Centrale Thermique de Kenitra 4 X 75 MW
Centrale Thermique de Kenitra 4 X 75 MW
Centrale Thermique de Kenitra 4 X 75 MW
4 x 75 MW
CONSIGNES D’EXPLOITATION
DES GROUPES
S O M M AI R E
MISE EN SERVICE :
ARRET DE L’INSTALLATION :
A – Mise en service :
Contrôle à effectuer :
P = 13 bars
T = 195°C
Q = 8 t/h
Arrêt du T.V. :
NOTES :
1) Si l’arrêt est voulu pour travaux, isoler toutes les vannes et soupapes du circuit.
2) Pour un arrêt normal de la tranche, il suffit de fermer la vanne de sortie T.V.
Mise en service
Une fois que le transformateur de vapeur est en service régulier (voir paragraphe 3
au-dessus) disposer le circuit d’eau de traçage :
Ouvrir les vannes aller et retour sur façade brûleurs, réchauffeurs fuel,
accumulateurs, filtres à chaud, conduites aller et retour fuel, réservoirs etc...
Faire le niveau de la vase expansion eau surchauffée en utilisant la pompe
d’appoint, fermer la vanne d’évent sur la vase d’expansion.
Ouvrir la vanne d’azote sur la vase d’expansion et porter la pression à 7 bars et
fermer la vanne.
Mettre en service tous les systèmes d’alarme.
Disposer les pompes eau surchauffée, fermer les disjoncteurs 400 V.
Disposer les réchauffeurs d’eau surchauffée.
Mettre en service le régulateur de niveau.
Disposer la soupape régulatrice de débit P91- F300.
Disposer la soupape régulatrice de température N11- F301.
Disposer la soupape régulatrice de niveau N22- F309.
Démarrer une pompe eau surchauffée.
Disposer le régulateur de la soupape régulatrice de débit P91-F300 à la
température environ 80°C.
Depuis la salle de contrôle agir sur la soupape de la vapeur pour chauffer l'eau.
Mettre en service automatique la station télécommande pour contrôle de la
température, la température de service est de 160 °C.
5) Passage de la chaudière au fuel-oil :
Conditions préalables :
Côté vapeur.
Le réchauffeur fuel-oil de secours doit être maintenu toujours plein s’il est vide,
il faut le remplir en agissant de la manière suivante :
Vanne sortie fuel-oil fermée.
Events côté fuel-oil ouverts.
Décoller légèrement la vanne d’entrée jusqu’à faire sortir le fuel-oil par
tous les évents.
Fermer les évents complètement.
Le réchauffeur peut rester en secours seulement avec la vanne de sortie
fermée et la vanne d ‘entrée ouverte.
On peut fermer aussi la vanne d ‘entrée et ouvrir la vanne de sortie.
Se rappeler que le fuel qui reste dans le réchauffeur de secours est maintenu
chaud par l’eau surchauffée qui le maintien environ à 50°C.
Disposer le filtre à chaud D002, l’autre reste en réserve plein. Quand l’état
d’encrassement augmente jusqu’à avoir un ΔP de 1 bar, on a l’alarme en
salle de contrôle, il faut changer le filtre avec celui de secours, s’assurer
avant que le même soit plein et en pression en ouvrant légèrement la vanne
d’évent. Si par l’évent ne sort rien, ouvrir la vanne de remplissage jusqu’à la
sortie du fuel, ensuite la fermer.
Ouvrir les vannes entrées et sorties débitmètre, by –passe fermé.
Ouvrir les vannes d’isolement des soupapes : F302-F303-F304, air de
commande ouvert.
Contrôler que les réservoirs d’air de commande des soupapes et registres
sont en pression de service 7 bar.
Disposer la soupape régulatrice de débit F93- F301.
Disposer le débitmètre sur le retour de fuel.
Contrôler que l’eau surchauffée soit régulièrement en service (voir démarrage
eau surchauffée).
Mettre en place les brûleurs fuel.
Contrôler que la vapeur d’atomisation est régulièrement en service
automatique et la pression 7 bars (se rappeler que la vapeur d’atomisation fait
aussi le refroidissement des brûleurs).
Contrôler que la vapeur de lavage est disposée.
Ouvrir sur les brûleurs les vannes manuelles de fuel IC25 vapeur
d’atomisation IC18, vapeur de lavage IC20 retour du fuel IC38, gaz
d’allumage IC15 et évent gaz IC45.
Contrôler que le bouton local d’extinction d’urgence brûleur est dans la
position 1.
Mettre en service toute instrumentation ; prise de pression, température,
alarme et protection etc...
Depuis salle contrôle, démarrer une pompe à fuel et mettre l’autre en
secours.
Dans ces conditions avec les vannes F302 / F304 fermées et F303 ouverte,
on peut ouvrir la vapeur aux réchauffeurs fuel après avoir disposé le circuit.
En agissant sur le potentiomètre de commande manuelle, on augmente la
température fuel à environ 100°C, passer la station télécommande de
température en automatique.
A ce moment là, on peut faire la demande d’ouverture de la soupape
générale de fuel : F302 – F304 s’ouvrent et la soupape F303 se ferme.
Ouvrir un peu la soupape F93- F301 pour avoir une pression d’environ
10 bars.
On fait circuler le fuel à la rampe brûleurs jusqu’à la température environ 100
à 105°C. (dépend de la qualité de fuel). La valeur de la température doit être
donnée par le Labo-Chimie à chaque livraison de fuel-oil.
Ouvrir la vanne générale gaz propane IC8 en poussant le bouton sur
SIE (platine chaudière).
Dès qu’on a l’allumage prêt sur le brûleur qu’on doit allumer, on peut procéder
à l’allumage, si on n’y arrive pas, vérifier les conditions suivantes :
Eviter que les brûleurs éteints restent en position de service sans vapeur
de refroidissement.
Avant de retirer le brûleur, s’assurer que le lavage brûleur est fait, et que
les vannes manuelles fuel et vapeur sont fermées.
Nettoyer une fois par semaine les brûleurs, contrôler au moment du
montage de l’atomiseur que la rondelle en cuivre est en bon état, si non la
changer.
Ne pas utiliser des outils en acier pour le nettoyage des atomiseurs, sont
admissibles seulement des brosses et des outils en laiton.
Utiliser de la graisse haute température type molykote, ou équivalent pour
le graissage des filetages, et contrôler l’état du filetage.
Les poignées sur les brûleurs doivent être toujours retirées quand le brûleur
est éteint et poussées quand le brûleur est allumé.
Dès que le groupe est couplé, allumer les 6 brûleurs et passer la chaîne de
régulation de combustion en automatique.
Passer la régulation de niveau ballon sur 3 éléments quand le débit vapeur
est supérieur à 30 t/h.
Toutes les chaînes de régulation chaudières et poste d’eau doivent être en
automatique.
Durant la montée en charge de la turbine, le contournement se ferme
automatiquement.
La pression et la température de la vapeur seront augmentées
progressivement en suivant attentivement les courbes 1-2-3 ou 4 (suivant
les types de démarrage : froid, tiède, chaud et très chaud) annexées au
consignes turbine chapitre 3.
Si la situation des conditions vapeur échappe (sort de la courbe) ne pas
hésiter à faire un ou plusieurs paliers pour rattraper.
Pendant la prise de charge, la soupape N11- F309 de vapeur à la bâche
alimentaire se fermera automatiquement. Elle se ferme complètement à la
pression O,4 bars.
8) Variations de charges :
Vérifier au moins une fois par quart le niveau visuel du ballon. Il doit
correspondre à celui enregistré en salle de contrôle.
Faire deux relevés complets des valeurs de fonctionnement de la chaudière
à chaque quart.
Contrôler la température vapeur sortie SH1, on ne doit jamais dépasser
470°C (sauf dans le cas de marche sans réchauffeurs HP4/HP5 voir note).
Si on la dépasse, il faut agir sur l’air de combustion en le réduisant jusqu’à
avoir la valeur correcte et une combustion normale. En cas où on n’arrive
pas à cette condition suite à mauvaise combustion, il faut contrôler par les
regards chaque brûleur. Probablement on trouvera quelques brûleurs
encrassés. Nettoyer et remettre en condition normale.
Contrôler au moins une fois par quart l’ensemble de la chaufferie vérifier en
particulier s’il y a des fuites importantes aux presses étoupe, brides, etc...
Contrôler au moins une fois par quart les niveaux d’huile dans les paliers
des ventilateurs d’air. Maintenir le niveau entre la valeur minimum et
maximum.
Vérifier qu’il n’y a pas de bruits anormaux.
Contrôler périodiquement la température des paliers, elle ne doit jamais
dépasser 95°C, alarme réglée à 90°C.
Contrôler le ventilateur booster vérifier que l’autre en secours soit
régulièrement à l’arrêt. S’il tourne à l’envers, vérifier la fermeture du volet
au refoulement. Il doit être fermé. Il est très dangereux de laisser le
ventilateur booster tourne en sens inverse.
Vérifier au moins une fois par quart le niveau d’huile dans les réchauffeurs
d’air Ljungstrôm.
Contrôler aussi le circuit d’huile de lubrification.
Vérifier le niveau d’huile dans le réducteur.
Contrôler que l’eau d’arrosage au ballon purges chaudière est ouverte.
Contrôler à différentes charges la pression fuel de chaque brûleur.
Une montée anormale de la pression sur un brûleur peut indiquer un
encrassement de celui-ci.
Si un brûleur fuel-oil est éteint s’assurer que la vanne de vapeur
refroidissement brûleur est ouverte.
Contrôler que les détecteurs de flamme ne sont pas touchés par les fuites
éventuelles de gaz ou de la vapeur.
Se rappeler que la température de fonctionnement normal des détecteurs
est environ de 60°C, si on dépasse cette température on risque
d’endommager le détecteur lui-même.
Contrôler les portes de visite chaudière, se rappeler que la porte du blessé
est refroidie à l’eau Noria, les vannes doivent être toujours ouvertes.
( dans certains cas exceptionnels la porte peut rester sans eau à condition
qu’elle reste sous contrôle pour éviter des surchauffes locales, arrêter en
cas d’échauffement excessif).
Contrôler les regards chaudière, s’assurer que le registre d’air de
refroidissement soit bien disposé.
Une fois par semaine contrôler que le disjoncteur de la vanne électrique
SH6 est fermé.
Une fois par jour nettoyer au moins un brûleur fuel.
Une fois par jour faire un ramonage complet de la chaudière.
A chaque arrêt de la tranche prévoir en outre le nettoyage de tous les
brûleurs, le nettoyage des détecteurs. Cette opération doit être faite avant
le démarrage de la chaudière.
Chaque six mois environ, prévoir un lavage à la soude des réchauffeurs
Ljungstrom. Le lavage doit être effectué juste à l’arrêt de la tranche. Le PH
de sortie de l’eau de lavage doit être de 10 à 10,5.
A chaque occasion il est vivement recommandé de contrôler à tour de rôle
une partie des verrouillages chaudière.
Au moins tous les trois mois contrôler les protections suivantes :
Très bas niveau ballon.
Très basse pression fuel-oil.
Très haute pression chambre de combustion.
Intervention protection feu Ljungstrom.
Très haut niveau ballon.
Périodiquement, pendant un arrêt de la tranche, vérifier l’intervention en
secours du moteur à courant continu du R.A. Ljungstrom.
Vérifier l’état des paniers froids et des étanchéités radiales et
circonférentielles.
V – ARRET DE LA CHAUDIERE :
1. Déclenchement chaudière.
2. Déclenchement turbine :
Contrôler le circuit d’huile de lubrification, alarme pour haut Δ P filtre : 1,2 bar.
Contrôler le niveau d’huile dans les paliers.
Contrôler et ouvrir l’eau de réfrigération aux réfrigérants d’huile.
Fermer le disjoncteur de la pompe de lubrification.
Contrôler que toutes les portes de visite du réchauffeur sont fermées.
Contrôler le niveau d’huile dans les réducteurs de vitesse.
Fermer les disjoncteurs des moteurs à courant alternatif et continu.
Démarrer depuis la salle contrôle le réchauffeur avec le moteur à courant
alternatif et positionner le moteur à courant continu en automatique.
Cas d’incendie Ljungstrom c’est à dire quand la différence entre température air
entrée et température air sortie atteinte 300 °C, on aura la fermeture automatique
des registres air-fumée et arrêt du ventilateur d’air correspondant au ljungstrom en
incendie.
3. Arrêt des réchauffeurs d’air Ljungstrom :
Fin du ramonage :
NOTE :
Si pendant le ramonage on a une baisse de pression jusqu’à 12 bars, on
aura l’arrêt de la séquence et le ramoneur rétractile éventuellement en
service retourne en arrière, cela pour éviter l’échauffement excessif de la
lance à cause du manque de vapeur de refroidissement.
Périodicité du ramonage :
Le ramonage complet doit être effectué une fois par jour et après le
démarrage du groupe.
Avec le fonctionnement en manuel, les opérations à suivre sont :
Ouvrir la vanne d’isolement et décollée la vanne by-pass purgeur.
Après 30 minutes de réchauffage.
Ouvrir la vanne d’alimentation SF2.
Actionner le commutateur du premier souffleur dans la position de "START".
La séquence du souffleur se déroule automatiquement.
Une fois terminée la séquence du premier souffleur, actionnez le "START"
du deuxième, suivre la même procédure pour tous les autres souffleurs.
Quand l’opération de ramonage du dernier souffleur est terminée, fermer les
vannes SF2 et SF3.
LIMITE ;
Le ramonage chaudière doit être fait normalement avec une charge ≥ 50% de
la charge maximum.
Seulement dans des conditions particulières d’exploitation, on peut ramoner
avec les charges suivantes à ces conditions :
Charge 25 MW excès d’air supérieur au 10% du normal.
Charge entre 30 MW et 35 MW ramonage avec excès d’air normal.
Terminé le lavage.
Arrêter les pompes C1 et C2
Débrocher cassettes 400 V moteurs pompes C1 et C2.
Fermer les vannes aspiration et refoulement des 2 pompes.
Fermer la vanne vapeur V1.
" la vanne V11.
Fermer les vannes des lances sur les Ljungstrom.
Videz la bâche mélange eau et soude.
Changer le moteur en mettant sous tension celui à courant alternatif. Le moteur
à Courant continu doit rester en automatique.
ALARMES ET PROTECTIONS CHAUDIERES
1- Opérations préliminaires :
On commencera ces opérations environ 4h 30’ avant l’heure 0.
Vérifier l’alimentation électrique de tous les appareils de contrôle de la turbine
(en particulier de l’EHC).
Vérifier que les vannes d’isolement de tous les appareils de contrôle sont
ouvertes.
Vérifier le niveau de la caisse à huile. Les qualités physiques et chimiques de
l’huile doivent être celles prévues par le constructeur et la propreté parfaite.
Ouvrir la vanne du pressostat d’huile du vireur.
Embrocher le tiroir du disjoncteur moteur pompe à huile du vireur
(1er secours).
Démarrer la pompe à huile , la pression d’huile de graissage du groupe
Turbo-alternateur 1,8 bars.
Vérifier l’absence de fuite sur l’ensemble du circuit de graissage.
