Azambou Cours Geo Premiere Module 3

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MODULE 3 : LES ACTIVITES DE PRODUCTION

Famille de situation : Les activités génératrices de revenus


Catégories d’action : Créer les champs modernes
CHAPITRE 4 : LES ACTIVITES AGROPASTORALES
LEÇON 8 : L’AGRICULTURE
Situation problème : Agriculture traditionnelle
Exemple d’action : Créer les champs modernes
Justification : Cette leçon permet à l’apprenant d’installer les ressources pour encourager la
création des champs modernes.
Introduction :
L'agriculture du Cameroun est la principale source de croissance et de devises du pays,
jusqu'à 1978 quand la production de pétrole a démarré. En 2004, l'agriculture représentait
44 % du PIB. L'activité agricole et la productivité du secteur ont baissé au cours du boom du
pétrole pendant les années 1980. L'agriculture est la principale occupation pour 56 % de la
population active au Cameroun en 2003, bien que seulement environ 15,4 % des terres soient
arables1.
I- Les conditions de développement

L’agriculture constitue la branche d’activité la plus répandue dans le monde. Il s’agit d’une
activité dont la pratique nécessite la combinaison de plusieurs facteurs. Il est alors question
d’identifier les conditions qui doivent être réunies pour la pratique de l’agriculture. Tour à
tour, on va insister sur les conditions naturelles, humaines, économiques et technologiques.

1. Les conditions naturelles favorables

L’agriculture est largement tributaire des conditions naturelles. Celles qui doivent être
réunies pour sa pratique sont : Le climat constitue le socle de toute activité agricole. Il rythme
le calendrier agricole en déterminant les périodes de semence et de moisson. Il détermine
également les secteurs agricoles, car les cultures dépendent du climat : c’est ainsi que le coton
pousse dans des régions sèches, le blé dans des zones tempérées. Les sols sont la base de toute
activité agricole et un gage d’une production abondante et diversifiée. Les sols qui sont
propices aux pratiques agricoles sont : les chernozems, les sols bruns, les sols volcaniques,
alluviaux. Le relief influence aussi les activités agricoles. Certaines cultures poussent au
niveau des reliefs à forte pente, tandis que d’autres prospèrent au niveau des plateaux, cas du
café. L’agriculture nécessite aussi un bon réseau hydrographique pour permettre
l’alimentation en eau des plantes.

2. Une main d’œuvre importante et qualifiée

L’homme a une place angulaire dans la pratique de l’agriculture : il est la main d’œuvre, il
détermine les types de cultures qui doivent correspondre à chaque type de sol, et les
techniques culturales qu’il faut employer. Il influence aussi les pratiques agricoles à travers le
système d’exploitation agricole. On distingue à cet effet, le faire valoir direct ou auto
exploitation et le faire valoir indirect qui peut être le métayage ou le fermage. Des conditions
particulières (culture) peuvent également lier les hommes et leur milieu de vie. Ainsi, deux
peuples vivant dans des mêmes conditions vont exploiter différemment ce milieu. C’est le cas
du delta du Niger qui est l’un des plus grands pâturages d’Afrique, alors qu’à la même latitude
en Asie on a des agriculteurs.

3. Les conditions technologiques et financières

L’agriculture moderne se caractérise par l’utilisation des semences sélectionnées, des


produits phytosanitaires, des engrais. Elle est également fortement mécanisée avec
l’utilisation des machines agricoles : tracteurs, moissonneuses, batteuses. La combinaison de
tout ceci nécessite que des moyens financiers soient mis en jeu pour faire prospérer les
activités agricoles.

II- les pratiques agricoles


1. Agriculture extensive

L’agriculture extensive, par opposition à l’agriculture intensive, se caractérise par un


faible recours au capital et à la main d’œuvre (engrais, pesticides et machines, par exemple)
par rapport à la surface exploitée. Le rendement agricole par unité de superficie est donc
moindre qu’en agriculture intensive. L’agriculture extensive est généralement plus
respectueuse de l’environnement. L’utilisation moindre d’engrais et de pesticides diminue le
risque de pénétration des nutriments et pesticides dans les eaux de surface et la nappe
phréatique. Toutefois, l’effet réel de l’utilisation des facteurs sur l’environnement ne dépend
pas uniquement du volume de ceux-ci, mais également de leur méthode d’application. Les
engrais, par exemple, sont également nécessaires pour préserver la fertilité des sols au
moment des récoltes. Un usage insuffisant d’engrais peut donc également entraîner des
dommages environnementaux.

