2qualite - LST Support 2018

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Certification des productions

végétales

-  Certification de systèmes, Initiation au


Management Qualité (concepts, enjeux socio-
économiques, normalisation, certification, …)

-  Certification produit : Signes distinctifs


d’origine et de qualité – certification bio

-  Certification des semences et plants


La certification

•  C’est la preuve délivrée par un


organisme certificateur – tiers
indépendant et compétent- attestant que
le certifié (produit, processus ou système)
satisfait à tous les critères définis dans
une norme, un référentiel ou un cahier
des charges.
La normalisation

•  La normalisation a pour objectif de fournir des


DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE comportant des
solutions à des problèmes techniques et
commerciaux concernant les produits, biens et
services qui se posent de façon répétée dans les
relations entre partenaires économiques,
scientifiques, techniques et sociaux.
La norme
Une spécification Elle définit des caractéristiques d’un produit
technique ou d’un service
Accessible au public Elle est largement diffusée et consultable
par tout intéressé
Établie avec la Elle est élaborée au sein d’une commission
coopération de de l’institut de normalisation composée de
toutes les parties représentants de tous les intéressés
intéressés
Fondée sur les Elle tient compte de l’existence d’un
résultats de la produit ou d’un service répondu pour lequel
technologie et de le besoin d’une référence s’est manifesté.
l’expérience La norme devra être périodiquement révisée
pour s’adapter aux évolutions et au progrès
Approuvée par un Organisme national ou international
organisme qualifié nécessairement neutre et indépendant par
rapport aux opérateurs
Valeur juridique de la norme
Type de norme Valeur juridique

Obligatoire Un règlement s’appuie sur la norme ou un texte


réglementaire est pris pour décider sa mise en
application obligatoire.
Environ 86 normes obligatoires au Maroc (5800
normes marocaines) contre 240 d’application
obligatoire en France (28 000 normes)
Normes régissant les marchés publics
Volontaire Aucun règlement n’impose la conformité à la
(En général) norme. Elle peut avoir une valeur contractuelle si un
contrat y fait référence.
Exemple: les normes Iso
Expérimentale Norme nécessitant une période d’expérimentation.

Homologuée Norme approuvé publiée et donc applicable.


A. ABOUDIA 2009
Un référentiel
•  Généralement établi par un organisme certificateur, il précise
de manière très explicite:

–  Les critères certifiés (ils devront être objectifs, vérifiables,


et apporter une valeur ajoutée par rapport au service
généralement fourni et à la seule application de la
réglementation)

–  La nature et le mode de présentation des informations sur


les critères certifiés

–  Les modalités documentaires assurant la traçabilité des


processus/opérations/ réunions de personnels…

–  Les méthodes de contrôle de conformité par rapport aux


critères spécifiés.
Autres documents

¤ Cahier des charges: document qui décrit les


critères techniques et autres conditions auxquelles
devront satisfaire l’ouvrage à édifier, le produit à
fabriquer ou le service proposé.

¤ Le guide normatif: document explicatif d’une


norme destiné à en faciliter la compréhension et
l’application
Certification

d’ : c’est la reconnaissance par


un organisme tiers (…) qu’une
entreprise dans son ensemble
applique les techniques
d’assurance-qualité ( ISO 9000,
ISO 22000, ISO 14000,…).
de : qui a pour but de faire certifier
par un organisme certificateur ou
une autorité habilitée que le
produit est conforme aux règles
techniques, aux normes et aux
codes d’usage que se sont donnés
les professionnels.
Conformité*

Satisfaire des exigences

Exigence
besoin ou attente formulés, habituellement
implicites, ou imposés

ISO 9000-décembre 2005


Certification des Systèmes de
Management (Qualité,
….Qualité
Qualité

Aptitude d’un ensemble de caractéristiques


intrinsèques à satisfaire des exigences

ISO 9000-décembre 2005


Qualité

Caractéristique = trait distinctif


Caractéristique intrinsèque = trait distinctif à caractère
permanent et relatif à une exigence

Tout simplement la qualité c’est : répondre, satisfaire des


besoins, des attentes.

La  qualité  se  différencie  du  luxe,  de  la  performance  


maximale,  de  la  rareté,  de  l’exceptionnel,  du  haut  de  
gamme,  du  prix  élevé.  
Produit
Résultat d’une activité, d’un processus

Un « produit » peut être :

-  Matériel (produit) : voiture, équipement, denrée alimentaire,


produit phytosanitaire, …
-  Immatériel (service) : formation, logistique, organisation de
manifestation, conseil, …
-  Une association des deux.

Le produit est toujours le support d’un service. Le même produit n’a


pas les mêmes qualités en fonction des besoins et services attendus.

