Ms GM Benichou+Dabbia
Ms GM Benichou+Dabbia
Ms GM Benichou+Dabbia
MEMOIRE
Présenté pour l’obtention du diplôme de MASTER
En : Génie mécanique
Spécialité : Génie Energétique
Par :
BENICHOU Meriem
DABBIA Fatma El Batoul
Sujet
Au nom de Dieu clément et miséricorde Dieu le grand merci lui revient, pour son aide et la
volonté qu’il m’a donnée pour surmonter tous les obstacles et les difficultés durant mes
années d’études et de m’avoir éclairé mon chemin afin de réaliser ce modeste travail.
Ce travail a représenté pour moi un long engagement personnel, mais il a aussi impliqué de
nombreuses personnes sans eux le résultat aurait certainement été différent.
A Monsieur le chef région par intérim HEMMADI Bachir, mon parrain de stage,
En plaçant son nom à la préface, c’est une gratitude et une reconnaissance, pour tout ce qu’il
m’avait donné, ses soins exceptionnels, ses grands qualités humaines et pédagogique, et pour
m’avoir proposé ce thème de recherche et de m’avoir orienté et conseillé tout au long de la
préparation de ce mémoire, ainsi pour son soutien permanent qu’il a manifeste et surtout dans
les inévitables moments de doute, sincèrement merci.
De même, j’assure mes respectueux remerciements à messieurs les membres de jury, qui
j’ai fait l’honneur de bien vouloir participer à ce jury et d’examiner ce travail.
Enfin, je tiens à remercier tous ceux qui m’ont aidé de prés ou loin durant toutes mes
études et à l’élaboration de ce mémoire, trouvent ici l’expression de mes profondes gratitudes
et respects.
Meriem
Dédicaces
En cet honorable lieu, d’un simple geste tracé par écrit, mais qui jaillie
particulière :
A m on c h e r p è re
Nulle expression ne peut traduire le noble sentiment que j’ai à votre
égard, Pour l’amour que vous m’avez toujours porté, Pour vos efforts
A m a c h è re m è re
Les mots me manquent pour exprimer toute ma reconnaissance pour
tout ce que vous avez fait pour mon bonheur et ma réussite. Que Dieu
votre grand amour, votre tendresse et vos longues prières qui m’ont
Meriem
Toutes les lettres ne sauraient trouver les mots qu’il faut…
reconnaissance….
projet et son patience, son aide et son soutien qui nous a été
Eddine.
contentement.
et de bonheur.
ملخص
يتم إجراء تدقيق للطاقة داخل مرفق المعالجة المركزية منطقة غرد النص للشركة الصناعية،كجزء من هذا العمل
. بهدف التوصل أخيرا إلى مقترحات مجدية لتحس ين كفاءة استخدام الطاقة للمعدات،سوناطراك
تعتمد المنهجية المتبعة على اكتشاف تسربات الطاقة التي قد تظهر من خالل االحترا السي أ الممارسات كثيفة
تم تحليل بيانات المعدات المتدخلة في هدر الطاقة دراستها، للقيام بذلك.االستهالك للطاقة أ حتى فشل أد ات القياس
.للتوصل الى حلول تقلل من اس تهالكها
. يبد أنه يمكن تحقيق توفير في الطاقة من خالل استثمارات معقولة على المدى المتوسط،في نهاية هذا التقييم
. كفاءة الطاقة، استهالك الطاقة، توفير الطاقة، مراجعة الطاقة:الكلمات المفتاحية
Abstract
In the scope of this work, an energy audit within the carried out at SONATRACH / DP /
RHOURDE NOUSS / CPF (Central Processing Facility), to improve the efficiency of structures
and reduce energy consumption.
The methodology followed is based on the detection of energy leaks that can manifest
themselves through poor combustion, energy-intensive practices or failures of measurement
instruments. To do this, data on the equipment involved in the energy waste has been analyzed
and studied to find solutions to reduce the energy consumption in the unit.
At the end of this evaluation, it appears that an energy saving can be achieved with reasonable
investments over the medium term.
Keywords: Energy audit; Energy saving; energy consumption; energy efficiency.
Résumé
Dans le cadre de ce travail, un audit énergétique est effectué au niveau du
SONATRACH/DP/RHOURDE NOUSS/CPF (Central Processing Facility), visant pour enfin
arriver à des propositions réalisables afin d’améliorer l’efficacité énergétique des équipements.
La méthodologie suivie repose sur la détection des fuites de l’énergie pouvant se manifester à
travers une mauvaise combustion, des pratiques énergivores ou encore des défaillances des
instruments des mesures. Pour ce faire, Les données sur les équipements impliqués dans le
gaspillage d'énergie ont été analysées et étudiées pour trouver des solutions permettant de
réduire la consommation d'énergie dans l’unité.
A l’issue de cette évaluation, il en ressort qu’une économie d’énergie de l’ordre de réalisée avec
des investissements raisonnables sur un moyen terme.
Les mots clés : L'audit Energétique ; L'économie d’énergie ; la consommation énergétique ;
L'efficacité énergétique.
Sommaire
Sommaire
Remerciements
Dédicaces
Résumé
Liste des figures
Liste des tableaux
Nomenclatures
Introduction générale 2
Chapitre -I-
Généralité sur le site de production-RNS
Introduction 5
I.1. Description de la société de SONATRACH 5
I.1.1. Les activités de SONATRACH 6
I.1.1.1. Activité E&P 6
I.2. Direction régional de Rhourde-Nouss (RNS) 9
I.2.1. Situation géographique 9
I.2.2. Présentation des différents complexes de la région 10
I.2.2.1. La phase A 11
I.2.2.2. Phase B G.P.L (Gaz de Pétrole Liquéfié) 11
I.2.2.3.C.S.C (Centre de Séparation et de Compression) 11
I.2.2.4. C.P.F (Central Processing Facility) 12
Conclusion 16
Chapitre -II-
L’état des lieux du marché de l’énergie en Algérie
Introduction 18
II.1.Etat des lieux du marché de l’énergie en Algérie 18
II.1.1.Tendances énergétique nationales 18
II.1.2. Evolution de la consommation énergétique nationale 19
II.1.3. Consommation énergétique nationale par secteur 20
II.1.4. Evolution de la production de l’électricité par type de centrales 21
Sommaire
Fig II.3 : Répartition de la consommation énergétique nationale par secteur 2017 (K TEP) 20
Fig II.14 : Les mécanismes de financement des programmes de l’efficacité énergétique par 32
l’APRUE
Fig III.2 : Modèle d’un tableau des données de la consommation de fuel gaz de la région 49
RNS années 2018
Fig III.3 : Modèle d’un tableau des données de la production années 2018 50
Fig III.4 : Modèle d’une mesure de la consommation électrique (du transformateur 50MTB- 50
1.1A)
Fig IV.5 : Les variations de pression et de température dans les différentes sections de la 58
turbine
Fig IV.7 : Schéma du four de régénération à unité CPF/RNS avec son procédé 62
Fig IV.10 : Schéma des deux transformateurs de puissance de 15 MVA avec leur plaque signalétique 65
Fig V.13 : Cycle thermodynamique simple d’une turbine à gaz à deux arbres Diagramme H-S 80
Fig V.23 : Consommation d’énergie active mensuelle des deux arrivées 30KV (CPF1 et 103
CPF2) au cours des deux dernières années
Fig V.24 : Consommation d’énergie réactive mensuelle des deux arrivées 30KV (CPF1 et 103
CF2) 2019
Fig V.25 : La charge des deux arrivées (CPF1 et CPF2) par rapport à la consommation totale 104
Fig V.27 : Consommation d'énergie totale de pompe de circulation d’amine SULZER 114
Fig V.28 : Consommation d'énergie totale de pompe de circulation d’huile Caloporteuse 115
Liste des tableaux
Tableau V.1 : Les données des calculs effectués des turbines à gaz 79-80
Tableau V.6 : Les résultats des mesures au niveau des arrivées CPF1 et CPF2 108
Abréviation /Nomenclatures
AE Audit Energétique
C5 Condensat
MP Moyen pression
PV Photovoltaïque
QH Quarzite de Hamra
SH SHONATRACH
TR Transformateur
TRC Activité transport par canalisation
C Cout DA/an
P Pression bar
P Pertes actives KW
Nomenclatures
T Température °K
η Rendement %
∆P La chute de pression /
Introduction générale
La maîtrise des dépenses énergétiques est de fait considérée comme un véritable levier
de compétitivité pour les entreprises, tant sur le plan national qu’international. Avec
l’augmentation des consommations énergétiques interviennent de plus en plus de façon
significative dans les couts de production des entreprises industrielles, pour cela la production
est diminuée. Cette influence sur le cout et sur la diminution de production nous à forcer de
trouver une méthode pour faire une production et consommation marchent en parallèle, et pour
réaliser ce dernier must changez la politique énergétique et prenez des actions pour réduire la
consommation énergétique, le changement commence par l'audit énergétique.
L’audit énergétique est une méthode d’évaluation des caractéristiques énergétiques d’un
processus de production, il s’insère dans un plan global de gestion énergétique, il doit permettre
d’élaborer un plan d’action global visant l’amélioration de l’efficacité énergétique pour une
utilisation plus rationnelle d’énergie. Dans la même optique, le recours aux sources d’énergie
renouvelables ou la cogénération constitue également une démarche d’efficacité énergétique,
visant la maitrise de la réduction de l’impact environnementale (réduction des gaz à effet de
serre).
Notre étude comprend cinq chapitres, où nous allons présenter la société SONATRACH
el s’acticité, en plus une description général du la région de Rhourde-Nouss, sa situation
géographique, une description de différentes structures, et quelque donnée statistique dans le
premier chapitre.
Dans la deuxième chapitre ont vu l’L’état des lieux du marché de l’énergie en Algérie et
la consommation l’énergie par les déférents secteurs, soit dans les systèmes de vie ou industriel.
Le troisième chapitre sera consacré une description détaillée sur l'audit énergétique et sa
méthodologie et les utilités qui peut être utilisé dans l'étude.
Page2
Introductio n Généra le
Enfin dans le dernier chapitre, été analysée la consommation d'énergie de l’unité CPF
en basant sur les conditions et les donnée réels des conditions afin d'évaluer l'efficacité
énergétique, ainsi que d’identifier et déceler les principales contraintes qui ne permettent pas
aux installations de fonctionner selon les critères de bonne économie d’énergie avec accès aux
solutions pour récupère les pertes perdu
Page3
Chapitre -I-
Introduction
L'énergie occupe une place centrée dans le développement économique mondial, qui
repose principalement sur l'évaluation des hydrocarbures (pétrole et gaz).
