G U I D E T E C H N I Q U E

Inspection visuelle
des réseaux d’assainissement
Conseils pour l’usage de la norme NF EN 13508-2 amendée

Rédacteurs du document

J.-M. BERGUE Astee

J.-C. BRUYELLE Structure et Réhabilitation
C. BONVALLET Oieau
 Inspection visuelle des réseaux d’assainissement
Conseils pour l’usage de la norme NF EN 13508-2 amendée

Introduction 1. Intitulés de rubriques

La norme NF EN 13508-2+A1 « Investigation et éva- Quelques modifications ont été apportées aux inti-
luation des réseaux d’évacuation et d’assainissement tulés de rubriques.
à l’extérieur des bâtiments – Partie 2 : Système de Les informations sur le stockage des images (codes
codage de l’inspection visuelle » est parue en août ABK et ABL, CBK et CBL) ont été actualisées en
2011. Elle comprend un amendement et un corri- conformité avec les nouvelles technologies.
gendum et remplace la norme NF EN 13508-2 : 2003. Une nouvelle information, appelée « Étape de
Elle a reçu ses ultimes modifications de traduction en l’inspection » (codes ABT et CBT) a été créée, elle
août 2012. La partie 1 (généralités) est encore en ré- correspond à l’avancement de l’inspection dans la
vision et d’autres parties, traitant de méthodes d’in- transmission des informations.
vestigation supplémentaires, devraient venir complé- Sont apparus : les tuyaux d’aspiration qui correspondent
ter ultérieurement la série des normes NF EN 13508. aux canalisations sous vide dans « Type de branche-
Pour permettre la modification des logiciels de ment ou collecteur » (code ACJ) et les drainages
codage ainsi que la formation du personnel d’inspec- souterrains ou agricoles dans « Utilisation du branche-
tion, une période transitoire de 36 mois est accordée ment ou du collecteur » (code ACK).
pour la mise en application de la norme amendée.
Le domaine d’application de la norme reste inchangé.
2. Branchement et canalisation
Elle s’applique aux réseaux d’assainissement (eaux Pour l’inspection des canalisations : collecteurs prin-
usées et/ou eaux pluviales), que ce soit les canali- cipaux ou canalisations de branchement, l’identifica-
sations ou les différents éléments du réseau, tels que tion de ces tronçons se fait, habituellement, à l’aide
les regards de visite ou les boîtes de branchement. des références des nœuds d’arrivée et de départ. Ces
nœuds peuvent être des regards de visite, des boîtes
Elle définit un système de codage des informations
d’inspection ou de branchement, ou autres ouvrages.
des inspections visuelles : renseignements concernant
la réalisation de l'inspection (intitulés de rubrique) Dans la version amendée, l’identification des canali-
et description des observations et anomalies consta- sations de branchement raccordées au collecteur prin-
tées lors de cette inspection (observations). cipal peut désormais se faire également à l’aide d’un
nœud 3 correspondant à la boîte de branchement.
Pour chaque élément inspecté (canalisations ou
Pour chaque tronçon, un rapport doit être réalisé.
regards de visite), le rapport est constitué des inti-
Nouveauté : si, lors de l’inspection d’un tronçon, un
tulés de rubriques et de l’ensemble des observations
nouveau nœud est découvert, deux rapports séparés
relevées lors de l’inspection.
doivent être rédigés.
La norme amendée, comme la version précédente, ne Il en est de même si l’inspection est interrompue puis
comporte aucune information quant à la réalisation reprise.
des inspections.
Il est précisé dans cette nouvelle version que chaque
L’amendement apporte également des modifications point singulier observé le long du tronçon doit être
touchant le format pour le transfert électronique des décrit à l’aide d’une observation ou si besoin d’une
données codées. Les nouvelles versions des logiciels combinaison d’observations afin de détailler l’en-
devront intégrer ces changements. semble des éléments situés en ce point ; ces obser-
La traduction française comme l’interprétation de vations comportent un code principal, complété de
certaines des définitions et indications qu’elle deux caractérisations maximum, servant à décrire
contient peuvent nourrir quelques interrogations et l’observation de manière plus détaillée.
appeler quelques précisions nécessaires à un usage Comme précédemment, pour chaque observation,
commun par l’ensemble des utilisateurs de la norme. toute une série d’informations complémentaires sont
Cet article propose des réponses à quelques-unes de associées, telles que l’emplacement longitudinal, la
ces questions. position horaire, des quantifications éventuelles…

