CM Droit Des Obligations
CM Droit Des Obligations
CM Droit Des Obligations
Introduction
A) La condition suspensive.
B) La condition résolutoire.
Celle qui anéanti l'obligation lorsqu'elle se ré alise. Les effets sont exactement
inverse de ceux attachés à la condition suspensive.
1er hypothèse : Tant que l'obligation ne s'est pas accompli, rien de distingue
l'obligation résolutoire d'une obligation pure et simple.
2e hypothèse : Si l'obligation s'accomplit alors la condition éteint
rétroactivement l'obligation. L'effacement rétroactivement de l'obligation doit être
tempérés. Les actes conservatoire et d'administrations ne sont pas remis en cause. La
rétroactivité n'a pas lieu si le contrat le prévoit ou si les prestations ont trouvé leur
utilité au fur et à mesure de l'exécution réciproque du contrat. La condition résolutoire
est réputé e défaillante si son accomplissement a été provoqué par la partie qui en avait
intérêt (article 1304-3 al2).
La condition est valable à deux conditions, elle doit être licite et ne doit pas
dé pendre de la seule volonté du débiteur.
La condition doit être licite : il est interdit de subordonner l'existence d'une
obligation à la commission d'une infraction. Si non, l'obligation est nulle.
La condition ne doit pas dépendre de la seule volonté du débiteur : les
dispositions ont été simplifié es. Ex : je m'oblige si je veux <= condition nulle (article
1304-2) et qualifié de purement potestative : la ré alisation qui dépends de la seule
volonté du débiteur.
A contrario, si la réalisation de la condition dépends de la seule volonté du cré ancier, la
condition est valide => je m'oblige si tu veux.
A contrario, la condition dont la réalisation ne dé pends pas exclusivement du débiteur,
mais d'un tiers => anciennement c'était une condition simplement potestative ou
mixte.
L'obligation est facultative lorsqu'elle a pour objet une certaine prestation mais
que le débiteur a la faculté pour se libérer d'en fournir une autre.
L'obligation facultative s'éteint si l'exé cution de la prestation initialement convenu
devient impossible pour cause de force majeure (article 1308 du CC)
Ex : J'ai l'obligation de livrer une chose X mais je peux me libérer en livrant une chose Y.
Exemple : s’agissant d’un compte joint c’est un exemple de solidarité entre créancier –
ils peuvent chacun disposer du compte, donc demander à la banque de verser tout le
solde qu’il y a dans le compte joint.
Pas fréquent cette solidarité entre créancier. Pourquoi ? Parce que c’est dangereux
pour le cré ancier. Cette solidarité entre cré ancier doit résulter soit de la loi, soit d’un
contrat (même en matière commerciale).
Unité d’objet : ça veut dire que c’est toute la dette qui doit ê payée. Le cré ancier peut
demander le paiement au débiteur de son choix (article 1313 du Code civil). Le
paiement fait par l’un d’eux, les libèrent tous envers les créanciers. La solidarité
constitue en outre une garantie du paiement, puisque les poursuites exercées contre
un des dé biteurs n’empêchent pas le créancier d’en exercer de pareil contre les autres.
Pluralité de lien obligatoire : chaque codébiteur n’est pas obligé de la même manière
de payer la dette. Cette pluralité de lien obligatoire explique que le débiteur peut
opposer au créancier certaine raison de ne pas le payer. Exception : la règle est la
suivante le débiteur peut opposer au créancier certaines exceptions, les exceptions
communes à tous les codébiteurs & celles qui lui sont personnelles (article 1315 du
Code civil).
Les exceptions communes à tous les codébiteurs sont celles qui sont inhérentes
à la dette : ce serait la nullité ou la résolution, qui efface l’obligation qui n’existe plus
pour personne.
Les exceptions qui sont personnelles à d’autres codébiteurs.
Ex: si A octroie un terme à B1, B ne peut pas se prévaloir au béné fice de ce terme,
chacun est obligé mais pas de la mê me manière.
Le texte précise que lorsque l’exception personnelle à un autre codé biteur, celle-ci
éteint la part divise de celui-ci notamment en compensation de remise de dette alors il
peut s’en prévaloir pour la remise de dette.
Deux choses :
• chaque codébiteur contribue au paiement de la dette, ce qui signifie que la
solidarité en tant que modalité de l’obligation, n’affecte que le premier rapport
de droit, sans modifier la part contributive de chaque débiteur.
• celui qui a payé le créancier – admettons B a payé 900 € à A, A à un recours
contre les autres & ce recours il doit le diviser, puisque la solidarité n’affecte
l’obligation à la dette. Celui qui a payé le créancier à un recours contre les autres
pour la part de la dette qu’il ne contribue pas – en divisant de la dette totale
entre le nombre de codébiteur.
Si l’un d’eux est insolvable, sa part se divise entre les autres codébiteurs solvables.