À travers ce chapitre, nous verrons une description de la société SONATRACH et ses
différentes activités en plus une présentation générale du site de Rhourde Nouss, cette
présentation nous fait également découvrir la description géographique du lieu, et les
différentes usines de la région, notamment l'usine autour de laquelle s'articule notre étude.
Le groupe pétrolier et gazier est classé 1ère en Afrique et 12ème dans le monde en 2018. Crée le
31 décembre 1963, la compagnie intervient dans l’exploration, la production, le transport par
canalisations, la transformation et la commercialisation des hydrocarbures et de leurs dérivés.
Elle est 4ème exportateur mondial de GNL, 3ème exportateur mondial de GPL et 5ème
exportateur de Gaz Naturel. Activités confondues, avec un chiffre d’affaires à l'exportation de
plus de 63 milliards de US$.
Adoptant une stratégie de diversification, SONATRACH se développe aussi bien dans les
activités de génération électrique, d’énergies nouvelles et renouvelables, de dessalement d’eau
de mer, de recherche et d’exploitation minière.
Page 5
Chapitre -I- Généralités sur le site de production-RNS
SONATRACH se compose de :
Hassi Messaoud Dahar correspond à l'un des plus importants événements tectoniques du
Sahara, elle renferme 71% des réserves de pétrole brut ;
Oued Mya renferme 50% des réserves de gaz naturel ;
Le bassin d'Illizi renferme autant de pétrole brut (15%) que de gaz naturel (14%) ;
Rhourde Nouss et Berkine renferment 19% des réserves de gaz naturel et 8% de pétrole
brut;
Le bassin de l'Ahnet Timimoun, essentiellement paléozoïque, ne renferme que du gaz
naturel (13%), dont la moitié est encore classée probable et possible.
Page 6
Chapitre -I- Généralités sur le site de production-RNS
A. Exploration
Selon le dernier bilan de l’entreprise dans le domaine d’exploration, le nombre de puits
réalisés en effort propre pour l’huile et pour le gaz en 2018 se répartit comme suit :
13 découvertes d’huile : bassin d’Amguid Messaoud (4), bassin d’Oued Mya (3),
Bassin de Berkine Est (2), bassin d’Illizi (2), bassin de Bechar Oued Namous (1) et
bassin du Sud-Ouest Constantinois (1) ;
8 découvertes de gaz : bassin d’Ahnet Gourara (3), d’Ahnet Gourara (2), de
Tindouf RegganeSbaa (1), bassin de Bechar Oued Namous (1) et bassin d’Illizi (1).
8 découvertes de gaz à condensat : bassin d’Oued Mya (3), bassin de Berkine (2),
bassin d’Illizi (2), bassin de Tindouf RegganeSbaa (1).
2 découvertes huile et gaz : bassin de Berkine (1) et bassin d’Illizi (1).
1 découverte huile et gaz à condensât : bassin d’Oued Mya (1).
L’année 2018 a été marquée par l’achèvement de 25 campagnes sismiques : 11 campagnes 2D
et 14 campagnes 3D, la totalité en effort propre, soit une acquisition sismique 2D d’ordre 11
733 Km, et 20 562 Km² en acquisition sismique 3D.
B. Forage
En effort propre, la compagnie nationale des hydrocarbures a ainsi livré 248 puits dont 77
puits en exploration et 171 puits de développement. En matière de forage d’exploration, le
volume d’activité en termes de mètres forés a atteint un taux de 108 % à la fin de l’année
2018, soit 294 696 m dont 80 puits forés exploration en effort propre et 563 575 m en
partenariat, en comparant à l’année 2013 le volume de forage a été de 384 330 mètres forés
dont 364 424 m par SONATRACH seule et 18 906 m en partenariat.
La production primaire d’hydrocarbures de l’année 2013 a atteint 186,9 millions de TEP. Elle
est composée de 127,2 milliards m³ de gaz naturel, dont 84% au titre de la production opérés
par SONATRACH seule, 49,4 millions de Tonnes de pétrole brut, 8,8 millions de Tonnes de
condensat et 6,6 millions de Tonnes de GPL. Les apports des principales régions sont
localisés à Hassi R’Mel, Hassi Messaoud et Rhourde Nouss.
Comparant à la production primaire totale d’hydrocarbures réalisée durant l’année 2018 qui
avoir une augmentation au chiffre de 192,28 millions TEP dont 25,2 % réalisés en association,
Page 7
Chapitre -I- Généralités sur le site de production-RNS
soit 48.46 millions Tonnes de pétrole brut dont l’association est de 20.74 millions Tonnes, et
132 milliards Sm³ de gaz naturel soit 107.9 milliards Sm³ en effort propre et 24.2 milliards
Sm³, et 22.2 millions m³ de GNL.
Le groupe compte se doter à terme, d’une capacité de production de l’ordre de 1,3 Gigawatts.
SONATRACH permettra au pays, à travers sa contribution à ce programme, de réaliser une
économie de près de 1.6 milliards de Sm³ de gaz destiné à la vente à l’horizon 2040. [2]
Page 8
Chapitre -I- Généralités sur le site de production-RNS
La division de production (DP) est l’une des très importantes structures de SONATRACH.
Elle opère sur tous les champs du pétrole et du gaz. La direction régionale de 'RNS' Rhourde
Nouss est une structure de DP, qui réalise les projets de développement, d’exploitation et de
traitement de gaz et brut de champ.
- Elle est reliée à la route nationale N°03 (Ouargla-Illizi) par une route de 30 Km ;
- L’altitude moyenne est située à 275 m par rapport au niveau de la mer ;
- Son climat est désertique (sec avec un très faible taux d’humidité) ;
- Ecart important de température entre l’hiver et l’été (-5°C à 50°C) ;
- Elle enregistre une pluviométrie très faible (2 à 4 mm/an) ;
- Fréquence importante des vents de sable.
La région de Rhourde Nouss est composée de plusieurs champs (Gisements) sur un rayon de
100 Km par rapport au siège de la direction régionale qui est située dans le champ de Rhourde
Nouss centre.
Page 9
Chapitre -I- Généralités sur le site de production-RNS
La première découverte de gaz à Rhourde Nouss a été en 1956. Le premier puits foré en 1962
a mis en évidence la présence de gaz riche en condensat au niveau de plusieurs réservoirs.
La région de Rhourde Nouss est à vocation principalement gazière. Elle est dotée de :
Page 10
Chapitre -I- Généralités sur le site de production-RNS
I.2.2.1. La phase A
Le complexe de la phase A est installé pour traiter le gaz brut venant des puits producteurs au
niveau des quatre trains identiques chacun comporte un ensemble des équipements (ballons
séparateur, échangeurs, sécheurs …) pour le but de : réaliser une bonne séparation afin de
récupérer le maximum du condensat (c5+), assurer la compression de gaz (partie HP) vers la
phase B et le recyclage de gaz sec traité (c 1 et c2) vers la réinjection et l’expédition. [4]
Le cinquième train (U-70) fait seulement le traitement de la partie haute pression «HP» de gaz
brut. L’usine traite actuellement une charge de 43 millions Sm³/j de gaz brut avec une
production de 2690 T/j du condensat.
Les installations de cette usine sont conçues pour récupérer le GPL contenus dans le gaz de
vente produit par l’usine (phase A).
Le GPL produit est envoyé dans un pipeline vers Haoudh El Hamra (HEH), le condensat
résultant du fractionnement est renvoyé vers stockage dans la phase A, et le gaz résiduaire est
aussi renvoyé aux installations de la phase A pour être dirigé vers la vente ou la réinjection.
Le centre de séparation et de compression (CSC) a pour but de séparer l’huile, l’eau et le gaz
provenant des 33 puits. Ils sont regroupés suivant leur niveau de pression et sont connectés à
trois séparateurs pour séparer le gaz et le condensat. Les gaz provenant de la ligne de tête des
trois séparateurs de différentes pressions (MP, BP, TBP) sont comprimés dans le système de
compression pour obtenir la pression de batterie à l’usine de gaz Rhourde-Nouss, qui est de
83 bars où ils sont acheminés. Les bruts récupérés au séparateur TBP sont expédiés au
dessaleur de brut, et puis sont envoyés vers la colonne de stabilisation ; après le traitement, le
brut dessalé et stabilisé provenant de la colonne est stocké dans le bac de stockage de brut
avant son expédition vers Haoudh El Hamra (HEH). L'objectif prioritaire de cette installation
est la production d'huile.
La capacité journalière du (CSC) d’après le design est de 1000 m3/jour pour le brut et de
8.7MMSCMD pour le gaz. [6]
Page 11
Chapitre -I- Généralités sur le site de production-RNS
Page 12
Chapitre -I- Généralités sur le site de production-RNS
Le gaz sortant de l’unité AGRU, qui est saturé en eau, passe à travers une unité de
déshydratation sur tamis moléculaires afin de réduire son humidité à moins de 1,0 ppm
en volume.
Le gaz sec passe ensuite à travers une unité d’expansion où le condensat du gaz est
séparé grâce à l’effet de refroidissement causée par l’expansion isentropique. Ce
processus permet de corriger, selon les besoins, le pouvoir calorifique du gaz. Après
Page 13
Chapitre -I- Généralités sur le site de production-RNS
cela, le gaz décarbonaté sec est comprimé à 96 barg et refroidi à 60°C avant d’être
mélangé au gaz de retour de l’usine GPL. Le gaz sortant de la nouvelle installation de
traitement, soit 8,6 millions Sm3/jour, est mélangé avec le gaz d’exportation produit
dans les installations existantes de Rhourde Nouss, soit 49 millions Sm3/jour aux
conditions de conception. Une partie du mélange, soit 34 millions Sm3/jour, est envoyé
vers le gazoduc GR4 du réseau national par un nouveau pipeline d’expédition. Ce
nouveau pipeline de 28″ comprend une station de comptage fiscale.
Le CO2 extrait du gaz par l’unité de décarbonatation est envoyée avec le BTEX vers
l’incinérateur pour la combustion de BTEX avec CO 2 à 900°C puis vers l’atmosphère.
Le condensat instable, à un débit de conception de 145 m3/h (110 m3/h nominal aux
conditions d’opérations), est récupéré du gaz humide entrant dans l’usine et est
déshydraté à moins de 0,1 % volume avant d’être envoyé aux installations existantes de
l’usine phase A pour la stabilisation.
Les eaux huileuses produites sont envoyées vers une unité de traitement pour être
traitées conformément aux exigences de qualité de SONATRACH, soit moins de 10
mg/L d’huile libre et d’huile en suspension dans l’eau, avant d’être envoyées dans un
bassin d’évaporation. La capacité de traitement est de 500 m3/jour.
