RGO Helene

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Avant la réforme de 2016, cet effet rétroactif était justifié pour protéger le créancier dans les

contrats translatifs de propriété, dans la mesure ou la survenance de la condition rétroagissait


au jour de la formation du contrat. Le créancier acquéreur était supposé être propriétaire de la
chose au jour de l’échange des consentements.

Conséquence : les actes de disposition qu’aurait pu accomplir le vendeur se trouvaient anéantis,


tandis que les actes accomplis par l’acquéreur se trouvaient consolidés.

Je conclus une vente sous condition suspensive : normalement le vendeur ne peut vendre à un
autre parti, mais s’il le fait, on estimait qu’en raison de l’effet rétroactif de la condition il était
impossible de transférer.

La rétroactivité présentait quand même certaines limites, dans la mesure ou certains actes
accomplis par le vendeur se voyaient maintenus. Ainsi, les fruits perçus et les actes
d’administration se trouvaient valables.
Exemple : Possible de louer le bien, dans l’intervalle de temps avant le transfert du bien à
l’acquéreur.

Par ailleurs, les actes de disposition eux-mêmes, peuvent se trouver validés en application de
la règle inscrite à l’article 2276 du Code civil : « en fait de meuble, la possession vaut titre ».
En quoi protège-t-elle l’acquéreur de bonne foi ? Si on achète un bien à un vendeur sous
condition suspensive et que je suis de bonne foi, il semble que si le vendeur vend, c’est bien
qu’il est propriétaire.

La rétroactivité est sans incidence sur l’attribution des risques. L’attribution des risques suit le
transfert du bien. Si la chose périt avant la réalisation de la condition, le vendeur sous condition
suspensive, en assume les risques. Si la perte de la chose intervient après la survenance de la
condition, la logique de la rétroactivité voudrait que l’acquéreur censé en être l’acquéreur dès
la formation du contrat en assume les risques. Or il n’en est rien, l’obligation dans ce cas est
éteinte, ce qui signifie que le vendeur conserve à sa charge les risques et ne pourra réclamer le
paiement.

La disparition de l’effet rétroactif n’emporte pas d’importantes conséquences. Contrairement


à ce que l’on pourrait penser, l’absence de rétroactivité n’amoindrit pas la protection du
créancier. En effet, ce qui protège l’acquéreur, ce n’est pas la rétroactivité, mais l’opposabilité
du contrat conditionnel aux tiers. C’est parce que le contrat est opposable aux tiers que le
créancier peut agir contre ceci, lorsque le vendeur accomplit des actes de disposition. Il n’est
pas nécessaire de placer le transfert le jour de l’échange des consentements pour protéger
l’acquéreur.

Le caractère non rétroactif aujourd’hui ou rétractif hier, ne présente pas un caractère d’ordre
public : les parties peuvent prévoir que l’obligation prendra effet au jour de l’échange des
consentements si l’on applique le droit actuel ou au jour de la réalisation de la condition, si on
applique antérieur à la réforme.

Toutefois, lorsque les parties prévoient que la condition rétroagira au jour du contrat, la chose
demeure toujours au risque du débiteur. Quand bien même il serait stipulé que la condition
devient pure et simple à compter de l’échange des cons, les risques restent à la charge du
vendeur jusqu’au jour de l’accomplissement de la condition.
Hypothèse de la défaillance de la condition

Il y a défaillance de la condition lorsque l’événement prévu ne survient pas, alors il n’est pas
toujours facile de constater cette défaillance.
Cela ne soulève pas de difficulté lorsqu’un délai a été fixé pour la survenance de la condition.
Il est en effet fréquent d’enfermer la survenance de la condition dans un délai déterminé. Si la
condition n’est pas intervenue dans le délai prévu, le contrat est réputé n’avoir jamais existé.

