AQACHMAR Youssef - BAZ Mohamed

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CRITERES DE REUSSITE DE LA

PHASE DE TRANSITION DE
L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR A
LA VIE ACTIVE
ETUDE DE MARCHE
ETUDE DOCUMENTAIRE | ETUDE QUALITATIVE | ETUDE QUANTITATIVE

2021\2022
Groupe : A

Semestre : 6

ENCADRE PAR :
MR. BOULAHOUAL
ADIL

REALISE PAR :

RAPPORT
Rapport de fin de
cours « Etude de
marché »

BAZ MOHAMED AQACHMAR YOUSSEF


ETUDE DOCUMENTAIRE | ETUDE QUALITATIVE | ETUDE QUANTITATIVE

REMERCIEMENT :
Avant de commencer ce rapport,
nous tenons à remercier notre
professeur, encadrant Mr.
BOULAHOUAL Adil, professeur en
matière d’étude de marché au sein de
l’école nationale de commerce et de
gestion – Casablanca, pour
l’encadrement dans ce projet en
mettant à notre disposition ses
expériences et les différents aspects
qui nous ont permis d’aboutir
finalement à ce projet, que nous
espérons, a été à la hauteur de ses
attentes, et aussi pour la générosité en
matière de formation et
d’encadrement.

Grâce à ce travail qu’on eut


l’occasion de traiter un sujet de
telle importance et qui nous a
permis d’acquérir un ensemble
de connaissances et de
nouveaux concepts et
d’aiguiser notre savoir pour
toute interaction en binôme
afin d’atteindre nos objectifs

La réalisation du projet est le résultat


d'un travail acharné et d'une
réflexion académique. Depuis
plusieurs semaines, nous sommes
toujours dévoués, sérieux, tout en
gardant l'esprit d'équipe, utilisant
toutes les ressources, connaissances
et technologies obtenues pour
travailler ensemble pour fournir un
travail de qualité.

Mr. BOULAHOUAL Adil


2
TABLE DES MATIERES

Remerciement ___________________________________ 2
Introductioin ................................................................................................ 4
Description de la problematique ................................................................ 5
PARTIE II : CADRE THEORIQUE _______________________
Revue de litterature .................................................................................... 6
Presentation de l’etude ............................................................................ 18
Justification du choix du sujet .................................................................. 18
Objectif de l’etude .................................................................................... 18
Hypothese de l'etude............................................................................... 18
Définition de la transition professionnelle ................................................ 18

PARTIE II : CADRE METHODOLOGIQUE ________________


1. Type de données collectée ............................................................. 20
2. Phrase d'introduction ...................................................................... 20
3. Types de questions ......................................................................... 20
4. Questionnaire : (voir les annexes).. ................................................ 21
5. Echantillonnage .............................................................................. 21
6. Méthode d'administration du questionnaire .................................... 21
7. Instruments utilisés : ....................................................................... 21
ANALYSE DESCRIPTIVE ....................................................................... 22
LES ETAPES DU SPSS: ......................................................................... 24
LE MODELE CONCEPTUEL: .................................................................. 26
INTERPRETATION DES RESULTATS: ............................................... 28
PRESENTATION DES RESULTATS ................................................... 30
RECOMMANDATIONS ........................................................................ 31
BIBLIOGRAPHIE: ................................................................................ 34
LES ANNEXES ................................................................................... 36

3
INTRODUCTION
Au Maroc, comme dans les pays Africaine , le passage à la vie active devient de plus en
plus difficile. De nombreux jeunes ne trouvent ni un emploi, ni une formation professionnelle
qui les prépare de façon adéquate à l’entrée sur le marché du travail.

En effet, la question de l’adéquation du système d’éducation et de formation avec le


marché de l’emploi au Maroc est l’objet d’une attention soutenue de la part des pouvoirs
publics. Il s’avère que les jeunes en général et les diplômés en particulier connaissent des
difficultés croissantes pour s’insérer dans le marché de l’emploi. « L’une des caractéristiques
qui continue de marquer le marché du travail national est le niveau du chômage chez les
actifs ayant un diplôme de niveau supérieur ». La note d’orientation du plan de
développement économique et social 2000-2004 souligne que « la demande additionnelle
en matière d’emploi s’élèverait en moyenne annuelle à 300 000, entre 1998 et 2010 (…) la
proportion des diplômés en chômage, notamment ceux ayant des diplômes moyens ou
supérieurs (…) pourra dépasser 75% de la population active en chômage en milieu urbain. »
Sachant que les créations d’emploi atteignent à peine les deux tiers des demandes
attendues, les risques d’aggravation du nombre des sans-emploi sont prévisibles, compte
tenu de l’absence d’une reprise économique conséquente. La grande acuité du
phénomène a fait que les véritables préoccupations actuelles des politiques de l’État sont
devenues l’emploi productif, l’enseignement utile, en plus d’autres impératifs à caractère
social.

Chômage des diplômés, difficultés d’insertion dans la vie active, formation inadaptée,
orientation inefficace, crise de l’école sont considérés comme liés. Le système d’éducation
et de formation est souvent incriminé de même que les structures économiques figées, d’où
la complexité de l’analyse de l’interaction entre les deux systèmes.

La majorité des politiques des années soixante-dix ont considéré que le niveau moyen
d’efficacité de la population active augmente grâce à des investissements consacrés à
l’enseignement moyen et supérieur plus qu’aux autres niveaux. Durant cette période, les
économistes craignaient que des goulets d’étranglement ne viennent entraver la
croissance des pays en développement, faute d’une main-d’œuvre de haut niveau.