Page 14
Chapitre -I- Généralités sur le site de production-RNS
Page 15
Chapitre -I- Généralités sur le site de production-RNS
Conclusion
Page 16
Chapitre -II-
Introduction
Dans cette perspective, de grandes batailles doivent être menées au cours des siècles pour la
survie de la planète : faire de l'efficacité énergétique une priorité de la politique internationale,
réduire les émissions de gaz à effet de serre, économiser l'énergie pour le développement
économique. L’Algérie a inscrit sa stratégie énergétique dans le cadre du développement
durable en intégrant la promotion des énergies renouvelables. Dans le contexte de la prise de
conscience mondiale sur le changement climatique et vers un avenir durable et économique.
Dans ce chapitre, nous souhaitons présenter et expliquer quelques données sur l'état des lieux
du marché de l’énergie ainsi la production et la consommation en Algérie.
Page 18
Chapitre -II- Etat des lieux du marché de l’énergie en Algérie
Par ailleurs, les importations totales d’énergie ont eux aussi atteints des niveaux record ces
dernières années. En 2009, la barrière des 2000 K TEP a été franchie pour la première fois.
Dans le dernier bilan énergétique national publié par le ministère de l’énergie et des mines
(MEM) en 2013, la croissance des importations affiche une augmentation de 91,5 % en 2012
atteignant les 5532 K TEP. Bien que les importations ont été réduite depuis 2013, mais elles
restent à un niveau relativement élevé. En 2017, les importations énergétiques se sont élevées
à 4189 K TEP.
Page 19
Chapitre -II- Etat des lieux du marché de l’énergie en Algérie
Fig. II.3: Répartition de la consommation énergétique nationale par secteur 2017(K TEP)[10]
Les énergétiques des deux secteurs représentés en bleu dans le graphique ci-dessus, sont soit
en gaz naturel ou bien issu de gaz naturel, si ces derniers sont utilisés comme électricité.
Ainsi, on peut considérer que 66 % des besoins énergétiques nationaux sont assurés par le gaz
naturel.
Jusqu’à la fin des années 1990, le parc de production nationale était dominé par les centrales
thermiques à vapeur [11]. A partir de 2002, le parc des centrales à gaz se développe,
notamment avec la mise en service de nouvelles installations [12]. En 2007, et pour la
première fois, des centrales à cycle combiné entrent activement en service [13].
Page 20
Chapitre -II- Etat des lieux du marché de l’énergie en Algérie
Par ailleurs, il est à noter qu’à partir de 2007 une partie de la production d’électricité est
assuré par des tiers indépendants. Jusque-là seul Sonelgaz (SPE) assurait la production
d’électricité en Algérie.
Page 21
Chapitre -II- Etat des lieux du marché de l’énergie en Algérie
De l’autre côté la demande énergétique nationale a considérablement évolué durant ces deux
dernières décennies. Elle est passée de 34941 K TEP en 2004 à 59600 K TEP en 2017. (Ces
données ne prennent pas en considération les importations énergétiques). En 2014, la
consommation énergétique moyenne s’élever à 1 321 Kg équivalent pétrole par habitant (BM,
2015).
De ces deux évolutions découle la distorsion du marché énergétique algérien. Comme nous le
montre ce graphique, la quantité d’énergie disponible à l’exportation tend à se réduire.
C’est dans ce contexte que les programmes de développement des énergies renouvelables et
de l’efficacité énergétique ont été développés. Ces derniers permettent d’optimiser la
Page 22
Chapitre -II- Etat des lieux du marché de l’énergie en Algérie
La section qui suit aborde ces programmes, et leurs bénéfices notamment économiques dans
le contexte national.
C’est dans les perspectives de préservation des ressources fossiles, de diversifications des
filières de production de l’électricité et de développement durable, que l’Algérie s’engage
dans le développement des énergies renouvelables.
Page 23
Chapitre -II- Etat des lieux du marché de l’énergie en Algérie
D’autre part, les technologies solaires thermiques ne sont plus une priorité dans ce programme
des énergies renouvelables, la maturité technologique n’a pas été encore pleinement atteinte,
et le coût élevé des installations, ont amené à la réduction de la part de cette filière à 9 % du
programme à l’horizon 2030 et le report de son développement à 2021.
Il est aussi précisé que ce programme sera développé en deux phases. La première qui devrait
prendre fin en 2020 verra 4500 MW de capacité installée. L’essentiel concernera les
installations photovoltaïques avec 3000 MW et l’éolien avec 1010 MW. Le reste des capacités
plus modeste concernent la cogénération avec 150 MW, la biomasse 360 MW et enfin la
géothermie 5 MW.
Page 24
Chapitre -II- Etat des lieux du marché de l’énergie en Algérie
La seconde phase prévue à partir de 2020, intègre la technologie solaire thermique (CSP), et
devrait atteindre les 22 000 MW de capacité à l’horizon 2030. Les capacités à installer
prévues pour cette période sont : 10575 MW PV, 4000 MW éolien, 250 cogénération, 640
MW biomasse, 2000 CSP (solaire thermique), et 10 MW géothermie.
Selon l’annonce faite par les autorités concernées, la réalisation du programme permettra
d’atteindre à l’horizon 2030 une part des énergies renouvelables de près de 27% dans le bilan
national de production d’électricité. Le volume de gaz naturel épargné par les 22 000 MW en
renouvelables, atteindra environ 300 milliards de m³, soit un volume équivalant à 8 fois la
consommation nationale de l’année 2014.
Page 25
Chapitre -II- Etat des lieux du marché de l’énergie en Algérie
Cela concerne ce qu’on appelle aussi les systèmes autonomes. Cependant peuvent être aussi,
considéré dans cette catégorie des systèmes hybrides ex : pompage solaire et diesel. Enfin, les
applications de PV dites résidentielles devraient représenter 1360 MW. Cette dernière
application consiste à l’installation de mini centrale au niveau des bâtiments résidentiels ou
administratifs. Ces installations peuvent être des systèmes autonomes, ou connectés au réseau.
Par ailleurs, 55 MW d’éolien sont prévus en hybridation.
Aussi, la mise en place du nouveau programme d’efficacité énergétique national est d’autant
plus importante, que les bénéfices économiques avérés de l’efficacité énergétique au niveau
international, le sont plus encore dans les conditions économiques et énergétiques de
l’Algérie.
Le programme se focalise sur les secteurs de consommation qui ont un impact significatif sur
la demande d'énergie. Il s'agit principalement du bâtiment du transport et de l'industrie.
La mise en place d'une industrie locale des isolants thermiques et des équipements et appareils
performants (chauffe-eau solaires ; lampes économiques) constitue l'un des atouts pour le
développement de l'efficacité énergétique dans ce secteur.
Globalement, c'est plus de 30 millions de TEP qui seront économisées, d'ici 2030.
Page 26
Chapitre -II- Etat des lieux du marché de l’énergie en Algérie
Le programme vise à promouvoir les carburants les plus disponibles et les moins polluants, en
l'occurrence, le GPLc et le GNc : l'objectif étant d'enrichir la structure de l'offre des
carburants et de contribuer à réduire la part du gasoil, en plus des retombées bénéfiques sur la
santé et l'environnement. Ceci se traduirait par une économie, d'ici 2030, de plus de 15
millions de TEP.
Le programme vise à amener les industriels à plus de sobriété dans leurs consommations
énergétiques. En effet, l’industrie représente un enjeu pour la maîtrise de l'énergie du fait que
sa consommation énergétique est appelée à s'accroître à la faveur de la relance de ce secteur.
Pour ce secteur, c'est plus de 34 millions de TEP qui seront économisées.
Plusieurs projets ont été réalisés ces dernières années qu’on pourrait considérer comme des
projets pilotes. Le déploiement du programme d’efficacité énergétique se déploiement
timidement. L’année 2018 a été marquée par plusieurs appels d’offres qui devraient donner de
la consistance à ce programme.
Lors d’une conférence sur l’efficacité énergétique dans les collectivités locales, un membre de
l’APRUE (Agence Nationale pour la Promotion et la Rationalisation de l’Utilisation de
l’Energie) avait insistait sur le rôle des collectivités locales. En plus de réduire la
consommation énergétique de ces dernières, celles-ci devraient constituer un vecteur de
communication important pour sensibiliser les citoyens aux bonnes pratiques énergétiques.
Aussi, les cibles prioritaires ont été présentées comme suit :
Page 27
Chapitre -II- Etat des lieux du marché de l’énergie en Algérie
L’Algérie est un pays exportateur net d’énergie, et les revenus des exportations énergétiques
sont vitaux (du moins actuellement) pour l’équilibre socioéconomique national. C’est dans ce
Page 28
Chapitre -II- Etat des lieux du marché de l’énergie en Algérie
Ailleurs dans le monde – notamment dans les pays importateurs net d’énergie, l’efficacité
énergétique, et les énergies renouvelables, permettent de réduire la facture de production, ou
d’importation d’énergie. Tandis qu’en Algérie, elle permet d’accroitre les revenus issus de
l’exportation. Les représentations ci-dessous permettent de schématiser le raisonnement.
Dans une étude récente, le Fonds Monétaire International, a évalué les subventions annuelles
au secteur de l’énergie et de l’eau à 15 % du PIB national. Ce qui revient à un mentant
équivalant à environ 20 Mrd $ US/an.
Page 29
Chapitre -II- Etat des lieux du marché de l’énergie en Algérie
Nous reprenons dans cette partie, les communiqués l’organisme chargé par la gestion du
programme national de l’efficacité énergétique.
Pour les systèmes autonomes des énergies renouvelables et d’efficacité énergétique sont à
priori géré par l’Agence Nationale pour la Promotion et la Rationalisation de l’Utilisation de
l’Energie (APRUE).
Dans le nouveau dispositif pour le soutien à l’efficacité énergétique date de la fin de 2016.
Les textes juridiques sortis durant cette année, clarifient l’application des mesures prises au
paravent.
Page 30
Chapitre -II- Etat des lieux du marché de l’énergie en Algérie
Page 31
Chapitre -II- Etat des lieux du marché de l’énergie en Algérie
Fig. II.14 : Les mécanismes de financement des programmes de l’efficacité énergétique par
l’APRUE
Page 32
Chapitre -II- Etat des lieux du marché de l’énergie en Algérie
Décret exécutif n° 05-16 du 11 janvier 2005 portant sur les règles spécifiques
d'efficacité énergétique applicables aux appareils fonctionnant à l'électricité, aux gaz
et aux produits pétroliers ;
Décret exécutif n° 13-424 du 18 Décembre 2013 complétant et modifiant le décret
exécutif n°05-495 du 26 Décembre 2005, relatif à l'audit énergétique des
établissements grands consommateurs d'énergie ;
Arrêté interministériel du 6 juillet 2005 portant sur les modalités du suivi et de
l'évaluation du compte d'affectation spéciale n° 302-101 intitulés " Fonds national
pour la maîtrise de l'énergie " ;
Arrêté du 7 mai 2012 portant nomination des membres du Comité Intersectoriel de la
Maîtrise de l'Energie ;
Arrêté interministériel du 07 Octobre 2012 modifiant l'arrêté interministériel du 17
Septembre 2000 portant nomenclature des recettes et des dépenses imputables sur le
compte d'affectation spéciale n° 302-101 intitulé " Fonds national pour la maîtrise de
l'énergie " ;
Arrêté du 23 mars 2011 modifiant et complétant l’arrêté du 21 mai 2007 portant
désignation des membres du conseil d'administration de l'agence pour la promotion et
la rationalisation de l'utilisation de l'énergie (APRUE) ;
Arrêté interministériel du 19 juin 2014 modifiant et complétant l'arrêté interministériel
du 29 septembre 2010 portant sur les cahiers des charges définissant la méthodologie,
le rapport d'audit et sa synthèse, le guide méthodologique, les valeurs des pouvoirs
calorifiques, les facteurs de conversion pour le calcul de la consommation ainsi que les
modalités d'agrément des auditeurs.
