Pluchart - Wallers - RNT - V2 - Juin 2012
Pluchart - Wallers - RNT - V2 - Juin 2012
Pluchart - Wallers - RNT - V2 - Juin 2012
Juin 2012
Version 2
CARRIERE PLUCHART – WALLERS (59)
DEMANDE D’AUTORISATION DE RENOUVELLEMENT ET D’EXTENSION DE CARRIERE - ICPE
NOTA: APPARAIT EN TRAME GRISEE LE TEXTE MODIFIE OU AJOUTE PAR RAPPORT A LA VERSION 0 DE
DECEMBRE 2010.
OBJET DE LA DEMANDE
Commune de Wallers-Arenberg
Production annuelle moyenne de sables : 251 409 m3/an soit 377 113,5 t/an
Hauteur du front de taille résiduel : 30 mètres maximum (soit jusqu'à la côte -5 mètres IGN
maximum) en 3 gradins de 10 mètres de hauteur.
La cribleuse suivra l'avancée de l'exploitation. Elle permettra de séparer les galets présents dans le
sable du sable proprement dit.
Le recensement des différents impacts associés aux activités exercées et les mesures prises
par la société CARRIERE PLUCHART pour réduire les nuisances sur l’environnement et les
riverains sont les suivants :
Climatologie : Les vents dominants proviennent d’un large secteur sud - ouest.
Qualité de l’air :
Les valeurs relevées sont celles obtenues aux stations de Hornaing et Saint-Amand-les-Eaux. Ces
stations sont situées à moins de 6 km du site d’étude.
Les polluants mesurés respectent les valeurs limites (pour ceux dont nous disposons de valeurs).
Les groupements végétaux présents sur le site ne constituent pas des habitats naturels remarquables
dans le contexte régional, national et européen. Ils sont fortement dépendants des actions actuelles et
anciennes de l'homme sur la zone d'étude. Cela est confirmé par le nombre important d'espèces
exotiques et invasives présentes sur le site (voir bioévaluation floristique).
Aucun habitat n'est concerné par la directive européenne « Habitats ».
Le site est enclavé entre la forêt de St-Amand et la ville de Wallers et s’intègre dans un paysage
rural de polycultures.
Il n’est pas perceptible depuis les axes de circulation et les lieux de vie majeurs. En effet l’urbanisation
dense de Wallers limite fortement les possibilités de perception du site. Cependant le site est bien
visible depuis les habitations de la frange de la cité minière au Sud du site. Il pourra également être
visible depuis le chemin de l’Emaillerie
La partie ouest du site entre dans le périmètre de protection des 500 mètres autour de l’ancien site
minier de Wallers-Arenberg, classé au titre des monuments historiques.
Le site n’est pas directement concerné par un autre type de patrimoine protégé ou non.
Enfin le site est positionné en arrière du terril plat de l’ensemble fonctionnel minier d’Arenberg. Ainsi la
carrière existante n’a aucun impact visuel sur le patrimoine existant. Seule une covisibilité avec le
chevalement de la fosse n°3 a été repérée depuis la Petite Drève
L’eau :
Consommations
Pour les besoins des sanitaires (local Accueil à l’entrée du site), la société récupère de l’eau de pluie.
La consommation est de l’ordre de 12 m3 / an.
En ce qui concerne l’arrosage des pistes par temps sec, la société prévoit l’utilisation d’eau
d’exhaure. La consommation maximale annuelle est estimée à 350 m3.
Nature des effluents aqueux :
L’exploitation de la carrière n’est et ne sera pas à l’origine de rejet d’eaux industrielles ou d’eau de
process.
L’installation génère des eaux usées domestiques (local à l’entrée du site). Ces eaux sont orientées
vers une fosse d’accumulation étanche. La fosse est périodiquement et systématiquement (une fois
par an) pompée (pas d’épandage ; pas de traitement sur site).
Par ailleurs, seules des eaux pluviales et des eaux d’exhaure en provenance du site sont rejetées dans
un réseau de fossés à l’ouest du site. Ces fossés rejoignent ensuite le courant des Fontaines à environ
2 500 mètres à l’ouest du site. Ce courant coule vers le nord en direction de la Grande Traitoire puis
vers La Scarpe
Les résultats d’analyses de ces eaux permettent de conclure au respect des valeurs limites de
rejets au regard de l’arrêté « carrières » du 22 septembre 1994.
Le rejet des eaux vers le fossé sera effectué en un point unique où sera installé un appareil de
contrôle du débit et de comptage du volume rejeté. Il existe déjà un canal de comptage utilisé pour
les analyses d'eau d'exhaure et de ruissellement.
Par ailleurs, nous pouvons rappeler les conclusions et recommandations de l’ hydrogéologue agréé
en matière d’hygiène publique : « … En ce qui concerne les eaux superficielles l'apport des eaux de
la carrière améliorera le fonctionnement du ruisseau récepteur des eaux pluviales de Wallers à
condition de bien surveiller la turbidité et d'éviter tout incident sur le matériel d'extraction et de
transport.