Lorsqu’aucun n’est fixé, la situation devient plus floue. L’ancien article 1176 du Code civil
prévoyait que « la condition peut toujours être accompli à moins qu’il soit devenu certain que
l’événement ne se réalisera pas ». Ce texte n’a pas été repris par la réforme : l’article 1304-6
al. 3 se contente d’envisager les conséquences de la défaillance de la condition, en précisant
qu’en pareil cas, l’obligation est réputée n’avoir jamais existé.

Lorsque la condition défaille, les actes de disposition accomplis par le débiteur sont consolidés.
Ceux accomplis par le créancier se trouvent, en revanche, rétroactivement anéantis. Par
ailleurs, si des prestations ont été effectuées entre les parties, elles devront être restituées
puisque l’obligation est réputée n’avoir jamais existé.

II. Les effets de la condition résolutoire

Un seul texte est consacré à la condition résolutoire, l’article 1304-7.

La condition résolutoire est moins fréquente que la condition suspensive et entraîne un effet
inverse. Ce qui veut dire qu’avant la survenance de la condition, le contrat produit tous ses
effets ; toutes les obligations auxquelles le contrat a donné naissance sont immédiatement
exigibles.

Si le contrat est translatif de propriété, l’acquéreur en devient immédiatement propriétaire et


en assume les risques. La prescription court au jour de la vente.

Cependant, l’existence d’une condition résolutoire pendante, susceptible de se réaliser, n’est


pas sans incidence. En effet, le droit de débiteur qui a exécuté son obligation n’est pas
définitivement éteint. En sens inverse, le droit du créancier, n’est pas définitivement acquis, si
la condition se réalise, l’obligation sera rétroactivement anéantie. C’est pourquoi le débiteur
peut prendre des mesures conservatoires, en outre, son droit conditionnel est transmissible et
cessible.

Avant, le contrat est totalement exécutoire mais je peux me prémunir contre la survenance de
la condition. Si la condition défaille, la situation du créancier est définitivement consolidée : il
sera à l’abris de toute remise en cause de droits issus du contrat. Généralement, le contrat a
déjà produit ses effets et les choses restent en état. Si la condition se réalise, l’obligation sera
rétroactivement anéantie. Dès lors, tous les actes accomplis par le créancier avant la réalisation
de la condition seront anéantis et donneront lieu éventuellement à des restitutions. Les actes
accomplis par le débiteur seront par contre, rétroactivement consolidés.

La rétroactivité comporte des limites :


- Les fruits perçus par l’acheteur lui restent acquis et les actes d’administration sont
maintenus.
- Certains actes de disposition sont aussi maintenus en application de l’article 2276 « en
fait de meuble, la possession vaut titre »

Le caractère rétroactif de la condition n’est pas d’ordre public. Les parties peuvent prévoir que
la réalisation de la condition emportera la caducité de l’obligation conditionnelle.

Exemple : Dans les contrats de baux, la condition résolutoire de non-paiement s’applique pour
l’avenir.

L’article précise que la rétroactivité n’a pas lieu si telle est la convention des parties ou si les
prestations échangées ont trouvé leur utilité au fur et à mesure de l’exécution réciproque du
contrat. Dans le second cas, la réalisation d’une condition résolutoire n’entrainera pas
l’anéantissement rétroactif de l’obligation, même si les parties ne l’ont pas stipulé.

Chapitre 2 : le terme
Dans sa version antérieure, le Code Civil ne donnait aucune définition du terme, elle fut donnée
par la jurisprudence qui voyait dans le terme, un événement futur et certain auquel est
subordonné l’exigibilité ou l’extinction de l’obligation.

Le nouvel article 1305 du Code civil reprend cette définition avec quelques nuances : le terme
est désormais défini comme « un évènement futur et certain encore que la date en soi
incertaine ». On se trouve donc en présence d’une consécration par le Code Civil d’une solution
de la jurisprudence. Cette définition appelle quelques observations.