Page 33
Chapitre -II- Etat des lieux du marché de l’énergie en Algérie
Les établissements assujettis sont tenus de se déclarer à l’APRUE et de lui remettre le rapport
d’audit et sa synthèse (Art16et19).
Conclusion
Nous avons vu dans ce chapitre le vrai problème que nous vivons, C’est ainsi que
l'énergie consommée est gravement gaspillée.
L’analyse de l'APRUE montre que la demande énergétique va fortement augmenter d'ici
2020.
Nous devons changer la politique économique et prendre des mesures pour réduire la
consommation énergétique, le changement commence par l'audit énergétique.
Page 34
Chapitre-III-
L’AUDIT ÉNERGÉTIQUE À
L'INDUSTRIE
Chapitre - III - L’audit énergétique à l'industrie
Introduction
L’énergie ne peut être économisée que si on connaît où et comment elle est utilisée et
quand et, où son efficience peut être améliorée, d’où la nécessité de recourir à un audit
énergétique.
L’audit énergétique qui est un élément d’un programme d’efficacité énergétique, est entrepris
dans le but d’élaborer un bilan de la situation énergétique globale de l’établissement, de
quantifier les potentiels d’économies d’énergie et de définir les actions nécessaires à la
réalisation de ces économies. [18]
Pour répondre à ce souci, ce chapitre est conçu de manière à donner les bases essentielles des
différentes phases dans la réalisation d’un audit énergétique. Il décrit une approche organisée
et une méthodologie dans la conduite de l’audit pour l’identification des gisements
d’amélioration potentiels de l’efficacité énergétique. Le programme d’amélioration de
l’efficacité énergétique découlant de l’audit énergétique doit constituer un éclairage important
au responsable de l’établissement sur les investissements en efficacité énergétique sur les trois
aspects : rentabilité, économie d’énergie et impact environnemental.
III.1. Définition
On entend par audit énergétique l’examen et le contrôle des performances énergétiques des
installations et des équipements d’un établissement.
Cet examen a pour but de parvenir à une utilisation rationnelle de l’énergie, en analysant où,
pourquoi, comment, combien et quand on consomme de l’énergie, l’audit fournit des
indications permettant de savoir où et comment des mesures d’économie d’énergie, et par
conséquent de frais, peuvent être appliquées, où et comment une récupération d’énergie est
possible ou une conversion à d’autres sources d’énergie, alternatives ou non.[18]
Page 36
Chapitre - III - L’audit énergétique à l'industrie
L’audit énergétique couvre l’ensemble des mesures et des actions mises en œuvre en vue de
[19] :
La périodicité de l’audit énergétique est fixée à trois (3) ans pour les établissements
industriels. [22]
1. Déroulement
Page 37
Chapitre - III - L’audit énergétique à l'industrie
Les études déjà réalisées dans le domaine énergétique, les projets d'investissements.
B. Collecte d'informations sur site
Lors de la réunion d'enclenchement avec l’auditeur, le responsable de l’établissement remet
les documents demandés, fait une présentation générale du site comprenant une description de
l'organisation et des procédés mis en œuvre et planifie le déroulement de la visite et des
entretiens.
Les entretiens avec les différents acteurs du site permettent de comprendre le fonctionnement
technique et le mode d'exploitation des installations.
Page 38
Chapitre - III - L’audit énergétique à l'industrie
de réaliser une première approche du bilan énergétique du site, à partir des factures
énergétiques et des volumes de production ;
d’établir les ratios des consommations énergétiques par unité représentative ;
d’estimer la répartition des consommations énergétiques, à partir des relevés de
compteurs divisionnaires ou à partir des puissances installées et des temps de
fonctionnement.
En fonction des données disponibles, des ratios complémentaires peuvent être calculés
(consommations spécifiques et de la distribution des utilités, des procédés, etc.).
Tous les ratios calculés peuvent être analysés mois par mois sur une ou deux années de
référence.
À partir des consommations d'énergie détaillées, l’auditeur analyse les fortes variations, les
consommations associées aux différentes configurations du site (tranches horaires, week-end,
etc.) et l’incidence des conditions climatiques. Les performances énergétiques du site sont
comparées à des références connues dans son activité.
Page 39
Chapitre - III - L’audit énergétique à l'industrie
Une restitution des résultats de cette première étape est réalisée auprès du chef de
l’établissement sous forme d'un rapport préliminaire comprenant notamment :
1. Déroulement
L’auditeur approfondit les axes de travail préférentiel retenus à l’issue de l’analyse préalable,
en établissant les besoins en énergie (en quantité et qualité, suivant les cycles de production
ou de fonctionnement et dans le temps) des différents processus, et les moyens énergétiques
associés, ainsi que la fourniture en utilités.
Page 40
Chapitre - III - L’audit énergétique à l'industrie
B. Analyse
L’auditeur analyse les données complémentaires et établit la consommation énergétique du
site ou du secteur visé par un gisement, à partir de calculs, de simulations ou d’estimation. La
consommation énergétique du site ou du secteur visé par un gisement est comparée aux
données réelles.
L’analyse est poursuivie jusqu’à la convergence acceptable entre les calculs théoriques et les
consommations relevées permettant d’aboutir à la consommation de base.
Page 41
Chapitre - III - L’audit énergétique à l'industrie
La consolidation du bilan global du site consiste à recouper les résultats de calculs basés sur
les données divisionnaires (instrumentation en place et campagne de mesures pour les
données manquantes ou douteuses) avec les consommations totales annuelles issues des
factures énergétiques.
La répartition des usages des énergies primaires sur le site est détaillée par grands secte urs
utilisateurs (unités de production ou ensemble d'unités, bâtiment, production d'utilités, etc.).
La synthèse des diagrammes de flux des différents secteurs permettra d'étudier les synergies
possibles, comme par exemple :
La valorisation d'un rejet thermique sortant d'un secteur et entrant dans un autre ;
L'organisation de l’activité des différents secteurs pour limiter les puissances
instantanées appelées (démarrage différé, délestage, etc.).
Le bilan énergétique du site permet d'aboutir à l'établissement :
Page 42
Chapitre - III - L’audit énergétique à l'industrie
des rendements.
D. Description des gisements d’économie d’énergie
Pour établir le gisement potentiel d’économies, l’auditeur compare, chaque fois que possible,
les éléments de son bilan aux ratios de référence de l'activité et aux performances des
équipements les plus efficaces au plan énergétique, disponibles sur le marché.
En partant des indicateurs calculés, les gisements d’économies d’énergie sont argumentés.
Après avoir établi le gisement potentiel d’économies, l’auditeur recherche les causes des
dérives, par exemple :
Une restitution des résultats de cette 2ème phase est réalisée auprès du chef de l’établissement
au cours d’une réunion où sont recueillis ses commentaires. Un rapport lui est remis ; il
comprend :
Page 43
Chapitre - III - L’audit énergétique à l'industrie
1. Déroulement
de sa propre expertise ;
de l’âge du matériel, de son état, de mode d’exploitation et de conduite ;
de la technologie du matériel existant par rapport aux équipements les plus efficaces
disponibles sur le marché.
B. Description des solutions
L’auditeur présente :
Page 44
Chapitre - III - L’audit énergétique à l'industrie
Actions unitaires
Pour chaque action possible, préalablement étudiée, l’auditeur établit une fiche récapitulative
comprenant :
sa classification dans une des trois catégories possibles d’amélioration, pour mémoire :
modification des comportements, optimisation des processus, ou évolutions rendant
nécessaires des investissements ;
une description détaillée ;
le chiffrage de la solution :
- gain potentiel en DAHT/an ;
- le coût d’investissement, éventuel, et dans ce cas la fiche mentionne le temps de retour brut ;
Page 45
Chapitre - III - L’audit énergétique à l'industrie
- l’incidence sur les coûts d’exploitation et de maintenance, y compris sur les contrats de
fourniture des énergies (abonnement, puissance ou débit souscrit) ;
L’Auditeur devra rédiger un rapport complet sur l’audit de l’établissement. Ce rapport devra
contenir tous les renseignements nécessaires ayant trait aux investigations citées ci-dessus
Sommaire du rapport.
Avant-propos ou préface.
Identification de l’entreprise et de l’auditeur.
Description générale de l’établissement.
Analyse qualitative de la situation énergétique de l’établissement.
Page 46
Chapitre - III - L’audit énergétique à l'industrie
Les instruments de base portables qui sont généralement nécessaires pour effectuer un audit
énergétique sont :
1. Analyseur d’oxygène.
4. Pyromètre à infrarouge.
6. Débitmètre.
7. Hygromètre ou thermo-hygromètre.
9. Ampèremètres.
13. Multimètre.
Page 47
Chapitre - III - L’audit énergétique à l'industrie
Page 48
Chapitre - III - L’audit énergétique à l'industrie
Tous les relevés de compteurs de gaz, électricité, vapeur, etc... de l’année précédente.
Tous les chiffres de production mensuels/hebdomadaires de l’année précédente,
chiffres d’ensemble de l’établissement, chiffres de chaque procédé et de chaque
équipement, s’ils sont disponibles.
Les fiches journalières des équipements consommant le plus d’énergie si elles sont
disponibles.
Fig. III.2 : Modèle d’un tableau des données de la consommation de fuel gaz de la région
RNS année 2018 [24]
Les détails de tous les équipements de taille moyenne consommant de l’énergie, par
exemple le type/modèle, la puissance, les conditions, le type de combustible (fiche
technique).
Les heures d’utilisation des équipements et le mode de fonctionnement de
l’établissement.
Le questionnaire.
