Diagnostic Energetique
Diagnostic Energetique
Diagnostic Energetique
ENSA-87 LIMOGES
Ecole Nationale
Supérieure des Arts de
Limoges
19,Avenue Martin Luther King
87000 LIMOGES
COMPTE RENDU DE
DIAGNOSTIC ENERGETIQUE
COMMANDE 31063951.1
RAPPORT 6250478-001-1
SOMMAIRE
I. SYNTHÈSE ........................................................................................................................ 6
I. RAPPEL DE L’OBJET DU DIAGNOSTIC ............................................................................... 6
II. CONCLUSIONS - COMMENTAIRES ..................................................................................... 7
III. REPARTITION DES CONSOMMATIONS REELLES ................................................................. 8
I. ETIQUETTES DU BATIMENT EXISTANT : ......................................................................... 10
II. RESULTATS DU DIAGNOSTIC – TABLEAU RECAPITULATIF DES GISEMENTS D’ECONOMIES
D’ENERGIE ............................................................................................................................. 13
II. RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX SUR L’ETABLISSEMENT.............................. 16
I. IDENTIFICATION DU PRESTATAIRE ................................................................................. 16
II. PRESENTATION DE L’ETABLISSEMENT ........................................................................... 16
III. FOURNITURE D’ENERGIE ET EVOLUTION DES CONSOMMATIONS ..................................... 17
IV. CONSOMMATIONS D’ENERGIE ET COUTS GLOBAUX ANNUELS .................................... 20
III. RATIOS ET RÉPARTITION DES CONSOMMATIONS .................................... 22
IV. L’ENVELOPPE THERMIQUE ............................................................................... 24
I. PRESENTATION DE L’ETABLISSEMENT............................................................................ 24
II. SIMULATION THERMIQUE DYNAMIQUE .......................................................................... 25
V. ESTIMATION DE DÉPERDITIONS ET DE CHARGES .................................... 27
I. PUISSANCES DES DEPERDITIONS DU BATIMENT.............................................................. 27
II. CALCUL DES CHARGES CLIMATIQUES DU BATIMENT...................................................... 30
- Occupants : ..................................................................................................................... 30
- Renouvellement d’air : .................................................................................................... 30
- Informatique : .................................................................................................................. 30
- Eclairage : ....................................................................................................................... 31
- Apports solaires (pour la journée la plus ensoleillée : 13/07) : ..................................... 32
- Divers : ............................................................................................................................ 32
VI. RAPPEL DES DIFFÉRENTS SCÉNARIOS DE SIMULATION......................... 34
I. MODELISATION BATIMENT ENSA : ............................................................................... 34
1. Partie Bâti : .............................................................................................................. 34
2. Partie Scénarios d’utilisation : ................................................................................ 35
II. RESULTATS : ................................................................................................................. 43
1. Comportements du bâti face aux rayonnements solaires : ..................................... 43
2. Simulation du bâtiment : .......................................................................................... 44
III. VENTILATION DES LOCAUX ........................................................................................... 51
1. présentation .............................................................................................................. 51
IV. CONSOMMATIONS D’ENERGIE POUR LE CHAUFFAGE DES LOCAUX ............................. 53
V. GISEMENTS D’ECONOMIE D’ENERGIE ............................................................................ 55
VII. INSTALLATIONS DE CHAUFFAGE .................................................................... 61
Présentation de la sous station .......................................................................................... 61
1. Gisements d’économies d’énergie ............................................................................ 64
VIII. LA PRODUCTION D’EAU CHAUDE SANITAIRE ......................................... 67
SYNTHESE
I. SYNTHESE
I. RAPPEL DE L’OBJET DU DIAGNOSTIC
L’école Nationale supérieure des Arts de Limoges est un établissement d’enseignement situé
sur l’Avenue Martin Luther King à Limoges.
Il est spécialisé dans l’enseignement des arts de la terre et de l’émail, de la sculpture, activités
audio-design et peinture
L’établissement est composé d’un bâtiment datant de 1994, d’une superficie de 7750 m2 et de
deux chalets en bois destinés à loger les enseignants de passage.
Le bâtiment principal abrite 4 ateliers :
Atelier sculpture
Atelier Céramique-Terre émail
L’atelier audio design
L’atelier de peinture
Un auditorium est également présent dans l’enceinte, ainsi qu’une zone administrative.
• Le plancher bas des ateliers est doté d’un plancher chauffant à eau chaude,
• Chaque atelier est desservi par une CTA assurant le chauffage et renouvellement d’air
de la partie centrale de l’atelier, et une deuxième CTA dessert les locaux annexes des
Pools Terre émail, Audio-design et Peinture.
• Une CTA dessert la zone exposition-conservation.
• Une CTA dessert la zone cafétéria .La CTA qui dessert l’auditorium n’est plus utilisée
du fait de son niveau sonore trop élevé.
La zone administrative, l’auditorium ainsi que les annexes des pools sont équipés d’un
système de refroidissement à l’aide d’un groupe froid centralisé.
La production de chaleur qui était assurée par une chaufferie au gaz naturel jusque fin 2012,
est dorénavant assurée par le réseau de chaleur de la ville exploité par la SDCL.
Ces économies, qui représentent environ 21 k€ HT/an, ont un temps de retour brut sur
investissement moyen de l’ordre de 12 ans. A noter que les actions prioritaires sont celles qui
bénéficient d’un temps de retour le plus court possible.