Le terme se distingue de la condition dans la mesure où l’évènement se produira


nécessairement. Pour autant, la certitude de la survenance du terme pourra comporter des
nuances :
- On parle en effet de terme certain, lorsque l’échéance est fixée avec précision dans le
temps.
- On parle de terme incertain, lorsqu’il est fait référence a un évènement qui arrivera
nécessairement sans que l’on sache à l’avance à quel moment il surviendra.

Une figure du terme incertain a été dégagé dans la jurisprudence sous l’expression « terme
indéterminé », qui vise l’hypothèse où une partie est engagée à restituer une chose sans pour
autant qu’un délai ait été fixé pour cette restitution. En pareille hypothèse, le juge peut
intervenir pour fixer le terme. Le Code civil prévoyait d’ailleurs déjà l’intervention du juge aux
articles 1900 et 1901 en matière de prêt de consommation.

L’article 1305-1 issu de la réforme prévoit de façon générale, que le juge peut fixer le terme en
considération de la nature de l’obligation et de la situation des parties. Ceci étant dit, le terme
peut avoir deux fonctions différentes, c’est en tout cas de cette façon qu’on présente
traditionnellement le terme. Le terme peut être suspensif ou extinctif.
- Suspensif : lorsqu’il a pour objet de préciser à quelle date l’obligation sera exécutée ;
lorsque l’obligation est affectée d’un terme suspensif, elle n’est pas exigible tant que le
terme n’est pas survenu, c’est seulement après que le créancier pourra exiger
l’exécution
- Extinctif : à l’arrivée du terme, l’obligation sera éteinte ; lorsque l’obligation est affecté
d’un terme extinctif, elle est exigible tant que le terme n’est pas survenu, après,
l’obligation s’éteint. – donc pas une modalité, mais une condition d’extinction et c’est
la raison pour laquelle le Code civil n’envisage pas le terme extinctif. Cela ne signifie
pas, que le terme extinctif n’est pas abordé par la réforme, cela illustre qu’il n’est pas
traité dans le régime général des obligations mais on le trouve à l’article 1212 du Code
Civil, qui aborde la question de la durée du contrat

 Les sources du terme

Le terme peut avoir plusieurs origines, en effet le terme peut être contractuel, légal ou
judiciaire. La distinction entre ces 3 catégories de terme, n’est pas dépourvu d’intérêt.

Seuls les termes contractuels et légaux, s’imposent aux parties et au juge qui doivent en
respecter la durée : on parle donc à ce sujet de terme de droit, qu’on oppose au terme judiciaire
ou « terme de grâce ». Le terme judiciaire doit être sollicité auprès du juge et procède
uniquement de sa faveur.

Paragraphe 1 : le terme contractuel

Le terme contractuel peut être express ou tacite : il est express s’il résulte du contrat ; il est
tacite s’il n’est pas expressément mentionné par le contrat mais peut être déduit de l’obligation
elle-même lorsque son exécution nécessite un certain délai. Il peut y avoir un litige à ce sujet,
dans quel cas, le juge tranchera sur la durée du terme tacite.

Il convient de préciser quel est le bénéficiaire du terme. En effet, la détermination de ce


bénéficiaire est importante dans la mesure où lui seul peut y renoncer. A cet égard, l’article
1305-3 du Code Civil reprend en substance l’ancien article 1187 en précisant que le terme
profite au débiteur. Toutefois, le texte ajoute qu’il peut en être autrement lorsque la loi le
prévoit, lorsque la volonté des parties est en ce sens ou lorsque les circonstances l’imposent.

Il est ainsi fréquent en matière de prêt par exemple, que le terme soit stipulé en faveur du
débiteur et du créancier. C’est ce qui explique notamment que le remboursement anticipé du
prêt est souvent assorti d’une pénalité.