Page 49
Chapitre - III - L’audit énergétique à l'industrie
Fig. III.3 : Modèle d’un tableau des données de la production année 2018 [24]
Fig. III.4 : Modèle d’une mesure de la consommation électrique (du transformateur 50TMB -
1.1A)
Page 50
Chapitre - III - L’audit énergétique à l'industrie
Conclusion
Une fois que nous aurons traité cette partie, il nous semble que nous avons déjà une
appréciation satisfaisante de la méthode d'audit et des matériaux que nous utiliserons dans ce
travail, ainsi que le véritable objectif de notre travail et de l'objectif à venir.
Par conséquent, nous pouvons maintenant commencer notre étude pour connaître l'état de
l'énergie dans le site de production et trouver des solutions pour réduire sa consommation, et
c'est ce que nous verrons dans les chapitres suivants.
Page 51
Chapitre -IV-
Introduction
IV.1.1. Définition
La turbine à gaz est un moteur à combustion interne de tous les points de vue, elle peut
être considérée comme un système autosuffisant; en effet, elle prend et comprime l'air
atmosphérique dans son propre compresseur, augmente la puissance énergétique de l'air dans
sa chambre de combustion et convertie cette puissance en énergie mécanique utile pendant les
processus de détente qui a lieu dans la section turbine. L'énergie mécanique qui en résulte est
transmise par l'intermédiaire d'un accouplement à une machine réceptrice, qui produit la
puissance utile pour le processus industriel. [25]
Sous sa forme la plus simple une turbine à gaz comprend un compresseur axial qui aspire l'air
à la pression atmosphérique ; une chambre de combustion, où l'air comprimé est réchauffé à
pression constante par la combustion d'une certaine quantité de combustible (gaz naturel,
gasoil ou kérosène) et en fin une turbine de détente des gaz jusqu’ à la pression
atmosphérique.
Fig. IV.1 : Schéma des principaux composants d’une turbine à gaz [25]
Page 53
Chapitre - IV - Description des équipements audités de l’unité CPF
Appareils fixes
Générateur d’électricité ;
Compresseurs ;
Pompes.
Appareils mobiles
Chemin de fer ;
Propulsion maritime ;
Aviation
IV.1.2. Classification des turbines à gaz [26]
IV.1.2.1. Par le mode de construction
Le type qu'on doit choisir dans l'industrie, est définit par notre objectif final; on trouve:
Dites aussi mono-arbre ; elles sont généralement utilisées dans le cas où on cherche un
fonctionnement avec une charge constante (pour entraîner les générateurs d'électricité).
Page 54
Chapitre - IV - Description des équipements audités de l’unité CPF
Elles ont l'avantage d'entraîner des appareils à charges variables (pompes, compresseurs,…);
elles se composent de deux parties, la première assure l'autonomie de la turbine (GG), la
deuxième est liée à la charge.
Turbine à action
Où l’énergie thermique est transformée complètement en énergie cinétique dans la directrice.
L’évolution des gaz dans la roue se fait sans variation de pression statique P 1>P 2=P 3.
Turbine à réaction :
Une partie de l’énergie thermique est transformée dans la roue en énergie cinétique et
mécanique. L’évolution des gaz dans la roue se fait avec variation de la pression statique
P 1>P 2>P 3. Le taux de réaction ε caractérisera le % d’énergie thermique totale.
Turbine à gaz à cycle fermé : dans laquelle le même fluide est repris après chaque
cycle.
Turbine à gaz à cycle ouvert : c’est une turbine dont l’aspiration et l’échappement
s’effectuent directement dans l’atmosphère, ce type de turbine qui est le plus répandu se
divise en deux classes :
Turbine à cycle simple : c’est une turbine utilisant un seul fluide pour la production
d’énergie mécanique, après la détente les gaz possédant encore un potentiel
énergétique est perdus dans l’atmosphère à travers l’échappement.
Turbine à cycle régénéré : c’est une turbine dont le cycle thermodynamique fait
intervenir plusieurs fluides moteurs dans le but d’augmenter le rendement de
l’installation.
De nos jours la turbine à gaz connaît une large utilisation et dans différents domaines et en
particulier dans le domaine des hydrocarbures à cause de leur grande gamme de puissance et
leurs propres avantages.
Page 55
Chapitre - IV - Description des équipements audités de l’unité CPF
A unité CPF/RNS il existe quatre turbines à gaz de type SIEMENS SGT-400, elles sont
employées pour entraîner les deux compresseurs boosters et les deux autres compresseurs de
gaz de vente.
Page 56
Chapitre - IV - Description des équipements audités de l’unité CPF
Système de carburant
Gaz naturel - liquide carburant - à double carburant.
Combustibles autres capacité sur demande.
Page 57
Chapitre - IV - Description des équipements audités de l’unité CPF
haute pression produit le travail nécessaire pour l’entraînement de premier étage et par la suite
le compresseur axial. Les gaz détendus dans le premier étage (HP) sont véhiculés à travers la
directrice du second étage vers (BP) où ils subissent une autre détente, le rotor de la turbine
commence à tourner et entraîne par la suite le compresseur, et le rotor de la turbine va
accélérer jusqu’à la vitesse d’exploitation. Les produits de la combustion (les gaz de haute
pression et de haute température) se répandent premièrement par la turbine et ils sont évacués
dans l’atmosphère.
Quand les gaz passent par la turbine et frappent les déflecteurs de la turbine, ils entraînent la
rotation de la turbine ; cela imprime aussi la rotation du compresseur axial et une sortie de
couple aux accessoires entraînés. Les gaz font tourner le rotor avant l’évacuation et tournent
la charge.
La figure IV.5, montre les variations de pression et de température dans les différentes
sections de la turbine correspondant aux phases de fonctionnement mentionnées ci-dessus.
Fig. IV.5 : Les variations de pression et de température dans les différentes sections de la
turbine [25]
Page 58
Chapitre - IV - Description des équipements audités de l’unité CPF
Les fours, sont des appareils ; dans lesquels le chauffage des fluides s’effectue par les
fumées produites par la combustion d’un combustible liquide ou gazeux. Ils sont dits à
chauffage direct, car la chaleur des fumées est cédée directement au fluide froid qui circule
dans un serpentin tubulaire.
Ces fours sont distincts des fours à chauffage indirect, dans lesquels le fluide à réchauffer
circule dans un faisceau tubulaire baignant dans un fluide chaud, lui-même chauffé
directement par les fumées du combustible. [29]
D’une façon générale, les fours comportent les parties principales suivantes :
Zone dite convection : Afin de récupérer la chaleur sensible des fumées, ces derniers
circulent à vitesse élevée à travers un faisceau de tubes, où l’échange s’effectue
principalement par convection. Ces tubes peuvent être garnis d’aiguilles, afin
d’augmenter la surface d’échange du côté des fumées.
Le rendement d’un four avec zone de convection est, bien entendu, supérieur à celui d’un four
ne comportant qu’une zone de radiation. Le rendement dépend de la température du fluide
chauffé, mais également de l’importance de la surface d’échange que l’on a installée.
Page 59
Chapitre - IV - Description des équipements audités de l’unité CPF
Il existe de nombreuses dispositions des tubes, dans les zones de radiation et de convection, et
d'une zone par rapport à l'autre. Il en résulte de nombreux types de fours. On peut, toutefois,
distinguer les différentes catégories suivantes :
La zone de radiation se présente sous la forme d'un cylindre à axe vertical. Les brûleurs sont
placés sur la sole, à la base du cylindre. La surface d'échange couvre les parois verticales et
présentes donc une symétrie circulaire par rapport au groupe de chauffage.
Page 60
Chapitre - IV - Description des équipements audités de l’unité CPF
Dans ces fours, la forme générale de la zone de radiation est celle d'un parallélépipède. Les
brûleurs sont situés sur la sole, la surface d'échange couvre les parois verticales latéra les.
Dans ces fours la forme générale de la zone de radiation est celle d'un parallélépipède, dont la
plus grande longueur est horizontale. Les tubes sont placés horizontalement le long des parois
latérales. Les brûleurs sont situés sur la sole, ou sur la partie inférieure des murs latéraux.
La surface d'échange est placée dans le plan médian de la chambre de combustion. Les
brûleurs sont répartis sur les parois latérales longitudinales.
Le four de régénération installé à l’usine CPF/RNS est un four cylindrique à tirage naturel
ayant 2 passes et qui sert à chauffer le gaz de régénération à une température de 270°C. Les
passes du four sont arrangées de façon symétrique pour que le débit soit également réparti. Le
four à une section de convection à 9 rangées horizontales de 2 tubes par passe et une section
radiante de 16 rangées par passe installés à la verticale. Un registre à la basse de la cheminée
permet l’ajustement du tirage du four. Une soufflante de balayage du four pour la séquence de
démarrage du four est installée. Sur les tuyaux à la sortie de chaque passe de la partie radiante
du four, des transmetteurs de températures avec alarme de différentiel entre les passes
permettent de suivre la répartition de la chauffe entre les passes. Deux autres transmetteurs
sont installés sur la conduite commune de sortie. Le premier possède un indicateur de très
haute température pour arrêter le four. Le deuxième sert au contrôle qui s’effectue en
modifiant le débit de gaz combustible aux brûleurs. La conduite se sépare ensuite en deux.
Une branche s’en va vers les trois sécheurs tamis moléculaire alors que l’autre se dirige
directement vers l’aérorefroidisseur du gaz de régénération lors de la période d’attente du
cycle de régénération. [31]
Page 61
Chapitre - IV - Description des équipements audités de l’unité CPF
Fig. IV.7 : Schéma du four de régénération à unité CPF/RNS avec son procédé
IV.3.1. Définition
Le transformateur est une machine électrique statique destinée à transformer une tension
(courant) alternative en une autre tension (courant) alternative de même fréquence, et
d’amplitudes généralement différentes, comme on peut l’appeler convertisseur statique à
induction qui comporte deux ou plusieurs enroulements fixes, inductivement couplés et
destiné à la conversion, par l’intermédiaire de l’induction électromagnétique, des paramètres
(tension, intensité de courant, fréquence, nombre de phases) de l’énergie électrique à courant
alternatif. [32]
Page 62
Chapitre - IV - Description des équipements audités de l’unité CPF
Lorsque le primaire est alimenté par une source alternative, il circule dans le circuit
magnétique un flux également alternatif dont l’amplitude dépend du nombre de spire du
primaire et de la tension appliquée. Ce flux induit dans l’enroulement secondaire une tension
proportionnelle au nombre de spires du secondaire. La fermeture du secondaire sur une charge
provoque la circulation du courant secondaire. [33]
Page 63
Chapitre - IV - Description des équipements audités de l’unité CPF
L’alimentation de l’unité CPF (Rhourde Nouss), en énergie électrique, est assurée par deux
lignes moyennes tensions 30 KV, via un poste de transformation 30/5,5KV, Equipé de deux
transformateurs de puissance de 15 MVA chacun.
