Capa Jpaysage DC Uc 102015

Document complémentaire du référentiel de diplôme en UC
du CAP agricole "Jardinier paysagiste" 1

Photo couverture : Photothèque MAAF – Établissements de l’enseignement agricole
Source : Établissements de l’enseignement agricole
Ce document est destiné aux équipes pédagogiques qui mettent en œuvre un CAPa spécialité Jardinier
paysagiste. Il est associé au référentiel du diplôme et donne les préconisations essentielles pour l’évaluation
certificative de ce diplôme.
Le document complémentaire n’aborde pas les caractéristiques générales de l’évaluation dans les diplômes
en unités capitalisables rénovés, décrites notamment dans la note de service UC. Pour une bonne
utilisation, il est souhaitable que les membres de l’équipe enseignante aient pris connaissance de cette note
de service et suivi une formation « UC : agrément à la conduite de dispositifs d’évaluation ».
Présentation du CAPa spécialité Jardinier paysagiste ........................................... p 3
1. Mise en œuvre de l’évaluation : prescriptions et préconisations

1.1 Méthode pour l’évaluation en situation professionnelle....................................................................... p 4
1.2 Evaluation des capacités générales du référentiel de certification du CAPa ...................................... p 8
1.3 Evaluation des capacités professionnelles .......................................................................................... p 16
2. Compétences .......................................................................................................... p 21
Annexes ....................................................................................................................... p 31

Présentation du
CAP agricole
spécialité
Agricultures des
régions chaudes
Le CAP agricole est un diplôme professionnel de niveau V qui peut être obtenu par la voie
scolaire, par la voie de l’apprentissage et par la voie de la formation professionnelle
continue. Il peut également être obtenu par la voie de la VAE.
Il fait partie des diplômes qui ont été rénovés afin de répondre à un triple objectif :
- adapter le référentiel aux évolutions des emplois du secteur et à celles du travail.
- confirmer la double finalité de professionnalisation et d’éducation du diplôme.
- faciliter la validation des acquis de l’expérience.
Le référentiel du CAP agricole, comme ceux des autres diplômes en unités capitalisables
du MAAF comporte 2 parties :
- le référentiel professionnel qui fournit des informations sur les emplois visés par le
diplôme et leur contexte, présente la fiche descriptive d’activités (FDA) et la liste des
situations professionnelles significatives organisées en champs de compétences.
- le référentiel de certification qui comprend la liste des capacités attestées par le diplôme
et les modalités d’évaluation permettant la délivrance du diplôme.
Le document complémentaire est associé au référentiel de diplôme. Il réunit des

prescriptions pour l’évaluation et les fiches compétences qui ont été produites pour le
référentiel professionnel et permettent de donner des informations sur les champs de
compétences et les situations professionnelles significatives (SPS). Le référentiel du
diplôme et le document complémentaire sont les outils de référence des formateurs qui
doivent en prendre connaissance quel que soit leur domaine d’intervention.
Comme pour tous les autres diplômes en UC, le référentiel du CAP agricole spécialité
Jardinier paysagiste, le document complémentaire et les textes réglementaires associés
sont téléchargeables sur le site internet de l’enseignement agricole, dans la rubrique
Diplômes et référentiels, à l’adresse suivante :
http://www.chlorofil.fr/capa

Partie 1
Mise en œuvre de
Evaluer des capacités l’évaluation :
prescriptions et
Capacités et situations préconisations
Une capacité exprime le potentiel d’un individu en termes de
combinatoire de connaissances, savoir-faire et comportements
(déf. MAAF 2010). On peut définir les capacités comme un
pouvoir d’agir efficacement et de manière pertinente d’un individu dans une famille de
situations, fondé sur la mobilisation et la combinaison de différentes ressources
(cognitives, techniques et autres).
Une famille de situations est un ensemble de situations proches, qui présentent des traits
communs : elles répondent aux mêmes buts, nécessitent les mêmes ressources, font
appel à des raisonnements similaires.
Les capacités évaluées sont les précurseurs des compétences clefs du (ou des) métier(s)
visé(s) par le diplôme. L’approche capacitaire repose sur l’idée qu’un apprenant ayant
acquis les capacités d’un diplôme deviendra compétent en situation avec l’expérience.
Le référentiel de certification comporte 2 sortes de capacités : des capacités générales et
des capacités professionnelles. Il précise les modalités d’évaluation. Ainsi, en CAP
agricole, toutes les capacités professionnelles doivent être évaluées en situation
professionnelle (cf. référentiel du CAP agricole en UC). Les situations d’évaluation sont
construites par l’équipe enseignante à partir des analyses de situations de travail locales.
Principes pour l’évaluation
L’approche capacitaire a des conséquences sur l’évaluation. Elle requiert de se
démarquer des pratiques d’évaluation basées sur la restitution de connaissances et de
savoir-faire procéduraux. Elle nécessite de réaliser une évaluation globale, en situation, et
qui ne se limite pas à juger de la performance réalisée.
L’évaluation porte non seulement sur les résultats d’une action mais aussi sur les
raisonnements qu’elle sous-tend. Elle permet la vérification de l’adaptation du candidat à
des contextes différents ou des situations proches. En effet, au-delà de la prise en charge
de la situation singulière qui peut servir de support à l’évaluation, c’est le potentiel à
s’adapter à l’ensemble des situations d’une même famille qui est visé dans l’évaluation
certificative : son développement requiert des mises en situations variées,
professionnelles et sociales, qui permettent à l’individu de s’entrainer à mobiliser et
combiner les ressources dont il dispose pour faire face à ces situations.
1.1 Méthode pour l’évaluation en situation professionnelle
En général, une épreuve en situation professionnelle comporte une phase de réalisation
en milieu professionnel suivie d’un entretien d’explicitation effectué par le formateur-
évaluateur. Celui-ci recueille également l’avis du maître de stage ou d’apprentissage (le
tuteur) sur la manière dont s’est déroulée l’épreuve prévue dans le plan d’évaluation.
Chacun son rôle : si le maître de stage ou d’apprentissage est au plus proche de la réalité
du travail effectué, par contre il ne maîtrise pas forcément toutes les visées ni la technique
de l’évaluation, c’est donc le formateur qui est responsable de l’évaluation.
Le recueil de l’avis du tuteur
Dans une évaluation de ce type, l’avis du professionnel, les traces éventuelles de l’activité
(documents écrits, films, photos, schémas?) qui permettent d’accéder aux résultats et à
la réalisation du travail, et l’entretien d’évaluation qui permet d’accéder aux raisonnements
sont complémentaires pour former le jugement évaluatif global.

