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Royaume de Bandjoun

ancien État Bamiléké / De Wikipedia, l'encyclopédie libre

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Le Royaume de Bandjoun (en homalah : 'Goung a Djo' ou simplement La'djo signifiant


"La terre des gens qui achètent") est un ancien État situé dans l'actuelle Région de
l'Ouest du Cameroun. Il fut fondé au XVIe siècle par le prince Notchweghom alors exilé
avec sa cour à la suite de son éviction de la succession royale de Leng. Sous le règne de
la dynastie des héritiers de Notchwegom, le Bandjoun s'imposa comme une des
puissances majeures du Grassland.

Royaume de Bandjoun

(ghom) Goung a Djo

(de) Königreich Bandjun

Facebook Lite 1552 – 1926 (374 ans)


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Expansion maximale de La'djo sous Fotso II.

Informations générales
Statut Monarchie constitutionnelle

Capitale Tseleng (1552)


Famleng (Avant 1825)
Hiala (1825- Aujourd'hui)

Langue(s) Ghomalaʼ

Religion Irréligion,

Catholique (depuis 1926)

Démographie
Population Environ 30 000 habitants.

Gentilé Todjom, Pedjo, Bamilékés

Superficie
Superficie 1170 km²

Histoire et événements
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1552 Notchweghom acquiert le bracelet royal et fonde le Bandjoun.
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Environ 1800 Invasion des Bali et incendit de Famleng.


Environ 1850 Guerre entre Bandjoun et Moün. L'armée de Bandjoun encercle Foumban.

1890 Conquête de Batoufam, Badenkop et Bangou.

1905 Installation des Allemands.

Dynastie fohale

Entités précédentes :

Ntumu

Entités suivantes :

Kamerun

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De sa fondation jusqu'au règne de Fotso le conquérant, le royaume s’engagea dans une


politique impérialiste où nombre d'États voisins furent soumis et annexés.

Ce projet d'hégémonie sur la vallée du Noun s’interrompit subitement avec l'arrivée des
Européens à la fin du xixe siècle. Radicalement opposé à la tentative de christianisation
des Grassfields par les missionnaires protestants puis catholiques, le Bandjoun devint la
cible principale des puissances colonisatrices.

À la mort du Foh Fotso II, un coup d’État soutenu par l'armée française chassa le
successeur désigné Bopda et installa son demi-frère Kamga Joseph Manewa, baptisé et
fidèle à l'Empire colonial, sur le trône. Suivant ce bouleversement politique, Bandjoun
s’engagea aux côtés du régime d'Ahidjo et de la France contre les insurgés de l'UPC.

Au lendemain de la guerre du Cameroun, le pays désormais plus reconnu comme tel


car rattaché au Cameroun nouvellement indépendant, connut une révolution sociale et
une décadence au cours de laquelle le christianisme se développa au détriment des
anciennes traditions entraînant une progressive disparition des savoirs ancestraux.

Histoire
Origines : De l'Égypte Antique à Baleng
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Correspondance avec l'Égypte Ancienne.
Le peuple de La'djo fait partie de l'ethnie Bamiléké[1]. Aucun document connu ne permet
d'expliquer avec précision les étapes de l'installation des Bamilékés dans la région du
Golfe du Biafra. En se basant sur les traditions orales et sur certains discours politiques
d'inspiration panafricaniste, certains leur confèrent une origine égyptienne, que rien ne
permet cependant de confirmer[2].

Dans le même ordre d'idée, certains soulignent des ressemblances linguistiques et


culturelles entre les Bamilékés et les Égyptiens de l'antique empire[3].

La querelle de Nèpenguè
Vers le XVIIe siècle, une chefferie appelée Nèpenguè et gouvernée par le Fo Tchoungafo
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connut une guerre interne entre les successeurs du chef. Notuegom, alors prince de
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Nèpenguè, quitta la chefferie avec son frère Wafo lorsque le prince Tayo gagna
l'affrontement. Cependant, le vainqueur s'attira les hostilités de Kwipu, une autre
personnalité qui siégeait à Leng et qui fit progresser sa puissance et son influence
jusqu'à prendre le contrôle de Nepènguè avec l'aide de quelques notables. Nepènguè
fut annexé par ce qui est aujourd'hui connu sous le nom de Baleng[4].

Le prince Notuegom s'installa à l'est de la Chefferie Bafoussam aidée par sa mère


Matsotio, qui deviendra ainsi la première reine-mère du royaume, ainsi que par des
notables qui s'étaient opposés à la conquête de Nepènguè par Kwipu.

La fondation de La'Djo
Notuegom créa la Chefferie La'Djo à proximité des chefferies Dibou, Mouwè, Soun,
Moudjo, Bem et Wè. En tant que talentueux chasseur, le jeune roi agrandit sa chefferie
en s'associant à des personnes qu'il initiait à la chasse et en accueillant des réfugiés
d'autres chefferies. Mais le principal moteur de développement démographique de la
chefferie est l'appropriation d'esclaves destinés à être vendus et envoyé au-delà de
l'Atlantique, pour les sauver et leur accorder la liberté au sein du territoire[5].

