Pef00098 Plan Strategique Reforme ETFP 2016 RCI
Pef00098 Plan Strategique Reforme ETFP 2016 RCI
Pef00098 Plan Strategique Reforme ETFP 2016 RCI
1
SOMMAIRE
SIGLES ET ABBREVIATIONS ____________________________________________________________ 5
INTRODUCTION ____________________________________________________________________ 11
I.2.2. Opportunités...................................................................................................................... 36
II.1.1. La Vision............................................................................................................................. 37
CONCLUSION .................................................................................................................................... 96
ANNEXES _________________________________________________________________________ 97
1
Loi n°2015-635 du 17 septembre 2015 modifiant la loi n°95-696 du 07 septembre 1995 relative à
l’enseignement.
Cette Réforme a l'ambition de fixer des objectifs à court, moyen et long termes,
de formuler des stratégies adossées au Plan National de développement
(PND) 2016-2020, d'identifier des activités qui en découlent et de proposer les
moyens nécessaires à sa réalisation.
Le diagnostic de l’ETFP comporte l’état des lieux du système ainsi que les
faiblesses, les opportunités et les défis à relever.
6
Décret n°2013-306 du 8 mai 2013 modifiant le décret n°2005-309 du 29 septembre 2005 portant création d’un
Etablissement public à caractère administratif dénommé Centre de Promotion des Nouvelles Technologies de
l’Information et de la Communication, en abrégé CPNTIC
7
Décret n°2013-307 du 8 mai 2013 portant attributions, organisation et fonctionnement de l’établissement public à
caractère administratif dénommé Ecole Ivoirienne de Bijouterie et des métiers annexes, en abrégé EIBMA ;
8
Décret n°91-518 du 19 juillet 1991 portant publication de la Convention portant création du Centre Africain de
Management et de Perfectionnement des Cadres, (CAMPC).
dix (10) Unités Mobiles de Formation (UMF), pour les formations qualifiantes;
2011 - 2012 2012 – 2013 2013 - 2014 2014 - 2015 2015 - 2016
Établissements
306 330 352 381 507
Privés
Cabinets Privés 127 132 140 148 173
Ensemble 433 462 492 529 680
Source: Données DEEP, DPS/METFP
9
Les pourcentages sont calculés selon le statut des établissements. Ils se calculent en faisant, pour une région et un
statut donné (Abidjan et privé), le nombre d’établissement privé de la région d’Abidjan rapporté au nombre
d’établissement privé de la Côte d’Ivoire.
Les effectifs des apprenants dans l'ETFP sont passés de 39 365 en 2011 à
105 353 en 2016,principalement du fait de l’accroissement des apprenants
inscrits dans les établissements privés d’enseignement. (Cf. graphique 3).
Genre
La répartition des filles à l’ETFP a subi une hausse entre les années
scolaires2010-2011 et 2015-2016 passant de 43% à 49%, soit à un point de
l’équité en matière de genre (50%), comme l'indique le graphique 4.
En 2016, le secteur primaire est quasiment inexistant avec un taux de 0.2% des
apprenants, tandis que le secteur tertiaire est fortement représenté soit 72,5%
des apprenants.
La quasi égalité observée entre l’effectif des filles et celui des garçons
(graphique 4) masque une faible présence des filles dans les secteurs agricole
et industriel, soit respectivement 8,6% et 18,3% des effectifs. Néanmoins, elles
constituent la majeure partie des effectifs du tertiaire avec une proportion de
60,7%.
Graphique 6 : Répartition des apprenants dans les secteurs d’activités selon le genre en
2015-2016
Graphique 10: évolution du taux d'accès des filles par concours à l'ETFP de 2010 à 2016
Les concours d’entrée dans des structures de formation ou les examens de fin
de formation sont des contrôles de connaissances qui ont pour objectif d’une
part de juger de la capacité des impétrants à suivre la formation qui leur sera
dispensée et d’autre part de vérifier la capacité des apprenants à exercer le
métier appris durant les années de formation.