Par ailleurs la qualité des eaux de la nappe des sables landénien ne présente pas d'anomalies de
concentration en dehors du fer qui précipite très rapidement sous la forme d'oxydes et
d'hydroxydes de fer. Les boues de précipitation seront régulièrement curées et évacuées afin
d'abaisser au maximum la turbidité de l'eau rejetée … ».
CARRIERE PLUCHART prévoit donc d’intégrer le curage périodique du point bas de la carrière de
collecte des eaux d’exhaure et eaux pluviales avant pompage, de même que le fossé réceptionnant
ces eaux de rejet. Pour ce qui concerne la surveillance périodique de la teneur en matière en
suspension (MES) de ce rejet, elle est déjà réalisée ; les résultats ont permis de conclure au respect
des valeurs limites de rejets au regard de l’arrêté « carrières » du 22 septembre 1994. Le rejet des
eaux de la carrière n'est pas donc pas contraire à l'objectif de qualité du milieu récepteur.
Les risques de pollution accidentelle des eaux superficielles, par d'éventuels déversements de produits
nocifs tels que les huiles et les hydrocarbures sont extrêmement limités. En effet, le site ne comporte
pas d'aire d'entretien des véhicules. Le seul stockage de produit chimique concerne 2 fûts d’huile
hydraulique neuve (2 x 200 litres) situés dans un local isolé sur rétention, fermé à clef, sous
les bureaux à l’accueil).
Le risque de pollution peut avoir deux sources. Il peut provenir d'un accident concernant les engins sur le
site (camion éventré). Il peut également provenir d'une mauvaise manipulation lors du remplissage des
réservoirs par les camions-citerne. Un bac mobile de récupération des égouttures sera placé sous le pistolet
d'alimentation pour prévenir ce risque.
Cependant des mesures spécifiques seraient prises pour réduire efficacement ce risque ou pour apporter
immédiatement une réparation au site (dépollution, enlèvement de la zone polluée...). Des règles de
sécurité concernant l'utilisation des engins sur le site seront mises en place pour les conducteurs (voir
l'étude hygiène et sécurité).
Dans tous les cas, les terres souillées seraient excavées dans les règles de l'art et envoyées dans un
centre de traitement agréé, et les eaux superficielles en contact avec le polluant seraient pompées et
traitées par un organisme agrée.
Rappelons que le captage AEP (Alimentation en Eau Potable) est situé en amont hydraulique du
site. Par ailleurs, il a été démontré dans l’étude hydrogéologique complémentaire réalisée par la société
ARANA Environnement que la carrière ne peut pas avoir d'impact sur la nappe de la craie et en
particulier sur les trois captages voisins. Les données fournies et exposées dans le rapport annexé
démontrent que la nappe captive dans la craie est toujours sous pression et refoule les eaux vers le haut en
empêchant ainsi toute intrusion d'eau superficielle vers le bas au niveau des captages AEP en exploitation.
Un plan de surveillance de la nappe des sables sera réalisé sur le site de manière régulière. Un
laboratoire agréé sera chargé des analyses sur plusieurs paramètres.
L’air :
Les matériaux exploités (sables) sont des matériaux qui naturellement possèdent une «
humidité relative » qui empêche l'émission de poussières et de particules fines. Des poussières de
matériaux seront néanmoins produites en période sèche pendant les extractions et le déplacement des
véhicules.
Néanmoins, même si les zones d'habitations les plus proches de la zone d'exploitation ne sont pas
situées sous les vents dominants et que la méthode d'exploitation (enfouissement de la fouille, piste
stabilisée, arrosage des matériaux en période sèche) rend cet impact relativement négligeable, une
surveillance de l'empoussiérage sera mise en place dans le cadre de la présente autorisation. Elle
permettra de déterminer des zones de travail en fonction de l'aptitude du personnel et d’évaluer
l’efficacité des mesures de prévention des envols
Le bruit :
Les principales sources de bruit liées à l’exploitation auront pour origine :
Les engins de chantiers (pelle, chargeuse, cribleuse, bull) ;
Les camions de transport.
Afin d’évaluer le niveau sonore, une étude acoustique a été réalisée sur le site et ses alentours en
octobre 2009.
Conclusions
Les simulations montrent que les valeurs en limite de propriété, ainsi que les émergences (différence
entre le bruit carrière en activité et bruit sans fonctionnement de la carrière) sont respectées pour
chacune des 6 phases d’exploitation.
En conséquence, aucune autre mesure particulière de protection (que celle prise en compte dans le
calcul : merlons *) n’est nécessaire pour ramener ces valeurs aux normes admises.
(*) : La création d'un mur acoustique a été prévue à chaque phase de décapage par le stockage de la
terre végétale au-dessus du sable sous la forme d'un merlon édifié à 2 voire 2.5 m de hauteur.