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Exemple On pourrait éventuellement utiliser ces codes A, B et

C de défaut continu pour renseigner chaque niveau
Cas d'un tronçon RV11-RV12 avec d’eau sur toute la longueur d’un tronçon ; mais il est
découverte d’un nœud, appelé RV999
préférable d’utiliser ces codes pour les changements
➥ Tronçon RV11-RV12 (qui va devenir RV11- localisés de hauteur d’eau, par exemple les flaches,
RV999 à la suite de la découverte du nœud RV999)
Intitulés de rubrique (extrait) Exemple
Référence de nœud de départ (AAB) : RV11.
Référence de nœud d’arrivée (AAC) : RV999 Cas d'une fissure ouverte longitudinale
(➱ initialement RV12, mais référence modifiée (BAB-C-A) ayant la même position horaire
en cours d’inspection à la suite de la décou- mais avec un changement de quantification
verte du nouveau nœud RV999).
1re possibilité :
Remarque (ADE) : Attention tronçon inspecté :
RV11-RV999 incrustation sur vidéo non valide Distance X m : code BAB-C-A (quantification :
suite à la découverte du nœud intermédiaire 5 mm – code A1 : début)
(RV999). Distance Y m : code BAB-C-A (quantification :
Observations (extrait) 5 mm – code B 1 : fin)
Distance W m : Distance Y m : code BAB-C-A (quantification :
10 mm – code A2 : début)
Type de nœud de départ  : regard de visite
(BCD-A) – Assemblage – Quantification : RV11. Distance Z m : code BAB-C-A (quantification :
10 mm – code B2 : fin)
Distance X m :
Cette solution, parfois utilisée, est à proscrire,
Type de nœud d’arrivée  : regard de visite car il y a risque de confusion dans l’interpréta-
(BCE-A) – Assemblage – Quantification  : tion : en effet, de cette manière, on enregistre
RV999. deux observations différentes alors qu’en réa-
Remarque (BDB) : Attention découverte d’un lité il n’y en a qu’une seule.
nœud intermédiaire (RV999).
2e possibilité :
Distance X m : code BAB-C-A (quantification :
➥ Création d’un nouveau tronçon RV999-RV12 5 mm – code A1 : début)
Intitulés de rubrique (extrait) Distance Y m : code BAB-C-A (quantification :
Référence de nœud de départ (AAB) : RV999. 10 mm – code C1 : changement)
Référence de nœud d’arrivée (AAC) : RV12. Distance Z m : code BAB-C-A (quantification :
Observations (extrait) 10 mm – code B1 : fin)
Distance Y m : Cette solution est sans doute la plus rationnelle.
Elle s’applique parfaitement pour les cas où le
Type de nœud de départ  : regard de visite changement de quantification et/ou d’emplace-
(BCD-A) – Assemblage – Quantification  : ment circonférentiel se fait de manière « nette-
RV999. ment repérable », à un emplacement longitudi-
Remarque (BDB) : Attention découverte d’un nal défini.
nœud intermédiaire (RV999). Lorsque ce changement est continu et progres-
Distance Z m : sif, il est également possible d’affecter des
Type de nœud d’arrivée  : regard de visite codes C intermédiaires à chaque changement
(BCE-A) – Assemblage – Quantification : RV12. de valeurs définies. Par exemple, pour un dépôt
de terre sur le radier allant de 0 % (à une dis-
tance  X, code  A) à 30  % (à une distance  Y,
code B), il est possible de noter les distances in-
Il doit également être précisé si l’observation est termédiaires pour les valeurs 10 % et 20 %, af-
associée à un assemblage entre deux tuyaux, mais fectées de codes C.
également (nouveauté) entre un tuyau et un regard 3e possibilité :
de visite ou une boîte d’inspection. Distance X m : code BAB-C-A (quantification :
5 mm – code A1 : début)
Lorsqu’une observation s’étend sur une longueur Distance Z m : code BAB-C-A (quantification :
supérieure à 1 m, le début doit être consigné à l’aide 10 mm – code B1 : fin)
d’un code A et la fin à l’aide d’un code B. Il est désor- Cette solution est plutôt à réserver pour les cas
où le changement se fait de manière « conti-
mais possible d’ajouter un ou plusieurs codes C en cas nue » sans changement « net » sur la longueur
de changement de quantification et/ou d’emplacement de l’observation – ou qu’il ne semble pas utile de
noter des changements intermédiaires.
circonférentiel pour ces observations continues.