Contrôler le débit régulier de l’huile au voyant de chaque palier.
Mettre en service l’extracteur des gaz caisse à huile.
Contrôler que rien ne gêne la libre rotation de l’arbre du turbo-alternateur (en
particulier au niveau des balais et de l’excitatrice).
Embrocher le tiroir du disjoncteur moteur vireur.
Démarrer le moteur et insérer le vireur.
Contrôler l’intensité absorbée par le moteur du vireur : max 6,5 A. Puis
laisser la machine sur vireur.
La turbine devra être virée au moins 4 heures avant l’heure "0"(ouverture
by-pass vanne de tête). Mais, il est conseillé de commencer le virage
12 heures avant si c’est possible. Environ 1h avant l’heure 0, on fera les
opérations suivantes, (la turbine est toujours sur vireur).
Vérifier que l’EHC est déclenché, soupapes régulatrices fermées.
Vérifier que le dispositif de déclenchement par survitesse est déclenché.
Vérifier que le dispositif de déclenchement par solénoïde est déclenché.
Limiteur de charge à zéro.
Embrocher le tiroir du disjoncteur moteur pompe à huile auxiliaire.
Vérifier que le disjoncteur moteur pompe à huile à courant continu est fermé.
On procède ensuite aux essais des pompes à huile pour cela :
Arrêter provisoirement le vireur et la pompe à huile vireur.
Mettre en service la pompe à huile auxiliaire.
Vérifier les pressions d’huile :
Huile de régulation 14,3 bars.
Huile de graissage 1,85 bars
Huile pompe Booster 0,70 bars.
Mettre la pompe à huile vireur sur position "automatique ".
Arrêter la pompe à huile auxiliaire. La pompe du vireur doit démarrer
automatiquement.
Mettre ensuite la pompe à huile 2ème secours (courant continu) sur
position "automatique ".
Arrêter la pompe vireur, la pompe à huile 2ème secours doit démarrer à
la pression de 1,22 bars.
Mettre ensuite les 3 pompes en "automatique ". La pompe à huile
auxiliaire doit démarrer.
Arrêter alors la pompe à huile 2ème secours et la pompe auxiliaire. La
pompe du vireur doit démarrer.
Les essais des pompes à huile sont terminés. S’ils sont concluants, on
procédera ainsi :
Remettre en service le vireur dès que les pompes à huile sont essayées.
Contrôler une fois encore le niveau de la caisse à huile. Environ ¼ heure
avant l’heure 0.
Ouvrir la purge du collecteur vapeur principal en grand.
Décoller la purge amont robinet d’admission.
Ouvrir la purge 1er étage turbine en grand.
Ouvrir en grand les vannes alimentation vapeur aux boîtes étanches.
Vérifier la disposition des purgeurs des 4 soutirages ;
Fermer la vanne de vapeur d’alimentation du R.V.E. By-pass fermé.
Décoller la purge du C.V.E.
A ce moment, on est prêt pour ouvrir le by-pass de la vanne de tête si les
conditions chaudières sont remplies (voir chapitre 3, paragraphe III).
Heure 0 :
Heure + Oh 30’ :
Heure + 1 h. :
Heure + 1 h. 30’ :
Appuyer sur le bouton " hors service " : régulateur pression vapeur à
l’admission turbine est hors service
Comme il s’agit d’un démarrage à l’état froid, appuyer sur le bouton
accélération " basse " (ce qui correspond à 100 tr/mn) et aussitôt après sur
le bouton 1000 (vitesse choisie 1000 tr/mn).
Environ 3 minutes après les soupapes de la turbine commencent à s’ouvrir
et la vitesse commence à augmenter.
Dès que la turbine tourne le vireur est débrayé, arrêter le moteur et fermer la
vanne d’admission d’huile au pressostat PRC-6.
A 1000 tr/mn, on fera les vérifications suivantes :
Vibrations.
Dilatation différentielle.
Pression d’huile.
Température d’huile qui doit être de 38°C au moins à la sortie des
réfrigérants.
Pression et température vapeur (35 bars, 370°C).
Température des paliers du groupe.
Après ces contrôles (3 minutes environ) on poursuivra ainsi :
Appuyer sur le bouton " 2500 ".
Quand on approche de la vitesse critique, soit vers 1400 tr/mn, appuyer sur
le bouton d’accélération " rapide ".
Surveiller les vibrations au passage des 2 vitesses critiques (1400 tr/mn et
1750 tr/mn). Vibrations max. permises 60 µ.
Au-delà, il faut arrêter la machine et mettre sur vireur.
Quand les vitesses critiques sont passées (1800 tr/mn) on appuie sur
accélération " basse ".
A 2500 tr/mn contrôler la température d’huile sortie réfrigérant qui doit être
comprise entre 38 et 42°C. La turbine ne peut pas être montée à 3000 tr/mn
si cette condition n’est pas respectée.
Ensuite presser le bouton " 3000 ".
Pendant la montée en vitesse faire les opérations suivantes :
Tirer le levier d’exclusion de déclenchement mécanique de la turbine.
Ouvrir la vanne d’huile du déclenchement de sécurité.
Le système de sécurité doit déclencher.
Fermer la vanne d’huile.
Lâcher lentement le levier d’exclusion.
A vitesse 3000 tr/mn, arrêter la pompe à huile auxiliaire, ouvrir les vannes
motorisées et réarmer les clapets des soutirages, par la suite on fera les
vérifications suivantes :
Vibrations (normales 0 à 20 µ ).
Dilatation différentielle (à ce stade elle doit être comprise entre
-1 et +2 mm). La turbine doit être déclenchée si elle atteint les alarmes.
Température d’huile qui doit être comprise entre 42 et 46°C.
Usure palier de butée.
Vide qui doit être de 700 mm Hg au moins.
Pression et température vapeur (35 bars, 370°C)
Essai lampe.
Appuyer sur les boutons du canal secondaire accélération, puis de
protection de sur accélération secondaire et primaire, puis signal de
vitesse primaire absent, secondaire absent, puis protection de
survitesse primaire et secondaire, puis essai canal secondaire de
vitesse. Tous ces boutons doivent s’allumer.
On vérifiera ensuite :
Température métal des paliers (max. 80°C).
Température d’huile sortie paliers (max. 70°C).
Différence de températures interne/externe métal turbine (normal 30°C,
fort 50°C, Max. 70°C).
La température d’échappement turbine < 80°C.
Si tout est normal, la turbine est prête pour être synchronisée et couplée
au réseau, lorsqu’un palier de 3 min a été fait à 3000 tr/mn.
L’état tiède est défini par une température du métal corps turbine plus grande que
250°C mais inférieure à 330°C.
Faire les opérations préliminaires prévues au paragraphe I-1 ci-avant.
Avant d’ouvrir la vapeur sur les boîtes étanches, conditionner la vapeur à
50 bars et température 450°C avec la soupape SH9 .
Puis faire le vide au condenseur.
Il n’y a pas de procédure de réchauffage de la turbine par emprisonnement
de vapeur, mais les autres opérations du paragraphe I-2 ci-avant restent
valables, ainsi que tous les contrôles.
La procédure de prise de vitesse est la même qu’au paragraphe I-3 ci-avant
avec accélération basse, les paliers aux vitesses intermédiaires sont inutiles.
A 3000 tr/mn, on fera un palier de 3 mn.
L’état chaud est défini par la température du métal corps turbine plus
grande que 330°C mais inférieure à 410°C.
Faire les opérations préliminaires prévues au paragraphe I-1 ci-avant.
Avant d’ouvrir la vapeur sur les boîtes étanches, conditionner la vapeur à
60 bars, et température 480°C avec la soupape SH9 puis faire le vide au
condenseur.
Quand le vide est fait (670 mm Hg environ) conditionner la vapeur à l’aide
du by-pass turbine à 60 bars et 480°C.
Ensuite on appliquera la procédure de montée en vitesse suivante :
Accélération " moyenne " de 200 tr/mn.
Montée directe à 3000 tr/mn (mettre l’accélération rapide pour passer les
vitesses critiques).
Palier de 1 mn à 3000 tr/mn.
L’état très chaud est défini par une température supérieure à 410°C.
Faire les opérations préliminaires prévues au paragraphe I-1 ci-avant.
Avant d’ouvrir la vapeur sur les boîtes étanches conditionner la vapeur
à 80 bars et température 510°C à l’aide de la soupape SH9.
Faire le vide au condenseur (670 mm Hg) et conditionner la vapeur avec le
by-pass turbine à 80 bars, 510°C.
Ensuite on appliquera la procédure de montée en vitesse suivante :
Accélération "rapide " (300 tr/mn).
Montée directe à 3000 tr/mn.
Pas de palier à 3000 tr/mn.
1-Variations de charge :
VI – INCIDENTS DE MARCHE
1) Incidents de graissage
Exemple :
Appliquer la même procédure que pour les incidents de graissage (arrêt immédiat
de la turbine).
Pendant la descente de vitesse surveiller le déplacement axial du rotor et les bruits
de frottement éventuels.
Mettre la machine sur vireur et contrôler l’intensité absorbée par le moteur.
Avant de remettre la turbine en service, la cause des vibrations doit être déterminée
avec certitude et éliminée. Dans le cas contraire, ou en cas d’anomalie (bruits,
intensité moteur vireur trop élevée, déplacement rotor etc...) prévenir le
Constructeur.
1) Basses charges :
Les prises de charge instantanées (réserve tournante) sont limitées aux valeurs
suivantes :
3 MW entre 0 et 20 MW de puissance débitée sur le réseau.
5 MW entre 20 et 35 MW.
7,5 MW entre 35 et 67,5 MW.
Au-dessus de 67,5 MW, la prise de charge instantanée est limitée à la
différence entre 75 MW et la charge débitée sur le réseau. Exemple : si la
charge du groupe est de 69 MW, la prise de charge instantanée permise est
de 75 – 69 = 6 MW.
Le limiteur de charge devra donc être réglé en toutes circonstances de la
manière suivante :
Entre 0 et 20 MW de puissance du groupe, régler le limiteur à la puissance
du groupe plus 3 MW. Exemple : si le groupe est à 18 MW, le limiteur sera
placé à 18 + 3 = 21 MW.
Entre 20 et 35 MW, réglage du limiteur à la puissance du groupe plus
5 MW. Exemple : si le groupe est à 33 MW, le limiteur sera placé à
33 + 5 = 38 MW.
Entre 35 et 67,5 MW, réglage du limiteur à la puissance du groupe plus
7,5 MW. Exemple : Si le groupe est à la charge de 58 MW, le limiteur
sera placé à 58+7,5 MW = 65,5 MW.
Entre 67,5 MW et 75 MW, réglage du limiteur toujours sur 75 MW.
Les réglages au-dessus de 75 MW sont interdits.
Un mauvais positionnement du limiteur peut avoir des conséquences
graves pour la chaudière et la turbine.
1) Arrêt normal :
Contrôler que les vannes F008 et F009 soient ouvertes (schéma annexe).
Pour effectuer la permutation, on devra agir de la façon suivante :
Ouvrir la vanne A de remplissage du réfrigérant hors service et attendre que
celui-ci soit plein. Pour contrôler le remplissage du réfrigérant ouvrir le
bouchon D sur la caisse à huile et vérifier que le flux d’huile soit continue pour
les deux réfrigérants.
Débloquer le volant C et tourner en sens anti-horaire jusqu’à la fin de course
du blocage du volant même.
Permuter le réfrigérant en utilisant le volant B jusqu’à à arriver au point de
blocage, ce qui garantie la mise en service du réfrigérant.
Une fois que la permutation a été réalisée, bloquer le volant C.
Fermer la vanne de remplissage A et le bouchon D sur la caisse à huile.
Important :.
Toutes les manœuvres doivent être effectuées sans l’aide des leviers.
ALARMES ET PROTECTIONS TURBINE
La mise en service de la centrifugeuse d’huile c ‘est une opération facile mais très
délicate car l’inobservation de certaines mesures peut donner des inconvénients
sérieux.
Avant de démarrer la centrifugeuse, il faut contrôler soigneusement le circuit d’huile
et le disposer à la manière suivante (fig. 68).
Vannes F005-F006-F009-F010 fermées joint plein aval de la vanne, F006 en place.
Vannes F004 – F001 – F011 – F003 ouvertes.
Vanne F002 A fermée, électrovanne B fermée (s’ouvre automatique au démarrage
du bol).
Démarrer la centrifugeuse, quand le séparateur a atteint la vitesse de rotation
nominale insérer le réchauffeur électrique et ouvrir lentement la vanne F002 en
contrôlant que la pression au manomètre ne dépasse pas 2 bars.
L’huile recirculera à travers la soupape à ressort P (fig.67) en augmentant
progressivement sa température.
Dans le même temps ouvrir l’eau au séparateur pour faire la poche d’eau du
séparateur (purification) dès que l’eau sort par la sortie extérieure latérale fermer le
robinet d’eau.
Une fois que l’huile atteint la température ≈ 65°C, lu sur le thermomètre, ouvrir
lentement la vanne A pour commencer le traitement.
Le débit d’huile de la centrifugeuse on le règle en agissant sur l’ouverture de la
vanne A, la température est réglée automatiquement par le thermostat I, en cas
d’urgence quand la température d’huile s’élève à une valeur supérieure à 80°C,
intervient le thermostat d’urgence I qui coupe totalement le courant au réchauffeur.
Une fois démarrer la centrifugeuse, avant de la quitter, il faut que l’opérateur vérifie
soigneusement tout le circuit pour être sur qu’il n’y a pas de fuites le long du
parcours de la tuyauterie et n ‘oublier pas de mettre l’interrupteur d’alarme sur la
position automatique.
Important :
en cas d’arrêt de la centrifugeuse par une protection, la mise en service doit être
faite en fermant la vanne d’aspiration F002 comme pour un démarrage normal.
Cette précaution a le but d ‘éviter de démarrer la centrifugeuse avec surcharge du
moteur électrique.
En clarification :
Après avoir disposer le séparateur en clarification comme elle est représentée sur la
figure " montage en bol " et avoir fait les contrôles nécessaires.
Dès que le bol atteint la vitesse de fonctionnement, remplir aussi rapidement que
possible en ouvrant en grand la soupape A d’alimentation du liquide à traiter, régler
le débit comme désiré.
En purification :
Dès que le bol a rejoint la vitesse de rotation, ajouter l’eau formant la poche liquide.
Il est important que l’eau soit à la même température que le liquide à traiter et que la
poche soit formée rapidement.
Arrêter l’alimentation dès que l’eau commence à évacuer par la sortie.
Ouvrir lentement la soupape d’alimentation d’huile afin d’éviter les éventuelles
décharges d’huile par la sortie d’eau dues à l’interruption de la poche liquide.
Ajuster la vanne suivant le débit choisi.
CHAPITRE : 4
1) Contrôler que les circuits des alarmes et contrôle soient alimentés. Contrôler
aussi que les vannes soient comme indiquées dans le "schéma système des
étanchéités" ci-joint.
2) Fermer le disjoncteur 52 de la pompe d’étanchéité à courant alternatif (voir
chapitre 13). La pompe démarre à la suite de l’intervention de BR6 (étalonnage à
3,6 bars).