Les déchets :
Les seuls déchets générés par l'activité de la carrière PLUCHART seront des résidus de repas, des déchets
d'activité administrative et en majorité des éléments non conformes issus du tri des matériaux de remblais
pour la remise en état (quand ceux-ci sont en petite quantité). Aucun entretien des engins ne s'effectue au
niveau du site. Une benne sera systématiquement présente sur le site, le ramassage des déchets sera réalisé
par un organisme collecteur agréé.
Toutes les dispositions sont prises pour limiter les quantités de déchets produits, notamment en effectuant
toutes les opérations de valorisation possibles.
Conclusion :
L’impact des déchets produits sur le site sera négligeable.
Paysage :
Pour l'extension, l'impact visuel sera d'autant plus fort que l'exploitation se rapprochera des habitations
de la cité minière les plus proches au Sud. En effet, la mise en place des merlons périphériques
accentuera la perception du site par ces mêmes habitations. Plus à l'Est, l'impact visuel sera limité par
la présence d'un alignement d'arbres le long de la rue Petite Drève. A l'Ouest, le projet sera peu
visible par l'existence de nombreux écrans arborés.
L'occupation actuelle du sol sera perturbée par l'arrêt de l'exploitation agricole sur les parcelles en
cours d'exploitation.
Le réaménagement du site permettra de remettre en place les éléments structurels du paysage actuel,
c'est-à-dire essentiellement des parcelles agricoles et du boisement.
La limite nord-est du périmètre sera marquée par une bande boisée qui aura été préservée lors de
l’exploitation. Cette bande sera prolongée à l’est, à l’ouest ainsi qu’au nord par de nouvelles
plantations des mêmes essences. De plus cette bande boisée créera une séparation physique
permettant de limiter l’impact paysager de la carrière sur le site patrimonial de Wallers-Arenberg.
Plusieurs parcelles seront restituées à leur vocation agricole initiale.
D’autre part, afin d’isoler la zone d’exploitation des habitations les plus proches, un talus boisé sera
installé en limite sud entre la cinquième et la quinzième année d’exploitation. De plus il permettra
de limiter la covisibilité avec le chevalement de Wallers-Arenberg depuis la rue de la petite Drève.
Ce talus aura une hauteur de 2 m et des pentes de 1/3 (soit ~30%) limitant ainsi le ruissellement
et l’érosion.
Ce dernier sera complété par une seconde mesure d’intégration paysagère qui consistera en la
réalisation d’un talus enherbé entre la cinquième année et la quinzième année. La terre ainsi
stockée servira pour le réaménagement du site à compter de la quinzième année. Enfin, le talus
viendra limiter d’avantage la covisibilité avec le site minier d’Aremberg en interdisant toute vue sur
la carrière de puis la Petite Drève. Ce talus aura une hauteur de 2,50 m et des pentes de 1/3 (soit
~30%) limitant ainsi le ruissellement et l’érosion.
Durant toute la durée de l’exploitation, une bande boisée occupera la limite Nord du périmètre de
la carrière. Celle-ci permettra de limiter l’impact visuel depuis la voie ferrée Somain-Valenciennes
en filtrant les vues sur l’exploitation.
Enfin, à la demande du propriétaire et afin de limiter l’impact visuel depuis la voie ferrée, un
second talus (emprise de 10 m au sol pour hauteur 2 m maximum, éloigné de 20 m de la limite de
propriété) sera installé le long de la voie ferrée lors de la remise en état du site. Il sera végétalisé
en prairie et planté de petits arbustes (pas d’arbres de haute tige). Ses pentes ne dépasseront pas
les 1/3 (soit ~30%) de manière à limiter les effets de ruissellement et d’érosion.
Patrimoine historique :
Le projet n’a pas d’impact direct sur le patrimoine protégé ou non. Il est cependant situé
dans le périmètre de protection de 500 m du site minier historique minier d’Aremberg classé
Monument Historique. A ce titre, il sera donc procédé à la consultation de l’Architecte des
Bâtiments de France.
Le projet ne sera pas visible depuis le site minier d’Aremberg car celui-ci en est séparé par le
terril et une épaisse bande boisée.
Une covisibilité avec le chevalement de la fosse n°3 Monument historique a pour autant été
repérée depuis la Petite Drève. La carrière dans son état actuel n’est pas perceptible
cependant elle pourra être plus visible au cours de son avancement vers le Sud. Ainsi les
zones de stockages et les machines de l’exploitation pourront très discrètement apparaître
dans le champ de visibilité du site minier.
Notons cependant que l’alignement existant au bord de la Petite Drève limite déjà fortement
la visibilité du secteur d’étude et du chevalement. En plus de la conservation de cet
alignement, des mesures de compensation de cet impact modéré seront mises en œuvre
(Talus, bande boisée et bande boisée sur talus). Celles-ci sont détaillées dans la partie
mesures.
