capacités dramatiques des danseurs sont prises
en compte.
Le ballet blanc va marquer la danse classique qui va suivre mais le ballet romantique va
s’éteindre en France dans la deuxième moitié du 19° siècle.
Les nouvelles tendances viendront de l’étranger, et notamment de Russie (Italie) avec la
naissance du ballet classique tel que le définira Marius PETIPA.
Rôle Ballet-divertissement sorte de revue à « grand spectacle ». Lez d{vzez de zocté|é v’ov| pl}z
d’tvrl}evce z}y le b{lle|.
Caractéristiques M.PETIPA ~{ yépovdye à l{ dew{vde d} p}bltc de S| Pé|eyzbo}y{, c’ez| à dtye pyopozey « des œvwres
plvs ractles, plvs rasuvevses avsst, plvs brtllavues d’exécvutov ».
Episodes « hors sujet » p{y y{ppoy| {} |uèwe (cov|ez evr{v|tvz) w{tz do|é d’}ve {y{vde ~{le}y
technique. Importance de la performance technique.
Formes codifiées du travail en couple : adage, pas de 2,
P{z codtrtéz, pl{ce de l’é|otle e| coypz de b{lle|
Tenue de « danse » Tenues (légère, collant chair permettant la réalisation plus technique).
Pratiquants et célébrités Danseuses italiennes (beaucoup de virtuosité) comme Piera Legnani (32 fouettés dans Cendrillon)
Cadre S}pyéw{|te de l’école y}zze de Pe|tp{ où ov ye|yo}~e {}zzt l’ewpyetv|e t|{ltevve (~ty|}ozt|é).
Les russes viendront en France présenter leurs spectacles, succès.
Œ}~yes « Don Quichotte » en 1869, « la Bayadère », 1877, « la belle au bois dormant » en 1890,
« Casse Noisette » en 1892, « Le lac des cygnes », 1895
Courants artistiques Importance des décors (peintres), de la musique (Tchaïkovski, la belle au bois dormant)
associés
PETIPA va bientôt s’effacer, « dépassé » par les italiens, dont il critique les acrobaties :
« le ballet est un art sérieux où doivent primer la plastique et la beauté et non des sauts
et des pirouettes où l’on lève la jambe par dessus la tête ; cela ne relève pas de l’art mais
de la parfaite bouffonnerie », cité par Pastori.
Petipa sera nommé « maître à danser à vie » par le Tsar en 1903 (ou 1904 selon Bourcier),
et dans « les coulisses » attendent plusieurs chorégraphes dont un certain « DIAGHILEV »
Pour résumer, le ballet classique mis en place par PETIPA se caractérise par :
Ballet « minuté » avec pas de deux (en ensemble, variation des étoiles)
Variation pour l’étoile dont la longueur est fixé par rapport au renom.
Valses, défilés, salutations, révérences (1/3 du temps dans le « lac des
cygnes ».
Les conflits en Russie au début du siècle vont forcer les russes à s’exiler et c’est à Paris
qu’ils viendront s’installer.
Serge de DIAGHILEV (1872 / 1929) est à la tête des ballets russes et travaillent
successivement avec différents chorégraphes. Il va contribuer au renouveau des ballets
classiques russes. Diaghilev va constituer les « ballets russes » en 1909, même si ceux-ci ne
se produiront quasiment jamais en Russie. En effet, la première aura lieu au théâtre du
Châtelet à Paris.
Diaghilev se passionne pour les arts contemporains et va partager cette passion avec les
différents chorégraphes. Ils vont mettre au point un nouveau style de spectacle, très
court, qui va faire appel à la danse, la musique, la peinture (décors et costumes) et la
poésie. Mort de Diaghilev en 1929 et mort des ballets russes
La danse comme tous les autres arts, va être marquée par la révolution contemporaine. La
voie s’ouvre avec les ballets russes mais en France, il faudra attendre les années 60/70
pour en mesurer les effets.