Règle énoncée à l’article 1317 du Code civil « la contribution à la dette… ».
Les effets secondaires, qualifiés de secondaire car ils ne sont pas liés au
mé canisme même de la solidarité, ils sont liés à l’idée qui découle de la solidarité.
Chaque codébiteur est censé représenter les autres.
Ceci veut dire, que tout acte d’un codébiteur est réciproquement tout acte du créancier
qui sont relatif à la dette produisent leur effet à l’égard des autres codébiteurs.
Exemple : la prescription elle est interrompue à l’égard de tous les codébiteurs, si le
cré ancier agit en justice contre un seul d’entre eux.
La demande d’intérêt formé contre l’un des débiteurs solidaires fait courir les intérêts
à l’é gard de tous (article 1314 du Code civil.)
La cession de créance, était envisagée comme une forme de vente ; pas la vente
d’une chose, d’un meuble corporel, mais la vente incorporelle. Ça c’était avant ; puisque
les dispositions sont déplacées dans le titre 3 du nouveau Code civil & le transfert de
cré ance devient de manière général & non pas dans le titre de la vente. Peut se faire
donc à titre onéreux ou gratuit (une donation).
Ce sont donc des dispositions générales.
Elle résulte, comme auparavant d’un contrat entre celui qui cède son droit de
cré ance initial & celui qui l’acquiert (le cessionnaire). Ce contrat, le dé biteur, qu’on
appelle le céder y reste tiers. Le problème c’est comment rendre ce contrat obligatoire
pour lui.
Il y a deux conditions :
• Une créance : donc un meuble incorporel (& non pas une chose). Ce peut ê une
cré ance future ou simplement déterminable en vertu de (l’article 1321 alinéa
2 du Code civil). Ce peut ê aussi une créance non exigible parce qu’il s’agit de la
céder l’obligation & non pas de l’exécuter. Ce peut ê une cré ance litigieuse – ça
veut dire une créance dont le principe est remis en cause par un procès. Cette
procédure est celle qui permet au débiteur « le retrayant » de mettre un terme
au litige en cours, celui qui porte sur la créance en remboursant au cessionnaire
« le retrayé » le prix que celui ci avait payé au cédant (article 1699 à 1701 du
Code civil). Certaines créances sont incessibles. Certaines cré ances sont
incessibles : la cré ance de l’entrepreneur contre le maître de l’ouvrage n’est pas
cessible parce que le sous traitant (la personne à qui l’entrepreneur à fait
exécuter le contrat), à une action directe en paiement contre le maître de
l’ouvrage.
B) L’effet de la cession
L'effet de la cession procède d'un contrat, elle produit en plus un effet translatif.
Double effet :
1) Effet translatif
Le cédant a une obligation. Le cédant garantit que la cré ance existe. Ex : qu'elle a
été crée par un contrat valablement formé. Sinon elle existe pas, pas de vice juridique.
Ex : cré ance non éteinte pas la prescription.
Deux cas dans lesquels le cé dant n'a pas d'obligation de garantie à l'égard du
cessionnaire (article 1326 al 1 du CC) :
• le cessionnaire a acquis la créance à ses risques et périls. Le cédant n'a pas à
garantir que la créance existe.
• Si le cessionnaire a connu le caractère incertain de la créance. La cession d'une
cré ance litigieuse et la cession d'une cré ance dont le bien fondé est
hypothétique.
L'article 1326 al 2 « le cédant ne répond de la solvabilité de l'auteur que lorsqu'il s'y est
engagé. » Il ne garantie pas la solvabilité sauf s'il s'est obligé.
Pour le cessionnaire a l'obligation de payer le prix lorsque l'obligation est à titre
onéreux.
La cession transfert la créance entre le cédant et le cessionnaire. Mais pas à l'é gard du
cédé.
La cession qui n'avait pas été signifié au débiteur ou qui n'avait pas été accepté
par lui, lui était inopposable. La cession restait valable entre le cédant et le
cessionnaire et produit son effet.
Effet commun entre les parties et à l'é gard des tiers, à la date portée sur le
bordereau. Il y a un effet translatif et un effet obligatoire.
A) Effet translatif.
B) L'opposabilité de la cession
• Stipulation pour autrui (article 1205 du CC) « le stipulant fait promettre au
promettant d'accomplir la prestation au profit d'un tiers au contrat,le
bénéficiaire ». Le tiers est créancier à l'égard du contrat.
Comment céder une dette à l'é poque où il n'existait pas : Le cré ancier initial
serait le bénéficiaire, le débiteur serait le stipulant et le tiers serait le
promettant. Dans la vrai stipulation pour autrui, le béné ficiaire est un tiers or ici
le tiers est le promettant et donc un cocontractant.
Ce mécanisme n'est pas une cession de dette car il crée un droit direct et
l'obligation initiale ne s'éteint pas.