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afin d’éviter la confusion avec les autres niveaux d'eau l’observation (caractérisation 2) est également apparue :
découlant du fonctionnement normal de la canali- hélicoïdale (code D). De nouvelles quantifications selon
sation. la nature de cette observation ont également été
La norme offre différentes interprétations possibles définies.
pour noter ces changements de quantification et/ou Ce code est à utiliser pour les canalisations revêtues,
d’emplacement circonférentiel. que le revêtement ait été réalisé en usine (tuyau en
Plusieurs modifications ont été apportées aux diffé- fonte, par exemple) ou en cas de réhabilitation (che-
rentes observations rencontrées sur les canalisations. misage continu, par exemple). Au préalable, dans les
Ces observations sont regroupées, comme aupara- intitulés de rubrique, il doit être précisé : Type de
vant, en quatre grandes familles : revêtement (ACE) et Matériau de revêtement (ACF).
– observations faisant référence à la structure de la Ce code est également à utiliser pour les revêtements
canalisation (défauts affectant la structure) ; localisés, comme les chemisages partiels.
– observations faisant référence au fonctionnement de ➞ BAK-A : le revêtement de la canalisation s’est
la canalisation (défauts affectant le fonctionnement) ; détaché
– observations d’inventaire (observations strictement Le revêtement s’est détaché, mais n’est pas tombé,
descriptives) ; sinon ce serait un trou (BAK-J) ; il n’est pas cloqué
– autres observations. non plus.
Pour une description plus précise, deux caractéri- Quantification : mesure de la réduction de section.
sations, au maximum, peuvent être associées à ➞ BAK-B : décoloration du revêtement
certaines observations. On constate un changement de couleur du revêtement,
par exemple dû à une différence de polymérisation.
« Fissure » (code BAB)
➞ BAK-C : extrémité du revêtement défectueuse
Une nouvelle possibilité pour l’orientation de la
Il y a un défaut à l’extrémité du revêtement, d’un
fissure (caractérisation 2) est offerte : radiale à partir
chemisage continu ou partiel.
d’un point (fissure en forme d’étoile), (code E).
➞ BAK-D : pli du revêtement
« Dégradation de surface » (code BAF) Caractérisation 2 : orientation du pli.
Un nouveau type de dégradation (caractérisation 1) Quantification : mesure de la réduction de section.
est ajouté : poinçonnement (renflement interne), ➞ BAK-E : revêtement cloqué ou renflement interne
(code K) pour un bombement ponctuel à l’intérieur du revêtement
du tuyau. Le revêtement présente une cloque, une « bulle » à
Les causes des dégradations (caractérisation 2) ont l’intérieur du tuyau.
également été redéfinies : actions mécaniques, Quantification : mesure de la réduction de section.
chimiques ou autre. ➞ BAK-F : renflement externe
« Observations relatives au revêtement » (code BAK) C’est une déformation du revêtement à l’extérieur de
la surface du tuyau.
Cette observation a changé de nom et de nombreux
ajouts ont été faits pour caractériser la nature de cette Ce type de défaut se rencontre, par exemple après
observation (caractérisation 1) : codes F à N. Une chemisage, au niveau d’un branchement dont l’ou-
nouvelle possibilité pour l’orientation éventuelle de verture par fraisage a été oubliée, ou au niveau d’un
assemblage présentant un déplacement longitudinal
Deux exemples particuliers très important, ou également à l’emplacement d’une
boîte « borgne » non réouverte.
• Petite épaufrure (terme non repris dans la
norme)  : BAF-Z-A (autre dégradation de Quantification : mesure de la profondeur du renfle-
surface – action mécanique) ment externe.
• Défaut d’aspect sur des tuyaux (par exemple : ➞ BAK-G : séparation du film interne et du revêtement
problème de fabrication)  : BAF-Z-Z (autre Pour des chemisages qui comportent un film interne
dégradation de surface – autre cause)
au niveau de l’intrados, il s’agit de la séparation de ce