3) Fermer le disjoncteur 72 de la pompe à courant continu, la pompe de secours est
alors prête à intervenir.
4) Contrôler l’intervention de la pompe de secours avec l’intervention de BR3
(étalonnage à 3,2 bars) et arrêter ensuite la pompe. Pour ça, on doit fermer H33
et ouvrir H34 après l’essai, fermer H34 et ouvrir H33.
5) Contrôler les paramètres du système des étanchéités :
Entre BF1 et NF2, on doit trouver une différence qui indique le réfrigérant en
service.
BF3 indique la pression qui existe avant les vannes différentielles, la valeur sera :
a) 5,7 + 10% bars si les pompes du système des étanchéités sont en service.
On peut régler cette pression avec la vanne H56.
b) 5,4 + 5% bars si les pompes sont à l’arrêt, huile d’étanchéité est assurée
par l’huile de régulation de la turbine, la pression est réglée par la vanne H64.
V.S 11 et 12 indiqueront la pression de l’huile à l’entrée des joints.
6) Effectuer les balayages avec CO2 et le remplissage avec H2 jusqu’à la pression
de H2 préfixée. Suivre les instructions 105 PS 22655 et le schéma
105 PS 1949 ci-joint.
7) Quand le circuit huile de régulation de la turbine est en service continu, arrêter la
pompe à courant alternatif. Tout le système des étanchéités est toujours en
automatique.
8) Mettre en automatique et à 40°, le régulateur de température de gaz froid sur le
pupitre et mettre en service le système d’eau de réfrigération de l’H 2 en
positionnant les vannes comme le "SYSTEME DE REFRIGERATION H2/EAU "
ci-joint.
9) Faire évacuer l’air des réfrigérants en laissant partiellement ouvertes les vannes
d’évacuation placée à côté des vannes principales.
10) Contrôler que le disjoncteur 41 de champ soit ouvert et que l’excitation soit au
minimum (voir R.A.T en VI ci-après).
11) Contrôler à travers les hublots prévus que la circulation d’huile aux coussinets
est normale.
12) Contrôler que tous les balais sont en place.
13) S’assurer que les mesures de température des coussinets de l’enroulement et
des vibrations sont insérées et bien étalonnées.
Couplage de l’alternateur :
a) Pression d’H2 :
REMARQUE :
On ne doit jamais dépasser la limite imposée par la courbe de CAPABILITY
relative à la pression de H2 existante dans l’alternateur.
VIBRATIONS MECANIQUES
A ce sujet, nous nous permettons de vous renvoyer au chapitre " TURBINE ".
Il faut ajouter que si l’alternateur vibre tant en marche à vide qu’en marche en
charge, les causes peuvent être mécaniques (accouplement incorrect, déplacement
de masse, etc...). Si par contre, l’alternateur ne vibre pas en marche à vide, mais
vibre quand la machine est excitée, on pourrait alors avoir l’existence d’un
court-circuit ou de deux points à la masse dans l’enroulement rotorique.
Une mesure de l’isolement et de l’impédance pourra confirmer ce défaut.
Normalement, dans ce cas, il n’est pas possible de réparer le rotor avec l’outillage à
disposition dans la Centrale.
REMARQUE : La recherche des fuites peut être faite soit visuellement, soit
acoustiquement, soit avec un appareil spécial.
REMARQUE : la pureté peut être contrôler par l’autre analyseur ou avec l’analyseur
Portatif.
b) Balayage continu insuffisant.
Augmenter le débit de gaz de balayage et Contrôler la pureté du gaz côté turbine.
a) Défaut à la trappe.
Baisser la pression du gaz de l’enveloppe jusqu’à 0.3 Kg/cm2, ouvrir la vanne
H47 et fermer H41, H44 et H45.
Démonter la trappe et contrôler le fonctionnement mécanique et l’intégrité de
la boule.
b) Erreur dans le montage des anneaux des étanchéités.
Normalement l’alarme a lieu au démarrage après une révision, en particulier
dans les groupes à balayage continu.
Bouteille vide.
Changer la bouteille de H2 .
ASSECHEUR
L’analyseur doit être étalonné avant l’emploi avec C02 et H2. On fait cette opération
en raccordant l’analyseur aux vannes G51 et G52. Après étalonnage, l’analyseur
sera raccordé à la vanne G76 pour contrôler l’opération de balayage ou de
remplissage de l’enveloppe.
Disposer les vannes comme suit : fermer G-31 – G-36 – G-37, ouvrir G-12 – G-26 –
G-29 – G-28.
L’analyseur sera alors en communication directe avec les bouteilles de H2 et avec
l’atmosphère.
Régler la vanne sur le débit mètre AF3 pour avoir un débit de gaz de 1000 cm3/min
environ, laisser écouler quelques minutes pour être sûr que la cellule de mesure soit
bien balayée. Agir sur le rhéostat placé sur la partie avant de l’instrument n’indique
100%. Une fois cette opération exécutée, on peut insérer l’analyseur dans le circuit
en agissant comme suit :
Fermer G12 – G-26 – G-28 – G-29 et ouvrir G-31 – G-36 – G-37, régler avec
la vanne se trouvant sur le débit mètre pour avoir un débit de 1000 cm3/min,
environ pour une pression de 0,035 kg/cm2 de H2 dans l’enveloppe (de
1000cm3/min, environ pour une pression de 1 kg/cm2).
AR3:
Pour l’analyseur AR3, procéder comme suit : après avoir exécuté l’étalonnage
comme l’on a fait pour AR6, en employant les vannes G-12 – G-28 – G-30 et G40 –
G-41. Régler le débit de 1000 cm3/min environ la vanne G-30. Fermer initialement
les vannes G-40 et G-41, régler la vanne G-33. Pour un débit de 1000 cm3/min
environ, nécessaire pour un fonctionnement correct de la cellule d’analyseur. Selon
la position des vannes G-42 – G-43, on peut lire sur le débitmètre le débit côté
bagues ou côté turbine. En changeant la position des vannes G-42 – G-43, on doit
lire la même valeur sur l’autre débitmètre, ouvrir graduellement les vannes G-40 –
G41 jusqu’à obtenir le débit de gaz désiré.
Le débit est déterminé par la pureté même du gaz de balayage et de celle du gaz
dans l’enveloppe. Il est évident qu’avec une basse pureté, le débit doit être
augmenté pour établir les conditions de fonctionnement normales. Si on varie la
pression du gaz dans la machine, on doit varier l’ouverture des vannes pour ne pas
avoir un débit excessif.
BALAYAGE DE L’ENVELOPPE
La position des vannes se trouve dans le schéma ci-joint. Le C02 doit être introduit
dans la carcasse à travers le tuyau placé à cet effet sur le fond de la carcasse elle-
même. L’air est évacué dans l’atmosphère à travers le tube de distribution de H2
situé dans la partie haute de la carcasse. Pendant l ‘opération, on doit maintenir
dans la carcasse une pression de 0,15 ÷ 0,35 kg/cm. Pour contrôler le processus de
balayage, on doit raccorder l’analyseur portatif à la vanne G-76. On peut considérer
l’opération terminée quand sur l’analyseur on lit un pourcentage de 70% au moins
de C02 en air.
REMPLISSAGE DE L’ENVELOPPE AVEC H2 :
Pour cette opération, les vannes doivent être positionnées comme indiqué dans le
schéma ci-inclus.
L’H2 est introduit par la partie haute de la carcasse pendant que le CO2 est évacué
dans l’atmosphère à travers son propre tube de distribution. Régler l’introduction de
H2 à travers le panneau "O" tout en maintenant une pression à l’intérieur de
l’enveloppe de 0,15 ÷ 0,35 kg/cm2. L’opération de remplissage doit être contrôlée
avec l’analyseur portatif relié à la vanne G-76.
Introduire H2 jusqu’à ce que le pourcentage de H2 en CO2 soit de 90% au moins. A
ce moment, on peut insérer les analyseurs qui se trouvent sur les tableaux de
contrôle "A" et "D".
RAVITAILLEMENT D’HYDROGENE :
Il est préférable d’exécuter cette opération avec la machine arrêtée . le procédé est
analogue à celui employé pour chasser l’air avant d’introduire l’H2. Pour sécurité,
avant d’introduire l’air dans l’enveloppe, il faut que se soit formé, à l’intérieur de
celui-ci, un mélange comprenant un pourcentage de 90% au moins de CO2 égale à
deux fois environ le volume de l’enveloppe ( 4 fois si l’opération est faite avec la
machine en marche). Contrôler le pourcentage des travaux à l’intérieur de
l’alternateur, il faut évacuer le CO2 en introduisant de l’air avant d’ouvrir la machine.
L’air peut être introduit en se raccordant au robinet pour l’évacuation dans
l’ambiance de L'assécheur.
1) Assécheur du gaz.
On doit le réactiver toutes les fois que la charge de sel aura changé de couleur.
Après quelques années de service, il faudra la remplacer complètement.
4) Débitmètre.
Essayer le fonctionnement des soupapes. Augmenter pour cela la pression dans les
tuyauteries jusqu’à une valeur légèrement supérieure de celle d’étalonnage
(9 kg/cm2).
7) Alarmes.
Essayer les étalonnages de l’analyseur de gaz avec de l’H2 pur. Essayer les
alarmes de l’analyseur et des thermomètres en déplaçant le point préfixé
(Sept point).
Essayer la signalisation d’alarme pour basse pression dans les bouteilles en
réduisant la pression.
Essayer les détecteurs de liquide et l’indicateurs de niveau élevé dans
l’élargissement VD4 – VD5 – VD6, en fermant la vanne sur la tuyauterie principale et
en introduisant de l’eau à travers les tubes d’essai.
VI – CONDUITE DU SYSTEME D’EXCITATION
1 2 4
Tableau 1
Tableau 2
Tableau 4
De temps en temps mettre la clé DP sur la position essai pour contrôler si le pour-
suiveur marche. Sur le VP (tension d’essai) on doit lire une tension entre -5 et
-8 volts.
Si on ne trouve pas cette valeur, aller ouvrir l’interrupteur 58c (tableau 1) et après
régler avec la clé "régulateur manuel " jusqu’à avoir sur la V.P la valeur indiquée en
haut. Appeler le service technique.
L’interrupteur 58C peut être toujours manœuvré sans affecter le service. Pour
permettre au générateur de participer au réglage de la charge réactive, il faut que le
même reste entre les limites en sur et sous excitation, pourtant si les alarmes "limite
en sur excitation " et "limite en sous excitation " viennent de paraître (intervention
des limites), il faut sortir des limites (alarme effacée) en agissant sur la clé
"régulateur Automatique ".
Il faut que la position des limites doit correspondre à la pression H2 qu’on a dans
l’enveloppe (voir courbe de "capability " sur le pupitre) s’il est nécessaire de changer
la position des limites, aller au R.A.T tableau 2 front, ouvrir l'ensemble 90 V
recherchez la carte R.C.L.L et sans manœuvrer la carte même, agir sur
potentiomètre indiqué par CL1-2 marqué en rouge. Les positions de CL1-2 par
rapport à la pression de H2 seront :
Press. H2 maximal 2 kg/cm² pos. CL1-2 = 30
Press. H2 maximal 1 kg/cm² pos. CL1-2 = 20
Press. H2 maximal 0,035 kg/cm² pos. CL1-2 = 10
Après le démarrage du groupe et après avoir atteint la vitesse de 3000 tr/min, voir
que toutes les alarmes du R.A.T sont éteintes sauf :
" Manque tension régulateur automatique" et " Excitation sur manuel "
1) Voir que la signalisation verte 70 LD DIMIN en correspondance de la commande
manuelle soit allumée.
2) Fermer le 41 (interrupteur de champ)
3) Exciter la machine jusqu’à la tension nominale Vn en agissant sur la clé du
"régulation manuelle".
4) Mettre et maintenir la clé DP sur la position " essai ".
5) Voir que l’alarme "manque tension régulateur automatique" a disparue.
6) Porter à " 0 " voltmètre "tension d’essai " en agissant sur la clé " régulation
automatique ".
Si l’aiguille du voltmètre est vers le (-) augmenter.
Si l’aiguille du voltmètre est vers le (+) diminuer.
7) A VP "0" tourner la clé "régulateur " sur AUT (à gauche) et ensuite libérer la clé
DP. Le passage en " AUT " serait confirmé par l ‘allumage de la lampe rouge
AUT.
8) Contrôler que la lampe verte L-58 I poursuiveur soit allumée.
9) En agissant sur la clé "régulateur automatique " régler la tension de la machine à
la valeur désirée (13,8 kv).
REMARQUE
REMARQUE :
5 - ALARMES
Cette alarme indique le manque de tension (48 Vcc) dans les circuits suivants :
1) Régulation manuelle (interrupteur 8M ouvert).
2) Régulation automatique ( " 8A " ).
3) Circuit de bloc ( " 8BL " ).
Contrôler la position des interrupteurs comme ci-dessus s’ils sont fermés, appeler le
service d’entretien.
Remarque
Cette alarme indique l’intervention des fusibles de protection des diodes, vérifier que
les interrupteurs 8-1, 8-2 , 8-3 et 8-4 sont ouverts.
REMARQUE :
REMARQUE :
Se rappeler que dans ce cas s’il se passe quelque chose sur le circuit AUT,
le circuit manuel n’est pas disponible et le générateur déclenche.
Les alarmes indiquent que la machine travaille sur la courbe de " capability ". Dans
ce cas, il faut diminuer la charge réactive pour permettre un fonctionnement normal
du régulateur même.
Les alarmes indiquant que le courant qui circule dans le rotor est à la valeur
maximum prévue par le projet. Dans ce cas, diminuer l’excitation pour permettre un
fonctionnement normal même.
ALARMES ET VERROUILLAGES
N.B : Les opérations à faire côté chaudière pour le remplissage jusqu’au niveau
d’allumage, (voir consignes chaudière).
Quand les conditions de la chaudière sont remplies.
Démarrer de nouveau la pompe de prégraissage de la pompe à mettre en
service.
Après 5 à 10 mn, démarrer la pompe alimentaire, il faut que l’agent du poste
d’eau soit en local pour en confirmer le bon fonctionnement et signaler les
anomalies constatées, par la suite démarrer une pompe d’hydrazine.
Fermer la vanna anti-bélier de la pompe en service.
Ouvrir la vanne d’injection d’hydrazine à l’aspiration de la pompe en service.
La pompe en service peut être mise en charge par augmentation de la vitesse
d’une manière progressive, en particulier quand la chaudière à zéro ou à
basse pression, on utilisera de très faible vitesse à la pompe de manière à
alimenter lentement la chaudière jusqu’au niveau d’allumage en agissant sur
la station télécommande coupleur de la pompe en marche.
ATTENTION :
La pression peut être contrôlée avec la soupape régulatrice N21- F3O2 avec
régulation de débit en manuel. Si la chaudière est sous pression, il suffit de
régler un ΔP entre l’amont est l’aval de la soupape N21-F302 de 5 à 6 bars.
