Analyse Des Procédures D'évaluation Des Risques D'audit
Analyse Des Procédures D'évaluation Des Risques D'audit
Analyse Des Procédures D'évaluation Des Risques D'audit
Octobre 2013
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
DEDICACE
Je dédiece mémoire à:
• mes frères, sœurs et cousins pour l’amour que j’éprouve pour eux ;
• la 6èmepromotion de la MPACG ;
OULON Eric Marc, 6èmePromotion Master en Audit et contrôle de gestion, CESAG, Page i
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REMERCIEMENTS
Selon BEAU & al. (1997: 5), « aucun travail ne s’accomplit dans la solitude ». Le mien n’y
fait pas exception, c’est pourquoinous adressons nos sincères remerciements à tous les
enseignants du CESAG et en particulier à :
• Monsieur Blé Charles Koffi, agent à la Banque Centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest
(BCEAO) et professeur au CESAG, qui a bien voulu nous encadrer pour la réalisation de
ce mémoire.
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•
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stage;
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OULON Eric Marc, Master Professionnel en Audit et contrôle de gestion, CESAG Page ii
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OULON Eric Marc, Master Professionnel en Audit et contrôle de gestion, CESAG Page iii
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OULON Eric Marc, Master Professionnel en Audit et contrôle de gestion, CESAG Page iv
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DEDICACE ................................................................................................................................... i
REMERCIEMENTS .................................................................................................................... ii
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS ............................................................................... iii
LISTE DES FIGURES ET TABLEAUX .................................................................................... iv
TABLE DES MATIERES ............................................................................................................ v
INTRODUCTION GENERALE .................................................................................................. 1
PREMIERE PARTIE: CADRE THEORIQUE DE L’ANALYSE DES PROCEDURES
D’EVALUATION DES RISQUES D’AUDIT PAR LES CABINETS D’EXPERTISE
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COMPTABLE .............................................................................................................................. 7
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OULON Eric Marc, Master Professionnel en Audit et contrôle de gestion, CESAG Page v
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OULON Eric Marc, Master Professionnel en Audit et contrôle de gestion, CESAG Page vi
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5.1. Les procédures d’évaluation des risques inhérents du cabinet ACS ......................... 62
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5.2. Procédures d’évaluation des risques liés au contrôle du cabinet ACS ...................... 68
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ANNEXES .................................................................................................................................. 94
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BIBLIOGRAPHIE...................................................................................................................... 94
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OULON Eric Marc, Master Professionnel en Audit et contrôle de gestion, CESAG Page viii
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INTRODUCTION GENERALE
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OULON Eric Marc, 6èmePromotion Master en Audit et contrôle de gestion, CESAG, Page 1
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En tant qu'organisation poursuivant des objectifs, l’entreprise est le lieu de rencontre de bon
nombre d'intervenants intéressés par sa performance. Il s'agit notamment des dirigeants, des
actionnaires et des tiers, constitués principalement des institutions de crédit, de
l’administration fiscale, des clients, des fournisseurs, des salariés, etc. Force est de constater
que si les intérêts de ces parties prenantes dans une large mesure sont convergents, ils sont
également contradictoires.
D’un point de vue théorique, la différence de position entre les différents intervenants peut
s’analyser en tant que relation d’agence. En effet, selon Coriat& al. (1995:200), la relation
d’agence est définie comme « un contrat par lequel le principal engage une autre personne,
l’agent, pour accomplir une action enson nom, ce qui implique la délégation à l’agent d’un
C
entre les parties. En effet, le contrat se caractérise par une inégalité en matière de données sur
la gestion, dite « asymétrie d'information » entre le principal et l'agent, ce dernier disposant
-B
Dans une entreprisecapitaliste, la situation se caractérise par le fait que seuls les dirigeants ont
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un accès direct à l'activité. Ceci leur confère une liberté d’actions et un avantage
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TH
informationnel important. Une telle situation nécessite la mise en place de moyens destinés à
orienter leur comportement. Ces moyens prennent deux formes principales: la motivation et le
EQ
actionnaires et dirigeants et le contrôle passe quant à lui par la mise en place de procédures de
E
A cet égard, l’établissement des comptes annuels des entreprises est un moyen de contrôle,
dans la mesure où les états financiers constituent une synthèse de l’activité de l’entreprise. Il
se trouve que les comptes annuels sont établis par les mêmes personnes que l’on cherche à
contrôler, à savoir les dirigeants de l’entreprise.
La latitude dont ils disposent peut laisser planer un doute sur la sincérité de l’information
qu’ils diffusent. L'importance de disposer de données fiables sur les comptes annuels,
explique alors l’apparition de moyens pour vérifier les états de synthèse produits par les
dirigeants.
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 2
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Ces moyens se sont progressivement développés pour prendre leur forme actuelle: «l'audit
financier, examen critique destiné à vérifier que l’activité de l’entreprise est fidèlement
traduite dans les comptes annuels conformément à un référentiel comptable identifié», Mikol
(1999).
Dans ce cadre, la théorie d’agence analyse le recours à l’audit financier comme un moyen de
C
limiter les possibilités de manipulations comptables des dirigeants, de réguler les conflits et de
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mécanisme incitantou obligeant les individus, à qui une responsabilité a été déléguée, à agir
conformément aux intérêts des partenaires de l’organisation. Il constitue donc l’un des
IB
Le Cabinet d'Audit et de Conseil du Sahel (Cabinet ACS), au terme de ses quatre premières
TH
années d’existence, a connu une forte croissance due principalement à la valeur ajoutée
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apportée par ses principaux fondateurs et l’ensemble des collaborateurs bénéficiant d’une
expérience diversifiée. Cela lui a permis sans doute de pouvoir réaliser des missions d’audit
U
financier de différents secteurs variés et divers. Cependant, on constate que certaines missions
E
d’audit sont réalisées avec certaines difficultés et, ce qui rend difficile l’atteinte des objectifs
d’audit fixés.
Toutefois, la profession de l’audit a été durablement touchée par les grands scandales, qui ont
conduit le régulateur à renforcer de manière drastique ses exigences en matière de
certification et d’indépendance des cabinets. Le scandale le plus connu concerne les affaires
Enron et Worldcom, qui aboutirent à la disparition du cabinet en cause, Arthur Andersen,
pourtant numéro 5 mondial à l’époque. Quant à Price Waterhouse Coopers, outreson
implication dansl’affaire swissair, il se trouva au cœur d’un grave conflit d’intérêt du fait de
sa prise de contrôle de Cartesis.
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 3
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Cependant, aucun grand cabinet ne peut prétendre avoir pu rester à l’écart de la tourmente.
Deloitte est mis en cause dans l’Affaire Parmalat, Ernst&Young sur la sellette de l’affaire de
l’université de Genève et KPMG est soupçonné par laSecurities and Exchange
Commission(SEC) d’avoir aidé XEROX à maquiller ses comptes entre 1997 et 2000.
La qualité de l’opinion émise par l’auditeur et la confiance que l’on peut lui accorder,
dépendent d’une part de la capacité qu’il a de découvrir des anomalies significatives ou de sa
capacité d’investigation, et d’autre part de sa volonté d’en rendre compte, ce qui suppose qu’il
soit indépendant de l’audité.
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S’interroger sur l’avenir de l’audit, c’est donc s’interroger sur la capacité d’investigation de
ES
l’auditeur et sur les procédures utilisées par celui-ci pour minimiser les risques à un faible
niveau acceptable. La capacité d’investigation de l’auditeur peut être limitée par son mode
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d’intervention.
-B
Par ailleurs, les travaux de terrain sont en plus effectués en grande partie par les plus jeunes, a
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priori les moins compétents et expérimentés.De plus, le délai de plus-en-plus court alloué à
LI
l’auditeur pour exprimer une opinion d’audit et remettre un rapport, permettent-ils aux
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cabinets d’expertise comptable d’utiliser les procéduresadéquates pour évaluer les risques
TH
Le problème des cabinets d’expertise de petite et moyenne taille, cas du cabinet ACS, est
l’apanage de la mauvaise organisation lors de missions et surtout l’utilisation inadéquate de
certains outils d’audit qui sont élaborés et appliqués par les plus jeunes lors des missions
d’audit.
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 4
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adéquate des procédures d’audit dans le but d’acquérir la connaissance de l’entité et de son
environnement, y compris de son contrôle internependant les missions d’audit.
•
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• évaluer les missions d’audit afin de s’assurer que les procédures d’audit utilisées ou
appliquées sont jugées pertinentes.
-B
Parmi les solutions envisagées, les deux dernières nous semblent opportunes vu que les
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regard de ces solutions envisagées, l’on peut se demander: les cabinets d’expertise comptable,
O
efficaces pour évaluer les risques d’audit auxquels ils sont confrontés?
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La recherche des réponses à cette interrogation a motivé le choix de notre thème qui
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est,«analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise
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Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 5
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
Ce travail de recherche porte sur les procédures d’évaluation des risques d’audit par les
cabinets d’expertise comptable. En prenant comme objet d’étude les cabinets d’expertise
comptable, nous rappelons que ce sujet traitera exclusivement des risques d’audit liés aux
états financiers et comptables. Pour cela, nous nous sommes dirigés vers des cabinets locaux
que nous connaissons pour avoir des informations relatives à notre sujet de recherche. C’est
par la suite que le cabinet ACS a accepté de nous accompagner dans ce travail de recherche
durant la période de stage.
mise en place des procédures d’audit pour l’évaluation des risques d’audit.
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Ainsi pour mieux rendre compte de cette problématique à travers un cas réel, ce mémoire
comporte deux parties :
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d’évaluation des risques d’audit.Dans la seconde partie, l’étude portera sur la prise de
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connaissance pratique des procédures du cabinet ACS ainsi qu’à leur analyse.
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Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 6
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
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CABINETS D’EXPERTISE
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COMPTABLE
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 7
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
Une donnée est qualifiée de significative, si son omission ou son inexactitude peut influencer
la décision des destinataires des états financiers. En effet, l’importance de ces normes est
capitale:
• elles permettent aux auditeurs de justifier la nature et l’étendue de leurs contrôles vis-
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• enfin, d'un point de vue interne aux cabinets d'audit, les normes permettent de former,
de justifier et de conditionner le comportement des auditeurs et collaborateurs.
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Ces normes ont aussi pour objectif d’assurer l’homogénéité des travaux des auditeurs de façon
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Ces normes représentent également une référence pour l’appréciation de la pertinence des
EQ
L’auditeur se doit aussi d’utiliser les moyens nécessaires pour évaluer les risques d’audit et
mettre en œuvre les procédures d’audit adéquates pour réussir sa mission de manière efficace.