Le 20°siècle voit donc apparaître la danse contemporaine, d’abord qualifiée de danse
moderne. Cette dernière trouve ses sources au début du siècle aux Etats-Unis et en
Allemagne, tandis qu’en France, les ballets russes suscitent autant d’admiration que de
scandales, la tradition classique persiste.
Isadora Duncan
Les fondatrices
Isadora Duncan (1878- Loie Fuller (1862 – 1928) Ruth Saint Denis (1877 – 1968)
1927)
Origine Américaine. Ecrit des poèmes et Comédienne de revue, improvise Reçoit les enseignements « Delsartiens ».
les « danse » dans une forme de dans ses revues et mesure les Danse dans des revues.
pantomime. P{y| po}y l’E}yope ev effets de sa danse avec les effets M{yq}ée p{y l’Oytev| (E{yp|e) zevz d} zpec|{cle de l{
1900. des lumières (draperies). Part pour « Fuller »
Fascinée par la grèce. l’E}yope ev 1900
Caract. danse pieds nus et tunique. Danse en solo Importance de la création, solos
expression Ne fait pas véritablement évoluer Thèmes religieux et mystiques
gestes naturels le mouvement mais plutôt espace Musicvisualisation (transcription de la musique
respiration naturelle du danseur et jeu des lumières. symphonique en mvt)
Le MVT Naturel Mouvements de bras, Tronc, épaules, bras sont mobilisés dans tous les axes
manipulation des draperies de l’ezp{ce (wo}~ewev|z {v{}le}x).
Elle fera trancher cette ondulation avec des arrêts nets
en position angulaires (formes géométriques
empruntées aux rites).
Influence Etats-Unis et Europe (Allemagne), Collaboration avec Ruth St DENIS Denishawn School (1915).
crée son école de danse à Berlin Invite Delsarte à donner des cours.
« The art of the dance », 1928 Aura pour élèves Humphrey et Graham, J.Cole
Œ}~yez Diverses Diverses Ishtar of seven gates, 1923 ; Prophetess, 1931
Caract. Mémoire technique « The art of making dance », 1959 Forte préoccupation religieuse puis freudienne.
Importance capitale à la composition. Elle se plait à dénoncer les injustices, pas seulement de la
Rapport corps / espace ; la diagonale cour / jardin sera symbole société américaine mais de la société en général.
de ~te (~eyz p}bltc), |{vdtz q}e l’tv~eyze zey{ zywbole de woy|, Tournée en Europe à partir de 1954 (Paris où elle sera
exil. incomprise).
Relation mvt / sentiments :
Repliement : tristesse « La danse a son origine dans le rite, cette aspiration de tous les
Déploiement : joie. |ewpz à l’twwoy|{lt|é ».
Thèmes de la civilisation américaine Fondera sa compagnie en 1938 à New York
Danses en groupe
Mvt Geste répertorié en 4 grands types : - Geste fondamental se trouve dans le torse et le bassin qui
- Gestes sociaux (relation entre hommes) vont entraîner logiquement les mouvements du tronc et abdos.
- Gestes rituels Le tension / release consiste à contracter les muscles (bassin)
- Gestes émotionnels e| yelâcuey l’évey{te.
- Gestes fonctionnels - L’{||t|}de, zt cuèye à Gy{u{w, le pl}z zo}~ev| l{|éy{le,
« Fall / recovery » : pesanteur qui attire le corps vers le sol mouvement qui va préparer la chute (NB : présente chez Doris
(« Fall » : tomber, chute à terre) et le repousse (« recovery » : Humphrey).
verticalité en prenant appui au sol.) - La force du geste est liée à la force de l’éwo|tov.
Implique les notions de poids, rebonds et suspensions. - La cuoyé{y{pute v’ez| p{z cov|tv}e, arrêts brutaux.
