Guide Soudeur-2
Guide Soudeur-2
Guide Soudeur-2
en milieu de travail
Soudeur ou soudeuse
Mai 2010
Table des matières
PRÉSENTATION .................................................................................................................... 5
ANNEXES
Annexe A – Fiche d’évaluation
Présentation
5
1 INTRODUCTION AU PROGRAMME D’APPRENTISSAGE EN MILIEU DE TRAVAIL
En production, cette personne est un maître pour l’apprenti ou l’apprentie. C’est elle qui prépare
le travail à exécuter, qui suit l’exécution, qui contrôle la qualité du produit ou du service au fur et
à mesure de la production selon les besoins d’une clientèle à satisfaire.
Qui plus est, comme l’expérience le démontre, la personne qui accepte ce rôle en retire de
nombreux avantages pour elle-même. Cette personne :
◊ développe son intérêt professionnel;
◊ développe son sens des responsabilités;
◊ accroît sa confiance en elle;
◊ a la possibilité de parfaire son métier.
7
1.2 Compétences du compagnon ou de la compagne
Pour bien s’acquitter de sa tâche, le compagnon ou la compagne doit posséder les six
compétences essentielles décrites dans la norme professionnelle en compagnonnage. Ainsi, il
ou elle doit être capable :
Carnet d’apprentissage
Le Carnet d’apprentissage rassemble les différents renseignements nécessaires à
l’organisation des apprentissages. C’est dans ce document que le compagnon ou la compagne
consigne le détail des compétences professionnelles acquises par l’apprenti ou l’apprentie en
milieu de travail. Le carnet contient les modules d’apprentissage, le tableau synthèse des
éléments de compétences, le plan individuel d’apprentissage et les renseignements sur
l’employeur.
Modules d’apprentissage
Le carnet est construit par modules. À chaque module correspond une compétence à maîtriser
en milieu de travail. Les compétences sont divisées en éléments de compétence, eux-mêmes
divisés en tâches à exécuter. Le compagnon ou la compagne doit expliquer et faire pratiquer
ces tâches à l’apprenti ou l’apprentie de façon que tous les éléments de compétence soient
maîtrisés.
Les modules sont présentés de façon identique. Dans chacun d’eux figurent :
◊ la compétence visée;
◊ les attitudes et comportements professionnels;
◊ le contexte dans lequel l’apprentissage est réalisé;
◊ les conditions d’évaluation;
◊ les critères d’évaluation qui permettent de juger de l’atteinte de la compétence.
Les modules du carnet sont reproduits intégralement dans le guide. Ainsi, pour chaque
module :
◊ on indique les préalables à l’apprentissage;
◊ on apporte des précisions sur les éléments de compétence;
◊ on suggère une progression des apprentissages;
◊ on donne des indications quant à la confirmation de l’atteinte de la compétence par
l’apprenti ou l’apprentie.
Enfin, un espace est prévu pour permettre au compagnon ou à la compagne d’inscrire ses
notes et ses réflexions personnelles. Il peut ainsi personnaliser les outils d’apprentissage et les
adapter en fonction de la réalité de l’entreprise et des besoins particuliers de l’apprenti ou de
l’apprentie.
9
2 ÉTAPES DU PROGRAMME D’APPRENTISSAGE EN MILIEU DE TRAVAIL
Évidemment, l’idéal est que le compagnon ou la compagne connaisse bien la personne pour
l’avoir côtoyée depuis un certain temps; il ou elle pourra alors procéder seul ou seule à
l’évaluation. Mais il ou elle peut aussi choisir de discuter avec la personne, de lui poser des
questions sur le contenu du programme ou de lui demander de se situer elle-même par rapport
aux compétences du carnet, autrement dit, choisir de la laisser procéder à son autoévaluation.
11
L’évaluation initiale permet aussi de déterminer la durée du programme avec l’agent ou l’agente
d’Emploi-Québec. La durée varie en fonction de la maîtrise des compétences : elle sera plus
longue pour une personne qui débute dans le métier et plus courte pour une autre qui possède
une certaine expérience. La durée du programme pourra être revue à la hausse ou à la baisse
après quelques mois d’apprentissage, au moment des premiers suivis administratif de l’agent
ou l’agente d’Emploi-Québec.
