Cma 1
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Chapitre 1: Prologue
Introduction à la chimie aquatique
Composition chimique des eaux naturelles
1. Introduction
L'eau est le seul liquide inorganique qui se trouve naturellement sur terre et ses
propriétés uniques permettent à la vie d'exister. C'est aussi le seul composé chimique qui
se présente naturellement dans les trois états physiques: solide, liquide et vapeur. Il
existait sur cette planète bien avant que toute forme de vie n'évolue mais, depuis que la
vie s'est développée dans l'eau, les propriétés de l'eau ont exercé une influence décisive
sur les nombreux processus biochimiques et physiologiques impliqués dans le maintien et
la perpétuation des organismes vivants. C'est donc pour discuter brièvement de la
présence de l'eau sur la terre, de sa distribution et de son influence déterminante sur le
développement de la vie.
Chimie
Atmosphérique
Écologie Océanographie
Chimie
des eaux
Géochimie Géologie
Figure 1.1 Domaines reliés à la chimie des milieux aquatiques et disciplines connexes.
Dans cette discipline deux autres sujets majeurs ont été mis en avant: (1) la
cinétique des réactions chimiques (2) le comportement des composés organiques qui
contaminent les eaux naturelles à la suite de leur production et de leur utilisation par les
humains. Malgré l'importance de ces contaminants pour la qualité de l'eau et la santé de
l'écosystème et les vastes recherches entreprises depuis plus de 40 ans par des ingénieurs
et des scientifiques de l'environnement pour comprendre le comportement, le devenir et
les effets de ces composés, cette étude n’été entreprise que très tardivement.
L’eau est présente en très grandes quantités sur la Terre, la plus grande partie dans les
océans. L’eau douce présente dans les lacs et rivières ainsi que dans les eaux souterraines
ne constitue qu’un petit réservoir par comparaison avec les océans. Une grande partie de
l’eau douce est aussi liée sous forme de glace (calottes polaires et glaciers). L’échange de
l’eau entre ces réservoirs détermine le cycle global de l’eau. L’eau s’évapore à partir des
océans et de la surface des continents, est transportée par l’atmosphère, et retourne par les
précipitations dans les lacs, rivières et océans. L’écoulement global des rivières apporte
l’eau dans les océans.
Les temps de séjour dans ces différents réservoirs d’eau peuvent être évalués à
partir des flux et des quantités d’eau dans les réservoirs. Dans les océans, ce temps de
séjour est d’environ 3 200 ans, sur la base de la somme des précipitations atmosphériques
et de l’écoulement des rivières, par rapport à l’ensemble des océans. Par contre, le temps
de séjour de l’eau dans l’atmosphère n’est que de 10 jours. En ce qui concerne l’eau dans
les lacs et rivières, les valeurs sont très variables, en fonction des conditions locales. Les
temps de séjour de l’eau dans les grands lacs sont de l’ordre d’une à quelques années.
Une molécule d’eau peut être représentée en trois dimensions sous la forme d’un
tétraèdre déformé. Les deux liaisons présentes dans la molécule, H–O–H, forment un
angle de 104.5° (au lieu de 109.5° dans un tétraèdre).
Dans l’eau sous forme liquide, la molécule d’eau se comporte comme un dipôle.
Le pôle oxygène, avec deux paires d’électrons libres, est chargé négativement, tandis que
les deux atomes d’hydrogène représentent la charge positive du dipôle.
Gaz
Liquide
Solide
Figure 1.4 Les différents états de l’eau dans la nature en fonction de la Température et de
la pression
L’eau est le seul composé naturel qui existe sous forme solide, liquide et gazeuse.
Avec l’action conjuguée de la chaleur (solaire) et de la pression (atmosphérique), elle
change d’état. Ces changements d’états interviennent par rupture des liaisons hydrogène
qui unissent les molécules d’eau entre elles.