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 8
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L’audit est un contrôle financier et s’est étendu dans la gestion de l’entreprise et des
organisations publiques. Dans ce chapitre, il sera question d’aider le lecteur de ce document à
avoir une bonne compréhension des notions de risques en audit.
Le risque, à l’origine étymologique et historique de l’entreprise, devient une notion clé dans
l’économie de ce début de millénaire ou les objectifs d’innovation et de changements internes
se combinent à l’incertitude et à la complexité de l’environnent (MOREAU, 2002 : 222).
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Etant au cœur de la vie sociale, les risques sont devenus une composante incontournable, par
ES
équivoque. Ils revêtent aujourd’hui une complexité sans précédente. Les définitions données
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par les auteurs bien que convergentes, ne trouvent pas d’uniformité dans la formulation de son
fond qui a trait à la réalité et à son vrai sens.
-B
C’est pourquoi « le risque est un concept mal défini et encore plus galvaudé ; ce mot pour
IB
désigner une situation dommageable, tout ou partie des causes de cette situation, ses
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Le mot risque a donné lieu ces derniers temps à de nombreuses interprétations parfois
confuses. Selon l’IFACI (in RENARD, 2003: 99), le risque est « un ensemble d’aléas
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susceptibles d’avoir des conséquences négatives sur une entité et dont le contrôle interne et
E
l’audit ont notamment pour mission d’assurer autant que faire se peut la maîtrise ».
Il existe plusieurs types de risques selon le genre d’activités réalisées par l’entreprise, les
caractéristiques propres de ses opérations, l’environnement dans lequel les biens sont produits
et les services rendus (NGUENA 2008 :19). Nous pouvons distinguer entre autre :
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 9
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Selon IFACI (2006:21), deux catégories de risques peuvent provenir des activités de
l’entreprise.On peut distinguer:
• les risques endogènes sont des risques propres à l'activité de l'entreprise. Ils prennent
naissance notamment suite à une déficience soit de ses propres processus, de sa propre
organisation, de son propre système d'information ou de son propre style de
management ;
• les risques exogènessont des risques qui proviennent notamment de l'environnement
de l'entreprise, de ses clients, de ses fournisseurs et de ses concurrents et exerçant une
influence négative sur les objectifs et les stratégies de l'entreprise.
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• le risque potentiel est un risque commun à toutes les entreprises et qui est susceptible
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• le risque matériel est un risque qui s'est déjà matérialisé dans l'entreprise et son impact
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doit être évalué afin de définir une politique efficace pour sa maîtrise ;
TH
• le risque possibleest un risque potentiel contre lequel une entreprise donnée ne s'est
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pas dotée de moyens pour le limiter ou le détecter et le corriger. Ce risque est identifié
à toutes les étapes de la mission par les diligences mises en œuvre par l'auditeur.
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• le risque inhérent désigne le risque auquel l’entité est exposée en l’absence de mesures
prises par le management pour modifier la probabilité d’occurrence ou l’impact de ce
risque ;
• le risque lié au contrôle est la probabilité qu’une mesure ou un mécanisme de contrôle
échoue dans la prévention ou dans la détection d’une menace que l’on voudrait
absolument éviter ;
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 10
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• le risque de non détection est le risque que les procédures mises en œuvre par
l'auditeur ne lui permettent pas de détecter une inexactitude présente dans les comptes
annuels.
• le risque économique et financier englobe les risques qui menacent les flux liés aux
titres financiers et relèvent du monde économique ou réel;
• le risque social est l'ensemble des facteurs internes ou externes susceptibles d'affecter
C
extérieurs.
O
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Selon l’IFAC (2007:47), «le risque d'audit est défini de la façon suivante « le risque d'audit
est le risque qu'un auditeur puisse exprimer une opinion inappropriée sur une information
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Quant à LEJEUNE&al. (2007 :97), « le risque d’audit est le risque que le commissaire aux
comptes exprime une opinion différente de celle qu’il aurait émise, s’il avait identifié toutes
les anomalies significatives dans les comptes : par exemple, émettre une certification sans
réserve alors que les comptes comportent une anomalie significative».
Outre, «le risque d'audit peut être défini, comme le risque que des erreurs ou irrégularités
n'aient pas été détectés après l'accomplissement de l'audit et que ces erreurs ou irrégularités
affectent de manière significative les comptes certifiés», (SIMONS, 1987:27). Le risque
d’audit est quantifiable par l'intermédiaire de la notion de « seuil de signification » ou « seuil
de matérialité ».
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 11
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
L’auditeur peut omettre dans son plan d’audit une procédure, élément constitutif d’un
ensemble, et procéder à un nombre insuffisant de tests. Ceci pourrait conduire l’entreprise à
perdre le contrôle et à découvrir cette erreur à la suite de la défaillance d’un système, d’une
opération après le passage des auditeurs, (BECOUR et al, 2008 : 40).
En somme, le risque d’audit est le risque lié aux particularités de l’entité, d’une part et d’autre
part à l’auditeur lui-même. Il est le résultat de la conjonction de deux facteurs, à savoir
lorsque ni les moyens mis en œuvre par l’entreprise, ni ceux mis en œuvre par l’auditeur ne
permettent de déceler les erreurs.
«Compte tenu de sa responsabilité, le risque d’audit est lié à l’émission d’une opinion erronée
ES
sur les comptes de l'entreprise contrôlée. Cette situation serait susceptible d’entraîner
plusieurs conséquences pour l’auditeur, notamment en termes de poursuites judiciaires ou
AG
En ce sens, le risque et sa maîtrise sont le souci essentiel de l'auditeur. Cette notion de risque
LI
O
Pour LEJEUNE& al. (2007:97), le risque d’audit est subdivisé en trois composants :
E
• le risque inhérent;
• le risque lié au contrôle;
• le risque de non détection.
1
Cabinet Ernst & Young, 1999, les définitions du risque inhérent, du risque de contrôle et du risque de non-
détection sont issues du Manuel audit du cabinet Ernst & Young.
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Selon SIMONS (1987:30), «le risque d'erreurs et le risque de non-détection peuvent être eux-
mêmes décomposés. Ainsi, le risque d'erreurs découle-t-il en premier lieu d'un facteur
exogène ou incontrôlable, le risque inhérent découle d'un facteur endogène qui dépend de la
qualité des procédés mis en œuvre par l'entreprise pour prévenir ou détecter les erreurs».
Le risque de non-détection (externe), quant à lui, dépend du travail du vérificateur qui, comme
on le sait, appuie son opinion sur des sondages. À l'instar de l'entreprise, celui-ci fait face à
deux facteurs de risque, l'un contrôlable et l'autre pas.
En plus, SIMONS (1987:31-32) précise que «le premier relève essentiellement du jugement
du vérificateur qui peut mal choisir, appliquer ou interpréter les procédés qu'il met en œuvre
pour détecter les erreurs; il s'agit alors du risque discrétionnaire.
C
ES
qui fait en sorte qu'il existe toujours une probabilité qu'un échantillon ne reflète pas les
caractéristiques de la population dont il a été tiré; nous parlons alors de risque aléatoire».
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Risque d’audit
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Ou Non-détection
Risque préalable (externe)
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Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
Selon AHOUANGANSI (2006:168), «le risque inhérent est analysé de la façon suivante :
•
ES
Ce risque désigne le risque que, malgré les contrôles internes existants dans l’entreprise, il y
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ait possibilité qu’une erreur significative se produise dans les comptes (OBERT &al, 2007:
IB
401). Ce genre de risque est donc inévitable car ne sachant s’en échapper quel que soient les
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types de contrôles ou quels que soient les types d’actions pouvant être menés
O
permet de mesurer le risque que des comptes comportent a priori une erreur significative. Le
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Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 14
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
Selon POTDEVIN(1999 :7-8), « chaque entreprise, selon le secteur dans lequel elle opère, sa
structure et son organisation, possède des caractéristiques qui lui sont propres et qui rendent
plus ou moins probables la concrétisation de ces risques potentiels.
Pour contrôler une entreprise, l'auditeur doit donc identifier les risques qui la distinguent des
autres. Ainsi, l'auditeur va se documenter sur l'activité de l'entreprise et sur son secteur
d'activités. Il devra également se renseigner sur l'organisation et la structure de l'entreprise».
Selon POTDEVIN (1999 :15), «ce risque représente la possibilité qu'un compte ou un flux de
C
transaction d'être erroné de façon significative. On peut distinguer les données saisies en
ES
les données ponctuelles : elles sont complémentaires de procédures mais, saisies à des
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d'exercice. Elles sont porteuses de risque significatif lorsque leur saisie n'est pas
TH
organisée de façon fiable et il est donc important de les connaître à l'avance pour
décider des contrôles qui devront être effectués ;
EQ
• les données exceptionnelles : ces sont des opérations ou des décisions qui sortent du
U
Selon la norme ISA 200, «outre,les facteurs qui peuvent être liés à uneassertion particulière
relative à une catégorie d’opération, à un solde de compteou à une information fournie dans
les états financiers, il y a aussi des facteurspropres à l‘entité ou à son environnement qui sont
liés à plusieurs ou à latotalité des catégories d’opérations, des soldes ou des informations
peuvent avoirune incidence sur le risque inhérent propre à une assertion relative à
unecatégorie d‘opérations, à un solde ou à une information en particulier.
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 15
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
En somme, le risque inhérent est la prédisposition d’un compte ou d’un groupe d’opérations à
contenir des anomalies significatives avant de prendre en compte l’efficacité des contrôles
internes. Il est le risque général de l’entité qui doit tenir compte des particularités
del’entreprise révisée.
C
ES
Selon HAMZAOUI (2008:173) propose la définition suivante : « le risque lié au contrôle est
le risque qu’une erreur significative dans un solde de compte ou dans une transaction isolée
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interne».
O
«le risque de non contrôle appelé encore risque lié au contrôle interne, représente la possibilité
EQ
Selon ISA 200, «le risque lié au contrôle correspond au risque qu’une anomalie susceptible de
survenir dans une assertion et pouvant présenter un caractère significatif soit
individuellement, soit cumulée avec d’autres anomalies, ne soit ni prévenue, ni détectée et
corrigée en temps voulu par le contrôle interne de l‘entité.
Les facteurs de risque lié au contrôle peuvent être regroupés en deux grandes catégories selon
qu’ils proviennent d’une conception inappropriée des procédures ou d’une mauvaise
application de celles-ci.
