Immunologie
Immunologie
Immunologie
Introduction ..................................................................................................................2
I- Le système immunitaire…………………………………………………………………..2
A-Immunité innée…………………………………………………………………………….2
B-Immunité acquise………………………………………………………………………….2
II-Les organes du système immunitaire........................................................................3
II-1.Les organes lymphoïdes primaires........................................................................4
II-2.Les organes lymphoïdes secondaires....................................................................4
III-Les cellules du système immunitaire........................................................................6
III-1.Cellules de l'immunité innée..................................................................................6
III-2.Cellules de l’immunité adaptative..........................................................................7
A- Les lymphocytes B….………………………………………………………………….8
B- le récepteur pour l’antigène des lymphocytes B (BCR)……………………………..9
V- Organisation et expression des gènes d’Immunoglobulines…………………………9
VI- Les Immunoglobulines…..……………………………………………………………..11
Sur le plan physiologique, le système immunitaire joue un rôle important pour prévenir
les infections, et empêcher la prolifération tumorale. La réponse immunitaire se
déclenche parce que le système immunitaire reçoit des signaux de « danger », et que
certaines cellules sont capables de reconnaître des motifs moléculaires associés aux
pathogènes (Pathogen Associated Molecular Patterns ou PAMPS) tandis que d'autres
reconnaissent spécifiquement des molécules ou antigènes identifiés comme étant
étrangers à notre organisme.
Les organes lymphoïdes primaires sont le lieu de maturation des lymphocytes où ils
acquièrent un récepteur propre à chaque cellule (constitution du répertoire). Les
organes lymphoïdes secondaires sont peuplés des cellules issues des organes
lymphoïdes primaires et sont le lieu où se produisent les différentes coopérations
cellulaires aboutissant à une réponse immunitaire spécifique. A ce niveau, on trouve la
présentation et la reconnaissance des antigènes, l'activation et la prolifération des
lymphocytes aboutissant à une orientation (ou polarisation) de la réponse immune.
Toutes ces étapes sont strictement contrôlées pour éviter un emballement de la
réponse.
II-1.Les organes lymphoïdes primaires
Ils peuvent être classés en organes systémiques et organes muqueux. Dans les deux
cas, ils présentent des caractéristiques communes :
Fig-1
Fig-2
III-Les cellules du système immunitaire.
Certaines cellules immunocompétentes ont été reconnues comme telles depuis
longtemps : les lymphocytes, les polynucléaires, les monocytes/macrophages et les
cellules dendritiques. Ces cellules proviennent d’un précurseur commun, la cellule
souche hématopoïétique pluripotente de la moelle osseuse capable d’auto-
renouvellement et de différenciation en progéniteurs. Ces cellules souches expriment
le marqueur de surface CD34. Classiquement, les progéniteurs peuvent être classés
en deux familles :
1. ceux qui proviennent d’une cellule souche myéloïde et donnent naissance aux
polynucléaires, aux monocytes/macrophages, aux cellules dendritiques, aux
érythrocytes et aux plaquettes;
2. ceux qui proviennent d’une cellule souche lymphoïdes donnant naissance aux
lymphocytes T, B et NK (Natural Killer). Plus récemment un rôle dans l'immunité a été
reconnu à des cellules immunocompétentes moins traditionnelles comme les cellules
épithéliales, les cellules endothéliales ou même les plaquettes. On classe
habituellement les cellules immunitaires en cellules de l’immunité innée et cellules de
l’immunité adaptative.
Les polynucléaires neutrophiles présents dans le sang circulant se mobilisent vite aux
sites d’infection mais meurent rapidement. On distingue les polynucléaires
éosinophiles et les polynucléaires basophiles Les lymphocytes NK font aussi partie de
l’immunité non spécifique et tuent les cellules infectées par certains virus ou les
cellules tumorales.