La qualité c’est répondre aux besoins des clients : besoins implicites et


explicites.
Besoins
•  Besoins explicites : besoins exprimés par le client
–  Respect du contrat
–  Quantité et délais
–  Caractéristiques
–  Prix, … Besoin formulé au travers d’un document
ou précisément exprimé verbalement
•  Besoins implicites : non exprimés ou non clairement
exprimés mais sous-entendus par le client
–  Confort
–  Sécurité
–  Respect de la réglementation

Besoins d’usage ou de pratiques courantes, évidentes


Pour l’entreprise autant que pour le client
Enjeux de l’amélioration de la qualité
. Intérêt économique : réduire les coûts

. Intérêt commercial : être compétitif,


donner une meilleure image de marque

. Intérêt humain : motivation,


management participatif

. Intérêt technique : amélioration de l’outil de production

. Environnement : pouvoirs publics, respect de la législation,


consommateurs, BPF, BPL…
Le pourquoi de la Qualité ?
Evolution des systèmes économiques
Avant Hier Hier Aujourd’hui

Qualité = conformité au Qualité = des prestations Qualité = prendre en


cahier des charges associées en plus compte le retour
d’expérience
Le client achetait un Le client achetait le une qualité globale
produit produit + le service durable
associé
Le client achète un produit
(produit + service)
satisfaisant à l’usage

Le client achète la performance globale de l’entreprise


La Qualité Est-ce un bon investissement?

« La qualité coûte cher, mais il existe quelque chose


de plus coûteux que la qualité : son absence »
P. Jocou (les enjeux économiques de la qualité)

èRechercher l’efficience et le juste niveau de


qualité
Ø les coûts d'obtention de la qualité (COQ) ;

"Les coûts de la qualité sont pris en compte dans les


stratégies industrielles et commerciales pour assurer ou
améliorer leur position concurrentielle." A. FEIGENBAUM

Ø les coûts de la non-qualité (CNQ).

"Le coût de non-qualité fournit un instrument des plus


utiles pour modifier la façon dont la direction et le
personnel perçoivent les erreurs." H.G. HARRINGTON
Gérer la qualité
=
diminuer la non-qualité !

Souhaité

Exprimé

Spécifié

Produit

Non-qualité
Livré
Non-Qualité

La non qualité est la matérialisation d’un désordre, d’un


dysfonctionnement, d’une anomalie, d’une non conformité

Ecarts en moins (sous qualité)


ou en plus (sur qualité)
Par rapport au niveau de qualité requis

Induisant
des pertes ou des surconsommations
Coûts de non qualité
Coût d’Obtention de la Qualité...

C.O.Q = P + E + D

P = Prévention
E = Evaluation
D = Défaillances (internes et externes)
...C.O.Q*
Coûts de conformité
Prévention
- évaluation des fournisseurs
- formation
- cercles de qualité Evaluation
- service A.Q... - contrôles réception
- contrôles fabrication
- métrologie
- audit...

Coûts de non-conformité : défaillances


internes
- rebuts, retouches, réparations
- déclassements
- pannes et arrêts machines externes
- pertes... - S.A.V
- garanties
- réclamations
- ristournes, rabais, avoirs...
Evolution de la « qualité »
Qualité totale
Devenir et rester
le meilleur

Management de la qualité
Gérer et maîtriser

Assurance qualité
Anticiper pour assurer
la conformité

Contrôle qualité
Rechercher la conformité
Assurance de la qualité

Partie du management de la qualité visant à


donner confiance en ce que les exigences pour la
qualité seront satisfaites

ISO 9000-décembre 2005


Les principes de l’assurance qualité...

peuvent se résumer...

en deux démarches simples

- prévoir - savoir
- exécuter . qui
- prouver . fait quoi
. et comment
Approche managériale et systémique: préventive,
stratégique

On contrôle Managem
ent
+On planifie, qualité
on contrôle,
+on prouve,
+on améliore

On planifie
stratégiquement,
+on prévient,
on prouve,
on améliore systémiquement
Qu’est-ce qu’un système de management qualité?

Œ Système +  Management = Système de


Management

Ensemble d’éléments corrélés et interactifs


permettant d’établir une politique et des objectifs et
d’atteindre ces objectifs.
Management  de  la  qualité    

Ac1vités  coordonnées  perme7ant  d’orienter  et  de    


contrôler  un  organisme  en  ma1ère  de  qualité  

ISO  9000-­‐décembre  2005  


Système de Management de la Qualité (SMQ)

Œ Système +  Management = Système de


Management

+ Ž Qualité *

Système de Management de la Qualité


ISO 9001
* Il existe d’autres systèmes de management (sécurité,
environnement, de l’énergie, des risques…)
Les 7 principes de management de la qualité

La norme ISO 9001 version 2015


Management de la qualité : activité permettant d’orienter un
Organisme en matière de qualité.