Les compétences du carnet ont été conçues pour convenir à l’ensemble des entreprises de
l’industrie. C’est le minimum qu’on doit maîtriser pour prétendre au certificat de qualification
professionnelle. Rien n’empêche, cependant, d’adapter le contenu du carnet aux spécificités de
son entreprise. Il s’agit en quelque sorte de personnaliser les outils d’apprentissage en fonction
de ses besoins. Précisons, cependant, qu’on ne peut enlever aucun élément du carnet.
Il se peut aussi qu’il semble impossible de réaliser un apprentissage prévu dans le carnet pour
une raison ou une autre; rappelons que pour obtenir le certificat de qualification professionnelle,
l’apprenti ou l’apprentie doit maîtriser tous les éléments obligatoires du carnet. Le compagnon
ou la compagne doit alors en aviser l’agent ou l’agente d’Emploi-Québec et communiquer, par
l’intermédiaire de cette personne ou par lui-même ou elle-même, avec le comité sectoriel pour
essayer de trouver un arrangement. Bien souvent, il ne s’agit que d’un problème de formulation
ou d’interprétation, pour lequel il existe une solution.
Dans le PAMT, il n’y a pas d’évaluation formelle obligatoire ou d’examen. L’évaluation des
apprentissages est basée essentiellement sur l’observation. Bien entendu, avant de confirmer
que la personne maîtrise telle ou telle tâche, le compagnon ou la compagne doit l’avoir vue
accomplir cette tâche plusieurs fois. Après lui avoir demandé d’exécuter la tâche et avoir
observé le résultat en se basant sur les critères d’évaluation inscrits au carnet, le compagnon
ou la compagne peut aussi poser des questions pour s’assurer qu’elle comprend ce qu’elle fait
(voir le tableau ci-dessous).
En outre, même s’il n’y a pas d’évaluation formelle, rien n’empêche le compagnon ou la
compagne de bâtir ses propres instruments d’évaluation – par exemple, de concevoir de petits
tests pratiques ou d’élaborer des grilles d’observation à partir des critères de performance
associés aux différents éléments de compétence de la norme professionnelle sur laquelle est
basé le carnet.
13
Exemples de questions à poser à l’apprenti ou l’apprentie
pour évaluer sa maîtrise des compétences
Sur le quoi
Quels documents, outils, équipements de protection, matériel utilises-tu pour…?
Peux-tu nommer les composantes de… ?
Peux-tu m’expliquer le principe de fonctionnement de…?
Quels règlements ou procédures dois-tu appliquer pour…?
Sur le comment
Comment procèdes-tu pour…?
Comment réalises-tu cette étape?
Quelles vérifications fais-tu avant ou lorsque…?
Quels sont les paramètres à vérifier au moment de…?
Que dois-tu faire avant de…?
Que fais-tu si…? (action corrective)
Sur le pourquoi
Pourquoi réalises-tu cette étape?
Quelles sont les conséquences de… (santé-sécurité, procédé, production, qualité, environnement)?
14
3 PRINCIPES D’UN COMPAGNONNAGE RÉUSSI
Les passages suivants sont tirés en grande partie du guide de formation en compagnonnage
préparé par la Commission des partenaires du marché du travail1. Le contenu de ce guide sert
de base à une formation de deux jours offerte par Emploi-Québec et le Comité sectoriel aux
personnes intéressées à parfaire leurs compétences en matière de compagnonnage2. On y
explique les grands principes qu’un compagnon ou une compagne doit respecter pour réussir
son compagnonnage. Il s’agit :
◊ Cette personne est-elle plutôt visuelle? C’est-à-dire qu’elle a tendance à compter sur
1
Guide du compagnon. Outils d’apprentissage pour le développement des compétences et l’obtention du certificat de qualification
professionnelle de compagnon délivré par Emploi-Québec, Commission des partenaires du marché du travail et Emploi-Québec,
2008, 103 p. Ce guide est disponible au Comité sectoriel de la main-d’œuvre ou à Emploi-Québec.
2
Pour plus d’information, on peut s’adresser au CSMOFMI.
15
son sens de la vue pour assimiler l’information, la comprendre et la mémoriser.
◊ Est-elle plutôt auditive? C’est-à-dire qu’elle comprend mieux les nouvelles idées ou les
nouvelles procédures lorsqu’elle entend l’information au lieu de la lire.
