S3 Moudiane Lexicologie FR
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Cours de
lexicologie
SOUAD MOUDIAN
Objectifs du cours
2
Faire connaître par l’observation, l’analyse et l’exercice les
différents procédés de formation des mots en français.
Amener l’étudiant à distinguer les différents types de relations
sémantiques entre les mots du français.
Comprendre la spécificité du lexique et partant de la
lexicologie qui se situe au carrefour de la sémantique, de la
morphologie et de la syntaxe.
Avoir conscience des problèmes relatifs à la description du
lexique.
Faire la distinction entre les mots et les choses à travers la
dichotomie signe linguistique et référent.
Connaitre et analyser les relations lexicales et sémantiques
entre les mots.
Constituer et analyser un champ sémantique/lexical.
Contenu 3
Semaine 1 : Introduction générale : Histoire et orthographe
Semaine 2 : La formation des mots en français (étymologie /morphologie)
Semaine 3 : Morphologie grammaticale vs morphologie lexicale
Semaines 4 et 5 : Composition : savante, populaire
Semaine 6 et 7 : Dérivation affixale et non affixale
Semaine 8 : Champ lexical étymologique /morphosémantique
Semaine 9 : Sémantique lexicale
Semaine 10 : Relations lexicales formelles vs sémantiques
Semaines 11 et 12 : Relations sémantiques : synonymie, antonymie,
hyponymie et partie-tout
Semaines 13 et 14 : Polysémie : sens propre /sens figuré(s)
Semaine 15 : Contrôle final
Semaine 16 : Rattrapage
Bibliographie
Apothéloz D., La construction du lexique français, Paris, Ophrys, 2002.
4
Chaurant J., Histoire de la langue française, PUF, « Que sais-je ? » 1987.
Delbecque N., Linguistique cognitive, comprendre comment fonctionne le
langage, Duculot, 2006.
Dubois J., et Dubois-Charlier F., La dérivation suffixale en français, Paris, Nathan
université, 1999.
Gardes-Tamine J., La grammaire, 1- phonologie, morphologie, lexicologie.
Méthodes et exercices corrigés, Paris, Armand Colin, 2005.
Garric N., Introduction à la linguistique, Paris, Hachette, 2007.
Guilbert L., La créativité lexicale, Paris, Larousse, 1975.
Lehmann A., et Martin-Berthet F., Introduction à la lexicologie. Sémantique et
morphologie, Armand Colin, 2008.
Mitterand H., Les mots français, Paris, PUF, QSJ, n°270, 1968.
Monneret Ph., Exercices de linguistique, Paris, PUF, 1999.
Niklas-Salminen A., La lexicologie, Paris, Armand Colin, 2010.
Obadia M., Le lexique, Paris, Hachette, 1976.
Perret M., Introduction à l’histoire de la langue française, Paris, Armand Colin,
2014. 5
Picoche J., Précis de lexicologie française, l’étude et l’enseignement du
vocabulaire, Paris, Hachette, 1977.
Picoche J., Structures sémantiques du lexique français, Paris, Nathan, 1991.
Rey A., La lexicologie, Paris, klincksieck, 1970.
Rey A., Le lexique : Images et modèles, du dictionnaire à la lexicologie, Armand
Colin, 1977.
Soutet O. (dir), La polysémie, Presses de l’Université, Paris-Sorbonne, 2005.
Taifi M., Sémantique linguistique. Référence, prédication et modalité, Publications
de la faculté des lettres de Fès, 2000.
Zufferey S., et Moeschler J., Initiation à la linguistique, Paris, Armand Colin, 2014.
Dictionnaires
Dubois et al., Dictionnaire de linguistique, Paris Larousse, 1973.
Mounin G., Dictionnaire de la linguistique, PUF, 1974.
Dictionnaire des synonymes et des contraires, Larousse, 2009.
Le Robert méthodique.