Se traduit par :
-  fixation des objectifs et définition d’une politique P

-  définir la conception et l’organisation des moyens


-  Prévoir la formation et la motivation du personnel D
-  Mise en œuvre des moyens et coordonner les processus

-  Contrôler les résultat C

-  Améliorer : par la mise en place d’AC-AP. A


Roue de DEMING
Plan
Définir les objectifs
Comment les atteindre et quand

Do
Établir un plan d’action
Plan Do
Exécuter

Check
Vérifier si actions : Objectifs Act Check
sinon
Mesurer les écarts
Comprendre
Act
Vérifier
Efficacité dans le temps
La norme ISO 9001 : 2015
ISO
(International Organisation for
Standardisation)
Série ISO 9000 Organisation non gouvernementale,
1987 réseau d'instituts nationaux de
normalisation de 148 pays, qui élabore
des normes pour les besoins du marché.

Première révision: 1994 Version 2000

ISO 9001 ISO 9001: SMQ Exigences - le seul certifiable ISO 9001 : 2008 ISO 9001 : 2015
ISO 9002
ISO 9003

ISO 8402 ISO 9000 : SMQ Principes essentiels et vocabulaire


ISO 9004 ISO 9004 : SMQ Lignes directrices pour
… l’amélioration de la performance
ISO 19011: Lignes directrices relatives aux audits
de SMQ & E
Chapitres de l’ISO 9001
Et la certification?

C’est une……..

…rarement obligatoire pour l’ISO 9001

Pour les autres normes, certains référentiels professionnels sont


incontournables, d’autres sont exigés par la réglementation
(métier de la santé, aéronautique, automobile, production
d’énergie, sécurité,…)
Déroulement de la certification

- Audit diagnostic
En interne ou
- Mise à niveau
sous-traité
- Audit à blanc
- Audit Initial en 1 ou 2 temps = T0
- Audit Suivi (T0 + 6 mois ou 1 an) En externe

- Audit Renouvellement (T0 + 3 ans)

36
Pour certifier, il faut une bonne ou plusieurs bonnes
raisons:
- Exigences réglementaires ou de la professsion
- Exigence clients et/ou parties interessées
- Exigence partenaires financiers, actionnaires
- Besoin de se démarquer
- Besoin de motiver
- ….

On peut tout-à-fait faire un SMQ sans certifier.


Les apports de la certification
—  Référence   assurant   aux   clients   l’organisation   qualité   au  
sein  de    l’entreprise,  
—  Preuve   de   la   conformité   du   produit   et   du   système  
d’assurance  qualité  aux  exigences  d’une  norme.  
—  Porte  d’accès  aux  marchés  internationaux,  
—  Un   support   promotionnel   en   plus   des   avantages  
concurrentiels,  
—  Un  outil  de  management  :  
—  L’apport   d’un   stimulant   à   l’organisation   et   à  
l’amélioration  permanente  du  système  qualité,  
—  La   motivation   du   personnel   valorisé   par   une  
reconnaissance  collective  
 
 
Global gap
•  Guide pratique pour la mise en place de bonnes pratiques agricoles

•  rédigé en 1977 pour la filière fruits et légumes de la grande distribution


de l’europe du nord.

•  Devenu global gap en 2008 et étendu à la plus part des filières de


production primaire.

•  Basé sur les principes de prévention des risques, l’analyse du risque


(HACCP) et l’agriculture durable*

•  Applicable sous V5 (juillet 2016)


Global gap
•  Gamme de produits
–  Productions végétales (CB cultures)
•  Fruits et légumes (FV)
•  Fleurs et plantes ornementales(FO)
•  Grandes cutlures (GC)
•  Thé (TE)
•  Plants et semences (PPM)
–  Productions animales (LB bétail)
–  Productions aquacoles (AB Aquaculture)
Global gap

•  Exigences liées à :
–  À la sécurité alimentaire : risques microbiologiques,
manipulation des PPP, fraudes alimentaires
–  À la traçabilité de la parcelle au consommateur
(authentification des semences)
–  À la Santé et sécurité du personnel
–  À l’environnement : contrôle de la pollution,
utilisation responsable de l’eau, rendement
énergétique, )
Global gap
•  Références documentaires :
–  “Référentiel Global GAP”
–  “Modalités générales Global Gap”
–  “Points de contrôle et les critères de conformité au Global
Gap”
–  “Check-list Global GAP”
•  Certification
–  Satisfaire 100% des exigences majeures et plus que 95%
des exigences mineurs applicables à l’exploitation
–  possibilité d’exclusion de certaines exigences
Global gap
•  3 grands modules avec 218 points de contrôle (89
majeurs, 113 mineurs et 18 ecommandations)

–  Module AF (All farm), exigences applicables à tous les


producteurs candidats à la certification pour tous les types
d’exploitations agricoles.
–  Module CB (Scope Module Crop Basis – Module Cultures):
exigences basées sur le secteur de production spécifique aux
cultures
–  Module FV (The Sub-scope Module Fruits and Vegetables –
Module Fruits et Légumes): exigences applicables aux
besoins d’un type de production particulier : les fruits et
légumes.
Global gap
•  Module AF