Enfin, le cavalier allant d’Haveluy à la mare à Goriaux ne sera pas impacté par l’extension de
la carrière, il est en effet situé à 250m du projet. De plus celui-ci est quasiment imperceptible
depuis les alentours immédiats du secteur d’étude excepté lors de sa traversée de la Drève
des Boules d’Hérin.
A ces mesures s’ajoute le doublement de la bande boisée à l’Est du site de manière à limiter
encore l’impact du projet sur le site minier ainsi que la conservation de la lisière boisée le
long de la Drève de la Baraque.
Afin à limiter de manière continue l’impact visuel de l’exploitation sur la covisibilité avec le
chevalement de la fosse n°3, le talus boisé créé à l’année N+05 sera prolongé sur toute la
limite Sud de l’exploitation dès l’année N+15. Ceci permettra d’anticiper l’avancement de la
carrière vers le Sud-Ouest ainsi que son rapprochement des zones urbaines.
Certaines activités du site peuvent être qualifiées de source de pollution dans le cas d'une dispersion dans
l'environnement. L'impact sur l'environnement et la population dépend des caractéristiques du produit
dispersé (caractéristiques physiques et chimiques, valeur toxicologique...), de la concentration
dispersée et de la fréquence d'occurrence de cette dispersion.
Conclusions
Tenant compte des conditions normales de fonctionnement, des hypothèses majorantes retenues et
des données de départ prises pour calculer la concentration d’exposition, il a été montré qu’il était
improbable que l’extraction de schiste ait un impact sanitaire sur les populations environnantes.
La qualité de l'air, de l'eau, du sol et de l'ambiance acoustique du site et de ses environs ne seront pas
modifiées et ne porteront pas atteinte à la salubrité publique.
Remarque : les effets sur la santé des travailleurs sont évoqués dans la notice hygiène et sécurité. Les
mesures prévues pour répondre à un accident qui pourrait survenir, qui ne correspond pas à un
fonctionnement normal de l'activité du site, sont indiquées dans l'étude des dangers.
Transports et approvisionnements :
Les matériaux d'exploitation (sable) et de la station de transit seront acheminés par camions vers la
clientèle. L'accès au site d'exploitation et l'expédition des matériaux s'effectuent via la rue
Désandrouin directement par la R.D. 313 puis l'autoroute A23.
Les matériaux de remblais seront également acheminés par camions sur le site, ils repartiront le plus
souvent chargés des matériaux d'exploitation et de la station de transit (double fret). Cette méthode
permet de limiter le nombre de passages de véhicules sur le site, prévu à 45 allers-retours par jour
avec un maximum de 100 allers-retours.
Conclusions
La piste d'entrée amenant au bureau sera macadamisée et celle amenant à la zone d'extraction sera
stabilisée. La piste d'entrée rejoint l'accès à la rue Désandrouin, déjà aménagée en matériaux
stabilisés sur 300 mètres environs puis en enrobés sur une centaine de mètres avant l'intersection avec la
route départementale 313. La piste intérieure sera utilement et périodiquement nettoyée.
Ces aménagements et précautions d’usage des pistes et routes devraient être suffisantes pour éviter la
présence de boues sur la voie publique. De fait, il n’est pas prévu d’installation de lavage des
véhicules en sortie de la carrière.
De plus, les poids lourds ne traverseront pas le village d'Arenberg (limitation à 3,5 tonnes) mais
emprunteront cette route départementale 313 puis l'autoroute A23. Les aménagements actuels ont été
définis en accord avec le gestionnaire de la R.D. 313. L'emplacement et la réalisation des équipements
complémentaires (panneaux de signalisation de sortie de véhicules de chantiers) seront définis avec
le gestionnaire de la voirie concernée.
L'entretien permanent des pistes sera assuré afin d'éviter aux camions des soubresauts bruyants.
L'accès à la R.D. 313 est aménagé de manière à permettre une bonne visibilité et un rayon de braquage
suffisant pour les camions. La mise en place du double fret pour la plupart des besoins de transport
permet de limiter le nombre de passage de camions. Par temps sec, un arrosage des matériaux (pour
les humidifier) par une benne à lisier pourra être effectué en récupérant les eaux pluviales et de la nappe
contenues au point bas du site par pompage.
Enjeux et mesures relatives à la flore (espèces végétales) : Les premiers impacts liés à
l'exploitation, surtout au niveau de l'extension de la carrière, seront une suppression des formations
végétales et par voie de conséquence la disparition des espèces végétales présentes sur le site.
Toutefois, le stockage différentiel des terres de surface (terres végétale au-dessus du cordon de
terre stérile engendrant l'enrichissement de cette dernière) sous la forme d'un merlon en périphérie
de la zone d'extraction permettra une recolonisation potentielle des espèces présentes.
Les impacts seront également liés au réaménagement du site après exploitation en éliminant les
groupements végétaux et la flore non compatible avec la remise en état du site.