Après un rappel du sujet de l’épreuve, c’est-à-dire le travail à réaliser par le candidat, on
recueille l’avis global du maître de stage ou d’apprentissage sur le travail réalisé par le
candidat dans le cadre de son entreprise :
Voici un exemple de questionnement que l’évaluateur pourra utiliser pour recueillir cet
avis/appréciation.
« Que pensez-vous du travail réalisé par le candidat dans le cadre de l’épreuve :
- du résultat final auquel il est parvenu
- de la manière dont il s’y est pris
- des raisonnements qu’il a tenus
Sur quoi vous appuyez-vous pour donner cet avis ? »
Ces questions doivent permettre au tuteur de formuler une appréciation globale sur le
travail réalisé par le candidat et de donner les critères – les siens – sur lesquels il
s’appuie pour juger du résultat final, de la manière dont le candidat s’y est pris et de sa
compréhension de l’action.
L’évaluateur interrogera également le tuteur sur les éléments de contexte du travail
réalisé par le candidat : ceux-ci sont constitutifs de la situation de travail support de
l’évaluation.
« Qu’y-avait-il de particulier à prendre en compte dans votre entreprise pour réaliser le
travail demandé ?
Quelles caractéristiques le candidat devait-il prendre en compte pour réaliser son
travail ? »
Ces questions permettent au tuteur d’indiquer les éléments du contexte de l’entreprise qui
ont ou auraient dû influencer la réalisation du travail demandé au candidat.
L’épreuve comporte un entretien d’évaluation qui vise à faire expliciter le travail réalisé,
l’évaluateur (examinateur) doit guider cet entretien pour obtenir les éléments
d’informations qu’il recherche, les indices qui vont lui permettre de dire si une capacité est
bien atteinte ou non.
L’entretien d’évaluation
L’entretien d’évaluation est, d’une part, un entretien d’explicitation qui doit permettre à
l’évaluateur de recueillir les éléments sur les résultats obtenus, la réalisation, le
raisonnement (l’organisation cognitive de l’action) dans une situation vécue et, d’autre
part, un questionnement sur la maîtrise de la variabilité et de la diversité (cf. tableau
suivant). Les références utilisées par l’évaluateur sont constituées par les critères
déterminés au niveau national pour évaluer les capacités intermédiaires du référentiel de
certification, qui figurent dans les chapitres 1.2 et 1.3 de ce document et par les
indicateurs propres aux situations supports des évaluations.
Le tableau suivant précise ce que recouvrent ces différentes notions et, dans le cas des
raisonnements et de la variabilité, des exemples de questions qui peuvent être posées
pour obtenir ce qui est recherché. Bien sûr, ces questions-types sont formulées ici de
façon très générique et donc fictives, le questionnement qui sera appliqué par l’évaluateur
étant entièrement lié à la situation et aux critères et indicateurs qui auront été précisés
dans la grille d’évaluation.
Résultats On cherche des informations sur la réussite, le résultat du travail :
produit/résultat/performance, conformité à la prescription1
On s’intéresse au déroulement, à la manière de s’y prendre :
Rq : les catégories peuvent varier selon le type de travail, pratique ou
Réalisation intellectuel
- cadence, dextérité, autonomie, respect de la sécurité, organisation, gestes
professionnels, habiletés, respect de procédures éventuelles 1
- autonomie, rapidité, habileté, utilisation de démarches, qualité-soin,
complétude, efficience1
On cherche à appréhender la cohérence/pertinence des buts, des prises
d’informations, la cohérence des raisonnements, la mobilisation de
connaissances et de règles d’action1
Au cours de l’entretien, le candidat :
- expose les buts et le résultat de son travail
- explique comment il a travaillé
- explique ce qu’il a pris en compte, présente le contexte, ce à quoi il a été
attentif : pour débuter le travail, pour l’ajuster en fonction des circonstances,
pour contrôler que le travail a été bien fait
- fait état des ressources mobilisées dans le travail (connaissances, règles
d’action, gestes techniques?)
Ex. de questions sur les buts et le résultat :
Qu’aviez-vous à faire ? Y avait-il des consignes données par le tuteur et si oui
Raisonnement lesquelles ?
(organisation Qu’avez-vous pensé de votre travail ? (est-il conforme à ce qui est attendu ? ou
cognitive de il ne correspond pas à la commande ?) Sur quoi vous appuyez-vous pour le
l’action) dire ?
Quel est le but du travail réalisé ?
Exemples de questions sur le déroulement du travail et ce qui a été pris en
compte dans le travail :
Y avait-il un contexte particulier ?
A quelles conditions fallait-il prêter attention ? Sur quels points fallait-il être
particulièrement attentif ? Quels sont les points observés dans la situation qui
pouvaient perturber la réalisation ?
Quelles ont été les étapes du travail? Comment vous y êtes-vous pris ?
Qu’est-ce que vous avez regardé pour démarrer votre travail ? le corriger ? le
faire évoluer ? Quelles précautions avez-vous prises ? Quels incidents ou
aléas avez-vous rencontrés ? Comment avez-vous ajusté votre travail ?
Qu’avez-vous utilisé ? Comment saviez-vous que c’est ce que vous deviez
faire ? (connaissances scientifiques ou techniques mobilisées)
Adaptation du raisonnement à des variations de la situation ou à d’autres
situations du même type (pour apprécier la capacité de transfert à d’autres
situations)
Variabilité (au L’évaluateur vérifie que le candidat adapte son raisonnement à des variations
sein d’une de la situation et aussi à des situations du même type : une ou des
situation) / caractéristiques de la situation sont différentes ou la situation est différente.
Diversité (des Ex . de questions :
situations) Si1 change, que se passe-t-il ? Comment vous y prendriez-vous ? Qu’est-ce-
qui change dans la réalisation du travail, dans les raisonnements à tenir, dans
les techniques, dans les résultats ? Est-ce-que vous auriez pu faire
autrement ?...
Le jugement évaluatif
Le jugement évaluatif aboutit à la proposition faite au jury sur la maîtrise de chacune des
capacités. Il est de la responsabilité du formateur-évaluateur qui le propose au jury,
conformément aux textes en vigueur (NS UC).
Il porte sur chaque capacité intermédiaire concernée par la situation d’évaluation afin de
proposer au jury la validation ou non de chacune des UC.
Il prend appui sur les éléments recueillis auprès du tuteur, sur d’éventuelles traces du
travail et sur l’entretien d’évaluation.
Enfin, il se réfère au référentiel de diplôme et, plus précisément, aux critères définis au
niveau national qui figurent dans chaque document complémentaire et qui sont reportés
dans les grilles d’évaluation agréées par le jury.

1.2 Evaluation des capacités générales du référentiel de certification du
CAP agricole
Dans le cadre du CAP agricole rénové, le référentiel de certification est homogène :
l’écriture des capacités générales est cohérente avec celle des capacités professionnelles.
De même que les capacités professionnelles sont adossées à des familles de situations
professionnelles, les capacités générales renvoient à des familles de situations sociales.
Elles ne se réfèrent pas d’abord à des domaines d’enseignement ou à des disciplines de
la formation, mais aux attendus et aux pratiques de la vie sociale courante. Par
conséquent, plusieurs disciplines contribuent à leur construction.
Pour les capacités générales, les trois capacités globales correspondent à trois grands
champs de compétences du domaine social, construits à partir des grandes
visées/intentions éducatives identifiées pour des diplômés d’un premier niveau de
qualification avec une insertion socio-professionnelle rapide :
1°. Action référée dans la société : utiliser des références – connaissances, ressources?–
pour faire face aux situations de la vie courante (se situer pour agir).
2°. Construction personnelle : se construire soi en tant que personne.
3°. Interrelations et interactions sociales : vivre et agir avec les autres.
La formation et l’évaluation sont construites à partir des capacités intermédiaires, plus
circonscrites et plus opérationnelles. Ces capacités générales intermédiaires privilégient
des potentiels d’action à la fois :
- « transversaux », dans ce sens qu’ils peuvent être mobilisés dans différents univers
(professionnels, sociaux, scolaires?) et travaillés dans toutes sortes de situations,
sociales ou professionnelles,
- « élémentaires », dans ce sens qu’ils mettent en jeux des savoirs fondamentaux
qu’il est nécessaire de retravailler pour les consolider chez les publics cibles du
diplôme.
Pour les capacités générales, le niveau d’exigence requis est celui du socle commun de
connaissances, de compétences et de culture du collège :
http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030426718&dateTexte&c
ategorieLien=id

Les capacités générales du référentiel de certification du CAP agricole
CG1. Agir dans des situations de la vie courante à l’aide de repères sociaux
1.1. Prendre position vis-à-vis d’une situation à caractère social et civique
1.2. Utiliser des outils dans des situations de la vie courante
CG2. Mettre en œuvre des actions contribuant à sa construction personnelle
2.1. S’exprimer à travers une réalisation personnelle
2.2. Adopter des comportements favorisant son équilibre personnel
CG3. Interagir avec son environnement social
3.1. Adapter son langage et son comportement aux situations de communication
3.2. S’approprier les normes et cadres de références d’un collectif
Quelques éléments de cadrage pour l’évaluation des capacités générales
La situation d’évaluation, ce qui est attendu du candidat et les indicateurs qui sont
construits pour dire que la capacité est atteinte sont entièrement liés au niveau du
diplôme. Dans le cas d’un CAP agricole, il s’agit d’une maîtrise minimale des situations
ordinaires et fréquentes de la vie quotidienne que toute personne est amenée à rencontrer
dans sa vie courante : organiser ses déplacements, faire des choix de consommation,
gérer un budget, effectuer des démarches administratives, préserver sa santé, avoir des
entretiens, participer à des collectifs (de travail ou autres).
Pour chaque capacité intermédiaire, les principaux critères à prendre en compte dans
l’évaluation sont fournis : ils sont généraux. Les indicateurs sont donnés à titre d’exemples
car ils dépendent étroitement des caractéristiques de la situation qui sert de support à
l’évaluation : ils sont contextualisés et concrets. Une situation qui vise à se repérer dans
l’espace ne requiert pas les mêmes outils qu’une situation visant à établir un budget. Les
indicateurs ne sont donc pas les mêmes puisqu’ils sont liés aux outils utilisés. C’est à
l’équipe de les construire.

