Marché Monétaire Marocain

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MARCHÉ MONÉTAIRE MAROCAIN

Les étapes de création de la monnaie par la BAM :

 La monnaie est constituée : 


 Des pièces et des billets : c’est ce qu’on appelle la monnaie fiduciaire ; 
 D’écritures sur les comptes bancaires : c’est ce qu’on appelle la monnaie scripturale, qui
représente aujourd’hui plus de 90% de la monnaie en circulation.

“C’est le besoin de financement des agents économiques qui est à la source de la création monétaire.”
 
      La monnaie scripturale est créée par les banques commerciales, lorsque des agents économiques
(ménages, entreprises, etc.) empruntent pour financer leurs activités. Ainsi, quand une banque
commerciale accorde un crédit à un particulier ou à une entreprise, le montant de ce crédit est inscrit
sur le compte en banque du client : de la monnaie est ainsi créée (voir Schéma comptable simplifié).
C’est pourquoi on dit que « les crédits font les dépôts ». Le client peut ensuite convertir cette monnaie
en monnaie fiduciaire, par retrait d’espèces (pièces et billets), ou l’utiliser de manière scripturale :
chèques, cartes de paiement ou virements, par exemple. Par la suite, la monnaie ainsi créée par les
banques commerciales continue à circuler entre les agents économiques.
Quel rôle joue la banque centrale dans ce processus ? Elle fabrique la monnaie fiduciaire et dispose du
monopole de l’émission de cette monnaie, qui seule a cours légal. Dans le cadre de son objectif de
stabilité des prix, la banque centrale influence également le processus de création monétaire par les
banques commerciales en pilotant les taux d’intérêt de court terme, notamment via la fixation de ses
taux directeurs - le coût de refinancement des banques commerciales- (voir « Qu’est-ce que la politique
monétaire ? »). Par exemple, en baissant ou augmentant les taux d’intérêt directeurs, elle influence les
taux auxquels les banques prêtent aux entreprises et aux ménages, ce qui influe sur l’offre et la
demande de crédit et, par conséquent, sur le niveau de l’activité et le niveau des prix.

 Intervenants :

Dans le contexte marocain, le principal intervenant dans le marché interbancaire est la banque
centrale ;

Bank AL-MAGHRIB :

 Gère au quotidien la liquidité du système bancaire


  Pilote les taux d'intérêts à court terme 
 Veille au bon fonctionnement du marché monétaire et assure son contrôle. Elle établit
et publie les statistiques sur la monnaie et le crédit.

LE TRESOR PUBLIC (T.P) : C'est l'administration chargée de gérer les ressources de l'Etat. Le T.P
participe au marché monétaire principalement en émettant des titres du Trésor.
LA CAISSE MAROCAINE DES MARCHES (CMM) :

          La caisse marocaine des marchés créé en 1950 dans l'optique de jouer un rôle
d'intermédiation entre l'Etat et les entreprises privées pour la passation des marchés publique.

Les opérations sur le marché interbancaire :

Sur le marché interbancaire, on note 4 opérations principales notamment :

  Les opérations avec la clientèle


   Les opérations à très court terme
  Les opérations en blanc
 Achat ou vente ferme

Intervenants sur le marché tcn :

1/ Les banques

2/ Les entreprises résidantes

3/ Le trésor public

Le marché monétaire marocain face à la pandémie :

Prudente et réactive, c’est ce qu’on pourrait dire de la politique monétaire au Maroc. Bank Al-
Maghreb (BAM) continue à réduire son taux directeur à 2.0 % puis à 1,5 % respectivement en
mars et juin 2020.

La BMA continue d'accompagner le recours des banques aux instruments de politique monétaire
à long terme au Maroc. Ainsi, près de la moitié des avances à 7 jours a été réallouée vers les
opérations de pension des banques livrées à plus long terme. Les injections hebdomadaires
baissent de plus de 75% passant de 61,9 MMDH pré-crise à un peu moins de 36 MMDH post-
crise.
En effet, le Maroc à l’instar des autres pays a mis en place plusieurs programmes de
financement, en l’occurrence « Damane Oxygène », « Relance TPE » et « Damane Relance ». Il
s’agit de produits déployés par les banques et garantis par la CCG, destinés à accompagner les
entreprises en ces temps de crise. A cet égard, selon les derniers chiffres communiqués par la
CCG, environ 53 milliards de DH de crédits ont été distribués dans le cadre de ces programmes
de financement courant 2020,

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