Mesures pour les milieux naturels, la faune et la flore : Une mesure à prendre lors de
l'exploitation du sable concerne la surveillance de la fréquentation du site par la colonie d'Hirondelle
de rivage. La colonie présente en 2003 n'a pas pu être retrouvée en 2006. Néanmoins, si des zones
favorables sont régulièrement conservées au printemps pour son installation, l'espèce a toutes les chances
de s'y réinstaller.
Un front de taille sera conservé lors de la remise en état du site (à N+10) afin de favoriser la nidification
de cette espèce.
Le réaménagement envisagé du projet après exploitation tient compte du contexte écologique global du site
en insistant sur la notion de corridors biologiques. La remise en état du site (voir détails au paragraphe
correspondant) sera orientée vers le maintien, l’aménagement ou l’apparition spontanée de différents
éléments : mares de tailles variables, plan d’eau, roselière, haies bocagères, alignement d’arbres têtards,
prairies pâturées, boisements mésophiles, bois alluvial, landes humides, landes sèches…
La vocation du site sera majoritairement naturelle. Certaines parcelles auront également une vocation
agricole (prairies pâturées bocagères et cultures).
La reconstitution spontanée (hormis pour les parcelles destinées à un usage agricole : cultures ou
pâturage) d’une mosaïque de milieux naturels de différents niveaux topographiques permettra
d’assurer les continuités écologiques.
La majeure partie du site sera ainsi constituée d’une végétation spontanée de lande sèche et lande
humide, qui aura colonisé les terres stériles étalées après remblaiement. Ce procédé permettra d’obtenir
un micro-relief varié, avec des micro-dépressions humides et des talus sablonneux secs, occupés par
espèces végétales adaptées à chaque situation.
Trois parcelles seront néanmoins destinées au pâturage et feront l’objet d’un ensemencement de type
prairial, avec des graminées et des plantes à fleurs.
L'accès au bétail devra être évité au moins les 3 premières années après la remise en état du site afin de
stabiliser le sol et le tapis végétal nouvellement mis en place.
Ces prairies seront entourées de haies libres diversifiées en essences locales et de haies
complantées de Saules têtards.
Ces haies pourront remplir plusieurs rôles :
- un rôle de refuge ou de corridor de circulation pour les prédateurs des rongeurs,
- un rôle de refuge et d’alimentation (fruits, baies, insectes) pour les oiseaux, voire de nidification
pour certaines espèces (Chouette chevêche dans les arbres têtards)
- et un rôle de refuge pour les insectes auxiliaires prédateurs des insectes ravageurs des cultures.
Un réseau de mares temporaires, deux mares permanentes ainsi qu’un plan d’eau seront également
implantés sur le site afin de compléter le réseau de zones humides existant en périphérie de la zone
concernée par le projet. La création de ces points d'eau sera très favorable aux amphibiens, aux
odonates et au développement d’une végétation aquatique variée. On veillera à y maximiser les
surfaces à fleur d'eau et de faible profondeur pour favoriser la végétation aquatique (berges
irrégulières et en pentes douces) -voir descriptif du plan de réaménagement-.
Des boisements seront également réalisés sur la zone concernée afin de recréer des liaisons
biologiques entre la forêt domaniale de Saint-Amand-Raismes-Wallers au Nord et les petits boisements
existants dans le système bocager plus à l'Ouest. La composition de ces boisements sera issue
de celle des boisements naturels périphériques afin d'éviter les plantations de peupliers déjà
nombreuses dans le paysage alentour.
Pour la faune et la flore, le réaménagement du site permettra une recolonisation favorable aux espèces
présentes dans le secteur d'étude.
Principes généraux
La remise en état sera coordonnée à l’avancement de l’exploitation.
Après exploitation, le site sera remblayé dans sa majeure partie avec la remise en place des terres de
découverte (terres végétale et stérile). La zone destinée à être remise en culture sera remblayée jusqu’au
terrain naturel, tandis que le reste du site restera globalement quelques mètres sous celui-ci.
Lors du remblayage, seuls des matériaux inertes, terre et gravats, déblais de terrassements, matériaux,...,
indemnes de tout polluant seront utilisés. L'exploitant s'interdit de déposer tout autre matériau. Toutes les
traces successives d'activité d'affouillement seront rendues invisibles.
Le recouvrement avec les terres de découverte stockées sous la forme de talus tout autour des zones
d'extraction sera réalisé au fur et à mesure de l'avancement du remblaiement. Le stockage de ces
terres ne dépassera pas deux à trois ans, leur qualité sera ainsi préservée.
Ces talus de stockage seront enherbés afin de prévenir l’érosion, le compactage et le développement
d’adventices. De plus il conviendra de favoriser un drainage et de limiter leur hauteur, de manière à
préserver une qualité optimale des terres.
