Redressement Commande
Redressement Commande
Redressement Commande
Les montages redresseurs à thyristors utilisent les mêmes schémas que les
montages à diodes. En remplaçant les diodes par des thyristors, on peut retarder la
conduction. Le montage est alors appelé redresseur commandé, alors qu’avec les
diodes, on est en redressement non commandé. Le fonctionnement de ces
redresseurs commandés se déduisent donc de leurs homologues à diodes en
décalant d’un angle égal au retard à l’amorçage, les courbes obtenues avec une
pleine conduction des diodes. L’angle de retard à l’amorçage sera défini par θ0.
• Montage
iA
VAK
Vi (t ) R VO (t )
• Fonctionnement théorique
Lorsque la source de tension devient positive, le thyristor voit une tension directe,
elle aussi positive. Il est donc prêt à conduire. L’impulsion de gâchette à θ0 le place
dans l’état de conduction. Ensuite, lorsque que son courant s’annule (à θ = ωt = π), il
se bloque.
• Forme d’onde
Les formes d’onde relatives à vi(t), vO(t), iA(t), et vTh(t) sont représentées à la figue 2.
2π
1 2Veff 1 + cos θ O
V0 = ∫v (ωt )d (ωt ) = •
2π π
O
0
2
Nous remarquons que la tension moyenne redressée est réglable en fonction de θO
et que sa valeur est maximal pour θO=0 et correspond à celle d’une diode.
La valeur du taux d’ondulation est :
2V eff π
Tond = =
2V eff 1 + cos θ O 1 + cos θ O
2 ( )
π 2
Vi (t )
θ0 θ = ωt
i A (t )
VO (t )
VTh
• Montage
iA
VAK
R
Vi (t ) VO (t )
L
• Forme d’onde
Vi (t )
θ0 β 2π θ = ωt
i A (t )
VO (t )
VTh
• Fonctionnement théorique
2π β
1 1
VO =
2π ∫ vO (ωt )dωt =
0
2π θ∫0
vi (ωt )dωt
Veff 2
VO = (cos θ O − cos β )
2π
d’où l’expression du taux d’ondulation suivant :
2V eff π
Tond = =
2V eff (cos θ O − cos β ) cos θ O − cos β
π
• Montage
VAK R
Vi (t ) VO (t )
L
• Forme d’onde
Vi (t )
E
0 θ0 θe 2π
i A (t )
E
VO (t )
0
-E
VTh
2.1. Montage en pont de Graëtz tout thyristors PD2 sur charge inductive
RLE
• Montage
iO
T1 T2 R
Vi (t ) VO (t )
L
T4 T3 E
Quelque soit le type de conduction, nous avons toujours les résultats suivants :
Résultat 3 : Dans le cas où les anodes de deux thyristors sont réunies (anodes
communes), on remarquera que le thyristor susceptible de conduire est celui qui a
son potentiel de cathode inférieur à celui de l’autre thyristor.
Vi (t )
E
0 θ0 β 2π
i A (t )
E
VO (t )
0
Lorsque la charge devient suffisamment inductive, son courant ne décroît plus assez
vite et les thyristors ne peuvent plus s’éteindre spontanément. C’est l’amorçage de la
paire opposée qui les bloquera. Nous obtenons dans ce cas, les courbes suivantes
(figure 9).
[− cos β + cos θ 0 ] + E π + θ 0 − β
Veff 2
VO =
π π
• Calcule de la tension de sortie en régime continu sur charge RLE
θ O +π θ O +π
1 2Veff
VO = ∫v (ωt )d (ωt ) = ∫ sin(ωt )d (ωt )
π π
O
θO θO
2Veff 2 2Veff
= [− cos(π + θ O ) + cos θ O ] = cos θ O
π π
Vi (t )
E
0
θ0 2π
i A (t )
E
VO (t )
0
• Montage
Th1
vi R
Ve (t ) VO (t )
L
-vi
Th2 E
• Remarques :
• Montage
V1 (t )
T1
Ve1 (t )
V2 (t )
T2 R
Ve 2 (t ) V3 (t ) T3 L VO (t )
Ve3 (t ) E
Couplage étoile ou Couplage étoile
triangle au primaire Au secondaire
Figure11 : redresseur commandé push – pull en triphasé
Les formes d’ondes sont semblables à celles du pont de diodes avec un retard à
l’amorçage calé par rapport à l’instant ωt=π/6 pour le premier thyristor (puis 5π/6 et
9π/6 pour les suivants). Ce redresseur possède deux régimes de fonctionnement
distincts :
- figure 12 a : la tension de sortie ne contient pas de portions constantes,
donc la conduction reste toujours continue
- mode de conduction peut être discontinue si la valeur de l’inductance
n’est pas assez importante (figure 12 b)
v1 v2 v3
θO
a)
v1 v2 v3
θO
β
b)
O (ωt ) d (ωt )
2π / 3 π ∫
VO = v
+θ 0
6
3Veff 2 3
= cosθ O
2π
On remarque que pour θ0=0, on retrouve l’expression de VO pour le redresseur à
diodes. Lorsque la conduction devient discontinue, il faut inclure le passage par une
valeur constante de la tension de sortie.
• Montage
V1 (t ) U21
T1 T3 T5 R
V2 (t ) U32
L VO (t )
U13
T4 T6 T2 E
V3 (t )
θ 0
U31(t )
U13(t) U 21 (t )
U32 (t )
3U eff 2
Tout calcul fait, VO = cos θ O
π
V. REDRESSEURS MIXTES
Il existe deux configurations du pont mixte : le pont mixte symétrique (figure 14) et
le pont mixte dissymétrique (figure 15).
iO
T1 T2 R
Vi (t ) VO (t )
L
D2 D1 E
iO
T1 D1 R
Vi (t ) VO (t )
L
T2 D2 E
L’angle d’amorçage de la cellule positive (thyristors T1 et T2, figure 14) peut varier de
0 à π. Par contre, il n’ y a pas de retard à l’amorçage pour la cellule négative (diodes
D1 et D2). Les diodes s’amorce au passage par zéro de la tension appliquée à leur
borne. Il apparaît donc une séquence de roue libre correspondant à la conduction
simultanée de deux interrupteurs d’une même branche. Les formes d’onde sont
indiquées à la figure 16.
Vi (t )
UG
θ0
iO (t )
E VO (t )
Vi (t )
UG
θ0
iO (t )
E VO (t )
• Circuit de puissance
V1 (t ) U21
T1 T3 T5 R
V2 (t ) U32
L VO (t )
U13
V3 (t ) D4 D6 D2 E
• Forme d’onde
θ 0
U 32 (t ) U 13 (t ) U 21 (t )