–  Historique et gestion du site


–  Tenue des enregistrements et auto-évaluation interne/ contrôle interne
–  Hygiène
–  Santé, sécurité et protection sociale des ouvriers
–  Sous-traitants
–  Gestion des matières polluantes et déchets, recyclage et réutilisation
–  Conservation
–  Réclamation
–  Procédure de retrait-rappel
–  Protection des produits alimentaires
–  Statut global GAP
–  Utilisation du logo
–  Traçabilité et isolation des produits
–  Comptabilité matière
–  Déclaration de politique de sécurié alimentaire
–  Éduction des fraudes alimentaires
Global gap
•  Module CB

–  Traçabilité
–  Jeunes plants
–  Gestion et prévention des sols
–  Application d’engrais
–  Gestion de l’eau
–  Lutte intégrée
–  Produits phytosanitaires
–  équiements
Global gap
•  Module FV

–  Gestion du site
–  Gestion du sol
–  Substrats
–  Opération pré-récolte
–  activités de récolte et après-récolte
Global gap
•  Documents à élaborer :
–  Des trames d’enregistrements permanentes
(relevant de l’exploitation) ou à compléter
régulièrement (fiches parcellaires, fiche
matériel…)
–  Instructions pour former et informer les salariés
–  Des fiches descriptives des activités
(procédures)
Certification des produits de
terroir : labellisation (SDOQ)
Contexte de la labellisation

•  Le « Plan Maroc Vert » accorde une importance particulière au


développement des produits terroir : alternative prometteuse
pour le développement local et durable

•  Réelles potentialités en matière d’écosystèmes propices, de


biodiveristé variée et savoir faire.

•  Demande croissante sur les marchés nationaux et


internationaux
Contexte de la labellisation

•  Conception d’une stratégie avec plusieurs actions dont


l’encouragement de la labellisation

•  Publication de la loi n° 25-06 sur les SDOQ des denrées


alimentaires, des produits agricoles et halieutiques

•  Création d’un cadre juridique qui permet la reconnaissance et


la protection des SDOQ
La labellisation , pourquoi?

La labellisation a pour objectifs :


•  La valorisation de la grande diversité et la promotion de la
qualité des produits de terroir et du savoir- faire de la
population locale.
•  Le développement des opportunités du marché des produits de
terroir aussi bien national qu'international.
•  Le renforcement des liens entre les communautés rurales et
leur environnement pour une agriculture solidaire, plus
productive et durable notamment dans les zones à fortes
contraintes naturelles.
La notion de terroir

Un terroir est un espace géographique délimité, où une


communauté humaine, a construit au cours de l’histoire un
savoir intellectuel collectif de production, fondé sur un
système d’interaction entre un milieu physique et
biologique, et un ensemble de facteurs humains, dans lequel
les itinéraires socio-techniques mis en jeu, révèlent une
originalité, confèrent une typicité, et engendrent une
réputation, pour un produit originaire de ce terroir.
Produits de terroir

Les produits du terroir sont des produits où une qualité


donnée, une réputation ou tout autre caractéristique du bien
est essentiellement attribuable à son origine géographique.

Ils présentent une qualité spécifique résultante de


l’association des :
- Facteurs du milieu de production en termes
notamment de qualité du sol, d’eau d’irrigation et les
conditions climatiques (température, soleil) de la zone
géographique en question,
Produits de terroir

- Pratiques liées à la production des matières


premières, la transformation et la préparation du produit,
- Variétés ou races locales,
L’historique, le savoir faire et la représentation
socioculturelle du produit, y compris la réputation du
produit auprès des consommateurs.

L’interaction entre ces éléments, constituant le terme «


terroir », confère au produit des propriétés types permettant
sa différenciation et sa distinction des autres produits
standards de la même catégorie.
Les signes distinctifs d’origine et de Qualité

Ensemble de démarches volontaires, réglementairement


encadrées, qui garantissent aux consommateurs la mise à
disposition de produits ou de services répondant à des
caractéristiques particulières régulièrement contrôlées.
Les signes de Qualité, objectifs?

•  Le consommateur porte davantage son attention sur la sécurité


sanitaire et la qualité

•  Valorisation des produits pour les rendre davantage concurrentiels


Les signes de Qualité SDOQ,
cadre législatif marocain

•  Loi 25-06 du 23 mai 2008 « signes distinctifs d’origine et de


qualité des denrées alimentaires et des produits agricoles et
halieutiques »

–  Fixe les conditions dans lesquelles les SDOQ des produits


agricoles et des denrées alimentaires sont reconnus,
attribués, utilisés et protégés

–  Détermine les obligations et les responsabilités incombant à


ceux qui entendent en bénéficier
Les signes de Qualité SDOQ,
cadre législatif marocain
Deux décrets d’application

- Décret 2-08-404 du 28/12/2008 relatif à la composition


et au mode de fonctionnement de la commission nationale des
SDOQ

- Décret 2-08-403 du 28/12/08 relatif au SDOQ des


denrées alimentaires et des produits agricoles et halieutiques

Et trois arrêtés du MAPM


Le Label Agricole (LA)