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 16
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
Selon ISA 200, «pour qu’il soit efficace, le système de contrôle interne devrait être conçu de
façon à empêcher les anomalies de survenir (à l’aide de contrôles de prévention) ou àles
déceler et corriger (à l’aide de contrôles de détection). La mauvaise conceptiondes systèmes
est une source de risque élevé pour les opérations répétitives. Ceciest particulièrement vrai
pour les systèmes informatisés puisqu’une erreur deconception d’un programme se répercute
automatiquement sur toutes les donnéestraitées».
Selon HAKAM (2004:24-25), «ce risque peut être lié directement aux erreurs de conception
C
d’un système detraitement de données répétitives. En effet, les éléments de contrôle intégrés
ES
ausystème peuvent s’avérer insuffisants pour prévenir ou déceler les erreurs.Par exemple la
procédure de lancement et de suivi des commandes ne prévoitpas que le magasinier soit
AG
informé par une copie du bon de commande. Il en résulte un risque d’accepter des
marchandises non commandées ou non conformes».
-B
Selon OTAME (1996:29), «même si les procédures sont fiables de par leur conception, le
IB
risque de leurmauvaise application ne peut être écarté. En effet, le personnel peut, de bonne
LI
oude mauvaise foi, contourner ces procédures. Ce risque est aussi lié aux erreursd’application
O
TH
D’ailleurs, il est fréquent que pourcertaines transactions, la direction passe outre les systèmes
U
de contrôle».
E
En résumé, le risque lié au contrôle est le risque que les contrôles internes ne permettent pas
d’empêcher ou de détecter des anomalies en temps opportun. Ces contrôles incluent les
contrôles de prévention, qui évitent que l'erreur soit commise, et les contrôles de détection,
qui identifient les erreurs commises et permettent de les redresser.
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 17
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
«Le risque intrinsèque ou encore spécifique qui est lié à l’activité ou à son environnement. Le
risque inhérent ainsi défini va conditionner l’existence de toutes les autres formes de risque. Il
est fonction de l’efficacité des procédés de vérification et de leur mise en œuvre par
l’auditeur. Il est impossible de l’éliminer complètement, du fait de l’utilisation des sondages,
mais également en raison d’autres facteurs.
Parmi ces autres facteurs, il y a notamment la possibilité que l’auditeur choisisse un procédé
de vérification inapproprié, applique de façon incorrecte un procédé de vérification approprié,
ou interprète mal les résultats de ses travaux», (RENARD, 2003:53).
C
Selon AHOUANGANSI (2010:333), le risque de non détection est le risque que les
ES
procédures mises en œuvre par l'auditeur, ne lui permettent pas de détecter une inexactitude
AG
présente dans un solde de compte ou une catégorie d'opération, qui, seule ou ajoutée aux
autres inexactitudes présentées dans d'autre soldes ou catégories d'opérations, pourrait être
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significative.
IB
Selon HAKAM (2004: 27), «ce risque est fonction de l‘efficacité des procédés de vérification
LI
et de leur mise en œuvre par l’auditeur. Il découle en partie du fait que d‘ordinaire le
O
une information fournie dans les états financiers, et en partie de l‘existence d’autres
EQ
incertitudes».
U
Ce risque est caractérisé par sa répercussion directe sur la certification, Il peut faire émettre à
E
l’auditeur une opinion inappropriée sur les états financiers. L’inefficacité des procédures
mises en application par le réviseur peut être imputée soit à ce dernier soit aux tiers.
Selon HAKAM (2004:28), «l’auditeur peut commettre des erreurs de choix ou d’appréciation
qui sont de nature à rendre inefficaces les procédures d’audit mises en œuvre. Ces erreurs sont
liées notamment :
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 18
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
En plus, IFAC(2004: 29), ajoute : « l’inefficacité des procédures d’audit mises en œuvre peut
ne pas être directement imputable au réviseur mais plutôt à des tiers. Nous pouvons citer, à
AG
le recours aux sondages (domaine non audité, résultats des sondages non représentatif
de la population,...) Le risque lié au sondage provient de la possibilité que la
IB
serait parvenu si toute la population avait été soumise à la même procédure d’audit ;
O
En résumé, le risque de non détection est propre à la mission d’audit et correspond au risque
E
auquel l’auditeur ne parvienne pas à détecter une anomalie significative. C’est le risque de
l’auditeur, autrement dit, la possibilité que les travaux d'audit soient inefficaces et ne
parviennent pas à détecter une erreur significative présente dans les comptes.
Le risque lié au contrôle est lié aussi au calendrier d’intervention, et à la nature et l’étendue
des procédés mis en œuvre par l’auditeur et qui, de l’avis de celui-ci, permettent de limiter le
risque de mission à un niveau suffisamment faible pour être acceptable.
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 19
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
Risque C’est la possibilité qu’une assertion Ce sont les risques liés à l’activité et les autres
inhérent comporte une anomalie qui pourrait être risques qui découlent des objectifs de l’entité,
significative, soit individuellement, soit de la nature de ses activités, de l'environnement
cumulée avec d’autres anomalies, réglementaire dans lequel elle opère, de sa taille
nonobstant les contrôles existants. Il est et de la complexité de ses opérations.
traité au niveau des états financiers qu’au
niveau des assertions.
Risque Le risque lié au contrôle est le risque L'entité doit identifier et évaluer les risquesliés à
C
lié au qu’une anomalie susceptible de survenir ses activités ainsi que les autres risques (tels que
ES
contrôle dans une assertion et pouvant présenter un le risque de fraude) et y répondre en concevant
AG
temps voulu par le système de contrôle inhérentes à tout système de contrôle interne.Il
LI
Risque C’est le risque que l’auditeur ne détecte pas L’auditeur identifie les assertions où il y a des
de non- une anomalie qui existe dans une assertion risques d'anomalies significatives et concentre
détection et qui pourrait être significative, soit les procédures d'audit sur ces domaines.
individuellement, soit cumulée avec
Les procédures d’audit sont ensuite développées
d’autres anomalies. Le niveau acceptable
pour réduire le risque d'audit à un niveau faible
du risque de non-détection, est inversement
acceptable.
proportionnel au risque d’anomalies
significatives au niveau des assertions.
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Toutefois, le risque inhérent et le risque de contrôle constituent le « risque combiné », qui est
le risque que, préalablement à l'audit, un compte ou groupe de comptes contienne une erreur
significative.
D’après tout ce qui précède, le risque d'audit est la résultante de ces trois composantes et
dépend du niveau de chacune d’entre elles.
Toutefois, la façon suivant laquelle l’auditeur détermine ces risques et les combine, est une
affaire de jugement professionnel et dépend de sa stratégie ou sa planification d’audit. Celle-
C
ES
Risque d’audit
EQ
U
Risque Inhérent
E
Risque de non-contrôle
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 21
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
Selon OBERT (2004:33), «en début de mission, l’auditeur se trouve dans l’impossibilité de
réduire le risque inhérent et le risque de no-contrôle. Quand ceux-ci sont élevés, il ne peut
qu’aménager son programme de travail afin son risque de non-détection puisse tendre vers
zéro. C’est la seule condition qui lui resterait pour minimiser le risque d’audit. Il se fixe un
risque d’audit acceptable : il ne lui reste plus qu’à évaluer chacune de ses composantes».
L’International Auditing Practices Committee(IAPC)a établi une matrice qui permet d’estimer
le risqué de non-détection acceptable en fonction du risqueinhérent et du risqué de non-
contrôle.
Moyen
Faible
-B
Selon AHOUANGANSI(2010: 335), le plan de mission doit être rétabli afin de minimiser le
TH
risque d’audit. Pour cela, il doit tenir compte des risques analysés à ces différents niveaux :
EQ
•
E
Selon OBERT (2004:35),« l’auditeur doit adapter son plan de travail (calendrier, étendue des
travaux de révision), afin de maintenir le risque d’audit à un niveau acceptable.Le plan
comprend :
• les caractéristiques de l’entreprise à auditer ;
• les zones de risques ;
• le seuil de signification ;
• les domaines et systèmes significatifs ;
• les axes principaux des travaux de contrôle ;
• l’organisation de la mission et le budget»
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Source:SFAYHI(2007:47).
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Selon IFAC (2007:37), la barre relative au risque inhérent comporte tous les facteurs de
risques liés à l’activité et de risques de fraude qui peuvent engendrer des anomalies
significatives dans les états financiers (avant toute considération du contrôle interne).
Les barres relatives aux risques liés au contrôle interne reflètent les procédures de contrôle
spécifiques et diffuses mises en place par la direction pour atténuer le risque que les états
financiers comportent des anomalies.
L’étendue à laquelle les barres relatives aux risques liés au contrôle interne n’atténuent pas
entièrement les risques inhérents est souvent nommée risque résiduel de la direction,
C
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Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
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Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
La figure suivante décrit le rôle de l’auditeur lors de l’évaluation des risques d’anomalies
significatives dans les états financiers et lors de la mise en œuvre de procédures d’audit
conçues en réponse, afin de réduire le risque d’audit à un niveau faible acceptable :
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
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Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
Le seuil de signification est défini comme « la limite à partir de laquelle une inexactitude ou
un ensemble d'inexactitudes contenues dans un élément donné sont de nature à influencer la
décision des utilisateurs de cet élément. C'est aussi la limite à partir de laquelle un élément
cesse d'être considéré comme fiable» (BERRBACH, 2000 :25).
La norme ISA 320 stipule aussi que : lors de la réalisation d’un audit, l’auditeur doit prendre
IB
Selon MOULIN (2009:89), les assertions sont définies comme «les déclarations de la
E
direction, explicites ou autres, qui sont représentées dans les états financiers. Elles ont trait à
la constatation, à la mesure, à la présentation et à la divulgation de différents éléments
(montants et informations à fournir) dans les états financiers».
Selon la norme ISA 500, «l’auditeur doit utiliser les assertions relatives aux flux d’opérations,
aux soldes de comptes, ainsi qu’à la présentation et aux informations fournies dans les états
financiers, de façon suffisamment détaillée pour servir de base à son évaluation du risque
d’anomalies significatives, ainsi qu’à la définition et à l’exécution de procédures d’audit
complémentaires».
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Selon la norme ISA 330,«l’auditeur établit un lien entre risques et assertion : il prépare la
correction de sa vision (établie à la phase précédente) pour l’adapter en fonction de sa propre
vue de contrôle interne et des risques significatifs».
Selon la norme ISA 500, ces assertions représentent les hypothèses à tester par les procédures
d’audit. Les assertions d’audit sont les suivantes :
En résumé, les assertions sont des critères dont la réalisation conditionne la régularité, la
LI
sincérité et l'image fidèle des comptes. Les assertions sont présentées dans le tableau suivant:
O
TH
Conclusion
EQ
Ce chapitre a permis de définir les différents concepts de l’auditque nous aborderons dans le
cadre de notre étude.