Parmi les liquides courants, l'eau se caractérise par, une conductivité thermique,
des chaleurs de vaporisation et de fusion et une constante diélectrique très élevées (voir le
tableau 1.1). Cette dernière caractéristique mesure le taux d'atténuation des forces de
Coulomb dans un solvant par rapport à l'atténuation sous le vide, et elle est importante
pour la dissolution des sels dans l'eau.
La constante diélectrique élevée de l'eau permet aux ions de charge similaire de se
rapprocher les uns des autres avant que les forces de Coulomb répulsives ne deviennent
plus importantes que dans le cas des solvants ayant de faibles constantes diélectriques.
Par conséquent, c'est une propriété clé permettant à l'eau d'être un si bon solvant pour les
sels. En général, les propriétés physiques inhabituelles de l'eau liquide reflètent le fait
que les molécules d'eau ne se comportent pas de manière indépendante. Au lieu de cela,
ils sont attirés les uns aux autres et à beaucoup de solutés par des «liaisons hydrogène»
modérément fortes.
Comparaison avec
Importance
Propriété Valeur d'autres liquides
environnementale
Entraine la
congélation de l'eau
à la surface de l'air;
contrôle la
Masse volumique 1 kg/dm3 à 4◦C Elevée
distribution de la
température et la
circulation de l'eau
dans les océans
Fluide calorporteur,
Chaleur spécifique Cp=4,18KJ/Kg.ºC Très élevée et modérateur
climatique
Effet modérateur
Chaleur Latente
ΔHf = 335KJ/Kg Très élevée stabilise les
de fusion
températures de l'air
Effet modérateur
important en
Chaleur Latente ΔHv=2260KJ/Kg
Très élevée hydrologie pour
de vaporisation
l'évaporation des
précipitations
Importante pour la
formation des
Tension 72.8 dyne/cm à gouttes dans les
Très élevée
superficielle 20◦C nuages et les
pluies,
Affecte l'adsorption
Excellent solvant
Constante
80.1 à 20◦C Très élevée avec un pouvoir
diélectrique
ionisant important
Solvant dans les
Conductivité
4,2 microsiemens Élevée solutions
Électrique
électrolytiques
Ralentit le
1.0 × 10−3 Pa·s
Viscosité mouvement des
1 centipoise (cP)
solutés
Importante pour la
photosynthèse
Transparence
Très élevée et pour la
photochimie
4. Composition des Eaux Naturelles
Les acides forts sont produits dans l’atmosphère à partir des composés du soufre
et de l’azote dans les émissions gazeuses et conduisent à des modifications des conditions
acide-base. Les métaux traces sont utilisés dans de nombreuses applications industrielles
et sont toxiques pour les organismes aquatiques s’ils se trouvent à des concentrations trop
élevées. Des milliers de composés organiques xénobiotiques ont des usages dans la vie
quotidienne (par exemple les herbicides, pesticides, détergents, produits
pharmaceutiques) et sont rejetés dans les eaux usées, l’air et sur les sols.
Les processus d’altération consistent en des réactions de dissolution des roches les
plus abondantes (silicates, oxydes, carbonates). Ils peuvent être considérés comme des
réactions entre les bases des roches et les acides de l’atmosphère, principalement l’acide
carbonique H2CO3*1 qui se forme dans l’eau à partir de CO2.
La composition des phases dissoutes résulte de ces réactions et se comprend facilement
en considérant les modèles simples d’équilibre, comme la dissolution et la précipitation
de CaCO3(s) :
Minéral + H2O + H2CO3* Cations + Anions (1)
CaCO3(s) + H2O + CO2 (gaz) Ca2+ + 2 HCO3– (2)
Ou pour les silicates :
Minéral + H2O + H2CO3* Cations + Anions + Acide Silicique + Minéral Argileux (3)
L'eau rencontrée dans la nature n'est jamais pure. Les impuretés qu'elle renferme,
sous les trois états: solide, liquide ou gazeux, peuvent être caractérisées par la taille
qu'elles prennent en solution dans l'eau.