◊ Est-elle plutôt tactile? C’est-à-dire qu’elle apprend mieux en faisant des choses avec ses
mains ou en réalisant une activité qui l’incite à bouger.
Le compagnon ou la compagne peut s’inspirer du tableau suivant pour choisir des activités et
des trucs du métier qui tiennent compte du style d’apprentissage prédominant de la personne.
A. Lancer le compagnonnage
1. Accueillir la personne et établir un bon climat
2. Convenir des conditions de succès et obtenir l’engagement
– Besoins particuliers? Prêt, prête? On part!
3. Présenter l’objectif de l’activité
– À la fin de l’activité, tu seras capable de…
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4. Expliquer le déroulement
– Voilà comment ça va se passer…
5. Présenter le matériel
– Voilà le matériel qu’on va utiliser…
6. Situer les tâches à apprendre dans le plan d’ensemble
– Nous avons vu… et nous sommes rendus…
C. Conclure le compagnonnage
8. Évaluer
– Les apprentissages
– La satisfaction de la personne (Comment as-tu aimé la façon dont on s’y est pris?)
9. Déterminer la suite
– Demain, je vais te montrer comment…
La compétence
• la connaissance, les attitudes et les habiletés acquises par rapport à
celles recherchées;
• les expériences antérieures transférables dans la situation de travail.
L’engagement
• la motivation à assumer les tâches (intérêt, enthousiasme);
• la confiance (assurance, conviction de réussir).
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Ainsi, on peut distinguer quatre niveaux croissants d’autonomie :
Plus l’autonomie de la personne est faible, plus le compagnon ou la compagne aura intérêt à
adopter un mode de compagnonnage directif. Plus l’autonomie est élevée, plus il lui faudra
adopter un mode de compagnonnage participatif.
La rétroaction est une occasion d’échange d’idées qui a pour but de renforcer les
apprentissages ou les résultats satisfaisants et de corriger ceux qui ne le sont pas. On utilise
trois types de rétroaction pour faciliter le développement d’une personne : le renforcement, la
rétroaction constructive et le bilan.
18
4 RECOMMANDATIONS POUR L’APPRENTISSAGE EN MILIEU DE TRAVAIL
Cette partie est un complément d’information pour l’apprentissage en milieu de travail. Elle
constitue un document de référence à l’usage du compagnon ou de la compagne. Elle
comprend différentes indications et suggestions destinées à lui venir en aide. Ces remarques
peuvent, d’une part, l’aider à mieux saisir les compétences visées et, d’autre part, lui faciliter la
tâche en ce qui concerne l’encadrement de l’apprenti ou de l’apprentie.
Une première section rassemble des considérations d’ordre général applicables à l’ensemble
des modules et couvrant différents aspects, tels que :
1) les règles de santé et de sécurité au travail;
2) l’équipement, les machines et les outils;
3) le délai d’exécution de la tâche;
4) l’accès des femmes au milieu de travail;
5) l’organisation et la progression de l’apprentissage;
6) la démarche d’évaluation.
Par la suite, pour chacun des quatre modules que comprend le Carnet d’apprentissage, on
trouve diverses explications et suggestions concernant :
◊ les préalables;
◊ les éléments de la compétence;
◊ les précisions sur les éléments de la compétence;
◊ la progression des apprentissages;
◊ la confirmation de l’atteinte de la compétence.
19
Sécurité et équipement individuel de protection
Le port d’un équipement individuel de protection par les travailleurs et travailleuses contribue à
réduire les risques d’accidents. Le compagnon ou la compagne doit veiller à ce que l’apprenti
ou l’apprentie ait en sa possession tout l’équipement de protection nécessaire pour accomplir
son travail de manière sécuritaire. En ce qui concerne l’équipement de protection individuel,
l’apprenti ou l’apprentie doit :
◊ porter les vêtements protecteurs nécessaires, les bottes, les gants et les lunettes de
sécurité;
◊ porter les dispositifs antibruit, s’il y a lieu;
◊ porter les masques et les visières de sécurité au cours de l’exécution des activités de
préparation et de soudage.