Or l’état des lieux montre une situation complètement différente. Les sujets
proposés aux examens sont pléthoriques et la durée de la session est trop
longue.
De ce fait, une grande partie des frais générés par l’organisation des examens
et concours est liée à la duplication des sujets, à l’impression des feuilles de
composition, aux feuilles de brouillon, aux instruments de sécurisation des
feuilles de composition comme les stickers, les codes-barres, les anonymats
des feuilles de composition et au payement des indemnités des acteurs que
sont les surveillants, les correcteurs, les examinateurs et les membres des
jurys.
Non seulement la grande variété des sujets proposés aux examens dilue les
matières spécifiques et techniques dans le lot des matières qui sont
subsidiaires à la spécialité des impétrants, mais également, chaque session
occasionne des passifs dans le payement des acteurs, ce qui entraîne des
grèves ou des menaces sur les examens à la fin de chaque année scolaire.
Ces passifs sont dus au fait que les frais d’examen de la session de l’année
servent à payer les retards de l’année précédente. En procédant ainsi, la
Direction en charge des Examens et Concours se retrouve toujours confrontée
au même problème, en espérant une augmentation de la dotation budgétaire
pour apurer les passifs. Or, depuis plusieurs années, cette sollicitation ne
parvient pas à être satisfaite.
Cet ordre d’enseignement, en dehors des lycées techniques, ne reçoit que les
rejetons du système général.
CQP
Graphique 11 : évolution du Taux de réussite au CQP de 2011 à 2015
CAP
Graphique 12: évolution du Taux de réussite au CAP de 2011 à 2015
BT
Une grande disparité est observée au niveau des taux de réussite selon le
genre concernant l’examen du BP à partir de l’année 2013 alors que celui-ci
était constant en 2011. Par comparaison aux autres diplômes, les taux de
réussite au BP sont faibles.
Par ailleurs, le taux d’abandon, pour chaque année d’études est important
comparé à la norme qui est de 5% au maximum.
En effet, le taux d’abandon le plus élevé est constaté en 3ème année et peut
s’expliquer par un taux de redoublement maximal recommandé fixé à 2%. De
ce fait, la majorité des apprenants qui ont échoué à leur examen sont
automatiquement exclus.
De l’analyse des taux de survie par type de diplôme et par année d’études de
2011à 2014, il ressort les constats suivants :
En somme, les différents taux de promotion à l’intérieur des cycles sont assez
bas et les taux d’achèvement le confirment.
les taux d’insertion respectifs dans le secteur formel sont de 43,9 % pour
le CAP, 16,8 % pour le BEP, 36,0% pour le BT, 49,4 % pour BP et
49,5%pour BTS;
la durée moyenne des diplômés de l’ETFP pour avoir un emploi est d’1 an
et 11 mois (23 mois) et de 24 mois pour le BTS.
Graphique 16: Relation entre le nombre d’élèves et le nombre d’Enseignants Craie en Main
par établissement.
Tableau 3: Evolution du budget de l'ETFP de 2011 à 2016 (en milliers de Francs CFA)
ANNEES
2011 2012 2013 2014 2015 2016
TOTAL 6 012 551 9 690 585 11 702 517 20 541 595 19 387 379 34 892 895
TITRE 2 5 098 180 8 303 903 8 803 666 11 825 474 11 389 964 21 166 560
Biens et Services (B) 2 532 477 4 176 797 4 401 833 5 912 737 5 694 982 2 638 353
Transfert (TF) 2 565 703 4 127 106 4 401 833 5 912 737 5 694 982 18 528 208
TITRE 3 914 371 1 386 682 2 898 851 8 716 121 7 997 415 13 726 335
Trésor (TR) 722 343 1 386 682 1 120 631 885 734 2 207 563 4 357 624
Don (D) 0 0 0 0 156 100 6 265 600
Emprunt (E) 192 028 0 1 778 220 7 830 387 5 633 752 3 103 110
Financement extérieur
(FE)
192 028 0 1 778 220 7 830 387 5 789 852 9 368 710
Source: données DAF/METFP
Les transferts de 2016 d'un montant d'environ 18,500 milliards FCFA sont
composés pour l'essentiel de 1,897 milliards FCFA de frais d'examens et
concours; 1,404 milliards FCFA de transfert aux EPN et 15,270 milliards FCFA
de frais de bourses et de scolarité des bénéficiaires. Un montant de 2,638
milliards FCFA est affecté à l'achat des biens et services.