2. Agriculture intensive

L'agriculture intensive est un système de production agricole fondé sur un accroissement


de la production agricole optimisé par rapport à la disponibilité des facteurs de production
(moyens humains, matériels et surfaces cultivées). L'agriculture intensive existe dans deux
systèmes opposés, l'un traditionnel, l'autre moderne. En système traditionnel, les ressources
humaines sont nombreuses, la force animale est souvent employée, la biodiversité est élevée
et plusieurs espèces complémentaires sont parfois cultivées ensemble, mais les moyens
matériels (et souvent les disponibilités foncières) sont rares ː l'intensification agricole y est
fondée sur l'investissement humain maximal par rapport aux autres facteurs de production.
Les impacts environnementaux sont faibles. En système moderne, la situation est inverse : les
moyens humains sont en grande partie remplacés par des machines ou robots, l'intensification
requiert des investissements importants et une utilisation accrue d’intrants (engrais, produits
phytosanitaires, matériel agricole, énergie). C'est ce deuxième système qui est habituellement
désigné par l'appellation « agriculture intensive »1. Les impacts environnementaux y sont plus
importants2,3.

3. Agriculture vivrière
L'agriculture vivrière est une agriculture essentiellement tournée vers
l'autoconsommation et l'économie de subsistance. La production, rarement excédentaire, n'est
destinée ni à l'industrie agroalimentaire ni à l'exportation. Elle est en grande partie auto-
consommée par les paysans et la population locale. Cette forme d'agriculture demeure d'une
importance capitale dans les pays les moins avancés où elle permet aux populations rurales,
sans autre ressource, de se nourrir. Ses faibles rendements, générant peu d'excédent, ne
permettent toutefois pas à ces populations de sortir de la pauvreté. Le caractère localisé de la
production, sans accès aux marchés mondiaux, rend en outre les agriculteurs vivriers
particulièrement vulnérables aux conséquences des événements climatiques locaux
(sécheresse, catastrophe naturelle, saison des pluies tardive ou précoce, etc...). Elle représente
environ 20 % de la production alimentaire mondiale1.
4. Agriculture biologique
L’agriculture biologique est une méthode de production agricole qui exclut le recours à
la plupart des produits chimiques de synthèse, utilisés notamment par l'agriculture industrielle
et intensive depuis le début du XXe siècle, les organismes génétiquement modifiés par
transgénèse1,note 1, et la conservation des cultures par irradiation. La fertilisation du sol et la
protection des plantes doivent donc être assurées par d'autres méthodes. Les motivations des
agriculteurs et des consommateurs peuvent être de meilleurs revenus, une meilleure santé au
travail, la protection de l'environnement ou des produits perçus comme plus sains.
III- les opportunités de l’agriculture
1. Le rôle majeur de l'agriculture pour la croissance et la lutte contre la pauvreté.

L'agriculture joue un rôle prépondérant car secteur clé de l'économie. Au Cameroun, elle
lui assure alors son autosuffisante alimentaire ainsi que des devises dans le même temps. En
ce sens, elle contribue pour 22.9% au PIB et engage plus de 62% de la population active. Le
fait est que les nuances climatiques (climat équatorial - tropical humide - tropical sec) ainsi
que pédologiques, engendrent un potentiel agricole riche de diversité. Par ailleurs, la gamme
de produits cultivés s'étend des culturelles vivrières (telles que le mil, le sorgho ou encore le
manioc) aux cultures d'exportation (banane, cacao, ananas, coton...). Dans le même temps,
quelques cultures non traditionnelles ont su faire leur apparition ces dernières décennies
comme c'est le cas de la pomme de terre ou de l'oignon. En juin 2013, la production de
bananes douces étant exportée à 98% vers le marché européen, une convention de
financement d'un montant de 41M€ fut signée entre le gouvernement camerounais et l'Union
Européenne. Cette convention tend ainsi à mettre en œuvre des actions portant sur la
compétitivité de la filière bananière afin d'en augmenter la valeur ajoutée dans un
respect des normes sociales et environnementales. Le développement de l’agriculture est
l’un des leviers les plus puissants sur lequel agir pour mettre fin à l’extrême pauvreté,
renforcer le partage de la prospérité et nourrir les 9,7 milliards de personnes que comptera la
planète en 2050. Par rapport à d’autres secteurs, la croissance de l’agriculture a des effets
deux à quatre fois plus efficaces sur l’augmentation du revenu des populations les plus
démunies. Selon une étude publiée en 2016, 65 % des travailleurs adultes pauvres dépendent
de l’agriculture pour vivre.

2. La sécurité alimentaire et gisement d’emploi diversifié

L'agriculture contribue à la sécurité alimentaire par la production de produits directement


consommés par les producteurs, ou bien par des revenus issus de cultures vendues, revenus
qui servent à acheter des aliments sur les marchés. Les formes d'agriculture plus favorables
aux femmes (respect des conditions de travail, équilibre des revenus, meilleurs droits) sont
plus favorables à la sécurité alimentaire. Au sujet de la diversité de l'alimentation des familles
d'agriculteurs, la diversité de la production à un niveau local ou des exploitations individuelles
a de meilleurs effets sur la diversité de la consommation alimentaire. L’agriculture offre une
diversité d’emploi. L’offre d’emploi intervient selon les différentes phases de l’activité
agricole. De la préparation des champs à la récolte. Les produits récoltés fournissent
davantage des emplois malgré informelle pour la commercialisation dans les marchés locaux
(« buy and sellam »).