Une solution est un mélange homogène de deux ou plusieurs espèces chimiques
pures (sans qu’il y ait de réaction chimique). Par exemple : le sucre ou le sel se dissout
dans l’eau en forment une solution homogène. Mais si l’on continue à rajouter du sucre
ou du sel, on peut atteindre un point où l’on peut remarquer une solution homogène et un
solide au fond du récipient; en ce point on dit que le seuil de solubilité est atteint.
- Un solvant: c’est un milieu dispersant; en général le liquide dans lequel se fait la
solution.
- Un soluté: c’est le corps dissous (dispersé); il peut être un solide (sucre, sel), un liquide
(HCl) ou un gaz (O2, N2).
Les solutions se divisent en 3 catégories distinctes
Les solutions Vraies : Elles comprennent des atomes, des ions ou des molécules,
ce qui correspond à 10-9 m ou moins de diamètre. ( sucre ou sel dans l’eau)
Les solutions Colloïdales : Elles renferment des particules de taille intermédiaire
entre celles trouvées dans les solutions et les suspensions, qui peuvent être mélangées de
telle sorte qu'elles restent uniformément réparties sans décantation. Ces particules ont une
taille allant de 10-8 à 10-6 m et sont appelées particules colloïdales ou colloïdes. (Lait,
Détergent liquide, Nuage…etc.)
Les Dispersions : Les particules dans les suspensions sont plus grandes que celles
trouvées dans les solutions. Les composants d'une suspension peuvent être répartis
uniformément par un moyen mécanique, comme en secouant le contenu, mais les
composants vont se déposer. (Craie en poudre dans l'eau, poussière dans l'air …etc.)
Solutions
Colloïdales Dispersions
Vraies
(Argiles) (Sable)
6. Chimie de l’eau
L'énergie de formation de la molécule d'eau, 242 kJ.mol -1 (58 kcal.mol -1), est
élevée. Il s'ensuit que l'eau possède une grande stabilité. Cette stabilité, associée aux
propriétés électriques et à la constitution moléculaire de l'eau, la rend particulièrement
apte à la mise en solution de nombreux corps. La plupart des substances minérales
peuvent se dissoudre dans l'eau, ainsi qu'un grand nombre de gaz et de produits
organiques.
Tous les éléments présents sur la croûte terrestre (qu'ils soient d'origine naturelle ou
anthropique) sont soumis à un enchaînement de transformations et de réactions entraînant
une répartition de ces éléments dans les trois principaux compartiments : l'atmosphère,
l'eau, le sol. Les différents processus favorisant les échanges entre les différents
compartiments sont :
(2) l'adsorption
(3) la désorption
(4) la dissolution
(5) l'évaporation
Les transferts d'une substance à l'intérieur d'un cycle sont régulés par un ensemble
de processus physiques (transport, énergie...), de réactions chimiques (thermodynamique,
acido-basique, oxydo-réduction) et de réactions biologiques (photosynthèse, réaction
enzymatiques).
L'étude de ces transferts est particulièrement complexe car les différents phénomènes mis
en jeu (physiques, chimiques, biologiques) sont souvent en synergie et complexes. Ils
sont par ailleurs associés à des interactions très différentes entre les compartiments
L'étude d'un cycle biogéochimique consiste à étudier le transport et les différentes
transformations des substances chimiques entre les trois compartiments : eau, air, sol. Par
souci de simplification, nous ne considérerons que les processus chimiques dans un cycle.
D'un point de vue chimique, les réactions responsables du transfert d'un élément d'un
compartiment à l'autre sont :
- Les équilibres acido-basiques
- Les équilibres d'oxydo-réduction
- Les équilibres de dissolution/précipitation et les réactions de complexation
Loi d’Henry: [ ]
Loi de Dalton : ∑
Soit
La solubilité des gaz peut être estimée par la loi de Henry. Ainsi, à température
constante, la concentration du gaz dissous dans l’eau est proportionnelle à la pression
partielle de ce gaz Pi. Par exemple pour O2, nous avons :
[O2(aq)] = KH PO2
pour laquelle KH = la constante de Henry (M atm–1) ou (M bar–1), PO2 = la pression
partielle de O2 [atm ou bar], [O2(aq)] = concentration de O2 [M].