Activités de manutention
Le soudage des pièces nécessite souvent l’emploi d’appareils de levage et de manutention
auxquels se rattachent des normes de sécurité spécifiques. Il est du devoir du compagnon ou
de la compagne d’informer l’apprenti ou l’apprentie sur les règles de sécurité à appliquer dans
de telles occasions :
◊ utiliser le matériel de levage et de manutention pour le transport de composants de
diverses dimensions;
◊ adopter des comportements sécuritaires au cours des manœuvres de déplacement.
L’attestation de la compétence se fera lorsque la personne aura intégré tous les éléments
d’apprentissage liés à cette compétence dans les délais appropriés.
20
Accès des femmes au milieu de travail
Le compagnon ou la compagne doit s’assurer que les femmes qui participent au programme
d’apprentissage disposent d’un équipement à leur taille et qu'elles ont accès à des installations
adaptées, c'est-à-dire un vestiaire et une salle de toilettes. De plus, il est du devoir du
compagnon ou de la compagne de leur assurer une intégration harmonieuse auprès de leurs
collègues de travail. On remarque que les travailleurs, dans un milieu majoritairement masculin,
ne sont pas toujours préparés à recevoir une collègue. Différents comportements peuvent alors
s'observer, qui vont du scepticisme à l'hostilité. Le compagnon ou la compagne doit veiller à ce
que les femmes ne soient pas victime d'exclusion ou d'isolement en raison de leur sexe.
Lorsque les tâches sont effectuées selon les normes fixées dans le Carnet d’apprentissage, il
est possible pour le compagnon ou la compagne d’en évaluer la maîtrise.
Démarche d’évaluation
L'apprentissage comporte deux types d'évaluation : les initiales apposées dans le carnet
(évaluation de l'apprentissage au quotidien) et la confirmation, dans le Carnet d'apprentissage,
de l'atteinte de la compétence. Chaque type d'évaluation possède des caractéristiques que le
compagnon ou la compagne doit prendre en compte dans le processus d'évaluation.
◊ Les initiales du compagnon ou de la compagne dans le carnet attestent que la personne
maîtrise les éléments de compétence selon les conditions et les critères énoncés dans
le Carnet d'apprentissage et dans le Guide du compagnon ou de la compagne.
◊ Les initiales doivent être apposées à côté de chacun des éléments de compétence.
◊ L’indication, dans le carnet, de l'atteinte de la compétence confirme la capacité de la
personne d'exécuter la tâche dans son ensemble.
◊ Les signatures de l’apprenti ou de l’apprentie, du compagnon ou de la compagne et de
l’employeur sont nécessaires pour confirmer l’atteinte de chacune des compétences.
21
4.2 Recommandations propres à chacun des modules
Les recommandations particulières présentées dans les pages qui suivent ont pour but d’aider
le compagnon ou la compagne à encadrer l’apprenti ou l’apprentie. Elles précisent et
enrichissent la description des compétences à acquérir. Elles ont valeur de conseils et se
présentent sous quatre rubriques.
Les préalables indiquent les connaissances et les habiletés qui sont essentielles à
l’apprentissage du module afin d’en garantir le succès. Il s’agit de ce sur quoi l’attention du
compagnon ou de la compagne doit porter en début d’apprentissage.
Les précisions sur les éléments de compétence visent à éclairer et à compléter l’information
inscrite au carnet. On y trouve certains trucs du métier, des rappels concernant les erreurs
fréquentes des débutants et des débutantes ainsi que les éléments auxquels le compagnon ou
la compagne devrait porter une attention particulière ou sur lesquels il ou elle devrait insister
davantage. Ces précisions devraient permettre d’apprendre le métier plus facilement.
Les critères d’évaluation sont les critères généraux sur lesquels doit se baser le compagnon
ou la compagne pour évaluer la maîtrise des compétences démontrée par l’apprenti ou
l’apprentie.
Enfin, à chaque élément de compétence de même qu’à la fin de chacun des modules, un
espace est prévu pour que le compagnon ou la compagne puisse noter ses remarques quant à
l’approche utilisée, aux activités d’apprentissage mises en place, aux difficultés rencontrées par
l’apprenti ou l’apprentie, aux points techniques à surveiller, etc.