Conclusion
L’agriculture est une opportunité incontournable pour les pays développés et les pays en
développement. Les jeunes dans les pays pauvres rêvent d’un emploi non agricole,
pourtant un foyer important de gisement d’emploi et de sécurité alimentaire.

LECON 9 : L’ELEVAGE
Situation problème : La transhumance
Exemple d’action : Créer ranchs
Justification : Cette leçon permet à l’apprenant d’installer les ressources pour encourager la
création des ranchs.
Introduction
L’élevage est l'ensemble des activités qui assurent la multiplication des animaux souvent
domestiques, parfois sauvages, pour l'usage des humains. Les diverses activités mises en
œuvre pour l'élevage incluent notamment la gestion de la production des animaux adultes
pour les multiplier, et leur fournir gîte, nourriture, soins, en vue de leur utilisation et/ou de
leur production.
I- Les conditions de développement
1. Les conditions naturelles : disponibilité du pâturage et besoin d’eau

Contrairement aux autres continents, les pays soudaniens de l’Afrique sont loin d’être aussi
gros producteurs de viande bovine que les pays sahéliens. Pourtant, avec une saison des pluies
de plus en plus longue à mesure qu’on se rapproche de l’Equateur, les pâturages se
maintiennent plus longtemps en bon état et nourrissent plus de bétail par unité de surface.
Sans doute les conditions d’alimentation du bétail deviennent-elles moins bonnes quand le
couvert forestier commence à se faire dense, à cause de la concurrence qu’il exerce sur le
développement de la strate herbacée. La réduction des pâturages utilisables provient de la
présence des mouches tsé-tsé ou glossines. C’est l’une des principales originalités de
l’Afrique au sud du Sahara par rapport aux zones tropicales humides d’Amérique ou d’Asie.
La permanence des cours d’eau facilite également l’abreuvement du bétail. La fourniture
d'eau propre est une condition primordiale de la réussite de la plupart des élevages. La qualité
de l'eau doit être systématiquement controlée. Bien que n'apportant en elles-mêmes aucun
élément nutritif les eaux de boisson peuvent contenir naturellement certains minéraux. Elles
peuvent être utilisées comme vecteurs de la ration (alimentation en soupe pour les porcs, par
exemple) ou vecteurs d'éléments particuliers (minéraux solubles, adjuvants). Dans ce dernier
cas ces éléments sont alors injectés dans le circuit de boisson au moyen d'une pompe doseuse

2. Les conditions économiques et humaines : Capital et main d’œuvre


Pour investir dans le bétail ou en acquérir, il est nécessaire d’économiser ou d’emprunter,
ce qui se justifie par le rendement escompté du capital. Hormis le capital durable que
représentent-les animaux d’élevage, il faut également disposer de capital circulant pour
couvrir les coûts de production. Les fonds investis dans l’élevage concourent à la hausse de la
production agricole par: a) l’augmentation des superficies de terres utilisées, b) la
diversification de l’activité productive des cultivateurs et c) l’intensification résultant de
l’augmentation de la valeur de la production animale et donc, de la production totale par
hectare. L’intensification nécessite un apport supplémentaire d’intrants de main d’œuvre et/ou
de capital, ce qui peut être obtenu en augmentant la charge de bétail, en relevant le rendement
par tête ou en adoptant un système de production plus intensif.
3. Les conditions sanitaires
La maîtrise de la santé en élevage est l’un des éléments clés de la pérennité de
l’exploitation. En effet, une dégradation de l’état sanitaire s’accompagne d’une augmentation
des coûts de production (mortalité, dégradation des performances techniques, augmentation
des dépenses de santé). De plus, le temps de travail est augmenté (surveillance accrue des
animaux, mise en place de traitements vétérinaires,...), les conditions de travail s’en trouvent
détériorées, de même que l’image du produit (en particulier vis à vis des traitements
antibiotiques et du bien être des animaux).
II- les techniques d’élevage
1. Elevage extensif
L'élevage extensif ou pâturage extensif (ranching pour les anglo-saxons) est une méthode
d'élevage de bovins, ovins, rennes, etc. caractérisée par une faible densité de chargement
d'effectifs animaux dans les pâturages à l'hectare. L'animal mange peu de fourrage industriel.
Le bétail s'alimente en grande partie des pâturages (dans l'idéal, des terres non aptes à
l'agriculture). Les fourrages (céréales, légumes secs) sont généralement cultivés dans les
champs de l'éleveur ou à proximité de son exploitation. Les races autochtones sont
généralement privilégiées car elles sont bien adaptées aux conditions particulières du lieu et à
une gestion extensive. Bien que la productivité animale soit inférieure à celle du modèle
intensif, le modèle extensif est à la mesure des exploitations familiales puisque les coûts ne
sont pas très élevés et que la production n'a pas besoin de croître. Les animaux vivent dans
leurs conditions naturelles, ils restent donc sains et fertiles. Ils ont besoin de peu de
médicaments et soins vétérinaires.