Connaissant la composition du gaz, la pression partielle est calculée. Pour O2 (21 % en
volume d’une atmosphère sèche), elle se calcule à l’aide de la relation suivante :
PO2 = XO2 (PT – w) (11)
pour laquelle XO2 est le rapport moléculaire ou rapport volumique dans le gaz sec (pour
l’atmosphère XO2 = 0,21) ; PT = la pression totale dans l’atmosphère, w = pression
partielle de vapeur d’eau dans l’atmosphère.
À sa mort, quand il n’est pas consommé, le plancton tombe au fond des mers où il
s’accumule sur de grandes épaisseurs. La matière organique qu’il contient, riche en
carbone, peut alors évoluer en pétrole ou en gaz. Les espèces à coquille calcaire
participent également au piégeage du carbone, en le stockant sous forme de carbonate de
calcium (CaCO3) au sein de leur coquille. Ces sédiments se transforment ensuite en
roches calcaires.
Les substances dissoutes peuvent s’adsorber sur les composants des sols et les
particules solides en suspension et être ensuite désorbées. De tels processus contribuent
au contrôle des concentrations en métaux dans les eaux. De plus, les minéraux argileux
en suspension, en tant que substances adsorbantes, servent à la fois de moyen de transport
et de réservoir de polluants. De tels processus d’adsorption sont également traités par le
modèle de l’équilibre chimique
1.1.Introduction à la Thermodynamique
Le système est une portion d'espace qu'on étudie. Il est limité par une surface
réelle ou fictive (arbitraire) à travers laquelle s'effectuent les échanges d'énergie et/ou de
matière avec le milieu extérieur (ou environnement). Les systèmes physiques que nous
souhaitons analyser peuvent être groupés en trois types selon le degré d'isolement de leur
environnement.
1.2.Principes de la Thermodynamique
1.2.1 "Zeroth Law" Deux corps ou objets en équilibre thermique ont la même
température
peut déduire la fonction, T = f (P, V), appelée température, qui détermine si deux corps
sont en équilibre thermique ou non. Les auteurs présents trouvent cet argument quelque
peu circulaire puisque la loi exige encore l'hypothèse que la nature de «l'équilibre
thermique» est comprise.
dE = dq + dw
Cette loi dérive la fonction de l'état appelé entropie, S, à partir des observations
que certains des changements sont possibles dans des conditions adiabatiques et d'autres
ne le sont pas (par exemple, des mélanges de les gaz ne "démixent" jamais
spontanément). Le mot entropie vient du mot grec pour le changement. La possibilité ou
l'impossibilité du changement A → B dépend d'une caractéristique des états A et B, à
savoir la fonction entropique. Si SB ≥ SA, le changement A → B est possible dans une
enceinte adiabatique. Si SB <SA, le changement est impossible dans des conditions
adiabatiques, mais il peut se produire dans des conditions non adiabatiques, c'est-à-dire
s'il y a un changement dans la teneur en chaleur du système. La deuxième loi découle de
conclusions générales tirées de l'expérience sur une différence clé entre l'énergie
thermique et le travail (énergie mécanique).
Le travail peut toujours être entièrement converti en énergie thermique, mais
l'inverse n'est pas possible en l'absence d'autre changement. (isotherme ou adiabatique)
Cette loi stipule que l'entropie d'un solide cristallin pur est nulle à 0 K. Elle peut
être déduite par des arguments qui relient les concepts d'entropie et de hasard, c'est-à-dire
la probabilité que les molécules se trouvent dans un état énergétique donné. L'existence
de la troisième loi nous permet de calculer l'entropie d'une substance (en termes absolus)
à d'autres températures en utilisant des méthodes thermochimiques.