Le coût de l’énergie (aussi bien l’électricité que gaz naturel) étant en progression notable et
constante, les temps de retour bruts de certaines solutions en seront d’autant diminués.
Dans cette étude, les CEE ont été valorisés à 0,3 centimes d’euro/kWh CUMAC, mais cette
valorisation peut varier d’un opérateur à l’autre.
Roland PICAMOLES
Responsable Groupe Energie
Sur le site de LIMOGES, on compte deux postes principaux de consommations qui sont, le
chauffage des locaux, et les usages de l’électricité (les auxiliaires en chaufferie, l’éclairage, la
ventilation,…). Le tableau suivant comptabilise ces derniers sur la période de référence
(2013) ramenés aux surfaces:
*KWhEF : il s’agit de l'énergie finale ou disponible qui est l'énergie livrée au consommateur
pour sa consommation finale (essence à la pompe, électricité au foyer,...).
**kWhEP : il s’agit de l'énergie primaire qui est l'ensemble des produits énergétiques non
transformés, exploités directement ou importés. Ce sont principalement le pétrole brut, les
schistes bitumineux, le gaz naturel, les combustibles minéraux solides, la biomasse, le
rayonnement solaire, l'énergie hydraulique, l'énergie du vent, la géothermie et l'énergie tirée
de la fission de l'uranium.
Les figures des pages suivantes illustrent la part des besoins de chaque poste en énergie pour
pe de bâtiments, la répartition a été effectuée à partir des factures fournies, des relevés
effectués sur place et des résultats de la simulation numérique de l’établissement.
Poste MWh %
Chauffage des locaux 888 99,9%
Eau chaude sanitaire 0,9 0,1%
Total 889 100,0%
Le tableau ci dessus montre que le chauffage des locaux est le premier poste consommateur
de chaleur dans l’établissement avec 99,9% de la consommation.La production d’eau chaude
sanitaire étant négligeable.
Poste MWh %
CENTRALES DE TRAITEMENT D'AIR 149,1 27,0%
ECLAIRAGE 76,5 13,9%
TERRE (TD2) 71,0 12,9%
CHAUFFERIE 55,2 10,0%
PRODUCTION DE FROID 41,9 7,6%
PAVILLONS 36,1 6,5%
ADMINISTRATION 33,3 6,0%
PEINTURE 26,1 4,7%
INFORMATIQUE 23,5 4,3%
AIR COMPRIME 17,4 3,2%
AUDIO 11,4 2,1%
GARDIEN 3,9 0,7%
MENUISERIE 3,8 0,7%
SCULPTURE 3,2 0,6%
Total 552 100%
5% 1%
1%
2%
6% 3% 1%
4% 26%
CENTRALES DE TRAITEMENT D' AIR
7% ECLAIRAGE
TERRE ( TD2)
CHAUFFERIE
PRODUCTION DE FROID
8% 13% PAVILLONS
ADMINISTRATION
PEINTURE
INFORMATIQUE
10% AIR COMPRIME
13% AUDIO
Gar dien
MENUISERIE
Remarques :
En l’absence de sous comptages,la répartition des consommations électriques est obtenue à
partir d’enregistrements, et d’estimations de notre part.Le premier poste de consommation de
l’établissement est le traitement de l’air qui représente presque 27 % des consommations de
l’établissement.
Réduction de la consigne de
2 MWh sdcl 44 2713 0 0 3,0 0
température de 1 °C
*actions additionnées les unes après les autres sans tenir compte des interférences réciproques
de ces dernières
Le tableau de la page suivante récapitule les effets des différentes solutions retenues pour
l’atteinte des objectifs :
Remarques:
La mise en œuvre de la totalité des travaux du plan d’action conduirait à une amélioration de
l’étiquette énergie de l’établissement. La nouvelle répartition des consommations du
périmètre réglementaire est présentée dans le tableau ci-dessous :
RENSEIGNEMENTS
GENERAUX SUR
L’ETABLISSEMENT
I. IDENTIFICATION DU PRESTATAIRE
Téléphone : 05.61.37.62.62
Télécopie : 05.61.37.62.92
87000 LIMOGES
L’électricité
L’ENSA DE LIMOGES a souscrit un contrat réglementé auprès d’EDF Entreprises du type A5-
Moyennes utilisations. Les caractéristiques de ce contrat sont :
La puissance maximale atteinte durant l’année 2013 était de 240 kW en heure pleine été .
Cette pointe correspond très certainement à l’incidence des groupes froids du site.
Les principaux usages de l’électricité de l’établissement sont :
La ventilation des locaux (CTA)
les consommations de process
l’éclairage
Remarques :
Malgré une consommation électrique assez stable, on constate une hausse du prix du
MWh électrique de près de 12,4 % entre 2011 et 2013.
Dans la suite du document, les temps de retour seront calculés sur la base d’un MWh à
108 €/MWh.
Chaleur réseau:
L’ENSA de limoges a procédé au raccordement de la chaufferie au réseau de chaleur
de la SDCL à la fin de l’année 2012.La nouvelle sous station est équipée de deux échangeurs
pour le chauffage et la production d’ECS.L’ECS est facturée au m3 d’eau consommé. Le
tableau ci-dessous reprend les coûts pour l’année 2013.