Introduction
La lexicologie est une branche de la linguistique. 6
Elle étudie les mots ou les unités lexicales d’une langue.
Elle s’intéresse à la forme et au sens des mots ainsi qu’aux
relations qui existent entre le lexique et la syntaxe.
J. Dubois la définit comme étant « l’étude scientifique du
vocabulaire » (1973 : 293).
Il existe des études lexicales anciennes qui se sont intéressées à la
notion de mot, mais les études lexicologiques sont plutôt
récentes.
L’étude de l’organisation sémantique du lexique fait l’objet de la
sémantique lexicale qui analyse le sens des mots ainsi que les
relations sémantiques entre les unités lexicales.
La morphologie lexicale, par contre, s’occupe de l’organisation
formelle du lexique ; elle étudie la structure des mots.
Relations avec les autres domaines
7
Cette discipline est étroitement liée à d’autres branches de la linguistique
et elle en subit l’influence.
Elle s’intéresse à la forme des mots, qui est, par définition, variable et liée
à l’emploi et elle fait appel à la phonologie et à la morphologie puisque ces
dernières s’y intéressent aussi.
Ensemble des mots dont se servent les membres d’une communauté linguistique pour
communiquer entre eux.
Le lexique n’est pas une liste de mots classés par ordre alphabétique ; c’est un ensemble
ouvert et difficile à délimiter qui s’organise sur les deux plans formel et sémantique.
Le lexique commun : intersection des idiolectes, autrement dit, tous les mots communs à
tous les usagers.
Le lexique total : réunion des idiolectes, tous les mots employés par tous les usagers.
Lexique et vocabulaire 10
Le deuxième critère est que les éléments segmentés doivent avoir un sens
puisque la définition le stipule. Dans revendiquer, re- n’est pas un suffixe et
vendiquer n’est pas un verbe, puisque vendiquer n’a pas de sens. Les exemples
peuvent être multipliés, comme chapeau, chapelle, bateau et batelle. On ne
peut pas attribuer un sens à chap- et à -eau.
Le type de morphème et sa combinatoire permettent de distinguer
morphologie flexionnelle ou grammaticale dont s’occupe la morphosyntaxe et 28
morphologie dérivationnelle ou lexicale. Les deux domaines se différencient sur
les points suivants :
Adj
+ adj : sourd-muet, ivre-mort, clair semé,
court-vêtu, blanc-cassé
Adj
+ nom : bon- marché, basse besogne,
dernier cri, pure-laine, haut-relief, bas-relief
(ouvrage de sculpture), gros sel
Verbe + complément : fourre-tout, touche à tout
Préposition + adj : contre révolutionnaire, avant-
coureur
Pronoms composés 36
Celui-ci, celui-là, quelqu’un, n’importe qui, celui qui,
moi-même…
Verbes composés
On ne peut parler de verbes composés que dans la
mesure où il existe des expressions figées formés à partir
d’un certain nombre de verbes : colporter, maintenir,
s’en aller, en venir à, etc. (Cf. locutions verbales)
Adverbes composés
Sur le champ, sur le-qui-vive, à brûle pourpoint, à la
dérobée, d’arrache-pied…
Prépositions composées 37
À cause de, grâce à, afin de…
Conjonctions composées
Pour que, à seule fin que, à mesure que, en attendant
que, de manière à ce que…
Orthographe et accord des mots composés
38
Sur le plan graphique, les composés populaires sont
formés avec des éléments français qui sont soit collés,
soit juxtaposés, ou encore séparés par un trait d’union.
Ce critère orthographique ne constitue pas un critère
linguistique étant donné les différences qu’on peut
relever d’un dictionnaire à l’autre.
Quand le mot constitue un seul bloc, il ne pose pas de
problèmes, c’est le cas de : portemanteaux,
(contrairement à gentilshommes, bonshommes,
messieurs…).