La CG1. Agir dans des situations de la vie courante à l’aide de repères sociaux
Cette capacité traduit la mise en place et l’utilisation de repères/références (sociaux-

culturels, institutionnels, économiques) qui permettent de décrypter et de comprendre ce
qui se joue dans diverses situations de la vie courante, sociales ou professionnelles, pour
pouvoir agir avec discernement.
Elle traduit aussi la connaissance et l’appropriation de différents outils de représentation et
de modélisation de la réalité (conceptuels et techniques) qui permettent de faire face à ces
situations.
Plusieurs disciplines peuvent contribuer à l’atteinte de chaque capacité intermédiaire.
Les indicateurs proposés sont donnés à titre d’exemples : ils ne constituent ni le plan ni le
contenu du cours.
CG 1.1. Prendre position vis-à-vis d’une situation à caractère social et civique
Il s’agit, à partir de la lecture et du décryptage d’un fait social, de prendre une décision ou
une position en connaissance de cause, en ayant évalué les tenants et les aboutissants
de son choix.
Pour valider cette capacité intermédiaire, on évaluera que le candidat peut construire un
point de vue étayé sur un thème, un événement ou un fait d’actualité qui fait débat dans la
société et qu’il a analysé. Les expériences sociales personnelles vécues par le candidat
peuvent également être utilisées. Il ne s’agit pas d’évaluer la nature de la prise de position,
mais la façon dont elle est construite et défendue à l’aide de repères sur la société actuelle
et de la compréhension que le candidat a de son organisation, de son fonctionnement et
de ses évolutions.
Dans cette perspective, deux grandes catégories de critères seront prises en compte, pour
lesquelles sont donnés, à titre d’exemples, quelques indicateurs :
Critères Exemples d’indicateurs
Sélection et traitement de l’information Consultation de médias divers (presse, radio, TV, internet?),
La prise de position est informée, de personnes ressources.
renseignée : le candidat connait le sujet Variété/Pluralité des sources pour couvrir l’ensemble des
et peut référer sa position. positions possibles.
Choix et tri des informations en fonction des prises de
positions possibles (référencement)
Compréhension du contexte du thème ou du fait d’actualité et
des enjeux qui lui sont liés
?
Construction de la position Etayage de la prise de position : causes/raisons, visées,
La prise de position est construite, conséquences?
argumentée : le candidat peut défendre Mobilisation des références construites
sa position et l’exposer. Prise en compte des positions alternatives
Qualité/clarté de l’expression (orale ou écrite) : technique de
l’argumentation, syntaxe, registre, vocabulaire, absence de
jugement de valeur dépréciatif?
(à l’oral) Attitude : écoute, ouverture, mesure/pondération

?
Exemples de situations de la vie quotidienne à partir desquelles les situations d’évaluation
peuvent être construites : participation à un débat, à une table ronde ou à une réunion,
engagement dans un collectif, courrier de réclamation sur une question collective?
Ces exemples de familles de situations restent formulés de manière générique : elles
seront contextualisés par le sujet. Les équipes ont à identifier des situations précises,
réelles, plus circonscrites, à partir desquelles les épreuves seront construites et les
indicateurs déterminés.
CG 1.2. Utiliser des outils dans des situations de la vie courante

Cette capacité vise l’utilisation adéquate de différents outils symboliques et matériels qui
permettent de représenter et de modéliser la réalité pour répondre aux problèmes ou
questions posées par les situations de la vie courante, sociales et professionnelles.
Ces outils recouvrent :
- des outils techniques : plans, cartes, schémas, croquis, tableaux, logiciels,
internet?
- des outils conceptuels : langages, formes de raisonnements (linguistiques,
mathématiques, informatiques, graphiques, etc.).
Pour valider cette capacité intermédiaire, on évaluera que le candidat sait manipuler les
outils dont il a besoin pour répondre à des questions, solutionner des problèmes dans une
situation de la vie courante, sociale ou professionnelle.
Utilisation des outils/instruments

Le candidat sait se servir de plusieurs outils. Selon la Choix des outils à utiliser
situation, il sait les construire et/ou les lire. Utilisation d’au moins deux outils.
Manipulation : production (construction d’un
tableau, d’un schéma, d’un plan?) et/ou lecture
(lecture d’un plan, mesure d’une surface à l’aide
d’un décamètre?)
Exactitude des calculs, résultats, informations
obtenus
?
Interprétation des résultats
Le candidat exploite les données obtenues pour Pertinence du résultat/la solution/de la
répondre à la question, résoudre le problème dans conclusion retenue par rapport à la situation et
situation. au but visé.
?
Exemples de familles de situations de la vie quotidienne à partir desquelles les situations

d’évaluation peuvent être construites : se repérer dans un espace grâce à des instruments
adéquats, gestion d’un budget domestique, choix d’un itinéraire, organisation d’un voyage,

choix d’un forfait téléphonique, d’une assurance, d’un mode de chauffage, préparation de
travaux impliquant des calculs divers (surfaces, volumes, proportions, etc.)?

La CG2. Mettre en œuvre des actions contribuant à sa construction personnelle
Cette capacité est centrée sur l’apprenant comme personne dont la personnalité se définit
et se développe en permanence, par le biais de pratiques et d’activités variées. Elle traduit
la construction de repères/connaissances sur soi et sur son propre fonctionnement tant
psychique que physiologique. Ces repères permettent de comprendre ses sentiments,
émotions et réactions et de prendre conscience de l’impact de certaines conduites ou
pratiques sur sa santé, pour être plus à même de se maitriser et d’adapter ses
comportements aux diverses situations rencontrées.
Il ne s’agit pas de normer des comportements, mais de permette aux apprenants de mieux
se connaître et se comprendre pour mieux comprendre et respecter les autres et, in fine,
pour mieux vivre et agir ensemble.
contenu du cours.
CG 2.1. S’exprimer à travers une réalisation personnelle
Est visée ici la capacité du candidat à exprimer ses idées, sa sensibilité, ses sentiments et
émotions en fonction de sa personnalité, à travers une réalisation librement choisie et
travaillée pour être le support de cette expression : culturelle, artistique, de loisir,
professionnelle?
Pour valider cette capacité intermédiaire, on évaluera que le candidat, à partir d’une
production aboutie qui pourra prendre des formes variées – une forme qui sera son
œuvre, sa création personnelle –, s’est engagé dans sa réalisation et sait parler de ce qu’il
a fait : ce qu’il a voulu transmettre et comment il s’y est pris.
Réalisation personnelle Réalisation singulière et inédite : n’existe pas

Le candidat s’est engagé dans sa création et a utilisé déjà, ne reproduit pas seulement quelque chose
les techniques correspondantes. d’existant (originalité, créativité).
Production aboutie : achevée/complète,
réfléchie/soignée, estimable, utilisation des
moyens/techniques adéquats, maîtrise
minimum du mode d’expression choisi.
?
Expression orale Intentions/visées, justification de ses choix et

Le candidat sait parler de sa création et en restituer le explicitation de sa réalisation.
processus de production/création. Verbalisation de ses idées, émotions,
sentiments, sensibilité?
Aisance orale : qualité/clarté de l’expression :
syntaxe, vocabulaire.
?

d’évaluation peuvent être construites : participation à un concours avec une production
individuelle à réaliser, réalisation d’une œuvre (d’un chef d’œuvre) pour une exposition ou
un événement (l’œuvre pouvant aussi être en lien avec son activité professionnelle :
réalisation d’un jardin, d’un aménagement paysager?), écriture d’un texte littéraire pour
un spectacle (lettre, poème, chanson, théâtre, etc.), valorisation d’un événement, d’un lieu
ou d’un espace (réalisation d’affiches, de plaquettes documentaires ou de communication,
de panneaux explicatifs, etc?), utilisation des médias (écriture d’un journal, préparation
d’une émission de radio, réalisation d’un reportage, construction d’un blog?)?
CG 2.2. Adopter des comportements favorisant son équilibre personnel
Il s’agit d’adapter ses comportements à différentes situations, professionnelles ou de la vie

courante, qui sollicitent particulièrement le corps/l’organisme, en fonction des risques
qu’elles peuvent représenter pour la santé ou, à l’inverse, des bénéfices qu’elles lui
apportent.
Il ne s’agit pas de stigmatiser des conduites à risques ni d’imposer un comportement
unique et normé en matière de protection et d’entretien de sa santé, mais d’amener les
individus à développer une réflexion sur des pratiques pouvant avoir un impact sur leur
condition/intégrité physique et mentale.
Pour valider cette capacité intermédiaire, on évaluera que le candidat, à partir de l’analyse
qu’il fait des risques et/ou des bénéfices pour sa santé liés à la situation rencontrée, sait
ou saurait mettre en œuvre des techniques ou des comportements qui lui permettent de
préserver ou d’entretenir sa santé et son équilibre.
Identification des facteurs de risques et/ou des facteurs Connaissance des effets d’une pratique ou
favorables à la préservation de sa santé. d’une conduite sur sa santé
Le candidat repère dans la situation les risques ?
physiques/psychiques et les bénéfices qui lui sont liés.
Mise en œuvre de techniques ou de pratiques Performance sportive

préventives ou visant à entretenir sa santé Utilisation d’EPI
Le candidat adapte son comportement et ses techniques Utilisation d’équipements spécifiques
à la situation de manière à préserver et/ou développer Limitation des facteurs aggravants
sa santé. Règles hygiéno-diététiques
Gestion des repos, du stress
Gestes et postures
Gestion de l’effort
?