Quand la pression en chaudière est de 35 bars et le débit de vapeur de 50 t/h
environ, on peut procéder à la mise en automatique de l’alimentation de la
chaudière, (Soupape N21-F302 et coupleur pompe en AUTO.) et niveau
ballon sur un élément.
Disposer le commutateur de commande de la 2ème pompe alimentaire sur la
position "secours".
Ouvrir la vanne anti-bélier de la pompe en réserve.
Le circuit d’alimentation est alors en service normal automatique.
Fermer la recirculation économiseur-ballon quand la chaudière débite 30 t/h
environ.
1 Démarrage
1- Amorçage du siphon :
2-.Grille filtrante :
3.-Pompe de circulation
5.-Canal de rejet
Très important :
Où :
Tv = Température échappement turbine
Tc = Température eau extraction dans le condenseur.
Te = Température eau de l‘oued entrée condenseur.
Ts = Température eau de l’ oued sortie condenseur.
ALARMES ET VERROUILLAGES
VERROUIL.
POMPE DE CIRCULATION ALARME
Ou DECLENCH
Alarmes globale salle contrôle
Temp. Palier supérieur
Temp. Palier inférieur
Niveau huile palier supérieur
« « « inférieur
Temp. Palier pompe
« « guide
Niveau min. Palier pompe
« max. Palier pompe
Débit d’eau palier pompe
Temp. Palier moteur
P grille tournante
Niveau station pompage
Vannes circul. Condenseur
P Grille tournant (démarrage basse vitesse)
P Grille tournant (démarrage haute vitesse)
La protection des boîtes à eau entrée condenseur est assuré par les modules 3
et 4 (un module par demi-condenseur).
Durant le fonctionnement normal de la tranche (eau en circulation dans le
condenseur), ces modules doivent être réglés de façon à permettre un débit
constant de courant aux anodes placées dans les boîtes à eau, et assurer la
protection des boîtes à eau et du faisceau tubulaire par la mise en circulation
dans l’eau d’ions fer.
L’installation est mise en marche avec condenseur plein d’eau, en fermant les
interrupteurs d’alimentation des modules avec le commutateur de choix «Manu-
Auto », disposé en «manuel » ; agir sur le potentiomètre gradué de façon à avoir
l’indication zéro sur le millivoltmètre de chaque module (3 et 4). Avec cette
valeur, le courant de protection aura atteint la valeur optimale.
Durant l’arrêt de la tranche, c’est à dire en cas de manque de circulation d’eau
dans le condenseur, les modules doivent être mis hors service, par l’ouverture
des interrupteurs d’alimentation.
NOTA :
NOTA :
Les modules 1 et 2 sont de réserve aux autres modules, et sont hors service
normalement.
DESCRIPTION ET CONSIGNE SYSTEME TAPROGGE
L’installation du Taprogge a le but de maintenir propre les tubes du condenseur
pour avoir le plus grand coefficient possible d’échange thermique entre eau de
refroidissement et vapeur à condenser.
La réalisation de ce système consiste à envoyer dans le circuit eau de mer côté
entrée, des petites boules de diamètre légèrement supérieur à celui des tubes
du condenseur. Ces boules sont envoyées par deux pompes spéciales à une
pression de 1,2 bar sur chaque entrée.
A la sortie du condenseur ces boules sont retenues par des grilles et renvoyées
à l’aspiration des pompes qui les remettent en circulation.
CONTROLE A EFFECTUER
NOTE :
CHAPITRE 8
I – Démarrage du vide
Pour cela :
CHAPITRE 9
CONDUITE DU POSTE DE RECHAUFFAGE ET DEGAZAGE DE L’EAU
D’ALIMENTATION
CHAPITRE 10
CONDUITE DU CIRCUIT NORIA
I – DEMMARAGE :
Contrôler le plein d’eau déminéralisée de la bâche inférieure (jusqu’à 10 cm
environ du trop plein).
Contrôler le PH de l’eau qui doit être compris entre 8,5 9.
Disposition du circuit :
*Vannes refoulement pompes fermées.
*Vannes entrée et sortie du réfrigérant ouvertes by-pass fermé.
*Vannes entrée et sortie de tous les appareils réfrigérés ouvertes (voir schéma
annexé).
2. CONTROLES
2.1 Toutes les 4 heures, contrôler que le « DOSEUR MJ P/8 fonctionne (en
suivant les oscillations provoquées par la course du piston sur le manomètre P1 –
1).
2.2 Contrôler 1 fois par jour le niveau MJ – S/6 ( la solution dure à peu près 3
jour.
3. ARRET DE L’INSTALLATION
3.1 L’installation va en (blocage ?) par bas niveau réservoir MJ 6 S/6, reporter au
niveau le liquide dans le réservoir et répéter les opérations citée au point 1.
3.2 En cas de mauvais fonctionnement ou d’arrêt du doseur MJ-S/8, mettre à 0
l’interrupteur « Pompe 1 ».
Fermer les vannes BV2 et BV4.
Ouvrir les vannes BV3 et BV5.
Mettre l’interrupteur « Pompe 2 « en position 1.
Après 30 m, mettre l’interrupteur sur Automatique en position
INSTALLATION DE DEFERRISATION
1. DEMARRAGE EN MANUEL
1.1 Mettre l’interrupteur « GENERAL » en position 1.
1.2 Remplir le réservoir MJ-S/8 avec de l’eau brute en ouvrant la vanne de 3/8 »
située à côté du même réservoir.
1.3 Quand le réservoir est plein, mettre l’interrupteur « AGITATEUR » en position
1.
1.4 Verser lentement 2 kg de KM 04 commercial.
1.5 Ouvrir les 2 vannes manuelles sur les tuyauteries Entrée – Sortie.
1.6 Ouvrir la vanne VRAC 4 – 10 au moyen du volant et la vanne manuelle sur la
ligne de l’air service.
1.7 Ouvrir la vanne VRAC 5 – 11 et successivement la vanne VRAC 3 – 9 en
réglant le débit selon les données sous indiquées.
1.8 Le débit d’eau du contre lavage est indiqué sur le flux mètre installé sur la
tuyauterie d’entrée.
Durée de la phase : 15 mn.
Débit de l’eau : 40 MC/h.
1.9 Fermer la vanne VRAC 4-10 en agissant sur le volant.
Durée de la phase : 30 minutes.
Débit d’eau : 40 MC/h.
1.10Ouvrir complètement les vannes VRAC 6-12 et régler l’ouverture des vannes 1-
7 dans les conditions suivantes :
Durée de la phase : 15 mn.
.
1.11 L’installation peut entrer en production.
Dans ce but, on dispose les vannes de la manière suivante :
VRAC 1 – 7 : Ouverte
VRAC 2 – 8 : Ouverte.
Toutes les autres vannes sont fermées.
1.12 On démarre la doseuse du permanganate pompe 1 à partir du tableau
électrique (après avoir ouvert les vannes BV7 –8-10) en tournant l’interrupteur sur la
position 1, le débit de la pompe doit être réglé à 20.
2. DEMARRAGE EN AUTOMATIQUE
2.1 Mettre l’interrupteur « GENERAL » en position 1.
2.2 Répéter les opérations 1.2 – 1.3 – 1..K relatives à la préparation de la solution
de permanganate.
2.3 Ensérer le « TEMPORISATEUR » en position 1
2.4 « « PROGRAMME 1 » en position 1.
2.5 « « PROGRAMME 2 » en position 1.
2.6 S’assurer que les vannes d’interruption sur les tuyauteries d’entrée-sortie de
l’installation soient ouvertes.
2.7 Ensérer l’interrupteur « Pompe 1 » en position 2 ( en contrôlant que les
vannes BV7 – 8 – 10 soient ouvertes).
2.8 Arrêter l’agitateur en tournant l’interrupteur sur la position 0, l’installation
fonctionne ainsi en Automatique en programmant une régénération de 1 chaque
filtre toutes les 12 heures (toutes les 6 heures l’une des 2 filtres est regénéré).
3. CONTROLES
3.1 Contrôler 1 fois par jour le niveau de réservoir MJ-S/8 (la solution dure 1
semaine).
3.2 Contrôler toutes les 4 heures que la pompe MJ.P/12 soit en fonction (en
suivant les oscillations provoquées par la course du piston sur le manomètres PI-2).
3.3 Contrôler tous les 6 mois à l’intérieur des filtres que le lit se soit maintenu
constanti.
4. ARRET DE L’INSTALLATION
Les alarmes sont les suivantes :
- Alarmes pour haut P des filtres F-1 et F-2.
Alarmes pour bas niveau du réservoir de permanganate.
Dans ce cas, des signaux lumineux relatifs s’allument sur le cadre.
Les signaux restent allumés jusqu’à ce que le fonctionnement de l’installation soit
rétabli.
En cas de manque de solution de permanganate à doser, les pompes s’arrêtent
automatiquement.
En cas d’anomalies ou d’interventions de manutention sur l’une des filtres, on peut
les mettre hors service en tournant le programmateur relatif sur la position 0 et en
fermant manuellement les manettes de toutes les vannes qui seront ensuite
réouvertes lors du redémarrage du filtre et de la remise du programmateur en
position 1).
A – INSTRUCTION MICROFILTRAGE
(DEMARRAGE, CONTROLES, ARRET)
O.N.E
I DEMARRAGE
PREPARATION DU PANNEAU FILTRANT
1.1 Vérifier que la vanne à trois voies (13) soit en position de recirculation.
1.2 Contrôler que l’eau d’alimentation passe à travers la vanne de régulation du
niveau (15) et que le réservoir de recirculation (14) soit au niveau d’eau.
1.3 Ouvrir la vanne d’aspiration (5) de la pompe que l’on désire mettre en marche.
1.4 Ouvrir la vanne avant d’air.
1.5 Démarrer l’une des deux pompes (4) en appuyant sur le bouton approprié situé
sur le tableau de commande.
1.6 Ouvrir un peu la d’envoi (6) de la pompe mise en service.
1.7 Quand l’eau commence à apparaître sur le voyant (12) ouvrir complètement la
vanne d’envoi (6).
1.8 Quand apparaîtra l’eau à la vanne de vidange (11), la fermer.
1.9 Tout en continuant à faire recirculer l’eau au débit maximum, verser lentement
dans le réservoir (14) à peu près 40 kg de farine fossile (10 kg Filtercel + 30 kg
Hyflo-Supercel)
Attendre quelques minutes jusqu’à ce que l’eau en recirculation indiquée sur le
voyant (12) situé sur la conduite d’eau à la sortie du filtre apparaisse parfaitement
limpide. A ce moment, si l’on utilise l’eau de ville pour alimenter l’installation, verser
lentement dans le réservoir (14) à peu près 30 kg de charbon actif en poudre et
continuer la recirculation au débit maximum. Attendre encore quelques minutes que
l’eau en recirculation observée sur le voyant (12) apparaisse parfaitement limpide.
1.10. Durant les opérations citées au point 1.9, ouvrir de temps en temps la vanne
(11) du
d’air.
1.11 quand l’eau est parfaitement limpide, réduire le débit à la valeur voulue au
moyen de la vanne (6) située sur le côté débit de la pompe de recirculation. Le débit
horaire est indiqué sur le voyant (12) qui fait aussi fonction de mesureur de débit.
FILTRAGE
3.1 Arriver à ce point, l’installation peut être mise en service en commuant à l’aide
du bouton approprié situé sur le cadre de commande, la vanne pneumatique à 3
voies (13) et en envoyant ainsi l’eau dans le réservoir de stockage eau microfiltrée.
3.2 Ouvrir un peu et pour quelques secondes la vanne du van d’air (11).
3.3 Vérifier que le manomètre (8) indique une pression de 1 à 1,5 kg/cm2 et que
le manomètre (26) indique la perte du débit d’eau envoyée pour l’utilisation et qui est
d’environ 0,5 kg/cm2.
II – CONTROLE
4.1 Le réservoir (17) est muni d’une alarme de bas niveau qui indique quand il faut
refaire la solution d’injection supplémentaire de farine fossile et de charbon actif.
Le bas niveau a aussi la fonction de bloquer la pompe doseuse (18) et l’électro
agitateur auxiliaire. Dès l’instant où le volume utile du réservoir (17) est d’environ
600 litres et le débit de la pompe doseuse (18) d’environ 60 litres/h.
Il faudra repréparer la solution à peu près toutes les 10 heures, toujours selon la
modalité citée au paragraphe (2).
4.2 Le réservoir de recirculation (14) est muni d’un bas niveau qui, par manque
d’eau d’alimentation déclenche 1 signal d’alarme caustique et qui, en même temps
commande la vanne à 3 voies (13) en position de recirculation. S’assurer dans ce
cas que la commande pneumatique est effectivement commuée la vanne à 3 voies
(13).
Dans le cas où cela ne soit pas produit, exécuter immédiatement l’opération
manuellement (en coupant d’abord l’air de commande) et décharger le réservoir
d’eau microfiltrée de 50 cm.
Dans le cas où l’intervention en manuel suscitée soit tardive, il est nécessaire, en
plus du vidange du réservoir de 50 cm, de refaire le panneau filtrant (comme
paragraphe 1) après l’avoir laver (voir p.5). Dans le cas, au contraire ou la
commutation de la vanne à 3 voies (13) se passait régulièrement une fois contrôler
la disponibilité d’eau d’alimentation, il est suffisant de remettre en position de service
la vanne à 3 voies (13) au manque du bouton approprié sur le tableau.
4.3 Dans le cas où il manquerait de la tension électrique ou si par suite d’une
fausse manoeuvre, les moteurs électriques de la pompe (4) devraient être arrêtés, la
vanne à 3 voies (13) se commutera automatiquement en position de recirculation, et
après avoir contrôler que cela soit bien passé ainsi, il faudra pourvoir au lavage du
filtre (voir paragraphe 5) et à sa successive remise en service (voir paragraphe 1) en
refaisant le panneau filtrant.
.4.3..1 Par suite de l’engargement du filtre, il est possible de contrôler
l’augmentation de la perte de pression sur les manomètres (8) et (26) situés
respectivement sur l’entrée et la sortie du filtre.
La pression au manomètre (26) reste pratiquement constante alors qu’on notera une
augmentation de la pression au manomètre (8).
Le filtre devra être mis hors service par l’échange de la farine fossile et du charbon
actif lorsqu’il y aura une différence de pression d’environ 5 kg/cm2 entre les
manomètres (8) et (26) ou alors lorsque la quantité totale de farine fossile injectée et
de charbon actif sera d’environ 360 kg.
On procédera alors au lavage du filtre (voir paragraphe 5) et à la réfection du
panneau filtrant (voir paragraphe 1).
4.4 Contrôler que la pompe doseuse (18) injecte effectivement la solution d’apport
continu à travers le voyant (7).
Dans le cas où cela ne fonctionne pas, fermer la vanne (22) et ouvrir la vanne (23)
en agissant sur la manette de déblocage de la vanne située sous le corps pampant
de la pompe elle-même.
Réouvrir alors la vanne (22) et fermer la vanne (23) si cela n ‘était pas suffisant, il
faudrait alors démonter le corps de la pompe et nettoyer la vanne d’aspiration et
d’envoi.
4.5 Contrôler le niveau d’huile des réducteurs (19) et (3) et des pompes doseuses
(18). Graisser périodiquement la vanne (15).