Le genre 39
Les affixes occupent une place fixe, ils sont soit suffixés,
soit préfixés au radical. Ceux qui sont antéposés à une
base (les préfixes) le sont d’une manière constante. Il
en va de même pour ceux qui sont postposés à une
base donnée, ils le sont également d’une manière
constante. Ce n’est pas le cas des radicaux des
recomposés qui occupent une place mobile :
Ex.
- Redéfinir, refaire, revoir
- Inflammation, informatisation, finition
- Epilogue, logique,
Critères d’association : les affixes ne s’associent pas entre eux,
alors que les formes liées des recomposés peuvent s’associer 44
entre elles :
*reation, *dére,
Biologie, nécrophage.
Critère de spécialisation sémantique : les affixes sont utilisés pour
former le lexique courant contrairement aux formes liées des
composés savants qui sont utilisées pour former le lexique
scientifique :
Redémarrer, augmentation
Anthropologie, morphologie.
Critère formel : les affixes sont souvent monosyllabiques
contrairement aux bases liées des recomposés qui sont
généralement pluri-syllabiques :
Télé-, xéno-, méta-, micro-
Pré-, a-, re-, dé-
Recomposés avec des radicaux grecs
45
Anthropo- (homme), anthropologie, philanthropie
Thermo-(chaleur), thermomètre
Auto-(soi-même), autobiographie
Psycho-(âme), psychologie
Biblio-(livre), bibliographie, bibliophile
Bio- (vie), biologie
Nécro- (mort), nécrologie
Chrono- (temps), chronologie
Micro- (très petit), microcosme
Macro- (très grand), macrocosme
Morpho- (forme), morphologie
Radio- (rayon), radiologie
…
Recomposés avec des radicaux latins 46
Définition du préfixe
Le préfixe est une unité linguistique, un morphème grammatical lié de
la classe des affixes qui se place avant le radical. Les préfixes sont
toujours antéposés à la base : faire, refaire ; formuler, reformuler.
Le préfixe ne modifie pas la classe de la base : faire (v), refaire (v) ;
agréable (adj), désagréable (adj) ; ordre (N), désordre (N). La seule
différence entre le radical et le dérivé est une différence d’ordre
sémantique dans la mesure où le préfixe ajoute une nuance de sens
au radical.
Toutefois, il existe des préfixes qui échappent à ce dernier critère. En
effet, les préfixes anti- et inter- permettent de construire des adjectifs
à partir de noms : brouillard, antibrouillard ; ville, intervilles.
Fonctionnement du préfixe à l’intérieur d’un système 53
Pour être considéré comme tel, un préfixe doit entrer dans un
système, c’est-à-dire qu’il doit entretenir des relations, des
rapports cohérents de sens et de forme avec un autre mot.
On ne parlera de préfixe que par rapport à une base sentie
comme telle.
Un préfixe peut opposer un mot simple à un mot dérivé : Faire,
refaire.
Le préfixe permet d’opposer dans certains cas un mot dérivé à
un autre mot dérivé et ce, lorsque la forme simple n’est pas
attestée dans la langue encourager vs décourager.
Un élément peut avoir la forme d’un préfixe sans en être un.
Ainsi, dans défendre, dé- n’est pas un préfixe, car il n’existe
pas de rapport de sens entre fendre défendre. Fendre existe
dans la langue mais avec un autre sens. Il en va de même
pour empêcher et décéder.
Répartition des préfixes selon la classe grammaticale 54
de leur base
Préfixe + base verbal
Re-, répétition, faire l’action exprimée par le verbe de nouveau) :
revoir, reprendre, réimprimer, réintégrer, réapparaître, rajuster,
revenir, redire…
En- (em = assimilation), éloignement, à l’intérieur, mise en état :
enlever, emmener, emporter, encadrer, emprisonner,
s’endimancher…
Dé- (négation) décoiffer, décharger, défaire, déshonorer…
Contre- (opposition) : contrefaire, contredire, contresigner…
Entre- (entremêler, entreposer, s’entraider, s’entredéchirer,
s’entrelacer…
Mé(s)- méjuger, méconnaître, mésestimer…
Sur- (excès) : surcharger, surestimer, surélever, surchauffer,
suralimenter, surabonder, surajouter, surclasser…
…
Préfixe + base nominale ou adjectivale 55
Les cohyponymes ont le même rang. Mais ils se différencient par un ou plusieurs traits
spécifiques. La négation de l’un des cohyponymes n’implique pas nécessairement
l’affirmation de l’autre.