•  C’est la reconnaissance qu’un produit possède un ensemble de


qualités et de caractéristiques spécifiques et de ce fait présente
un niveau de qualité élevé, supérieur à celui de produits
similaires notamment en raison de ses conditions de
production, de fabrication et, le cas échéant, de son origine
géographique
L’Indication Géographique (IG)

•  C’est la dénomination servant à identifier un produit comme


étant originaire d’un territoire, d’une région ou d’une localité,
lorsqu’une qualité, une réputation ou toute autre
caractéristique déterminée dudit produit peut être attribuée
essentiellement à cette origine géographique et que la
production et/ou la transformation et/ou l’élaboration ont lieu
dans l’aire géographique délimitée
L’Appelation d’Origine (AO)

•  C’est la dénomination géographique d’une région, d’un lieu


déterminé ou, dans certains cas exceptionnels, d’un pays,
servant à désigner un produit qui en est originaire et dont la
qualité, la réputation ou les autres caractéristiques sont dues
exclusivement ou essentiellement au milieu géographique,
comprenant des facteurs humains et des facteurs naturels, et
dont la production, la transformation et l’élaboration ont lieu
dans l’aire géographique délimitée
Les signes de Qualité SDOQ,
Procédure de reconnaissance

Les étapes de la labellisation peuvent être résumées ainsi :


•  Réalisation d'un cahier de charge détaillé et précis.
•  Dépôt de demande d'enregistrement au département de
l'agriculture.
•  Examen de la demande par la commission nationale et
publication de son projet pour information du public qui
décide l'octroi ou non de la protection par le département de
l'agriculture.
•  Enregistrement dans un registre par le département de
l'agriculture, ainsi l'enregistrement auprès de l'Office Marocain
de la Propriété Industrielle et Commerce
Cahier des Charges

•  Document qui décrit les attributs spécifiques du produit


IG/AO en lien avec son origine géographique et le savoir
faire, au travers de la description du produit et de son
mode d’obtention, fournissant les exigences en termes de
modes de production mais aussi de transformation,
conditionnement, étiquetage, etc., le cas échéant.
•  Toute personne utilisant l’IG/AO dénomination devra
respecter les dispositions de ce Cahier des Charges.
•  Le Cahier des Charges résulte du consensus obtenu par
les acteurs de la filière concernée par l’IG/AO.
Les signes de Qualité SDOQ,
Procédure de certification
Certification de conformité
produit
•  La certification de conformité produit : atteste
qu’en denrée alimentaire est conforme à des
caractéristiques spécifiques, définies dans un
cahier des charges, sous le contrôle d’un
organisme certificateur
•  La marque NM : marque nationale volontaire de
certification délivrée par l’IMANOR. Elle atteste
que le produit et/ou service a été évalué et certifié
conforme aux normes marocaines le concernant.
Label BIO
•  BIO (Agriculture biologique) : qualité liée à
l’environnement. Elle garantit une qualité
attachée à un mode de production
respectueux de l’environnement et du bien-
être animal : méthodes culturales
biologiques et mécaniques, de préférence
aux produits de synthèse.
Marque NM
•  Marque distinctive attestant la conformité d’un produit
agroalimentaire à sa norme spécifique + exigences de la
circulaire générale.

•  Sont concernés les produits agroalimentaires quelque


soient leur présentations commerciales

•  Circulaires particulières :
Huiles d’argan Concentré de tomates
Poissons congelés Conserves de thon
Conserves de maquereaux Conserves de sardines
Semi-conserves d’anchois Poissons frais
NM HACCP
•  Objectif : valider la mise en place du système de sécurité
alimentaire conformément aux exigences de la norme
NM08.0.002
Label National Halal
•  Marque distinctive attestant la conformité à la norme
marocaine NM 08.0.800 spécifiant les exigences pour les
aliments Halal
Certification des semences et*
des plants au Maroc
Introduction
•  L’utilisation des plants et semences certifiés
est un facteur essentiel dans le processus de
modernisation du secteur agricole

•  Le recours à un matériel sélectionné,


normalisé et garantissant des performances
normales participe à l’amélioration de la
production
Activités et stades
•  La recherche (sélection, création variétale)
•  La production (de variétés inscrites au catalogue
selon règlement technique)
•  L’importation et l’exportation (sur autorisation)
•  Le contrôle de la certification (règlement
technique)
•  Le conditionnement
•  La commercialisation (par des organismes agréés)
Création variétale
•  Programmes de création variétale (INRA)
–  Production de semences de pré-base (INRA)
–  Production de semences de base (cadre
contractuel entre les sociétés semencières
(SONACOS + 3 sociétés privées) et les
multiplicateurs)

•  Introduction de variétés étrangères : Importation et


commercialisation des semences au Maroc
(SONACOS + 80 établissement privés)
Sélection des semences
■ Etapes de la sélection:
Recensement  du  matériel    
       géné1que  existant  