Renvoie en fait à la notion de « tension / relâchement » que - Danse sur genoux (rituels anciens).
l’ov ye|yo}~ey{ cuez Joze Ltwov. - Spirale (danse dans un volume)
Le fondateur universel
KINESPHERE
Il créer le concept de « Kiné Sphère » qui reflète l’organisation complexe du mouvement
humain.
C’est en fait une sphère imaginaire dont le centre est le danseur.
La sphère est formée par tous les points imaginaires de l’espace que peuvent atteindre les
extrémités du corps sans déplacement des pieds sur le sol.
FACTEURS du MOUVEMENT :
Pour Laban, c’est le Transfert du POIDS qui est à l’origine du mouvement. Ce transfert
peut se faire selon différentes modalités :
En fait, avec les « flux », Laban établit une codification de l’énergie, ce qui restait plus ou
moins flou jusqu’à présent.
Laban partira d’Allemagne à partir de 1937 (Londres), après qu’Hitler lui ait confié
l’ouverture des JO de Berlin de 1936 (critiqué par les Nazis).
En effet, là-bas la danse est un fait culturel et institutionnel (communauté
chorégraphique) et l’ensemble des arts, dont la danse sera accaparée par les nazis comme
moyen de diffusion des idées.
Kurt JOOS et Mary WIGMAN feront partie de sa troupe et cette dernière sera très
rapidement son assistante
Selon les pays, il y prédominance de certains styles, en France, le néoclassique reste fidèle
à l’idée cuturelle. En Alemagne, la danse moderne est toujours d’actualité. Les Etats-Unis
deviennent le lieu de foisonnement de la danse, la REFERENCE dans tous les styles.
3.A. NEOCLASSIQUE
A partir des ballets russes de Diaghilev, on ne pourra plus parler de « classique » mais
plutôt de « néoclassicisme ».
En effet, la rupture entamée par Diaghilev va se poursuivre à travers ses co-chorégraphes,
le renouvellement du contenu de la danse classique va même sombrer, comme certains
chorégraphes modernes dans « l’abstraction », on parlera alors de ballet abstrait à l’image
de Balanchine. Ce dernier va développer l’école classique aux états unis tandis que Lifar va
tenter de relancer le classique à l’Opéra de Paris, délaissé après le passage des ballets
russes. La relève sera assurée par Roland Petit et Maurice Béjart.
Le néoclassicisme est un mélange de conservatisme (académisme) et d’innovation. Quelles
sont ces dernières ?
Caract. Son style est varié, entre des Empreinte classique Aussi bien music Hall que Réforme du costume :
créations et des reprises du (répertoire) mais apparition néoclassique. suppression du tutu et
répertoire, comédies de sauts et de chutes, Intègre le modern jazz dans adoption du collant, jeans
musicales. rythme ses chorégraphies Rupture de style malgré la
Ballet abstrait basé sur la (spectacles de Zizi Jean présence de pas
relation musique – Tradition académique russe. maire). académiques.
mouvement (Stravinsky) Pas de 2, narration et 3 formes de travail : ballet
« liés » de la musique abstraction. pur, ballet mystique et ballet
« enroulements » Chorégraphes complet et total
Balanchiniens polyvalent. Mélange de styles de danse
(relachés)
travail élaboré des pieds S’ev|o}ye de poe|ez, Le geste part de la
et des bras (cassés) musicien, des plus grands respiration (comme en
Continuité du danseurs (Noureev, moderne). Il mélange
mouvement, élégance, Barychnikov,..), peintres, académisme, geste, verbe,
cadence, accords adage, tango, transe
Vitesse et énergie. Plus de 150 oeuvres africaine (percussions), mais
ne crée pas réellement de
nouveau langage
Œ}~yez « Serenade », 1934 ; Collab. “Ic{ye”, 1935; dtrréyev|ez « Le jeune homme et la « « Sovte d’vve vvtu
« west Side Story », 1957 ; reprise du répertoire de mort », 1946 (Cocteau) d’utwer » « Symphonie pour
“A{ov”, 1957; « Stars and Petipa et ballet romantique, « Le loup », 1953 (Anouilh) un homme seul » 1955,
Stripes », 1958; “Wuo “l{ belle {} botz doyw{v|”, « Notre Dame de Paris », « Sacre du Printemps »,
Cayez”, 1970 1950 1965 « Bolero », 1961
« Paradis Perdu », 1967
influences Classique dans le monde, Revo}~e{} de l’Opéy{ de Tous les danseurs Ouverture du classique au
K.Armitage, W.Forsythe Paris contemporains sont passés public populaire (Stades).