U
E
Les éléments à collecter par l’auditeur à l’aide des outils d’audit, comprennent à la fois les
informations recueillies au cours de la mission d'audit et celles, le cas échéant, recueillies lors
des audits portant sur les exercices précédentset lors d'autres interventions. Le chapitre
suivant développera les différentes procédures d’évaluation des risques d’audit.
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Les procédures d'évaluation des risques fournissent à l’auditeur les éléments probants et les
informations nécessaires pour étayer son opinion. Toutefois, ces éléments probants, tous
seuls, ne suffisent pas, ils sont recueillis au moyen des procédures complémentaires
d’audit.Ces éléments probants sont obtenus au moyen de la connaissance de l'entité et de son
environnement, y compris son contrôle interne.
Les informations nécessaires pour cette connaissance, peuvent être obtenues auprès de
sources externes et de sources internes. La connaissance de l'entité devient un processus
C
ES
2.1. Définition
-B
«Pour être en mesure de conclure quant à l’efficacité ou non du contrôle mis en œuvre par
l’entité, le commissaire aux comptes, en plus des demandes d’informations, utilise une ou
IB
plusieurs techniques de contrôle comme par exemple, les tests de procédures, les contrôles de
LI
compris de son contrôle interne, dans le but d’identifier et d’évaluer les risques d’anomalies
E
significatives provenant de fraudes ou résultant d’erreurs, au niveau des états financiers et des
assertions ».
Selon MIKOL (1999:75), les procédures d’audit sont «un ensemble de travaux réalisés au
cours de l’audit afin decollecter les éléments permettant d’aboutir à des conclusions à partir
desquelles le commissaire aux comptes fonde son opinion».
Les procédures d’évaluation des risques ne fournissent pas en elles-mêmes des éléments
probants suffisants et appropriés sur lesquels fonder l’opinion d’audit.Si l’associé-responsable
de la mission a réalisé d’autres missions au sein de l’entité, il doit s’interroger pour savoir si
l’information recueillie est pertinente pour identifier des risques d’anomalies significatives.
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Lorsque l’auditeur prévoit l’utilisation des informations recueillies à partir de son expérience
passée de l’entité et des procédures réalisées au cours des audits précédents, il doit vérifier si
des changements sont intervenus depuis le dernier audit et si ceux-ci peuvent avoir un impact
sur la pertinence des informations utilisées dans le cadre de l’audit en cours.
L’associé-responsable de la mission doit également déterminer quels sont les sujets qu’il
convient de communiquer aux membres de l’équipe affectée à la mission qui n’ont pas
C
ES
participé à l’entretien».
AG
Selon IFAC (2007:75), «les procédures d’évaluation des risques doivent comporter les aspects
-B
suivants:
IB
Chacune de ces procédures doit être effectuée lors de l'audit, mais pas nécessairement pour
chacun des aspects requis de connaissance de l’entité, de son environnement, y compris de
son contrôle interne. Dans de nombreuses situations, les résultats de la mise en œuvre d'un
type de procédure peuvent mener à un autre type.
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Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
Selon MOULIN (2009: 37), «il s’agit des demandes d’informations auprès de la direction et
d’autres personnes au sein de l’entité comme le personnel de production ou les auditeurs
interne qui peuvent fournir au commissaire aux comptes des perspectives différentes pour
l’identification des risques. La technique de demande de l’entretien est sans doute la première
utilisée en audit».
Selon la norme ISA 200, «l’auditeur doit demander à la direction des informations portant sur:
• l’évaluation faite par la direction du risque que les états financiers puissent comporter des
C
ES
• le processus suivi par la direction pour identifier et répondre aux risques de fraude dans
l’entité, y compris sur les risques spécifiques de fraude que la direction a identifiés ou qui
-B
ont été portés à son attention, ou sur les flux d’opérations, soldes de comptes ou
IB
informations fournies dans les états financiers, pour lesquels un risque de fraude est
LI
probable ;
O
• et la communication faite par la direction, le cas échéant, aux employés concernant son
U
D’après ce qui précède, la plupart des informations collectées proviennent des demandes
d’informations auprès de la direction et des responsables des informations financières.
Toutefois, les demandes d’informations auprès d'autres personnes au sein de l'entité, ainsi
qu’auprès des employés à différents niveaux de responsabilité, peuvent également offrir
d’autres perspectives et des renseignements supplémentaires. Ces renseignements peuvent
être utiles pour identifier les risques d'anomalies significatives qui n’auraient pu être décelés
autrement.
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Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
Selon MOULIN (2009 :38-39), «les procédures analytiques sont une technique de contrôle
qui consiste à apprécier des informations à partir :
• de leurs corrélations avec d’autres informations, issues ou non des comptes ou avec de
C
D’après le CNCC (1992:10), «l’inspection physique vise à examiner les registres, les
EQ
Selon MAESO (2007:22), les principes clés qui sous-tendent la tenue des documents, sont :
• le PCG impose la tenue de plusieurs registres comptables : livre journal, grand livre,
livre d’inventaire, ainsi qu’une documentation décrivant les procédures et
l’organisation comptable de l’entreprise. Ces documents doivent être conservés dix
ans.
• le livre d’inventaire relève des travaux de fin d’exercice ;
• le livre journal et grand livre enregistre les opérations survenues pendant l’exercice
comptable ;
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 32
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
Il existe deux types d’inventaires à l’inventaire de fin d’exercice qui permet de valoriser les
stocks nécessaires à l’établissement du bilan et l’inventaire tournant qui se déroule tout au
long de l’année.
Selon le manuel d’audit de l’Ordre National des experts comptables de Mauritanie (ONECM)
-B
(2006 :109 ), « les membres de l'équipe d'audit discutent du degré d'exposition des comptes de
IB
l'entité à des anomalies significatives.L'objectif de cette discussion est, pour chacun des
LI
pouvant provenir de fraudes ou d'erreurs, dans les domaines qui lui sont attribués, et des
TH
conséquences possibles de ses propres travaux sur d'autres aspects de l'audit en particulier en
matière de choix de la nature, du calendrier et de l'étendue de procédures d'audit ».
EQ
Selon l’IFAC (2007:139), la réunion de planification devrait être programmée bien avant le
U
début des travaux sur le terrain. Ceci donnera le temps nécessaire pour se préparer et d’opérer
E
Selon l’IFAC (1998 :138) & CNCC (1999 :108), les éléments probants sont des informations
utilisées par l’auditeur pour aboutir aux conclusions sur lesquelles il fonde son opinion
d’audit. Les éléments probants comprennent les informations contenues dans les documents
comptables sous tendant les états-financiers, mais aussi d’autres informations. Les éléments
probants sont obtenus à partir d’une combinaison adéquate de procédures d’audit. Toutefois,
les procédures d’audit complémentaires comprennent les tests de procédures et les contrôles
de substance.
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Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
Selon la norme ISA 500, les éléments probants désignent les informations collectées par
l’auditeur pour parvenir à des conclusions sur lesquelles il fonde son opinion. Ils comprennent
les informations contenues dans la comptabilité sous-tendant l’établissement des états
financiers et les autres informations.
Les éléments probants qui sont cumulatifs par nature englobent les éléments probants
collectés au cours de l’audit lors de la mise en œuvre des procédures et peuvent comprendre
des éléments collectés à partir d’autres sources telles que les audits antérieurs et le résultat des
procédures de contrôle de qualité du cabinet et en matière d’acceptation et de maintien de
mission.
Les éléments probants sont collectés en fonction du respect des assertions. Ce sont, soit des
C
éléments de preuve, soit des présomptions. Ils permettent d’opérer des déductions, sans jamais
ES
apporter de convictions.
AG
Pour collecter les éléments nécessaires dans le cadre de l’audit des comptes, DAYAN &al.
(2004:936) les décrit au nombre de 6, tandis que dans la norme NEP-500, l’auditeur choisit
-B
• l’observation physique ;
EQ
• la demande d’informations ;
U
• la demande de confirmation ;
E
• le contrôle arithmétique ;
• la vérification de calcul ;
• la réexécution de contrôles ;
Ces techniques de contrôle peuvent s'utiliser seules ou en combinaison à tous les stades de
l'audit des comptes. L’ensemble de ces procédures ou techniques feront l’objet de description.
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 34
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
• de transmettre ces données aux services chargés de leur rapprochement avec les
ES
Selon MIKOL (2010:81), «l’inspection des actifs corporels consiste à vérifier physiquement
l’existence d’une immobilisation, d’un stock ou d’espèces en caisse. Il est évident que vérifier
IB
l’existence réelle d’un actif corporel n’implique pas que l’entreprise auditée est réellement
LI
propriétaire de celui-ci : l’auditeur doit recourir à d’autres techniques pour obtenir également
O
TH
Selon MOULIN (2009:40), «l’observation physique peut être programmée (par exemple lors
E
d’un entretien avec la direction pendant la visite des locaux de l’entité) ou inopinée
(observation d’incidents ou de comportements liés aux contrôle internes).
En effet, Elles sont nécessaires dans le cas où les personnes observées seraient susceptible de
modifier leur comportement».
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 35
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
Procédures Constats
Observation Observer :
physique • comment l'entité fonctionne et comment elle est organisée ;
• le style de gestion de la direction et son attitude à l'égard du contrôle
interne ;
• le fonctionnement des diverses procédures de contrôle interne ;
• la conformité avec certaines règles.
Inspection Vérifier les documents tels que:
Physique • les plans d'affaires et stratégies ;
C
Source: nous-mêmes à partir d’IFAC (2006:97), LEJEUNE & al. (2007:184), ERSA
LI
(2007:7).
O
TH
Les demandes d’informations englobent les demandes écrites formelles et les demandes orales
U
informelles. Selon l’IFAC (2007:37), les demandes écrites formelles constituent les lettres
E
d’affirmation.
Selon les normes de CNCC (2004:25), «les lettres d’affirmation représentent aussi des
demandes d’information auprès de la direction. Ce sera également l’occasion pour l’auditeur
d’avoir un engagement écrit sur les intentions des dirigeants de l’entreprise qui pourraient
avoir un impact sur l’évaluation de certains postes. Il n’existe pas de modèle standard. En
plus, chaque lettre d’affirmation doit être rédigée en fonction des risques et des incertitudes de
l’entreprise auditée».
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 36
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
Selon MIKOL (2010:82), «la demande de confirmation consiste à obtenir de la part d’un tiers,
C
Il ne s’adresse pas directement au tiers, comme dans la demande d’informations, il passe par
AG
l’entité auditée mais c’est le commissaire aux comptes qui reçoit directement la réponse. Cette
technique se justifie par le fait que des éléments en provenance de l’extérieur de l’entreprise
-B
peuvent avoir une valeur probante supérieure à ceux que l’entreprise établit».