Chacune de ces deux lignes aériennes est dimensionnée de façon à alimenter la charge totale
requise par l’usine CPF.
Transformateurs de puissance
Les transformateurs de puissance sont utilisés dans les réseaux de transmission de
tensions plus élevées. Les caractéristiques nominales du transformateur de puissance sont les
suivantes : 400 KV, 200 KV, 110 KV, 66 KV et 33 KV. Ils sont principalement évalués au-
dessus de 200 MVA. Principalement installé dans les centrales et les sous-stations de
transport. Ils sont conçus pour une efficacité maximale de 100%. [32]
Les principales caractéristiques des deux transformateurs 30kv/5.5kv [33]
- Fabricant: SCHNEIDER ELECTRIC (FRANCE TRANSFO)
- Couplage : YN yn0
Page 64
Chapitre - IV - Description des équipements audités de l’unité CPF
- Diélectrique :Huile minérale. L’huile minérale des transformateurs doit être compatible et
miscible avec Borak 22 ou les équivalents qui se trouvent sur le marché en Algérie.
- Commutateur de prises :à vide, manuel, quatre (4) prises, deux (2) à + 2,5 % et
Fig. IV.10 : Schéma des deux transformateurs de puissance de 15 MVA avec leur plaque
signalétique.
Page 65
Chapitre - IV - Description des équipements audités de l’unité CPF
IV.4.1. Définition
Les moteurs électriques sont des machines électromécanique qui convertissent l'énergie
électrique en énergie mécanique .En d’autre terme, ils sont connus comme des dispositifs qui
produisent une force de rotation dans un moteur. Ils sont utilisés pour des applications
nombreuses et diverses. [34]
Moteur à
courant continu
M. Asynchrone
Monophasé
Moteur Moteur
électrique Asynchrone
M. Asynchrone
Triphasé
Moteur
Synchrone
Page 66
Chapitre - IV - Description des équipements audités de l’unité CPF
Les différents types de moteurs électriques diffèrent dans la manière dont les conducteurs et le
champ sont disposés et également dans le contrôle qui peut être exercé sur le couple de sortie
mécanique, la vitesse et la position. La plupart des principaux types sont décrits ci-dessous :
Moteur Asynchrone
La machine qui ne tourne jamais à vitesse synchrone est appelée moteur asynchrone ou à
induction. Ce moteur utilise un phénomène d'induction électromagnétique pour transformer la
puissance électrique en puissance mécanique. Selon la construction du rotor. Il existe deux
types de ce moteur, Moteur Asynchrone monophasé et Moteur Asynchrone triphasé.
Moteur Synchrone
Le stator
Il est constitué d’un enroulement bobiné réparti dans les encoches du circuit magnétique. Ce
circuit magnétique est constitué d’un empilage de tôles dans les quelles sont découpées des
encoches parallèles à l’axe de la machine.
Page 67
Chapitre - IV - Description des équipements audités de l’unité CPF
fermeture des courants en organisant la circulation judicieuse des courants d’un conducteur
d’encoche à l’autre. L’objectif est d’obtenir à la surface de l’entrefer une distribution de
courant la plus sinusoïdale possible, afin de limiter les ondulations du couple
électromagnétique.
Le rotor
C’est la partie mobile du moteur, Comme le circuit magnétique du stator, il est placé à
l’intérieur du stator, et constitué d’un empilage de tôles d’acier formant un cylindre claveté
sur l’arbre du moteur.
Il doit être feuilleté pour réduire les pertes par courant de Foucault. Parmi les rotors on
distingue.
Page 68
Chapitre - IV - Description des équipements audités de l’unité CPF
Le fonctionnement du moteur électrique est repose sur la création d'un courant induit dans un
conducteur lorsque celui-ci coupe les lignes de force d'un champ magnétique. L'action
combinée de ce courant induit et du champ magnétique crée une force motrice sur le rotor du
moteur.
Conclusion
Page 69
Chapitre -V-
AUDIT ÉNERGÉTIQUE DE
L’INSTALLATION D’UNITÉ CPF
Chapitre - V - Audit énergétique de l’installation d’unité CPF
Introduction
Au fil des années l’Algérie a dépend principalement sur l'énergie gazière et électrique,
soit dans les systèmes de vie ou industriel, soit comme substance active dans son économie.
Ce chapitre est consacré à l'analyse de la consommation spécifique d'énergie dans
l’installation d'unité CPF et la recherche donc des pertes énergétiques peut se traduire par
l'analyse des installations et des équipements énergétiques en service afin d'évaluer l'efficacité
énergétique. Ainsi que d’identifier et déceler les principales contraintes qui ne permettent pas
aux installations de fonctionner selon les critères de bonne économie d’énergie et d’autre part
d’établir les bilans énergétiques des différentes installations.
La production de gaz de vente diminue de 2661 millions Sm³ en 2017 jusqu’à 1884 millions
Sm³ en 2019, Ce qui représente en moyenne une capacité de production de 53% par rapport à
celle nominale de l’ordre de 3577 millions de Sm³. est expliqué par la faible charge du gaz
brut à traiter.
500000
0
2017 2018 2019
Page 71
Chapitre - V - Audit énergétique de l’installation d’unité CPF
La figure illustre l’évolution de la perte de gaz de vente, par leur émission atmosphérique à
travers les torches. On constate que l’émission de gaz torché par rapport au gaz de vente
diminue de 0.75 % en 2017 à 0.431 % en 2018 puis à 0.43 % en 2019, soit une perte moyenne
annuelle de 0.54%.
Ce qui représente pour la production de 2019, une perte de gaz de vente de 8,12 millions Sm³.
0,6
0,5
0,431427127 0,430921195 2017
0,4
2018
0,3 2019
0,2
0,1
0
2016,5 2017 2017,5 2018 2018,5 2019 2019,5
Page 72
Chapitre - V - Audit énergétique de l’installation d’unité CPF
A partir des données de consommation du Fuel gaz telle que communiquées par l’unité, nous
représentons en figure pour la période 2017-2019, l’évolution de la consommation d’énergie
calorifique (en millions de thermies) du procédé, calculée sur la base du PCS du Fuel gaz
utilisé. La consommation totale d’énergie calorifique durant les 36 mois de cette période, se
situe aux environs de 591 millions de thermies.
Page 73
Chapitre - V - Audit énergétique de l’installation d’unité CPF
0 120%
0 100%
0 080%
0 060%
réfer
0 000%
1 2 3
Page 74
Chapitre - V - Audit énergétique de l’installation d’unité CPF
CSE en kcal/Sm3
290
285 287,0466199
280
275
270 271,72361
265
260 CSE en kcal/Sm3
255 255,3231909
250
245
240
235
2017 2018 2019
Dans le but d’analyser la consommation spécifique d’énergie de l’unité durant une année
entière, nous représentons en figure, l’évolution de la CSE mensuelle pour l’année 2019.
L’évolution est un peu stable avec des valeurs dispersées autour d’une moyenne de 269 Kcal
/Sm³, une diminution remarquable durant le mois de septembre due à un arrêt programmé
selon le représentant de l’unité.
350
300
250
200
150 CES mensuel 2019
100 Série2
50
0
Page 75
Chapitre - V - Audit énergétique de l’installation d’unité CPF
températures avoisinant 510, 450 et 330°C est rejetée vers l'atmosphère sans récupération.
Aussi, un débit important (55k Sm³/h) de gaz après séchage est transféré gratuitement à une
température de 255°C sans récupération vers l’aéroréfrigérant pour un éventuel
refroidissement. Deux unités de récupération de chaleur résiduelle (Waste Heat Recovery
Unit-WHRU) ont installées sur chaque turbine des compresseurs boosters dans une proportion
de 70 à 73 % du besoin total d’énergie d’huile caloporteuse. Isolation thermique parfaite
presque de toutes les installations, à l’exception des sections de jonction entre les conduites
d’évacuation des gaz de combustion des turbines à gaz. Deux turbines à gaz marchent à vide
due à la chute de production de l’installation, aussi en a remarqué que le four d’huile
caloporteuse est en service minimum suite à l’arrêt de l’unité de décarbonatation depuis
février 2018 !!!
Les paramètres opératoires sont relevés directement in situ sur les instruments de mesure et de
contrôle des installations et les systèmes de contrôle au niveau de la salle de contrôle. Les
données non relevées sont estimées soit à partir des spécifications de fonctionnement des
installations, soit mesurées directement sur site. Les températures des surfaces externes des
installations et équipements sont mesurées par un pyromètre infrarouge. Cet appareil de
mesure est aussi utilisé pour la mesure de la température de l’environnement interne de la
chauffe des fours. La température de l’air ambiant, son degré hygrométrique et sa vitesse à
son introduction dans les fours sont mesurées par un anémomètre digital à plusieurs fonctions.
L’analyse des gaz de combustion (fumées) des fours et turbines à gaz est effectuée par
l’équipe du laboratoire.
Page 76
Chapitre - V - Audit énergétique de l’installation d’unité CPF
Les figures représentées ci-après, donnent les bilans massiques, des turbines à gaz des
boosters et de compression de gaz de vente ainsi que du four de régénération et d’huile
caloporteuse. Les débits des différents courants de matière sont exprimés en Kg/h. Pour les
turbines à gaz, le débit d’air introduit dans le compresseur est calculé sur la base d’un même
débit spécifique (Kg air /Kg fuel gaz) que celui du design. Le débit d’air pour le
refroidissement du bloc et l’enceinte de la turbine à gaz est supposé égal à 5% par rapport à
l’air introduit dans le compresseur. Le débit d’air stœchiométrique de combustion des turbines
à gaz correspond respectivement à 15 et 12% pour les boosters et de compression de gaz de
vente.
Page 77
Chapitre - V - Audit énergétique de l’installation d’unité CPF
Page 78
Chapitre - V - Audit énergétique de l’installation d’unité CPF
Le calcul des différents flux de chaleur a permis l’établissement des bilans énergétiques des
différentes installations. L’origine des enthalpies a été prise à la température ambiante (39°C),
Les figures suivantes représentent le diagramme des flux énergétiques en (%). Le rendement
calculé (34% et 28%) pour les turbines à gaz est inférieur aux rendements que ceux proposés
par le constructeur (36 et 31%). Le rendement total de la turbine booster atteigne 55% avec
l’utilisation des récupérateurs de chaleur installés. La combustion du Fuel gaz représente
100% de la consommation totale d’énergie pour toutes les installations.
La chaleur récupérée par l’air de refroidissement du bloc et de l’enceinte externe de la
chambre de combustion est négligeable (température de sortie d’air supérieure de 4°C par
rapport à l’ambiance). La perte thermique globale à travers les parois externes des turbines est
négligeable, par contre celle des fours est supposée égale 2% selon le design.