Modern jazz (collaboration chez lui. A contribué à la Dominique Bagouet, Maguy
avec J.Robbins) décentralisation (Marseille) Marin, A.T. de Keersmaker.
Courant influencé par les philosophies orientales (Yoga, arts martiaux) et les méthodes de
kinésiologie (Alexander, Feldenkrais)
Ce courant va laisser une large part à l’improvisation déjà entamée, sous une forme
différente, par Cunningham. Ainsi, on trouve quelques techniques qui fondent
actuellement la danse contemporaine :
Répétition (Le Judson en général, Lucinda Childs)
Accumulation (Trisha Brown)
Contact improvisation (Steve Paxton)
Style Fondée sur les relations Accumulation. Le L’ezp{ce ez| tv~ez|t {} Style éclectique et
entre danseurs et les pytvctpe ez| d’{so}|ey }v maximum, utilise la théâtral, mélange de pas
contacts pouvant survenir deuxième mouvement au technique du dansées et quotidiens.
à v’twpoy|e q}el wowev|. premier, un troisième au « Spinning » Mouvements
L’tdée ez| q}e zelov l{ zecovd e|c…. Le pytvctpe (tournoiement sur soi- fonctionnels, directs et
zone de contact, un peut être aussi appliqué au même prolongé pendant non stylisés.
nouveau mouvement va sol. des minutes avec des Importance de Trio A pour
naître, en entraîne un Rythme lancinant. variations de positions de S.Banes :
autre. Renvoie au courant by{z). Elle ~{ l’}|tltzey d{vz Oppose le mouvement
E{{lewev| l’tdée de minimaliste. l’ezp{ce {éowé|ytq}e : classique et moderne à ses
contact en général (avec axes, diagonales, en propres subversions, ce
le sol ou mur par cutrryez 8, e|c… qui fait naître un nouveau
exemple), voir document Enfin, déséquilibres, chute Par exemple, (voir vidéo), style de vocabulaire.
Nouveaux mouvements et rebonds (Steve danse avec projection Energie uniforme pendant
(chutes). Paxton). simultanée au mur de 4’30. A}c}ve yépé|t|tov
Règles du toucher (max l’é~ol}|tov dez d{vze}yz : d’{}c}v wo}~ewev| d{vz
sans les mains) et équilibre Un grand nombre de illusion de 4 danseurs la pièce mais des
(supprime le tabou du pièces crées en fonction loyzq}’tlz ve zov| q}e 2. similitudes qui mettent en
« toucher »). de ses différentes é~tdevce l’}|tltz{|tov
Importance du duo dans périodes. d’o}|tlz cowwe
l’twpyo~tz{|tov transposition, initiateurs
Mouvements : inspirés du mouvement repartis
des arts martiaux, très sur torse, bras et pieds.
forte relation au sol, Posture de base : la
tension et détente, pas de parallèle. Il existe ensuite
mouvements définis des multiples possibilités
puisque improvisation, du mouvement et pas
seulement classique ou
moderne.
Œ}~ye e| MAgnesium, 1972 Man walking doxn side a Einstein on the beach, TRIO A, 1966
influence Satisfyin lover, 1967 building, 197O 1976
Accumulation, 1971
Allemagne secouée après la seconde guerre mondiale et veut effacer son passé et tout de
qui s’y rattache.
En danse, cela va se traduire par le rejet de la danse d’avant guerre : la danse
d’expression.