• La novation était utilisé pour céder indirectement une dette à l'époque ou elle
était interdite. La novation est un contrat qui a pour objet de remplacer une
obligation qu'il éteint par une nouvelle obligation qu'il crée => novation par
changement de débiteur.
Le cédant est libéré mais l'opération est constitutif d'un nouveau droit.
Désormais la cession de dette est introduite dans le CC. Il n'est plus nécessaire de
recourir à des mé canismes indirects.
Il y a deux manières de céder une dette :
• Sans libération du cédant => Le cédant reste obliger, la dette n'a pas été
véritablement cédé.
• Libération du cédant MAIS à la condition que le cré ancier y consente
expressément. Ce n'est pas par l'effet de la cession que le cédant est libéré et
donc la cession de dette n'est pas translatif.
Pour que le cédant se libère (le dé biteur originaire selon l'article 1327-2 du CC),
il faut que le créancier y consente expressément. La cession de dette produit 2 effets :
• Substitution d'un nouveau débiteur à l'ancien => l'opposabilité des
exceptions. Le cessionnaire peut opposer au créancier, le cédé les exceptions
inhérentes à la dette (nullité, exception d'inexécution, la résolution, la
compensation de dette connexe) ainsi que les exceptions qui lui sont
personnelles.
• L'extinction des sûretés qui garantissaient l'obligation originelle (article 1328-
1 al 1 du CC ces sû retés « subsistent avec l'accord des tiers qui l'avaient
consenti »)
Si le cédant libéré était un codébiteur solidaire, les autres restent tenus.
MAIS l'article 1238-1 al 2 déduction faite de sa part (celle du cédant) dans la
dette.
Ce ne sont pas les droits de cré ances cré aient par le contrat qui sont cédés mais
le contrat en lui même (possible depuis l'ordonnance de 2016). Exemples de cession
obligatoires => le contrat cédé continue avec le cessionnaire qui remplacera le
cédant.
• Si un acquéreur achète un immeuble à un propriétaire bailleur donné à bail à un
locataire, la loi (article 1743 du CC) prévoit que le contrat de bail est cédé à
l'acquéreur en cas de vente de la chose louée.
• Les contrats de travail subsistent entre les salariés et le nouvel employeur
(article L1224-1 du CT)
• Le contrat d'assurance continue de plein droit en cas de vente de la chose
assurée.
Parfois la loi peut autoriser la cession sans l'imposer :
• Le locataire a le droit de cé der le bail à un tiers si la faculté ne lui a pas été
interdite (article 1717 du CC)
• Contrat avec une clause d'interdiction de cession => l'abonné ne peut pas céder
le contrat à un tiers.
L'ordonnance consacre une conception unitaire de la cession de contrat, elle prévoit
ses conditions et son effet.
La cession de contrat n'a pas toujours un effet libératoire à l'é gard du cédant. Et
mê me si celui-ci est libéré, la cession de contrat ne constitue pas un mé canisme
authentiquement translatif, ni du contrat en tant que tel ni de ses obligations (le
contenu obligationnel)
Il s'agit d'opérations qui ne transmettent jamais l'obligation, mais qui cré e une
nouvelle obligation qui éteindra ou restera subsister l'ancienne.
Ces deux mé canismes sont la novation et la délé gation.
Paragraphe 1 : La novation.
L'article 1329 du CC « la novation est un contrat qui a pour objet de substituer à
une obligation qu'elle éteint une obligation nouvelle qu'elle crée. »
L'effet de la novation est double.
• Une nouvelle obligation (aliquid novi) => pour que la novation produise l'effet
novatoire. Pour être novatoire (synonyme extinctif) l'obligation nouvelle doit
être valable. Si elle est nulle, elle ne peut produire aucun effet. Le terme n'affecte
que l'exigibilité de l'obligation mais pas son existence.
L'article 1329 al2 du CC : une nouvelle obligation peut être une nouvelle
dette/obligation entre les mêmes personnes, un nouveau créancier, un nouveau
débiteur. Trois manières de nover :
=> Substitution d'obligation entre les mêmes parties : ne pas la confondre
avec la dation en paiement (article 1342-4 al 3 « le créancier peut accepter de recevoir
en paiement autre chose que ce qui lui ait du. »)
L'effet d'une dation en paiement est double (effet translatif, et effet extinctif : le
paiement). Il n'y a pas d'animus novandi (l'intention d’éteindre une obligation
préexistante remplacé par une obligation nouvelle) dans la dation en paiement
(l'obligation initiale est maintenu mais elle change d'objet).
=> Changement de créancier : La novation par changement de créancier est
une cession indirecte de cré ance. Deux différences :1) la novation n'a pas d'effet
translatif contrairement à la cession de créance. Le nouveau créancier est titulaire
d'une créance nouvelle créé e pour remplacer l'ancienne qu'elle a éteinte. Alors que
dans la cession de cré ance, c'est la même obligation qui est transmise. 2) Le
consentement du débiteur est une condition de validité de la novation, alors que
dans la cession de cré ance ce n'est pas l'acceptation du débiteur qui forme le contrat
mais c'est l'acceptation dont la seule portée est de rendre opposable la cession au
débiteur.