Mais, dès les années quatre-vingt, cette démarche s’est révélée difficile à suivre, pour la
raison évidente qu’il est difficile d’établir des projections économiques précises relatives à la
production nationale et à sa répartition par branches d’activités, à horizon donné, et donc
d’estimer les besoins en main-d’œuvre.

Les réaménagements de l’organigramme du système éducatif, du contenu des formations,


des transitions entre la scolarisation et la vie active ont tenté de répondre aux évolutions
socio-économiques du pays. Cependant, il s’avère que l’effort remarquable de
scolarisation accompli au Maroc au cours des dernières décennies se heurte aux limites et
aux blocages du système productif. Ce dernier est peu employant et contribue à la
dévalorisation de la force de travail moyennement ou hautement qualifiée. Après une
période de mobilité relative et d’ascension par l’école, la détérioration du milieu de
l’emploi.
4
DESCRIPTION DE LA PROBÉMATIQUE
La problématique de transition que subi chaque étudiant de l'université à la vie
professionnelle crée toujours une polémique. Le problème réside dans
l'inadéquation entre l'offre et la demande; Face à un nombre restreint des
postes au niveau du marché de travail, l'effectif des jeunes diplômés ne cesse
d'augmenter et lesentreprises se trouvent donc dans l'obligation de mettre en
place quelques critères de sélection.

Ainsi, plusieurs diplômés ayant déjà intégré le monde professionnel estiment


que leurs acquis universitaires ne conviennent pas leur poste professionnel.

En tant qu'étudiantes à l'école de commerce et de gestion, il nous a semblé


important de mener une étude sur les outils qui pourront nous rendre cette
phase de transition facile et simple tout en estimant que ceux-ci doivent être
transmis l'étudiant par l'université elle-même au cours de la formation.

Alors comment l'université doit-elle procéder afin de faciliter


cette transition pour son étudiant et l'immuniser contre les
différentes difficultés d'intégration du marché de travail ?

5
PARTIE I : CADRE THEORIQUE
REVUE DE LITTÉRATURE
Face à un nombre restreint de postes professionnels à occuper, chaque année le
nombre des jeunes diplômés ne cesse de s’augmenter. Les entreprises se trouvent
donc dans l’obligation de déterminer ses critères de sélection, ce qui rend le passage
du monde universitaire vers le monde professionnel une phase très difficile à
surmonter pour les étudiants.
C’est le rôle des universités donc d’accompagner et d’orienter les étudiants de
manière indirecte vers la réalisation de leurs objectifs. L’université d’aujourd’hui
n’est plus celle d’il y a une décennie à peine, mais ses missions ne change point, après
la recherche et l’enseignement vient l’insertion et le suivie des étudiants dans leur vie
professionnelle. La structure du système éducatif a changé en fonction des exigences
qu’impose le monde professionnel, et de jour en jour de nouveaux défis font surfaces
ce qui préoccupent les responsables de la formations dans l’enseignement supérieur.
Plusieurs thèses et revues ont déjà traité ce thème, mais la majorité l’ont traité d’une
manière objective où ils ont modélisé les critères d’évaluation du travail à partir des
informations recueillies par qui évaluent leurs situations actuelles après leurs
intégrations dans le marché du travail. Notre étude vient pour modéliser les critères,
mais d’un point de vue des individués qui n’ont pas encore intégré le marché du
travail (étudiants, jeunes diplômés).
Pour bien saisir la relation entre l’université et la phase de transition, il était
nécessaire de mener une étude qualitative qui consiste à extraire les variables
explicatives des articles portants sur le même sujet.

• LA PROFESSIONNALISATION
Le système institutionnel fait face à plusieurs défis entre autres le chômage de ces
jeunes diplômés , alors il doit toujours innover ces formations pour les adaptés aux

6
demandes du marchés de travail qui est toujours en changement, d’où la nécessité de
professionnaliser la formation .La professionnalisation est le fait de développer les
compétences , l’identité et les connaissances professionnels et chaque université doit
s’intéresser à le développement de ces derniers afin d’assurer une insertion parfaite
de ces diplômés « Catherine AGULHON Novembre 2007 ».
La professionnalisation impose une grande division entre les formations générales et
les formation professionnelles la chose qui crée une certaine concurrence entre les
universités et participe à la marchandisation des diplômes de ces derniers.
La professionnalisation est la clé de réussite de la formation vu que la formation
développe le savoir-faire (connaissances, études de cas) tant que la
professionnalisation donne occasion aux étudiants d’acquérir plus le savoir-faire, le
savoir-être professionnel (compétences demandés par le marché,…). L’université doit
élargir sa gamme de formation en introduisant la notion de professionnalisation tout
en conservant les principales filières. Pour augmenter les chances de ces étudiants
l’université doit diversifier ces formations, ainsi pour faire face à la concurrence
entre les établissements. l’université doit toujours chercher à valoriser son diplôme
soit par le développement et l’innovation et la recherche dans ces filières .Chaque
établissement doit adapter sa formation à l’évolution technologique qui reflète la vrai
image du marché de travail , pour faciliter l’insertion des jeunes et pouvoir répondre
à leurs attentes professionnels .
Les universités lors de la professionnalisation doivent prendre en compte
l’enrichissement et le développement de l’identité professionnel de ces étudiants car
La capacité d’un étudiant a trouvé l’emploi après l’université est liée directement à la
qualité de sa formation professionnel.
La professionnalisation est bénéfique pour les deux parties impliquées dans ce débat
polémique et contradictoire :
- Pour l’entreprise : contextualisation les compétences acquises lors du cursus
scolaire ainsi économiser les ressources employés par l’entreprise pour former ces
futures employés.
- Pour l’université : faire face aux défis de l’employabilité de ces étudiants dans le
milieu professionnel.