Source : DAF/DPS.
Le Plan est défini sur une période de dix (10) années. L’approche de
planification utilisée est la Gestion Axée sur les Résultats (GAR). Ce plan
répond au souci des autorités du système de la Formation Professionnelle et
Technique (FPT) de mener une Réforme qui prend en compte les
préoccupations des acteurs de la société, les changements à impulser et les
innovations à apporter dans le secteur.
Le plan élaboré est articulé autour de six (06) points que sont la vision, le
slogan fédérateur, le résultat d'impact, les principes directeurs, l’approche
intégrée et les axes stratégiques.
II.1.1. La Vision
10
Loi n°2015-637 du 17 septembre 2015 modifiant la loi n°95-696 du 7 septembre 1995 relative à l'enseignement.
Deux résultats majeurs sont attendus dans la mise en œuvre de cet axe. Il
s'agit notamment d'un partenariat Formation-Entreprise renforcé et d'une
insertion professionnelle facilitée et durable des formés.
Le partenariat Formation-Entreprise vise
l'intégration des secteurs productifs dans le
système de formation de l'ETFP pour une
formation de qualité. Ce cadre s’étendra à
l’ensemble des activités constitutives de
l’organisation de la FTP.
Organisation du partenariat
L'Etat et le secteur privé ont exprimé leur volonté commune d'œuvrer ensemble
pour le développement de l'ETFP en signant une convention cadre de
partenariat le 23 octobre 2009. Plus précisément, les signataires de cette
convention sont:
- l'Etat à travers le Ministère de l'Enseignement Technique et de la
Formation Professionnelle ;
- les organisations professionnelles représentées par:
• la Confédération Générale des Entreprises de Côte d'Ivoire (CGECI) ;
• la Fédération Ivoirienne des Petites et Moyennes Entreprises(
FIPME) ;
• le Mouvement des Petites et Moyennes Entreprises (MPME) ;
- les Chambres Consulaires, à savoir :
Le CNBP est présidé par le secteur Privé et la vice-présidence est assurée par
le Ministère en charge de l'Enseignement Technique et de la Formation
Professionnelle.
Outre les acteurs du secteur privé concernés par la branche, sont membres de
la CN-CPC, l’Inspection Générale de l’ETFP, l’Institut Pédagogique National de
l'Enseignement Technique Professionnel (IPNETP), l’Agence Nationale de la
Formation Professionnelle (AGEFOP), le Centre Ivoirien pour le
Développement de la Formation (CIDFOR) et le Fonds de Développement de la
Formation Professionnelle (FDFP).
En outre, la mise en œuvre des activités identifiées dans cet axe, permettra de
disposer d'un cadre favorable à l'implication effective du monde économique
dans la formation et de définir les modalités de mise en œuvre de standards de
qualité.
11
La lettre de la politique éducative adoptée par le Gouvernement ivoirien le 3 juin 2010 impose à l'ETFP de réguler le système Education-
Formation de manière à limiter les effectifs dans le supérieur.
12
La croissance démographique évaluée à 2,6% l’an, (RGPH 2014, INS) demeure élevée.
Or, au niveau du public, selon les statistiques de 2016, l’effectif des apprenants
de l’ETFP est de 40 76713 pour une capacité d’accueil physique de 35 000. Elle
est largement insuffisante pour répondre à l’évolution de la demande.
Par conséquent, le produit immédiat attendu dans la mise en œuvre de cet axe
est de disposer en 2025 d'un dispositif d'Enseignement Technique et de
Formation Professionnelle accessible à tout demandeur de formation technique
et professionnelle.