22
Module 1
Planification des travaux
de soudage
COMPÉTENCE VISÉE
23
PRÉALABLES
* Les organismes suivants peuvent fournir des documents de référence sur la santé et
la sécurité :
CSST Commission de la santé et de la sécurité du travail
CSA Association canadienne de normalisation (ACNOR)
ASP Associations sectorielles paritaires (secteur de la fabrication de produits en
métal et de produits électriques)
CEMEQ Centre d’élaboration des moyens d’enseignement du Québec
24
Progression
ÉLÉMENTS DE LA COMPÉTENCE Points 1 – en apprentissage
clés 2 – en progression
3 – en maîtrise
A. Traiter l’information
25
PRÉCISIONS SUR L’ÉLÉMENT A DE LA COMPÉTENCE 1 (suite)
26
Notes du compagnon ou de la compagne sur l’élément A de la compétence 1
(Traiter l’information)
27
Progression
ÉLÉMENTS DE LA COMPÉTENCE Points 1 – en apprentissage
clés 2 – en progression
3 – en maîtrise
28
Notes du compagnon ou de la compagne sur l’élément B de la compétence 1
(Choisir les méthodes et les procédés)
29
Progression
ÉLÉMENTS DE LA COMPÉTENCE Points 1 – en apprentissage
clés 2 – en progression
3 – en maîtrise
30
Notes du compagnon ou de la compagne sur l’élément C de la compétence 1
(Sélectionner l’équipement et le matériel de soudage)
31
Progression
ÉLÉMENTS DE LA COMPÉTENCE Points 1 – en apprentissage
clés 2 – en progression
3 – en maîtrise
32
Notes du compagnon ou de la compagne sur l’élément D de la compétence 1
(Prévenir les risques pour la santé et la sécurité)
33
PROGRESSION DES APPRENTISSAGES DU MODULE 1
* Cette progression des apprentissages peut varier selon l’entreprise, le type de produits à
fabriquer et l’expérience du compagnon ou de la compagne.
34
CONFIRMATION DE L’ATTEINTE DE LA COMPÉTENCE DU MODULE 1
35
Module 2
Exécution des travaux
connexes au soudage
(Facultatif)
COMPÉTENCE VISÉE
37
PRÉALABLES
38
Progression
ÉLÉMENTS DE LA COMPÉTENCE Points 1 – en apprentissage
clés 2 – en progression
3 – en maîtrise
◊ Précisons d’abord que même si la préparation des joints est souvent faite par
d’autres (préparateurs ou assembleurs), un soudeur ou une soudeuse devrait
connaître les méthodes et techniques qui s’y rattachent de façon à atteindre la
pleine maîtrise de son métier, à plus forte raison dans le domaine de la tôle forte,
où cet élément de compétence revêt une importance particulière.
◊ Concernant la préparation des joints proprement dite, le compagnon ou la
compagne s’assure que l’apprenti ou l’apprentie :
– maîtrise bien les éléments de compétence portant sur les techniques,
méthodes et procédés propres au traçage et au découpage des pièces;
– maîtrise les techniques, méthodes et procédés mécaniques et thermiques
nécessaires à la préparation des joints (le procédé mécanique à la
grignoteuse ou à la meuleuse manuelle et le procédé thermique à
l’oxycoupage, par exemple);
39
PRÉCISIONS SUR L’ÉLÉMENT A DE LA COMPÉTENCE 2 (suite)
40
Notes du compagnon ou de la compagne sur l’élément A de la compétence 2
(Préparer les joints selon la procédure ou les spécifications)
41
Progression
ÉLÉMENTS DE LA COMPÉTENCE Points 1 – en apprentissage
clés 2 – en progression
3 – en maîtrise
◊ Le gougeage peut servir à préparer une soudure pleine pénétration, mais il peut
aussi servir à localiser des défauts de soudure dans le but de les corriger (voir
les précisions sur l’élément de compétence 4B). Le compagnon ou la compagne
doit donc s’assurer que l’apprenti ou l’apprentie maîtrise cet aspect du métier.
42
Notes du compagnon ou de la compagne sur l’élément B de la compétence 2
(Effectuer le gougeage des pièces)
43
Progression
ÉLÉMENTS DE LA COMPÉTENCE Points 1 – en apprentissage
clés 2 – en progression
3 – en maîtrise
44
Notes du compagnon ou de la compagne sur l’élément C de la compétence 2
(Contrôler la température des pièces)
45
PROGRESSION DES APPRENTISSAGES DU MODULE 2
46
◊ Maîtrise des techniques de préchauffage, de maintien de la température entre-
passes et de postchauffage des pièces.