Consommation
Année 2013 € HT TVA €TTC ESC m3
chauffage MWh
Janvier 7 696,48 € 423,31 € 8 119,79 € 132 1
Février 3 510,78 € 193,09 € 3 703,87 € 60 1
Mars 8 092,30 € 445,08 € 8 537,38 € 138 2
Avril 4 663,98 € 256,52 € 4 920,50 € 81 0
Mai 5 410,14 € 297,56 € 5 707,70 € 94 1
Juin 804,86 € 44,27 € 849,13 € 14 0
Juillet 6,08 € 0,33 € 6,41 € 0 1
Aout - € - € - € 0 0
Septembre 6,08 € 0,33 € 6,41 € 0 1
Octobre 2 969,20 € 163,31 € 3 132,51 € 52 0
Novembre 8 378,94 € 460,84 € 8 839,78 € 146 0
Décembre 9 795,81 € 538,77 € 10 334,58 € 171 1
TOTAL 51 334,65 € 2 823,41 € 54 158,06 € 888 8
La facture globale pour la fourniture d’énergie s’élève donc à 66 484 € TTC pour
l’année,soit un prix moyen du kWh réseau de 74,9 €/MWh.
Le cout réel du kWh consommé ressort à 61 € TTC /MWh
Gaz Naturel:
Le gaz naturel est maintenant dédié au process et notamment à l’alimentation des fours de
cuisson.
Le tableau ci-dessous récapitule les consommations et coûts des trois dernières années :
Remarque:
L’année 2013 est marquée par une consommation anormalement basse imputable à la
disparition du poste chauffage des locaux. Le coût du MWh en 2013 n’est pas significatif.
Il y lieu de noter l’augmentation importante du coût du MWh gaz qui croit de près de 34 %
entre 2010 et 2012.
Nous retiendrons un coût de 70 € TTC/MWh dans les évaluations économiques des solutions.
Maintenance :
Années de référence :
Année 2013
Electricité
551 MWh 143,8 59 660 € TTC 108 € HT/MWh
EDF
Gaz Naturel
54 MWh PCS 4,2 23 151 € TTC 429 € HT/MWh
GDF
Chaleur réseau
889 MWH 76,6 66 484 € TTC 74,9 € HT/MWh
SDCL
N.B : Un tableau d'équivalence énergétique est fourni en annexe. (1 TEP =11 600 kWh)
Dans la suite de l’étude, on considèrera les coûts moyens de l’électricité et du gaz naturel suivants :
ANALYSE DES
CONSOMMATIONS
1495000 2
Rglobal / m 2 = 2
= 192,9 kWhef / m /an
7750 m
2367625 2
Rglobal / m 2 = 2
= 305,5 kWhep / m /an
7750 m
LE CHAUFFAGE DES
LOCAUX
Un autre souci important dans ce bâtiment est inhérents aux trappes de désenfumage qui ne
peuvent plus être fermées. En effet les systèmes de fermetures ne sont plus accessibles par le
personnel donc elles restent ouvertes. Les conséquences sont un air parasite qui influe sur les
performances des CTA et un renouvellement d’air excessif dans les locaux, donc des pertes
énergétiques et financières.
Le bâtiment étant extrêmement vitré d’où des surchauffes estivales importantes, malgré le
renouvellement d’air important énoncé précédemment.
Les murs en béton sont fissurés (apports d’air et d’humidité supplémentaire) du fait d’un
manque de joints de dilatation entre les panneaux bétons.
Les tableaux des ouvrants du logement de fonction sont recouverts de flaques d’eau, ce qui
nous montre des problématiques sur les joints des ouvrants.
Conclusion de la simulation :
On remarque, par le biais de la STD, que le bâtiment est soumis à des surchauffes (T int >
28°C) dans les locaux administratifs d’environ 104 h cumulées/an et de 484 h cumulées/an
pour le reste du site. Durant les quelques heures de dépassement des 28°C intérieurs stipulées
par le code du travail, la température ne dépassera pas 32°C pour les bureaux et 44°C pour le
reste du bâtiment.
Autrement dit, lors des températures extérieures les plus chaudes, les températures intérieures
sont proches des valeurs extérieures, malgré l’emploi de climatisation dans les locaux
administratifs et de brises soleil sur la façade Est.
Cela est du au renouvellement d’air naturel trop important (problème d’étanchéité de la toiture
et des murs opaques), au manque d’inertie (trop de surface vitrée avec des châssis métalliques
qui amplifient ce problèmes) et au manque de vitrages peu émissifs (qui protégeraient en
partie les charges thermiques d’une partie du rayonnement solaire.
Nos relevés
Surface U b
Type Nature
(m²) (W/m²°C)
Ossature Poutres et poteaux acier - -
Murs extérieurs Béton (20 cm : λ = 2 W/m°C) 1444 3.7 1
Plancher Bas
Chape et dalle Béton (20 cm : λ = 2 W/m°C) 4735 3.2 1
Sur terre plein
* : nous nous sommes basés sur les plans et notre métré réalisé lors de la visite du 09/02/2014.