7
• PARTENARIAT
De nos jours l’université est devenu de plus en plus ouverte sur la notion de
partenariat qui prend diverses formes tels : services, formations … , Vu l’importance
de l’orientation du monde universitaire vers le marché des entreprises . Ces
partenariat plus l’effet de la croissement du stock de connaissances pour chacune des
parties impliquées , elles permettent aussi la formation et développement de
nouvelles compétences ainsi que d’améliorer l’insertion des étudiants dans le marché
de travail et le développement des nouveaux techniques qui pourraient être
bénéfiques pour les deux parties concernées par cette collaboration « Jean-Louis
MONINO / Soraya SEDKAOUI Novembre 2014».
La relation université-entreprise permet le transfert de technologie ; dans la mesure
où il permet aux entreprises de bénéficier des techniques de recherches des
laboratoires de l’université pour améliorer ces compétences technologiques et pour
l’université l’entreprise lui procure les informations sur la nouvelle technologie
existant sur le marché pour développer ces recherches et ces connaissances.
Ces partenariats aident les universités à la professionnalisation de leurs formations
vu que les cours proposés pour les étudiants ne se concentrent plus que sur le volet
théorique mais aussi la pratique qui présente un important volet du cursus scolaire
de chaque étudiant. Peut-être que la plus célèbre forme de ces formations est la
formations des étudiants en matière de la rédaction de CV et les lettres de
motivation ainsi que celle de la préparation des concours et des entretiens .et ces
collaborations permet aussi aux universités d’assurer des programmes d’échange
pour leurs étudiants afin que ces derniers développent leurs compétences
professionnels et ces programmes d’échanges prennent plusieurs formes mais la plus
célèbre est les stages . Une coopération parfaite entre recherche et industrie se
traduira pour:
- L’entreprise : le développement de nouveaux produits, meilleure compétitivité soit
dans le marché national ou international (mondial), l’apparition des nouvelles
alternatives …
- L’université : l’accroissement du stock des connaissances, excellente formation
8
connue sur l’échelle mondial, développement des programmes de transfert…
L’université est un acteur principal dans la société vu qu’il est toujours en
collaboration avec l’état ; vu que les principales recherches de l’état se font dans les
laboratoires de l’université ainsi qu’en offrant ces laboratoires à l’état l’université
augmente ces ressources financières et humaines .
La bibliothèque universitaire peut à son tour développer des relations avec le milieu
professionnel, en proposant des offres aux entreprises à propos de la documentation
pour développer des partenariats bénéfiques aux étudiants au premier lieu et à
l’université en second lieu« Paulin LA GOFF janvier 2010 ».

• ORIENTATION

Tout au long de leur parcours scolaire, les étudiants étudient des matières différentes
et étudient des généralités, or il viendra le temps où ils devront faire un choix à
propos de leur avenir professionnel. C’est là où vient le rôle de l’orientation pour
guider l’étudiant. L’orientation est une phase très importante lors de la transition de
l’étudiant vers la vie active, l’université doit employer tous les ressources nécessaires
pour sa réussite , en créant des centres d’informations et d’orientation (CIO) leurs
principale mission est diffusée l’information nécessaire aux étudiants et encadrer les
étudiants psychologiquement tout au long du parcours universitaire vers le monde
professionnel ainsi de leurs aider à élaborer un bilan de compétence afin d’orienter
l’étudiant à la formation qui lui convient le plus .néanmoins , le service d’orientation
fait face à différents difficultés entre autres : explosion des effectifs , faible ressources
financières et la concurrence avec les autres services de l’universités.
L’étudiant de sa part doit avoir un moment de réflexion sur son avenir, il doit lui
aussi apprendre à s’orienter. our cela il faut qu’il se découvre lui-même, il doit savoir
ses préférences, ses points, ses points faibles lister ses pratiques régulières qui vont
l’aider à comprendre ce qu’il veut et puis analyser et comprendre ses façons
d’agir.(Pascal Warmier 2012)
L’étudiant doit réaliser une adéquation entre système éducatif et système productif,
on retrouve souvent des unités d’enseignement transversales ou un parcours de
spécialisation ou de préprofessionnalisation proposant un module sur le projet
9
personnel selon les filières et le niveau ou un portfolio (ou un portefeuille
d’expériences et de compétences) évaluant les compétences de l’étudiant au fur et à
mesure de son cycle universitaire. Des rencontres ponctuelles et orientées avec les
milieux professionnels, les rencontres éclairs (job-dating), les forums, les semaines
de l’insertion, les conférences métiers, les doctorales, les réunions d’anciens.
Ceci peut jouer un rôle très important dans l’orientation de l’étudiant vers la vie
active.
(Reverdy Catherin2014)
Une remise à niveau organiser pour lycéens pour but d’éclaircir et les préparer au
cursus universitaire, et aussi pour les étudiants après les études, pour s’éclaircir sur
les projets personnels des étudiants et la recherche d’emploi et organiser des
rencontres avec les milieux professionnels grâce au partenariat.