PINA BAUSCH
Née en 1940 et élève de K.JOOS à Essen.
Très marquée par l’histoire, elle refuse toute allusion au passé d’avant guerre.
Elle va inventer de nouvelles formes de spectacles : revue, opérette, « happening ».
Son thème favori est celui de la dénonciation des codes de la séduction. Ainsi, elle fera
danser des individus de tout genre et morphologie pour casser l’image du danseur parfait.
Ex : « Barbe bleue » en 1977, « Orphée et Eurydice » (1977), « le sacre du printemps »
(1975).
Ses créations sont quand même marquées par l’empreinte de K.JOOS.
Puis, elle connaît une évolution avec la création du « Tanztheater ».
Cette évolution se caractérise par une sorte de « déracinement » du mouvement dansé.
Elle crée un langage nouveau basé sur « la perte » du mouvement et de la danse :
- rituels collectifs avec répétition des actions, discontinuité narrative
- gestes paroles, musique.
En fait sorte de théâtre sous couvert de la danse. Pour A.Izrine, P.62 : Le tanztheater
« v’esu pas vve davse car les davsevrs v’exécvuevu pas vve davse, ce v’esu pas dv uuéâure car tls ve sovevu pas vv
rôle, ce ne sont pas des personnages mais des personnes ».
Elle mène un travail introspectif avec ses danseurs, ce qui donne lieu à des impros sous
forme de questions souvent liées à l'enfance (happenings). Impros qui relève du
psychodrame et rende sin travail parfois morose, morbide, anxieux, parfois comique,
érotique, exhibitionniste.
« Les danseurs égrènent des mouvements quotidiens, des sentiments connus, un peu triviaux ou affleure même une
certaine banalité mais ces éléments sont transposés par le contexte ou par des artifices simples comme la
répéututov, le ralevut eu l’accéléré ».
« En dégageant la chorégraphie de tout savoir faire technique préalable, elle montre la position presque intenable
du danseur : ni tout à fait un homme ni tout à fait un art, mais les 2 à la fois ». (A.Izrine ; P62)
Contrairement à l’opinion répandue de théâtralité les danseurs ont une formation très
technique, ex de Dominique Mercy, « vous voulez voir un jeté ? ».. D’abord rejetée, elle
sera reconnue à travers la danse contemporaine.
Les danseurs de P.Bausch ne jouent pas un rôle, ils sont authentiques (remise en vie des
états vécus). En fait, elle symbolise le mal être de la société.
Elle amorcera une période plus tendre à partir des années 80 / 85.
En France, cette forme de danse apparaît dans les années 70 avec l’immigration des
chorégraphes américains :
M.Mattox s’installe en France en 1970 et développe le concept de stage
(pratique amateur)
B.Taylor, R.Odums, Loringett le suivront dans les années 80
Ce sera le début des compagnies et la création d’école de danse.
Les années 80 verront l’apogée du modern jazz, influencée par le cinéma et la télévision
(Fame, Flashdance), le clip vidéo (Jackson, Madonna) qui vont faire affluer les pratiquants
mais aussi le populariser à l’extrême en lui ôtant son caractère sérieux et pédagogique. Le
jazz va alors devenir en France, « l’homme invisible »selon « Histoire de la danse », CND,
la « mal aimée » au profit du classique et contemporain dans les années 90.
Il faudra attendre la fin des années 90 pour revoir une certaine émergence du jazz, sous sa
forme dite « contemporaine » avec des chorégraphes comme B.Agati ; A.M.Porras,
A.Gruttadauria, Bruno Collinet, etc..
Voir document « préparation candidat libre EAT danse Jazz STAPS CORTE »
Comme nous avons pu le voir, la France est « épinglée par le classicisme » dira
Cunningham, et va recevoir en matière de danse moderne des influences américaines et
allemandes (proximité).