La reconstitution des sols des zones à vocation agricole sera aisée à partir de ce talus. Pour ces zones,
l'ensemble des terres (terre végétale et stérile enrichie) sera récupéré et les deux types de terre seront
étalés l'un après l'autre.
Pour les autres zones, seule la terre stérile enrichie sera utilisée. Elle sera disposée en surface sur une
épaisseur équivalente à l’épaisseur initialement présente. Ce procédé permettra d’obtenir des surfaces
Au terme des 5 premières années (N+5) un boisement en essences locales sera installé en limite
nord-est de la carrière.
Une mare avec berges en pente douce (20%), de 1 à 1,5 m de profondeur, sera délimitée. Elle sera
bordée par une zone sableuse également en pente très douce (moins de 10 %). Sa profondeur, associée
aux pentes des berges et de la zone sableuse, placera le fond à environ 3 m sous le terrain naturel et
permettra une alimentation par la nappe.
On évitera d'y mettre les terres végétales réservées pour la reconstitution des zones prairiales. Les berges,
quant à elles, seront réalisées à partir de sable présent sur le site.
Deux mares temporaires seront également modelées, uniquement par tassement du sol par les engins.
Ces réaménagements seront réalisés de part et d’autre de la piste, qui sera maintenue afin de permettre
aux camions d’accéder la zone d’extraction.
D’autre part, afin d’isoler la zone d’exploitation des habitations les plus proches, un talus boisé sera installé
en limite sud entre la cinquième et la quinzième année d’exploitation. De plus il permettra de limiter la
covisibilité avec le chevalement de Wallers-Arenberg depuis la rue de la petite Drève.
Ce talus sera boisé sur sa première moitié. La seconde moitié du talus sera enherbé de
manière à rendre au plus vite leur vocation agricole aux parcelles AC 69, 70 et 71 lors de la
remise en état à N+15.
La largeur de la bande boisée de la limite Est sera doublée.
Enfin la lisière boisée le long de la Drève de la Baraque sera conservée de manière à limiter l’impact de
l’exploitation depuis celle-ci.
Au terme des 10 premières années (N+10), le réaménagement portera sur une partie de la zone
nord-est de la carrière. Un front de taille sera conservé pour les Hirondelles de rivage. Il n'excédera pas
4,5 à 5 mètres de haut, hauteur minimale pour maintenir une mare en pied du front afin d’en limiter
l'accès (l’accès à la partie surplombant cette zone sera interdit par la mise en place d’une clôture
associée à une haie à caractère défensive).
Cette mare, d’une profondeur maximale de 1 m au pied du front de taille, sera aménagée avec un profil en
pentes douces (20%). Sa profondeur, associée à la hauteur du front de taille, placera le fond à environ 5 m
à 5,5 m sous le terrain naturel. Elle sera également entourée d’une zone sableuse également en pente très
douce (moins de 10 %).
Compte-tenu du niveau de la nappe dans ce secteur, il est probable que cette mare sera temporaire. Une
imperméabilisation par des techniques compatibles avec la vocation écologique du site pourra être décidée
afin de lui conférer un caractère plus permanent.
Deux autres mares temporaires seront également installées, selon le même principe que les deux autres
mares temporaires déjà aménagées et en complément de celles-ci. Elles permettront ainsi de constituer un
réseau de petites zones humides très favorables aux amphibiens.
La piste sera maintenue afin de permettre aux camions d’accéder à la zone d’extraction.
La limite nord-est du périmètre sera marquée par une bande boisée qui aura été préservée lors de
l’exploitation. Cette bande sera prolongée à l’est, à l’ouest ainsi qu’au nord par de nouvelles plantations des
mêmes essences. De plus cette bande boisée créera une séparation physique permettant de limiter l’impact
paysager de la carrière sur le site patrimonial de Wallers-Arenberg.
Au terme des 15 premières années (N+15), le réaménagement de la partie nord-est du site sera
finalisé.
Les parcelles AC69, AC70 et AC71 seront restituées à leur vocation agricole initiale. La partie enherbée du
talus installé à N+05 longeant ces parcelles sera supprimée, ayant perdu son intérêt de masque visuel. Des
haies arbustives libres seront plantées en limite nord de ces parcelles et une mare temporaire
supplémentaire sera aménagée afin de compléter le réseau de mares déjà créé.
Le talus boisé créé lors des années précédentes sur la limite Sud du site sera prolongé en anticipation de
l’avancée de la carrière vers le Sud-Ouest. Celui-ci permettra une limitation continue de l’impact de
l’exploitation sur la Petite Drève et sur la covisibilité avec le chevalement de la fosse n°3 jusqu’à la fin de
l’exploitation grâce à un préverdissement.
Au terme de 20 années d’exploitation (N+20), trois prairies pâturées bocagères seront délimitées en
limite est du site (à l’est de la piste), par des haies libres en essences locales, des haies complantées
d’arbres têtards et des alignements d’arbres têtards. Quelques arbres fruitiers seront également plantés
dans ces prairies.