• LES COMPETENCES

La notion de compétence peut être défini comme : « Connaissance approfondie,


reconnue, qui confère le droit de juger ou de décider en certaines matières (Le Petit
Robert) » ; « Dans les affaires commerciales et industrielles, la compétence est
l’ensemble des connaissances, qualités, capacités, aptitudes qui mettent en mesure de
discuter, de consulter, de décider sur tout ce qui concerne son métier (Larousse
commercial) ». On peut dire qu’une compétence est un savoir-faire opérationnel
validé qui est le résultat des connaissances acquises auparavant et qui aura un but
précis dans une situation quelconque. Selon (GASTE DENIS,LOUME
DANIELLE,AUBRET JACQUES,BIAMES JEAN.2012), Il existe plusieurs types de
compétences :
*Compétences générales ou transversales : communes à tous les domaines d’activités
professionnelles
*Compétences spécifiques : sont nécessaires dans des situations spécifiques ou des
catégories de situations.
*Compétences professionnelles : C’est lorsqu’on parle des qualités ou des gestes
professionnelles.
*Compétences sociales ou comportementales : Ce sont les actes d’un individu au sein
10
d’un groupe, on parle ici de sa capacité de travail en groupe et son niveau de
coopération ainsi ça résulte une certaine synergie de groupe.
*Compétence émotionnelle : On peut dire que là on parle d’une version actualisée de
l’empathie.
On peut distinguer toutefois entre les compétences individuelles et collectives, les
compétences transférables et celles génériques.
Au-delà du théorique, les compétences ne s’enseignent pas mais s’acquièrent à
travers les mises en situation que doit prévoir l’université pendant la formation et
qui doivent être propices et contribuant au développement de celles-ci de façon
qu’elles relèvent des défis complexes et accorder des moments d’analyse aux
étudiants pour exploiter ces acquis. (DIANA VIEIRA Et JOAQUIM LUIS.2008).
Alors selon (GILLES LAZUECH.2000) un diplômé compétant doit savoir
communiquer, prendre la parole devant le jury, doit avoir une certaine aisance
relationnelle qui va lui permettre de coopérer et s’adapter avec le milieu de travail, il
doit aussi savoir prendre en charge la gestion et le management du personnel. En
d’autres mots ; il doit réunir les qualités techniques, comportementales, et sociales
qui font de lui une personne recrutable.

• L’APPRENTISSAGE

D’après NIGHTINGALE ET O’NEIL (1994) l’apprentissage universitaire de qualité


peut être traduit par des critères qui permettront de développer des capacités chez
l’étudiant. Ces critères sont :
-Retenir les apprentissages et l’ensemble de savoirs à long terme et d’une manière
durable
-Avoir la capacité d’être autonome au niveau d’apprentissage
-Faire la contextualisation et la liaison entre les connaissances antérieures et les
nouveaux.
 Établir ou élaborer son propre savoir
 Utiliser ce savoir pour pouvoir résoudre des problèmes
 Transférer ce savoir à d’autres
 La volonté d’apprendre de nouveaux savoirs tout au long de sa vie
Les situations clés pour que l’apprentissage de l’étudiant soit de qualité, et pour
11
renforcer la facilité de la transition vers le monde professionnel selon L’outil GIC
(gestion individualisée des compétences) :
 Collaboration avec des professionnels (en réseau ou en équipe).Selon les
dispositifs pédagogiques dans l’enseignement universitaire et l’insertion des
diplômés dans le monde detravail.
 Les deux modèles pédagogiques basés sur la perception des étudiants (semi-
professionnel et (plus « professionnel»).

La pédagogie des formations semi-professionnel, l'apprentissage est basé sur les


projets, la résolution de problème, le travail en groupe et les enseignements sont
fondés sur une connaissance pratique par ailleurs les stages ont un rôle important
(supérieur aux deux premiers modèles)
La pédagogie des formations plus « professionnel » considèrent les apprentissages
comme très concentrés sur la pratique professionnelle.
De plus, il existe six leviers qui peuvent mener à l’amélioration de l’apprentissage des
étudiants du supérieur :
 Renforcer l’alignement pédagogique, les objectifs d'apprentissage doivent être
homogène en parallèle avec les activités pédagogiques et les stratégies
d'évaluation au sein de son cours ouprogramme
 Motiver l’étudiant et le rendre plus actif durant son cours ou programme, de
façon à rendre des apprentissages plus intéressant, profonds, aussi
durablement ancrés au niveau de la mémoire (à long terme) et plus
transférable : Mentionner l’intérêt et lacontextualisation.
 Rapprocher l’étudiant de son futur vécu professionnel grâce à l’importance des
activités.
 Renforcer le sentiment de compétence et de la maîtrise del'étudiant
 Accorder l’avantage du contrôle sur les taches qu'on propose à l’étudiant, et
aussi permettre l'autonomie dans le pilotage de sa formation, instruction et
enseignement.
 Insertion de l'usage des Technologies de l'information et de la communication
dans un cours ou un programme. (BOTILDE, GEORGES, GIANCANE, GIGLIONE
& PIRLOT. Novembre2018)

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• DEVELOPPEMENT

Il y existe plusieurs critères qui démontrent la réalisation d’un développement chez


l’étudiant. Comme la construction d’une solide base de connaissances qui permet de
développer un esprit critique grâce à des disciplines enseignées et leurs méthodes.
Ainsi, d’avoir une bonne estime de soi qui se traduit par l’existence du "goût du
savoir" et l’envie d'apprendre encore après ses études ,la maîtrise d’un certain
nombre de compétences méthodologiques et le plus important et de distinguer
l'essentiel de l'accessoire .
De plus, l’expérience de l'étudiant est aussi une des ressources de l'apprentissage qui
permet d’émerger les représentations naïves des concepts enseignés en s'adaptant
au niveau de connaissances des étudiants en leurs proposant des situations
d'apprentissage issues de la vie quotidienne qui ont une relation avec leur futur
profession et qui vise à développer l'apprentissage actif qui exige que l'étudiant
exerce une activité mentale de haut niveau comme la compréhension en profondeur,
la réflexion et appropriation personnelle coopératif qui invite l'étudiant à développer
ses compétences de relations sociales via du tutorat ou des discussions de groupe en
séminaire . Aussi, il faut promouvoir la responsabilité de l’étudiant dans ses
apprentissages ; d’avoir la possibilité de négocier des parties de sa formation en
fonction de son projet personnel le contenu, le parcours et les modesd’évaluation.
On distingue le développement global de l'étudiant grâce à ses attitudes à savoir la
confiance en lui et la capacité de prendre des risques. Et pour réaliser un bon
développement, il faut diversifier les modes d'évaluation en privilégiant ceux qui sont
en congruence avec les objectifs de l’enseignement qui encouragent un apprentissage
en profondeur et mettre en place des dispositifs pour analyser et réguler la formation
offerte à l'aide des avis des étudiants et de collègues (l'équipe pédagogique) . Cela se
réalise dans des conditions environnementales, physiques et sociales appropriées à
travers l’accès aux bibliothèques de l’université, et aux technologies de l'information
qui permettront l’accessibilité aux savoirs et la disponibilité de l’équipement des
salles de cours. (DIEUDONNE LECLERCQ.1998)