IB
La confirmation consiste à obtenir auprès des tiers qui entretiennent des relations
LI
commerciales ou financières avec l’entreprise auditée, les confirmations sur le solde de leur
O
comte ou sur des opérations réalisées avec elle (MERCERCIER & al, 2004 :415).
TH
Selon ATH (1991:213), on classe d’ordinaire les preuves en matière d’audit en deux
EQ
catégories : les preuves externes et les preuves internes. Les preuves externes proviennent
U
reconnaissances de dettes fournis par les débiteurs. Au contraire, les preuves internes
proviennent du système même de l’entreprise : les facteurs de ventes et les avoirs émis.
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 37
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
Selon LEJEUNE & al. (2007 :199), «le contrôle arithmétique consiste à contrôler l’exactitude
arithmétique de documents justificatifs ou d'enregistrements comptables. Le contrôle peut être
exécuté au moyen de l’informatique, par exemple, en obtenant de l’entité un fichier
électronique et en utilisant des techniques d’audit assistées par ordinateur en vue de vérifier
l’exactitude du total du fichier».
Le contrôle arithmétique intervient alors pour vérifier les calculs, les transcriptions et
l'exactitude des reports des soldes.
C
devient de plus en plus non nécessaire.Il est nécessaire pour l’auditeur d’avoir une assurance
que soient correctes :
AG
• les additions dans les journaux, les comptes individuels, le grand livre de paie, le
-B
grand livre, la balance généralement les états financiers ; mais aussi dans les
IB
• les multiplications et les tirages sur les documents émanant des services de l’entreprise
TH
La vérification d’un calcul ne nécessite pas de moyens particuliers, sauf si elle est utilisée
pour des fichiers informatisés où les fonctions avancées des tableurs doivent être employées.
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 38
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
2.3.8. Réexécution
Selon la norme NEP 500,«l’auditeur refait le traitement ou le contrôle réalisé par le personnel
ou par l’ordinateur de l’entreprise.Il vérifie lui-même un certain nombre d’opérations
arithmétiques; autrefois réalisées à l’aide d’une calculatrice, ces vérifications sont aujourd’hui
réalisées à l’aide de logiciels d’aide ou d’un simple tableur. L’auditeur établit lui-même, à
l’aide de son micro-ordinateur, le rapprochement bancaire puis le compare à celui fait par
l’entreprise. L’auditeur mène des tests de cheminement pour apprécier le contrôle interne».
La réexécution est l’exécution par l'auditeur de procédures ou de contrôles qui sont à l’origine
exécutés au sein de l'entité en tant que partie intégrante du contrôle interne, soit
manuellement, soit par des techniques d’audit assistées par ordinateur.
C
ES
Selon la norme ISA 520, on attend par procédures analytiques, «les évaluations des
informations financières reposant sur l’analyse des corrélations plausibles entres les données
-B
aussi bien financières que non financières. Les procédures analytiques englobent également
IB
les investigations nécessaires portant sur les variations ou les corrélations relevées qui sont
LI
incohérentes avec d’autres informations pertinentes oui qui s’écartent de façon importante
O
En résumé, les procédures analytiques utilisées en tant que procédures d'évaluation des
EQ
risques, aident à identifier les éléments ayant une incidencesur les états financiers etsur
l’audit. En plus de leur utilisation en tant que procédures d’évaluation des risques d’audit,
U
elles peuvent aussi être utilisées en tant que procédures d’audit complémentaires pour :
E
• l’obtention d'éléments probants pour les assertions relatives aux états financiers;
• l’exécution d’une analyse générale des états financiers à la fin, ou à une date proche de
la fin des travaux d'audit.
Selon GRAIS (1982 :221), «le sondage est une technique portant sur une fraction
représentative de la population étudiée, dite population de référence, cette fraction constitue
l’échantillon, les observations effectuées sur l’échantillon permettent d’estimer la distribution
et les caractéristiques de la population de référence».
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 39
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
«Le sondage est une technique qui consiste à sélectionner un certain nombre d’éléments d’une
population, appliquer à ces éléments les techniques d’obtention d’éléments probants,
extrapoler les résultats obtenus sur l’échantillon, l’ensemble de la population»(CNCC,
2004:4).
D’une manière générale, «le sondage a pour objectif d’obtenir des résultats à partir d’un
nombre d’unité statistique relativement faible, et de les faire porter sur un plus grand nombre
de caractère»(RAE, 1978:122).La mise en œuvre de ce sondage prend plusieurs formes :
• examen par périodes : il consiste en un examen complet de toutes les opérations d'une
période déterminée. Le choix de la période doit être justifié et significatif (avant ou
après inventaire..) ;
C
•
ES
examen par opérations : il s'agit d'un examen complet d'un certain nombre d'opérations
significatives. Le contrôle commence dès la vérification des bons de livraison, du
AG
• examen par montants : il s'agit d'examiner systématiquement toutes les opérations qui
IB
«Pour être en mesure de conclure quant à l’efficacité ou non du contrôle mis en œuvre par
EQ
l’entité, le commissaire aux comptes, en plus des demandes d’informations, utilise une ou
plusieurs techniques de contrôle comme par exemple, les tests de procédures, les contrôles de
U
Les procédures d’audit complémentaires sont les différentes techniques utilisées par le
commissaire aux comptes et ses collaborateurs pour atteindre le but qu’ils se sont fixés, à
savoir exprimer une opinion sur les comptes annuels de la société.
Selon LEJEUNE & al.(2007: 167), les tests de procédures permettent de collecter des
éléments en vue d’apprécier l’efficacité des contrôles conçus et mis en œuvre par l’entité pour
prévenir, détecter ou corriger les anomalies significatives au niveau des assertions.
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 40
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
La norme ISA 315stipuleégalement que: «lorsque, dans le cadre de son évaluation du risque
d’anomalies significatives au niveau des assertions, l’auditeur présume que les contrôles
fonctionnent efficacement, il doit mettre en œuvre des tests de procédures pour recueillir des
éléments probants suffisants et appropriés montrant que les contrôles
fonctionnaientefficacement aux moments pertinents au cours de la période auditée».
• la manière avec laquelle les contrôles internes ont été appliqués en temps voulu au
cours de la période sous-audit. Au cas où plusieurs contrôles auraient été utilisés
substantiellement à différents moments au cours de la période auditée, chaque système
de contrôle devrait être examiné séparément;
C
ES
• et par qui ou par quels moyens de contrôle ils ont été appliqués.
-B
Selon IFAC (2008 :29), «l’auditeur doit également évaluer les systèmes de contrôle et les
moyens de leur mise en œuvre, y compris les activités de contrôle, portant sur des risques
IB
pour lesquels, selon son propre jugement, il n’est pas possible ou faisable de réduire le risque
LI
En conclusion, les tests de procédures peuvent fournir une évidence de l’efficacité d’une
opération à un moment donnée et pendant une période donnée. Afin de garantir une telle
U
efficacité, l’auditeur peut utiliser une ou plusieurs autres techniques de contrôles comme les
E
Cette exigence reflète le fait que l’évaluation du risque par l’auditeur repose sur une
appréciation et peut ne pas être suffisamment précise pour identifier tous les risques
d’anomalies significatives».
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 41
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
Les contrôles réalisés par l’auditeur doivent inclure les procédures d’audit suivantes relatives
au processus d’établissement des états financiers : un rapprochement des états financiers avec
la comptabilité et l’examen des écritures comptables significatives et des autres ajustements
enregistrés lors de l’établissement des états financiers.
• les tests de détail: procédures conçues pour collecter des évidences qui pourront
valider le montant dans les états financiers. Ils sont utilisés pour obtenir des évidences
d’audit concernant certaines assertions comme l’existence, l’exactitude et
l’évaluation ;
•
C
corrélations prévisibles entre des données financières et non financières. Elles sont
appliquées principalement pour les grands volumes de transaction qui ont tendance à
AG
être prévisibles.
-B
Conclusion
IB
Ce chapitre nous a permis de comprendre les différents aspects des procédures d’évaluation
LI
des risques d’audit et les techniques de collecte d’éléments probants permettant d’étayer
O
recherche.
EQ
U
E
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 42
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
Après avoir présenté les différents concepts de l'auditet les procédures d’évaluation des
risques d’audit, il semble opportun de présenter la méthodologie de recherche.
• le modèle d’analyse ;
• la méthode de collecte de données.
Ce schéma d’analyse met au centre de notre étude les procédures d’évaluation des risques
-B
d’audit du cabinet d’Audit et de Conseil du Sahel au Burkina Faso. Pour mener à bien notre
IB
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 43
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
Recommandations
LI
Source : nous-mêmes.
O
TH
Conseil du Sahel;
• de présenter les résultats obtenus de chacune des procédures d’évaluation des risques
d’audit du cabinet ;
• d’analyser les résultats sur les procédures d’évaluation des risques inhérents du cabinet;
• d’analyser les résultatssur les procédures d’évaluation des risques liés au contrôle ;
• d’analyser les résultatssur les procédures d’évaluation des risques liés à la non détection ;
• de dégager les forces, les insuffisances et les limites des procédures utilisées ;
• de proposer aux responsables du cabinet ACS, la mise en œuvre d’éléments pour parer
aux insuffisances.
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 44
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
Les techniques utilisées relèvent essentiellement de l’entretien avec les différentes personnes
qui sont susceptibles de fournir une information appropriée, de la documentation interne et
externe obtenue, et de l’observation participante.
Il s’agit de présenter les outils retenus pour réaliser notre travail dans la pratique. Pour
C
• l’observation participante;
• l’analyse documentaire ;
-B
• les interviews.
IB
3.2.1. L’observationparticipante
LI
O
La technique d’observation participante sera utilisée pour voir, comment la mission d’audit
TH
est réalisée réellement par les auditeurs du cabinet, et comment les procédures sont mises en
œuvre lors de la mission.
EQ
prendre connaissance de toutes les étapes des missions sur le terrain et de comprendre
l’ensemble des outils choisis et mis en œuvre pour les effectuer.
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 45
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
Pour valider les informations recueillies, nous avons procédé à une dernière technique. Il
s’agit de la revue documentaire ou analyse documentaire au niveau du cabinet d’Audit et de
Conseil du Sahel.
C
ES
Assistants 7 10
IB
Chefs de mission 2 4
LI
Collaborateurs 3 5
O
Total 14 22
TH
Source: nous-mêmes.
EQ
Selon BLANQUET (2004 :2), l’analyse documentaire est l’opération qui consiste à présenter
sous une forme concise et précise des données caractérisant l’information contenue dans un
ensemble de documents ou non.