2. Transhumance

La transhumance est la migration périodique du bétail (bovidés, cervidés, équidés et ovins)


entre les pâturages d'hiver et les pâturages d'été. Elle a pour objectif l'engraissement du
troupeau mais aussi sa reproduction. Elle se pratique sur tous les continents. Cette « forme de
nomadisme assagi » (Fernand Braudel), qui remonte au moins à 4 000 ans, connaît un déclin
progressif en Occident au XXe siècle. La transhumance est généralement considérée comme
un système différent du pastoralisme nomade, où le parcours est irrégulier, où l'intégralité du
troupeau se déplace et où tout le groupe social suit les troupeaux, néanmoins les pasteurs
nomades peuvent aussi suivre des parcours réguliers assimilables à la transhumance. La
transhumance, déplacement saisonnier de troupeaux le long des routes migratoires en
Méditerranée et dans les Alpes, a été inscrite sur la liste représentative du patrimoine culturel
immatériel de l'humanité en décembre 2019.

3. Elevage intensif

L'élevage intensif est une forme d'élevage industrialisé qui vise à augmenter fortement le
rendement de cette activité, notamment en augmentant la densité d'animaux sur l'exploitation
ou en s'affranchissant plus ou moins fortement du milieu environnant (confinement) Cette
méthode d'élevage industriel est apparue à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Ce système
d'élevage se caractérise par l'utilisation de surfaces réduites, avec une densité élevée de
population, les animaux pouvant être logés dans des bâtiments fermés. Les exploitations
d'élevage intensif sont également marquées par une faible surface de culture dédiée à
l'alimentation des animaux, entraînant la diminution significative de l'autosuffisance de
l'éleveur pour l'alimentation de ses animaux. Les progrès de l'alimentation animale permettent
de penser l'élevage en termes de « transformation » d'aliments en croissance animale. L'intérêt
de ce type d'élevage est qu'il permet de fournir de la viande et d'autres produits (œufs, lait,
cuir, laine, fourrure) à des prix de revient contenus, ce qui a permis une accessibilité certaine
de ces aliments. En outre, cette production est moins dépendante des aléas climatiques

III- les opportunités de l’élevage


1. La réduction de la pauvreté
L'élevage contribue aux moyens d'existence d'environ 70 pour cent des populations rurales
pauvres dans le monde. L’augmentation de la demande de protéines animales dans les pays à
faibles et moyens revenus offre aux pauvres ruraux une opportunité d’améliorer leurs moyens
de subsistance. Toutefois, la nature des activités d’élevage est souvent déterminée par des
cadres politiques et institutionnels généralement peu favorables aux intérêts des plus démunis.
2. La sécurité alimentaire et croissance économique
La production animale fait partie intégrante des activités agricoles. Grâce à la diversité des
produits et des services qu'il procure, ce secteur pourrait apporter une contribution plus grande
encore à la sécurité alimentaire, notamment dans les pays à faible revenu et déficit vivrier.
L'élevage joue un rôle direct dans la sécurité alimentaire en permettant la production de
denrées alimentaires de qualité, telles que le lait, la viande et les œufs, mais aussi en créant
des revenus et des emplois. II constitue également une source indirecte d'énergie (traction
animale, biogaz), d'engrais et d'amendement des sols, et il permet d'utiliser des terres
marginales, des résidus de cultures et des plantes adventices. Il joue, en outre, un rôle crucial
dans l'économie en réduisant les besoins d'importation et, partant, de devises et parce qu'il est
une source d'investissement et d'épargne. L'intégration de la culture et de la production
animale est considérée comme un important facteur de développement durable. Ces différents
aspects devraient être davantage pris en compte dans la conception et la mise en œuvre des
programmes de développement agricole.
Conclusion
L’élevage fournit plus de la moitié de la valeur de la production agricole mondiale et
un tiers de celle des pays en développement. La poussée rapide de la demande pour des
produits d’origine animale enregistrée dans les pays en développement est souvent considérée
comme une ‘révolution de l’alimentation’. Étant donné que les produits d’origine animale
sont plus onéreux que les aliments de première nécessité, les taux de consommation restent
faibles dans les pays en développement même s’ils augmentent, stimulés par la hausse des
revenus. Le porc et surtout la volaille sont les viandes les plus consommées.