13
• EXPERIENCE :

La notion d’expérience exprime essayer quelque chose, le mot d’expérience est


souvent utilisé avec les verbes faire, avoir, éprouver, réaliser. Cette notion est utilisée
dans quatre différentes catégories. Ces différentes catégories comprennent des
variables différentes, elles ont des significations différentes peuvent être utilisées
dans des champs différents et peuvent avoir des usages dans des domaines d’activité
différents. Mais, elles sont quand même similaires parce que là on parle de
l’expérience qui est le mot clé, et quand on évoque ce mot on évoque les activités
pratiquées par un individu et les effets que ces dernières auront sur le même individu
et tous les groupes sociaux.( Pascal Warnier 2012)
 La première catégorie : usage courant du terme expérience, c’est lorsqu’on
parle d’une connaissance et savoir-faire qu’un individu a acquis et développé
suite à l’accomplissement d’une activité particulière pendant une certaine
durée. ar exemple :« Emily a une expérience de génie civil de cinq ans».
 La seconde catégorie : Ici, on parle d’un individu qui a vécu une situation
quelconque ou qui a subi des faits alors il les analyse d’une façon subjective et
il exprime ce qu’il a ressenti comme émotions ou sentiments. ar exemple : « Il
a fait l’expérience de lapeur».
 La troisième catégorie concerne les usages scientifiques du terme. Dans les
démarches scientifiques on doit faire des expériences c’est-à-dire observer un
fait pour le comprendre et ensuite l’analyser en vue de construire une
connaissance à propos de cefait.
 La quatrième catégorie concerne les usages sociaux de la notion. Par exemple :
«Le directeur de la société a plus d’expérience que son adjoint ».
Lorsque l’étudiant obtient son diplôme, il doit faire un choix à propos de son nouvel
emploi.
L’ensemble des expériences qu’il a vécu lors de son parcours universitaire peut nous
donner des résultats comme du savoir, le savoir-être, le savoir-faire, on peut parler
aussi des savoirs théoriques et des savoirs d’action du ressenti qui est produit d’une
analyse ou d’une interprétation faite par l’étudiant ou même son entourage.
La notion d’expérience joue un rôle important dans l’immersion professionnelle de
14
l’étudiant. Ça veut dire que pas à pas, l’étudiant peut faire entre la formation
théorique et le terrain d’application, ainsi il découvre les réalités du monde de travail
et met en œuvre comme il est déjà cité des savoir-faire et dessavoir-être.
En parallèle, les étudiants font preuve d’acquisition de nouvelles compétences qui
sont de nature professionnelle et cherchent à les développer ; Ces derniers peuvent
acquérir quelque chose en plus du diplôme tout en ayant une 1ère expérience
professionnelle en parallèle de leur cursus universitaire, l’université peut garantir à
ses étudiants à travers des partenariats, une opportunité d’obtenir un travail à mi-
temps.
Au contraire d’un étudiant classique, un étudiant avec une expérience
professionnelle, devient un étudiant avec une compétence supplémentaire qui va lui
permettre de se différencier des autres. .( Pascal Warnier 2012)

• LES STAGES :

Le stage est la matière première de la formation professionnalisée qui se focalise sur


le pratique plus que le théorique. C’est pour cela, ils doivent être cohérents à la fois
avec la formation universitaire de l’étudiant, et avec l’emploi futur désiré.
La pédagogie des formations plus « professionnel » considèrent les apprentissages
comme très concentrés sur la pratique professionnelle .Le stage joue un rôle
important pour l'ensemble des étudiants car ce dernier tisse des liens avec les
milieux professionnels et aussi le stage est primordial dans la formation de l’étudiant.
Ce dernier présente plusieurs avantages pour l’étudiant:
- La recherche d’un stage permet d’évaluer le degré d’autonomie et la capacité de
l’étudiant à trouver un emploi dans unétablissement.
- Représente pour l’étudiant une opportunité à saisir pour cultiver des relations
professionnels avec les formateurs professionnels qui lui pourront être utiles dans le
futur et faciliteront son accès au marché.( Hugues Pentecouteau2012)
Le nombre de stage réalisé a en revanche un effet significatif et positif ; il permet de
réduire le manque d’information dans la relation d’emploi entre les jeunes diplômés
et leurs employeurs potentiels ; ainsi que les stages ont une grande importance
surtout pour les jeunes qui ont un niveau d’étudesélevé
Durant le stage, l’étudiant doit saisir l’occasion pour améliorer ses compétences
15
techniques, son sens du devoir, sa capacité d’adaptation, ainsi la saisir pour s’orienter
après, et pour obtenir des contacts professionnels. (ALI MAALEJ 2011)

• L’EMPLOYABILITE:

L’employabilité est définie par la capacité d’obtenir un emploi initial; à évoluer


professionnellement dans une même organisation et à retrouver un autre emploi si
nécessaire.( Hillage et Pollard(1998))
Une personne est dite employable lorsqu’elle possède la capacité de négociation des
exigences environnementales ; cette dernière est évaluée par le développement des
connaissances ; les compétences et la qualité professionnelle.
Cependant, pour qu’un étudiant après sa sortie de l’université trouve facilement un
emploi qui résume ses compétences et ses aspirations,
l’auteur « Gérard Lemoine « a proposé dans son article ‘’ l’employabilité et l’insertion
professionnelles des diplômés de l’enseignement supérieur‘’
que ce dernier doit développer ses formations vers des formations
professionnalisantes tout en favorisant des partenariats autrement dit , croiser des
interventions des entreprises durant la formation et cela à travers l’organisation des
conférences réalisées par des cadres et dirigeants et l’élaboration des structures
d’insertion avec des personnels spécialisés qui permettent aux étudiants à participer
à des entretiens simulés d’embauche.