=> Changement de débiteur : Elle ne transmet pas la dette. La novation par
changement de débiteur cré ée une dette nouvelle en éteignant la dette ancienne.
Renvoi infra (paragraphe 2 A))
• L'intention de nover (animus novandi) : C'est l'intention d'éteindre une
obligation ancienne par une nouvelle que l'on cré e. L'article 1330 du CC « la
novation ne se présume point. Il faut que la volonté de l'opérer résulter clairement
de l'acte. »
Si la volonté est équivoque => on présumera qu'il y a eu cré ation mais pas
extinction. Donc injonction de deux obligations distinctes.
B) L'effet de la novation.
Double effets :
• Effet extinctif de l'ancienne obligation => l'effet extinctif est causé par la cré ation
d'une obligation nouvelle.
• Effet cré ateur d'une obligation nouvelle => L'obligation cré ée est indépendante
de l'obligation éteinte.
Paragraphe 2 : La délégation.
A) La notion de délégation
• La stipulation pour autrui => un contrat qui rend cré ancier un tiers (exception
au principe de l'effet relatif). double différence :
1) le bénéficiaire est tiers au contrat par l'effet duquel il devient créancier ,
alors que le consentement du dé légataire est une condition de la délégation (il
est partie au contrat).
2) Le promettant peut opposer au bénéficiaire de la SPA les exceptions
qu'il pouvait opposer au stipulant. Dans la délé gation, le délégué ne peut pas
opposer au délé gataire les exceptions qu'il pourrait opposer au dé léguant.
• Le cautionnement => La délégation peut servir à garantir un paiement ou
autres. Le cautionnement garantie aussi un paiement mais il ne sert qu'à cela. =>
cautionnement est une sû reté ALORS QUE la délégation n'est pas une sû reté. =>
cette différence permet de noter deux différences :
La caution paie la dette d'autrui cà d la dette du débiteur principal rend le
cautionnement accessoire. L'obligation de la caution, par son objet, est
l'obligation du débiteur principal => libère le débiteur envers le créancier.
L'article 2288 du CC prévoit que la caution peut opposer au cré ancier les
exceptions inhérentes à l'obligation principale (l'obligation garantie). Si le
paiement est accompli, le cautionnement s'éteint par voie accessoire.
Pour la dé légation, c'est l'inverse => le délégué s'oblige à titre principal et
non accessoire. Son obligation est distincte, par son objet, de l'obligation
garantie/obligation de la caution (paiement accessoire). Elle est donc autonome.
On applique deux règles inverses :
inopposabilité des exceptions par le délé gué au délégataire
en principe, le délé gué n'a pas de recours contre le déléguant sauf le cas ou le
dé légué n'était pas débiteur du déléguant => inopposabilité des exceptions qui
appartenaient au débiteur principale.
B) L'effet de la délégation.
Ce n'est qu'en cas d'inexécution du délé gué que le dé légataire sera fondé à agir contre
le délé gant qu'il n'avait pas libéré.
Le délé gant ne peut pas exiger paiement du délé gué, parce qu'il avait
pré cisément obtenu de ce dernier qu'il s'oblige envers le délégataire pour éteindre son
paiement.
L'accipiens => au créancier, à celui qu'il était, à celui qu'il est devenu, à celui
qu'il ne sera jamais mais que le débiteur pouvait croire comme tel.
Le créancier lui-même ou « un tiers ayant qualité de recevoir le paiement » pour le
cré ancier (article 1342-2 du CC) = ce serait donc son représentant.
A contrario,le paiement fait à un tiers qui n'avait pas qualité pour recevoir le paiement
est nul sauf si le créancier le ratifie.
Celui qui est devenu cré ancier par l'effet d'une cession de cré ance => cessionnaire de
la créance. A condition que le débiteur est consenti au changement de créancier ou s'il
n'y a pas consenti, que le changement de créancier lui a été rendu opposable
(notification :article 1324 du CC).
Le paiement peut être fait à un créancier apparent => article 1342-3 du CC si le
solvens est de bonne foi « le paiement fait de bonne foi à un créancier apparent est
valable »
=> le créancier apparent ne devient pas créancier et la bonne foi au sens de cet
article, n'est pas celle qui est requise pour devenir propriétaire par la possession
(avant article 1240 « possède » à « apparent ») Le cédant peut apparaître comme un
cré ancier mais ne le deviendra jamais. L'apparence est une source de droit pour le tiers
et la possession cré erai un droit pour le possesseur. La bonne foi de cet article est la
bonne foi du solvens et pas celle de l'accipiens.