Dans les années 50, alors que Roland Petit et M.Béjart se révèle dans un courant
néoclassique, l’opéra de Paris est sous la responsabilité de S.Lifar, 2 danseuses et
chorégraphes françaises tentent de renouveler le paysage de la danse en France.
Leurs efforts seront reconnus que très tard (an 80) : J.Robinson et Karin Waehner toutes
deux issues de chez Wigman.
Dvpt du concours de Bagnolet (depuis 68) où M.Marin est primée en 78. Ensuite tous
les noms de la danse contemporaine vont passer par ce concours incontournable.
Déracinement,
Superficialité ou
Ascèse ou mouvement formel Théâtralité Intériorité chorégraphes
« mode »
inclassables
Odile Duboc M.Marin Joelle Bouvier R.Chopinot M.Thompkins
D.Bagouet Regis Obadia Ph.Découflé J.Nadj
A.Prejlocaj K.Saporta D.Larrieu
J.C. Gallota
S|y}c|}y{|tov de l’ezp{ce + |y{~{tl z}y Scénographie Ambiguïté Images Hétéroclites dans
le mouvement. Travestis Culture rock leurs choix de thèmes
O.Duboc : Théâtre dansé. Sexualité Pub et de mouvements.
géométrique, sauts rapides, chutes, Féminisme BD
équi, légèreté Souci littéraire, Participent de
D.Bagouet coloration politique Importance de Geste essentiel et différents courants.
Mvt oblique, swing, musicalité, (May Be de l’évey{te q}t ~{ percutant
minimalisme, complex, trajets S.Beckett par donner
Prejlocaj M.Marin) l’tv|ev|tovv{lt|é d} Imagination et
Rythme, complex mouvement, son originalité
Gallota Gestuelle simple : sens.
Chutes, fluidité, saccades courses, heurts,
chocs, silence, etc.
L’institution.
L’état a joué un rôle capital dans le dvpt de la danse à partir de 68 mais surtout à partir
de 1981 avec les mesures culturelles de J.Lang « ne pas établir de hiérarchie entre les genres et les
pratiques », donc budgétisation, financement des compagnies, festivals..
Le GRTOP devient GRCOP en 1981 et se consacre uniquement à la danse contemporaine
(corps de ballet).
Noureev (83) fera créer des pièces aux chorégraphes contemporains pour les danseurs de
l’Opéra.
En 1985, on compte 18 CCN (9 en 1981).
L’objectif est la professionnalisation du milieu chorégraphique (89, DE obligatoire) donc
standardisation. Cette dernière touche aussi bien le style que la technique, le corps (idéal
académique), polyvalence des danseurs. « Très raptdewevu vos davsevrs covuewporatvs v’ovu plvs
reseué l’evsettvewevu classtqve ».
Le concept de rentabilité prend le pas sur le concept de qualité.
giovannoni_c Page 19 STAPS CORTE. Options DANSE
Les années 90 n’apporteront rien de plus à cette danse des années 80 hormis la création du
CND.
L’intellectualisme français.
« Ev Fravce, l’arcuéuype dv créauevr absolv resue l’écrtwatv », ce qui peut expliquer l’hégémonie du
théâtre en France et un travail en danse basé plus sur le sens que sur le corps.
Ainsi importance de la reconnaissance du statut de chorégraphe. Spécificité des termes
français « d’écriture chorégraphique » ou « langage chorégraphique » et finalement sorte
de stéréotypes de pièces puisque basées sur des « principes » de construction
chorégraphiques plus que sur le mouvement.
Enfin, les étrangers, notamment les flamands, proches de nous vont redonner un élan à la
danse française : A.T.de Keersmaker, Jan Fabre, Wim Wandekeybus.
Pour elle, la solution au problème réside dans le travail de P.Bausch « le seul moyen de sauver la
danse est de la remettre du coté de la vie ».
« Les livrets de ballets de cour sous le règne de Louis XIV » in « Histoire de la danse,
repères dans le cadre du diplôme d’état », CND, 2000