Page 79
Chapitre - V - Audit énergétique de l’installation d’unité CPF
q mc
Gaz brûlés
CH.C
5 P5 , T5
2 3
Compresseur
C BP
HP
Air
1 P T
1, 1
4
Fig.V.13 : Cycle thermodynamique simple d’une turbine à gaz à deux arbres Diagramme H-S
Page 80
Chapitre - V - Audit énergétique de l’installation d’unité CPF
* Dans le diagramme (H-S) de la figure ci-dessus sont représentés à la fois le cycle idéal
(isentropique : 1, 2S, 3S , 4S ,5S ) et le cycle réel (1, 2, 3, 4,5).
* Les opérations réelles s’effectuent toujours avec une augmentation d’entropie, cela signifie
que la compression se termine en 2 au lieu 2S, et la première détente en 4S , et la deuxième
détente en 5S.
1. Turbine booster 1
1- 2. Compresseur : compression adiabatiques
γ 1
P2
T1
γ
…..(1.2) Avec : (le cœfficient isentropique de l’air)
T2 s P
1
1.41
9.95 1.4
T2s 312 601.516 K
1
Page 81
Chapitre - V - Audit énergétique de l’installation d’unité CPF
290.818
ηc = 334.4985 = 0.869 = 86.9 %
La quantité de chaleur dégagée par la combustion du mélange gazeux est donnée par la
relation :
Q₂₃= ηchc PCI qmc …. (1.6)
Le rôle de cette turbine est d’entraîner le compresseur et les auxiliaires, ainsi pour vaincre la
résistance des paliers et fournir du travail à la turbine libre.
Page 82
Chapitre - V - Audit énergétique de l’installation d’unité CPF
γ 1 γ 1
T4s P4 γ
P γ
P
T4s T3 . 4 … (1.7)
T3 3 P3
Avec :
1.3461
2.3 1.346
T4s 1380 954.478K
9.6515
T3 T4
ηist …….. (1.8)
T3 T4s
1380 1005
ηist 0.881 88.1%
1380 954.478
Dans cette turbine, se faite la deuxième détente des gaz chauds, elle montée sur une ligne
γ 1 γ 1
T5 s P5 γ P γ
… (1.9)
P T5s T4 . 5
T4 4 P4
1.3461
1.32 1.346
T5s 1005 871.316 K
2.3
1005 882
ηistl 0.920 92%
1005 871.316
Page 83
Chapitre - V - Audit énergétique de l’installation d’unité CPF
4258.617
η th 0.3472 34.72%
12264.777
Peff installat
η th installa …..(1.14)
Q ch
6751.467
η th installa 0.5504 55.04%
12264.777
Page 84
Chapitre - V - Audit énergétique de l’installation d’unité CPF
243.513
ηc = = 0.792 = 79.2 %
307.377
* La quantité de chaleur dégagée par la combustion du mélange gazeux est donnée par la
relation :
γ 1 γ 1
T4s P4 γ P γ
T4s T3 . 4 … (2.7)
T3 P3 P3
Page 85
Chapitre - V - Audit énergétique de l’installation d’unité CPF
Avec :
P₃ = P₂ (1- ∆P₂₃) = 7.48 (1- 0.03) = 7.2556 bar
1.3461
1.8 1.346
T4s 1272 888.923K
7.2556
1272 - 972
ηist 0.783 78.3%
1272 - 888.923
1.3461
0.9 1.346
T5s 972 813.362 K
1.8
* Calcul du rendement de la turbine BP
h4 h5 T T5 … (2.10)
ηistl 4
h 4 h 5s T4 T5s
972 820
ηistl 0.958 95.8%
972 813.362
Pefftl
η th …(2.12)
Q ch
2696.697
η th 0.28 28%
9539.271
Page 86
Chapitre - V - Audit énergétique de l’installation d’unité CPF
Données [36]
Page 87
Chapitre - V - Audit énergétique de l’installation d’unité CPF
66226416
0.769470784 76.94%
8091816
Qabs
….. (2.1)
QL
8668335.36
0.626627619 62.66%
13833312
Page 88
Chapitre - V - Audit énergétique de l’installation d’unité CPF
Page 89
Chapitre - V - Audit énergétique de l’installation d’unité CPF
Page 90
Chapitre - V - Audit énergétique de l’installation d’unité CPF
Une efficacité énergétique d'un procédé se définit comme une consommation en énergie
moindre pour le même fonctionnement. Elle permet d'évoluer vers une optimisation meilleure
et une exploitation plus rationnelle des installations. Ainsi, notre tâche consiste à identifier
pour le procédé étudié l'imperfection de certaines parties de l'installation qui peuvent
s'atténuer avec l'amélioration de celles-ci. Ensuite de valoriser la récupération du contenu
énergétique des rejets, tels que les gaz d’échappement des turbines. Enfin, l'identification et la
caractérisation des pratiques technologiques d'amélioration de l'efficacité énergétique
déterminent le potentiel de l'impact de ces mesures.
Comme nous l’avons souligné au bilan énergétique des turbines, le rendement des turbines
(34%, 27%) est inférieur à celle prévue par le design (36%, 30%). Un contrôle rigoureux du
débit d’air introduit ainsi que celui du Fuel gaz peut atténuer cette surconsommation,
l’analyse fréquente des gaz des fumées peut aussi aide à identifier les problèmes de la
combustion. Et d’éviter la mise en service des turbines à vide (la turbine booster 1 et GDV 2
marchent à vide depuis la fin de l’année 2018)
Page 91
Chapitre - V - Audit énergétique de l’installation d’unité CPF
vérifiant bien que la teneur en CO reste nulle, l'économie réalisable est d'environ 2 Kcal/Kg
par % d'excès d'air.
De plus, pour une meilleure intensification du processus de combustion et de transfert
thermique dans la zone de radiation, il est recommandé d’augmenter le contrôle de la
combustion avec une planification d'un réglage optimal des brûleurs actuels.
Page 92
Chapitre - V - Audit énergétique de l’installation d’unité CPF
Par voie similaire à l’utilisation des gaz d’échappement des turbines boosters pour le
préchauffage de l’huile caloporteuse, nous préconisons un récupérateur pour l’utilisation aussi
des gaz d’échappement des turbines de gaz de vente pour le réchauffage du gaz de
régénération de l’unité de déshydratation. Ceci permettra l'élimination à 100 % de l'utilisation
du fuel gaz dans le four et en conséquence une réduction de la consommation spécifique
d’énergie.
V.1.14.3. Cogénération d’énergie électrique
Page 93
Chapitre - V - Audit énergétique de l’installation d’unité CPF
Page 94
Chapitre - V - Audit énergétique de l’installation d’unité CPF
L’alimentation de l’unité CPF (Rhourde Nouss), en énergie électrique, est assurée par
deux lignes moyennes tensions 30 KV, via un poste de transformation 30/5,5KV, Equipé de
deux transformateurs de puissance de 15 MVA chacun. Chacune de ces deux lignes aériennes
est dimensionnée de façon à alimenter la charge totale requise par l’usine CPF. Les
Principales caractéristiques des deux transformateurs sont :
- Fabricant : FRANCE TRANSFO
- Année de fabrication : 12/10/2010
- Puissance nominale unitaire : S = 15 000 KVA
- Couplage : YN yn0
- Mode de refroidissement : ONAN
- Tension de court-circuit : 10%
- Puissance nominale unitaire : S = 18 500 KVA en future avec mode de refroidissement :
ONAF
Aussi, pour assurer la fiabilité du réseau et l’alimentation électrique aux utilisateurs, six
transformateurs 5500/400V de puissance 2000KVA sont installés en pair pour alimenter
toutes les charges normales de 400V ainsi que les charges essentielles. En cas de coupure
d’alimentation électrique (sur les deux arrivées), l’unité CPF dispose d’un groupe électrogène
de secours (fonctionnant au diesel) d’une puissance installée de 1000 KVA, pour alimenter les
charges essentielles. Les caractéristiques techniques du groupe électrogène de secours sont les
suivantes :
Marque : LEROY SOMER
Puissance installée : 1000 KVA
Tension nominale : 400 V
Courant nominal : 1443 A
Cos phi : 0,8
Vitesse de rotation : 1500tr/mn
Fréquence : 50HZ
Les charges essentielles alimentées par ce groupe électrogène en cas d’absence du réseau
électrique sont :
Deux (02) transformateurs de puissance 300KVA chacun « 400/230V » ;
Page 95
Chapitre - V - Audit énergétique de l’installation d’unité CPF
Disjoncteur de réserve
Page 96
Chapitre - V - Audit énergétique de l’installation d’unité CPF
Disjoncteur de réserve
Chaque jeu de barres est doté de cellules de batteries de condensateurs pour la compensation
de l’énergie réactive. Chaque batterie de condensateur est équipée d’un automate de
régulation du facteur de puissance qui assure le maintien d’un cos (phi) à une valeur préréglée
(de préférence 0,96).Les caractéristiques des batteries de compensation sont les suivantes :
Marque : Schneider
Gradin2: 500kVAR
Gradin3: 500kVAR
Page 97
Chapitre - V - Audit énergétique de l’installation d’unité CPF
Deux (02) chargeurs de batterie produisent un courant continu de 110 Volts pour le système
de gestion de l’énergie électrique PSS et pour les relais des disjoncteurs et des MCC. Les
caractéristiques du système sont :
• Puissance : 20 KVA
• Fréquence : 50 Hz
• Sortie : 110 V DC
• Batteries : ni – cad
Le système de gestion de l’énergie électrique « PSS » installé au sein de l’unité CPF conçus
pour aider à gérer des conditions en temps réel, isoler des problèmes, des tendances d'étude et
contrôler des charges et des générateurs.
Page 98
Chapitre - V - Audit énergétique de l’installation d’unité CPF
Page 99
Chapitre - V - Audit énergétique de l’installation d’unité CPF
Page 100
Chapitre - V - Audit énergétique de l’installation d’unité CPF
Page 101
Chapitre - V - Audit énergétique de l’installation d’unité CPF
D’où la nécessité d’accorder une attention particulière à la PMA et de veiller à ne pas tolérer
des dépassements non justifiés, en évitant les démarrages simultanés des installations, et en
limitant les appels de charges lors des démarrages des machines énergivores.
Page 102
Chapitre - V - Audit énergétique de l’installation d’unité CPF
Fig. V.23 : Consommation d’énergie active mensuelle des deux arrivées 30KV (CPF1 et
CPF2) au cours des deux dernières années
Fig. V.24 : Consommation d’énergie réactive mensuelle des deux arrivées 30KV (CPF1 et
CPF2) 2019
Page 103
Chapitre - V - Audit énergétique de l’installation d’unité CPF
Fig. V.25 : La charge des deux arrivées (CPF1 et CPF2) par rapport à la consommation totale
Page 104
Chapitre - V - Audit énergétique de l’installation d’unité CPF
Page 105
Chapitre - V - Audit énergétique de l’installation d’unité CPF
Lors de la compagne de mesure, les représentations graphiques affichées par le DCS ont mis
en évidence des déformations importantes des ondes de courant surtout pour le compresseur
d’air comprimé « C » de 345KW.