     Observa1on,  choix  et  croisement  


                       du  matériel  de  départ  

-­‐  Créa1on  des  lignées  ou  des  parents  des  hybrides  


-­‐   Fixa1on  des  caractères  
-­‐  Evalua1on  agronomique  et  technologique  

-­‐  Inscrip1on  de  la  nouvelle  variété  au  catalogue  officiel  


-­‐  Protec1on  de  la  nouvelle  variété  
Homologation des variétés
•  Le C.O. vise à protéger les utilisateurs en
mettant à leur disposition des variétés
performantes et adaptées aux conditions
pédo-climatiques du pays.
•  Le C.O. comprend des listes officielles et
des listes provisoires. Seules les variétés
figurant sur les listes précitées peuvent faire
l’objet d’importation, de multiplication et de
commercialisation au Maroc
TEXTES LEGISLATIFS RELATIFS AU CATALOGUE
OFFICIEL ET INSCRIPTION DES NOUVELLES
VARIETES VEGETALES AU MAROC
■ Dahir n°1-69-169 du 29/07/1969, modifié et complété par Dahir portant
loi n°1-76- 472 DU 19/09/1977:

- Titre 1 : Contrôle des cultures effectuées en vue de la production


de semences et de plants : 4 Articles.

- Titre 2 : Commercialisation des semences et des plants: 2 Articles.

- Titre 3 : Aide de l’Etat à la production, à la commercialisation


et au stockage des semences et des plants: 1 Article.

- Titre 4 : Infractions et sanctions : 1 Article.

- Titre 5 : Dispositions diverses : 2 Articles.


■ Textes d’application du Dahir portant loi n°:1-76- 472 du 19/09/1977
réglementant la production et la commercialisation des
semences:

- Arrêté n° 863-75 du 22 septembre 1977, qui fixe les conditions


d’inscription au C.O. des espèces et des variétés de plantes
cultivables au Maroc.
 
■ Inscription des nouvelles variétés au catalogue officiel :

L`utilisation des nouvelles obtentions végétales, créées au


Maroc ou à l`étranger, ne peut se faire au niveau national
qu`après leur inscription au catalogue officiel. Ce catalogue
prévoit deux listes :

- La liste « A » des variétés dont les semences ou plants peuvent


être certifiés et commercialisés au Maroc ou à l`étranger;
- La liste « B » des variétés dont les semences ou plants peuvent
être multipliés au Maroc en vue, exclusivement, de l`exportation
de leur produit.

- Le nombre de variétés à présenter au catalogue est limité à trois


par année et par espèce
■ Comment se fait l’ Inscription d’une nouvelle variété au
catalogue officiel ?

1. Dépôt de la demande
Le dossier de la demande comprend :
· Les formulaires (1) et (2) dûment remplis par le demandeur ;
· le récépissé du paiement du droit d`inscription ;
· des échantillons de semences ou plants ;
· une attestation signée par l`obtenteur autorisant le dépôt de la
demande ;
· des publications commerciales concernant la variété.
2. Les variétés sont expérimentées selon le cas :

· Pour la liste « A » : les variétés subissent des essais de la


valeur agronomique et technologique (VAT) dans différentes
régions de production de l`espèce concernée et les essais de
distinction, d`homogénéité et de stabilité (DHS) à la station de
Bouznika, pendant au moins deux années,
Les essais VAT mesurent les réponses de la variété aux critères
d'utilisation
· Pour la liste « B » : les variétés subissent uniquement des
essais DHS
•  Les listes provisoires concernent les espèces pour lesquelles
les essais préalables à l’inscription ne sont pas conduits par
les services officels

3. Jugement des variétés :


Les résultats des essais sont examinés par le comité national de
la sélection des semences et des plants qui proposent au
Ministre l`inscription ou la radiation des variétés. L`inscription
des variétés est autorisée par arrêté du ministre chargé de
l`agriculture.
■ Inscription
L`utilisation des nouvelles obtentions végétales, créées au
Maroc ou à l`étranger, ne peut se faire au niveau national
qu`après leur inscription au catalogue officiel. Ce catalogue
prévoit deux listes :

- La liste « A » des variétés dont les semences ou plants peuvent


être certifiés et commercialisés au Maroc ou à l`étranger;
- La liste « B » des variétés dont les semences ou plants peuvent
être multipliés au Maroc en vue, exclusivement, de l`exportation
de leur produit.

- Le nombre de variétés à présenter au catalogue est limité à trois


par année et par espèce
■ Quels essais doit subir une nouvelle variété pour être inscrite au
catalogue officiel ?