d’évaluation peuvent être construites : épreuve sportive, garde de nuit, travail sur poste,
travail manuel sur un chantier à l’extérieur (ex. : aménagement d’un rond-point au soleil),
adoption d’un régime alimentaire?
La CG3. Interagir avec son environnement social
Cette capacité traduit la maitrise des codes et des normes qui permettent à l’individu de
s’inscrire dans des échanges et des interactions sociales au sein de collectifs variés,
professionnels ou non.
contenu du cours.
CG 3.1. Adapter son langage et son comportement aux situations de

communication
Cette capacité reflète l’utilisation de codes de communication adaptés à des situations de

la vie courante, sociales ou professionnelles : registres de langue, lexique, syntaxe,
attitudes, codes vestimentaires, etc., à partir de la compréhension de ce qui se joue dans
ces situations d’interrelations et d’interactions.
Pour valider cette capacité intermédiaire, on évaluera que le candidat sait interpréter la
situation de communication ou d’interaction et adapte les codes de communication en
conséquence.
Compréhension des enjeux de la situation de Prise en compte des principales

communication caractéristiques de la situation : objet, but/s,
Le candidat décrypte les composantes de la situation. lieu, moment, rôles, fonctions des personnes
impliquées, ?
Interaction effective : informations transmises,
questions en lien avec le sujet de la
communication, réponses adaptées?
?
Adaptation des codes de communication Registres de langue, lexique, syntaxe

Le candidat met en œuvre les codes de communication Attitudes et codes vestimentaires
et les comportements qui permettent à l’interaction ?
d’avoir lieu.

d’évaluation peuvent être construites : accueil et prise en charge d’un client, interactions
dans une situation administrative (expliquer ce qu’on souhaite), description de son état ou
de son ressenti (ex. chez le médecin), entretien d’embauche, location d’un appartement,
présentation à un client d’un travail réalisé, accueil et prise en charge d’un apprenti dans
une entreprise, compte-rendu d’activité?

CG 3.2. S’approprier les normes et cadres de références d’un collectif
La capacité intermédiaire vise l’utilisation des normes, règles et codes liés à un collectif
constitué, professionnel, associatif, sportif? L’évaluation s’appuiera sur un collectif
professionnel (exploitation, entreprise). Il ne s’agit pas seulement de se référer aux
dimensions juridiques et règlementaires de l’organisation, mais de témoigner d’une
acculturation au milieu professionnel côtoyé et du développement des bases d’une identité
professionnelle.
Pour valider cette capacité intermédiaire, on évaluera que le candidat comprend le
fonctionnement du collectif professionnel et sa place/son rôle au sein de cette organisation
et qu’il agit conformément à ce qui est attendu de lui dans ce collectif.
Caractérisation du collectif professionnel Connaissance du secteur professionnel :

Le candidat décrypte le fonctionnement de l’entreprise histoire, organisation
et le rôle qu’il y occupe. Identification des enjeux liés aux pratiques
professionnelles
Structuration de l’entreprise
Environnement normatif du collectif : droit du
travail, droit de la protection sociale, régimes
d’obligations et de sanctions
?
Mobilisation/Mise en œuvre des normes, règles et Respect des normes, règles et codes du
codes du collectif collectif : contrat de travail, us et coutumes,
Le candidat utilise les normes, règles et codes du règlement intérieur
collectif. ?
Exemples de familles de situations de la vie professionnelle à partir desquelles les

situations d’évaluation peuvent être construites : participation – comme membre du
collectif mobilisé – à des journées portes ouvertes, à un salon ou à une manifestation
professionnels, participation à une réunion de travail dans l’entreprise, entretien
professionnel annuel, négociation salariale, accueil d’un nouveau collègue ou d’un
stagiaire?

1.3 Evaluation des capacités professionnelles du référentiel de
certification du CAP agricole spécialité Jardinier paysagiste
Comme il est indiqué dans le référentiel de certification, les capacités professionnelles du
CAP agricole Jardinier paysagiste doivent être évaluées en situation professionnelle.
Ainsi, chaque capacité intermédiaire fait l’objet d’une évaluation en situation
professionnelle, qui associe une réalisation pratique et un entretien d’évaluation ;
l’évaluateur prend en compte non seulement la réalisation et le résultat auquel est parvenu
le candidat, mais aussi ses raisonnements et leur adaptation à d’autres situations que
celle rencontrée. (cf. 1.1 Méthode pour l’évaluation en situation professionnelle)
Pour chaque capacité intermédiaire, les critères à prendre en compte dans l’évaluation
sont fournis dans ce document : ils sont généraux et déterminés au niveau national. Ils
figurent dans les tableaux ci-dessous. Les indicateurs sont donnés à titre d’exemples car
ils dépendent étroitement des caractéristiques de la situation qui sert de support à
l’évaluation : ils sont contextualisés et concrets. Les indicateurs utilisés dans une situation
de construction d’un muret et une situation de pose d’un dallage ou encore dans une
situation de taille de haie dans un espace public ou une situation de taille de massif chez
un particulier ne peuvent pas être complètement les mêmes. C’est à l’équipe de les
construire en fonction des spécificités de la situation retenue.
Enfin, les indicateurs exemples proposés ne constituent ni le plan ni le contenu des cours.
Rappel des champs de compétences et SPS du CAP agricole Jardinier paysagiste

(cf. référentiel du diplôme)
Champs de compétences SPS Finalités

Mise en place d’ouvrages et Travaux de préparation du sol Aménager un espace
de végétaux Plantation des végétaux paysager conformément au
Travaux de construction plan d’exécution
d’ouvrages paysagers
Entretien d’espaces paysagers Taille des végétaux Maîtriser l’évolution des

et/ou naturels Tonte et fauchage de gazon et végétaux en fonction de la
prairie vocation des espaces et
Débroussaillage contribuer à leur qualité
Application de traitements paysagère et écologique
phytopharmaceutiques
Protection des végétaux par
utilisation de techniques
alternatives
Maintenance du matériel Affûtage des, outils et Maintenir la fonctionnalité des
matériels matériels et outils
Entretien courant des
matériels à moteur thermique
ou électrique
Communication en situation Signalement des anomalies Fournir des informations utiles
professionnelle observées à l’entreprise, au client et aux
Réponse aux sollicitations d’un usagers
client ou d’un usager

Les capacités professionnelles à évaluer
Les situations de travail sur lesquelles sont basées les situations d’évaluation mobilisent
de nombreuses compétences. Les principes généraux de l’évaluation en situation
professionnelle sont rappelés dans le chapitre 1.1 de ce document. En complément de ces
principes, les critères et exemples d’indicateurs ci-après permettent de mettre en avant les
éléments essentiels sur lesquels va se fonder le jugement évaluatif sur l’atteinte de la
capacité.
UCP 1 : Réaliser en sécurité des travaux d’entretien paysager

1.1 Entretenir la végétation
1.2 Réaliser l’entretien des installations et des infrastructures paysagères
Les travaux concernés, exécutés à partir des consignes, comportent la réalisation des
tâches courantes concernant l’entretien des végétaux et des autres composantes du site
(surfaces minérales, murets, bassins, réseaux...).
L’entretien des végétaux garantit leur développement en fonction des usages des
espaces. Il concerne notamment des travaux d’amélioration du sol, de taille, tonte et
débroussaillage.
L’entretien des installations et des infrastructures paysagères vise le maintien de la
fonctionnalité ou la remise en état de ces dernières. Il recouvre des opérations courantes
de maintenance : opérations de nettoyage, mais aussi l’ensemble des petites interventions
et réparations qui peuvent être effectuées sur des installations paysagères variées, et
notamment des remplacements d’éléments détériorés ou défectueux.
Capacité intermédiaire Critères Exemples d’indicateurs
Mise en œuvre des consignes Conformité : hauteur, alignement, découpe des

Le candidat comprend et bordures, régularité des tailles, application
opérationnalise les consignes phytosanitaire, utilisation de techniques
données et son travail est alternatives ?
conforme Choix et usage du matériel
Application des consignes de sécurité (EPI ?)
Application de principes d’ergonomie
1.1 Entretenir la
Mode opératoire Prise en compte des particularités du végétal à
végétation
Le candidat s’y prend d’une entretenir, du chantier, des outils
façon adaptée et il a un coup Organisation du travail
de main Dextérité/habileté
Finition du chantier Traitement des déchets, nettoyage et
Le candidat a fait un travail de remisage des outils
qualité Etat final du chantier : soin, propreté,
esthétique