• L'objet du paiement
« Le créancier peut accepter de recevoir en paiement autre chose que ce qui
lui ai due » (L'article 1342-4 al 2 du CC) => il n'est pas possible pour le débiteur de lui
contraindre à recevoir autre chose que ce qui lui ai due.
La dation en paiement => « le débiteur exécute son obligation en transférant la propriété
de la chose qui lui appartient au créancier qui accepte de la recevoir en paiement ».
Le consentement du cré ancier forme le contrat que le lie au débiteur.
La dation en paiement résulte d'un contrat.
Le débiteur doit être propriétaire de la chose donné en paiement. Sinon la dation
en paiement n'est pas valable.
Si les deux conditions sont réunis, la dation en paiement produit un double effet :
• Effet translatif de droit réel => même effet que la vente puisqu'elle transfert la
propriété.
• Effet extinctif => le paiement libère le débiteur envers le cré ancier.
Ces deux conditions réunis produit ces effets, SAUF si le paiement est nul ou
inopposable aux autres créanciers du débiteur.
=> La dation en paiement constitue un paiement anormal au sens des procédures
collectives => L632-1 du code de commerce prévoit qu'elle est nulle lorsqu'elle
intervient après la date de la cessation de paiement.
=> En droit commun, le créancier peut agir en son nom personnel pour faire déclarer
inopposable à son égard, les actes faits par son débiteur en fraude de ses droits : article
1341-2 du CC=> l'action en inopposabilité d'un contrat frauduleux conclu par son
débiteur => action paulienne.
• La preuve du paiement
Il faut bien distinguer que c'est au cré ancier de prouver l'obligation et c'est au
débiteur de prouver le paiement.
C'est au débiteur de prouver qu'il a payé son cré ancier (article 1353 du CC) et pas au
cré ancier de prouver qu'il été payé.
Comment prouver le paiement ? L'article 1342-8 du CC tranche la Q sans
résoudre celle de la nature juridique du paiement. « Le paiement se prouve par tous
moyens » => c'est un fait juridique. Ce que l'on prouve par un moyen de preuve parfait
est un acte juridique. Le texte ne répond pas à cette Q.
Qu'elle est la nature juridique de paiement ? Un acte ou fait juridique ?
Il faut distinguer :
• Le cas général : le paiement résulte de l'exécution de l'obligation par le débiteur
=> on devrait dire que le paiement est un acte juridique et unilatéral vue que
le paiement est volontaire.
• Le cas où le paiement procède d'un moyen exceptionnel => ce n'est plus un
acte unilatéral mais un contrat notamment comme la dation en paiement.
• Le cas où le paiement ne résulte pas de l'exécution volontaire par le
débiteur : on devrait y voir un fait juridique. Ex : la compensation est une
cause d'extinction d'obligation réciproque = paiement automatique car les
obligations compensables s'éteignent par elles-mêmes comme si elles avaient
été exécuté.
Le paiement avec subrogation n'a pas d'effet extinctif, il a l'effet d'une cession de
cré ance => la subrogation est un effet du paiement donc :
• En tant qu'opération purement translatif => même effet qu'une cession de
créance = rè gles d'opposabilité des exceptions.
• Parce que la subrogation n'est pas une opération translatif autonome, c'est un
effet du paiement, l'obligation est transmise dans la mesure du paiement qui a
été fait.
Il y en a quatre :
• Le montant du paiement => Principe : le nominalisme monétaire et les intérêts
(sources du taux d’intérêts et l'anatocisme.)
1) le principe du nominalisme monétaire
Le débiteur se libère par le versement de ce qu'il devait => le montant nominal
de l'obligation. Pas moins mais pas plus non plus. Les obligations sont des sommes
d'argent, ils se dépré cient. L'article 1343 du CC : le débiteur se libère par le
versement du montant nominal de l'obligation (domaine d'application générale).
L'obligation qui résulte d'un prêt en argent n'est toujours que la somme annoncé au
contrat (article )
Les contractants peuvent y déroger en stipulant une clause d'indexation du montant
nominal de la créance à un élément que la loi prévoit => un indice.
L'article L112-2 du code monétaire et financier : Il faut que l'indice soit l'objet de la
convention = l'objet est devenu le contenu. Désormais tous les contrats sont des
conventions. Pour que la clause d'indexation soit valable, l'indice doit être en relation
directe avec le contenu du contrat.
L'article 1343 al 2 : le montant de la somme due peut varier par l'indexation.
2) Les intérêts
Il y a 3 règles prévus pour les intérêts :
• L'intérêt est légale ou conventionnelle = si le contrat ne prévoit rien,
s'applique à défaut le taux d'intérêt légale. Il est fixé par renvoie implicite de
l'article 1343-1 du CC à l'article L313-2 du code monétaire et financier : « le taux
de l'intérêt légale en toute matière est fixé par arrêté du ministre chargé de
l'économie. »
• Lorsque l'obligation de somme d'argent porte intérêt, le débiteur se libère en
versant le principal et les intérêts = le paiement partiel s'impute d'abord sur
les intérêts. S'agissant de l'intérêt moratoire cà d les D&I compensant le
préjudice du retard dans l'exé cution = l'article 1344-1 du CC prévoit que c'est la
mise en demeure d'exécuter une obligation de somme d'argent qui fait
courir l'intérêt moratoire au taux légale, sans que le cré ancier soit tenu de
justifier un préjudice=> le préjudice se présume.