•  L'expérimentation est conduite suivant les modalités fixées par le


Comité national de la sélection des semences et des plants. Elle porte
sur le contrôle :

–  de l'identité,
–  de l'homogénéité,
–  de la stabilité de la nouvelle variété
–  et comporte une étude comparative de rendement par rapport
aux meilleures variétés déjà inscrites au catalogue.
Protection des obtentions
végétales
•  Efforts déployés par les sélectionneurs pour la
création de nouvelles variétés plus performantes,
plus résistantes aux maladies, et d’une meilleure
qualité technologique : législation qui reconnait le
droit de l’obtenteur
"obtenteur" :
- « la personne » qui a créé ou qui a découvert et
mis au point une variété
■ INTERET DU SYSTEME DE PROTECTION DES OBTENTIONS
VEGETALES

Au Maroc la loi 9-94 sur la protection des obtentions végétales, est de nature
d'avoir des conséquences positives dans le domaine agricole et en particulier le
secteur des semences. L'application de cette loi permet :

- De dissiper les craintes des obtenteurs en mettant à leur disposition


l'instrument juridique qui leur permet de défendre leur droit de propriété;

- De faire bénéficier les agriculteurs des nouvelles technologies en matière de


création variétale;

- De placer le Maroc au niveau des exigences économiques et juridiques


internationales et d’assurer le respect des engagements internationaux pris lors
de la signature des accords de l'OMC à Marrakech qui spécifient dans les accords
ADPIC l'obligation de la protection des droits de propriété intellectuelle des
"inventeurs", obtenteurs inclus;

- De favoriser l'accès des produits agricoles marocains sur le marché


d'exportation et d’améliorer leur compétitivité;

- D'encourager l'investissement dans le secteur de l'industrie semencière et


particulièrement dans le domaine de la création au niveau national;

- De doter le Maroc de l'instrument juridique pour adhérer à l'union internationale


pour la protection des obtentions végétales (UPOV).
TEXTES LEGISLATIFS RELATIFS A LA
PROTECTION
DES OBTENTIONS VEGETALES AU MAROC.

■ Loi n°9-94 relative à la protection des obtentions végétales promulguée par


Dahir n°1-96-255 du 21/01/1997:

- Chapitre 1: Dispositions générales : 2 Articles.


- Chapitre 2: Conditions de la protection : 13 Articles.
- Chapitre 3: Étendue de la protection : 4 Articles.
- Chapitre 4: Transmission et perte des droits : 15 Articles.
- Chapitre 5: Copropriété des certificats : 4 Articles.
- Chapitre 6: Dépôt des demandes de C.O.V. : 6 Articles.
- Chapitre 7: Instruction des demandes de C.O.V : 8 Articles.
- Chapitre 8: Délivrances des C.O.V. : 5 Articles.
- Chapitre 9: Dispositions diverses : 3 Articles.
- Chapitre 10: Actions en justices : 15 Articles.
- Chapitre 11: Dispositions transitoires : 1 Article.
•  Textes d’application de la loi n°9-94 relatifs à la protection des
obtentions végétales publiés au B.O. le 28/10/2002:
- Décret fixant les conditions, les modalités d’examen des
demandes
et d’octroi des O.V.

- Décret fixant les rémunérations des services rendus au titre de la


protection des O.V.

- Arrêté fixant la composition, les attributions et le fonctionnement


du comité consultatif de la protection des O.V.

- Arrêté fixant les genres et espèces protégeables, la durée de


protection et les éléments sur lesquels porte la protection.

- Arrêté fixant la date limite de dépôt des demandes de protection,


ainsi que les quantités de matériel de reproduction ou de
multiplication nécessaires pour l’examen des variétés.
Certification des semences et
plants
•  Les semences et les plants utilisés doivent
appartenir à une variété dont les caractéristiques et
les potentialités sont connues

•  Ils doivent être en bon état sanitaire, capables de


germer et de donner des plantules vigoureuses,
libres de graines de mauvaises herbes et des
semences d’autres espèces et matières inertes
Base réglementaire
•  L’arrêté conjoint n° 865-75 du 22 septembre 1977
fixant les taux et les modalités de perception de la
taxe de contrôle
•  20 arrêtés portant homologation des règlements
techniques (céréales à paille, maïs, cultures
oléagineuses,…)
•  L’arrêté n°966-93 du 20 avril 1933 fixant les
conditions d’importation des semences et plants
•  …
Organisation de la production des
semences
•  Le contrôle en vue de la certification s’exerce à
tous les stades de la production : contrôle de la
filiation des générations depuis le matériel de
départ jusqu’à la production des semences
certifiées.
•  Plusieurs contrôles (normes fixées dans les
règlements techniques) :
–  Contrôle au champ
–  Contrôle au laboratoire
–  Contrôle à posteriori
Définitions
•  Variété : ensemble végétal cultivé qui se distingue
nettement par un certain nombre de caractères et
qui après multiplication conserve ses caractères

•  Matériel de départ : la plus petite unité utilisée par


l’obtenteur pour le matien de sa variété, à partir de
laquelle toutes les semences de la variété sont
obtenues en une ou plusieurs générations.
Définitions
•  Semences de prébase : les semences des
générations précédents les semences de base
(quelconque génération entre le matériel de départ
et les semences de base, G1, G2, G3)
•  Semences de base : semences produites selon les
règles de sélection conservatrice et destinées à la
production de semences certifiées (produites à
partir de G3 en général)
Définitions
•  Semences certifiées de première reproduction : les
semences issues directement de semences de base
G4 ( ou de prébase)
•  Semences certifiées de deuxième reproduction :
semences ossues directement des semences
certifiées de première reproduction ( ou de base
ou de prébase)