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film de la partie structurante ou consolidante du ➞ BAL-B : une reprise bouchant un trou délibérément
chemisage. pratiqué dans la paroi de la canalisation est devenue
➞ BAK-H : détachement du couvre-joint défectueuse
Ces couvre-joints sont utilisés pour l'eau ou le gaz en Un trou a été fait délibérément dans la paroi de la
canalisation visitable ou non. canalisation, une réparation a été réalisée, mais elle
➞ BAK-I : fissure ou fente est défectueuse. Ce peut être le cas où, après une
Caractérisation 2 : orientation de la fissure. réouverture mal positionnée dans un revêtement
Quantification : mesure de la largeur de la fissure ou (code BAK-J), la réparation du revêtement a été mal
de la fente. réalisée.
➞ BAK-J : trou dans le revêtement Quantification : mesure de la longueur du trou.
Le revêtement n’est plus présent ; cela peut être dû à ➞ BAL-C : détachement du matériau de réparation
une intervention humaine ou non. de la conduite d’accueil
Ce type de défaut est à utiliser lorsqu’il manque un Le matériau de réparation s’est détaché, mais n’est pas
morceau de revêtement (revêtement détaché et tombé, sinon ce serait un trou dans le revêtement
tombé) ou pour un trou dans un chemisage, par (BAL-F).
exemple : erreur de positionnement lors d’une réou- Quantification : mesure de la réduction de section.
verture par fraisage. ➞ BAL-D : matériau de réparation manquant sur la
Quantification : mesure de la longueur du trou. surface de contact
➞ BAK-K : défaut de raccordement entre deux revê- Le matériau de réparation utilisé n’a pas été mis en
tements quantité suffisante.
Entre deux chemisages continus, deux chemisages Quantification : mesure de la longueur du trou.
ponctuels, un chemisage continu et un chapeau… ➞ BAL-E : excès de matériau de réparation consti-
➞ BAK-L : le matériau de revêtement semble mou tuant un obstacle
➞ BAK-M : manque de résine dans le stratifié Le matériau de réparation utilisé a été mis en quan-
➞ BAK-N : défaut d’étanchéité entre l’extrémité du tité trop importante et forme un obstacle.
revêtement et la conduite d’accueil ou le regard de Quantification : mesure de la réduction de section.
visite ➞ BAL-F : trou dans le matériau de réparation
« Réparation défectueuse » (code BAL) Le matériau de réparation présente un trou ; cela peut
Comme l’observation précédente, de nombreux être dû à une intervention humaine postérieure ou à
ajouts ont été apportés pour définir le type de défaut une malfaçon lors de la mise en œuvre.
(caractérisation 1) : codes C à G. Pour l’orientation Quantification : mesure de la longueur du trou.
éventuelle de ce défaut (caractérisation 2) il est éga- ➞ BAL-G : fissure dans le matériau de réparation
lement apparu : hélicoïdale (code D). De nouvelles Caractérisation 2 : orientation de la fissure.
quantifications selon la nature de cette observation Quantification : mesure de la largeur de la fissure.
ont été créées.
« Réparation ponctuelle » (code BCB)
Par contre, il est précisé que, si la réparation ponc-
De nouveaux types de réparation ont été insérés, tels
tuelle est un revêtement localisé, le code BAK est à
que revêtement localisé de raccordement (par
utiliser.
exemple, « chapeau »).
Lorsque ce code est employé, il faut également utili-
ser le code d’inventaire « Réparation ponctuelle» « Courbure du collecteur » (code BCC)
(BCB) pour décrire le type de réparation. Il est ajouté que cette observation ne doit pas être
➞ BAL-A : paroi manquante utilisée pour des déplacements angulaires d’assem-
Le matériau de réparation n’est plus présent, ce qui blage ; pour ces cas, c’est le code BAJ-C : déplacement
laisse apparaître un trou dans la paroi de la canali- d’assemblage : déviation (angulaire) qui s’applique.
sation. Par contre, en présence d’un coude, on utilise le code
Quantification : mesure de la longueur du trou. BCC.