Hypothèse de température :
- Température extérieure de base : - 5°C (Température de base règles TH-U)
- Température moyenne de consigne régulée : 21.5°C demandés sur la globalité
du site
- Température du sol : 10°C
Longueur* ψ
Type Nature
(m) (W/m°C)
Périmètres Plancher bas /
326 0,13
plancher bas façades
Périmètres Toitures terrasses
326 0,06
Toitures sur murs façades
2 de 6.5
Angles sortants Murs / murs 0,05
2 de 10
Embrasure des
Ouvrants +/- 5500 0,25
ouvrants / façades
* : Ayant eu la possibilité d’obtenir des plans avec des côtes fiables, nous estimons :
- Hauteur du bâtiment : environ 3 m pour les parties chauffées du bâtiment,
- Périmètre du plancher bas et des toitures : 67 m
Hypothèse de température :
- Température extérieure de base : - 5°C (Température de base règles TH-U)
- Température moyenne de consigne régulée : 21.5°C demandés sur la globalité
du site
En ce qui concerne les déperditions par renouvellement d’air, nous estimons au vu des
installations prévues (CTA), nous partons sur un renouvellement d’air de 0,5 vol/h pour le
bâtiment, soit un volume de renouvellement d’air de l’ordre de 21250 m3/h.
Nous obtenons donc un renouvellement d’air d’environ 21 250 m³/h à une température
moyenne de 21.5 °C et -5°C extérieur, soit une déperdition estimée à 227 kW.
Cette puissance est supérieure à la puissance de l’échangeur à plaques d’où est alimenté
le bâtiment par le réseau de chaleur urbain (800 kW), soit un sous-dimensionnement de
l’ordre de 18%.
limites supérieures de température de chauffage sont, en dehors des périodes d'inoccupation définies à
l'article R. 131-20, fixées en moyenne à 19º C.
- OCCUPANTS :
Nous avons 180 étudiants et 47 salariés au total sur le site. Après notre entrevue avec M.
Bienaimé, nous retenons 60 étudiants et 20 salariés en continu de 8 h à 20 h du Lundi au
Vendredi et de 8 h à 19 h les vendredis.
Ces personnes sont mixtes : hommes/femmes coefficient de mixité de 0,9. En effet une
femme a une surface corporelle moindre que celle d’un homme.
Sachant qu’un individu dégage 150 W pour une activité modérée, à 24 °C, les charges des
occupants sont :
- RENOUVELLEMENT D’AIR :
Avec : 0,34 est la capacité thermique volumique de l'air en W/m3.K donnée par le CSTB. En
été, la valeur moyenne est plutôt 0,33 W/m3.K
- INFORMATIQUE :
- ECLAIRAGE :
Fluorescents
250 60 58 36 24 15
12 6 182 475 1 92
0 0 24 38 0 0
0% 0% 23% 50% 0% 0%
0 0 2436 8604 0 0
85% 75% 75% 75% 75% 75%
0 0 1827 6453 0 0
- DIVERS :
Notons que pour les fours céramiques, nous avons relevés les puissances des fours en
fonctionnement lors de la visite, dont est issu le % de dissipation de ces fours (il est égale au
nombre de fours en fonctionnement lors de notre visite du 9/2/14).
Couleurs de surface :
- Face externe : /
- Face interne : gris Couleurs de surface :
Le plancher bas du N-0 est modéliser en - Face externe : gris
contact avec le sol. - Face interne : gris
Ouvrants :
Type 4 x 6 x 4. aluminium sans rupteurs de
pont thermiques
Protections solaires :
-Casquette solaire sur les façades S et E.
-Casquette sur les vitrages de la toiture (non
présents su r la modélisation 3D, mais pris
en compte dans le traitement de données)
Type d’ouverture :
Manuelle (la plupart des parois vitrées ne
peuvent être ouvertes : murs rideaux)
Couleurs de surface :
N° Rapport : 6250478-001-1 Page 34 sur 86
- Face externe : gris
- Face interne : gris
DIAGNOSTIC ENERGETIQUE
35/86
Ecole Nationale Supérieure des Arts de Limoges
Nous allons vous énoncer les différents scénarios pris en compte dans cette STD :
Occupation :
Lors de notre visite le 09/02/2014, il a été convenu avec M. Bienaimé, de retenir l’occupation
des locaux de la manière suivante (plus proche de l’occupation réelle) :
- 20 salariés, sur les 60 possibles,
- 60 étudiants pour un effectif total de 180 personnes.
Tout d’abord, les locaux sont traité en une seule zone thermique, car les locaux ne sont pas
fermés ou étanches entre eux. Une communication d’air est continue dans tout le bâtiment,
malgré l’installation de CTA censées géré les flux d’air, les apports d’air neuf, les consignes
chauffage/climatisation.
Scénarios d‘éclairement :
Nous sommes partis sur la norme de 400 lux (« Eclairage des locaux de travail », INRS
2009). Nous partons sur une puissance installée pour l’éclairage de 4,3 W/m².
Scénarios de ventilation :
Au vu des défauts d’étanchéité du bâtiment, nous partons sur un renouvellement d’air de
l’ordre de 1,5 vol/h, alors que normalement au vu des installations (CTA), le bâtiment devrait
avoir un renouvellement d’air de l’ordre de 0,3 vol/h).
Puissance dissipée
Nous estimons au vu des appareils et appareillage du site à 8W/m² de puissance dissipée (cf
tableau suivant) :
Puissance (W) Nbre % dissipation Chaleur dissipée
Convecteurs 1000 3 100% 3000
Convecteurs 1500 2 100% 3000
Convecteurs 2000 2 100% 4000
Convecteurs 750 1 100% 750
Bain d'huile 2000 5 100% 10000
Fours céramiques 17000 7 28% 33320
Ventilo-convecteurs 105 17 100% 1785
Hotte aspirante 1000 3 30% 900
Détente directe + PAC 3 3 100% 9
Atelier bois 8500 1 20% 1700
Total 58464
Productions
Chauffage :
Le bâtiment est chauffé par le biais d’un réseau de chaleur et est équipé d’un échangeur à
plaques de 800 kW pour le chauffage et un échangeur de 200 kW pour la production ECS.