Mise en œuvre des consignes Conformité : remise en état, réparation,
Le candidat comprend et nettoyage, gestion des déchets, etc.
opérationnalise les consignes Application des consignes de sécurité
données et son travail est Application de principes d’ergonomie
1.2 Réaliser l’entretien conforme
des installations et Organisation du travail Prise d’initiatives : repérage de petites
des infrastructures interventions complémentaires à réaliser
Le candidat s’organise dans le
paysagères
temps et dans l’espace pour Enchaînement des opérations
réaliser les différentes tâches Préparation des matériels et fournitures
requises sur le chantier ; il s’y
Prise en compte des particularités du chantier
prend bien et il a un coup de
main

UCP2 Réaliser des travaux d’aménagement paysager
2.1 Réaliser des travaux de mise en place de végétaux
2.2 Réaliser des travaux de mise en place d’installations et d’infrastructures
paysagères
Capacité Critères Exemples d’indicateurs
Mise en œuvre des consignes Conformité : préparation du sol, modalités

Le candidat comprend et du semis, nature des végétaux implantés,
opérationnalise les consignes profondeur d’implantation, distances entre
données et son travail est plants, ?
conforme Choix et usage du matériel
Application des consignes de sécurité
Application de principes d’ergonomie
Mode opératoire Respect des techniques d’implantation
2.1 Réaliser des
Le candidat s’y prend d’une Organisation du travail : préparation du
travaux de mise en
façon adaptée chantier, respect de l’ordre des travaux
place de végétaux
Dextérité/habileté
Rythme/rapidité
Prise en compte des particularités du
chantier
Finition du chantier Traitement des déchets, nettoyage et
Le candidat a fait un travail de remisage des outils
qualité Etat final du chantier : soin, propreté,
esthétique
Mise en œuvre des consignes Conformité : pente, niveaux, dimensions
Le candidat comprend et Respect de l’ordre des interventions
opérationnalise les consignes Respect des techniques : traçage,
données et son travail est piquetage, préparation d’un fonds de forme,
2.2 Réaliser des conforme préparation d’un lit de pose, pose de
travaux de mise en
bordure, pose de dallage, ?
place d’installations et
d’infrastructures Application des consignes de sécurité
paysagères Application de principes d’ergonomie
Qualité Finition, solidité de l’ouvrage
Le candidat a réalisé un travail Nettoyage, propreté, rangement
de qualité

UCP 3 : Effectuer des travaux liés à l’entretien courant des matériels et équipements
3.1 Réaliser des opérations de maintenance conditionnelle des matériels et
équipements
3.2 Réaliser des opérations de maintenance corrective des matériels et
équipements
La maintenance conditionnelle fait partie de la maintenance préventive. Elle est basée sur
une surveillance du fonctionnement du bien et/ou des paramètres significatifs de ce
fonctionnement intégrant les actions qui en découlent.
La maintenance corrective est exécutée après détection d’une panne et destinée à
remettre un bien dans un état dans lequel il peut accomplir une fonction requise. Elle
recouvre des actions de dépannages destinées à permettre au bien d’accomplir
provisoirement tout ou partie de sa fonction et des actions de réparations dont les résultats
doivent présenter un caractère permanent.
(Cf. fiche INRS ED 123,http://www.inrs.fr/media?refINRS=ED%20123)
Capacité Critères Exemples d’indicateurs
Vérification de l’état de marche Niveaux, choix des consommables, état des

du matériel EPI, démarrage, contrôle du fonctionnement
Le candidat s’assure du bon des organes de sécurité
fonctionnement du matériel
après chaque utilisation
Réalisation de l’intervention Nettoyage du matériel
3.1 Réaliser des Le candidat réalise l’entretien Respect des procédures de maintenance :
opérations de régulier du matériel changement du fil de coupe, affûtage de
maintenance lames ou de chaines, réglage de chaines,
conditionnelle des entretien périodique du matériel : nettoyage
matériels et des des bougies et filtres de matériels à moteur
équipements thermique, réglage de la tension des
courroies, graissage, vérification du
fonctionnement des organes de sécurité
Compte-rendu de l’état du matériel au
supérieur
Application des consignes de sécurité
Rangement du matériel
Diagnostic de l’intervention à Identification de la panne ou de l’anomalie :
réaliser application d’une démarche logique de
Le candidat repère et identifie vérification
3.2 Réaliser des le dysfonctionnement Choix de l’intervention : réalisation par lui-
opérations de même ou passage de relais
maintenance
corrective des Réalisations de réparations ou Respect des modes opératoires : réparation
matériels et de dépannages courants par échange de composants ou d’éléments
équipements Le candidat réalise les (courroie, roue, chaine, fusible?),
réparations ou les dépannages réparations mécaniques mineures
courants Mise en œuvre des consignes de sécurité

UCARE
L’UCARE permet de valider la maîtrise de savoir-faire professionnels spécifiques (réaliser
des opérations techniques dans un domaine spécifique), favorisant l’insertion
professionnelle, compte tenu des enjeux professionnels locaux. Elle correspond à la CP 7
du référentiel de certification : S’adapter à des enjeux professionnels locaux.
Conformément aux indications du référentiel de certification, elle doit être évaluée
en situation professionnelle.
L’équipe pédagogique fait une étude d’opportunité et identifie les caractéristiques des
emplois locaux qui peuvent faire l’objet d’une UCARE. En fonction de la thématique
retenue, elle conduit des entretiens avec des professionnels et réalise des analyses du
travail qui vont alimenter son travail d’ingénierie. L’équipe pédagogique propose une
déclinaison en capacités intermédiaires qui précisent la capacité globale, en fonction de la
nature des savoir-faire professionnels qui ont été identifiés localement et qui font l’objet de
l’UCARE. Celle-ci est proposée par l’équipe pédagogique à l’autorité académique dans le
cadre de l’habilitation (propositions de capacités intermédiaires, justification de la création
de l’UCARE). L’UCARE ne peut correspondre à des éléments déjà traité par le référentiel
du diplôme. Elle n’est pas non plus destinée à permettre des approfondissements.
Les critères et indicateurs à utiliser pour l’évaluation de l’UCARE sont définis par l’équipe
pédagogique.
Le nombre de capacités intermédiaires (2 capacités) et celui des critères est déterminé
suivant la même logique qui a présidé à l’élaboration du référentiel national : des capacités
qui correspondent à des cœurs de savoir-faire et non au processus pédagogique qui
permet de les mettre en place et des critères puissants mais peu nombreux pour
l’évaluation (3 maximum).
UCARE : intitulé à définir
- Capacité intermédiaire 1 : à définir
Critères Indicateurs
Critère
commentaire
Critère
commentaire
- Capacité intermédiaire 2 : à définir