• Les intérêts échus dus au moins pour une année entière produisent
intérêts si le contrat l'a prévu ou si une décision de justice le précise =>
possibilité de capitaliser les intérêts échus et non payés => l'anatocisme.
Les deux conditions sont cumulatives (article 1343-2 du CC)
• Le terme de grâce
L'article 1343-5 du CC prévoit que le juge peut reporter ou échelonné dans la
limité de deux années le paiement des sommes dues. => terme suspensif dont la
source est une décision du juge. La décision du juge a un effet suspensif des procédures
d'exécutions qu'aurait arrangé le cré ancier. Ceci est fait en considération des besoins
du créancier et contenu du paiement du dé biteur.
La subrogation est une opération translative. Le CC ne l'a régit pas comme telle
vu qu'elle n'est pas une opération translative autonome.
1) La subrogation légale
L'article 1346 du CC remplace l'article 1251 al 3 du CC
L'article 1251 al 3 du CC disposait que : celui qui a payé était tenu avec d'autres
(co -débiteurs) ou tenu pour d'autres (caution). Le paiement par autrui ETAIT une
condition de la subrogation, mais la subrogation n'était pas l'effet nécessaire d'un
paiement par autrui.
Il existe des textes spé ciaux qui prévoient la subrogation. Ex : subrogation de l'assureur
ou organismes qui indemnise la victime d'un dommage corporel
L'article 1346 du CC généralise le bénéfice de la subrogation lé gale à toute personne
payant la dette d'autrui dés lors que ce paiement libère envers le créancier celui
sur qui doit peser la charge définitive de la dette (débiteur). => domaine d'application
générale et absorbe touts les hypothèses légales existantes. Ex : la caution
2) La subrogation conventionnelle
Il faut distinguer celle à laquelle consent le créancier soit le débiteur (article
1346-2 du CC).
• La subrogation consentie par le créancier => Celle que consent le créancier
au tiers solvens qui n'est pas dé biteur envers lui. Le cré ancier étant payé, il
transfert sa cré ance au tiers solvens. => contrat entre le cré ancier subrogeant et
le tiers solvens subrogé. La subrogation doit être expresse et doit être consenti
en même temps que le paiement (article 1346-1 al 1 et al 2 du CC).
=> Elle doit être convenu => contrat unissant le cré ancier subrogeant et le tiers-
solvens subrogé.
=> consentie en même temps que le paiement (article 1346-1 al 3 du CC) => au plus
tard au moment du paiement. Plus tard car la créance sera éteinte par le paiement et
elle ne pourra plus être transmise au subrogé.
La quittance subrogative => acte qui constate un paiement qui importe subrogation
au plus tard au moment du paiement.
• La subrogation consentie par le débiteur => c'est le débiteur qui s'oblige
envers un nouveau créancier pour se libère envers le premier cré ancier. Il va
donc subrogé le nouveau créancier dans les droits du créancier accipiens qui
aura été payé. Le consentement du cré ancier accipiens est inutile.
Le tiers solvens est subrogé dans les droits de celui qui l'a payé. => c'est comme
si la cré ance avait été transmise et parce qu'il s'agit de la même obligation, on applique
la règle de l'opposabilité des exceptions.
1) Effet translatif.
La subrogation transmet au subrogé la créance et ses accessoires. Dans la limite
du paiement qui a été fait (article 1346-4 du CC).
Ex :AB = 100 et C = 70 = la subrogation s’opère dans la limite de ce que le subrogé à
payer. Elle n'est pas une opération translative autonome mais l'effet d'un paiement.
L'article 1346-3 du CC « le créancier subrogeant qui n'a été payé qu'en partie peut
exercer son droit pour ce qui lui reste due, par préférence au tiers subrogé. » => La
subrogation ne peut pas nuire au créancier lorsqu'il a été payé qu'en partie = nemo
contra se subrogesse consetur.
B) L'effet de la compensation.
a) La compensation judiciaire.
S'il s'agit de dettes connexes elle est de droit. A contrario, elles ne s'imposent pas
au juge si les dettes ne sont pas connexes.
Deux dettes sont connexes lorsqu'elles sont lié es par un même rapport de droit
contractuel ou extra-contractuel.
• Compensation est de droit (article 1348-1 du CC) = elle s'impose au juge.