Les convecteurs électriques d’appoint et du logement sont pris en compte dans le tableau de
puissance dissipée.
Climatisation:
Des PAC air/air, installées dans le volume chauffé, alimentent les unités intérieures des
bureaux pour climatiser lors des surchauffes estivales, qui sont un des soucis majeurs du site.
Du fait de l’emplacement des unités intérieures à l’intérieur des locaux, nous reprenons leur
puissance dissipée dans le tableau « puissance dissipée ».
ECS :
Par le biais d’un échangeur à plaques de 200 kW alimenté par le réseau de chaleur de
Limoges.
II. RESULTATS :
2. SIMULATION DU BATIMENT :
Pour nous rendre compte du comportement du bâtiment lors d’une année type, nous avons
tout d’abord réalisé la STD à partir du fichier météorologique « Agen (try)» :
Ces ratios de consommations sont très importants et sont liés au volume du bâtiment, aux
défauts d’étanchéité et au manque de protections solaires sur une partie des murs vitrés.
Nous retrouvons donc notre bâtiment comportant 104 h cumulées/an de température intérieure
supérieure à 28°C pour une température de 35°C extérieure maximale, malgré la climatisation
des locaux administratifs.
Sur ce graphique de Brager, nous remarquons des surchauffes anormales par rapport aux
spécifications (points en dehors de la zone de confort).
Cette courbe nous montre l’incidence de la température extérieure sur les températures intérieures. La ligne des 22°C correspond à la consigne
moyenne réglée sur les ventilo-convecteurs qui asservissent en climatisation les locaux administratifs (de 21°C à 26°C suivant les régulateurs
présents dans les bureaux).
Nous retrouvons donc notre bâtiment comportant 484 h cumulées/an de température intérieure
supérieure à 28°C pour une température de 42°C extérieure maximale, du fait des défauts
d’étanchéité, du manque d’inertie du site et du manque de protections solaires sur toutes les
parois vitrées.
Sur ce graphique de Brager, nous remarquons que plus la température extérieure augmente,
plus la température intérieure augmente de façon linéaire,engendrant un inconfort dès 15°C
extérieur.
Cette courbe nous montre l’incidence de la température extérieure sur les températures intérieures, sans emploi de climatisation. Les
températures dans les locaux peuvent dépasser les 44°C dans les locaux, les jours les plus chauds.
L’inconfort atteint les 20.67 % dans les locaux non climatisés (soit le quasi globalité du site.
1. PRESENTATION
L’école est dotée 12 centrales de traitement d’air de marque TRANE pour assurer le
chauffage et la ventilation des locaux. A l’exception de la CTA Exposition-Conservation,
toutes les installations comprennent un caisson de soufflage d’air neuf avec un caisson de
reprise du même débit. La récupération d’énergie sur l’air extrait est réalisée au moyen d’un
jeu de batteries à eau montées dans le flux d’air de chaque circuit .
Les centrales dites « annexes » desservent les mezzanines situées dans les halls Terre, Audio
design, peinture. Ces CTA sont dotées de batteries froides destinées au rafraichissement
durant la période estivale.
La CTA auditorium n’est quasiment pas utilisée du fait de son niveau sonore élevé.
Les caractéristiques des matériels installés sont reprises dans le tableau ci-dessous :
Remarque :
A l’occasion du diagnostic, nous avons procédé à des mesures de débit d’air au niveau des
gaines de certaines centrales de traitement d’air :
Le tableau ci-dessus montre que les débits mesurés sont en général très en dessous du débit
théorique figurant sur les plans des installations. Cela peut s’expliquer par un remplacement
de moteur non identique, un remplacement de poulie d’entrainement, ou un colmatage des
filtres.
Remarques :
L’école se trouve actuellement en classe E pour l’étiquette énergie et en classe C pour
l’étiquette d’émission de gaz à effet de serre. Le raccordement de l’école au réseau de
chaleur contribue grandement à la bonne performance d’émission de gaz à effet de
serre .
Ces étiquettes ne prennent en compte que le périmètre de la réglementation thermique
des bâtiments, à savoir: le chauffage, le refroidissement, l’éclairage, la production
d’ECS et les auxiliaires électriques (pompes,ventilateurs).
Dans le paragraphe suivant, nous aborderons les préconisations à mettre en œuvre afin
de réduire les consommations d’énergie et leur impact sur les émissions de gaz à effet
de serre.
Une bonne enveloppe est le tout premier moyen à mettre en place avant même de parler de
performance énergétique : ces actions sont donc nécessaires.
Malheureusement, les travaux sur le bâti, lorsqu’ils interviennent à titre curatif, sont onéreux
et les temps de retour très longs…
Il n’est pas envisageable de procéder à l’isolation par l’extérieur des murs compte tenu de la
valeur architecturale du bâtiment existant.
Remarque importante: dans l'existant les coûts peuvent rapidement varier suivant les
spécificités rencontrées, les investissements donnés dans ce rapport servent à donner une idée
de prix, toutefois, il est nécessaire de consulter des entreprises (demande de devis) afin de
fixer définitivement une enveloppe financière Nous vous conseillons vivement de faire jouer la
concurrence afin d'obtenir des propositions plus intéressantes et en conséquence une
diminution des temps de retours énergétiques
hall. Cette campagne de mesure avait pour but de vérifier l’absence de phénomène de
stratification de l’air du fait de la grande hauteur, ainsi que le profil de température au cours
de la semaine.