4.6 Contrôler périodiquement l’étanchéité de l’arbre sur lequel sont placés les
disques filtrants et vérifier que les joints du dit arbre ne soient pas usés.
4.7 Contrôler que les vis de fixage des filets filtrants aux chassis de soutien
respectifs soient toutes en bon état.
4.8 Contrôler d’une manière routinière les parties d’usure des pompes, des
réducteurs, des vannes et les pièces mécaniques en général.
IV – NOTES
6.1 Tant que la vanne de recirculation à 3 voies (13) ne sera pas substituée,
pourvoir à la commuer (Service Recirculation et Recirculation Service) au moyen du
bouton approprié situé sur le tableau de commade.
Cette opération doit être effectuée 2 fois par jour (matin et soir) pour prévenir le
grippage du corps tournant de la vanne (13) en question.
6.2 Dans le cas d’un fonctionnement avec l’eau potable les quantités de farine
fossile et de charbon actif seront les suivants :
20 kg de farine fossile (HYFLO – SUPERCEL) et 20 kg de charbon actif en
poudre à introduire tous deux dans le réservoir (14) (voir paragraphe 1.9) pour la
préparation du panneau filtrant.
3 kg de charbon actif dans le réservoir (17) (voir par 2.3) sans farine fossile pour
la préparation de la solution à injecter en supplèment.
Contrôler quand même l’absence de chlore (cl2) à la sortie du microfiltrage et
dans le cas où il y ait encore du chlore, augmenter la quantité de charbon actif.
Quand la vanne de régulation du débit sera installée en aval de la vanne d’envoi (6),
contrôler attentivement qu’à l’intervention de celle-ci la différence de pression entre
le manomètre (26) situé à l’entrée, et le manomètre (8) situé à la sortie du filtre ne
soit pas inférieur à 0,5 kg/cm
Contrôler aussi que la farine fossile ne sorte pas du microfiltre, on observant l’eau
de passage à travers le voyant (12) en faisant le « FOULING INDEX » et en
regardant attentivement qu’il n’ y ait pas de dépôt de farine fossile sur le papier
filtrant « MILLIPORE ».
6.3 En regarde au numéro et aux sigles des pompes, vannes etc... indiqués dans les
présentes instruction, voir le schéma n 123.00.000 ci-joint.
I) OSMOSE INVERSE
DEMARRAGE
La description ci-dessous concerne la mise en service du groupe alimenté par la
pompe P 4 a).
Pour la mise en service des autres deux groupes cette même discription est valable
avec la seule variante du signe des vannes (voir schéma n° C 877271/B ci-joint.
1.1 Mettre en service l’installation de microfiltrage selon la modalité décrite au
chapitre approprié.
1.2 Contrôler que la vanne (R068) situé sur l’envoi du réservoir (S1) soit
complètement ouverte.
1.3 Ouvrir la vanne d’aspiration (R0 4) en fonction de la pompe (P 2) que l’on désire
mettre en marche.
1.4 Ouvrir la vanne d’aspiration (R0 56) ou (R0 57) et la vanne d’envoi (R0 59) ou
(R0 60) de la pompe correspondante d’injection acide sulfurique (P 1O) que l’on
mettre en marche.
1.5 Ouvrir les vannes (R0 9) et (R0 12) situées respectivement sur l’entrée et sur la
sortie du filtre, à 5 (F 3a).
1.6 Ouvrir la vanne d’aspiration (R0 15) et la vanne de recirculation (R0 18) de la
pompe d’alimentation ( F 4 a).
1.7 Ouvrir les vannes (R0 27) et (R0 39) situées respectivement sur l’entrée et sur la
sortie du produit du premier groupe de perméateurs.
N.B : Faire particulièrement, attention à ces 2 vannes qui doivent toujours être
ouvertes, sauf pendant le lavage des perméateurs.
1.8 Disposer la vanne à trois voies (R0 33) en position de décharge.
1.9 Régler la vanne TYLOR (R0 30) et la vanne de secours correspondante de
manière à obtenir un débit d’eau de décharge de 7,6 MC/h.
1.10S’assurer que les (préssostats) PS 1-4.7) soient respectivement tarés à 30,22
et 19 kg/cm2. Les deux dernières valeurs ( 22 et 19 kg/cm2) sont référés à une
pression d’alimentation de 28 kg/cm2.
1.11 Les pressostats (PS 4 et 7) sont de basse pression et sont temporisés de
manière à permettre le démarrage de l’installation. Le pressostat (PS 1) est prévu
pour la protection des perméateurs vers la haute pression.
1.12 Avec la clef appropriée située sur le tableau de commande, exclure le bloc de
haut et bas Ph.
1.13 Avec le bouton sur le tableau, démarrer l’une des pompes de reprise eau
micro-filtrée (P 2).
1.14 Ouvrir lentement la vanne (R0 7) ou (R0 8) située sur le rejet de la pompe (P 2)
que l’on a démarrée.
1.15 Ouvrir un peu la vanne (R0 62) d’alimentation au conductivimètre indicateur de
la conductibilité au moyen de l’interrupteur approprié situé sur le cadre de
commande et contrôler que la mesure de conductibilité soit dans les valeurs
prévues.
1.16 Ouvrir un peu la vanne (R0 G 4 ) d’alimentation Ph mètre et insérer le Ph
mètre indicateur au moyen de l’interrupteur approprié situé sur le tableau de
commande.
1.17 Au moyen des boutons appropriés situés sur le tableau de commande,
démarrer l’une des deux pompes doseuses d’injection acide sulfurique (P10) et la
pompe d’alimentation (P 4 a).
1.18 Ouvrir lentement la vanne (R0 21) et fermer la vanne de recirculation (R0 18)
en réglant la pression d’alimentation à 28 kg/cm2.
1.19 Contrôler immédiatement (au moyen du PH mètre indicateur) que la valeur de
Ph dans l’eau d’alimentation soit entre 5,6 et 6,1 et insérer tout de suite les blocs de
haut de bas PH au moyen de la clef appropriée située sur le tableau de commande.
Dans le cas où la valeur de PH ne soit pas dans la marge sur indiquée, varier le
débit de la pompe doseuse acide sulfurique au moyen de la poignée appropriée
située sur la pompe même.
1.20 Ouvrir les trois vannes (R0 62) situées sur les conduites d’eau produite 1° - 2°
étage de mélange final et insérer les 2 conductivimètres enregistreurs (sur le tableau
de commande ) pour le contrôle des valeurs de conductibilité d’eau produite.
1.21 Tout de suite après, faire un contrôle du débit de l’eau produite par les 1° et 2°
étage et de l’eau de décharge au moyen des fluxmètres correspondantes (F1 1-2-3)
pour s’assurer que le facteur de récupération totale ne soit pas supérieure au 75%.
Pour effectuer le contrôle, il faudra ajouter les quantités d’eau produite par les é
étages (fluxmètres 1 et 2) la quantité d’eau de décharge (fluxmètres 3).
Pour obtenir ainsi le débit d’alimentation aux perméateurs.
Le facteur de récupération s’obtiendra en divisant la quantité d’eau produite 2
étages par la quantité d’eau d’alimentation.
En cas d’une valeur supérieure à 75%, agir sur la vanne de décharge (R0 30) et sur
la vanne de secours correspondante de manière à revenir comme prévu sous le
75%.
Il est possible de calculer de la même les facteurs de récupération partiels des 2
étages. En mettant en formule ce nous venons de dire on obtiendra :
Eau produite 1° étage (F I 1)
Fact. Récup. 2° étage =
Eau d’alimentation 1° étage ( FI 1 + 2 + 3)
II) CONTROLES
2.1 Toutes les 4 heures, la détermination du « fouling index » en ayant soin que la
valeur trouvée ne soit pas supérieure à 3. Il faut aussi examiner le papier filtrant
« MILLIPORE » qui doit être blanc et ne doit présenter aucune coloration et aucune
dépôt.
Dans le cas où l’on trouve un « fouling index » supérieur à 3 ou des substances en
dépôt sur le papier « MILLIPORE » arrêter instantanément l’installation d’osmose
inverse et contrôler les caractéristiques d’eau d’alimentation pour pouvoir éliminer
les dites anomalies.
Les valeurs trouvées devront être reportées chaque fois sur l’imprimé approprié
joint.
La détermination du « fouling index » est faite de la manière suivante :
APPAREILS NECESSAIRES
- Un filtre « MULLIPORE » avec disque de 47 mm de du type XX4504700 pour
haute tension ou du type XX4304700 pour basse pression, respectivement en ALSI
316 et en matière plastique.
Des filtres en papier « MILLIPORE » de 0,45 micron HAWPO4700 type HA de 47
mm plats et blancs.
- Une pincette de laboratoire.
- Des vannes, manomètres et raccords in ALSI 316 ou P.V.C comme sur figure
ci-jointe.
PROCEDURE
- Placer un filtre en papier « MILLIPORE » de 0,45 micron sur la lumière percée
de soutairnement du filtre « MILLIPORE ». Ce filtre en papier « MILLIPORE » de
0,45 micron doit être manié avec la pincette, en évitant de le toucher avec les mains.
- Remonter le filtre « MILLIPORE » et le placer sur la conduite d’épreuve.
- Dessérer lentement les vis du filtre et ouvrir un peu la vanne de prise d’eau pour
expulser complètement d’air. Réserver alors ces mêmes vis de maintien.
- Ouvrir complètement la vanne de prise et actionner le chronomètre pour
mesurer le temps nécessaire pour obtenir le passage de 500 cl. d’eau.
Enregistrer le temps sur l’imprimé approprié en laissant le flux d’eau continuer.
- Enregistrer les temps nécessaires pour le passage de 500 cl d’eau après 5,10
et 15 minutes du début de l’essai.
N.B.
La détermination précitée devra être effectuée avec une pression de 30 PSI
actionner éventuellement l’approprié régulateur de pression pour avoir la pression
correcte dans l’eau à l’entrée du filtre « MILLIPORE »
CALCUL
F.I =
Où
F.I = Fouling index
P 30 = Pourcentage d’engorgement à la pression de 30 PSI. Pour une
mesure stricte, cette dite valeur ne devra pas être supérieure à 80.85%.
Si la valeur de P300 est supérieure à ce chiffre, il faudra effectuer un autre essai en
utilisant un tf plus court.
2.2 Toutes les 4 heures, contrôler que toutes les données de fonctionnement de
l’installation soient conformes aux prescriptions du projet et qu’elles soient
constantes par rapport aux lectures précédentes ci-joints et reporté la feuille de
lecture avec toutes les données de : pression, débit facteurs de récupération ,
températures, conductibilités et Ph.
Dans le cas où il y aurait de sensibles augmentations de conductibilité d’eau
produite (voir point 2.4) en conconitance avec une augmentation de différence de
pression entre l’entrée et la sortie des perméateurs (voir point 2.3), il est nécessaire
d’arrêter l’installation et d’effectuer le lavage chimique approprié comme stipulé au
chapitre relatif.
2.3 Contrôler toutes les 4 heures que la pression à l’intérieur des perméateurs soit
constante par rapport aux valeurs prévues.
Pour effectuer ce contrôle, il faut prendre la valeur de pression (pour chaque
perméateur) avec le manomètre approprié sur la décharge des perméateurs mêmes.
Faire ensuite les différences entre les pressions d’entrée et les pressions de
décharge et reporter toutes les valeurs sur l’imprimé approprié qui est joint.
2.4 Nous reportons ci-dessous les limites d’augmentation de conductibilité de l’eau
produite, les diminutions de débit d’eau produite et l’augmentation P à l’intérieur
des perméateurs (avec les causes probables).
marquée **
(
50%)
2.5 Contrôler que la différence de pression entre l’entrée et la sortie des filtres de 5
microns ne soit pas supérieure à 2 kg/cm2.
Au cas où cette P soit dépassée, il faut ouvrir le filtre, enlever les cartouches
filtrantes et les laver avec les solutions chimiques adaptées en fonction des
substances qui se seront déposées sur celles-ci.
2.6 Faire particulièrement attention à ce que la température de l’eau d’alimentation
des perméateurs ne soit pas supérieure à 35°C.
2.7 Contrôler périodiquement que les caractéristiques chimiques de l’eau
d’alimentation soient conformes à celles prévues, en faisant une particulière
attention aux valeurs de silice, de fer et de chlore libre. Dans le cas où la salinité de
l’eau d’alimentation soit supérieure à celle prévue, il faut arrêter l’installation
d’osmose inverse pour vérifier toutes les données du projet et du fonctionnement de
l’installation.
2.8 Contrôler que le PH de l’eau d’alimentation soit dans l’échelle prévue (5,6 6,1)
et que le robinet du bloc PH soit bien inséré ceci est important dans la mesure où un
PH supérieur à 6,1 entrainerait des précipités de carbonate des calcium.
II PH optimum dans l’eau d’alimentation a été établi avec l’indice de langelier de
l’eau de décharge. Telle valeur doit être maintenue « mégative ». Pour ce calcul voir
le tableau approprié ci-joint.
Un PH inférieur à 5,6 entrainera des précipités de sulfate de calcium dans la mesure
où le KSP (produit de solubilité) du Ca So4Q serait supérieur à celui prévu.
2.9 Contrôler que le facteur de récupération global de chaque groupe R.0 ne soit
pas supérieur à 75% (voir point 1.20)
III – ARRET
3.1 En cas d’arrêt de l’installation sur intervention d’un bloc mécanique (voir chap.
Tableau de commande), il suffit de fermer les vannes (R0 21) et (R0 7) situés
respectivement sur l’envoi de la pompe d’alimentation perméateurs (P4a) et sur
l’envoi de la pompe de reprise eau microfiltré (P2). Pour le redémarrage successif
voir chapitre approprié.
3.2 En cas d’arrêt de l’installation sur intervention de l’opérateur pour des périodes
supérieures à quelques heures, il faut agir comme suit :
- Exclure le bloc PH au moyen du robinet approprié.
- Fermer lentement la vanne (R021) tout en ouvrant la vanne de recirculation (R0
18).
- Fermer la pompe d’alimentation (P4) et la pompe doseuse acide sulfurique
(P10).
- Fermer la vanne (R07) et arrêter la pompe de reprise eau micro - filtrée (P2).
- Fermer la vanne d’aspiration (R056) ou (R057) et la vanne d’envoi (R059) ou
(R060) de la pompe correspondante d’injection acide sulfurique (P 10).
- Fermer la vanne (R0 62) d’alimentation du conductivimètre.
- Fermer la vanne (R0 64) d’alimentation PH mètre.
- Fermer les trois vannes (R0 62) de prise d’échantillon des conductivimètres
enregistreurs.
- Débrancher avec les interrupteurs appropriés le PH mètre et les
conductivimètres indicateurs et enregistreurs sur le tableau de commande. Pour le
redémarrage successif voir le chapitre approprié.
1. DEMMARAGE
Après avoir fait les essais à blanc de l’installation, procéder à la préparation de la
solution d’hypochlorite. La solution est préparée avec 10 litres d’hypochlorite, portés
à 200 litres avec de l’eau (solution 5%).
Calibrer le débit de la pompe doseuse à une valeur de 4 litres /h environ.