L'article précise que 1) la compensation est réputé e s'être produite au jour de
l'exigibilité de la première d'entre-elles. 2) l'acquisition de droit par un tiers sur
l'une des obligations n’empêche pas son débiteur d'opposer la compensation.
Ex : vendeur livre une chose à l'acheteur qui n'a pas payé => donc créancier de
l'acheteur. Mais le vendeur est aussi débiteur des D&I du même contrat => dettes
connexes liés par le contrat de vente => la compensation peut être opposé e au tiers qui
aurait acquis à un droit sur l'obligation AVANT qu'elles ne deviennent compensables.
L'article L622-7 du C.commerce => interdiction de payer les créances antérieures au
jugement d'ouverture de la procédure collective. A l'exception du paiement par
compensation de cré ances connexes.
Les obligations connexes (celles liées par un mê me rapport de droit) sont
affecté es l'une à l'autre exclusivement à leur extinction par compensation. => ce droit à
l'extinction par compensation est exclusive avant que la compensation se
produise.
• Les dettes non connexes => elles ne s'imposent pas au juge : SI le juge
prononce la compensation, elle produit ses effets à la date de sa décision (article
1348 du CC)
b) La compensation conventionnelle.
Les parties peuvent convenir d'éteindre leurs obligations réciproques, lorsque
toutes les conditions pour qu'elles soient automatiquement compensables ne sont pas
réunies. La compensation est donc conventionnelle.
Dans ce cas, on dit que la compensation a un caractère constitutif et non plus
dé clarative. Lorsque toutes les conditions de compensation lé gales sont réunies, la
compensation se produit automatiquement. Alors qu'ici il faut créer la compensation =
> l'effet extinctif de la compensation s’opère à la date du contrat. L'article 1348-2 du
CC : en cas d'obligation futures, c'est à la date de leurs coexistences.
Ex : Exé cution forcé e impossible => impossibilité matérielle (la chose à livrer est
détruite) ou impossibilité morale d'exécuter (exécution forcé e porterai atteinte aux
libertés individuels du dé biteur = on ne peut pas forcer un musicien de chanter alors
qu'il s'y était engagé.)
Ex : Exé cution forcé e impossible => le terme suspensif judiciaire (article 1343-5
du CC) > la dé cision du juge suspend les procédures d'exécution.
Ex : Exé cution forcé e impossible => Ouverture d'une procédure dérogatoire au
droit commun du paiement des dettes => procédures collectives s'appliquent aux
professionnels : le jugement d'ouverture importe de plein interdiction de payer toutes
cré ances nées antérieurement au jugement d'ouverture.
L'exécution forcée d'une somme d'argent n'est pas impossible, il faut que le
cré ancier soit muni d'un titre exécutoire constatant une créance liquide et exigible.
• Il faut que l'exécution forcée soit justifié => L'exécution forcée ne peut pas
être poursuivit s'il existe une disproportion entre le coû t qu’entraînerai
l'exé cution forcée pour le débiteur et l'intérêt qui en résulterait pour le créancier
=> forme d'abus de droit.
Ex : manque de 3 cm par rapport au contrat => la destruction de ce qui a été mal
exécutée serait très onéreuse pour le débiteur & le créancier n'y a pas un intérêt
certain.
Article L132-1 « tout juge peut même d'office, ordonner une astreinte pour assurer
l'exécution d'une obligation. » => mesure d'exécution indirecte.
Les actions que le créanciers exercent à titre conservatoire pour que les biens du
débiteur puissent être saisis :
A) Action oblique.
Article 1341-1 du CC :
Les conditions :
• L'action ne doit pas être exclusivement attachée à la personne du dé biteur =>
Ex : révocation d'une donation pour cause d'ingratitude du donataire >
exclusivement attaché au dé biteur.
• L'inaction du débiteur => qui ne justifie d'aucune diligence
• La cré ance doit être liquide et exigible.
Effets :
• Le défendeur à l'action oblique peut opposer au créancier agissant les
exceptions qu'il aurait pu opposer au débiteur s'il avait agit lui même > le
cré ancier exerce l'action de son débiteur pour le compte de ce dernier.
• Le béné fice de l'action oblique n'est qu'indirecte pour le cré ancier qui n'a agit
que pour le compte de son débiteur => constitue le gage commun des autres
cré anciers.
B) Action directe
Le titulaire d'une action directe est créancier sans être contractant. Le contrat
uni le débiteur & le débiteur du dé biteur => Article 1341-3 du CC :
Condition : Il faut qu'un texte la prévoit expressément.
Effets :
• Le cré ancier ne peut exiger pas + que ce qui lui est du & ce qui est du à son
propre débiteur. => règle de la double limite.
• L'action directe crée un droit exclusive à son titulaire, indépendant de toutes
demandes de paiement, cà d dés son origine(parfaite) qu'au moment de la
demande au paiement (imparfaite.)