Les capteurs ont été fixés sur la ligne d’air comprimé aux altitudes suivantes :
Bas :2,6 m
Milieu :4,6 m
Haut :7,6 m
La mesure a été réalisée du mardi 21/01/2014-11h45 au lundi 27/1/2014-11h30
Les variations de température au cours du temps sont présentées sur les courbes ci-dessous :
23
22
21 Haut
20 Milieu
19 Bas
18
17
21/01/2014
22/01/2014
22/01/2014
22/01/2014
22/01/2014
23/01/2014
23/01/2014
23/01/2014
23/01/2014
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27/01/2014
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Remarques:
Les températures les plus élevées sont observées en partie basse du hall, alors que les
températures des deux points supérieurs sont très proches. On peut donc constater l’absence
de phénomène de stratification qui conduirait à une accumulation de la chaleur en partie
haute.
Ceci s’explique par la présence des réseaux d’air annexes qui assurent un bon brassage de
l’air.
L’investissement pour cette action se réduit à une modification des réglages sur les
régulateurs de chauffage. Cette opération a un coût nul car elle peut être réalisée dans le cadre
des activités de routine de l’exploitant.
Temps de retour brut
TRB = immédiat
L’école est équipée de 12 centrales de traitement d’air qui mettent en jeu des débits d’air
considérables pour chauffer et assurer le renouvellement d’air des locaux.Le renouvellement
d’air est indispensable pour permettre l’évacuation des polluants liés à la présence humaine
(vapeur d’eau et CO2),ainsi que aux polluants liés aux activités de l’école tels que les
poussières de bois à l’atelier de menuiserie, ou les poussières de silice à l’atelier terre émail.
Les polluants spécifiques doivent être captés par des systèmes d’aspiration spécifiques mis en
route lors de la production des polluants.
Les polluants liés à la présence humaine sont réputés évacués si le débit d’air neuf mis en
œuvre est de 25 m3/h.personne.Sur la base d’un effectif total de 180 personnes, le débit
théorique lié à la présence humaine serait de 4 500m3/h. Les installations actuelles traitent
environ 21 000 m3/h.
L’installation de ventilation actuelle fonctionne à débit constant quelles que soient les
conditions climatiques et d’occupation. Il est donc possible d’envisager une réduction des
débits mis en œuvre tout en respectant les exigences réglementaires d’aération des locaux.
Nous proposons donc de procéder à l’installation de variateurs électroniques de vitesse sur les
centrales ci après :
Peinture soufflage et extraction,
Design soufflage et extraction
Terre émail soufflage et extraction
Sculpture soufflage et extraction
9600
TRB = =2,1 ans
4600
Cette action est éligible aux Certificats d’Economie d’Energie dans le cadre des opérations
dites standardisées –Fiche BAT-TH 12-Mise en place de Variateur électronique de vitesse sur
moteur asynchrone
Le montant des kWh CUMAC est déterminé par la formule suivante :
kWh Cumac =11 000*Pmoteurs (en kW) = 312 400 kWh, soit environ 937 € d’aide
VII.INSTALLATIONS DE CHAUFFAGE
PRESENTATION DE LA SOUS STATION
La chaufferie comprend un générateur eau chaude isolé depuis le raccordement de l’école au
réseau de chaleur de la SDCL et deux échangeurs pour la fourniture d’énergie depuis le réseau
de chaleur pour le chauffage et la production d’eau chaude sanitaire.
La température des départs des circuits radiateur et sol est régulée en fonction de la
température extérieure et vanne trois voies de mélange.
La production d’eau chaude sanitaire est assurée au moyen d’un échangeur monté en
parallèle sur le secondaire de l’échangeur principal. La production est du type instantanée.
PARAMETRES DE REGULATION:
CIRCUIT RADIATEURS :
La régulation de la température de l’eau est assurée par un régulateur Sygmagyr RVP 30.
Courbe de chauffe : pente :1,8
Réduit du lundi au samedi de 18h à 6h-mode confort permanent
CIRCUIT SOL :
La régulation de la température de l’eau est assurée par un régulateur Sygmagyr RVL 470.
Courbe de chauffe :30/15°C et 45/-5°C
Mode confort permanent
CIRCUIT CONSTANT :
La régulation de la température de l’eau est assurée par un régulateur Polygyr RWF 32.
Consigne de température: 80°C
RAPPORT N° 6250478-001-1
DIAGNOSTIC ENERGETIQUE
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1200
TRB = =1,6 ans
748
Cette action est éligible aux Certificats d’Economie d’Energie dans le cadre des opérations
dites standardisées -Fiche BAT-TH 12-Mise en place de Variateur électronique de vitesse sur
moteur asynchrone
Le montant des kWh CUMAC est déterminé par la formule suivante :
kWh Cumac =17 000*Pmoteurs (en kW) = 51 000 kWh, soit environ 153 € d’aide
RAPPORT N° 6250478-001-1
DIAGNOSTIC ENERGETIQUE
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LA PRODUCTION D’EAU
CHAUDE SANITAIRE
RAPPORT N° 6250478-001-1
DIAGNOSTIC ENERGETIQUE
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L’école est dotée d’une production d’eau chaude assurée par la chaufferie centrale et donc par
le réseau de chaleur au moyen d’un échangeur URANUS monté en parallèle sur le circuit
secondaire de l’échangeur.