Critères Indicateurs
Critère
commentaire
Critère
commentaire

Partie 2 :
Compétences
Cette partie reprend le tableau des situations professionnelles
significatives (SPS) organisées en champs de compétences du
référentiel professionnel du CAP agricole spécialité Jardinier paysagiste et présente sous
forme de fiches un ensemble d’informations relatives au travail recueillies auprès de
professionnels au cours d’entretiens approfondis1.
La compétence est une combinatoire de ressources – connaissances, savoir-faire,
comportements?2 – que mobilise un individu pour répondre de façon pertinente à une
situation de travail donnée. Cette compétence est située : elle ne peut s’exprimer qu’en
situation de travail.
L’analyse du travail conduite auprès de professionnels (employeurs et salariés titulaires
des emplois) permet en premier lieu de repérer des situations professionnelles
significatives (SPS), c’est-à-dire des situations reconnues comme particulièrement
révélatrices de la compétence dans les emplois visés par le diplôme. Elle permet
également d’identifier les ressources sur lesquelles s’appuient les professionnels pour
exercer avec compétence leurs activités.
Les informations ainsi recueillies sont classées et regroupées en ensembles homogènes
par les ressources mobilisées et aux finalités du travail : les champs de compétences.
Chaque champ, qui correspond à une classe de situations, fait l’objet d’une fiche, toujours
structurée sur le même modèle. Y sont précisés :
- des éléments de contexte du travail : finalité du travail, responsabilité et autonomie
du titulaire de l’emploi, environnement de travail, indicateurs de réussite
- les ressources à mobiliser pour réaliser avec compétence le travail : savoir-faire,
savoirs identifiés par les professionnels, savoir-faire consolidés par l’expérience,
comportements professionnels.
Les situations et les ressources décrites dans les fiches compétences ne constituent pas
une liste exhaustive et peuvent être adaptées au contexte local de l’emploi. Ne sont
retenues que celles qu’il paraît indispensable de maîtriser pour exercer le métier dans une
majorité de configurations d’emplois : les situations professionnelles significatives (SPS).
Les fiches compétences permettent d’appréhender de manière globale la nature des
emplois et des activités des futurs diplômés. Elles orientent le travail des équipes
enseignantes pour l’élaboration de situations de formation et d’évaluation, tout
particulièrement pour les évaluations en situation professionnelle. Elles peuvent être
utilisées comme support de discussion avec les maîtres de stage ou d’apprentissage, au
moment où se négocient avec ces derniers les objectifs des périodes en milieu
professionnel. Elles servent également de référence pour la validation des acquis de
l’expérience. La définition des différentes rubriques de ces fiches ainsi que des exemples
figurent en annexe.
Remarque : Les fiches compétences concernent la description de situations
professionnelles maîtrisées par des professionnels confirmés. Les équipes tiendront
compte dans la préparation des évaluations que les capacités attestées par le diplôme ne
visent pas ce niveau de maîtrise mais celui nécessaire à l’insertion dans l’emploi.
1. Les fiches compétences sont réalisées lors de la phase d’ingénierie du référentiel professionnel du diplôme, par des
délégués régionaux à l’ingénierie de formation (DRIF) des DRAAF-SRFD.
2. L’analyse du travail réalisée ne retient que les « ressources » qui peuvent être développées par la formation ou par
l’expérience : n’y figurent ni les aptitudes ni les qualités personnelles.
Champs de compétences et situations professionnelles significatives
du CAP agricole spécialité Jardinier paysagiste
Les SPS sont repérées lors de l’analyse du travail menée auprès des professionnels,
titulaires des emplois et supérieurs hiérarchiques. Parmi les critères utilisés pour leur
détermination figurent la complexité, la dimension critique ou encore la fréquence. Des
aspects prospectifs relatifs à l’emploi visé, des nécessités politiques ou réglementaires
ainsi que des visées stratégiques, sociales ou éducatives, peuvent également être prises
en compte.
Les SPS sont identifiées à l’aide d’un ensemble de questions telles que :
- Quelles situations de travail vous paraissent les plus difficiles à maîtriser ?
- Quelles situations de travail ne confieriez-vous pas à un débutant ?
- Si vous deviez choisir un remplaçant, dans quelle(s) situation(s) de travail le placeriez-
vous pour vérifier qu’il est compétent ?
Par nature, ces SPS sont en nombre réduit. La personne qui les maîtrise peut mobiliser
les mêmes ressources pour réaliser toutes les activités correspondant à l’emploi visé.
Le tableau suivant présente les situations professionnelles significatives de la compétence

d’un jardinier paysagiste, c’est-à-dire les situations qui mettent en jeu les compétences-
clés de l’emploi type ciblé par le diplôme. Par nature, elles sont donc en nombre réduit.
Champs de compétences SPS Finalités

Mise en place d’ouvrages et Travaux de préparation du sol Aménager un espace
de végétaux Plantation des végétaux paysager conformément au
Travaux de construction plan d’exécution
d’ouvrages paysagers
Entretien d’espaces paysagers Taille des végétaux Maîtriser l’évolution des

et/ou naturels Tonte et fauchage de gazon et végétaux en fonction de la
prairie vocation des espaces et
Débroussaillage contribuer à leur qualité
Application de traitements paysagère et écologique
Protection des végétaux par
utilisation de techniques
alternatives
Maintenance du matériel Affûtage des, outils et Maintenir la fonctionnalité des
matériels matériels et outils
Entretien courant des
matériels à moteur thermique
ou électrique
Communication en situation Signalement des anomalies Fournir des informations utiles
professionnelle observées à l’entreprise, au client et aux
Réponse aux sollicitations d’un usagers
client ou d’un usager
Chaque champ de compétences fait l’objet d’une fiche descriptive, détaillée dans les
pages suivantes.

Mise en place d’ouvrages et de végétaux
Situations professionnelles - Travaux de préparation du sol
significatives - Plantation des végétaux
- Travaux de construction d’ouvrages paysagers
Finalité : Aménager un espace paysager conformément au plan d’exécution
Responsabilité / autonomie :
L’ouvrier du paysage réalise des travaux d’aménagement d’un espace paysager le plus souvent sous la
responsabilité d’un chef d’équipe.
Dans le cadre d’un chantier d’aménagement donné, sa responsabilité est limitée aux travaux qu’on lui a prescrits,
à sa propre sécurité et à celle des matériels confiés. Il veille à adopter une attitude respectueuse de
l’environnement.
Le niveau de complexité des travaux ainsi que le degré d’autonomie peuvent augmenter avec l’expérience et les
compétences acquises.
Environnement de travail :
L’ouvrier travaille essentiellement à l’extérieur. Il doit tenir compte de la météorologie pour réaliser ses travaux
d’implantation de végétaux, les semis et l’aménagement d’infrastructures paysagères.
Il est intégré à une équipe chargée d’un chantier de création paysagère. Il doit tenir compte de ce que font ses
collègues pour l’exécution des travaux prescrits. Il prend également en compte la configuration des lieux (balisage
du chantier, précautions particulières liées à un terrain en pente?)
Indicateurs de réussite :
Degré de conformité au plan d’exécution
Respect du temps prévu pour l’exécution du chantier
Degré de satisfaction du chef de service/ d’entreprise, du client et/ou des usagers
Nombre d’anomalies identifiées par l’ouvrier
Nombre d’anomalies résolues
Fréquence des pannes sur le matériel utilisé par l’ouvrier
Fréquence des infractions aux règles de sécurité
Fréquence des accidents
?
Les rubriques suivantes présentent les « ressources » : savoirs, savoir-faire et comportements mobilisés par le
titulaire de l’emploi dans les situations professionnelles de référence.
Remarque : certaines de ces ressources peuvent également être mobilisées dans des situations qui relèvent
d’autres champs de compétences. On les retrouvera alors également dans les fiches correspondantes car
chacune de ces fiches doit pouvoir être lue indépendamment des autres.
Savoir-faire Savoirs identifiés par les professionnels
Organiser ses tâches Notions de base en mathématiques : règle de 3, surface,
Articuler son travail avec celui de ses collègues de volume, densité́
chantier Connaissances agronomiques
Lire un plan d’exécution Connaissances botaniques quant aux familles de plantes
Préparer un sol avant semis et avant plantation à couramment utilisées ou rencontrées dans les espaces verts
l’aide d’outils manuels et de matériels motorisés Techniques de plantation de fleurs (en massifs, jardinière?),
Préparer les végétaux avant plantation de plantes couvre-sol, d’arbustes, d’arbres?
Planter différents types de végétaux Techniques de semis de plantes annuelles, bisannuelles,
vivaces, légumes?
Réaliser un engazonnement par semis
Techniques d’engazonnement
Poser des clôtures et des protections
Connaissances des ennemis des cultures et plantations
Mettre en place différents types de paillage
Notion de fertilisation (choix des produits, calcul des doses,
Installer un système d’arrosage simple
mode d’apport?)
Poser un dallage
Connaissance des matériels utilisés (matériels de préparation
? du sol, de terrassement, de semis, matériel utilisé en
maçonnerie et menuiserie paysagère?)
Notions de topographie
Différents types d’espaces susceptibles d’être aménagés ou
mis en valeur
Notion d’écosystème
Impact de l’activité sur l’environnement
Cahier des charges
Lecture de plans (plans de localisation d’un chantier, plan
d’exécution)
Règles de sécurité dans l’utilisation du matériel et des EPI
?
Savoir-faire consolidés par l’expérience Comportements professionnels
Interpréter un plan d’exécution Motivation au travail
Réaliser les traçages et piquetages à l’aide Capacité à se sentir concerné par la qualité du travail
d’outils topographiques courants Sens de l’observation
Réaliser un engazonnement par différents Sensibilité à l’harmonie des matières et des espèces
procédés végétales,
Monter un muret Curiosité
Savoir apprécier la qualité des travaux réalisés Rigueur
Ajuster l’organisation de son travail en fonction Capacité à se prendre en charge, autonomie
des aléas
Réactivité
Anticiper les pannes et repérer les
Respect des biens et des personnes
dysfonctionnements du matériel
Respect des règles de sécurité
Diagnostiquer les pannes
Respect de l’environnement
Réparer en autonomie
Respect des consignes (exemple : faire valider par le
?
supérieur une demande d’un client de travail imprévu)
?