Paragraphe 2 : le terme légal


Paragraphe 3 : le terme judiciaire
L’effet du terme avant l’échéance est de donner naissance à un moyen de défense pour le
débiteur, lui permettant de s’opposer à l’exécution de l’obligation avant l’échéance.
Conséquences :
- Le créancier ne peut poursuivre en justice le débiteur, sauf à retarder l’exécution du
jugement à l’échéance de la dette. Tant que le terme n’est pas échu, le litige ne peut pas
être jugée et ce même si l’obligation devient exigible en cours d’instance
- La créance à terme ne peut se prescrire tant qu’elle n’est pas exigible. Le point de départ
de la prescription ne court qu’après la survenance du terme. Tant que le terme n’est pas
échu la dette ne peut être prescrite
- Aucune voie d’exécution ne peut être exercée contre le débiteur

Pour exprimer ces différentes solutions, on dit couramment « qui a terme ne doit rien ». Cet
adage est trompeur : le terme ne concerne que la seule exigibilité de l’obligation, mais cette
obligation existe bel et bien, mais elle se trouve assortie d’une modalité. C’est la raison pour
laquelle le créancier, s’il ne peut pratiquer une saisie, peut toujours exercer des mesures
conservatoires afin d’éviter que le débiteur se rende insolvable. Par ailleurs, si le débiteur
manifeste son refus d’exécuter avant l’échéance du terme, le créancier peut demander la
résolution du contrat et des dommages et intérêts. Cette action s’explique par le fait que le
débiteur, par son attitude a violé ses obligations. En outre, s’agissant de la prescription,
l’existence d’un terme suspensif, n’a d’influence que pour les actions relatives à l’exécution
du contrat. Mais les autres actions ne voient pas leur point de départ retardé par l’effet du terme.

Enfin et surtout, le paiement anticipé qui intervient avant la survenance du terme est
parfaitement valable. Comme le dit l’article 3102 : « ce qui a été payé d’avance ne peut être
répété. » Aucune répétition n’est possible, et ce quand bien même le paiement serait fait par
erreur. Le débiteur ne peut donc demander la restitution de ce qu’il aurait verser avant la
survenance du terme.

Après la survenance du terme

La survenance du terme intervient à l’échéance du terme suspensif (A) mais il se peut


également que le terme disparaisse de façon anticipé (B).

A. L’échéance du terme suspensif

La survenance du terme convenu a pour conséquence de rendre la créance immédiatement


exigible. Cependant, si le débiteur refuse, une action en exécution forcée est possible à
condition d’être précédée d’une mise en demeure. Il est possible dans le contrat de prévoir que
l’échéance du terme qui rend l’obligation exigible, vaut automatiquement mise en demeure.
Cependant le terme peut disparaitre de façon anticipée.

B. La disparition anticipée du terme

Cette disparition anticipée peut apparaitre dans deux hypothèses : en cas de renonciation
volontaire ou sous l’effet d’une déchéance.
1. La renonciation volontaire

Celui au profit duquel le terme a été stipulé, peut renoncer aux bénéfices du terme. D’où
l’importance donc de la détermination du bénéficiaire. Si le débiteur en est bénéficiaire, il peut
renoncer au terme et exécuter son obligation par anticipation. Le créancier n’est pas tenu
d’accepter une exécution partielle. Seule une exécution totale de l’obligation peut lui être
imposé par le débiteur bénéficiaire. Lorsque le terme bénéfice au créancier, celui-ci ne peut se
voir imposer une exécution imposée. En revanche, le créancier peut à tout moment exiger du
débiteur qu’il exécute ses obligations.

Lorsque le terme est stipulé dans l’intérêt des deux parties, la renonciation au terme ne peut
résulter que d’un accord commun du débiteur et du créancier. Cet accord peut être tacite, par
exemple lorsque le créancier accepte le paiement offert par le débiteur.

2. La déchéance du terme

La déchéance du terme a plusieurs causes :


- Une sanction prononcée à l’encontre du débiteur
- Une mesure de sauvegarde des intérêts du créancier
- Lorsque le débiteur est déchu du bénéfice du terme, sa dette devient immédiatement
exigible, et cette déchéance fait courir également courir le délai la prescription
extinctive

La première circonstance entrainant la déchéance du terme était jadis, la faillite du débiteur.