Les lymphocytes T et les lymphocytes B ont une morphologie similaire avec un rapport
nucléo cytoplasmique élevé. Ils sont capables de reconnaître spécifiquement des
antigènes par leurs immunorécepteurs BCR ou TCR. Les lymphocytes B le font sans
intermédiaire (reconnaissance de l’antigène natif). Les lymphocytes T ont besoin que
les antigènes leur soient présentés par une CPA (reconnaissance d’un antigène
apprêté). Il existe des sous populations fonctionnelles de lymphocytes T et B définies
par leur immunophénotype et par leur capacité à produire différentes cytokines.
Fonction phagocytaire ou lytique, telles que les polynucléaires, les cellules tueuses
réponse inflammatoire. Elle est fonctionnelle 4 jours, et met en jeu différents modules
de défense : La réponse immunitaire innée est induite par un signal danger émis suite
à l’interaction spécifique entre des récepteurs du soi appelés PRR (pour
L’immunité spécifique fait intervenir les récepteurs TCR présent sur les LT; ces
récepteurs vont reconnaître un seul ligand uniquement. Les lymphocytes T
reconnaissent les épitropes sous forme de peptides et à condition qu'ils soient
présentés par des molécules du complexe majeur d'histocompatibilité (CMH).
A. Les lymphocytes B
Soit en plasmocytes qui sécrètent les anticorps solubles qui iront se fixer sur
l’antigène (opsonisation), facilitant ainsi la phagocytose. Ces cellules ne présentent
pas d’anticorps membranaires. Soit en lymphocyte B mémoire qui expriment à leur
surface les anticorps spécifique d’un antigène, permettant une réponse plus rapide si
une seconde infection se présente. Ces immunoglobulines, produites par la cellule
elle-même, jouent le rôle de récepteur spécifique pour l’antigène (BCR). Les
immunoglobulines sont des hétérodimères protéiques, composées de deux chaînes
lourdes H (pour Heavy) identiques et deux chaînes légères L (pour Light) identiques.
Chaque chaîne est composée d'une région constante C et d'une région variable V.
L'association des domaines variables des chaînes lourdes et légères définit le site de
fixation à l'antigène. Le BCR est associé à des molécules responsables de la
transduction du signal après contact avec l’antigène. D’autres molécules sont
présentes à la surface du lymphocyte B, associées aux différentes fonctions de ces
cellules. Leur expression varie en fonction de l'état de différenciation des lymphocytes
B. Les lymphocytes B après activation se transforment en plasmocytes qui sécrètent
des immunoglobulines (anticorps) de la même spécificité que leur BCR. Différentes
chaînes lourdes déterminent des classes d’immunoglobulines ou isotypes. Il existe
également des sous-classes. On décrit ainsi cinq types de chaînes lourdes : gamma,
alpha, mu, delta et epsilon subdivisées en neuf sous-classes IgG1, IgG2, IgG3, IgG4,
IgA1, IgA2, IgM, IgD et IgE. Les chaînes légères sont soit kappa soit lambda.
Le BCR est caractérisé par sa diversité, qui résulte de recombinaisons des segments
de gènes codant les chaînes lourdes et légères qui le constituent. Le nombre élevé
d’antigènes susceptibles d’être rencontrés par l’organisme implique que le génome
permette la synthèse d’au moins plusieurs millions de molécules différentes.
A retenir
Les lymphocytes B issus des centres germinatifs sont les plus affins car ils ont
été sélectionnés grâce à leur rencontre avec les antigènes portés par les
cellules folliculaires dendritiques,
Chaînes lourdes
Il existe cinq types de chaînes lourdes, désignées par les lettres grecque gamma (λ)
alpha (α),mu (µ),delta (δ),epsilon (ε), qui définissent les cinq classes d'Ig,
respectivement IgG, IgA, IgM, IgD, et IgE. Certaines classes sont divisées en sous
classes comme pour les IgG (IgG1 à IgG4) et les IgA (IgA1 et IgA2).
Chaînes légères :
Il existe deux types de chaînes légères, appelées kappa et lambda qui peuvent se
combiner avec n'importe quel type de chaîne lourde.