Entretien d’espaces paysagers et/ou naturels
Situations professionnelles - Taille d’arbustes
significatives - Tonte et fauchage de gazon et prairie
- Débroussaillage
- Application de traitements phytopharmaceutiques
- Protection des végétaux par utilisation de techniques alternatives
Finalité : Maîtriser l’évolution des végétaux en fonction de la vocation paysagère et écologique des espaces à
aménager et contribuer à la qualité paysagère et écologique des espaces.
Placé sous les ordres du chef d’entreprise ou du chef d’équipe, l’ouvrier est autonome dans la réalisation des
travaux d’entretien qu’on lui a prescrit. Il est responsable de sa sécurité et des matériels qui lui sont confiés. Il
veille à adopter une attitude respectueuse de l’environnement.
L’ouvrier travaille essentiellement à l’extérieur. Il doit tenir compte de la météorologie pour réaliser ses travaux
d’entretien.
Sauf exception, il est intégré à une équipe chargée de chantiers d’entretien (assez souvent deux personnes). Il
doit tenir compte de ce que font son/ses collègues pour réaliser ses activités. Il prend également en compte la
configuration des lieux (balisage du chantier, précautions particulières liées à un terrain en pente?).
Les travaux l’amèneront à utiliser des outils et matériels manuels et motorisés spécifiques au type de chantier
d’entretien (exemples : sécateur, débroussailleuse, tondeuse, tracteur avec faucheuse?). Il n’utilisera les engins
que s’il y est autorisé et respectera scrupuleusement les règles de sécurité lors de l’emploi des matériels (port du
casque antibruit, de lunettes, de tenues spécifiques à certains travaux?).
Respect de la commande
Respect des règles de sécurité
Rendement au travail
Qualité du travail effectué
Bon état de la parcelle en fin de chantier
Rapidité d’intervention en cas de panne et d’accident
Pas d’accident
Pas d’incident mécanique
Pas d’oubli de matériel au départ de l’entrepôt
?
Lire des cartes et plans (carte de localisation du Notions de mécanique
chantier, plan d’entretien du site) Types de motorisation des appareils pour le choix des
Organiser ses tâches matériels à utiliser et leur entretien
Articuler son travail avec celui de ses collègues de Connaissance des différents types de coupes : rotatif et
chantier hélicoïdal
Vérifier le bon état de marche des matériels et de Dispositifs de sécurité des appareils d’entretien courants,
leurs accessoires équipements individuels de sécurité
Réaliser les travaux de taille (à la main, au taille- Nature fréquence et enregistrement des opérations de
haie thermique ou électrique) maintenance
Tondre une pelouse à l’aide de tondeuses de Différents types d’espaces susceptibles d’être entretenus ou
différents modèles protégés

Faucher une prairie Notion d’écosystème
Débroussailler un espace à l’aide d’une Impact de l’activité sur l’environnement
débrousailleuse Cahier des charges
Alimenter les plantes en eau Gestion différenciée des espaces
Réaliser un traitement phytopharmaceutique Différentes techniques de désherbage
prescrit
Connaissance des ennemis des plantations et cultures
Entretenir les matériels pendant les travaux de
Méthodes de protection des végétaux, matériels et produits
chantier (ex : changer le fil de coupe d’une
utilisés
débroussailleuse, affûtage de lames, vérification
du fonctionnement des organes de sécurité) Indications figurant sur une étiquette de produits
?
?
Choisir son outil en fonction des types de coupes Respect et vigilance quant aux règles de sécurité
et de la topographie Respect de l’environnement dans l’utilisation des produits
Identifier les végétaux d’un espace à entretenir ou Rigueur dans les opérations d’entretien visant à garantir la
à mettre en valeur sécurité́
Identifier les parasites, maladies et carences Esprit d’équipe
végétales
Respect des consignes données
Choisir le mode de protection des végétaux le
Sens de l’observation
plus adapté
Rapacité à se prendre en charge, autonomie
procéder de manière autonome à la réalisation
d’un traitement chimique dans le respect de la Réactivité
réglementation depuis le choix du produit ou du ?
mélange jusqu’au nettoyage de l’appareil
Diagnostiquer les pannes
Réparer en autonomie
Apprécier la qualité de différents travaux
d’entretien
Organiser un chantier d’entretien
?

Maintenance du matériel
Situations professionnelles - Affûtage des, outils et matériels

significatives - Entretien courant des matériels à moteur thermique ou électrique
Finalité : Maintenir la fonctionnalité des matériels et outils
Le salarié reçoit des consignes précises de son supérieur hiérarchique sur les entretiens à réaliser. Il organise son
propre travail sur le chantier ou en atelier aux plages prévues ou moments opportuns. Il anticipe les signes de
dysfonctionnement et des situations d’insécurité́ , et éventuellement en rend compte à son supérieur hiérarchique.
Il applique les consignes en matière de sécurité́ et veille à adopter une attitude respectueuse de l’environnement.
Le salarié peut être amené à travailler en atelier, ou sur le chantier dans le cadre d’un réglage ou d’une réparation.
Le travail est fonction de l’intensité de l’utilisation du matériel et de la nature des chantiers.
Les activités sont réalisées en appliquant les règles de sécurité et dans le respect de l’environnement, notamment
en pratiquant le tri sélectif des déchets.
Face à l’évolution des matériels, produits et techniques, le salarié doit actualiser le niveau de ses compétences.
Etat de fonctionnement du matériel
Qualité de l’affûtage
Rapidité d’intervention en cas de panne et d’incident
Conformité des interventions
Fréquence des pannes et des remplacements de pièces sur le matériel entretenu par l’ouvrier
Taux d’usure des matériels entretenus par l’ouvrier
Vérifier le bon état de marche des matériels et de leurs Machines et matériels utilisés en travaux d’aménagement
accessoires et d’entretien des espaces
Entretenir les matériels pendant les travaux de Notions de mécanique
chantier Notions d’hydraulique
- changer le fil de coupe d’une débroussailleuse ou Nature et fréquence des opérations de maintenance
d’un rotofil
Procédures d’entretiens
- monter la scie sur débroussailleuse
Lubrifiants et carburants
- affûter les lames
Techniques d’affûtage
- régler une chaîne de tronçonneuse,
Règles d’hygiène et de sécurité
- affûter une chaîne de tronçonneuse
?
- remplacer une chaîne de tronçonneuse
Assurer l’entretien périodique du matériel en
respectant les consignes des constructeurs :
- nettoyage bougies et filtres de matériels à moteur
thermique,
- réglage tension des courroies,
- graissage,
- vérification du fonctionnement des organes de
sécurité,
-?
Prévoir les fournitures utilisables sur chantier
Anticiper les pannes et repérer les Respect des règles de sécurité
dysfonctionnements Respect de l’environnement dans l’utilisation des produits
Apprécier l’état d’usure d’une pièce Rigueur dans les opérations d’entretien visant à garantir
Affûter dans « les règles de l’art » la sécurité́
Diagnostiquer les pannes et réparer en autonomie Respect des consignes données
? Sens de l’observation
Capacité à se prendre en charge, autonomie
Réactivité
?

Communication en situation professionnelle
Situations professionnelles - Signalement des anomalies observées

significatives - Réponse aux sollicitations d’un client ou d’un usager
Finalité :
Fournir des informations utiles à l’entreprise, au client et aux usagers
Placé sous les ordres du chef d’entreprise ou du chef d’équipe, l’ouvrier est responsable de la bonne
compréhension et de l’application des consignes reçues et de la fiabilité des informations transmises. Il a en
particulier la responsabilité d’alerter le responsable en cas d’accident ou de dysfonctionnement.
Périodiquement, il rend compte de son activité par des moyens appropriés (oralement ou par écrit) à son
responsable.
Son autonomie est limitée aux travaux prescrits. Il doit faire valider par le supérieur ou le chef d’entreprise toute
décision qui sort de la programmation, des consignes ou des activités courantes.
La communication en situation professionnelle est une activité quotidienne nécessaire au bon fonctionnement du
service ou de l’entreprise. L’ouvrier communique d’abord avec son chef d’équipe, ses collègues et le chef
d’entreprise ou de service. Il communique également avec le client ou l’usager en répondant aux questions ou
demandes d’information concernant son domaine d’activité.
La communication en situation professionnelle exige un niveau convenable d’expression écrite et orale pour
comprendre et être compris. Elle exige également, de plus en plus, une connaissance et une maîtrise de
l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (téléphonie, informatique, ?).
Compréhension et respect des consignes
Intelligibilité et fiabilité des informations transmises
Qualité des relations de travail
Capacité à travailler en équipe
Aisance communicationnelle
Signalement des dysfonctionnements et anomalies, ?
S’exprimer oralement (de manière claire,
structurée et concise) Connaissances de base en français
S’exprimer par écrit (de manière claire, structurée Vocabulaire technique lié à l’activité professionnelle
et concise)
Techniques de communication et usage des TIC
Lire une carte ou un plan
?
Réaliser un rapport (d’activité, d’incident ou
d’accident, ?)
Utiliser un téléphone portable, un ordinateur, un
appareil photo
Identifier les anomalies
Rendre compte
?