LECON 10 : LA PECHE
Situation problème : Pêche artisanale
Exemple d’action : Créer des étangs piscicoles
Justification : Cette leçon permet à l’apprenant d’installer les ressources pour encourager la
création des étangs piscicoles.
Introduction
La pêche est l'activité consistant à capturer des animaux aquatiques (poissons, mais
également et notamment crustacés et céphalopodes) dans leur biotope (océans, mers, cours
d'eau, étangs, lacs, mares). Elle est pratiquée par les pêcheurs, comme loisir ou profession.
Les techniques et engins de pêche sont nombreux, dépendant de l'espèce recherchée, du
milieu, ou encore du bateau utilisé. La pêche est le plus souvent encadrée par une
réglementation qui tend à se renforcer1 afin de protéger au mieux la biodiversité,
l'environnement et les ressources halieutiques (terme qui désigne la connaissance de la
biologie et de l'exploitation des ressources de la pêche).
I- Les conditions de développement
1. Les conditions naturelles : Un vaste réseau hydrographique et d’importantes
réserves des ressources halieutiques
L’essor des pêches nécessite un vaste réseau hydrographique afin de fournir des réserves
en ressources halieutique. L’ouverture des pays à la mer offre de multiples atouts pour le
développement de la pêche. L’aménagement des infrastructures portuaires, le renforcement de
l’appui institutionnel aux pêcheurs par les facilités d’accès aux financements en vue de
l’acquisition des outils de production, l’encadrement technique des opérateurs permettent de
mieux exploiter durablement les ressources halieutiques. La durabilité ici répond à) trois
exigences : une bonne connaissance des ressources, une stratégie de conservation de celles-ci
et leur appropriation par des capacités nationales ou à tout le moins par des communautés de
pêcheurs stabilisées et peu enclines à la migration perpétuelle.
2. Les conditions juridiques
D’après notre examen de la documentation sur la question, les grands principes qui sous-
tendent la durabilité des pêches appartiennent à deux catégories inter reliées : les ententes de
gouvernance efficaces et les principes de saine gestion. Par entente de gouvernance, il faut
comprendre les relations juridiques et hiérarchiques entre les parties, les responsabilités
relatives à la prise de décisions et de mesures ainsi que les mécanismes de reddition de
comptes. De plus, deux principes bien précis méritent qu’on s’y attarde : l’approche
écosystémique et l’approche de précaution. À notre avis, les gestionnaires des pêches peuvent
appliquer ces principes aussi bien aux problèmes de longue date qu’aux nouveaux enjeux.
II- les techniques de pêche
1. La pêche industrielle ou professionnelle
Dans le monde, on trouve des types de pêche professionnelle très différents, avec des
méthodes allant des plus artisanales et extensives, aux plus industrielles et intensives. Ils
correspondent à des fonctions et métiers différents (novice, matelot, mécanicien, patron…),
plus ou moins dangereux et difficiles selon les types de pêche et les zones géographiques. Des
pathologies particulières peuvent être associées à ce métier en raison de l'exposition aux UV
et à l'eau salée notamment. L'éthylisme est un facteur de risque supplémentaire important (sur
600 pêcheurs de Boulogne-sur-Mer suivis, 50 % des éthyliques avaient subi un accident du
travail entraînant une invalidité permanente partielle (IPP), contre 20 % chez les non
éthyliques).
2. La pêche alimentaire ou de subsistance
La pêche de subsistance n'est pas insérée dans un système de commercialisation à l'échelle
nationale et internationale. Elle est essentiellement tournée vers l'autoconsommation mais
dans la mesure où elle n'exclut pas la commercialisation, elle fait partie d'une forme de pêche
professionnelle. Les prises ne sont destinées ni à l'industrie agroalimentaire ni exportées. Elles
sont en grande partie autoconsommées par les pêcheurs eux-mêmes et/ou vendues à la
population locale.
3. La pêche artisanale
Il existe une grande disparité dans la taille des embarcations de pêche artisanale. Certaines
sont équipées d'un moteur, d'autres non. On trouve en outre des plongeurs, des pêcheurs à la
ligne opérant du rivage, des pêcheurs de rivière ou de lac utilisant des outils identiques depuis
des millénaires41. La FAO estime à environ 25 millions le nombre de pêcheurs artisans. Si l'on
considère qu'un emploi en mer induit trois emplois à terre, ce sont donc 100 millions de
familles que la pêche artisanale fait vivre. Et, pour une moyenne de quatre personnes par
famille, on peut dire que 400 millions de personnes vivent et mangent grâce à la pêche
artisanale41. Celle-ci permet de nourrir les familles directement, mais aussi de leur apporter un
revenu par la commercialisation des produits, soit localement, soit par l'exportation. La plus
grande partie de ces personnes comptent parmi les plus pauvres du monde : pour beaucoup
d'entre elles, le revenu se situe en dessous d'un dollar par jour
III- les opportunités de la pêche
1. Le développement économique
La valeur des prises de poisson débarquées dans le monde est estimée entre 60 et 70
milliards de dollars E.-U. (FAO, 1993, 1995). Même en admettant que les opérations de
transformation et de distribution de poisson permettent de doubler ou de tripler cette valeur, la
pêche représente une branche d’activité relativement secondaire, surtout si on la compare à
l’agriculture, la principale industrie de production alimentaire au niveau mondial. La pêche
demeure capitale pour certains pays et certaines régions, notamment pour de nombreuses
collectivités établies le long des côtes de l’Atlantique Nord et du Pacifique Nord. En outre,
pour bien des communautés d’Afrique occidentale, d’Amérique du Sud et d’Asie du Sud-Est,
elle est la principale source de protéines animales et revêt, de ce fait, une très grande
importance économique.
2. La sécurité alimentaire