1. Pour la chaîne légère : les régions VL (110 acides aminés) et CL (110 acides
aminés).
2. Pour la chaîne lourde : les régions VH (110 acides aminés) et CH (330-440 acides
aminés).
Classes d’immunoglobulines
Les immunoglobulines peuvent être divisées en cinq classes différentes selon les
séquences en acides aminés des régions constantes des chaînes lourdes. Toutes les
immunoglobulines, au sein d’une classe donnée, auront des régions constantes de
chaînes lourdes très similaires. Ces classes différentes peuvent être détectées par
des tests sérologiques utilisant des anticorps différents.
Les IgG sont les immunoglobulines majoritaires dans le sérum : 75% des
immunoglobulines sériques sont des IgG ils sont majoritaires dans l’espace
extravasculaire. l’IgG est la seule classe d’immunoglobulines pouvant traverser la
barrière placentaire. Le transfert est possible grâce à un récepteur pour la région Fc
des IgG exprimé par les cellules placentaires..
1/Les IgG sont augmentées dans les situations suivantes: l’Infection granulomateuse
chroniques, Hyper-immunisation, Maladies du foie, Malnutrition (sévère), et
dysproteinemie, Polyarthrite rhumatoïde
IgM
IgA
Les IgA trouvées dans le sérum sont monomériques mais celles présentes dans les
sécrétions sont sous la forme de dimères (figure 6). Sous la forme dimérique, l’IgA est
associée à une chaîne J.
Fig : 6
L’IgA trouvée dans les sécrétions est également associée à une autre molécule : la
pièce sécrétoire ou chaîne T ; l’IgA présente dans les sécrétion (ou sIgA) est parfois
appelée immunoglobuline 11S. Contrairement au reste des IgA qui sont produites
dans les plasmocytes, la pièce sécrétoire est produite dans les cellules épithéliales et
est ajoutée à l’IgA lorsque celle-ci passe dans les sécrétions.
IgD
L’IgD est un monomère retrouvée à de bas niveau dans le sérum moins de 1% des
immunoglobulines; son rôle n’est pas clair. L’IgD est principalement retrouvée à la
surface des cellules B où elle agit comme récepteur pour l’antigène. L’IgD de surface
possède des acides aminés supplémentaires à son extrémité C-terminale permettant
un ancrage à la membrane. L’IgD de se fixe pas au complément.
.
IgE
L’IgE est l’Ig la moins abondante dans le sérum car elle se lie fortement à des
récepteurs Fc présents sur les basophiles et les mastocytes avant même d’interagir
avec l’antigène. Les IgE sont impliquées dans les réactions allergiques. La liaison des
allergènes aux IgE présents sur ces cellules conduit au relâchement de divers
médiateurs pharmacologiques qui sont responsables des symptômes allergiques. Les
IgE jouent aussi un rôle dans les maladies parasitaires dues à des helminthes. Les
éosinophiles possèdent des récepteurs Fc pour les IgE et la liaison des éosinophiles
aux helminthes recouverts d’IgE conduit à l’élimination du parasite. L’IgE ne fixe pas le
complément.
Les IgE sont augmentées dans : Maladies atopiques de la peau comme l’eczéma,
Asthme, Choc anaphylactique. Les IgE sont diminuées dans l’Agammaglobulinémie
congénitale, Hypogammaglobulinémie due à des défauts métaboliques ou de
synthèse des immunoglobulines.
Les lymphocytes T (LT) dont la lettre «T» provient du Thymus sont responsables de la
réponse immunitaire cellulaire spécifique, qui vise à détruire les cellules pathogène.
La structure globale des lymphocytes T est identiques, ils se distinguent par leurs TCR
toujours accompagné du cluster de différenciation CD3, ainsi que du CD4 ou du CD8
suivant le lymphocyte considéré.