Adapter son comportement et sa communication Respecter les consignes données
en fonction de ses interlocuteurs et de la Respecter les règles (explicites et implicites) de
complexité de la situation communication et procédures d’enregistrement
Faire preuve d’autonomie dans l’utilisation des Respecter les règles de savoir-vivre et de bienséance
techniques de communication et technologies de (vouvoiement et tutoiement)
l’information et de la communication (TIC)
Ecouter ses interlocuteurs
Argumenter
Avoir un bon sens relationnel
?
Sens de l’observation
Réactivité
Rigueur
Vigilance (notamment par rapport à la sécurité)
Esprit d’équipe
Capacité à se prendre en charge, autonomie
?

Annexe 1 :
Définition des
rubriques d’une
fiche de
Les définitions suivantes sont celles des rubriques d’une fiche descripteurs
de descripteurs de compétences. de compétences
Une fiche de compétences permet de décrire les ressources d’un diplôme
mobilisées par un professionnel3 expérimenté quand il maîtrise
les situations professionnelles correspondant à un domaine
d’activité ou à un ensemble d’activités ayant la même finalité, dont on considère qu’elles
relèvent d’un champ de compétences particulier. Elle donne également un certain nombre
d’informations sur les situations professionnelles et leurs conditions de réalisation.
Fiche relative à [un champ de compétences donné]

Ex. : Commercialisation des produits de l’exploitation – Intervention sur le végétal – Soins aux
animaux – Encadrement d’équipe – Organisation du travail – Gestion économique et
administrative
Elles ont été identifiées par des investigations de terrain dans la phase
amont d’analyse des emplois et d’analyse du travail
Situations professionnelles Elles représentent les situations-clés qui rendent particulièrement compte
significatives de la compétence du titulaire de l’emploi. En conséquence elles sont peu
nombreuses ; il ne s’agit pas d’une liste exhaustive des situations
professionnelles relevant de ce champ.
Exemples :
- Réglage des paramètres avant démarrage
- Ajustement des activités en cours de travaux
Finalité :
Expression globale et synthétique de la finalité du travail pour le professionnel titulaire de l’emploi, c’est-à-dire
une formulation qui précise les grands objectifs à atteindre ou à maîtriser par une mise en œuvre contextualisée
des activités concernées par la fiche.
Exemple : Rationaliser et optimiser ses interventions et celles de son équipe pour atteindre le résultat recherché
en tenant compte des contraintes et des objectifs de l’entreprise ou de l’organisation
Description synthétique du niveau de responsabilité du professionnel (nature de la responsabilité, personne à qui il
rend compte de son activité, risques encourus?).
Degré d’autonomie : latitude du professionnel pour décider et agir sur son travail et sur les activités de l’entreprise
ou de l’organisation.
Ces éléments doivent être ciblés sur les activités de la fiche, certains d’entre eux ayant déjà été traités
globalement à l’échelle de l’emploi dans le référentiel professionnel.
Description des principaux éléments du contexte dans lequel se déroulent les activités, pouvant avoir des
conséquences sur l’organisation et la réalisation du travail, sur les conditions de travail
Exemples : travail en extérieur soumis aux intempéries, travail en flux tendus, conditions d’ambiance
particulières (froid, humidité, bruit?)
3
Le terme « professionnel » est employé dans ce contexte pour désigner un titulaire de l’emploi visé par le diplôme.
Eléments observables ou mesurables permettant de considérer que le résultat du travail est conforme à ce que
l’on peut attendre d’un professionnel titulaire de l’emploi.
Ces indicateurs permettent de situer la performance attendue du professionnel confirmé (niveau de maîtrise et de
responsabilité dans l’atteinte du résultat). Les indicateurs soumis à beaucoup d’autres facteurs ou représentatifs
à trop long terme du résultat du travail ne sont pas indiqués.
Exemples :
- respect du cahier des charges
- remise en état et rangement des locaux, du matériel et du chantier
Les indicateurs ne doivent pas être confondus avec les critères d’évaluation pour la certification, notamment
parce qu’ils permettent de situer la performance d’un professionnel expérimenté - non d’un débutant - mais ils
peuvent constituer des repères pour les formateurs dans la construction des grilles d’évaluation.
Ensemble des savoir-faire techniques et
pratiques mis en œuvre dans le travail et La liste des savoirs qui figure dans cette rubrique est
indispensable à la maîtrise des situations constituée à partir des données recueillies au cours des
professionnelles de la fiche. Leur liste n’est pas entretiens. Il s’agit des savoirs qui ont été cités par les
exhaustive, elle correspond aux savoir-faire titulaires des emplois et par leurs supérieurs hiérarchiques.
identifiés par l’analyse du travail.
Il ne s’agit pas d’une liste exhaustive de tous les savoirs
mobilisés dans l’activité professionnelle ni du résultat d’un
Exemples :
travail de didactique.
- identifier les risques encourus à son poste de
travail
- assurer la maintenance et l’entretien du matériel
- enregistrer les données liées à la conduite de la
production
- prendre en compte les conditions
météorologiques
- effectuer un traitement phytosanitaire
- effectuer le réglage des machines?
Ces savoir-faire, en général complexes, Ensemble d’attitudes, de savoir-être qui interviennent dans
demandent du temps et de l’expérience pour être l’activité et participent de la compétence globale. Seuls les
acquis en totalité. Leur maîtrise distingue éléments essentiels pour la maîtrise des situations
souvent le professionnel expérimenté du professionnelles sont indiqués dans cette rubrique.
débutant.
Le plus souvent, seules les bases permettant de
développer ces savoir-faire pourront être Attention : cette rubrique ne décrit pas des aptitudes ou des
acquises en formation. Ces savoir-faire ne sont qualités personnelles, éléments qui ne sont pas retenus dans
pas visés par l’évaluation en formation. Ils les diplômes du MAAF.
peuvent servir de repères pour la VAE. Les comportements professionnels peuvent être développés
par la formation ou par l’expérience.
Exemples :
- élaborer de nouvelles recettes, faire évoluer la Exemples :
gamme de produits - veiller en permanence à la sécurité
- anticiper les accidents de fabrication - être attentif aux souhaits des clients
- détecter rapidement les animaux présentant un - faire preuve de rigueur à toutes les étapes du process
potentiel - veiller au respect des délais?
- adapter les prestations aux évolutions de la
clientèle?

Annexe 2 :
CAP agricole en UC rénovés

Agricultures des régions chaudes
Métiers de l’agriculture
Jardinier paysagiste
Travaux forestiers
Maréchal ferrant
Opérateur en industries agroalimentaires
Services aux personnes et vente en espace rural
http://www.chlorofil.fr/diplomes-et-referentiels/formations-et-diplomes/capacap-agricole-
renove/renovation-capa/capa-par-uc.html
Autres diplômes en UC
BPA rénovés
Transformations alimentaires
Travaux d’aménagements paysagers
Travaux de conduite et entretien des engins agricoles
Travaux de la production animale
Travaux de la vigne et du vin
Travaux de l’élevage canin
Travaux des productions horticoles
Travaux forestiers
BPA non rénovés
Maritime, option productions aquacoles
http://www.chlorofil.fr/diplomes-et-referentiels/formations-et-diplomes/bpa.html
BP rénovés
Responsable d’entreprise hippique
Responsable d’atelier de productions horticoles
Agroéquipement, conduite et maintenance des matériels
Aménagements paysagers
Industries alimentaires
Responsable d’exploitation agricole
Responsable de chantiers forestiers
BP non rénovés
Educateur canin
Responsable d’exploitation aquacole maritime-continentale
Technicien de recherche-développement
http://www.chlorofil.fr/diplomes-et-referentiels/formations-et-diplomes/bp.html
BTSA Analyses agricoles, biologiques et biotechnologiques

http://www.chlorofil.fr/diplomes-et-referentiels/formations-et-diplomes/btsa/anabiotec.html
Les liens internet renvoient aux pages dans lesquelles sont également disponibles tous les
textes réglementaires régissant la mise en œuvre des formations (décrets, arrêtés, NS?)

Ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt
Direction Générale de l’Enseignement et de la Recherche

Sous-direction des politiques de formation et d’éducation
Bureau des diplômes de l’enseignement technique
1ter avenue de Lowendal – 75700 Paris 07SP
Octobre 2015

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