A titre d’illustration, les mesures, réalisées par le DCS sur le compresseur « C », ont donnés
les résultats suivants :
Page 106
Chapitre - V - Audit énergétique de l’installation d’unité CPF
Il est à rappeler que les harmoniques, circulant dans les réseaux, détériorent la qualité de
l’énergie, et sont ainsi à l’origine de nombreuses nuisances, à savoir :
- Surcharge des réseaux de distribution par l’augmentation du courant
- Surcharge des conducteurs de neutre en raison de la sommation des harmoniques
dérange 3 créent par les charges monophasées,
- Surcharge, vibrations et vieillissement des alternateurs, transformateurs, moteurs et
ronflement des transformateurs,
- Surcharge et vieillissement des condensateurs de compensation d’énergie réactive,
- Déformation de la tension d’alimentation pouvant perturber des récepteurs sensibles,
- Perturbation des réseaux de communication ou des lignes téléphoniques.
Les courants harmoniques provoquent, dans les conducteurs et équipements, des pertes
supplémentaires par effet Joule, ce qui nécessite d’augmenter le niveau de la puissance
souscrite, et le coût de l’abonnement ainsi que le surdimensionnement du matériel.
Les disjoncteurs d’une installation sont soumis à des pointes de courant dues aux
harmoniques. Ces pointes de courant peuvent provoquer des déclenchements intempestifs, et
induire des pertes de production ainsi que des coûts liés au temps de remise en marche de
l’installation.
En conséquence, les harmoniques de rangs élevés sont à combattre, quand leurs amplitudes
dépassent les limites tolérées par les normes.
- Aussi, on a constaté que le compresseur d’air « C » de 345KW marche en charge pendant
sept (07) minutes ensuite à vide pendant une (01) minute, voir annexe n°3. La marche
Page 107
Chapitre - V - Audit énergétique de l’installation d’unité CPF
répétitive en charge et ensuite à vide pendant une durée de 10minutes influe directement sur la
durée de vie du compresseur et elle engendre non seulement la diminution du rendement
énergétique des installations mais aussi des pertes d’énergie dans les réseaux.
V.2.7. Bilan énergétique des transformateurs
Dans certaines sous station de l’unité CPF-RNS les transformateurs de puissance fonctionnent
à des charges réduites de leur puissance nominale. A charge réduite le facteur de puissance est
faible et nécessite une compensation de l’énergie réactive consommée afin d’améliorer le
facteur de puissance.
Le bilan énergétique des transformateurs s’avère être une des plus importantes étapes du
diagnostic énergétique des installations électriques. Le bilan a pour objectif de mettre en relief
les pertes engendrées lors du fonctionnement de ces transformateurs. Ces pertes peuvent être
plus ou moins élevées selon la charge, le facteur de puissance des installations alimentées par
ces transformateurs, les caractéristiques des transformateurs ainsi que leurs modes
d’exploitation.
Pour établir le bilan énergétique des transformateurs il est tenu compte des paramètres
mesurés et des caractéristiques des transformateurs disponibles.
Actuellement au niveau de l’unité CPF-RNS, les deux (02) transformateurs 30/5,5KV,
fonctionnent séparément chacun débitant sur son propre jeu de barres. Les résultats des
mesures et relevées effectuées du 30 août au 03 septembre 2020, au niveau des arrivées CPF1
et CPF2 sont les suivants
Tableau. V.6 : Les résultats des mesures au niveau des arrivées CPF1 et CPF2
Page 108
Chapitre - V - Audit énergétique de l’installation d’unité CPF
Le calcul des taux d’utilisation de charge pour chaque transformateur est déduit de la formule
suivante :
Taux d’utilisation = (S/Sn) x 100 (%)…(1)
Tel que : S et Sn sont, respectivement, la puissance apparente utilisée et la puissance
apparente du transformateur.
TR1 de 15000KVA= 09,34 %
TR2 de 15000KVA= 05,23 %
Les mesures effectuées au niveau des différentes sous-stations ont données que les deux (02)
transformateurs (TR1 et TR2) fonctionnent à charge réduite par rapport aux dimensions
(puissance nominal) des transformateurs.
Le fonctionnement d’un transformateur à charge réduite diminue son rendement et engendre
un mauvais facteur de puissance (Cos φ).
Calcul des pertes et leurs coûts
Pour les besoins du calcul des pertes actives et réactives et vu l’indisponibilité de certaines
caractéristiques nominales des transformateurs installés dans les postes, il a été fait usage des
caractéristiques nominales des transformateurs équivalents recueillies dans le catalogue de
MERLIN GERIN [39]
Paramètres du transformateur UNITÉ TR1 TR2
Page 109
Chapitre - V - Audit énergétique de l’installation d’unité CPF
Fréquence « f » HZ 50 20
1. Transformateur TR1
2
P ch = 29.18 1399.66 = 0.25 KW
15000
Page 110
Chapitre - V - Audit énergétique de l’installation d’unité CPF
Qch
Ucc Sch
* 2 * Sn …… (1.3)
100 Sn
10 1399.66
Qch * 2 *15000 13.08KVAr
100 15000
2
P ch = 29.18 786.415 = 0.08 KW
15000
Page 111
Chapitre - V - Audit énergétique de l’installation d’unité CPF
10 786.415
Qch * 2 *15000 4.12 KVAr
100 15000
Pertes d’énergie active
∆P (KWh) = P0*8760 + Pch*8760 ……..(1.4)
Le coût des pertes d’énergie est élevé 4 520 277,00DA/an et ceci est dû principalement à la
marche des transformateurs à charge réduite.
V.2.9. Recommandation
Page 112
Chapitre - V - Audit énergétique de l’installation d’unité CPF
Les trois grands consommateurs d’électricité au niveau de CPF sont des pompes utiliser pour
la circulation d’amine et d’huile caloporteuse, la méthode de contrôle du débit est l’utilisation
des vannes régulatrices sur la ligne de refoulement et la ligne de débit minimum pour chaque
pompe, avec une vitesse constante des moteur, l’utilisation des variateur de vitesse assurer le
contrôle de débit avec une consommation énergétique efficace.
Le simulateur des drivers disponible sur le site officiel d’ABB nous a permet de simuler la
différence entre les deux méthodes de control et le gain gagner après l’utilisation d’un
variateur de vitesse pour les tris moteur.
2,542.7t/year
Page 113
Chapitre - V - Audit énergétique de l’installation d’unité CPF
Page 114
Chapitre - V - Audit énergétique de l’installation d’unité CPF
Page 115
Chapitre - V - Audit énergétique de l’installation d’unité CPF
Conclusion
Ce dernier chapitre, contient des analyses et des discussions sur l'intensité énergétique de l'unité et les résultats obtenu pendant
Page 116
CONCLUSION
GÉNÉRALE
Conclusion Générale
Conclusion générale
Page118
Bibliographie
Bibliographie
[9] MEM, Ministère de l’énergie et des mines. Bilan énergétique national. (1980-2004, 2005,
[11] Ministère de l’énergie et des mines 2008. L’évolution du secteur de l’énergie et des mines
– réalisation 1962-2007
[12] Ministère de l’énergie et des mines 2011. Bilan des réalisations du secteur de l’énergie et
l’utilisation de l’énergie
[19] Recueil de textes législatifs et réglementaires sur la maîtrise de l’énergie /APRUE. Edition
Bibliographie
[21] Recueil de textes législatifs et réglementaires sur la maîtrise de l’énergie /APRUE. Edition
2005 relatif à l’audit énergétique des établissements grands consommateurs d’énergie Art.
11
[22] Recueil de textes législatifs et réglementaires sur la maîtrise de l’énergie /APRUE. Edition
2005 relatif à l’audit énergétique des établissements grands consommateurs d’énergie Art.
18
[25] Turbine à gaz manuel de formation TOTAL exploitation et production COUR EXP-PR-
[28] Manuel d’utilisation de la turbine à gaz SIEMENS SGT 400 Gas Turbine,
SONATRACH/RNS
équipements d’échange thermique, Réchauffeurs et fours, HMD/ Base 24-06- 11 juin 2015
Bibliographie
[30] NASRAOUI Nassim, " Commande et supervision du four à l’unité de traitement des gaz
associés UTGA par un automate Siemens S7-300", Mémoire de fin de formation induction
IAP , SONATRACH activité E&P direction régionale de TFT , division maintenance , service
Webographie
http://www.sonatrach.dz/index.php?option=com_content&view=article&id=22&Ite
mid=105&lang=fr
Annexes
ANNEXE A
1tep= 1Sm3*PCS/10^7
Annexes
ANNEXE D
2018
2019
ANNEXE B
consommation
consommation en tep
consommation en tep
consommation en tep
gaz
équipement électricité
(UE)
combustible
équipement
% de
totale
usage
Réseau Collecte transformateurs puits
Puits 3,870 3,870 0,00769
Abstract
In the scope of this work, an energy audit within the carried out at SONATRACH / DP /
RHOURDE NOUSS / CPF (Central Processing Facility), to improve the efficiency of structures
and reduce energy consumption.
The methodology followed is based on the detection of energy leaks that can manifest
themselves through poor combustion, energy-intensive practices or failures of measurement
instruments. To do this, data on the equipment involved in the energy waste has been analyzed
and studied to find solutions to reduce the energy consumption in the unit.
At the end of this evaluation, it appears that an energy saving can be achieved with reasonable
investments over the medium term.
Keywords: Energy audit; Energy saving; energy consumption; energy efficiency.
Résumé
Dans le cadre de ce travail, un audit énergétique est effectué au niveau du
SONATRACH/DP/RHOURDE NOUSS/CPF (Central Processing Facility), visant pour enfin
arriver à des propositions réalisables afin d’améliorer l’efficacité énergétique des équipements.
La méthodologie suivie repose sur la détection des fuites de l’énergie pouvant se manifester à
travers une mauvaise combustion, des pratiques énergivores ou encore des défaillances des
instruments des mesures. Pour ce faire, Les données sur les équipements impliqués dans le
gaspillage d'énergie ont été analysées et étudiées pour trouver des solutions permettant de
réduire la consommation d'énergie dans l’unité.
A l’issue de cette évaluation, il en ressort qu’une économie d’énergie de l’ordre de réalisée avec
des investissements raisonnables sur un moyen terme.
Les mots clés : L'audit Energétique ; L'économie d’énergie ; la consommation énergétique ;
L'efficacité énergétique.