CoursPHY110 4
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MAGNETOSTATIQUE
Φ ( )= ⃗. ⃗ = 0
On parle alors de conservation du flux magnétique c’est-à-dire que le flux du champ magnétique est nul
à travers une surface fermée.
Cette propriété est reliée au fait qu’il n’existe pas dans la nature, de monopôle magnétique. En effet, en
électrostatique on peut dissocier les charges + des charges −, alors qu’en magnétostatique, on ne peut
pas séparer un pôle d’un pôle .
Remarque :
Cette loi est générale et reste valable même en régime variable.
= ⃗. ⃗
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2- Théorème d’Ampère
En magnétostatique, le théorème d'Ampère permet de déterminer la valeur du champ magnétique grâce
à la donnée des courants électriques. Ce théorème est une forme intégrale de l'équation de Maxwell-
Ampère. Le théorème d’Ampère s’énonce de la manière suivante :
« La circulation du champ magnétique ⃗ long d’une courbe quelconque, orientée et fermée (appelée
contour d’Ampère) est égale au produit de par la somme algébrique des courants qui traversent la
surface délimitée par »
⃗. ⃗ =
Le courant I traverse la
surface Σ s’appuyant sur le
contour C dans le sens de
⃗, il est compté
positivement.
Exemple :
I2 I3 I4 I5 I6
I1
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III- Divergence et rotationnel du champ magnétique (propriétés locales)
1- Divergence du champ ⃗
Pour calculer la divergence du champ
Z
magnétique ⃗, nous pouvons utiliser la relation
⃗
de Biot et Savart. Soit un élément de circuit ⃗ r
Y
⃗∧ ⃗
⃗( ) = avec ⃗= ⃗
4
X
Pour un circuit fermé ( ), le champ créé en est :
⃗∧ ⃗ ⃗∧ ⃗
⃗( ) = =
4 4
La divergence de ce champ a pour expression :
⃗∧ ⃗
⃗( ) =
4
On peut transformer l’expression à intégrer en utilisant les propriétés de différenciation d’un produit
vectoriel :
⃗ ∧ ⃗ = ⃗. ⃗ ⃗ − ⃗. ⃗⃗
On a :
⃗ ⃗
⃗( ) = . ⃗ ⃗− ⃗. ⃗
4
Les opérateurs sont calculés par rapport aux coordonnées de donc n’agissent pas sur les coordonnées
du point ⟹ ⃗ ⃗ = 0⃗
D’autre part on a :
⃗ 1
=− ⃗
⃗ 1
⟹ ⃗ =− ⃗ ⃗ = 0⃗
⃗=
Cette relation est absolument générale et s’applique à toutes les distributions de courants.
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2- Rotationnel du champ magnétique
Le théorème de Stokes nous permet d’écrire :
= ⃗. ⃗ = ⃗ ⃗ . ⃗=
étant une surface limitée par le contour . Nous pouvons introduire la densité de courant ⃗ traversant
la surface .
= ⃗. ⃗
⃗ ⃗. ⃗ = ⃗. ⃗
Cette équation étant vraie quel que soit le contour et la surface, nous déduisons l’expression locale du
rotationnel de ⃗
⃗⃗= ⃗
écrire ⃗ comme le rotationnel d’un autre champ de vecteur ⃗ puisque la divergence de tout rotationnel
est nulle et que réciproquement tout champ de divergence nulle est le rotationnel d’un autre champ.
⃗= ⃗ ⃗
Par définition, ce champ de vecteur ⃗ est appelé le potentiel vecteur du champ magnétique ⃗. Tout
comme le champ ⃗ dérivait dans le cas statique d’un potentiel scalaire (car ⃗ ⃗ = 0⃗), le champ
magnétique dérive d’un potentiel qui a une forme vectorielle et non scalaire.
sources.
⃗( )
⃗( ) =
4 ⃗
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Remarque : En magnétostatique, il est commode de travailler dans la jauge de Coulomb c’est-à-dire de
sélectionner tel que ⃗ =0
Or ⃗ ⃗ = ⃗ ⃗+ ⃗ ( ) ∧ ⃗.
En posant = et ⃗= ⃗
On a :
⃗ 1
⃗( ⃗) = ⃗ − ⃗ ⃗.
4 4
Or on a : ⃗= ⃗ ⃗
⃗ ⃗
⟹ ⃗= =
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