Les objectifs à moyen terme (2016 - 2020) en matière d'accès sont de:
1) passer d'une capacité d'accueil de 40 767 élèves et étudiants en 2016,
dans les structures publiques de formation technique et professionnelle à
100 000 en 2020 dont 50 000 pour la formation professionnelle initiale
représentant 50% des effectifs et 50 000 pour l’apprentissage et la
formation qualifiante ;
2) passer de 100 000 apprenants de 2020 à 150 000 en 2025.
13
Source : annuaire statistique de la DPS 2016
Ainsi donc :
Zones
Industrielles
Technopoles
D'une capacité d’accueil de 5000 places, cette technopole sera bâtie sur une
superficie de 40 Hectares dans la commune de Yopougon pour soutenir la zone
industrielle existante. Elle regroupera huit (08) établissements déjà existants
mais dans un état de vétusté et de dégradation très avancé (Cf. Annexe 4 ).
Le cycle préparatoire s’étendra sur deux années scolaires. A la fin de ces deux
années, le niveau des apprenants en sciences et lettres sera le même que ceux
du niveau 5ème du cycle général. Les programmes des mathématiques, des
sciences physiques et de chimie, de français et d’anglais seront identiques au
programme des classes de 6ème et 5ème. A côté de ces compétences générales,
seront développées des compétences spécifiques relatives à l’initiation aux
métiers enseignés dans l’établissement technique et professionnel. Les cours
d’informatique des programmes de 6ème et 5ème devront être dispensés
obligatoirement.
14
Conformément à l’article 2.2 de la loi n°2015-635 du 17 septembre 2015 modifiant la loi n°95-696 du 7
septembre 1995 relative à l’enseignement.
D'un autre côté, les élèves qui manifesteront le besoin de repartir dans le circuit
d'éducation générale, pourront accéder en classe de 4ème générale.
Accès des élèves des niveaux des classes de 2nde et de 1ère générale
Enseignement D Ingénieur 3
Supérieur M Ingénieur 2
L3 Ingénieur Ingénieur 1
L2 Prépa Tech 2
L1 Prépa Tech 1
BTS
2A
BTS
1A
Prépa _BTS 1A
B B
ATle BT
ATle
Secondaire Secondaire BT 3A
Prépa BT 1A
BE
PC
3e 3A
Secondaire 4e CAP 2A
Général 1 5è 1A
6è
2A
Prépa CAP 1A
CE
PE
Primaire CM2
A cet effet, l’analyse de l’évolution des métiers sera faite aux fins d’adapter les
formations aux profils des postes de travail. Il en ressortira également la
nomenclature des filières et des spécialités. Pour ce faire, la structuration des
branches professionnelles impliquant fortement le secteur productif s’avère
nécessaire. La lisibilité des métiers à forte potentialité d’emplois sera alors
établie de sorte que l'ouverture des filières tienne compte des nouvelles options
de formation porteuses d’emplois.
Pour ces deux axes, des études sectorielles portant sur les besoins du secteur
productif seront réalisées et les résultats validés orienteront la révision des
curricula existants et l’écriture des nouveaux programmes. Tous les référentiels
et guides pédagogiques disponibles permettront l’implantation des formations
au sein des structures de formations. A cet effet, des phases pilotes et un
mécanisme de suivi-évaluation seront nécessaires avec une forte implication de
l’IPNETP dans l’élaboration de projets concrets dans le cadre des instances
partenariales mise en place.
C’est dans ce cadre que l’ETFP s’attèlera à promouvoir tous les modes et types
de formation tels que les formations par apprentissage, par alternance et à
distance, aussi bien diplômantes que qualifiantes. Ainsi, selon la nouvelle
vision, chaque établissement devra désormais proposer une offre plurielle de
formations de sorte à prendre en compte la variété des publics cibles.
• l’apprentissage moderne ;
• l’apprentissage rénové de type dual ;
• l’apprentissage traditionnel.
15
Voir les définitions dans le lexique.