◊ Maîtrise du procédé de gougeage.
◊ Respect des normes et des codes en vigueur pour le chanfreinage et le gougeage
des pièces.
◊ Utilisation adéquate des instruments de mesure et des instruments de contrôle des
températures.
◊ Communication claire et précise avec les membres de l’équipe.
47
ESPACE RÉSERVÉ POUR REMARQUES, PROPOSITIONS ET SUGGESTIONS
POUVANT AMÉLIORER L'APPRENTISSAGE DU MODULE 2
48
Module 3
Application d’un procédé de
soudage
COMPÉTENCE VISÉE
49
PRÉALABLES
50
Progression
ÉLÉMENTS DE LA COMPÉTENCE Points 1 – en apprentissage
clés 2 – en progression
3 – en maîtrise
51
PRÉCISIONS SUR L’ÉLÉMENT A DE LA COMPÉTENCE 3 (suite)
◊ Dans les entreprises où les soudeurs ou soudeuses ne font aucune tâche reliée
à la préparation des pièces, le rôle du compagnon ou de la compagne est d’aider
les personnes en apprentissage à développer leur capacité d’observation et
d’analyse, de manière à pouvoir présenter des suggestions pertinentes aux
services de l’assemblage ou de la préparation en vue de la correction des
anomalies. Ainsi, même si elles ne procèdent pas elles-mêmes à la correction
des problèmes, elles devront avoir une bonne connaissance des techniques de
préparation des bords en vigueur dans l’entreprise.
52
Notes du compagnon ou de la compagne sur l’élément A de la compétence 3
(S’assurer de la qualité de la préparation des pièces à souder)
53
Progression
ÉLÉMENTS DE LA COMPÉTENCE Points 1 – en apprentissage
clés 2 – en progression
3 – en maîtrise
54
Notes du compagnon ou de la compagne sur l’élément B de la compétence 3
(Positionner les pièces et les maintenir en position, s’il y a lieu)
55
Progression
ÉLÉMENTS DE LA COMPÉTENCE Points 1 – en apprentissage
clés 2 – en progression
3 – en maîtrise
◊ Même si, bien souvent, le poste de soudage est déjà monté et prêt à utiliser, le
compagnon ou la compagne doit s’assurer que l’apprenti ou l’apprentie
connaît et maîtrise les techniques de montage d’un poste de soudage
(câblage, installation du système de protection gazeuse, installation de la bobine
de fil, installation de la torche ou du pistolet, installation du système de
refroidissement, etc.), de même que les procédures de mise en marche et
d’arrêt.
◊ L’apprenti ou l’apprentie doit aussi connaître et pouvoir appliquer les méthodes
de conservation et de conditionnement (étuvage) des électrodes ou du fil-
électrode.
◊ Le compagnon ou la compagne doit insister sur l’importance d’effectuer
l’entretien régulier du poste de soudage avant ou après son utilisation, et ce,
pour maintenir le matériel en bon état, c’est-à-dire :
– vérifier la gaine (câble porte-électrode) et le câble de prise de masse;
– nettoyer la torche et le poste de soudage;
– vérifier les galets du dévidoir et les changer au besoin;
– réparer les fuites, etc.
56
Notes du compagnon ou de la compagne sur l’élément C de la compétence 3
(Installer et mettre en service un poste de soudage manuel ou semi-automatique)
57
Progression
ÉLÉMENTS DE LA COMPÉTENCE Points 1 – en apprentissage
clés 2 – en progression
3 – en maîtrise
58
Notes du compagnon ou de la compagne sur l’élément D de la compétence 3
(Régler les paramètres de soudage)
59
Progression
ÉLÉMENTS DE LA COMPÉTENCE Points 1 – en apprentissage
clés 2 – en progression
3 – en maîtrise
60
Progression
Points 1 – en apprentissage
ÉLÉMENTS DE LA COMPÉTENCE
clés 2 – en progression
3 – en maîtrise
61
PRÉCISIONS SUR L’ÉLÉMENT E DE LA COMPÉTENCE 3 (suite)
62
Notes du compagnon ou de la compagne sur l’élément E de la compétence 3
(Appliquer les techniques de soudage)
63
Progression
ÉLÉMENTS DE LA COMPÉTENCE Points 1 – en apprentissage
clés 2 – en progression
3 – en maîtrise
64
Notes du compagnon ou de la compagne sur l’élément F de la compétence 3
(Autocontrôler les soudures pendant l’opération de soudage)
65
PROGRESSION DES APPRENTISSAGES DU MODULE 3
* Cette progression des apprentissages peut varier selon l’entreprise, le type de produits à
fabriquer et l’expérience du compagnon ou de la compagne.