La pompe de charge de l’échangeur est du type GRUNDFOSS UMC 100-30-vitesse 2-
Puissance :1190 W
La pompe de bouclage de l’eau chaude est du type GRUNDFOSS UPSD 32-80 A-vitesse 3-
puissance absorbée :220 W
RAPPORT N° 6250478-001-1
DIAGNOSTIC ENERGETIQUE
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1. BILAN ENERGETIQUE
A l’occasion du diagnostic, nous avons procédé à un relevé de la consommation d’eau
sanitaire. Au 27/11/2012,la consommation d’eau chaude était de 11,4 m3 depuis la création du
branchement au réseau et ressort à 8 m3 pour l’année 2013.
La puissance souscrite pour la fourniture de l’ECS est de 50 kW, et l’ECS est facturée 6,18
€/m3.
ECS Unité
Puissance souscrite 50 kW
Coût P'1 1,04 €/kW
Coût P'2 8,36 €/kW
Coût P'3 5,87 €/kW
Remarque :
Les coûts de fourniture de l’ECS sont faibles et le faible niveau de consommation ne justifie
pas le recours à l’énergie solaire.
Il n’est pas possible d’établir un ratio énergétique de production de l’ECS, mais il est probable
que les consommation de maintien du réseau en température soient supérieures aux
consommations proprement dites.
RAPPORT N° 6250478-001-1
DIAGNOSTIC ENERGETIQUE
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LES USAGES DE
L’ÉLECTRICITÉ
RAPPORT N° 6250478-001-1
DIAGNOSTIC ENERGETIQUE
70
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180
160
140
120
100
kW
80
60
40
20
0
18:58:00
23:22:00
03:46:00
08:10:00
12:34:00
16:58:00
21:22:00
01:46:00
06:10:00
10:34:00
14:58:00
19:22:00
23:46:00
04:10:00
08:34:00
12:58:00
17:22:00
21:46:00
02:10:00
06:34:00
10:58:00
15:22:00
19:46:00
00:10:00
04:34:00
08:58:00
13:22:00
17:46:00
22:10:00
02:34:00
06:58:00
11:22:00
15:46:00
20:10:00
00:34:00
04:58:00
09:22:00
13:46:00
ENREGISTREMENT ELECTRIQUE SUR LE DEPART GENERAL
Puissance appelée kW
Puissance moyenne 68
Puissance maxi 155
Puissance mini 39
RAPPORT N° 6250478-001-1
DIAGNOSTIC ENERGETIQUE
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Poste MWh %
CENTRALES DE TRAITEMENT D'AIR 149,1 27,0%
ECLAIRAGE 76,5 13,9%
TERRE (TD2) 71,0 12,9%
CHAUFFERIE 55,2 10,0%
PRODUCTION DE FROID 41,9 7,6%
PAVILLONS 36,1 6,5%
ADMINISTRATION 33,3 6,0%
PEINTURE 26,1 4,7%
INFORMATIQUE 23,5 4,3%
AIR COMPRIME 17,4 3,2%
AUDIO 11,4 2,1%
GARDIEN 3,9 0,7%
MENUISERIE 3,8 0,7%
SCULPTURE 3,2 0,6%
Total 552 100%
RAPPORT N° 6250478-001-1
DIAGNOSTIC ENERGETIQUE
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2% 4%
13% 1%
Remarques:
L’analyse des consommations électriques montre que le poste principal se trouve être le
fonctionnement des différentes centrales de traitement de l’air.
Une préconisation de réduction des consommations est évaluée dans le chapitre relatif au
chauffage des locaux.
RAPPORT N° 6250478-001-1
DIAGNOSTIC ENERGETIQUE
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III. ECLAIRAGE
1. PRESENTATION
Le deuxième poste de consommation électrique est le poste éclairage des locaux et représente
76,5 MWh par an.
Le descriptif des moyens d’éclairage sont repris dans le tableau ci après :
RAPPORT N° 6250478-001-1
DIAGNOSTIC ENERGETIQUE
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La consommation pour l’éclairage des locaux est établie à partir de la puissance des divers
points lumineux et du temps de fonctionnement estimé de ces points.
Ratios de consommation:
76500
Ratio de consommation d’éclairage = =9,87 kWh/m2
7750
76500 * 2.58
= =25,47 kWhep/m2
7750
La forte durée de vie des luminaires LED (environ 50 000h) contre 12 000h pour des lampes
sodium.Cet avantage se traduit par une réduction des coûts de maintenance des installations
qu’il y a lieu de prendre en compte lors du remplacement de systèmes d’éclairage.
Enfin,il existe des produits adaptés aux halls de grande hauteur tels que les divers ateliers de
l’école.
Les inconvénients des Luminaires LED sont la qualité de la lumière qui dépend de la
température de couleur. Cette température définit le ressenti de la lumière (chaude ,froide) et
s’exprime en degrés Kelvin.Une valeur basse (<3300 K) suggère des couleurs chaudes,une
valeur élevée correspond à des lumières froides tendant vers le bleu.Avec plus de 6400 K,on
correspond à la lumière du jour.
RAPPORT N° 6250478-001-1
DIAGNOSTIC ENERGETIQUE
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L’alimentation électronique des luminaires peut être un point faible si le choix n’est pas porté
sur un produit de qualité.