Le récepteur T pour l’antigène (T-cell receptor ou TCR)
Le lymphocyte T reconnaît via son TCR des peptides antigéniques présentés par le
complexe majeur d’histocompatibilité (CMH). Le TCR des lymphocytes T CD4
reconnaît des peptides de 12 à 25 acides aminés présentés par les CMH de classe II
des cellules présentatrices d’antigène (CPA). Ces peptides proviennent de la
dégradation intra cellulaire de protéines extracellulaires. Le TCR des lymphocytes T
CD8 reconnaît des peptides de 9 acides aminés présentés par les CMH de classe I,
présents sur toutes les cellules de l’organisme. Ces peptides sont d’origine
intracellulaire.
7-2. Le TCR
-Thymocytes pro T ou DN2: ces cellules peuvent donner naissance à des LT et des
NK mais n'ont plus le potentiel de se différencier en cellules dendritiques.
En conclusion
La vie d’un lymphocyte T se résume comme suit : Après sa naissance dans la moelle
osseuse, le LT reçoit une éducation dans l’école du thymus. Le lymphocyte T apprend
ainsi à reconnaître les antigènes "amis et ennemis" ou le soi et le non soi. A sa sortie
de l’école, il rejoint différents lieux de rencontres (les ganglions) dans lesquels il a des
chances de retrouver des antigènes ennemis. La reconnaissance d’un antigène
ennemi va entraîner une réaction du lymphocyte T destinée à éliminer cet ennemi.
Des brigades d’intervention rapide (les T mémoires) sont capables de déclencher une
réaction accélérée en cas de nouvelle rencontre de cet ennemi « Ag ». Dans certains
cas, un lymphocyte T peut trahir son hôte par une réaction anormale contre un
antigène "ami" le soi, mais heureusement des surveillants (les T reg) viennent alors le
neutraliser. En cas de défaillance de ces surveillants, une maladie auto-immune ou
tumorale peut se développer. Lorsque les lymphocytes T sont en baisse
(lymphopénie), les antigènes ennemis prennent alors le dessus et détruisent l’hôte
VIII- Le complément
L’activation par la voie classique est initiée par la fixation de la première protéine du
Complément, C1q, à un de ses ligands. Parmi ceux-ci, les plus importants sont les
domaines CH2 du fragment Fc des immunoglobulines IgG1, IgG2, et IgG3 et le
domaine CH4 des IGM. Cette activation fait intervenir un complexe macromoléculaire
composé de trois protéines : la protéine de reconnaissance, C1q, qui est associée à
deux serines estérases C1r et C1s.
Cette fixation entraîne l’auto-activation de C1r, qui clive et active ainsi C1s. Le
composant C1s activé clive alors le composant C4 présent dans le plasma en un petit
fragment C4a, 3 libéré en phase fluide, et un fragment majeur C4b, qui se fixe alors de
façon covalente à la surface-cible de l’activation. Le composant C2, circulant dans le
plasma, peut alors s’associer au C4b et être clivé à son tour par C1s en un fragment
C2a, qui reste associé à C4b, et un fragment C2b libéré en phase fluide. Ainsi se
trouve formé sur la surface activatrice le complexe C4b2a, appelé C3 convertase
classique car il a la capacité de cliver C3. L’activité enzymatique est portée par la
sous-unité C2a.
8-2. La voie alterne
La voie alterne est activée par des substances d'origine bactérienne telles que le
lipopolysaccharide (LPS) des bactéries Gram négatives, par des bactéries Gram
positives, des virus ou des cellules infectées ou transformées. Les interactions des
protéines de la voie alterne aboutissent à la formation de la C3 convertase alterne.
L’assemblage de la C3 convertase alterne commence avec l’association d’une
molécule de C3b avec le Facteur B. Cette association permet au facteur B d’être clivé
par une sérine protéase circulant sous forme active dans le plasma (figure 6).
A retenir
La voie classique est principalement activée par les fragments Fc des Ig agrégées.