La pêche comprend toutes les activités de la chaîne de valeur, est réellement importante pour
la sécurité alimentaire et la nutrition, tant au niveau local que mondial. Elle joue un rôle
essentiel dans les efforts pour réaliser les objectifs du Programme « Faim zéro » d'ici 2030,
comme indiqué dans les Objectifs de développement durable. Pour de nombreuses personnes
dans les pays en développement, le poisson et autres fruits de mer pêchés par les petits
pêcheurs sont particulièrement importants pour leur santé. Sans cet apport, beaucoup
n'auraient pas les moyens de consommer régulièrement et en quantité suffisante des protéines,
des acides gras oméga-3 ou des micronutriments essentiels tels que la vitamine A, le fer, le
calcium, la vitamine D, le zinc et l'iode.

Conclusion
La disponibilité du poisson ne peut être tenue pour acquise. Les organisations de gestion des
pêches ont une tâche ardue à accomplir. Elles doivent surveiller et réglementer l’exploitation
du poisson dans un climat de grande incertitude. Les défis auxquels elles sont confrontées
sont de nature environnementale, économique, sociale et organisationnelle. Certains de ces
défis se posent depuis que les gouvernements ont commencé à gérer activement les pêches,
tandis que d’autres sont beaucoup plus récents.
TRAVAUX DIRIGES 1 : QUELQUES PROBLEMES DU SECTEUR DE LA
PRODUCTION AGROPASTORALES ET PISCICOLES
Situation problème : Pénurie des poissons
Exemple d’action : Créer des étangs piscicoles
Justification : Ce TD permet à l’apprenant d’installer les ressources pour encourager la
création des étangs piscicoles.
Document 1 : Utilisation excessive des engrais et des pesticides
Si les effets bénéfiques des engrais et pesticides ne sont plus à démontrer, leur
utilisation pose de sérieux problèmes pour l’environnement et la santé humaine et animale.
Les engrais constituent une source de nutriments qui assure à la plante une croissance et une
bonne résistance aux maladies. Une fertilisation excessive ou encore maladroite de la part des
agriculteurs entraîne la pollution des eaux par une concentration élevée en nitrates et
phosphates. Les pesticides (insecticides, fongicides, herbicides) sont utilisés pour lutter contre
les mauvaises herbes et pour protéger les récoltes contre les ravageurs mais peuvent traîner
des problèmes : l’incapacité de se reproduire normalement chez certaines espèces d’oiseaux,
l’introduction de malformations chez le fœtus, la mort d’embryons, l’apparition de certains
cancers et enfin, des intoxications mortelles suite au non respect des règles d’utilisation.
Document 2 : Les mauvaises pratiques de pêche
Jadis très poissonneuse, la mer de la Petite côte du Sénégal ne nourrit plus son homme.
La ressource halieutique se fait de plus en plus rare. Cela a affecté toutes les activités du
secteur de la pêche. Les acteurs, dénonçant le manque de réglementation dans le secteur,
pointent du doigt les mauvaises pratiques de pêche, notamment la surpêche et la pêche non
déclarée et non réglementée (Inn). Ils proposent 6 mois pour la nuit et 6 mois pour le jour »,
défend Alioune Lakhone, président de l’Union nationale des pêcheurs artisanaux du Sénégal
(Unapas) de Mbour. Selon lui, la pêche de nuit fait partie des facteurs dévastateurs de la mer.
Parce qu’avec l’utilisation des torches laser, le poisson se déplace pour sortir des zones de
pêche.
Document 3 : Les manipulations scientifiques (OGM)

Un organisme génétiquement modifié ou OGM est un organisme dont le matériel génétique,


c’est-à-dire l’identité de cet organisme, a été modifiée par génie génétique afin de modifier
l’organisation de son développement naturel. Les avantages des OGM sont : qu’ils sont
beaucoup plus résistants aux maladies, insecte ou herbicides, ce qui permet d’utiliser moins de
produit chimiques, qu’ils permettent une amélioration des produits, qu’ils permettent une
diminution des pertes de production. Les inconvénients des OGM sont : qu’ils peuvent
entraîner des allergies, qu’ils peuvent créer de nouvelles substances toxiques ou produire des
substances déjà existantes, et donc polluer l’environnement, qu’ils peuvent entraîner un non-
fonctionnement des antibiotiques dans l’organisme et donc le laisser avec des défense faible
face aux maladies, qu’ils peuvent infecter les champs voisins.
Document 4 : Les solutions envisagées dans l’agriculture : l’agriculture biologique
L'agriculture biologique est un système de production qui maintient la santé des sols, des
écosystèmes et des personnes. Elle s'appuie sur des processus écologiques, sur la biodiversité
et sur des cycles adaptés aux conditions locales, plutôt que sur l'utilisation d'intrants ayant des
effets néfastes. L'agriculture biologique allie la tradition, l'innovation et la science au bénéfice
de l'environnement commun. Les principales méthodes de l'agriculture biologique pour
améliorer la fertilité du sol et protéger les cultures comprennent la rotation des cultures, les
engrais verts et de compost, la lutte biologique et la culture mécanique. Ces mesures utilisent
l'environnement naturel pour améliorer la productivité agricole : des légumineuses sont
plantées pour fixer l'azote dans le sol, les insectes prédateurs naturels sont encouragés, la
rotation des cultures permet de confondre les ravageurs et de renouveler le sol, et des
matériaux naturels tels que le bicarbonate de potassium26 et le paillis sont utilisés pour
contrôler les maladies et les mauvaises herbes. Des plantes plus rustiques sont générées par la
culture sélective des plantes plutôt que par le génie génétique.
Document 5 : Les solutions envisagées dans la pisciculture