66
CRITÈRES D’ÉVALUATION (suite)
67
ESPACE RÉSERVÉ POUR REMARQUES, PROPOSITIONS ET SUGGESTIONS
POUVANT AMÉLIORER L'APPRENTISSAGE DU MODULE 3
68
Module 4
Vérification de la qualité
du travail
COMPÉTENCE VISÉE
69
PRÉALABLES
70
Progression
ÉLÉMENTS DE LA COMPÉTENCE Points 1 – en apprentissage
clés 2 – en progression
3 – en maîtrise
71
◊ Le compagnon ou la compagne s’assure que l’apprenti ou l’apprentie est en
mesure de détecter et de déterminer les causes des différents types de défauts
de soudure, soit :
– les défauts dimensionnels (déformations, profils des soudures incorrects);
– les défauts structurels (inclusions gazeuses, inclusions solides, défauts de
fusion).
72
Notes du compagnon ou de la compagne sur l’élément A de la compétence 4
(Vérifier la qualité du travail après l’opération de soudage)
73
Progression
ÉLÉMENTS DE LA COMPÉTENCE Points 1 – en apprentissage
clés 2 – en progression
3 – en maîtrise
74
Notes du compagnon ou de la compagne sur l’élément B de la compétence 4
(Corriger des problèmes liés à l’application d’un procédé de soudage)
75
Progression
ÉLÉMENTS DE LA COMPÉTENCE Points 1 – en apprentissage
clés 2 – en progression
3 – en maîtrise
76
Notes du compagnon ou de la compagne sur l’élément C de la compétence 4
(Procéder au nettoyage et à la finition des pièces)
77
PROGRESSION DES APPRENTISSAGES DU MODULE 4
* Cette progression des apprentissages peut varier selon l’entreprise, le type de produits à
fabriquer et l’expérience du compagnon ou de la compagne.
78
◊ Repérage juste de la déformation des pièces.
◊ Choix adéquat des méthodes pour corriger les défauts de soudure et la déformation
des pièces.
◊ Reprise des soudures conformes aux spécifications.
◊ Maîtrise des techniques de redressage des pièces.
◊ Maîtrise des techniques de nettoyage et de finition des pièces.
◊ Communication claire et précise avec les membres de l’équipe.
79
ESPACE RÉSERVÉ POUR REMARQUES, PROPOSITIONS ET SUGGESTIONS
POUVANT AMÉLIORER L'APPRENTISSAGE DU MODULE 4
80
Annexe A – FICHE D’ÉVALUATION DE L’APPRENTI OU DE l’APPRENTIE
Nom de l’apprenti
ou de l’apprentie : Date :
Nom du
compagnon ou de
la compagne :
Niveau actuel
Compétences à maîtriser
1 2 3
Module 1 Planification des travaux de soudage
1A. Traiter l’information
1B. Choisir les méthodes et les procédés
1C. Sélectionner l’équipement et le matériel
1D. Prévenir les risques pour la santé et la sécurité
Module 2 Exécution des travaux connexes au soudage
2A. Préparer les joints selon la procédure ou les spécifications
2B. Effectuer le gougeage des pièces
2C. Contrôler la température des pièces
Module 3 Application d’un procédé de soudage
3A. S’assurer de la qualité de la préparation des pièces
3B. Positionner les pièces et les maintenir en position
Installer et mettre en service un poste de soudage manuel ou semi-
3C.
automatique
3D. Régler les paramètres de soudage
3E. Appliquer les techniques de soudage
3F. Autocontrôler les soudures pendant l’opération de soudage
Module 4 Vérification de la qualité du travail
4A. Vérifier la qualité du travail après l’opération de soudage
4B. Corriger des problèmes liés à l’application d’un procédé de soudage
4C. Procéder au nettoyage et à la finition des pièces
81