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Qu'est-ce qu'une flache ? – inspection d’un tronçon à partir d’un regard de visite
(y compris pour les regards avec tampon excentré
Une flache (terme non utilisé dans la norme) est (dalle ou cône excentré) par rapport au centre de
une retenue d’eau due à un défaut de profil en
long. Celui-ci peut être dû à une déviation angu- la cheminée) : ABC-C (centre du regard de visite,
laire ou à une courbure du collecteur. Une flache matérialisé par le centre du tampon) ;
se définit donc principalement à partir des varia- – inspection d’un tronçon à partir d’un regard de visite
tions de niveau d’eau auxquelles il est possible
avec cheminée déportée (réseau visitable) : ABC-D
d’ajouter, le cas échéant, les déviations angulaires
ou les courbures verticales de collecteurs. (point central des canalisations entrante et sortante,
mesuré le long de la cunette) ;
Exemple d’une flache (sens d’inspection : aval
vers amont) : Exemple
Distance X m :
Niveau d’eau (BDD) – quantification : X % – début Cas d'une inspection d’un collecteur ayant
(A1) pour point de référence le centre du regard de
Remarque (BDB) : début de flache, visite (matérialisé par le centre du tampon)
avec éventuellement, soit : Déviation angulaire
(BAJ-C) – position horaire : 6 h Début de l’inspection :
soit : Courbure du collecteur vers le bas (BCC- - B) Distance 0,0 m (correspondant au centre du tam-
– début (A2) pon du regard de visite) :
Distance Y m : Remarque (BDB) : « début de l’inspection du tronçon »
Niveau d’eau (BDD) – quantification : Y % – chan- Distance 0,x m (correspondant à la liaison
gement (C1) regard de départ – canalisation) :
Remarque : (BDB) hauteur maximum de flache, Type de nœud de départ  : regard de visite
avec éventuellement, soit : Déviation angu- (BCD-A) – Assemblage (s’il y a assemblage)
laire (BAJ-C) – position horaire : 12 h
soit : Courbure du collecteur vers le bas (BCC- -B) Fin de l’inspection :
– fin (B2) Distance y,y m (correspondant à la liaison regard
et Courbure du collecteur vers le haut (BCC- -A) d’arrivée – canalisation) :
– début (A3) Référence de nœud d’arrivée : regard de visite
Distance Z m : (BCE-A) – Assemblage (s’il y a assemblage)
Niveau d’eau (BDD) - quantification : Z % – fin Distance z,z m (correspondant au centre du
(B1) tampon du regard de visite) :
Remarque (BDB) : fin de flache, Remarque (BDB) : « fin de l’inspection du tronçon »
avec éventuellement, soit : Déviation angu-
laire (BAJ-C) – position horaire : 6 h
soit : Courbure du collecteur vers le haut (BCC- - A) Si, au niveau des assemblages regard de visite-
– fin (A3) canalisation, des défauts sont constatés, ils
Remarque  : pour les collecteurs en matière devront également être notés.
plastique où il n’y a pas de déviation angulaire Selon les recommandations de l’Astee, les
ou de courbure vraiment visibles, les varia- niveaux d’eau au centre du regard (distance
tions de niveau d’eau et les remarques 0,0 m et z,z m) et au niveau des assemblages
(« début de flache », « hauteur maximum de (0,x m et y,y m) devront être enregistrés, car ils
la flache » et « fin de flache ») suffisent pour sont souvent différents.
définir une flache.
Remarque  : certains regards préfabriqués
! Nota : Dans BCC- -B, l’espace - - signifie comportent une tubulure mâle en entrée et sortie
que l’on utilise seulement le code de caractéri- et pas toujours d’assemblage au niveau de la
sation 2. Dans la suite du texte, on rencontrera liaison de la canalisation avec le regard. Cette
par exemple DCA-x-A, où le x rappelle qu’il faut liaison doit néanmoins être positionnée et enre-
renseigner le code. gistrée. Le premier assemblage est déporté à une
certaine distance de la paroi du regard et doit
également être positionné par rapport au point de
référence, le niveau d’eau doit y être enregistré.
«  Type de nœud de départ  » (code BCD) et
« Référence du nœud d’arrivée » (code BCE)
Au préalable, dans les intitulés de rubrique, il faut 1 « Guide technique pour la réception des réseaux d’assainissement neufs
renseigner le code ABC (point de référence longitu- par les organismes accrédités – partie inspections visuelles », TSM ; n° 9,
sept. 2005.
dinal), on utilise en se référant aux recommandations «  Guide technique pour l’inspection des réseaux d’assainissement exis-
tants par les organismes accrédités – Inspections visuelles des réseaux
de l’Astee 1: d’assainissement », TSM ; n° 7/8, juillet/août 2008.