16
Les sources de financement de l’apprenti n’ont pas été explicitées. De même que la rémunération des maîtres
d’apprentissage.
8 Mécanique auto 50
CET Bouaké Mécanique générale 975 50
La durée des formations est de trois ans aussi bien pour les CAP que les BT.
Dans le cadre du projet pilote, les effectifs sont limités à cinquante (50) par
filière. Les dix (10) établissements retenus regroupent 12 filières, soit au total
600 apprenants dans les formations en alternance au cours de l'année scolaire
2016-2017. Les effectifs d’apprenants qui seront recrutés dans les
établissements, devront tenir compte des quotas réservés à l’alternance.
Le rythme d’alternance proposé est d’un mois en entreprise et d’un mois à
l’école. Sur l’ensemble des trois années de formation, 50 % du temps de
formation sera donc consacré aux activités en entreprise et 50% à la formation
à l’école. Cette répartition varie selon l’année de formation comme suit :
Les formations sont sanctionnées par des diplômes d’Etat (CAP, BT). Les notes
obtenues en entreprise par les apprenants sont prises en compte pour
l’évaluation finale.
L’accès à la formation par alternance se fera par voie de concours pour les
CAP et BT. Pour le cas particulier du BT, l’accès pourra également se faire par
voie d’orientation des élèves des classes de troisième sur étude de dossiers.
17
Annexe fiscale à la loi n°2015-840 du 18 décembre 2015 portant budget de l’Etat pour l’année 2016 (IV.1.)
La principale activité de cet axe concerne la mise en place d’un cadre national
de certification adossé à un répertoire national des certifications
professionnelles.
Ce cadre de certification, construit avec les milieux professionnels devra couvrir
toutes les formations et délivrer les parchemins nécessaires à leur certification.
Il doit être suffisamment souple pour prendre en compte tous les types de
parcours et cursus de formation mis en place, notamment les programmes et
modules de formation qui tiennent compte des profils et des acquis
d’expériences.
La mise en place du cadre national de certification passe nécessairement par
l’élaboration de trois documents, à savoir le référentiel de certification, le
référentiel d’activité et le référentiel de formation.
Le référentiel d’activité est un document qui sera produit et validé par les
professionnels du métier. Il décrit le champ de la certification, identifie les
activités, les compétences et les résultats attendus d’un professionnel détenteur
de la certification.
- de prendre des textes qui impliquent plus fortement le secteur privé dans la
formation
Dans cette même dynamique, les structures sous tutelle du Ministère en charge
de l’ETFP devront être restructurées pour tenir compte du nouveau contexte de
réforme et afin d’accompagner harmonieusement sa mise en œuvre. Il s’agit
de :
Ce plan doit prendre en compte les spécificités des filières et/ou spécialités des
établissements, des sept (07) axes de la Réforme, des offres de formation, de
la qualité des ressources humaines, des plateaux techniques des structures de
formation, du partenariat formation-entreprise ; en un mot tout ce qui permettra
de "vendre" l’ETFP afin d’assurer son rayonnement. Tous les supports et
moyens de diffusion seront explorés afin d'en choisir les plus pertinents à
mêmes d’atteindre les cibles, notamment au moins 80% des jeunes âgés de 12
ans et plus en articulation avec la scolarisation obligatoire.
1.1 En interne :
1.2 En externe :
Communication média
Il s’agit de mettre à contribution les cinq (05) grands médias que sont la
télévision, la radio, la presse écrite et internet, les réseaux sociaux et
l’affichage, à travers :
- l’élaboration d’émissions télé, en plateau ou la participation à des
émissions existantes ;
- l’élaboration d’émissions radio ordinaires ou spéciales;
- l’organisation de points de presse, de déjeuners de presse, etc.
- l’envoi d’alertes de messagerie internet ou de téléphonie cellulaire ;
- la production et la réalisation de pièces de théâtre et de sketches à
diffuser sur les chaines nationales.