La voie alterne est activée par des substances d'origine bactérienne telles que le LPS
des bactéries Gram négatives, des bactéries Gram positives, des virus ou des cellules
infectées ou transformées
Les deux voies d’activation aboutissent à la formation de deux complexes
moléculaires (les C3 convertases) ayant la même activité enzymatique qui est le
clivage de la protéine C3 en C3a et C3b Le dépôt de C3b sur une surface participe à
l’opsonisation
L’activation de la voie finale commune aboutit à la formation du complexe d’attaque
membranaire qui détruit la cible par lyse osmotique
Le système du Complément est un acteur important de l’inflammation locale et des
lésions tissulaires par l’intermédiaire des anaphylatoxines C3a et C5a.
VIIII- Le Complexe Majeur d’Histocompatibilité
Pratiquement toutes les cellules nucléées expriment des molécules CMH de classe I.
Leur densité varie selon le type cellulaire.
L’expression des molécules CMH de classe II est limitée à l’état basal aux CPA:
cellules dendritiques, monocytes/macrophages et lymphocytes B. L’activation de ces
cellules augmente la densité d’expression des molécules CMH II à leur surface.
Les gènes de classe 1 codent pour les molécules de classes 1 du CMH. Les
plus importants sont les gènes HLA-A, HLA-B et HLA-C qui codent pour les
molécules du même nom. Les molécules de classes I du CMH permettent la
présentation du peptide antigénique aux lymphocytes T CD8.
Les gènes de classe 2 codent pour les molécules de classes 2 du CMH. Les
plus importantes sont les gènes HLA-DP, HLA-DQ et HLA-DR qui codent pour
les molécules du même nom. Les molécules de classes II du CMH permettent la
présentation du peptide antigénique aux lymphocytes T CD4.
X- Maladie auto-immune
1. Mécanismes fondamentaux
Les mécanismes conduisant à une production d'aAc pathogènes par une rupture
durable de l'auto tolérance sont mal connus. La contribution indiscutable de facteurs
génétiques et de facteurs environnementaux ainsi que les résultats obtenus dans les
modèles expérimentaux de maladies auto-immunes montrent que cette rupture est
multifactorielle. Les principaux mécanismes sont les suivants :
Le mimétisme moléculaire
b- Facteurs génétiques
L'existence d'une prédisposition génétique est démontrée par les formes familiales de
maladies auto-immunes spécifiques ou non spécifiques d'organes (la fréquence des
formes familiales du lupus érythémateux systémique est évaluée à environ 8 %) et
surtout par la concordance de ces maladies chez les jumeaux monozygotes 25 % et
30 % de concordance dans le lupus et le diabète insulinodépendant,
respectivement).Les facteurs génétiques associés aux maladies auto-immunes ont
initialement concerné certains phénotypes du Complexe Majeur d'Histocompatibilité
(CMH). Leur implication comme terrain génétique favorisant l'émergence de maladies
auto-immunes est variable selon les maladies étudiées. Certains allèles de DR1 sont
des facteurs de risque pour la polyarthrite rhumatoïde.Dans le cas du diabète
insulinodépendant les allèles DR3 et DR4
Elles jouent un rôle important dans l’auto-immunité. Elles peuvent être soit
tolérogènes (exemple des cellules dendritiques immatures induisant une délétion de
lymphocytes T auto réactifs ou une expansion de lymphocytes T régulateurs), soit
immunogènes et stimulantes des lymphocytes T ou B auto-réactifs après activation
par des phénomènes inflammatoires.
d- Facteur environnementaux
Les hormones sexuelles ont un rôle important dans l'apparition de maladies auto-
immunes ; la survenue des maladies auto-immunes préférentiellement chez les
femmes en période d'activité génitale et les rôles parfois aggravants de la grossesse
et de la contraception hormonale confirment cette importance. La grossesse et les
traitements inducteurs de l'ovulation peuvent aggraver un lupus érythémateux
systémique.
L’hypersensibilité
DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE
– les anticorps antinucléaires : ils sont des marqueurs des maladies auto-immunes
non spécifiques d’organe comme le lupus
– les anticorps anti-tissus ou anti-cellules : ce sont des marqueurs des maladies auto-
immunes spécifiques d’organe
A retenir.