•  Variétés admises à la certification : variétés


inscrites au C.O.
Définitions
•  Lignée : ensemble des plantes obtenues par semis
et reproduisant fidèlement les caractères du ou des
parents

•  Famille : ensemble des plantes issues de la même


lignée
Règles générales de production

•  Origine de la semence : traçabilité


•  Précédent cultural
•  Etat de culture-entretien
•  Épuration (variétale et sanitaire)
•  Détourage
•  Transport et stockage
Règles de production par
catégorie de semence
•  Semis
•  Isolement
•  Récolte

Cas des semences certifiées.


Contrôle au champ

•  Conditions d’admission au contrôle + déclaration


de culture
•  Au cours de la végétation, les champs de
multiplication sont contrôlés au moins 2 fois par
les agents de l’organisme de certification
–  Contrôle sanitaire (phytosanitaire)
–  Contrôle spécifique et variétal
Contrôle au champ
•  Contrôle sanitaire : vérifier les conditions techniques de
mise en place et l’état des cultures
–  Vérification de la superficie déclarée
–  Isolement des parcelles
–  Espèces et variétés multipliées
–  Origine et catégorie des semences mères utilisées
–  Mode de semis
–  Etat de la culture et propreté du champ
–  Détermination du % des plantes atteintes de maladies
transmissibles (charbon, carie, helminthosporiose,
périculariose)
Contrôle au champ
•  Contrôle spécifique : déterminer le % des plantes d’autres
espèces cultivées présentes dans le champs de
multiplication

•  Contrôle variétal : déterminer le % des plantes d’une autre


variété de la même espèce d’hybride naturel, des plantes de
disjonction ou des plantes aberrantes dans le champs de
multiplication
•  Estimer le rendement et la production totale de la parcelle
Les champs qui répondent aux normes fixées par les
règlements techniques seront agréés sur pied pour être soumis
au contrôle au laboratoire
Contrôle au laboratoire
•  Le contrôle se fait sur des échantillons prélevés
par les agents de contrôle sur les productions
agréés au champ et après leur conditionnement

•  Une date limite est fixée pour chaque espèce (le


producteur devra faire connaître les quantités de
semences dont il dispose)
Contrôle au laboratoire
•  L’analyse porte sur

–  La détermination de la pureté variétale


–  La détermination de la pureté spécifique
–  La détermination de la faculté germinative
–  La détermination de la qualité des semences : poids
spécifique, poids de 1000 grains, taux d’humidité, taux
de grains piqués,…)
La certification
•  Seules sont agréés les lots de semences qui
répondent aux normes fixées par les règlements
technique.
•  Les semences agréées sont traitées par des
produits autorisées et mises dans des sacs neufs

•  Les sacs sont munis d’une double étiquette (à


l’intérieur et à l’extérieur) reproduisant les
indications portées sur le certificat et plombés.
Contrôle à priori et à postériori
•  Réalisé après la certification

•  Porte un jugement final sur la qualité des


semences certifiées

•  S’effectue en comparaison avec des échantillons


de référence
Contrôle à priori et à postériori
•  Réalisé après la certification

•  Porte un jugement final sur la qualités des


semences certifiées

•  S’effectue en comparaison avec des échantillons


de référence
Contrôle des plants
•  La certification des plants est basée sur le principe
de la filiation.
•  Les plants certifiés doivent provenir d’un parc à
bois dont l’authenticité et l’état sanitaire sont
rigoureusement contrôlés
•  Plusieurs contrôles
–  Contrôle au champ
–  Contrôle au laboratoire
Contrôle au champ

•  Contrôle du matériel de prébase et de base :


–  Authenticité variétale
–  État sanitaire
–  Isolement
–  Estimation du nombre de boutures, greffons ou quantité
de semences
Contrôle au champ

• Contrôle en pépinière pour s’assurer :


–  De l’origine des boutures, des semences et des plants
–  Le respect de l’isolement et de la rotation
–  L’authenticité variétale
–  L’état sanitaire
–  L’entretien des plants
–  La réussite du greffage ou le taux de germination des
semences
Contrôle au laboratoire

•  Contrôle nématologique : parcelles exemptes de


némathodes spécifiés dans les règlements
techniques (échantillons de sol prélevés et
analysés)
•  Contrôle sanitaire : concerne les maladies à virus
et virus similaires (méthode immunoenzymatique
et méthodes biologiques) aux de germination des
semences
Certification
•  Étiquetage individuel des plants acceptés

•  L’étiquette porte les indications suivantes :


–  Espèce
–  Variété/clone
–  Porte greffe
–  Numéro de lot
•  Le numéro de lot indique l’année, la zone de
production et numéro d’ordre du producteur

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