C) Action paulienne
C'est une action en inopposabilité : Article 1341-2 du CC «le créancier peut agir
en inopposabilité des actes faits par son débiteur … à condition que le tiers contractant
ait connaissance de la fraude. »
Conditions :
• Une cré ance liquide & exigible.
• Un acte fait par la dé biteur en fraude des droits du créancier => le droit du
cré ancier doit être antérieur à l'acte attaqué.
La fraude du débiteur est la simple conscience d'aggraver son insolvabilité face à
son cré ancier.
• Un acte approvisionnent => qui cré e ou aggrave la solvabilité du dé biteur.
Effet : Inopposabilité de l'acte au créancier = 1) l'acte reste valable entre les parties, 2)
il est opposable aux autres créanciers => effet relatif de l'inopposabilité au seul
cré ancier agissant.
L'action en déclaration de simulation => 1) la preuve de la faute n'est pas une
condition de l'action en déclaration de simulation. 2) ni l' antériorité de la créance à
l'acte attaqué.
Il s'agit des qualités de créanciers & de débiteur qui se réunissent dans la même
personne. Ces qualités sont incompatibles (obligation est un rapport de droit unissant
deux personne) c'est pour ça la compensation s'éteint par confusion. L'obligation
d'une même personne qui est à la fois débitrice & créancière, s'éteint par
confusion.
La confusion éteint l'obligation = son mé canisme n'est pas propre aux
obligations. Elle éteint aussi les droits réels => consolidation (confusion appliqué e à
des droits réels démembrés). L'article 617 du CC «(..) l'usufruit s'éteint par la réunion
sur la même tête des deux qualités d'usufruitier et du nu propriétaire » => constitue un
droit nouveau qui éteint l'ancien.
Pour la solidarité :
• Article 1350-1 du CC = « la remise de dette consentie à l'un des codébiteurs
solidaire libère les autres à concurrence de sa part. »
• Article 1350-2 du CC = « la remise de dette faite par l'un seulement des créanciers
solidaire ne libère le débiteur que pour la part de ce créancier »
Pour le cautionnement :
la remise de dette accordée au dé biteur principal libère les cautions. A contrario, la
remise de dette consenti à l'une des cautions ne libère pas le débiteur principal les
autres à concurrence de sa part.
La prescription est une cause d'extinction des droits (article 2219 du CC) & une
manière de les acquérir (article 2258 du CC)
Paragraphe 1 : La condition de l'extinction de l'obligation par la prescription
B) Le cours de la prescription.
Le cours de la prescription :
• Se compte par jour (article 2228 du CC) => elle est acquise lorsque le dernier
jour du terme est accompli. La prescription ne court que du lendemain.
• Peut être suspendu ou interrompu => la suspension en arrête temporairement
le cours sans effacer le délai déjà encouru (article 2230 du CC)
l'article 2231 du CC « l'interruption efface le délai de prescription acquis et fait
courir un nouveau délai de même durée que l'ancien. »
• Délais de préfixe => délais pour agir en justice (comme prescription) mais ils
ne peuvent être ni suspendu ni interrompu => délais incompressibles.
Tous les délais préfixes sont tous brefs => article 2276 al 2 du CC : le propriétaire
peut revendiquer la chose qu'il a perdu ou qu'il lui a été volé pendant 3 ans (article Ch
crim 30 octobre 1969) => dé lai pré fixe qui ne peut être ni interrompu ni suspendu.
Un dé lai bref qui n'est pas un dé lai pré fixe => article L133-6 du Code de
commerce => la prescription annale de cet article est courte mais il ne s'agit pas d'un
dé lai pré fixe.
• Délais de forclusion => Ce sont les dé lais pour accomplir un acte de procédure.
=> Une fois expiré importe interdiction d'accomplir cet acte de procédure, celui
qui devait l'accomplir est forclos.
L'article 2220 du CC les dé lais de forclusion ne sont pas régit par le TITRE XX du CC
mais il y a une rè gle qui s'y applique > article 2241 ET 2244 du CC : une demande en
justice, un acte d'exé cution forcée (les deux autres causes d'interruption du dé lai de
prescription) interrompent aussi un dé lai de forclusion.
TITRE 4 : Les restitutions.
Les sources :
Il s'agit de restitutions résultant de l'annulation d'un contrat, de sa caducité, de sa
résolution ou d'un paiement d'indu.
• L'annulation => Article 1178 « ..donne lieu à restitution.. »
• La caducité => Article 1187 « elle peut donner lieu à restitution.. »
• La résolution => Article 1229 «restitutions ont lieu.. »
• Le paiement indu => Article 1302 « la restitution est soumise... »
… Fin ...
Le terme suspensif ?
• Modalité de l'obligation
• Ce n'est pas un obstacle à certains causes d'extinctions
Effet de la compensation ?
Cause d'extinction de l'obligation => donc
• effet extinctif
• effet interruptif car elle est automatique aux conditions pour qu'elle se produise
par l'effet de la loi =>