Insérer donc une connexion amovible, enlever précédemment.
Ouvrir toutes les soupapes relatives à la ligne de l’eau à traiter.
- ML-51 53 Ligne d’aspiration
- ML-FIT/51 Compteur volumétrique de débit
- ML 54 55 Pompe doseuse
- ML 57 58 Refoulement de l’eau traitée
1. DEMARRGE
Toutes les opérations pour le fonctionnement normal sont commandées par le
tableau de commande placé près des pompes doseuses.
Après avoir contrôlé si la cuve de stockage de l’hypochlorite a été remplie, ouvrer la
soupape MC-2, le liquide entre dans la conduite d’aspiration pompes.
Manoeuvrant une des soupapes ; MG-3 6, démarrer la pompe de la ligne
intéressée au traitement après l’ouverture de la soupape correspondante en
refoulement.
Après une heure environ de fonctionnement, échantillonner de l’eau pour analyse du
chlore résidu, après tarage de la pope doseuse.
Il est préférable de faire plusieurs analyses, toujours espacées d’une heure par un
dosage exact.
Pour la régulation du dosage de l’hypochlorite manoeuvrer le bouton relatif après le
déblocage du collier placé à l’extrémité des pompes.
Après avoir contrôler le contenu exact de chlore résidu dans l’eau, à la sortie des
canaux de la prise d’eau, amorcer la pompe d’alimentation de l’électrode de mesure
après remplissage avec eau de la chambre d’aspiration.
Une fois que la pompe est démarrée, régler le débit qui afflue à l’électrode avec une
valeur de 10 – 20 litres/h tandis que le surplus sera recyclé en réglant la soupape
MG-20.
Calibrer l’indicateur placé sur le tableau de déminéralisation selon les instructions
données par le constructeur. Régler l’alarme sur la valeur de 0,5 0,- ppm C12.
Pour changer le contenu de chlore en manière proportionnée aux différentes
conditions ambiantes et fonctionnelles, manoeuvrer par exemple pour le groupe 1,
les soupapes MG-11 et MG-12 qui l’hypochlorite à la bouche des siphons
ou à la cuve des grilles ou dans les deux directions.
3. ARRET DE L’INSTALLATION
L’arrêt de l’installation peut arriver :
I - En cas d’anomalie.
II - Pour une brève période.
III - Pour une longue période.
Pour une brève période, il est entendu environ 48 heures pour une semaine.
Pour une longue période, il est entendu plus d’une semaine.
CHAPITRE 12
CONDUITE DE LA STATION D’AIR COMPRIME DE REGULATION
I – DEMARRAGE
- Contrôler le niveau d’huile des compresseurs.
- Disposer le circuit d’air comprimé :
*Ouvrir les vannes de refoulement des compresseurs et sur le réservoir d’air.
*Ouvrir la vanne de sortie générale du réservoir d’air.
*Ouvrir entrée et sortie d’un deshuileur. Fermer le by-pass.
*Ouvrir entrée et sortie du sécheur d’air.
*Ouvrir les vannes entrée-sortie filtre à poussier fer le by-pass.
*Ouvrir les vannes de distribution vers les diverses utilisations.
- Ouvrir la purge d’eau du réservoir d’air.
- Ouvrir les vannes de prise suivante :
*Manostats de contrôle des compresseurs.
*Air de contrôle des clapets des compresseurs.
- Disposer la réfrigération sur les compresseurs. Contrôler la circulation d’eau
normale.
- Contrôler l’alimentation en courant de l’armoire de contrôle.
Appuyer sur le bouton réarmement des compresseurs commutateurs de commande
des compresseurs sur arrêt.
- Mettre le commutateur de commande du sécheur sur la position
« marche ».
- Embrocher les tiroirs des disjoncteurs des moteurs des compresseurs.
- Démarrer un compresseur en mettant son commutateur de commande sur
« auto ».
- Contrôler le démarrage à vide du compresseur (les courroies patinent une
fraction de seconde seulement), puis la mise en compression du compresseur (20
secondes après le démarrage)
- Contrôler la pression d’huile (1,0 bar mini.).
- Suivre la montée en pression du réservoir.
- Fermer la purge d’eau du réservoir après 3 minutes.
- Contrôler la température de refoulement 10 ST du compresseur (max.
210°C).
- Contrôler la stabilisation de la température d’huile (max. 80°C).
- Contrôler que le compresseur marche à vide décomprimé (bruit
caractéristique) quand la pression est de 7 bar dans le réservoir d’air.
- Mettre le commutateur de commande du 2ème compresseur sur la position
« secours ».
- Contrôler que le compresseur en service recomprime quand la pression
dans le réservoir est de 6,6 bar environ.
- Contrôler l’intensité absorbée par le moteur quand le compresseur
comprime.
- Contrôler le fonctionnement du sécheur d’air (permutation normale des
colonnes chaque 4 heures).
ANNEXE AU CHAPITRE 12
ASSECHEUR D’AIR
Règles d’entretien
+ tous les 3 mois :
- Vérifier l’absorption de courant des résistances électriques pour pouvoir
découvrir tout de suite des dégâts.
- Vérifier la tenue et renettoyer les sièges des clapets antiretour et des
électrovannes (9).
+ toutes les années :
- Vérifier l’absorbant (alumine activée) si les grains sont cassés ou la couleur
est jaunâtre, il faut remplacer l’absorbant (120 kg chaque assécheur).
DESHUILEUR (12)
+ toutes les 8 heures :
- Décharger par la vanne de décharge la entassée.
+ Tous les 3 mois :
- Vérifier les cartouches filtrantes s’ils sont huileux il faut les replacer.
Donc rassembler les cartouches, il faut respecter les positions 1 er étage (dim.
100 x 600) m/m) 2ème étage (dim. 100 x 520 m/m).
Description de la marche
- Le cycle de régénération à la durée de 4 heures.
- Toutes les 4 heures l’électrovanne (8) action la vanne pneumatique à
trois voies (2) qui change la phase de régénération en la passant de l’assécheur A
vers le B ou .
- Après 4 minutes de la commutation l’électrovanne (9) .
L’air contenue dans l’absorbeur qu’à fini le cycle d’absorption vient
déchargée vers l’égout l’absorbeur est prêt pour la régénération.
- Après 8 minutes de la charge, la résistance électrique (4) est mise
automatiquement sous tension avec le réchauffage de l’absorbant, la vapeur de
l’eau vient déchargée à l’égout en moyen de l’électrovanne (9).
- Après 90 minutes de réchauffage, la résistance électrique (4) est
débranchée, l’air est déchargée par (51) et commence le refroidissement de
l’absorbant.
CHAPITRE 13
CONSIGNES D’EXPLOITATION DES INSTALLATIONS ELECTRIQUES
- S’assurer que tous les disjoncteurs départ 125 Vcc et 48 Vcc sont ouverts et que
les sectionneurs à l’intérieur des coffrets JBT sont ouverts.
- Mettre les fusibles à l’intérieur du coffret, fermer la porte du coffret et le
sectionneur.
- Fermer le disjoncteur arrivée batterie au tableau de distribution courant continu et
contrôler la tension au voltmètre des batteries qui doit être égale à VN 10%.
- S’assurer que le disjoncteur arrivée alternatif rep.6 à l’armoire redresseur est
ouvert et que le sectionneur avec fusibles sectionnables rep. 16 est fermé.
- A la salle basse tension au tableau B12, fermer les disjoncteurs « redresseur 48 »
CR.....
- Aux tableaux redresseurs, fermer le disjoncteur 6 et mettre le commutateur de
choix des régimes de charge repère 8 sur position automatique et contrôler la
tension de sortie courant continu qui ne doit pas dépasser en tampon 130 V pour les
125 V et 50 V pour 48 V, et en charge 137 V pour les 125 V et 53V pour 48 V.
- Fermer l’interrupteur 15 (sélection recharge périodique).
- S’assurer de l’acquittement de tous les défauts du redresseur après avoir fermer
la porte du redresseur.
- Choisir le redresseur à mettre sur le jeu de barre cc.
- Fermer le disjoncteur correspondant arrivée redresseur CR et contrôler sur
l’ampèremètre arrivée redresseur le courant de charge de la batterie qui ne doit pas
dépasser les valeurs suivantes :
- 60 A 48 V.
- 90 A 125 V.
- Au tableau courant continu contrôler que le relais 64 ‘Défaut isolement » indique
une valeur infinie.
- Ne pas mettre parallèle les 2 redresseurs sur le jeu de barre.
- Ne pas laisser les redresseurs débiter sur le jeu de barre CC so s les batteries.
- Les départs doivent être mis hors service dans le cas où la tension sur le jeu de
barre n’est plus comprise entre les tensions 100 à 137 V pour le jeu de barre 125V
et 39 0 53 V pour le jeu de barre 48 Vcc.
- Si la batterie n’est pas chargée à 80% de sa capacité, il est déconseillé de mettre
l’installation courant continu en service.
- En cas d’insdisponibilité de la batterie d’une tranche, il est possible d’alimenter le
jeu de barre CC de cette tranche par la batterie de la tranche voisine au moyen du
câble volant branché sur le disjoncteur « entretien » prévu à cet effet.
XIII) BATTERIE D’ACCULATEUR
- La batterie est considérée chargée quand la densité de l’electrolyte à l’intérieur
des éléments est voisine de 1,19 à 1,20 P.SP à 25°C.
- La température de l’electrolyte ne doit jamais être supérieur à la valeur 45°C.
- Au local batterie l’extracteur d’air doit être constamment en service.
- En cas de baisse de niveau de l’electrolyte faire un appoint à l’aide de l’eau
distillée seulement (ne pas utiliser les acides).
- Contrôler périodiquement le cycle de charge programmé des batteries donné par
le redresseur.
- Le relevé de densité, temps et tension de chaque élément doit être fait, suivant les
recommandations du Constructeur, effectuées chaque semaine et faisant l’objet
d’une expertise.
CHARGEMENT DE LA BATTERIE
Lorsque le commutateur c.c est en position A (AUTOMATIQUE), la charge est
contrôlée par le relais voltmètrique RV et par la minuterie OR1 (0 12 heures).
- Si l’alimentation en courant alternatif est interrompue pendant moins de 5 minutes
au retour du courant, le redresseur recommence à charger la batterie en tampon.
- Si l’alimentation en courant alternatif est interrompue pendant plus de 5 minutes,
au retour du courant un cycle de chargement complet de la batterie est prévu.
Une fois que la batterie est chargée et que l’on est parvenu à la valeur de 2,25 V/ l,
la minuterie OR1 est branchée automatiquement et permet un chargement à fond
suivant un temps réglables de 0 à 12 heures.
La minuteries OR2 permet de programmer le chargement à fond toutes les 48
heures pendant un temps maximal de 2 heures réglable au moyen de la minuteries
OR3. Ce type de chargement peut être exclu en agissant sur le commutateur SRP
qui débranche la minuterie OR2 et donc ne permet pas de programmer le type de
chargement décrit précédemment.
Lorsque le commutateur c.c est en position M (MANUEL), il est possible de procéder
à un chargement à fond de la batterie à 2,27 V./EL. pendant tout le temps désiré.
Une fois le chargement à fond effectué, ramener le commutateur c.c sur la position
AUTOMATIQUE.
Pour procéder au chargement de formation de la batterie jusqu’à un maximum de
2,7 V/el, il faut placer le commutateur de commande de chargement en position E
(FORMATION) et régler le potentiomètre P6 jusqu’à ce que le voltmètre c.c indique
le voltage désiré. Dans ces conditions le redresseur est limité à un débit de 60 A. Ce
chargement de formation doit être constamment contrôlé par une opération afin
d ‘éviter des surchauffes ou des dommages aux éléments de la batterie.
Une fois le chargement effectué, ramener le commutateur c.c en position
automatique.
Lors du chargement de formation, le courant dans la batterie est limité
automatiquement par le régleur.
PANNES OU ANOMALIES
En cas de non fonctionnement du redresseur après avoir débranché l’interrupteur
du réseau en c.a, contrôler :
a) l’exactitude de la séquence des phases (lampe – témoin placée sur le régleur
allumée).
b) Les fusibles F7 – 8- 9 – 10 (la fusion de ces fusibles est signalée par la lampe
témoin L7).
c) Les fusibles F13 – 14 (la fusion de ces fusibles est signalée par la lampe –
témoin L4).
En cas de non fonctionnement du chargement à fond, contrôler :
a) Le relais voltmètrique RV.
b) La minutries OR1.
c) Le relais auxiliaire XF.
Si le cycle de chargement ne se déroule pas comme décrit précédemment,
contrôler :
a) Les trois points mentionnés ci-dessus.
b) Les minuteries OR3 et OR2.
c) Les relais auxiliaires XA et XA1.
MISE EN SERVICE
1) Oter tous les dispositifs de fixation mis en place pour le transport et contrôler le
bon état des appareils, le serrage des fusibles et des lapes-témoin.
2) S’assurer que tous les raccordements sont rigidement fixés, que les contacts
sont sûr et qu’aucun dommage n’a été causé durant le transport.
3) Contrôler si la tension d’alimentation en courant alternatif correspond au voltage
indiqué sur la plaquette des appareils.
4) Contrôler si le voltage fourni du côté c.c correspond au voltage nécessaire en
fonction du nombre des éléments de la batterie.
5) Alimenter le redresseur du côté c.a ; à vide pendant une demi-heure environ en
contrôlant les surchauffes éventuelles ou autres anomalies et en s’assurant que les
voltages fournis en c.c correspondent approximativement aux valeurs nominales.
6) Mettre en place la batterie (en ayant soin de ne pas invertir la polarité) ; avec le
redresseur débranché du côté c.a, le volmètre c.c devra indiquer le voltage nominal
de la batterie.
7) Débrancher l’interrupteur c.a du redresseur. Celui-ci fournira un courant plus ou
moins intense suivant que la batterie est plus ou moins déchargée, non supérieur en
tout cas au débit maximal du redresseur avec un voltage compris entre 2 et 2,17
V/EL.
Si le voltage est inférieur aux trois quarts de la valeur maximale, le voltage sera
stabilisé sur 2,17 V/EL ou 2,27 V/EL. suivant que le commutateur c.c, se trouve en
position tampon ou à fond, et demeurera coutant pendant toute la durée du
chargement, alors que le courant diminuera d’intensité avec le temps.
Seulement dans des cas exceptionnels, il est permis de dépasser 2,45 V/EL. en
tenant compte toutefois du fait que, dans une telle éventualité, le chargement devra
être surveillé afin d’éviter des dommages ou des surchauffes.
ENTRETIEN
1) Durant la première semaine procéder chaque jour aux contrôles du
fonctionnement régulier du chargement et après avoir débrancher les appareils,
vérifier la surchauffe des différentes parties
Par la suite des contrôles pourront être effectués tous les six mois environ.
2) Garder les appareils parfaitement propres et dépourvues de poussière afin
d’assurer la régularité de la ventilation et du refroidissement..
3) Contrôler de temps à autre que tous les câbles et différents raccordements
soient adéquatement serrés et éviter la formation de contacts incertains et de
surchauffes locales.