L'aquaculture bio concerne pour le moment quelques espèces de poissons, quelques


crustacés et de petites productions de mollusques (animaux filtreurs ou brouteurs), mais une
réflexion est en cours pour élargir le nombre de mollusques / coquillages d'élevage pouvant
être labellisés4, sachant que « Les produits de la chasse et de la pêche d’espèces sauvages ne
sont pas considérés comme relevant du mode de production biologique »). En bio, on
considère le verger comme un agroécosystème complexe, et non comme une simple collection
d'arbres. Et comme on n'utilise ni pesticides ni engrais chimiques, ce travail demande du
temps, notamment de surveillance et d'intervention manuelle. Techniquement, le verger de
pêche bio est difficile. Notamment parce qu'il existe peu de variétés spécifiques à la culture
bio, c'est-à-dire rustiques et suffisamment insensibles aux maladies au point de se passer de
produits chimiques… Ce qui explique la gamme restreinte de variétés de pêches utilisées en
bio, qui sont en fait des variétés conventionnelles que les producteurs bio ont le droit
d'utiliser.

Questionnaire :
1. Relève les effets liés à l’utilisation excessive des engrais et pesticides
2. Identifie les mauvaises pratiques de la pêche et leurs conséquences
3. Présente les inconvénients des OGM
4. Propose des solutions « BIO » à la pêche et à l’agriculture

DOSSIER 3 : LA QUESTION FONCIERE DANS LA PRATIQUE DES ACTIVITES


AGROPASTORALES
Situation problème : Conflits agro-pastoraux
Exemple d’action : Encercler les champs
Justification : Ce dossier permet à l’apprenant d’installer les ressources pour résoudre les
conflits agro-pastoraux.
Document 1 : Difficile accès à la terre dans les sociétés traditionnelles

Il existe plusieurs formes d'accès à la terre à Nouna : l'héritage, le don, le prêt, le fermage, le
métayage, l'achat. Dans le cadre du maraîchage, nous allons nous intéresser aux principales
formes d'accès à la terre que sont l'héritage et l'achat. Les femmes sont présentes sur les sites
maraîchers à Nouna. Toutefois, elles y travaillent, la plupart, comme exploitantes, aux côtés
des hommes : époux, frère, père, etc. Elles n'ont pas une facilité d'accès à la terre, laquelle
s'acquiert, le plus souvent, par héritage ou par achat. Sur le plan héritage, les femmes
n'héritent pas de la terre, laquelle est un bien patrilinéaire qui se transmet de père en fils. Sur
le plan achat, les femmes n'ont pas un pouvoir d'achat leur permettant de s'octroyer des
parcelles sur les sites maraîchers. Celles-ci coûtent, par hectare, au minimum 25 000F.CFA et
au maximum 750 000F.CFA. Toutefois, la majorité des enquêtés estime que l'hectare coûte,
environ, 250 000F.CFA. Néanmoins, le groupement féminin « Sababouyouma » a permis à
quarante-cinq (45) femmes de travailler sur un site d'un (1) hectare acquis en 1995 à 60
000F.CFA, grâce à l'aide d'une ONG allemande ; ce qui a permis à ces femmes de subvenir à
leurs besoins et à ceux de leurs familles respectives.

Document 2 : Conflits entre agriculteurs et éleveurs


Les conflits agropastoraux dérivent principalement de la pression humaine sur les ressources
naturelles spécifiques telles que : la terre, les zones de pâturages, les points d'eaux etc. Les
conflits de type agricole résultent de la violation des limites de la piste à bétail par les
agriculteurs. En augmentant la surface de son champ, l'agriculteur consomme chaque année
l'espace définis pour la piste à bétail. Ce qui réduit au fur et à mesure sa largeur. Les conflits
de type pastoral proviennent principalement de la mauvaise conduite des éleveurs lors du
pâturage et de l'abreuvement de leurs animaux. En saison pluvieuse, la majorité des éleveurs
est à la quête du bon pâturage qui est le plus souvent localisé dans les parcelles en jachères.
Ces éleveurs, sachant bien que les pistes à bétail secondaires n'existent pas et que les jachères
sont toujours entre les parcelles cultivées, n'hésitent pas de sortir carrément de la piste à bétail
pour atteindre ces pâturages. Ce qui favorise l'occurrence des dégâts des animaux sur les
parcelles de cultures. Il ressort que 42 % de cas de manifestation des conflits associe les
disputes et les plaintes aux bagarres. Ce qui signifie que dans la plus part des situations de
conflits, on assiste à des bagarres. Celles-ci peuvent engendrer des pertes en vies humaines
qui ne sont pas souhaitable dans une société donnée.