TSM numéro 9 - 2012 - 107e année 55

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– inspection d’un branchement à partir d’une boîte de tronçon. On ne peut donc pas savoir s'il s'agit du
branchement : ABC-Z (face interne de la boîte côté même branchement et si les deux inspections se
domaine privé) ; rejoignent. Les recommandations de l’Astee préconi-
– inspection d’un tronçon à partir d’un ouvrage parti- sent la mesure systématique de la longueur du tron-
culier comme un mur de tête sur un fossé ou une çon et son enregistrement dans l’intitulé de rubrique
station de pompage : ABC-A (face intérieure de (code ADE) pour lever cette incertitude.
raccordement de la conduite).
« Niveau d’eau » (code BDD)
Pour ces deux observations, l’emplacement longitu-
La caractérisation pour déterminer l’aspect des eaux
dinal correspond désormais à la liaison regard/
usées a été redéfinie.
canalisation, lorsque le point de référence n’est pas le
départ de la conduite (code ABC-A). «  Écoulement provenant d’une canalisation
entrante » (code BDD)
« Inspection terminée avant le nœud d’arrivée » Le nom de cette observation a été légèrement modifié
(code BDC)
et, comme précédemment, la caractérisation pour
Cette observation porte désormais un nouveau nom
déterminer l’aspect des eaux usées a été redéfinie.
et de nombreux ajouts et une nouvelle caractéri-
sation (caractérisation 2) ont été créés.
3. Regard de visite et boîte d’inspection
Il est rappelé que si l’inspection est redémarrée, il
Selon la norme, ces ouvrages s’appellent des nœuds.
s’agit d’une nouvelle inspection qui nécessite donc la
Leur identification se fait, habituellement, à l’aide de
création d’un nouveau rapport.
leur référence. Ces nœuds peuvent être des regards
➞ BDC- -A : inspection objective terminée avant
de visite, des boîtes d’inspection ou de branchement,
d’avoir atteint le nœud d’arrivée
des ouvrages, tels que des déversoirs, ou des siphons
Ce code est à utiliser lorsque l’on cherche une infor-
(nouveauté).
mation donnée et qu’on la trouve avant la fin du
Comme pour les canalisations, un rapport séparé
tronçon.
doit être réalisé pour chaque regard de visite et boîte
➞ BDC- -B : inspection terminée sur les instructions
d’inspection.
de l’autorité responsable
Les observations relatives aux regards de visite ou
➞ BDC- -C à -E : lorsque l'on considère, par une
boîtes d’inspection reprennent globalement les
inspection partielle précédente…
mêmes modifications que celles des canalisations :
On reprend l’inspection d’une conduite qui avait été
« Fissure » (code DAB), « Dégradation de surface »
déjà partiellement inspectée lors d’une inspection
(code DAF), « Observation relative au revêtement »
partielle précédente.
(code BAK), « Réparation défectueuse » (code DAL),
• BDC- -C :… que l'inspection de la conduite
« Réparation ponctuelle » (code DCB), « Inspection
totale est terminée
terminée avant le nœud d’arrivée » (code DDC).
On fait la jonction avec l’inspection précédente.
Des modifications ont également été apportées pour
• BDC- -D :… que l'inspection de la conduite
les observations spécifiques aux regards de visite ou
totale n'est pas terminée
boîtes d’inspection.
On n’a pas fait la jonction avec l’inspection précé-
dente. « Type de raccordement » (code DCA)
• BDC- -E :… que l'on ne sait pas si l'inspection Le code DCA (Type de raccordement) correspond à
de la conduite totale est terminée la méthode de raccordement sur le regard et le code
On ne sait pas si on a fait la jonction avec l’inspection pré- DCG (Conduite de raccordement) caractérise la
cédente et donc si on a inspecté la totalité du tronçon. canalisation raccordée : sa forme (caractérisation 1)
C'est le cas, par exemple, lorsque l'on bute sur un et si elle est entrante ou sortante ou obturée (carac-
branchement pénétrant à 3 h dans un sens et sur un térisation 2).
branchement également pénétrant à 9 h dans l'autre Lors de l’inspection des regards et des boîtes d’ins-
sens alors que l'on n'a pas mesuré la longueur du pection, ces deux codes sont à utiliser pour qualifier