4) Contrôler périodiquement les connexions des batteries afin d’éviter que durant la
première phase de chargement a intensité élevée, elles ne chauffent pas autre
mesure, ce qui pourrait entraîner la fusion des lamelles ou des broches.
5) S’assurer de l’absence à l’intérieur des batteries d’élément en court circuit vu
qu’ils pourraient avoir comme résultat un voltage final excessif, nuisible pour la
batterie dans son ensemble.
6) Tous les six mois environ, débrancher le redresseur du côté c.a et contrôler la
durée effective du déchargement de la batterie sur l’installation, en prenant note du
voltage et du courant dans le temps, jusqu’à ce que la moitié au moins de la
capacité nominale soit déchargée, une telle opération sert à déterminer la mise au
point exacte de la capacité emmagasinée par la batterie.
3) Anomalies onduleurs
- Manque ventilation causée par :
Filtres encrassés.
Température ambiante trop élevée.
- Manque tension cc :
* Contrôler l’alimentation et éventuellement les fusibles à l’intérieur de l’armoire.
- Fusion fusibles :
Si les fusibles 300 A de protection du groupe de commutation sont brûlés,
remplacer ces fusibles et remettre en service l’onduleur intéressé. Dans le cas où
les fusibles brûleraient de nouveau, consigner l’onduleur et procéder aux
vérifications électriques nécessaires.
XVI) MISE EN SERVICE DES COMPRESSEURS D’AIR DE COMMANDE DU
DISJONCTEUR COUPLEUR
- A l’armoire de commande des compresseurs d’air coupleur s’assurer que :
Le commutateur M2 est sur position « bloqué »
Le commutateur M1 est sur position P1 ou P2.
Le commutateur M3 est sur position « bloqué ».
- Localement s’assurer que :
Le niveau d’huile des compresseurs est normal.
Les vannes NL.02, NL.04, NL.09, NL11, NL.18, NL24, NL.28, NL.34, NL.32
sont fermées.
Les vannes NL.05, NL.07, NL.12, NL.14, NL.15, NL.17, NL.20, NL.19, NL.21,
NL.23, NL.25, NL.27, NL.27, NL. .30 et NL.33 sont ouvertes.
- A l’armoire de commande des compresseurs d’air coupleur s’assurer que :
*Les fusibles sectionnables des circuits de commande et signalisation sont fermés.
Les circuits 125 Vcc et 48 Vcc sont alimentés.
- Aux tableaux B.T jeux de barres B........3
*S’assurer que les cassettes compresseurs air coupleur A et B sont embrochées et
que les disjoncteurs sont fermés.
- A l’armoire de commande des compresseurs :
*Mettre les commutateurs M2 et M3 sous position « Auto ».
*Contrôler que les deux compresseurs sont en service et qu’ils marchent suivant ce
qui est spécifié dans la spécification GIE C.565/CE 1002.
XVII) COMMANDE DU DISJONCTEUR COUPLEUR M.
1) Commande manuelle d’ouverture
- Baisser la charge relative à zéro MVAR.
- Baisser la charge active à 5 MW env.
- Au tableau de commande, ouvrir le disjoncteur à l’aide du TPL.
- Au tableau de commande, ouvrir le disjoncteur d’excitation 41 après désexcitation
de l’alternateur.
- Fermer le sectionneur de neutre du transfo de soutirage NT.
- Ouvrir le sectionneur de terre transfo principal 25 NT.
2) Commande d’ouverture en cas d’intervention de protection
- En cas de protection électrique ou protection turbine (suivant schéma G.I.E.C 565-
CA2009) le disjoncteur M et le contacteur 41 déclenchent automatiquement.
- En cas du non déclenchement du disjoncteur agir immédiatement sur le bouton
d’arrêt d’urgence.
-
3) Impossibilité de commande d’ouverture du disjoncteur coupleur M.
- En cas d’impossibilité d’ouverture du disjoncteur coupleur et du disjoncteur 225 KV
25, procéder immédiatement à la mise hors service de la ligne 225 KV du départ
concerné à partir du poste de Fouarat.
Effectuer le changement de source manuellement.
Consigner le poste 225 KV.
- En cas d’interdiction d’ouverture du disjoncteur coupleur par manque d’air,
essayer d’alimenter le réservoir d’air de commande à partir de la tranche voisine.
4) Commande fermeture du disjoncteur coupleur M.
Disposition préliminaire :
- Poste 225 KV en service et disjoncteur 225 KV 25D fermé.
- Sectionneur 25 NT ouvert (neutre transfo principal).
- Sectionneur NT fermé (neutre transfo soutirage).
- Jeux de barres 6,6 KV A et B sous tension, alimentées à partir du transfo de
soutirage de la tranche.
- Disjoncteur coupleur M ouvert et consigné.
- Installation air comprimé de commande du disjoncteur coupleur en service et
pression d’air de commande normale.
- Présence de tension 125 V et 48 Vcc sur les circuits de commande protection et
signalisation.
- Alarmes électriques fonctionnent normalement.
- Présence de tension 6,6 KV provenant du poste KV.
- Diesel de secours disponible et disposé en automatique.
- Commutateur de changement de source » disposé en automatique.
- T.T groupe embroché et interruption de leur secondaire fermé.
- S’assurer que toutes les alarmes électriques sont acquitées.
- Groupe turbo-alternateur à 3000 t/mm.
- Excitation en automatique et tension alternateur 13,8 KV égale à la valeur
nominale.
- Compresseur d’air :
Contrôler que les compresseurs d’air sont prédisposés pour la marche et que la
pression d’air dans le réservoir d’air et au minimum 20 bar.
- Au tableau BT rep B.........2
Disjoncteur B................22 fermé.
Disjoncteur B............... 21 ouvert.
Présence de tension sur le tableau B.T.
- Niveau d’huile moteur diesel
Contrôler au moyen de la jauge que le niveau d’huile est au demi du repère
« minimum ».
- Vérification des alarmes et signalisation au tableau de commande du groupe
diesel pour effectuer le démarrage du diesel.
h 15 signalisation présence tension 48 Vcc : allumée.
h 16 signalisation présence tension 125 Vcc : allumée.
Signalisation niveau mazout minimum : n’empêche pas le démarrage.
h 2 signalisation niveau mazout maximum : « «
h 14 signalisation niveau minimum eau : « «
h 17 signalisation disjoncteur générateur ouvert : n’empêche pas le démarrage
mais le générateur ne débite pas sur le réseau.
h 5 signalisation manque de démarrage : pas allumée.
h 4 signalisation diesel démarrée : doit s’allumer avec le démarrage du diesel
h 8 signalisation survitesse : pas allumée.
h 9 signalisation pression huile minimum : pas allumée.
h 12 signalisation manque prélubrification : n’empêche pas le démarrage.
h 11 signalisation préchauffage eau : n’empêche pas le démarrage.
h 10 signalisation préchauffage huile : n’empêche pas le démarrage.
Si la situation des alarmes et signalisations est conforme à celle décrite ci-avant le
groupe diesel est prêt pour le démarrage.
S’il y a la présence d’une des alarmes qui empêche le démarrage, effectuer les
vérifications et contrôles nécessaires.
Les alarmes h 11 et h 10 n’empêchent pas le démarrage, mais peuvent rendre
difficile le démarrage.
- Démarrage du groupe électrogène.
Localement à partir du tableau de commande du groupe diesel.
Le commutateur « type de démarrage » sur position « local ».
Pousser le bouton poussoir de démarrage.
- En automatique :
Le commutateur « type de démarrage » sur position « distance ».
Minimum de tension sur le jeu de barres B..........2.
En cas d’urgence, le diesel peut être démarré au moyen d’une clé installé sur
l’armoire diesel qui commande directement d’admission d’air au moteur de
démarrage du diesel.
Arrêt du groupe diesel :
L’arrêt du diesel peut s’effectuer soit à partir du tableau vertical au moyen du TPL,
soit à partir du tableau de commande local du diesel indépendamment de la position
du commutateur « type de démarrage » (local ou distance).
L’arrêt d’urgence peut s’effectuer localement ou à distance par action sur les
boutons poussoir prévus à cet effet.
La différence entre l’arrêt normal du diesel et l’arrêt d’urgence est due au temps
d’arrêt du moteur diesel.
Avec l’arrêt normal le diesel s’arrête après 6 minutes de l’émission du signature
d’arrêt d’urgence, le diesel s’arrête instantanément.
Dans le cas d’arrêt d’urgence, le commutateur « prélubrification » doit être
positionné en « manuel » pour une durée de 30 minutes.
- L’arrêt d’urgence est nécessaire dans les cas suivants :
Fuite d’huile importante.
Fuite d’eau importante.
Fréquence supérieure ou inférieure à 15% de la nominale avec impossibilité
de réglage.
Intervention protection diesel sans conséquence d’arrêt.
Impossibilité d’arrêter normalement le diesel.
Incendie.
Bruits étrangers sur le groupe.
N.B :
Dans le cas de démarrage du diesel avec la clé d’urgence, il faut contrôler au moyen
des instruments placés au coffret local : température de l’eau, pression huile, la
vitesse du moteur car avec ce type de démarrage toutes les protections sont
éliminées.
Valeurs limites de certains paramètres :
* Pression huile 2 kg/cm2.
* Température huile 95°C.
* Vitesse : 1500 t/mm 10%.
CHAPITRE 14
NOTIONS SUR LES PROTECTIONS ELECTRIQUES DE L’ALTERNATEUR ET
VERIFICATION A EFFECTUER AVANT LA MISE EN SERVICE DE
L’ALTERNATEUR
1) Protection différentielle groupe (81GS)
En cas d’intervention de cette protection, ne pas redémarrer le groupe avant de
chercher et de trouver la cause d’intervention.
En cas d’affichage de l’alarme protection différentielle sans que le groupe
déclenche, ouvrir manuellement le disjoncteur coupleur et le disjoncteur d’excitation
et arrêter la turbine.
Contrôle à effectuer suite à intervention de la protection différentielle :
- Consigner le disjoncteur coupleur
- Ouvrir le centre étoile du générateur.
- Isoler les gaines coasciales de l’alternateur par dépose des barres flexibles.
- Mesurer l’isolement entre phases et phases-terre , si les valeurs d’isolement sont
satisfaisantes, contrôler les T.C et leur circuit secondaire.
2) Protection masse stator 64 GS
Mêmes procédures que la protection différentielle.
Si les valeurs d’isolement sont satisfaisantes, contrôler le centre étoile et les T.T
alimentant la protection.
3) Protection masse rotor
En cas d’intervention de cette protection le groupe peut rester en service sans
limitation, cependant, il faut contrôler et suivre les valeurs de vibrations des paliers.
L’augmentation des valeurs de vibrations des paliers n°3 et 4, peut être entraînée
par la présence d’une deuxième masse rotor. Dans ce cas, arrêter immédiatement la
tranche.
Contrôles à effectuer suite à intervention d’une 2ème masse rotor.
- Ouvrir les paliers alternateurs et mesurer l’isolement du rotor et contrôler les
connexions des bagues d’excitation.
- Si le point de masse est accessible, procéder au nettoyage et réparation de la
partie en défaut et remettre le groupe en service après contrôle d'isolement.
- Si la masse n’est pas accessible, contacter le Constructeur de l’alternateur.
4) Protection maximum tension groupe
En cas d’intervention de cette protection, remettre en service le groupe avec le
régulateur de tension en manuel après contrôle du régulateur de tension
automatique, passer la régulation en automatique.
5) Protection maximum courant groupe.
En cas d’intervention de cette protection, maintenir le groupe à l’arrêt de procéder
aux contrôles suivants :
- Isoler l’alternateur des gaines coasciales.
- Contrôler l’isolement de l’alternateur des gaines du transformateur principal et du
transformateur de soutirage.
Si les résultats d’isolement sont satisfaisants, remettre en service le groupe.
6) Protection déséquilibre groupe (46 GS)
Mêmes procédures et contrôles que la protection maximum courant.
7) Protection minimum de champs (40 GS) ou (poste d’excitation)
Mêmes procédures et contrôles que la protection maximum courant. En plus
procéder au contrôle du régulateur de tension automatique.
Consignation de l’alternateur :
- S’assurer que le disjoncteur coupleur est ouvert et que les couteaux du
sectionneur du même disjoncteur sont parfaitement ouverts.
- Au coffret de commande du disjoncteur, mettre la clé de prédisposition 43 LD sur
position « 0 » et retirer la clé.
- Débrocher les T.T groupe.
- Ouvrir les circuits secondaires des transformateurs de tension (T.T) du groupe,
en agissant sur les interrupteurs à l’intérieur de l’armoire T.T groupe.
- Ouvrir les circuits de commande du disjoncteur d’excitation 41 GS, situés à
l’intérieur de l’armoire d’excitation.
CHAPITRE 15
III DECLENCHEMENTS
1) Déclenchement de la pompe de circulation.
Dès que le déclenchement de la pompe de circulation est aperçu, vérifier et réaliser
les conditions suivantes :
- Déclenchement automatique de la turbine.
- Déclenchement automatique de la pompe à vide en service.
- Fermeture automatique de la vanne motorisée N11F054.
- Fermeture manuelle de la vanne du contournement turbine.
- La soupape électromatique doit être ouverte automatiquement.
- Eteindre 5 brûleurs à la chaudière (en garder un allumé).
- Mettre la régulation combustion chaudière en manuel. Contrôler le niveau, la
pression, la combustion, la désurchauffe peut être laissée en automatique.
- La soupape électromatique se ferme automatiquement dès que la pression
chaudière est redevenue normale.
- Ouvrir le plutôt possible la vanne d’évent du surchauffeur SH9 pour faire débiter
la chaudière à l’air libre.
Si la pompe de circulation peut être redémarré dans le but de 15 à 20 minutes, pas
la peine de casser le vide, au contraire, on le maintient de manière qu’on
redémarrage la pompe de la tranche est tout de suit prêt à être mise en service.
En cas contraire, faire les opérations suivantes :
- Casser le vide (turbine au-dessous de 1000 t/m).
- Fermer la vanne de vapeur en boites étanches.
- Mettre la turbine sur vireur.
- La chaudière peut rester en service avec un brûleur fuel et l’évent SH9 ouvert.
- La vanne stop d’arrêt chaudière fermée.
- Les purges Amont du robinet admission ouvertes ou 50%.
- Dès qu’on a éliminé la cause du déclenchement, on peut remettre en service la
pompe de circulation (voir chapitre) et si le temps d’arrêt a été supérieur à 20
minutes, il faut suivre les consignes suivantes, on peut ensuite remettre la vapeur
aux boîtes étanches, mais attention, avant d’ouvrir sur les boîtes étanches, la vapeur
doit avoir la température de la turbine (530°C) pour cela ouvrir les purges du
collecteur de vapeur (voir aussi le chapitre 3).
- Monter le vide e (voir chapitre 8).
- Quand le vide est à 600 mm Hg environ.
On mettre en service le by-pass de la turbine et on repassera toutes les chaînes
chaudières en automatique (voir chapitre 16) après avoir allumé les brûleurs
nécessaires (ne pas oublier de fermer l’évent du SH2).
- Le conditionnement de la vapeur doit être celui d’un démarrage à chaud.