• EVALUATION :

L’évaluation formative est l’un des outils les plus performants pour aider l’étudiant à
se préparer au monde professionnel, préparer son projet professionnel, se découvrir
et donc faire des choix optimaux concernant son avenir. Une évaluation formative
consiste à évaluer les connaissances des étudiants afin de déployer un feed-back
formatif aux étudiants et évaluer leur progression dans l’acquisition de compétences.
Ceci va aider les étudiants à mieux se connaitre et puis faire un bilan de leur point
d’amélioration.(Pascal Warnier 2012)
L’université doit disposer des dispositifs pédagogiques des instruments comme
16
l’évaluation par les pairs et l’auto-évaluation.
On trouve aussi la variable des interactions « autoévaluation-évaluation », on parle ici
principalement d’une évaluation pour l’orientation et la gestion du parcours de vie
puis d’une analyse de l’expérience et l’évaluation descompétences.
Dans l’évaluation, on trouve bien évidemment un processus d’objectivation de
l’évaluation qui consiste à définir, premièrement, l’objet de l’évaluation puis
reconnaître l’univers des normes et des valeurs et enfin appliquer des règles
d’attribution des valeurs.(Gastedenis ;Loumé Danielle ; Aubret Jacque ; Biarnés Jean
2012)

17
PRESENTATION DE L’ETUDE :

 Justification du choix du sujet :


En tant qu’étudiantes en 3eme année à l’ENCG de Casablanca ; ce sujet nous tient à
cœur.
Vu la situation économique défavorable ; et un marché d’emploi très réduit ; la
transition des étudiants de l’université à la vie professionnelle est devenue un
processus qui est très complexe.
Il nous a toujours été démontré que les étudiants trouvent assez de problèmes on
intervenant le monde de travail .C’est à partir de cette idéologie que nous voulons
démontrer si l’université influence cette transition et à quel niveau cette dernière peut
impacter l’insertion professionnelle de ses étudiants.

 Objectif de l’étude :
Nous avons mené cette étude afin d’analyser les moyens et les instruments qui facilite
la transition des étudiants de l’université à la vie professionnelle.

 Hypothèse générale :
Notre étude propose de mettre en évidence la relation existante entre la qualitéde
l’enseignement et la réussite de l’insertion des étudiants au monde professionnel.

 Définition de la transition professionnelle :


D’après le dictionnaire encyclopédique de l’éducation et la formation(1994) ; la
transition professionnelle est définie comme « le processus d’accès à l’emploi ; qui
renvoie donc à la capacité d’effectuer avec succès la transition entre l’école et le
marché de travail ».

18
 Les variables indépendantes :

 Activités pédagogiques
 Compétences
 Qualité de stage
 Professionnalisation
 Les partenariats
 Activités parascolaires
 Piston
 Développement personnel
 Expérience
 Ambition
 Accompagnement
 Apprentissage
 Alternance
 Évaluation
 Orientation
 Employabilité

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PARTIE II : CADRE METHODOLOGIQUE

Parce que la phase de transition est difficile pour les étudiants fraichement diplômés,
nous avons décidé de mener une étude sur le rôle de l’université pour faciliter aux
étudiants la transition vers le monde professionnel.
 Type de données collectées :
1. Données primaires : Ce sont des sonnées d’accès facile, déjà utilisées pour d’autres
études. Elles sont issues de la bibliographie ou de travaux de recherche. Dans notre
étude, nous nous sommes référés à des articles scientifiques et des ouvrages.
2. Données secondaires : Ce sont des données brutes collectées pour la première fois,
elles sont propres à notre étude. Il s’agit des données que nous avons collecté à partir
des revues de littérature, et du questionnaire. En raison d’une contrainte de temps, on
n’a pas pu avoir un entretien avec des professionnels.

II. Phrase d’introduction :


Nous avons construit un petit paragraphe, qui regroupe en bref notre sujet, et le but de
notre étude pour que le répondant ait une idée claire sur le sujet.

III. Types de questions :


Lors de la construction de notre questionnaire, on a essayé à rester dans le cadre de
l’objectif de l’enquête, tout en proposant des questions compréhensibles, et en
respectant l’enchaînement logique comme suit :
• Questions liées aux acquis universitaires
• Questions liées aux caractères professionnels
• Questions liées au développement personnel
• Questions liées aux renseignements personnels du répondeur
On a opté pour des questions de types :
• Échelles linéaires
• Grille à choix multiples
• Choix multiples

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IV. Questionnaire :(voir les annexes)

V. Échantillonnage :
Il est toujours difficile d’étudier un phénomène en se basant sur une toute population,
pour ce faire ; il vaut mieux choisir un échantillon représentatif visant à obtenir une
meilleure connaissance sur la population.
Population mère :
Notre étude porte sur les mesures que l’université doit prendre au cours de la
formation des étudiants pour faciliter leur transition à la vie professionnelle.
Donc notre population porte sur les étudiants qui sont en cours de formation
universitaire. Notre échantillon est de 160 personnes ayant répondues à notre
questionnaire.
Méthode d’échantillonnage :
Puisque nous sommes des étudiants en 3ème année, il était difficile d’employer des
méthodes probabilistes, donc on a opté pour une approche non probabiliste avec
laquelle on va être sûr de la fidélité et l’honnêteté du répondeur, parce qu’il s’est
engagé volontairement à répondre à notre questionnaire.