Le Chengbundyeh (temple-palais) de Bandjoun, symbole emblématique du pouvoir royal.


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L’Expansion du Royaume
Les successeurs de Notuegom vont agrandir le territoire du royaume en conquérant les
autres chefferies voisines.

Duygnechom, second roi de La'Djo, transféra la capitale à Tseleng[4]. Il suivit la même


politique que son père : il continua l’accueil de réfugiés et d'esclaves et organisa les
nouvelles populations.

Notuom continua le travail d'expansion du royaume en affrontant Bafoussam et


Bamougoum. Sous son règne, La'Djo entra en guerre contre la chefferie Baham à la
suite de la fugue de sa fille, la princesse Moguem, en Baham motivée par sa volonté de
devenir épouse du Fo Baham. Baham fut vaincue et annexée par Notuom[6].

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Durant le règne de Kaptuè, l'ensemble du plateau Bamiléké est victime d'une invasion
par les Panyu (ou Tchamba-Bali), c'est la Guerre Binamo-Panyeu. La'Djo connu des
premières défaites et Kaptuè se réfugia en Bansoa. Les différents États Bamilékés
formèrent une alliance militaire et repoussèrent les envahisseurs hors du plateau[7].

Le règne du roi Kamga Ier entraîna La'Djo dans une politique impérialiste majeure.
Bamoungoun et Bameka tombèrent, mais ne furent pas annexées. La'Djo connut une
guerre contre le Royaume Bamoun, de l'autre côté du Noun. Bamoun fut dévasté mais
les deux rois s'entendirent sur une paix et un pacte de non-agression[8].

Fotso Ier déplace la capitale de Tsecha à son emplacement actuel, à Hiala, à cause d'une
crue inattendue du Noun[9]. Il défendit le chef de Bapa, qui devint un protectorat de
La'Djo. Il soumit Badenkop, Batoufam et Bangou. Bayangam attaqua La'Djo afin de
défendre Batoufam et échoua et dut faire un acte d'allégeance envers La'Djo et lui payer
régulièrement un tribut. Fotso poussa ses conquêtes jusqu’à Bagangté afin de défendre
Bandrefam[9].

De l'époque coloniale au déclin

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La période allemande

Avant le règne de Fotso II, La'djo comprenait le Khoung-Khi, une partie du Mifi et les Hauts-Plateaux.
Aujourd'hui, la chefferie principale exerce une influence sur le Khoung-Khi, uniquement.

Le Fo Fotso II succède à son père, il consolida les conquêtes de ce dernier et agrandit


La'Djo jusqu'à Bafoussam[10]. Mais ses ambitieux projets de domination du plateau et de
réorganisation du royaume furent stoppés par les Allemands. Lorsque ceux-ci entrent
en contact avec La'Djo, le pays contrôle Bahouang, Batouffam, Bandrefam, Bagang
Fokam, Badenkop, Bapa, Bayangam et une vingtaine d'autres chefferies gérés par des
sous-chefs vassaux[10]. Les Allemands ne tentèrent aucune offensive contre le royaume,
et vice-versa.

L'arrivée de l'Empire Allemand coïncida avec l'implantation de plusieurs missionnaires


évangéliques dans le royaume. Des écoles et dispensaires ouvrirent malgré la réticence
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des notables.
Fotso s'opposa fermement
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religieuses des missionnaires en les expulsant[11].
Les mesures de Fotso contre la prolifération du christianisme firent preuves et le
royaume conserva son identité spirituelle d'origine ainsi que son intégrité culturelle.

L'opposition avec les Français et le coup d'état de Kamga


Manewa (1916-1949)
Lors de la Première Guerre mondiale, les Français, les Britanniques et les Belges
envahissent le Cameroun qui passa officiellement sous mandat français et britannique.
La France adopta une position offensive contrairement à son prédécesseur et entra en
conflit avec Djo[12].

Fotso II.

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Fotso II en fin de vie choisit son fils, le prince MBobda, pour lui succéder au trône. Ce
dernier fut écarté par son frère le Prince kamga qui était le Prince favori de l'Église
Catholique et des Français.

Après la mort de Fotso II, le Kam'vu interna MBobda Magne afin de le préparer à la
couronne, mais Kamga Menewa et, ses fidèles s'opposèrent à MBobda Magne qui, fut
détrôné en 1924 car, il y était déjà intronisé en 1920 juste après Son défunt père Fô
Fotso 2 mais étant Germanophile (Allemand) donc Protestant, il ne pouvait plus exercer
sous le règne nouveau qui fut français.
Alliés à la France et l'église catholique, ils
orchestrèrent un coup d'État et chassèrent le prince héritier puis érigèrent Kamga (qui
était Francophile) comme souverain en 1925. Le Conseil de La'djo trahit la volonté de
Fotso II et proclama le désormais dénommé Kamga II, souverain[10].