- N hyponyme est une sorte de N hyperonyme : tulipe est une sorte de fleur.
- N méronyme est une partie de N holonyme : guidon est une partie de bicyclette.
- Ongle partie de doigt, doigt partie de main, main partie de bras, bras partie du
corps humain.
- Activité/phase : discours/péroraison
- Zone/lieu : oasis/désert.
Relations d’équivalence et d’opposition
La synonymie 101
Critères de définition
Elle est la relation d’équivalence sémantique, d’identité de sens entre deux ou plusieurs unités
lexicales ayant des formes ou des signifiants différents. Deux mots sont synonymes lorsqu’ils ont un
même signifié et des signifiants complètement différents, contrairement à l’homonymie qui est une
relation entre deux ou plusieurs mots ayant le même signifiant et des signifiés différents. Pour repérer les
synonymes, on se base sur leur substitution dans un même contexte :
Cependant, les synonymes ne sont pas toujours interchangeables dans tous les contextes :
Les deux antonymes doivent quelques traits en commun. Il ne faut pas, par
exemple, mettre en relation beau et chaise. Cependant, beau et laid
peuvent être comparés.
L’antonymie concerne surtout les mots qui représentent des qualités, des
quantités, des déplacements, des rapports chronologiques :
Beau / laid, vrai / faux, Grand / petit, haut / bas, avant / après, peu / beaucoup,
mort / vivant.
Antonymes complémentaires ou non gradables (les contradictoires)
108
Soient les oppositions suivantes :
Présent / absent
Mort / vivant
Homme / femme
Mâle / femelle
Ces termes entretiennent un rapport d’exclusion. Entre chacun des deux cas, il
n’existe pas d’intermédiaire. Ils n’acceptent pas la gradation. Ainsi, on ne
pourrait dire :
*Plus ou moins vivant, car ou on est mort, ou on est vivant (sauf au sens figuré).
Plus ou moins femme, car on est soit une femme, soit un homme. 109
Grand / petit
Chaud / froid
Dans le cas d’antonymes gradables, par contre, nous avons affaire à une
échelle qui tourne autour d’un point de référence. L’un des deux termes
implique une valeur positive, l’autre une valeur négative.
Les deux antonymes se placent aux extrémités d’une 111
échelle et désignent des points de référence entre
lesquels on peut placer d’autres termes d’une
manière graduelle :
Grand – moyen – petit.
Froid – frais – tiède – chaud.
Jean n’est pas pauvre n’implique pas : Jean est riche., car il peut être ni riche,
ni pauvre.
Les antonymes réciproques (les converses) 113
Il existe une relation d’incompatibilité entre les termes de ces ensembles, on parle
alors de termes incompatibles.
Un mot monosémique, par contre, a un seul sens. Ex. décélérer : réduire la vitesse.
Un terme polysémique fait partie du lexique général (foyer, cœur…), tandis qu’un terme
monosémique (azote, phonème…) appartient le plus souvent à un domaine scientifique. C’est le cas
de phonème qui relève du domaine de la phonologie.
Un terme lexical est dit polysémique au niveau de la
langue et non au niveau du discours où un seul sens 117
est actualisé, les autres étant neutralisés.
Il arrive dans certains cas que, même au niveau du
discours, plusieurs sens soient actualisés :
Cette pièce est agréable
Nous dirons que la phrase est ambiguë du moment
qu’on peut lui donner deux interprétations différentes.