L’espace situé à l’ouest de la piste, concerné par un réaménagement plus important (voir ci-après) sera
laissé en attente de réalisation de celui-ci jusqu’à la 25ème année d’exploitation.
Au terme de25 années d’exploitation (N+25), un plan d’eau sera aménagé. Sa profondeur maximale
sera d’environ 3 m (soit 7 m sous le terrain naturel, de manière à permettre l’alimentation par la nappe). Le
fond sera recouvert de terre stérile ainsi que de sable présent sur le site, qui recouvrira également les
berges.
La rive ouest de ce plan d’eau comportera un boisement humide et une vaste roselière, qui seront installés
respectivement environ 3 m et 4 m sous le terrain naturel. Le plan d’eau comportera des hauts fonds ainsi
qu’un îlot, afin de multiplier les possibilités d’installation de la végétation aquatique et des espèces
associées.
La prairie pâturée bocagère la plus au sud sera étendue, de même que les haies qui la bordent, et une
mare pourra y être aménagée.
La piste d’exploitation sera maintenue le long des prairies afin de permettre l’accès à la zone d’extraction.
A la fin de l'exploitation (N+30), la dernière partie du site sera réaménagée. La piste d’exploitation
sera supprimée.
Trois petites mares temporaires supplémentaires, identiques à celles réalisées dans la partie nord, seront
aménagées pour les amphibiens.
L’ancien fossé d’évacuation des eaux de la carrière sera transformé en noue écologique par un reprofilage
de ses berges en pente douce1, favorable au développement de la végétation hygrophile. Son tracé sera
sinueux, afin de multiplier les profils et les expositions. Il sera bordé d’un alignement d’arbres têtards.
Le talus boisé mis en place en limite sud du site au cours de la quinzième année d’exploitation sera laissé
en place.
Enfin, à la demande du propriétaire et afin de limiter l’impact visuel depuis la voie ferrée, un second talus
(emprise de 10 m au sol pour hauteur 2 m maximum, éloigné de 20 m de la limite de propriété) sera
installé le long de la voie ferrée. Il sera végétalisé en prairie et planté de petits arbustes (pas d’arbres de
haute tige). Ses pentes ne dépasseront pas les 1/3 (soit ~30%) de manière à limiter les effets de
ruissellement et d’érosion.
1
Compte-tenu de la qualité médiocre des eaux alimentant ce fossé (en provenance de milieux
urbanisés), la noue devra être dimensionnée de manière à ne déborder que de manière
exceptionnelle.
RESUME NON TECHNIQUE
BUREAU D’ETUDES AIRELE – AIRELE – SL/SL 10 08 120_00 _ VERSION 2_JUIN 2012 14
CARRIERE PLUCHART – WALLERS (59)
DEMANDE D’AUTORISATION DE RENOUVELLEMENT ET D’EXTENSION DE CARRIERE - ICPE
Cette étude expose d'une part les dangers vis à vis des personnes, des biens et de l'environnement
que peut présenter, en cas d'accident, l'exploitation de la carrière par la société Carrière PLUCHART. Elle
rappelle les textes en vigueur. Chaque danger fait l'objet d'une description à l'aide d'une fiche danger type.
Une méthodologie d'évaluation des risques est proposée à partir des critères de fréquence, de gravité et de
cinétique (vitesse de déroulement du scénario en cas d'accident). Un niveau de risque basé sur le couple
fréquence-gravité est alors estimé selon le schéma suivant :
La criticité (ou niveau de risque) d'un risque potentiel repose sur le couple fréquence-gravité. En fonction de ce
couple le risque est jugé :
FREQUENCE
CINETIQUE TL
A B C D E
0
GRAVITE
1
2
3
4
FREQUENCE
CINETIQUE L
A B C D E
0
GRAVITE
1
2
3
4
FREQUENCE
CINETIQUE I
A B C D E
0
GRAVITE
1
2
3
4
Une description de l'installation et son environnement est effectuée et les intérêts à protéger sont identifiés.
Les risques spécifiques liés à l'activité sur le site et les résultats de l’évaluation sont les suivants :
Estimation du risque
Le risque d'accident sur le site est limité du fait de la mise en place d'un plan de circulation et de la limitation
de la vitesse autorisée à 15 km/h. Il en est de même pour le risque d'accident à la sortie de la carrière. En
effet, le rayon de braquage et la visibilité sont bons et les voiries sont entretenues.
Cotation : C, 2, I, niveau de risque acceptable
FRÉQUENCE
Cinétique I
A B C D E
0
1
GRAVITE
2 X
3
4
- Risques d'incendies
Estimation du risque
Les risques d'incendie sont relativement limités par le fait que le remplissage des réservoirs des engins se fait
à l'extérieur du site d'extraction. En outre, le risque est limité à l'engin lui-même.