Communication événementielle
Le suivi fournit aux décideurs des indications sur les progrès réalisés ou des
difficultés rencontrées au cours de la mise en œuvre des activités ; tandis que
l'évaluation est un exercice périodique qui vise à mesurer objectivement les
résultats observés au niveau de la population, attribuables aux activités
réalisées.
Les activités de suivi et d'évaluation du système sont partagées par les quatre
(04) structures opérationnelles du Ministère à savoir: l'Inspection Générale (IG),
la Direction des Projets, de l’Equipement et de la Maintenance (DPEM), la
Direction de la Planification et des Statistiques (DPS), et la Direction des
Filières, de l’Innovation et de la Qualité (DFIQ). L’amélioration de l’activité de
suivi et d’évaluation passe nécessairement par les différentes réformes
engagées par ces structures.
- la nomination des Inspecteurs selon les besoins réels des filières et des
spécialités ;
- la promotion des Animateurs Pédagogiques, Conseillers Pédagogiques,
des Directeurs Régionaux et des Directeurs Centraux conformément à la
réglementation.
Au regard des missions à elle assignées, l’Inspection Générale doit être dotée
de moyens financiers adéquats. Il s’agira entre autres:
Les chefs de ces différentes UGP font l’objet d’une évaluation semestrielle et
annuelle par le directeur en charge des projets.
Un rapport mensuel de l’état d’exécution de chaque projet est fait par le comité
de Suivi-Evaluation en vue de proposer au Ministre de l’Enseignement
Technique et de la Formation Professionnelle, des voies de levée des
contraintes entravant la bonne exécution des projets.
Tout le dispositif qui sera mis en place dans le cadre du suivi-évaluation des
projets et programmes, pour être efficace, va nécessiter, le renforcement des
capacités opérationnelles de la Direction en charge des Projets, de
l’Equipement et de la Maintenance (DPEM). Il s’agira:
Les données collectées sont relatives aux effectifs, métiers, filières, spécialités,
débouchés, ressources humaines, offres de formation, plateaux techniques,
diplômes, curricula, insertion professionnelle des formés,…
La CNCFP se réunira tous les ans à une date fixe pour délibérer et adopter le
principe d'implantation des structures au titre de chaque année académique.
Une concertation avec l'évolution de la Carte Scolaire et de la Carte
Universitaire s'avère indispensable pour garantir la synergie d’action entre les
différents ordres d’enseignement sur ce sujet.
Les filières économiques et les bassins d'emplois sont les paramètres qui
militeront en faveur de la création et de l'ouverture des établissements
programmés.
Les examens, les concours, les orientations et les bourses constituent la voie
d’accès et de sortie du système. Dans le cadre de la Réforme de
l’Enseignement Technique et de la Formation professionnelle, une
réorganisation des structures qui en ont la charge s’avère indispensable. Au
niveau de l’Orientation et des Bourses, il s’agit :
d’informer les apprenants et les partenaires sur les métiers, les offres de
formation et les conditions d’accès aux formations dispensées dans les
structures d’enseignement technique et de formation professionnelle ;
Le premier défi consiste à contenir les dépenses liées aux sessions des
examens dans le budget qui leur est affecté. Cela passe par la réduction
des sujets proposés, à laquelle il est possible d’arriver par la valorisation du
contrôle continu et l’organisation d’examens partiels en cours d’année.
Le canal des Conseillers d’Orientation ayant montré ses limites par manque
de moyens, il importe d’expérimenter d’autres supports de communication,
notamment les Tics et les brochures de sensibilisation.
En effet, à l’ETFP, les TIC se présentent comme : (i) outils pour l’amélioration
de la gouvernance du système ; (ii) objet d’apprentissage ; (iii) outils de soutien
pédagogique ; (iv) facteurs d’accroissement de l’accès à la formation et (v)
facteurs de génération d’emplois.
Les connaissances en TIC sont de plus en plus exigées par les entreprises lors
des recrutements. A cet effet d’ailleurs plusieurs cabinets forment au TIC
notamment à la bureautique, à l’internet et à la maintenance de premier niveau.