Cette cause de déchéance était prévue par l’article 1188 du Code Civil dans sa rédaction initiale
de 1804, ce texte disposait « le débiteur ne peut plus réclamer le bénéfice du terme lorsqu’il a
fait faillite ». L’ouverture d’une procédure de faillite rendait exigible toutes les dettes non
déchues. Par la suite, les règles relatives à la faillite ont beaucoup évolué. Le terme de
« faillite » n’est plus utilisé dans le droit positif. Dans l’état actuel du droit positif de la loi du
25 janvier 1985, le principe a été inversé. Pourquoi ? Parce que cette loi avait pour objectif la
survie des entreprises en difficulté, une telle survie serait illusoire si toutes les dettes devenaient
immédiatement exigibles. Désormais, selon la loi, le jugement d’ouverture d’une procédure
collection (sauvegarde ou redressement judiciaire) ne rend pas exigible les créances non-
échues à la date de son prononcé. L’exigibilité des créances non-échus devient la règle en cas
de jugement ouvrant ou prononçant une liquidation judiciaire. Lorsque l’on ouvre une
procédure de sauvegarde, ou de redressement judiciaire on tente de donner des délais à
l’entreprise, donc demander les dettes serait contradictoire. La déchéance du terme est
également encourue lorsque par son fait, le débiteur ne fournit pas les suretés promises au
créancier ou lorsqu’il diminue les suretés garantissant l’obligation. Cette déchéance s’explique
par l’idée que si le créancier a consenti à un terme, c’est en considération des suretés qui
garantissent sa créance ou qui était promises par le débiteur. Dans le cas où le débiteur ne
fournirait pas ses garanties, la déchéance du terme est enclenchée. Cette échéance n’est pas
encourue de plein droits, elle doit être prononcée par le juge qui apprécie l’importance de la
diminution des suretés, autrement dit le juge apprécie le risque supplémentaire encouru par le
créancier. Pourquoi ? parce que si le débiteur ne fournit pas ses garanties, le créancier risque
un non-paiement et il est donc souhaitable pour voir exiger exécution immédiate. La déchéance
du terme peut résulter d’une clause figurant au contrat, de telles clauses sont fréquentes en
pratique. Généralement, de telles clauses stipulent que le débiteur sera déchu du bénéfice du
terme, s’il n’exécute pas ponctuellement à leur échéance les paiements qui lui impose. Le plus
souvent, il est stipulé que la déchéance du terme est effectué de plein droit et sans aucune mise
en demeure. Si cette clause ne figure pas dans le contrat le créancier devrai alors mettre
préalablement le débiteur en demeure avant d’exiger le paiement intégral de sa créance. Sont
tenus en échec en cas de redressement judiciaire ou de liquidation.

Dans tous les cas, selon l’article 1305-5, la déchéance du terme encouru par un débiteur est
inopposable a ses coobligés même solidaires.

Titre 2- Les obligations plurales/à sujets multiples

Il arrive fréquemment en pratique, qu’un même contrat mette à la charge des contractants deux
ou plusieurs obligations : on parle alors d’obligation à pluralité d’objet. Il arrive par ailleurs
que l’obligation mette en rapport plusieurs créanciers ou débiteurs. Cette figure donne
naissance aux obligations à pluralité de sujet. Ce sont ces différentes figures que nous allons
étudier.

Chapitre 1 : Les obligations à pluralité d’objet

En présence d’une obligation à pluralité d’objet, les devoirs du débiteur ne sont pas
toujours identiques. Parfois, il a l’obligation d’exécuter toutes les obligations, on parle alors
d’obligation cumulative (section 1). Dans d’autres cas, le débiteur dispose d’un choix, il lui est
possible de se libérer en exécutant une obligation, parmi celles qui étaient initialement
convenues : on parle alors d’obligation alternative (section 2). Il arrive que le débiteur doive
assumer une obligation principale dont il peut se dégager en exécutant un obligation de
remplacement. L’obligation est alors dite facultative (section 3).

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