Il faudra que le contexte soit suffisamment fort pour
éliminer les autres sens :
Cette pièce est aérée.
Cette ambiguïté peut être levée par la situation
d’énonciation :
Par exemple, être dans un appartement et émettre la
phrase supra.
Causes de la polysémie
118
La polysémie est un phénomène linguistique universel qui concerne toutes les langues
naturelles.
Face à la réalité : nombre limité de signes vs nombre illimité de contenus, les membres
d’une communauté linguistique donnée ont tendance à utiliser les mêmes signes pour des
réalités nouvelles.
b. L’aire sémantique : les termes polysémiques sont ceux qui ont une
aire sémantique très grande et dont le sens se spécifie selon le
contexte
- Diachronie : l’évolution sémantique est étudiée à travers l’ordre d’apparition des différents
sens.
- Synchronie : on analyse les relations que les différents sens d’un terme polysémique
entretiennent (relations régulière) en se basant sur les procédés de transfert sémantique
(tropes). Autrement dit, on explique le passage du sens propre aux sens dérivés.
Remarque : les dictionnaires accompagnent ces changements de sens par des indicateurs
métalinguistiques comme : Fig. (figuré), Par anal. (par analogie), Par ext. (par extension),
Spécialt. (Spécialement).
Les liens entre les différents sens d’un mot (ou transferts sémantiques)
121
La métonymie « permet de mettre l’accent sur les différentes parties qui
composent une entité complexe : soit en prenant l’ensemble pour ne
désigner qu’une partie, soit en prenant seulement une partie pour désigner
l’ensemble. » (N. Delbecque, Linguistique cognitive, De boeck, Duculot,
2010).
L’analogie ou l’extension s’établit entre deux acceptions concrètes, elle concerne des
caractéristiques morphologiques, physiques ou relatives aux qualités.
Exercice 124
1. Le seul canard que je peux reconnaître est le colvert.
5. J’ai fait un couac de canard dans le premier morceau que j’ai joué à
l’examen.
9. Il a bu toute la bouteille.
Les paronymes sont des signes linguistiques ayant des signifiés différents
et des signifiants presque identiques :
Cette relation s’établit entre plusieurs signes linguistiques ayant le même signifiant (même
forme sonore ou graphique), mais des signifiés (sens, images conceptuelles) radicalement
différents :
étalon signifie cheval mâle dans le premier cas et mesure de quantité dans le second. Il en va
de même pour livre qui signifie pages reliées qu’on lit et mesure de poids.
Sont donc homonymes deux signes linguistiques (ou plus) qui comportent des signifiants
identiques et des signifiés différents. 130
On distingue généralement deux types d’homonymie selon qu’il s’agit de formes orales ou
écrites à savoir l’homophonie et l’homographie.
Quand deux signes linguistiques ont la même forme phonique, c’est-à-dire la même
prononciation, mais deux formes orthographiques différentes, on parle d’homophonie :
Ton / thon, aire / ère, saut / sot, conte / compte / comte, coq / coque / coke.
L’homophonie est partielle quand les deux termes n’appartiennent pas à la même classe
grammaticale : sein (nom) / saint (adj), chair (nom) / cher (adj), verre (nom) / vert (adj).
Elle est absolue quand les deux termes appartiennent à la même classe grammaticale : sain /
saint (adj), bal / balle (nom).
Analyse d’un exemple : 131
Vers quel verre,
Œil vert,
Diriges-tu tes regards chaussés de vair. (R. Desnos).
L’homonymie implique une pluralité de signes distincts. Elle ne se limite pas au mot,
elle peut concerner plusieurs unités de la langue :
- Unités lexicales : seau / sceau / sot / saut, sol / sole, amende / amande.
Le rôle des signes diacritiques est de distinguer à l’écrit ce qui est identique à l’oral.
- Préfixes : agrandir / anormal.
133
- Suffixes : déroulement / gentiment.
- Phrases :
o Je suis le guide.
- Morphosyntaxe :