RAPPORT N° 6250478-001-1
DIAGNOSTIC ENERGETIQUE
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RAPPORT N° 6250478-001-1
DIAGNOSTIC ENERGETIQUE
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165000
TRB = =56 ans
2900
Remarques:
Le temps de retour est pénalisé par un faible taux de marche des installations puisque le
nombre d’heures annuel de fonctionnement des éclairages est évalué à 1166 heures/an.
Cette action est éligible aux Certificats d’Economie d’Energie dans le cadre des opérations
dites standardisées –Fiche BAT-EQ-01-Mise en place de luminaires pour tubes T5 avec
ballast électronique :
Le montant des kWh CUMAC est déterminé par la formule suivante :
kWh Cumac =540*Nb de luminaires = 237 600 kWh, soit environ 713 € d’aide
La mise en place de luminaires de type LED downlight est éligible aux certificats
d’économies d’énergie dans le cadre des opérations standardisées –Fiche BAT-EQ-27-
Installation de luminaires équipés de LED de type downlight.
Le montant des kWh CUMAC est déterminé par la formule suivante, si la durée de vie est
supérieure ou égale à 40 000h :
kWh Cumac =1180*Nb de luminaires = 128 620 kWh, soit environ 385 € d’aide
RAPPORT N° 6250478-001-1
DIAGNOSTIC ENERGETIQUE
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L’air est refroidi au moyen d’un sécheur thermodynamique de marque ATLAS COPCO FD
40-Température de rosée de l’air 1°C
L’air est stocké dans un ballon d’une capacité de 500 litres.
5
4,5
4
3,5
3
2,5
kW
2
1,5
1
0,5
0
18:00:15
18:27:45
18:55:15
19:22:45
19:50:15
20:17:45
20:45:15
21:12:45
21:40:15
22:07:45
22:35:15
23:02:45
23:30:15
23:57:45
00:25:15
00:52:45
01:20:15
01:47:45
02:15:15
02:42:45
03:10:15
RAPPORT N° 6250478-001-1
DIAGNOSTIC ENERGETIQUE
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Bilan de consommation
Heures de jour:7h30 à 19h30 39,1 kWh
Heures de nuit :19h30 à 7h30 8,6 kWh
Total/jour 47,7 kWh
Nombre de jours 365
Consommation /an 17405 kWh
Remarques :
La consommation enregistrée durant la nuit correspond aux différentes fuites de l’installation
.Le taux de fuite du réseau est de 18%,ce qui est relativement faible en regard des fuites
observées dans l’industrie (30 à 50 % de taux de fuite).
TRB =immédiat
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DIAGNOSTIC ENERGETIQUE
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CONTRATS DE
FOURNITURE
D’ENERGIE
RAPPORT N° 6250478-001-1
DIAGNOSTIC ENERGETIQUE
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Les contrats de maintenances ont généralement 3 niveaux de prestations (voire plus dans
certains cas) :
P1 : l’exploitant s’occupe de la fourniture de combustible : différents marchés cf. tableau
P2 : l’exploitant s’occupe de l’entretien de fonctionnement (indépendant de la consommation
ne dépend que de l’installation)
P3 : garantie totale (en fonction de l’état du matériel)
durée
Contenu Avantages/inconvénients
maximum
RAPPORT N° 6250478-001-1
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durée
Contenu Avantages/inconvénients
maximum
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DIAGNOSTIC ENERGETIQUE
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Sur chacun des contrats précédents peut venir se greffer une clause d’intéressement (on
rajoute un “I” au niveau de l’abréviation des contrats) qui prévoit le partage des économies ou
des excès de consommations. On détermine tout d’abord une quantité théorique d’énergie
pour une période de chauffage donnée et pour des conditions climatiques moyennes. Cette
quantité est ajustée en fonction de la période et du climat réels d’une saison de chauffe. Le
règlement s’effectue sur la base des consommations réelles avec un partage, selon une clé de
répartition prévue par le contrat, des surconsommations ou des économies.
L’avantage de cette formule d’intéressement est que les deux partenaires ont intérêt à
économiser l’énergie, puisqu’ils partagent le bénéfice. L’inconvénient est qu’elle réclame des
modalités de contrôle et de vérification qui rendent la gestion du contrat plus complexe.
Citons enfin un contrat particulier, le PFI (prestation forfaitaire avec intéressement) dans
lequel la fourniture d’énergie n’est pas prévue (pas de P1) et l’intéressement porte sur le P2.
Cette formule présente l’inconvénient de voir la rémunération du service (P2) ajustée en
fonction des variations d’un autre poste (P1).
Toutefois, il faut s’entourer de précautions car il n’existe pas de contrat idéal, il faut bien
définir le besoin avant sa mise en place, puis, postérieurement, exercer des contrôles
rigoureux et assurer un suivi régulier du déroulement, notamment vérifier que toutes les
prestations prévues ont été réalisées.
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ANNEXES
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XI. ANNEXES
I. TABLEAU D’EQUIVALENCES ENERGETIQUES
TEP
Combustible Unité Giga Joule Méga Wattheure
(tonne équivalent
ou énergie physique (GJ) (MWhPCI)
pétrole)
Electricité
Nucléaire 1 MWh 3,6 1,0 0,261
Géothermique 1 MWh 3,6 1,0 0,860
Autre 1 MWh 3,6 1,0 0,086
Source : DGEMP – mai 2002
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