L’exploitation documentaire consiste en une revue des documents nécessaires pour l’atteinte
de nos objectifs. L’exploitation documentaire consistera à consulter les documents
susceptibles de nous aider à mieux comprendre le déroulement de la mission.
• les dossiers de travail contenant des travaux réalisés par le passé sur certaines sociétés ;
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 46
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
• tous autres documents qui pourront nous fournir d’amples informations pour étayer
Tous ces documents nous permettront d’avoir un aperçu surtout sur l’attention portée sur les
procédures d’audit mises en œuvre au sein de l'entreprise auditée.
Toutefois, notre revue documentaire est essentiellement basée sur la lecture d’un échantillon
non négligeable de dossiers permanents, de dossiers de travail contenant des travaux réalisés
par le passé sur certaines sociétés.
C
Il faut ajouter les rapports généraux de commissariat aux comptes passés et actuels de même
ES
que les différentes correspondances échangées entre le cabinet et les dirigeants de certaines
AG
sociétés.
L’analyse des données nous permettra de faire la comparaison entre les informations
IB
• les forces : elles correspondent à l’ensemble des bonnes pratiques observées durant le
déroulement de la mission d’audit;
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 47
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
Il s’agira de faire le point sur l’analysedes résultats obtenus sur les procédures d’évaluation
des risques d’audit du cabinet ACS afin de formuler des recommandations adéquates.
Conclusion
Ce chapitre nous a permis de faire une synthèse de l’analyse des données, issue de la revue de
littérature et de présenter l’ensemble des outils de collecte de données sur lesquelles va
reposer l’orientation à donner dans le cadre pratique de notre étude.
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 48
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
L’analyse proposéede données dans le chapitre ci-dessus, nous permettra également dans la
deuxième partie de notre travail de :
• présenter les résultats issus de notre étude ;
C
Cette seconde partie de l’étude nous permettra d’aborder l'ensemble des aspects pratiques. En
AG
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 49
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
ACS S.A.R.L
LI
O
TH
EQ
U
E
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 50
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
C’est ainsi que dans cette partie pratique intitulée, «analyse des procédures d’évaluation des
risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable : cas du cabinet ACS», nous aborderons
les points suivants :
•
ES
le deuxième chapitre portera sur la description des procédures d’évaluation des risques
d’audit du cabinet;
AG
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 51
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
Le Burkina Faso offre des avantages pour la prospérité des affaires économiques.
L’implantation des sociétés, organisations, des cabinets locaux et même internationaux,
constitue un gage de réussiteet l’occasion de se faire encore une renommée internationale.Il
semble opportun de présenter le cabinet d’Audit et de Conseil du Sahel (ACS).
Le cabinet d'Audit et de Conseil du Sahel a été créé en février 2009 sous la forme d’une
société à responsabilité limitée (SARL) au capital de F/CFA 10 000 000, par sept (7) associés
dont quatre (4) Experts Comptables diplômés, tous inscrits au tableau de l’Ordre National des
C
Au terme de ses quatre premières années d’existence, le cabinet a connu une forte croissance
AG
tant en cabinet qu’au sein de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest
(BCEAO).
EQ
d’Etat et de sociétés privées. Dans le cadre de ses activités à la BCEAO, il a occupé de hautes
E
Par ailleurs, il a été membre du Comité des Experts du Plan Comptable Bancaire de l’UMOA
(PCB) et du jury du Diplôme d’Etudes Supérieures de Comptabilité et de Gestion Financière
(DESCOGEF).
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 52
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
missions similaires au Bénin, au Niger, au Mali, au Togo, au Sénégal, à Sao Tomé et Principe.
AG
Les commissaires aux comptes, les experts comptables et les différents collaborateurs du
cabinet sont soumis aux règles définies dans le code de déontologie. Ce code de déontologie
énonce un certain nombre de principes fondamentaux de comportement, auxquels ilconvient
que chaque membre de la structure se soumette, à savoir :
• intégrité et objectivité ;
• compétence professionnelle ;
• confidentialité ;
• comportement professionnel.
Les associés signataires sont garants de l’application des procédures et des principes
fondamentaux d’éthique.
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 53
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
La charte d’éthique est signée par chaque associé, les experts comptables et collaborateurs du
cabinet. Elle est également signée par chaque nouveau collaborateur ou en cas de mise à jour
par l’ensemble des collaborateurs et associés.
Parmi les règles déontologiques, nous avons l’indépendance et les conflits d’intérêts, les
incompatibilités et le secret professionnel.
notamment :
4.2.3.2.Les incompatibilités
Les incompatibilités du cabinet ACS sont divisées en deux, à savoir les incompatibilités
générales et celles relatives à la société contrôlée:
Les associés du cabinet examinent chaque année, si les principes essentiels d’incompatibilités
générales liées à l’exercice de la profession de commissaire aux comptes ne sont pas mis en
cause, à savoir :
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 54
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
personnes ayant été dirigeants salariés de cette personne morale moins de cinq années
-B
code déontologie.
LI
O
l’émission de l’opinion annuelle par le commissaire aux comptes titulaire, lorsqu’il remplit le
EQ
4.2.2.3.Secret professionnel
E
En outre, les contrats de travail et les conventions de stage contiennent une clause spécifique
concernant le secret professionnel.
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 55
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
informatique,
ES
Pour répondre efficacement aux besoins de sa clientèle, le cabinet est structuré en équipes
-B
En outre, il faudrait ajouter que chaque département est dirigé par un Expert-Comptable
EQ
Les principales activités du cabinet d'Audit et de Conseil du Sahel peuvent être regroupées
autour des principaux pôles ci-après :
L'audit représente la partie la plus importante des missions du cabinet dont l'expérience en
matière d'audit bancaire y occupe une place significative. Le cabinet a également une bonne
connaissance du contrôle des sociétés à capitaux privés et publics ainsi que des associations
spécifiques.
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 56
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
L’appui du cabinet aux investisseurs, organisations et aux entreprises porte également les
C
ES
aspects ci-après :
AG
Le cabinet ACS apporte aux entreprises son expertise en matière de recrutement de cadres
U
comptables et financiers, des contrôleurs de gestion ainsi que des auditeurs internes par
E
l’analyse des fonctions, la définition du profil des candidats, la sélection et les entretiens de
recrutement.
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 57
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
o identification,
o évaluation,
o rédaction des cartographies des risques,
o plans d'actions.
Pour s’imposer sur le marché et se distinguer des autres cabinets, les moyens dont dispose le
-B
• siège du cabinet
LI
aux différents acteurs qui y travaillent. Cependant notons l’existence d’une toilette et d’une
TH
cuisine.
EQ
• matériel informatique
U
Il est composé de plusieurs ordinateurs fixes(4) et portables (10) réparties entre les employés,
E
• logiciels informatiques
Le traitement des données et d’analyse ducabinet ACS se fait avec des logiciels de
comptabilité (SAARI100), logiciel de paie, d’un logiciel d’édition des états financiers et de
progiciels pour l’exécution des missions.Il existe au sein du cabinet un emplacement
spécifique qui centralise l’ensemble de la documentation technique et professionnelle.
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 58
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
Le cabinet ACS, bien que de création récente, a acquis de solides références dans différents
domaines d’activités qui complètent celles acquises par les associés et les collaborateurs dans
le cadre de leurs activités professionnelles antérieures dans d’autres firmes d’audit.
C
Les expériences les plus significatives ont été réalisées pour les principales structures ci-
ES
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 59
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
- PASECT - BANLOW
- BIAO – Sénégal
- Raynal Assurance Burkina
- PE IV- BM
- CITIBANK – Sénégal
IB
- SOCITECH
- PIHVES
- SONIBANK – Niger
LI
- PADS
O
- UTB-Togo
TH
ASSOCIATIONS SOCIETES DE
ET ONG TELEPHONIE SEMINAIRES ET FORMATIONS
U
MOBILE
E
- FASO BAARA - TELECEL - Consolidation et combinaison des comptes des SFD, (CIF 2010)
FASO,
- Les IFRS dans la société Minière (Ouaga novembre 2010)
- Better life
- TELMOB
- Formation sur le PCB- (BCEAO 2010)
- ZOOODO
- Difficultés comptables (Bamako 2007)
- CEDO
- Contrôle de gestion et Audit interne, (Accra 2008)
- CITO
- Rôle et responsabilité du CAC,
- ZOOD NOOMA
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 60
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
Conclusion
Le chapitre suivant consistera à la description des procédures d’évaluation des risques d’audit
du cabinet ACS.
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 61
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
Dans ce chapitre, il s’agit de présenter les procédures d’évaluation des risques inhérents, liés
au contrôle et de non détectiondu cabinet ACS dans le but de mieux les analyser dans le
chapitre suivant.
Dans cette section, nous présenterons suite à l’entretien avec l’associé-Directeur de mission
du cabinet, à la documentation mise à ma disposition, et la participation à la mission d’audit
C
Selon le cabinet ACS, évaluer les risques inhérents d’une entreprise consiste à étudier son
AG
activité, son environnement interne et externe, son système d’information. Dans ce cadre,
l’équipe de la mission du cabinet appréciela stratégie globale de l’entreprise auditée.
-B
concurrentiel, et d’analyser les rapports de l’entreprise afin d’identifier les risques business ou
LI
stratégiques potentiels.
O
TH
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 62
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
la stratégie adoptée ;
E
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 63
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 64
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
le fonds de roulement ;
la gestion de trésorerie ;
U
• confusion du patrimoine ;
• abus de bien ;
• manipulation du résultat ;
• non déductibilité des charges.
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 65
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
les auditeurs ;
U
les investisseurs ;
E
Les techniques de prise de connaissance utilisées à cette étape par le cabinet ACS sont les
suivantes :
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 66
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
Pendant la mission, l’auditeur du cabinet ACS élargit la visite de l’entreprise aux autres
locaux pour comprendre l’entreprise dans tous ses rouages internes et externes aussi.
Au cours de cette phase, il utilise également l’observation physique pour examiner la réalité
d’un actif à savoir une immobilisation, les espèces en caisse, les effets etc., et observer aussi
C
ES
utilise aussi les questionnaires de prise de connaissance qui couvrent l’ensemble des cycles
IB
L’importance que nous portons au questionnaire que l’auditeur du cabinet ACS doit avoir en
O
TH
face d’une entité donnée, est de vérifier que le cabinet dispose de questionnaires ou des
check-listspréétablis, et qu’ils sont surtout élaborés par les plus compétents et expérimentés.
EQ
D’autres entretiens avec les autres responsables des services sont aussi conduits dans la suite
de la mission d’audit.