VI. Méthode d’administration du questionnaire :


On a opté pour :
• La voie virtuelle (Facebook, Google+…), c’est la méthode la moins couteuse et qui
permet d’avoir un nombre signifiant des répondeurs (étudiants).
VII. Instruments utilisés :
Pour l’analyse des données nous avons eu recours à Microsoft Excel pour convertir les
réponses de Google sheets, et ce pour pouvoir les rendre des données compatibles avec
IBM SPSS (Statistical Package for Social Science) et par la suite les partager dans le
logiciel AMOS afin de les interpréter.

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ANALYSE DESCRIPTIVE
Cet échantillon est composé de 160 observations qui sont réparties comme suit
:

Pour l’age :

On remarque que l’âge dominant dans cet échantillon est entre 18 et 25 ans.

Pour le genre :

Les hommes sont les plus dominantes dans cet échantillon avec un
pourcentagede 54,4%.

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Pour situation matrimoniale :

L’analyse descriptive montre que l’échantillon représente 94,2% des gens


célibataires et le reste sont mariés et divorce.

Pour votre ville d’origine :

On remarque que la ville « CASABLANCA » représente le plus grand


pourcentage dans cet échantillon avec 58,33%.

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LES ETAPES DU SPSS :

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LE MODELE CONCEPTUEL :

Nous nous sommes basés lors de notre étude sur l’utilisation de la


méthode MES qui nous a permis de calculer la force des relations existantes
entre l’item de notre modèle qui est le phénomène de transition de la vie
estudiantine à la vie active et les différents construits qui le mesurent et
l’impactent.

En effet, cette méthode d’équation structurelle demeure une technique


multi- variée qui fusionne les modèles de mesure et les modèles de structures
tout en examinant d’une manière simultanée un ensemble de relations
linéaires entre les variables observées et les variables latentes d’une part , et
entre l’ensemble de variable latentes d’autre part.

Autrement dit, celle-ci présente de manière claire et explicite les erreurs lors
de l’étude de la relation entre les variables et elle est plus appropriée dans le
contexte des recherches en sens social.

Ainsi, l’élaboration de ce type de modèle impose le suivi d’une stratégie qui


comprend plusieurs étapes successives que nous allons détailler ensemble
tout au long de notre analyse.

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Nous avons eu recours à ce modèle afin d’estimer la relation ou bien
l’intensité de relation existante entre la qualité d’enseignement supérieur et
la facilité de la phase de transition pour les étudiants pour confirmer ou bien
rejeter notre hypothèse générale de départ qui affirme que l’amélioration de
la qualité d’enseignement supérieur impacte positivement le passage des
étudiants au monde professionnel.

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INTERPRETATION DES RESULTATS :
ANNEXE 1 :

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Chi-square = 2763,757
Degrees of freedom = 1190 ;

DEGRE DE LIBERTE :
La valeur du degré de liberté est supérieure à 0, donc le modèle est sur identifié ; la
condition d’ordre est vérifiée.

KHI-DEUX NORME :
KHI-DEUX=√Chi-square/ddl =√2763.757/119 =0.4417768624

Baseline Comparisons

NFI* RFI IFI TLI


Model CFI*
Delta1 rho1 Delta2 rho2
Default model ,792 ,668 ,799 ,678 ,798
Saturated model 1,000 1,000 1,000
Independence model ,000 ,000 ,000 ,000 ,000

RMSEA

Model RMSEA* LO 90 HI 90 PCLOSE


Default model ,139 ,135 ,144 ,000
Independence model ,245 ,242 ,249 ,000

Types d’indices Résultats Seuils Observation


d’acceptation
Les indices absolus RMSEA=0,139 RMSEA<0,05 Il n’y a pas une similarité entre
le modèle théorique et les
données observées.
Les indices CFI=0,798 CFI>0,9 En comparant entre le modèle
incrémentaux NFI=0 ,792 NFI>0,9 testé et celui de référence,
nous concluons que le premier
IFI=0,799 NFI>0,9
n’améliore pas l’ajustement et
que celui d’indépendance est
meilleur.
Les indices de KHI-DEUX= KHI-DEUX<2 ou 3 Le modèle est simple et ajusté.
parcimonie 0,44177

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PRESENTATION DES RESULTATS :
À travers notre étude, nous avons tenté de rejeter ou confirmer l'hypothèse qui affirme
que la qualité de l’enseignement impacte la réussite de la transition des étudiants à la vie
professionnelle.

Toutes les différentes étapes qu'on a dû suivre au long de notre projet sont citées en détail
dans notre rapport y inclus celle de l'analyse de données et l'étude de marché d'une étude
de marché

Cette recherche nous a permis de développer un questionnaire comprenant toutes les


variables jugées pertinentes pour notre recherche, ce questionnaire par la suite été
prétesté dans le cadre de l'analyse exploratoire auprès d'un échantillon de 55 personnes
pour vérifier et valider l'échantillon, vérifier la fiabilité dudit questionnaire ainsi que
minimiser les erreurs systématiques et aléatoires.

Pour approuver notre analyse on a fait recours à une deuxième collecte de données à
l'aide d'un questionnaire modifié dont l'échantillon constitue 160 réponses alias
160jeunes étudiants universitaires dont 45,5% sont des femmes et 54,4% sont des
hommes, la population la plus dominante de notre échantillon est celle entre 18 et 25 ans.