Fichier:03 - Statue de celui qui a été considéré comme le plus grand ou emblématique
roi des Bandjoun KAMGA Joseph II (Fo MBASSA) de 1925-1975.JPG
Statue de Kamga II

L'histoire du Royaume et Peuple Bandjoun ne se racontent pas comme il se doit mais,


des témoignages encore vivant en parlent dans le Haut-Nkam-Menoua et le Noun. La
longévité de Kamga Menewa s'explique par le retour de Fô Mbobda Magne et qui
coutumièrement fut installé à Mbô par Bandjoun et administrait coutumièrement le
village et, Administrativement auprès de l'état, son frère Kamga Menewa représentait le
village et c'est ainsi que la paix reprit peu à peu jusqu'au départ de Kamga Menewa en
1975 mais son frère continua de vivre jusqu'en 1982.

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La guerre civile
À la suite de la désignation de Kamga II, le royaume se scinda en deux et connut une
guerre civile opposant les concessions favorables à Kamga et aux Français avec les
concessions liées à l’héritage de Fotso et des ancêtres fondateurs. Les partisans de
Kamga prirent le nom de Kamseses. Ce violent affrontement fragilisa le pays.

Le parti de Kamga l'emporta sur les derniers fidèles à la politique de Fotso II, certains
d'entre-eux issus de la famille royale s'exilèrent ou furent tués. Mais la victoire de
Kamga ne signa pas pour autant la soumission de l'ensemble du royaume aux
Français[13].

La guerre du Cameroun et la guerre Bamiléké (1950 à 1970)


Durant la guerre du Cameroun qui opposa l'autorité coloniale française puis le
gouvernement camerounais aux indépendantistes du jeune pays[14], le nouveau
gouvernement de La'djo se rangea du côté des Français. Kamga II œuvra dans l’intérêt
des colons et dénonça tous les dirigeants de l'opposition qui se réfugiaient dans ses
terres.

Afin de répondre à une rébellion dont l'ampleur atteignait la ville de Douala et même
Yaoundé, le gouvernement français, dirigé par De Gaulle et soutenu par le
gouvernement camerounais, décida de commencer une opération d'envergure. Les
Bamilékés constituent l'ethnie la plus importante du pays et étaient à l'origine de la
contestation de l'autorité gouvernementale[15],[16].

La violente répression, qui fit de nombreuses victimes au sein de l'ethnie, étouffa la


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révolte. L'assassinat des dirigeants de l'Union des Populations du Cameroun mit fin au
conflit. La position du royaume dans la guerre lui épargna d'être touché par les
opérations militaires de la France[17]

Christianisation et déclin
Depuis 1925, les rois Bandjoun ont adopté la religion catholique, tout en continuant à
pratiquer la polygamie[18]. Lors de la proclamation d'indépendance, le pays fut introduit
à l'actuel territoire du Cameroun comme tous les royaumes voisins.

À partir de la mort de Kamga II, l'ancienne aura du pays s'éteignit. Les coutumes et
codes sociaux se perdirent chez le peuple ainsi que les traditions à mesure que les
familles se christianisaient. Une aristocratie se forma, centralisée autour du palais.
Les
rîtes et pratiques devinrent peu à peu reversées aux sociétés ou loges à la tête de
chefferies.

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Géographie
La'djo est situé dans la Région de l'Ouest de l'actuel Cameroun. À son expansion
maximale, le pays couvrait une surface approximative de 1 170 km2 et était limité par
les chefferies Bana, Mbapouonto, Badoumgia, Baleng et la partie non occupée de
Bafoussam à sa partie ouest. À l'est, La frontière de La'djo est partagée avec le Royaume
Bamoun sur la majorité du Noun[19].

Le climat annuel du pays se divise en deux phases : la saison sèche et la saison humide.
Les températures varient de 13° à 23° en basse-saison et de 23° à 30° en haute-
saison[20]. On compte 1 600 mm de pluies par an.

La région de l'ouest est une surface montagneuse et de haute altitude, la végétation est
abondante et est développée sur l’ensemble de la surface, riche en eucalyptus. Elle
présente une organisation démographique en bocage, c'est-à-dire constitué de maisons
isolées les unes des autres par de vastes champs et plantations.

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Vallée du Noun depuis Bandjoun Installer
Vallée du Noun depuis Bandjoun Rivière du Noun, frontière entre
Bandjoun et Bamoun.
Gouvernement et économie
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Langue
Les Pe'djo parlent le Homala (littéralement "langue du pays/village"), une langue
Bamiléké.
Facebook C'est
Lite une langue exclusivement orale bien que des transcriptions écrites
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soient développées utilisant l'alphabet latin et Bamoun[21].
Culture
A l'instar des civilisations africaines, l'art y est un moyen d'expression privilégié,
marqueur de la culture et aussi de l'organisation sociale, politique, économique et
religieuse[22].

Science et Technologie
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Notes et références

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