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 67
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
contrôlée, mais aussi de sa situation financière. Pour cela, l’auditeur du cabinet ACS les
utilise pour :
• effectuer des comparaisons entre les données résultant des comptes et des données
antérieures, postérieures ou prévisionnelles de l’entité auditée ou des données d’entités
similaires afin d’établir des relations entre elles ;
• analyser les variations plus significatives et les différentes tendances ;
• étudier et analyser les éléments ressortant de ces comparaisons.
Il s’agirade nous assurer que l’équipe de la mission d’audit respecte la démarche de mise en
œuvre des procédures analytiques et qu’elle dispose également des compétences et de
l’expérience professionnelle pour les utiliser durant la mission afin de pouvoir la réaliser
C
efficacement.
ES
l’appréciation des risques. Il s’agit notamment des documents qui renseignent sur :
IB
• le système comptable ;
O
• la politique financière ;
TH
• les immobilisations ;
EQ
• la paie et le personnel ;
• les ventes et la clientèle ;
U
•
E
Nous évaluerons, plus tard le processus d’évaluation des risques inhérents décrit. Il s’agit
d’apprécier ce dispositiftel détaillé ayant permis une collecte d’informations sur la prise de
connaissance de l’entité auditée et l’identification des risques inhérents.
Dans cette section, nous présenterons aussi suite à l’entretien avec le Directeur de mission du
cabinet, à la documentation mise à ma disposition, et la participation à une mission d’audit
financier, les procédures d’évaluation des risques liés au contrôle.
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 68
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
•
ES
L'équipe d’audit est composée de sorte à ce qu’elle dispose des compétences informatiques
ou fait recours à des professionnels ayant ces compétences pour réaliser l'audit, raison pour
laquelle l’équipe est accompagnée d’un collaborateur en informatique. Ces compétences
peuvent être nécessaires pour :
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 69
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
comptable importante. Une application peut être considérée comme complexe si par
exemple : le volume des opérations est tel qu'il est difficile aux utilisateurs d'identifier
AG
automatiquement des opérations ou des écritures importantes qui ne peuvent être (ou
O
• des opérations font l'objet d'un échange électronique avec d'autres entités (comme
dans les systèmes d'échange électronique de données) sans contrôle manuel de la
EQ
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 70
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
Les auditeurs du cabinet mènent alors un programme de tests pour s’assurer du bon
fonctionnement du système. Pour cela, ils doivent :
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 71
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
évalue également les systèmes de contrôle et les moyens de leur mise en œuvre,
y compris les activités de contrôle;
identifier les points forts et les points faibles dans l’enjeu du risque d’audit.
Nous évaluerons ce processus d’évaluation des risques liés au contrôle au chapitre suivant. Il
s’agira d’analyser ce dispositif tel détaillé pour l’identification des forces et des faiblesses.
Le risque de non détection est le risque que les procédures mises en œuvre par l’auditeur, ne
lui permettent pas de détecter une inexactitude présente dans un solde de compte ou une
C
catégorie d’opération qui, seule ou ajoutée aux autres inexactitudes présentés dans d’autres
ES
Il nous semble donc important de présenter les différentes techniques d’audit utilisées par le
cabinet ACS pour détecter les inexactitudes ou les erreurs présentes dans un solde de compte
-B
La revue des procédures consiste en une évaluation par l’auditeur des procédures mises en
TH
place par la société. Il s’agit, pour le cabinet ACS d’identifier les points forts et les points
faibles. Les points forts permettent de valider leur caractère fort. La phase de revue des
EQ
procédures est effectuée avant celle de contrôle des comptes proprement dit d’où son
U
L’auditeur du cabinet ACS utilise cette technique à différents stades de la mission d’audit
financier, qu’il soit en phase de découverte, de contrôle des comptes ou de conclusion.
L’importance que nous portons aux procédures analytiques que l’auditeur du cabinet ACS
doit avoir en face d’une entité donnée, est de vérifier que le cabinet respecte la démarche des
procédures analytiques et que l’équipe constituée pour la mission d’audit dispose des
compétences nécessaires pour la mise en œuvre des procédures analytiques.
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 72
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
Cette procédure est utilisée par les auditeurs du cabinet pour contrôler de manière visuelle
l’existence d’unactif. C’est un moyen efficace de contrôle mais il ne peut s’appliquer à tous
types d’actifs.
Cette procédure est utilisée par le cabinet ACS pour demander aux tiers de l’entreprise
C
La procédure de circularisation des tiers effectuée au cabinet suit les étapes suivantes :
-B
circulariser ;
LI
• il communique à la société la liste des tiers à circulariser de même que les modèles de
O
lettre à utiliser ;
TH
• la société envoie des correspondances aux tiers listés sur la base des modèles de
EQ
l’auditeur et sur le papier en tête de la société. A signaler que les modèles ont prévu
que les tiers répondent directement à l’auditeur ;
U
l’auditeur.
Il s’agit pour l’auditeur du cabinet, d’un contrôle effectué sur la base de pièces probantes.
Toutefois, il faut préciser que le contrôle sur pièces ne prouve que l’équilibre algébrique
d’une comptabilité à partie double.Le contrôle sur pièces renvoie à l’utilisation de pièces
comptables justificatives pour valider une quelconque opération.
Toutefois, ces pièces peuvent être externes comme une facture d’un fournisseur et relevés de
compte bancaire ou internescomme quelconque document interne de l’entreprise auditée.
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 73
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
C’est l’ensemble des contrôles comptables informatiques communs à tous les traitements
informatiques. L’auditeur du cabinet ACS s’intéresse en particulier:
Ces contrôles effectués visent les risques au niveau des droits d’accès, de la qualité des
données, de la sécurité des données ou des modifications du système et de la maintenance.
C
ES
Conclusion
Ce chapitre nous a permis de décrire l’ensemble des procédures d’évaluation des risques
AG
d’auditdu cabinet ACS. Il nous a aussi permis de comprendre l’utilité de ces procédures
durant la mission d’audit. Les procédures d’évaluation des risques telles détailléesferont
-B
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 74
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
Introduction
Après la description des procédures d’évaluation des risques d’audit, il s’agira dans ce
chapitre d’abord de présenter les différents résultats obtenus sur les différentes procédures et
ensuite de les analyser. Par la suite, nous apporterons des recommandations constructives aux
différents problèmes soulevés.
Cette première partie a également pour objectif de présenter les résultats obtenus à l’issu des
travaux et de la documentation menés sur les procédures d’évaluation des risques d’audit du
C
La démarche que nous avons utilisée lors de notre étude, a consisté à établir une comparaison
AG
entre la revue de littérature dédiée à l’utilisation de ces procédures mises en place par le
-B
cabinet. Il s’agira de faire pour nous l’état des forces et des faiblesses relevées lors de notre
étude sur la base des observations, des questionnaires et entretiens effectués avec les
IB
Ce tableau présentera les forces et les faiblesses que nous avons pu relever d’abord au niveau
TH
détection.
U
E
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 75
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
Tableau 5: Tableau des forces et faiblesses des procédures d’évaluation des risques d’audit
du cabinet ACS.
Forces Faiblesses
Au niveau de l’organisation :
• Présence du manuel de
procédures du cabinet.
C
l’entreprise auditée
O
TH
documents et conçu
d’informations ou prise de
U
•
E
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 76
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
• Complexité de la technique de
• Utilisation des questionnaires et
sondage utilisée par le cabinet
guides opératoires lors des
missions
C
de contrôle interne
AG
cabinet.
IB
détection :
• Faiblesses et limites de la
• Utilisation deRevue de
circularisationdu cabinet ;
EQ
procédures de contrôle ;
•
U
physique du cabinet
Source : nous-mêmes.
Au sortir de nos observations, entretiens et questionnaire, nous avons pu relever un certain
nombre de points forts et de points faibles dans l’utilisation des procédures d’évaluation des
risques d’audit du cabinet d’Audit et de Conseil du Sahel. Ces forces et ces faiblesses relevées
apparaissent au niveau de l’organisation et des procédures mises en place.
Les forces représentent les pratiques qu’il faudra maintenir. Cependant les faiblesses quant à
elles représentent les points à améliorer afin de renforcer ces procédures d’évaluation du
risque d’audit du cabinet ACS.
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 77
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
6.2.Analyse de résultats
Suite à la présentation des résultats, nous procéderons dans cette section, à l’analyse des
résultats. Elle consiste à présenter d’une part les forces et d’autre part les faiblesses que le
cabinet peut connaitre dans son organisation et sur la mise en œuvre des procédures d’audit
mises en place lors des missions d’audit. Cette analyse s’appuiera notamment entre la pratique
telle que déroulée et notre revue de littérature.
6.2.1. Forces
L’analyse que nous avons eue à effectuer dans le cadre de notre stage au sein du cabinet ACS,
nous a permis de relever les points forts liés aux procédures mises en place lors de la prise de
C
contrôles internes.
AG
procédures est un document qui décrit de manière concrète et la plus précise possible la
démarche à suivre pour l’exécution et la réalisation des différentes taches dans une
LI
O
organisation. En plus de son aspect descriptif, il intègre le point de contrôle couvrant tous les
TH
espaces de risques potentiels et offre ainsi une assurance dans le dispositif de contrôle interne
de l’entreprise.
EQ
la fois de guide de prise de connaissance des procédures d’audit pour les nouvelles recrues et
E
Pour une prise de connaissance efficace des entreprises auditées, le cabinet ACS a opté pour
la mise œuvre les procédés suivants aux fins de l'appréciation des risques. Ces procédés sont :
la prise de renseignements auprès de la direction et d'autres personnes au sein de l’entreprise,
les procédés analytiques et l’observation et inspection. Cette pratique constitue une force pour
le cabinet car ces procédés sont les procédés que les normes ISA exigent pour une bonne
collecte des informations et de documents lors de la prise de connaissance.
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 78
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
Au-delà des points forts relevés au niveau de l’organisation, nous avons pu également noter
-B
des points forts dans la collecte des documents et d’informations. Nous précisons qu’une
IB
d'autres employés ayant différents niveaux d'autorité.Nous avons pu relever les différents
domaines couverts par le cabinet pour la collecte de documents lors des missions d’audit.Les
EQ
différents domaines couverts par les demandes d’informations du cabinet ACS sont présentés
U
Tableau 6: Les domaines couverts par les domaines d’informations du cabinet ACS.
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 79
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
etc.)
E
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 80
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
Nous pouvons constater que tous les domaines des entreprises auditées sont couverts et que
C
d’autres procédures sont mises en œuvre par les auditeurs du cabinet à savoir, la revue des
ES
d’informations.