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les collecteurs entrant et sortant de l’ouvrage ainsi inspecté. Ce peut être le cas dans des regards
que les éventuelles canalisations de branchement communs à deux réseaux (eaux usées et eaux
raccordées à cet ouvrage. En cas d’écoulement dans pluviales), ou de canalisations posées en encorbel-
ces canalisations de branchement, le code DDE sera lement dans le réseau inspecté.
utilisé pour caractériser et quantifier les effluents.
Au préalable, dans les intitulés de rubrique, il doit
De nouvelles informations à propos de la disposition
être précisé dans « Utilisation du réseau d’assainisse-
dans la banquette (caractérisation 2) sont réclamées.
ment » (CCK) : le regard dessert deux réseaux, l'un
➞ DCA-x-A : cunette dans la banquette
véhiculant les eaux usées, l'autre les eaux de surface,
La cunette a été creusée dans la banquette du regard
code F.
de visite, le fil d’eau du branchement (à l’arrivée dans
le regard) étant inférieur à la partie supérieure de la
« Écoulement d’une conduite de raccordement »
banquette. (code DDE)
➞ DCA-x-B : le branchement s’écoule sur la
banquette Le nom de cette observation a été légèrement modifié
Aucune disposition constructive n’a été mise en et la caractérisation pour déterminer l’aspect des eaux
œuvre, le branchement s’écoule directement sur la usées a été redéfinie.
banquette.
➞ DCA-x-C : cunette accompagnée Conclusion et recommandations
La cunette est façonnée dans la banquette, le fil d’eau
du branchement (à l’arrivée dans le regard) étant À l’ensemble des utilisateurs de mettre maintenant
au même niveau que la partie supérieure de la en pratique cette nouvelle version de la norme
banquette. NF EN 13508-2.
➞ DCA-x-D : conduite sous la banquette Son contenu et son usage peuvent leur paraître
La conduite de branchement passe sous la banquette compliqués avec ses codes nombreux et précis.
pour rejoindre la cunette. Rebuté par cette complexité, on peut être tenté par
« Banquette » (code DCH) une utilisation simplifiée.
Une information supplémentaire (caractérisation 1) a Deux raisons primordiales doivent absolument faire
été ajoutée : aucune banquette. renoncer à cette déviance :
« Cunette » (code DCI)
• les résultats de l’inspection visuelle seront analysés
Comme pour le cas précédent, une information
et exploités par les préconisateurs des travaux éven-
supplémentaire (caractérisation 1) a été ajoutée :
tuellement nécessités par la dégradation de l’état des
aucune cunette, et une nouvelle spécification (caractéri-
ouvrages. De l’exhaustivité et de la précision des indi-
sation 2) a été créée pour qualifier le défaut de la cunette.
cations relevées dépendront l’exactitude et la fiabilité
« Autre canalisation d’eaux usées aboutissant du diagnostic et des remèdes proposés ;
dans le regard » (code DCL)
• le respect du codage et du format de transfert des
Cette observation a changé de nom.
données codées est essentiel :
Elle correspond à des canalisations d’eaux usées
– à un dialogue compréhensif entre tous les acteurs
traversant le regard, mais autres que celles du réseau
de l’assainissement, de l’inspecteur au maître d’ouvrage
et aux gestionnaires pour définir et mettre en œuvre
Deux exemples particuliers
les solutions optimales ;
• Collecteur entrant (sans chute) ou sortant : – à des échanges fructueux entre gestionnaires et
DCA-A (Type de raccordement : raccordement chercheurs pour faire progresser les connaissances
dans la banquette)
sur le vieillissement des réseaux en service et les
• Collecteur arrivant en « chute libre » : DCA-B
façons d’y remédier, de la conception à la mainte-
(Type de raccordement : chute dans la cunette)
nance.

TSM numéro 9 - 2012 - 107e année 57