Cependant, une question demeure. Au regard de la multitude de cabinets et
surtout du fait que les autoformations sont possibles, comment vérifier qu’un
individu possède les compétences informatiques exigées ?
Au plan technique
L’intégration des TIC se fera conformément aux axes ci-après : (i) l’amélioration
par les TIC de la gouvernance du système ; (ii) la formation par le numérique
et (iii) la formation au numérique. Aussi, les actions ci-après sont-elles
envisagées :
L’instauration de l’école obligatoire pour les enfants de six à seize ans aura
pour effet une augmentation des effectifs d’élèves du cycle primaire et
secondaire général et dans l’enseignement technique et la Formation
Professionnelle.
L'état des lieux montre que les fonds collectés par le FDFP ne sont pas
toujours accessibles aux structures publiques de formation professionnelle
par méconnaissance des règles et des procédures.
Par ailleurs, le plan conçu est fondé sur l’approche intégrée, le développement
des compétences et l’employabilité, la soutenabilité financière et la compatibilité
économique, pour un système de FPT fédérant tous les acteurs et la population
autour du message : « une formation, un métier, un avenir assuré ».
La convergence des actions de tous les acteurs est un gage de succès du Plan
pour « un système d’Enseignement Technique et de Formation
Professionnelle accessible à tous et qui s’adapte aux besoins de
l’économie nationale ».
Coût
N° Etablissements Bailleurs Etat d'Avancement
(en FCFA)
phase étude en cours (Cabinet ICI
et Cegep trois rivières), démarrage
1 LYCEE PROFESSIONNEL DE FERKE BADEA 2 275 102 310 effectif des travaux pour
septembre 2016
Phase étude en cours, début des
LYCEE PROFESSIONNEL (LP) SAN UE/ projet
2 912 883 636 travaux novembre de
PEDRO PROFORME réhabilitation novembre 2016.
Phase étude en cours, début des
LYCEE PROFESSIONNEL (LP) UE/ projet
3 912 883 636 travaux novembre de
JACQUEVILLE PROFORME réhabilitation novembre 2016.
LYCEE PROFESSIONNEL (LP)DE démarrage effectif des travaux
4 DAOUKRO
C2D 5 000 000 000 pour septembre 2016
démarrage effectif des travaux
5 LYCEE PROFESSIONNEL d'ODIENNE BID 4 450 000 000 septembre 2015
104
LEXIQUE
La formation résidentielle
C’est par excellence le mode de formation où la totalité de la formation se
déroule au sein d’un établissement de formation.
L’apprentissage moderne
Qui combine une formation théorique et pratique intra-entreprise ou
interentreprises. L’apprenant est un employé de l’Entreprise (contrat
d’apprentissage), le référentiel de formation est assumé par l’Ecole et
l’Entreprise. De façon globale, toute la pratique professionnelle s’acquiert en
situation de travail réel en Entreprise. L’Ecole a en charge l’apprentissage des
concepts, des principes, des méthodes et de la technologie qui concernent le
métier. Elle permet l’accès aux différents niveaux de qualifications et de
certifications qui sont dorénavant le CAP, le BT, le BTS et le diplôme
d’Ingénieur. Le CQP, le BEP et le BP étant supprimés.
L’apprentissage rénové de type dual
L’apprentissage traditionnel
C'est l’apprentissage qui se fonde sur un accord de formation verbal ou écrit,
conclu entre un apprenti et un maître artisan, par lequel ce dernier s’engage à
former l’apprenti à toutes les compétences que nécessitent son métier et sur
une période relativement longue. La formation étant intégrée dans le processus
de production, l’apprenti acquiert les compétences en travaillant aux côtés du
maître artisan expérimenté.
Ici, l’apprenant dispose d’un contrat de travail et est encadré par un tuteur dans
l'entreprise qui est le maitre d'apprentissage.
Le suivi est une fonction continue qui vise à fournir aux gestionnaires du
programme et aux principales parties prenantes, des indications sur le progrès
réalisés ou des difficultés rencontrées au cours de la mise en œuvre du
programme.
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