IB
En outre, nous avons remarqué que l’expérience passée des auditeurs du cabinet auprès de
LI
l’entité et les procédures d’audit mises en œuvre au cours des audits antérieurs leurs’avèrent
O
• l’existence d’anomalies dans le passé et le fait qu’elles aient été corrigées ou non en
EQ
temps opportun;
U
• la nature de l’entité et de son environnement, ainsi que son contrôle interne y compris
E
La demande d’informations auprès des collaborateurs du service interne est une pratique
constituant une force pour le cabinet, car elle permet de se conformer à la norme ISA 240 et
de satisfaire également aux exigences des normes ISA 315 et ISA 610.
Eric Marc OULON, Master Professionnel en audit et contrôle de gestion, CESAG Page 81
Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
Dans l’optique d’une meilleure prise de connaissance et de son environnement, nous avons
constaté que le cabinet utilise l’observation et l’inspection physique. Ces méthodes
représentent une force pour le cabinet ACS en ce sens que cette pratique respecte les
exigences de la norme ISA 315 et qu’elles permettent d’accompagner les prises de
renseignements auprès de la direction et d'autres personnes, et également fournir des
informations au sujet de l’entreprise et de son environnement.
En outre, nous pouvons constater que les procédés d’observation et d’inspection physique du
cabinet relevés sont les suivants :
C
organisées par les auditeurs du cabinet ACS pour observer les différents processus de
AG
visites des locaux et installations de l’entreprise : ces visites ont également permis
U
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•
ES
En plus, nous avons constaté que les procédures analytiques sont effectuées par les
IB
expérimentés du cabinet, c’est-à-dire les chefs de missions, pour repérer au mieux l'existence
LI
d'opérations ou de faits inhabituels, ainsi que les montants, les ratios et les tendances qui
O
pourraient indiquer des questions ayant une incidence sur les états financiers et la
TH
planification de l’audit.
EQ
Cette pratique des procédures analytiques constitue une force pour le cabinet car les auditeurs
U
Au-delà des forces relevées au niveau de la prise de connaissance, nous avons pu relever des
forces également au de l’évaluation du contrôle interne des entreprises auditées.
6.2.1.3.1. Bonne exécution des tests d’évaluation du contrôle interne des entreprises
auditées.
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Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
Cette pratique constitue une force car en servant des guides opératoires comme questionnaire,
les auditeurs du cabinet évitent de poser des questions inadaptées. En plus, le cabinet
C
conformément aux normes du CNCC, a listé un ensemble de contrôles par cycle permettant de
ES
réaliser une analyse quasi-exhaustive des processus des entreprises. Ces différents contrôles
AG
Il s’agit d’un outil d’évaluation du contrôle simple à élaborer. C’est un tableau à double entrée
IB
opérations assumées par les agents et services de l’entreprise auditée. Nous avons pu constater
O
TH
que le cabinet dispose de grilles d’analyse de contrôle interne bien structurées pour évaluer, et
détecter les cumuls de fonction le plus rapidement.
EQ
Notons aussi que les guides opératoires et des questionnaires élaborés servent de support pour
U
les entretiens d’une part et d'autre part à s'assurer de ne pas avoir oublié l'élément important.
E
Comme tout travail, après une analyse il est demandé de faire la synthèse des constats décelés
à l’aide des différents outils utilisés. Nous pouvons constater que ce tableau d’évaluation du
système, élaboré par le Directeur de mission intègre les analyses suivantes :
• les forces et faiblesses du système de contrôle ;
• les effets possibles de ces faiblesses ;
• les recommandations à faire à l’entreprise.
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Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
6.2.2. Faiblesses
C
ES
Après avoir décelé les forces du cabinet dans l’utilisation des procédures mises en place, il
nous parait judicieux d’analyser certaines faiblesses qu’a laissé entrevoir cette pratique au
AG
Au niveau de la prise de connaissance, nous avons pu relever certains points faibles. Les
O
utilisés. Ces faiblesses seront résumés dans le tableau, qui consiste à définir les finalitésdes
EQ
dispositifs ou outils utilises, les objectifs, les limites ou faiblesseset les causes.
U
L’outil SWOT permet au cabinet ACS de déterminer les risques business potentiels de
l’entreprise auditée. Nous avons pu constater qu’il est mal présenté et que l’outil de gestion en
lui-même présente des limites. Nous présentons les faiblesses de cet outil dans le tableau
suivant :
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Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
compétences
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Source: nous-mêmes.
-B
Pour ce qui est du questionnaire de prise de connaissance, il est l’une des meilleures
techniques d’audit pour l’obtention d’éléments probants. Nous avons assisté à son élaboration
LI
O
lors des missions d’audit et nous avons remarqué qu’ils sont souvent peu concis et non
TH
exhaustif.
EQ
Nous avons constaté aussi que le cabinet ne dispose pas de questionnaires et de check-lists
préétablis pour la prise de connaissance. Ils sont élaborés au cours de la mission d’audit et
U
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Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
Source : nous-mêmes
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Les faiblesses relevées au niveau des procédures d’évaluation des risques inhérents du cabinet
-B
Nous avons remarqué que les auditeurs les utilise pour connaitre et comprendre les processus,
les procédures et de détecter des faiblesses ou des forces. Les points faibles relevés au niveau
du mémorandum descriptif se résument dans le tableau suivant :
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Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
Source : nous-mêmes.
ES
Le sondage est une technique très fortement utilisée dans une mission d’audit. L’objectif des
auditeurs du cabinet ACS est d’obtenir une assurance raisonnable que les comptes audités
-B
sont réguliers et sincères. L’inconvénient de cet outil est que les conclusions dépendent
IB
non-détection d’une anomalie significative est possible. Nous pouvons constater des
O
Source : nous-mêmes
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Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
Les points faibles relevés au niveau de l’évaluation des risques de non détection se résument
dans le tableau suivant :
réponses
les analyses
d’informations ;
ultérieures.
-B
• impertinence
des données
IB
collectées.
LI
Sources: nous-mêmes
Les faiblesses relevées au niveau de ces procédures sont liées à l’insuffisance et aux limites de
méthodes utilisées.
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Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
6.3. Recommandations
Sur la base des éléments pris en compte au niveau des normes internationales d’audit ainsi
que de nos conclusionsdécoulant de l’analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit
du cabinet ACS et des limites des outils d’audit, nous proposons au cabinet d’étudier
l’opportunité de considérer leséléments suivants:
personnel, gage d’une plus grande compétence, et d’efficacité des services du cabinet.
ES
Il s’agira donc pour l’associé-Directeur de mission de mener une politique des ressources
AG
Nous proposons au cabinet d’insister sur l’importance pour l’auditeur de comprendre les
O
risques business auxquelspourrait s’exposer l’entité, dans la mesure où ils sont pertinents pour
TH
l’évaluation du risqued’audit.
EQ
• l’analyse stratégique ;
• la compréhension des forces du marché et des facteurs d’environnement ;
• l’étude de l’influence des parties prenantes ;
• l’identification des business process critiques.
Ces éléments permettront de mieux cerner les décisions des dirigeants lors de l’établissement
desétats de synthèse. L’analyse de ces éléments fournirait également au cabinet les moyens de
mieuxcomprendre les contraintes et les motivations des dirigeants, ainsi que l’implication de
cesfacteurs sur l’élaboration des comptes.
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Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
Le cabinet devrait aussi recueillir le plus grand nombre d’informations chiffrées et factuelles
sur l’entreprise et sur le marché dans son ensemble et compléter l’analyse par d’autres outils
stratégiques plus complets tels que l’outil d’analysestratégique PESTEL (Politique,
Economique, Social, Technologique, Environnemental, Légal et Législatif), les fortes de
Porter.
6.3.3. Recommandations sur les procédures d’évaluation des risques liés au contrôle
C
ES
Le cabinet ACS devrait aussi enrichir l’appréciation de l’environnement de contrôle par les
éléments suivants :
AG
• la politique sociale ;
LI
Ces éléments seraient à même de corroborer les conclusions des travaux menés au niveau de
TH
l’évaluation du risque inhérent, tant concernant la maîtrise du risque de fraude, que pour la
EQ
Le cabinet devrait sensibiliser sur l’intérêt de procéder aux travaux suivants pour l’évaluation
E
du risque decontrôle :
L’introduction de ces éléments serait d’un grand apport pour l’appréciation du risque de
contrôle, dans la mesure où ces processus contribuent directement ou indirectement à
l’élaboration des comptes.
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Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
Concernant les Mémorandums descriptifs, le cabinet devrait les compléter avec l’utilisation
d’autres techniques telles que l’utilisation d’un questionnaire afin de mieux comprendre la
C
ES
description de la procédure dans son ensemble et favoriser la détection des forces et faiblesses
durant la mission.
AG
6.3.4. Recommandations sur les procédures d’évaluation des risques de non détection
-B
Nous suggérons au cabinet ACS de compléter et d’étayer l’analyse avec d’autres outils de
contrôle ou d’effectuer les procédures d’audit complémentaires afin de limiter le risque de
IB
non détection.
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O
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Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
Cette deuxième partie a été l'occasion de présenter, les procédures d’évaluation des risques
d’audit du cabinet ACS qui y ont cours et de les analyser. Les informations reçues ont permis
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-B
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CONCLUSION GENERALE
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Analyse des procédures d’évaluation des risques d’audit par les cabinets d’expertise comptable: cas du Cabinet ACS
L’utilisation des procédures d’audit lors des différentes missions est capitale pour la
détermination des risques et leur évaluation afin de réussir les missions d’audit.
C’est ainsi qu’au cours de sa mission, l’auditeur externe devra suivre une démarche bien
particulière dans la formulation de son opinion afin de minimiser les risques possibles liés à
l’exécution d’une telle mission et se doit également d’utiliser les procédures nécessaires pour
C
identifier et évaluer les risques d’audit. Car le rapport d’audit est considère comme un moyen
ES
important dans la communication financière entre les différents utilisateurs des états
financiers.
AG
En premier lieu, il est utilisé par les actionnaires et les dirigeants comme un indicateur sur
-B
l’efficacité et l’efficience des décisions des dirigeants ainsi qu’entre les actionnaires et les
IB
créanciers, c’est dans ce cadre qu’on parle de la demande de rapport de l’auditeur comme
LI
En deuxième lieu, il peut être considère comme l’une des sources d’informations par les
TH
Notre étude nous a permis, dans la première partie de développer les concepts fondamentaux
U
de l’audit et des procédures d’évaluation des risques d’audit et dans la seconde d’analyser les
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ANNEXES
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Direction Générale
Source : Nous-mêmes
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Si oui, lesquelles?
risque d'audit?
Source : nous-mêmes
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BIBLIOGRAPHIE
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