Cotation : C 2, I, niveau de risque acceptable
FRÉQUENCE
Cinétique I
A B C D E
0
1
2 X
GRAVITE
3
4
Estimation du risque
Une fois encore, le risque est considérablement diminué par le fait que le remplissage des engins en carburant
s'effectue hors du site d'exploitation et qu'il s'agit de faibles quantités.
FRÉQUENCE
Cinétique TL
A B C D E
0
1
2 X
GRAVITE
3
4
Estimation du risque
Le risque de pollution des eaux est faible. En effet, les mesures compensatoires prises en réduisent la probabilité
et les argiles de Louvil protègent la nappe.
FRÉQUENCE
Cinétique TL
A B C D E
0
1
2 X
GRAVITE
3
4
Estimation du risque
Le risque d'une pollution de l'air est limité par la nature même de l'exploitation. En effet, les matériaux
exploités (sable d'Ostricourt) sont des matériaux qui naturellement possèdent une « humidité relative » qui
limite l'émission et la dispersion de poussières et de particules fines. Les poussières seront donc circonscrites
au niveau du site. Pour les gaz d'échappement, les véhicules seront conformes aux normes et entretenus.
Cotation : B, 2, I, niveau de risque acceptable
FRÉQUENCE
Cinétique I
A B C D E
0
1
GRAVITE
2 X
3
4
Estimation du risque
L'intrusion d'une personne externe n'est jamais exclue. Cependant, la présence de merlons et de panneaux
signalisant les dangers tout autour du site est dissuasive.
Cotation B, 3, 1, niveau de risque à surveiller
FRÉQUENCE
Cinétique I
A B C D E
0
1
2
GRAVITE
3 X
4
Estimation du risque
Quelle que soit la circulation (routière, ferroviaire, piétonne...), les usagers seront prévenus de la présence de
l'exploitation ainsi que de la nature des dangers. De plus, l'aménagement des jonctions et la vitesse de
circulation réduite à 15 km/h sur le site limitent le risque de collision d'un engin avec un piéton.
Cotation : A, 3, I, niveau de risque acceptable
FRÉQUENCE
Cinétique I
A B C D E
0
1
2
GRAVITE
3 X
4
Estimation du risque
Le risque est envisageable, néanmoins les effets des dégradations sont limités aux engins et au site (pollution
ponctuelle en hydrocarbures).
Cotation : C, 2, I, niveau de risque acceptable
FRÉQUENCE
Cinétique I
A B C D E
0
1
GRAVITE
2 X
3
4
Estimation du risque
Une découverte de ce genre n'est jamais exclue. Cependant, le risque demeure mineur.
Cotation : B, 2, I, niveau de risque acceptable
FREQUENCE
Cinétique I
A B C D E
0
1
GRAVITE
2 X
3
4
Estimation du risque
En France, le risque de chute d'un aéronef est de : 0,1.10-9 chute par an par m2. De plus le site n'est pas à
l'aplomb d'un couloir aérien, ni à proximité d'un aérodrome.
Cotation : A, 3, I, niveau de risque acceptable
FRÉQUENCE
Cinétique I
A B C D E
0
1
2
GRAVITE
3 X
4
Estimation du risque
Les valeurs de la densité de foudroiement et du niveau kéraunique sont faibles par rapport à celles moyennes
de la France, Le risque de foudroiement est donc limité dans cette zone.
Cotation : B, 2, I, risque acceptable
FRÉQUENCE
Cinétique I
A B C D E
GRAVITE
0
1
2 x
3
4
- Risques d'inondation
Estimation du risque
La commune de Wallers-Arenberg n'est pas concernée par des risques d'inondation, le site étant
topographiquement isolé de tout risque d'inondation lié à l'hydrographie locale.
Cotation : A, 2, I, niveau de risque acceptable
FRÉQUENCE
Cinétique I
A B C D E
0
1
GRAVITE
2 X
3
4
Estimation du risque
La réalisation dans les règles de l'art des talus, (le respect de gradins et des inclinaisons) et le drainage des
eaux de ruissellement garantissent la stabilité des matériaux.
Cotation : B, 2, I, niveau de risque acceptable
FRÉQUENCE
Cinétique I
A B C D E
0
1
GRAVITE
2 X
3
4
Conclusion :
Pour chaque risque, les méthodes et les moyens d'action en cas d'accident sont spécifiés. L’analyse a permis
de conclure qu’aucun risque ne ressortait de l’évaluation comme étant inacceptable (en rouge dans
le tableau de criticité). De fait, il n’a pas été jugé nécessaire de cartographier des zones d’effets de
surpression, d’effets thermiques ou d’effets liés à l'impact d'un projectile ou effets de projection.
Enfin un scénario d'accident est décrit afin de vérifier l'organisation générale de la sécurité et la pertinence du
plan d'intervention. Dans le cas présent, le scénario repose sur le cas d'un réservoir de carburant d'un engin
éventré par une fausse manœuvre du godet d'un chargeur venant de la zone d'exploitation.