- Reprendre le démarrage de la turbine et chaudière (voir chapitres 2 et 3).
2. – Déclenchement dû à une extinction des 6 brûleurs :
- La turbine déclenche et l’alternateur se découple.
- Fermer immédiatement le by-pass de la turbine qui s’est ouvert
automatiquement. Mettre la régulation combustion chaudière en manuel (voir
chapitre 16).
- Tenter le plus vite possible de réaliser un brûleur, si on y parvient on ouvrira en
manuel progressivement le contournement et on allumera les 6 brûleurs, passer la
chaudière en automatique.
- Dès que la vapeur a de nouveau les caractéristiques nécessaires a un
démarrage à chaud (voir chapitre 5), on décollera les purges turbines, on fermera
les soutirages et on réarmera la turbine.
- Ensuite suivre la procédure normale du démarrage à chaud (voir chapitres 2 et
3).
- Si on ne parvient pas très rapidement à réallumer la chaudière (au bout de 20
minutes environ) casser le vide avec le casse vide et fermer la vapeur aux boîtes
étanches pour éviter de refroidir l’arbre de la turbine HP ce qui est très dangereux.
- Pendant la recherche de la panne, on allumera 1 brûleur au fuel si c’est possible
pour chercher à tenir la pression, on ouvrira l’évent du SH9.
- Mettre la turbine sur vireur (voir en I ci-dessus).
- S’il est impossible de réallumer aucun brûleur, il faudra isoler la chaudière en
fermant la vanne SH1 (évent SH2 fermé aussi).
- Quand la chaudière est réallumée, on fera un démarrage classique en fonction
de la température de la chaudière et de la turbine (voir chapitres 2 et 3).
3 – Déclenchement dû au fonctionnement d’une protection du transfo principal.
- Si le changement de source se fait (alimentation du tableau 6,6 KV Barre B par
l’autre groupe (1 – 2 ou 3 – 4), on est placé dans les conditions d’arrêt de la tranche.
- Du point de vue électrique après avoir éliminé le défaut, on reprendra les
auxiliaires par le transfo de soutirage (voir chapitre 13).
- Si le changement de source ne se fait pas, en fera ceci :
Vérifier le démarrage du diesel et son couplage.
Alimenter le tableau 6,6 KV Barre B avec l’arrivée du poste 22 KV, ou la
tranche voisine.
Le plus vite possible, isoler la chaudière en fermant la vanne d’arrêt SH1 et
fermer tous les purges chaudières.
Casser le vide avec le casse vide (voir chapitre 3).
Vérifier le démarrage de la pompe à huile, la turbine est arrêtée, la mettre sur
vireur (voir chapitre 3).
Quand le transfo principal est rétabli, on fera un démarrage comme indiqué
au chapitre 1 en tenant compte des températures de la turbine et de la chaudière.
CHAPITRE 16
CHAPITRE 17
PRESCRIPTION POUR LE CONDITIONNEMENT CHIMIQUE DES EAUX DE LA
CENTRALE
- Conditionnement chaudière.
Le conditionnement de l’eau est basé principalement sur des substances volatiles,
tandis que de petites quantités de Na OH devront être injectées dans la chaudière
en relation au PH et surtout à la valeur de la conductibilité acide dans la chaudière.
L’utilisation du phosphate trisodique est permis seulement en cas de pollution de
l’eau d’alimentation et dans les limites d’une période transitoire jusqu’à la disparition
de la pollution. Telle période doit être le minimum possible. Afin de ne pas dépasser
les dosages optimaux d’hydrazine même à charge réduite, on recommande de
relever jour après jour la teneur d’hydrazine restante aussi dans la chaudière et
d’établir les dosages jour après jour.
Il est opportun injecter Na OH à basse concentration (inférieur à 500 ppm dans le
réservoir de dosage).
Une mesure de conductibilité acide devra être prédisposée sur l’échantillon d’eau
chaudière par la même ligne d’injection.
L’utilisation de la soude à basse concentration permet la possibilité d’injecter en
même temps soude + phosphate sans problèmes.
Exemple :
Vu les quantités modestes de Na OH à injecter, le réservoir peut être tenu à une
moitié de niveau (200 litres et la concentration à 500 ppm).
Le niveau de Na OH normal, approximatif de 0,5 ppm en chaudière, on l’obtient avec
une injection à la durée de 40 minutes avec une pompe en fonction (40 litres).
En cas de nécessité, en introduisant dans le réservoir 20 litres de la solution de
phosphate contenant 5 kg de phosphate, on obtient dans le réservoir de dosage une
concentration de 6000 ppm, avec laquelle on peut injecter l’équivalent de 2 ppm P04
en chaudière en 13 minutes avec une pompe en fonction.
Au cours de cette injection vient injecter aussi de la soude pour une concentration
de 0,16 ppm, qui est totalement trascurables.
Purge continu :
Il est opportun de marcher toujours avec une purge ouverte au moins demi tour de
soupape (correspondant au 0,2 0,3 environ du débit d’alimentation).
Eau d’appoint :
Elle est traitée avec de la morfoline à pH 8 + 8,5.
- pH :
- Normale de 8,5 à 9,3.
- Minimum admis pour quelques heures : 8,2.
- Dureté :
La dureté de l’eau d’extraction doit être normalement de 0 sans tolérance.
- NH3 (amoniaque) :
- Normal moins de 400 à 600 ppb. (environ 500 ppb.).
- En transitoire pour quelques heures, on peut tolérer 1500 ppb.
Le NH3 en trop grande quantité, attaque en présence de l’oxygène et du CO2
l’extérieur des tubes du condenseur en aluminium-brass, spécialement à proximité
de la zone d’extraction des gaz incondensables. S’il y en a trop, régler au plus juste
l’injection d’hydrazine.
- Fer :
- Normal moins de 10 ppb.
- Max. 50 ppb pour une période de temps limité (lors du démarrage).
La présence de fer dans l’eau d’extraction est l’indice d’une alcalinisation et une
réduction insuffisante de l’eau en circuit, en particulier durant les arrêts.
- Oxygène :
- Normal dans l’eau d’extraction de 5 à 20 ppb.
- Max. 25 ppb.
En cas de dépassement des 20 ppb, cela signifie qu’il y a une entrée d’air
importante soit dans la zone B.P de la turbine, soit au condenseur, soit à l’aspiration
ou au presse-étoupe des pompes d’extraction.
Eliminer l’entrée d’air.
- Silice :
- Normal moins de 20 ppb.
Au delà, rechercher la cause de l’entrée de silice. La limite de fonctionnement de la
tranche est fixée par le taux de silice en chaudière.(voir plus bas).
- Cuivre :
- Normal moins de 5 ppb.
- La présence de cuivre est l’indice d’une attaque de la surface extérieure des
tubes de condenseurs, régler l’injection des amines au plus juste.
- Entre autre, le cuivre est très dangereux pour la chaudière.
- Chlorures :
Max. 0,5 ppm. Comme Na cl. En cas de dépassement, ouvrir la purge continue et
fermer la tranche s’il n’est pas possible d’éliminer les chlorures.
- Alcalinité P :
Elle sera tenue inférieure à 5 ppm. En cas de dépassement rechercher la cause et
augmenter la purge continue.
3. CONDITIONNEMENT DE LA VAPEUR :
(Saturé et surchauffé).
- PH :
Le PH doit être compris entre 8,8 et 9,3. En cas de diminution examiner l’eau
d’alimentation de la chaudière et corriger le traitement à l’hydrazine de l’eau en
circuit.
- Conductivité :
La conductivité telle quelle doit rester inférieure à 5 micromhos. Attention, le CO2 et
NH3 influencent les mesures.
NH3 :
Normal de 400 à 600 ppb.
Hydrogène :
- Normal (charge constante) de 3 à 7 ppb max. Durant les périodes de transition
sont tolérées jusqu’à 15 ppb.
- En cas de dépassement de ces valeurs chercher les causes de corrosion dans
la chaudière.
PREFACE :
1. – Le nettoyage externe des tubes des chaudières devra être fait suivant l’état
d’encrassement des surfaces afin d’éviter une réduction du rendement de la
chaudière.
Un contrôle soigné de tous les paramètres de température et pression air-fumée
donneront l’état d’encrassement de la chaudière.
Le nettoyage des tubes peut être effectué à la main en utilisant des brosses
métalliques mais, le système le plus efficient pour éliminer complètement les dépôts
spécialement sur les économiseurs et surchauffeurs, c’est l’utilisation de l’eau
traitée. Le lavage devra être effectué avec système d’arrosage à pluie.
2. – Procédure :
2.1 Le lavage sera effectué avec une installation provisoire déposée sur la partie
supérieure du banc du surchauffeur primaire. Les gicleurs d’eau devront être
orientés vers le bas en évitant de les diriger vers le réfractaire.
2.2 Le lavage devra être effectué à chaudière froide.
2.3 Il faudra utiliser de l’eau brute à température ambiante et traitée avec sodium.
2.4 Le traitement de l’eau sera fait dans le réservoir 3m3 de l’installation de
Ljungstrôm. Un système de manchette incendie connecté ou refoulement de la
pompe 40 m3/h amèneront l’eau jusqu’à l’installation provisoire sur la partie
supérieure du banc du surchauffeur primaire.
2.5 L’eau de décharge devra être canalisée avec tuyauteries provisoires
connectées aux trous vers l’égout.
2.6 Pendant le lavage devra toujours être contrôlé le PH qui ne devra jamais être
inférieur à 8.
A la fin du lavage, le Ph devra être compris entre 8 – 9.
2.7 Quand la teneur de souffre dans le fuel est élevée, il faudra procéder à un
prétraitement alcalin afin de neutraliser en partie l’acidité.
2.8 Il faudra prévenir des dégâts aux gaines, joints de dilatations, structures et
réfractaires en faisant des protections avec planches et feuilles de plastique
politilène afin d’éviter que l’eau acide se dépose dans ces coins.
2.9 Le lavage devra être fait en commençant par les bancs supérieurs tout en
descendant.
2.10 A la fin du lavage, quand tous les dépôts seront éliminés, il faudra procéder à
un rinçage définitif avec eau alcaline afin d’éliminer toutes les traces d’eau acide. En
particulier, il faudra contrôler qu’aucune trace d’eau acide ne soit présente dans la
zone de connexion des tubes aux collecteurs inférieurs.
2.11 La durée du lavage ne peut pas être estimée à priorité, il faudra tenir compte
de l’état d’encrassement de la chaudière.
2.12 Le lavage terminé, et après avoir démonté l’installation provisoire et éliminé
tout matériel utilisé pour protection dans la chaudière, il faudra démarrer la
chaudière pour quelques heures afin de pouvoir éliminer toute l’humidité et faire
vaporiser l’éventuelle eau restée dans les coins inaccessibles.
L’allure de feu dans cette phase devra être très lente de façon à ne pas causer des
ruptures sur le réfractaire humide.
CHAPITRE 18
CONSIGNES PARTICULIERES
- Marche de la tranche avec réchauffeur BP1 hors service, charge max. 31 MW.
- Marche de la tranche avec réchauffeur BP2 en service, charge max. 31 MW
(hors service).
- Marche de la tranche avec 3ème soutirage hors service, charge max. 75 MW.
La vapeur pour le dégazage d’eau est prise pour la vapeur auxiliaire en moyen de la
soupape régulatrice N11 – F309.
- Marche de la tranche avec réchauffeurs HP4 – HP5 hors service, charge max.
75 MW.
- Marche de la tranche avec un seul ventilateur de soufflage en service.
Charge 60% = 45 MW.
- Marche de la tranche avec un seul réchauffeur d’air en service, charge 60% =
45 MW.
- Les vannes motorisées chaudière repères SH1 – EC2 – EC3 sont motorisées
sans auto- retenue pour des raisons de sécurité de la chaudière.
- Il est formellement interdit de laisser ces vannes dans des positions de service
intermédiaire.
Ces vannes doivent toujours être complètement ouvertes ou complètement fermées
sous peine de destruction des opercules et des sièges.
- Marche de la tranche avec demi condenseur isolé, charge max. 60 MW.
ALARMES ET VERROUILLAGE
CHAPITRE 19
- Important :
- Dans cette position la Vanne JR 219 sera ouverte et la vanne JR 217 fermée.
OPERATIONS A FAIRE POUR LE LAVAGE AU GASOIL DE L’OLEODUC
- Terminer les opérations de dépotage, fermer la vanne JR 501 et vider le bras
articulé de déchargement.P
- Ouvrir la vanne JR 573 et la vanne JR 576.
- Démarrer l’électropompe.
- Une fois le bras est vidé arrêter la pompe et fermer les vannes JR 573 et JR 576.
- Débrancher le bras du bateau.
- S’assurer que le barilet soit vide dans le cas contraire le vider en utilisant la
pompe de vidange.
- Ouvrir la porte et introduire la sphère en la poussant jusqu’au fond du barrilet.
- Fermer la porte.
- Ouvrir la vanne JR500 et la vanne JR 514.
- Disposer les pompes ouvertes JR294 – JR295.
- Ouvrir la vanne JR287 sortie réchauffeur gasoil.
- S’assurer que toutes les vannes de vidange réchauffeur soient fermées.
- Mettre en service le manomètre de P sur les filtres.
- Embrocher les disjoncteurs des pompes de chasse MJP4. MJP5.
- Démarrer une pompe de chasse.
- Ouvrir lentement la vanne de refoulement jusqu’à avoir une pression de
refoulement de 6 bar environ.
Le débit est de 100 m/h environ.
- A ce moment la sphère est poussée par la pression du gasoil.
- Dès qu’elle arrive au signaleur PS à la station d’arrivée PIG, la vanne JR 219 se
ferme et la vanne JR 217 s’ouvre.
- Arrêter la pompe de chasse.
- Fermer les vannes sur les réservoirs de fuel de 10.000 m3 et de gasoil de 950
m3.
- A la station de départ PIG fermer les vannes JR 500 – JR 514.
- A la station d’arrivée PIG fermer la vanne JR 218 et disposer pour la
récupération des sphères.
Important :
Ne pas oublier de commuter le manipulateur de choix sur le PS2.
Dans cette position, la. vanne JR 217 sera ouverte et la vanne JR 219 fermée.
- Temps nécessaire pour chasse avec la sphère 1h. 20’ environ.
CHAPITRE 20
PROTECTION INCENDIE
- Circuit anti-incendie
Le réseau anti-incendie de la Centrale est assuré par son propre circuit et par des
extincteurs fixes et portatifs sur roues disséminés sur tout le site.
Une pompe aspire l’eau directement par le forage et la refoule avec un débit
nominale de 180 mc3/h dans un réservoir de 300 mc de capacité.
En cas de nécessité pour alimenter le réservoir, on peut aussi utiliser l’eau de ville
qui est branché à val de la pompe de forage. L’ouverture de la vanne d’eau de
ville est commandée automatiquement par le niveau très bas du réservoir de 300
mc.
Deux pompes (une électropompe NK-P1 et une motopompe NK-P7) aspirent l’eau
par le réservoir et alimentent le circuit anti-incendie en cas de nécessité avec un
débit nominal de 220 mc3/h chacune.