Document 3 : Confiscation des terres par les multinationales…

Depuis quelques années, on assiste à une accélération sans précédent des acquisitions de
vastes surfaces agricoles dans les pays d’Afrique (mais aussi d’Asie, d’Amérique du Sud,
d’Europe de l’Est et d’ailleurs) par des acteurs transnationaux. Le phénomène très médiatisé
de l’« accaparement des terres » est en fait un accaparement des ressources naturelles en
général, notamment les forêts et l’eau. Il est le fait, à la fois, de pays soucieux de sécuriser
leur approvisionnement agricole, mais aussi très souvent d’entreprises multinationales – parmi
lesquelles des groupes agroalimentaires ou financiers français. L’accaparement des terres est
défendu par certains au nom de la nécessité de moderniser les agricultures du Sud et d’investir
dans des terres « sous-utilisées » pour accroître la production alimentaire mondiale. Le
phénomène fait toutefois l’objet de virulentes critiques, non seulement pour les atteintes aux
souverainetés nationales qu’il risque d’occasionner, mais aussi parce qu’il favorise la
dépossession de petits paysans pas forcément moins productifs que les grandes plantations
industrielles, et permettrait même aux grands intérêts économiques d’étendre leur contrôle sur
les ressources naturelles et le secteur agricole.

Questionnaire :
1. Présente les contraintes liées au difficiles accès à la terre et leurs conséquences
2. Identifie les causes et les conséquences des conflits agro-pastoraux
3. Ressors les conséquences de la confiscation des terres par les multinationales

DOSSIER 4 : LA COMMERCIALISATION DES PRODUITS AGRICOLES


TROPICAUX
Situation problème : La chute des prix des produits agricoles
Exemple d’action : Consommer les produits locaux
Justification : Ce dossier permet à l’apprenant d’installer les ressources pour encourager la
consommation des produits locaux.
Document 1 : Produits tropical d’exportation : le cacao

Les principales zones de production de cacao au Cameroun sont situées dans les
régions Sud-Ouest (50% de la production totale), Centre (35%), Sud (10%), et Est (5%).
Kumba dans la région Sud-Ouest est connu comme le plus grand centre commercial de cacao
dans la région d'Afrique centrale. Les flux physiques des stocks de cacao vont des planteurs
ou producteurs jusqu'aux acheteurs internationaux en transitant par deux étapes: La première
étape se situe au niveau de la collecte locale ou les planteurs ont le libre choix de vendre leur
cacao aux coopératives agricoles, aux groupements d'initiative commune (GIC), aux
rabatteurs ou aux exportateurs, qui assurent la collecte locale du produit. La deuxième étape
se situe au niveau de l'exportation. Elle est assurée par les exportateurs a travers les
collecteurs (mandataire), les exportateurs a leur tour sont les fournisseurs des acheteurs
internationaux qui alimentent le marché international. La chaîne de commercialisation, telle
que nous l'avons vue plus haut, présente très souvent des points de clivage. Les planteurs
peuvent apporter directement leur produit dans les magasins des exportateurs ou encore dans
les magasins des organisations paysannes (Coopératives, GIC) auxquelles ils appartiennent.

Document 2 : Produits vivriers marchands : la tomate


Le Cameroun dispose de cinq zones agro écologique, riche par son potentiel agricole et
surtout par les caractéristique physico chimique de son sol. Les terres riches, acceptent une
diversité de culture pour des rendements meilleurs par unité de production. Les techniques de
productions maitrisées permettent de produire pour la satisfaction du marché interne et un
secourt aux pays limitrophes tel que le Gabon, la Guinée, le Tchad, le Nigéria et aussi le
Niger. Rappelons déjà que, la tomate fait partir des légumes les plus consommés dans le
monde et particulièrement au Cameroun, avec une consommation moyen de 42kg/habitant/an.
Le mois de décembre, les tomates ont inondé tous les marchés de la ville de douala.
Rappelons déjà que pour les mois de septembre, Octobre et novembre 2017, il était difficile
pour les ménages, les restaurants d’acheter les tomates sur les différents marchés de Douala.
En effet, quatre moyennes tomates étaient vendues au prix de 500 FCFA en détail et un cageot
15 000 FCFA dans les marchés « Sandaga, pk 14, Dakar et New Deido ». Les échanges
commerciaux entre le Cameroun pays en miniature et les pays voisin, sont à l’origine de la
hausse des prix car la demande est supérieure à l’offre.
Questionnaire :
1. Identifie les flux de commercialisation du Cacao camerounais.
2. Présent les flux de commercialisation de la tomate camerounaise.

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