Et pour analyser ces résultats, nous avons utilisé le logiciel IBM AMOS 25 qui a démontré
l'importance de l’université dans la réussite de la phase de transition des étudiants au
monde professionnel.

En se basant sur ces résultats, on peut déduire que la qualité de l’enseignement supérieur
impacte fortement la transition à la vie active. Un résultat qui reflète indubitablement la
réalité que vit chaque étudiant dans le contexte marocain aussi bien que dans le contexte
mondial ; ceci met en évidence la nécessité d’améliorer la qualité del’enseignement dans
les universités afin d’assurer cette transition.

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RECOMMANDATIONS :

 LA PROFESSIONNALISATION DE LA FORMATION :

la professionnalisation est le fait de développer les compétences , l’identité et les


connaissances professionnels , et chaque université doit s’intéresser à le développement
de ces derniers afin d’assurer une insertion parfaite de ces diplômés.la
professionnalisation est la clé de réussite de la formation vu que la formation développe
le savoir-faire (connaissances, études de cas ,….) tant que la professionnalisation donne
occasion aux étudiants d’acquérir plus le savoir-faire , le savoir-être professionnel
(compétences demandés par le marché,…).

La professionnalisation est bénéfique pour les deux parties impliquées dans ce débat
polémique et contradictoire :

 Pour l’entreprise : contextualisation les compétences acquises lors du cursus


scolaire ainsi économiser les ressources employés par l’entreprise pour
former ces futures employés.
 Pour l’université :faire face aux défis de l’employabilité de ces étudiants
dans le milieu professionnel.

 L’ORIENTATION DES ETUDIANTS :

L’orientation est une phase très importante lors de la transition de l’étudiant vers la vie
active , l’université doit employer tous les ressources nécessaires pour sa réussite , en
créant des centres d’informations et d’orientation (CIO) leurs principale mission est
diffusée l’information nécessaire aux étudiants .néanmoins , le service d’orientation fait
face à différents difficultés entre autres : explosion des effectifs , faible ressources
financières et la concurrence avec les autres services de l’universités .

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 DEVELOPPER DES RELATIONS AVEC LE MONDE PROFESSIONNEL :

Le système institutionnel fait face à plusieurs défis entre autres le chômage de cesjeunes
diplômés, alors il doit toujours innover ces formations pour les adaptés auxdemandes du
marchés de travail qui est toujours en changement.

Plus le croissement du stock d’information pour les deux parties impliquées La relation
université-entreprise permet aussi le transfert de technologie ;dans la mesure où il
permet aux entreprises de bénéficier des techniques de recherches des laboratoires de
l’université pour améliorer ces compétences technologiques et pour l’université
l’entreprises lui procure les informations sur les nouvelles technologie existant sur le
marché pour développer ces recherches et ces connaissances .
Ces collaborations permettent aussi aux universités d’assurer des programmes d’échange
pour leurs étudiants afin que ces derniers développent leurs compétences
professionnelles et ces programmes d’échanges prennent plusieurs formes mais la plus
célèbre est les stages.

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CONCLUSION :

Le but de notre projet d’étude de marché était dans un premier lieu, de dévoiler les
principales variables facilitant l’insertion de l’étudiant dans le monde professionnel, et
dans un deuxième lieu de vérifier si toutes ces variables expliquent cette transition.

Notre projet est à propos du rôle de l’université dans la transition de l’étudiant de


l’université vers le monde professionnel. Durant notre étude de marché, nous avons passé
par la plupart des étapes des études de marché ordinaire, en adoptant deux principales
approches. La première qualitative qui contient la revue de littérature, l’élaboration du
questionnaire ainsi que la présentation de la problématique et la collecte de données .et
la deuxième quantitative qui inclut le volet méthodologique, l’analyse descriptive et
explicative dans lesquelles on a eu recours aux statistiques descriptives ainsi que
différents logiciels tels que SPSS et AMOS. Bien que nous ayons déployés tous les efforts
nécessaires pour assurer notre étude. Toutefois nous avons rencontré plusieurs
difficultés soit au niveau de la collecte des données auprès desétudiants ou au niveau de
la manipulation des différents logiciels d’analyse. Néanmoins, nous avons pu surmonter
ces épreuves et présenter ce travail.
A travers les résultats obtenus de notre étude, nous pouvons confirmer que La capacité
d’un étudiant a trouvé l’emploi après l’université est liée directement à la qualité de sa
formation professionnel ainsi que les compétences acquises tout au long de ce cursus
.Nous savons tous que le facteur clé de la réussite de ces formations est la collaboration
avec le monde professionnel et plus précisément le développement des relations avec les
entreprises qui opèrent dans différents secteurs d’activité .vu que Chaque établissement
doit s’adapter à l’évolution technologique qui reflète la vrai image du marché de travail ,
pour faciliter l’insertion des jeunes et pouvoir répondre à leurs attentes professionnels
.Les partenariats avec le monde professionnel aident les universités à la
professionnalisation de leurs formations vu que les cours proposés ne seconcentrent plus
que sur le volet théorique mais aussi la pratique qui présente unimportant volet du cursus
scolaire de chaque étudiant .Ces partenariat plus l’effet de la croissement du stock de
connaissances pour chacune des parties impliquées , elles permettent aussi la formation
et développement de nouvelles compétences.

33
BIBLIOGRAPHIE :
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niversitaire_de_qua.html?id=F0ijnoYzuGcC&redir_esc=y

 https://journals.openedition.org/ripes/778
LES ANNEXES
 LE QUESTIONNAIRE :

36
37
38
39
40
41
42
43
44
45
46
 LES RÉSULTAT DU SPSS:

47
48
49
50
51

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