2. Définition de l’entropie
D'un point de vue chimique, une augmentation de l'entropie est la force motrice
fondamentale pour le changement chimique spontané; pour une perspective plus large
sur le concept d'entropie. Le changement total d'entropie pour un système est composé de
deux composants:
dS = dsys S + dsur S
3. Notion de spontanéité
Un processus spontané est un processus qui se produit sans action extérieure dans un
système laissé à l'abandon. Un exemple simple de processus spontané est la formation de
rouille sur une pièce métallique. La formation de rouille se produit spontanément de
façon continue, elle s'écrit par la réaction : 4 Fe(s) + 3 O2(g) = 2 Fe2O3(s). La quantité
de Fe(s) décroît et la quantité de rouille (Fe2O3(s)) croît jusqu'à ce qu'un état d'équilibre
final soit atteint, dans lequel toute le Fe(s) a été transformé en Fe2O3(s). Cette réaction
est dite spontanée.
-à la fois les processus spontanés et non spontanés sont possibles, mais seulement le
processus spontané se produira sans intervention.
l'entropie de l'univers.
D'après cette expression, lorsqu'un processus produit une variation d'entropie positive à la
fois dans le système et dans son environnement, le processus est spontané. A l'inverse, si
ces variations d'entropie sont négatives, le processus est non spontané.
∏
ΔG = ΔG°+RT ln ∏
== ΔG°+RT ln Q
Avec Q étant le produit ionique des activités des produits et des réactifs
ΔG° Enthalpie libre standard de réaction
ΔG° = ∑ ∑
∏
Qéq = ∏
Les corps simples dont l'enthalpie de formation standard à 298 K est nulle,
correspondent à la variété stable à cette température.
Certains composés ne sont pas stables sous la pression standard à 298 K. C'est le
cas par exemple, de l'eau à l'état gaz. Néanmoins, même si son existence est formelle
dans ces conditions, on a donné la valeur de son enthalpie standard de formation à 298 K,
déterminée en tenant compte de l'enthalpie de vaporisation de l'eau liquide.
ΔH° = ∑ ∑
Si : ΔH° >0 La réaction est endothermique donc nécessite de la chaleur pour se produire
( )
Nous ne pouvons mesurer l'activité absolue d'une substance, mais seulement son
activité relative, c'est-à-dire son activité par rapport à celle d'un état de référence. Le
paramètre utilisé pour définir l'activité est appelé fugacité, qui est physiquement décrite
comme définissant la «tendance à s'échapper d'une substance à partir de son état donné».
À l'équilibre, toutes les substances dans un système réactif ont la même tendance à
s'échapper; c'est-à-dire, leurs fugacités sont égales. En général, nous pouvons écrire
4.3.Approximations
Pour une solution :
Le solvant est l'espèce très majoritaire. Il peut donc être assimilé à une phase pure et son
activité est alors égale à 1.
Lorsque la concentration d'un soluté est faible, son coefficient d'activité est voisin de 1.
Cela entraîne que l'activité devient égale au rapport de sa concentration sur la
concentration de référence :
ai = 1 pour les constituants ne donnant pas lieu à des variations d'activité : le solvant et
les solides en excès dans une solution saturée.
Le coefficient d’activité d’une espèce ionique peut être calculé par les lois de
l’électrostatique qui prennent en compte les interactions attractives et répulsives qui
existent respectivement entre espèces ioniques de signe contraire et de même signe. Ces
modèles font intervenir la force ionique.
∑ ( )
Debye et Huckel ont obtenu une relation qui permet de calculer la valeur du coefficient
d’activité à partir de la force ionique I de l’électrolyte, d en (m) est la distance
d’approche de deux ions de charges opposées, de la constante diélectrique ε du solvant et
de la température absolue T selon :
√
Log =-
√
A = 1,8246 × 106 (εT)-3/2
B =5,0299 × 1011 (εT)-3/2