2 Maccabees Analyse Historique Et Litter

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Stéphane C.

Berguig

Commentaire littéraire et historique du second livre des Maccabées

Stéphane C. Berguig
stephane@berguig.me
302167937 .‫ז‬.‫ת‬
Paris, 2019
203

Septième annexe : liste des abréviations


Liste des abréviations

La liste a été créée de manière anticipée afin de limiter les problèmes de panation, si bien qu’il
est poible que quelques abréviations ne soient finalement pas utilisées.

1M Premier livre des Maccabées


1Mgr Premier livre des Maccabées en grec ancien
1MTOB Version française de 1M dans la TOB
1MUR Version en hébreu moderne de 1M par UR
2M Second livre des Maccabées
2MDS Version en hébreu moderne de 2M par DS
2Mgr Second livre des Maccabées en grec ancien
2MTOB Version française de 2M dans la TOB
3M Troisième livre des Maccabées
3Mgr Troisième livre des Maccabées en grec ancien
3MTOB Version française de 3M dans la TOB
4M Quatrième livre des Maccabées
4Mgr Quatrième livre des Maccabées en grec ancien
4MTOB Version française de 4M dans la TOB

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AIF Fouilles archéologiques
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AIIS Antiochos II Théos
héos
AIIZ Alexandre II Zabinas,
bi usurpateur, prétendu
é d fils d'Alexandre Ier Balas
AIS Antiochos Ier Sôter
AIVE Antiochos IV Épiphane
AIXP Antiochos IX Philopator
AJ Antiquités Judaïques de Flavius Josèphe
AL Pr André Lemaire
¸ÂμÀÇË Dictionnaire et glose numériques Alpheios, disponible depuis Google Chrome.
ALG Alexandre le Grand
AlhAnalyse littéraire et historique
AM Dr Armand Malka, médecin pédiatre, cité pour des précisions en chirurgie, car nous ne sommes pas médecin.
Am. Livre dнAmos
AMGN Fouilles archéologiques et publications de Pr Itzhaq Magen sur le Mont Garizim
Ao Site internet archive.org
Aph Alphabet paléo-hébreu
Aré Alphabet araméen carré, communément appelé « alphabet carré » «šž±§š³¤
Asam Alphabet samaritain
AVE Antiochos V Eupator
AVID Antiochos VI Dionysos
204

AVIIES Antiochos VII Évergète Sidêtês


AVIIIP Antiochos VIII Philométor
AXIID Antiochos XII Dionysos
AXIIIP Antiochos XIII Philopator
AXIP Antiochos XI Philadelphe
AXP Antiochos X Philopator
AZ Pr A. Zertal
B*K Pr Bezalel Bar-Kochba
Ba. Baruch
BdV Bibliothèque du Vatican
BIU Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne
BSG Bibliothèque Ste-Geneviève
BU Bulac, Bibliothèque universitaire des langues et civilisations orientales
BUnum Ressources numériques en ligne de la Bulac
CdF Collège de France
CG Calendrier grégorien
H
C Calendrier hébraïque
Cja Communauté juive dнAlexandrie

CO Pr Claude Orrieux
ux Ğ ĹūĵĭĦijĪ ĎĭŦľ
Clh Commentaire littéraire
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térairre et
Stéphane C.čĪķĬĺĮĬ
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Calendrier séleucide

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CSCMC Corpus de Pr Simon
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Claude M
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DIIIE Démétrios III Eukairos,
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hellénistique

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DIIN Démétrios II Nicator (deuxième règne)
DIIN Démétrios II Nica
Nicator
tor (pr
tor ((premier
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emier rrègne)
ier règ
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gne)
gne)
DIS Démétrios Ier Sôter
DJD Discoveries in the Judaean Desert
Dn. Livre de Daniel en hébreu
Dngr. Livre de Daniel en grec
DT Diodote Tryphon, usurpateur
Ed Système Encore Duet de la BIU Sorbonne
EdR Empire romain
EF Pr Emmanuel Friedheim
EH Empire hellénistique
Eh Epoque hasmonéenne
EH Epoque hellénistique
Eint Ecrits intertestamentaires
EP Empire perse
EP Epoque perse
Ephe Ecole pratique des hautes études
ERW Pr Elliot R. Wolfson
Esd3. Troisième livre dнEsdras
Esd4. Quatrième livre dнEsdras
205

Esdcan. Esdras en hébreu du canon rabbanite de lнAncien Testament


ET Pr Emmanuel Tov
EW Pr Edouard Will
Ez. Ezéchiel
E¸ե Esdras ¸
Fa Fouilles archéologiques
FJ Flavius Josèphe
FJ¸Flavius Josèphe en grec moderne

FMA Félix-Marie Abel


FMA1M Version de 1M de Pr F.-M. Abel
FMA2M Version de 2M de Pr F.-M. Abel
Gb Google livres
GdJ La guerre des Juifs de Flavius Josèphe
GdM Guerres des Maccabées

IAA Israel Antiques Autorities


Ib Intertextualité biblique
Iclr Intertextualité avec le canon littéraire et légal rabbanite (de la Genèse au Zohar en passant par les deux Talmuds)
Ilнo inalco
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Stéphane
Ilan Université Bar-Ilan à Ramat-Gan
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Ili Intertextualité avec
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Is. Esaïe stephane@berguig.me
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I» Intertextualité entre
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res Maccabées
M bées et/ou récit similaire entre les quatre livres des Maccabées
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bées
JDB Pr John Davidson
JdeC Jason de Cyrènee ¿302167937
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Beazley
Beazley

JDT Livre de Judith


JH Jean Hyrcan
Jlm Jérusalem
Jr. Jérémie
Js. Josué
JST Judaïsme de lнépoque du Second Temple
JSTL Judaïsme du second Temple à lнépoque lagide, aspect du judaïsme de par la semi-hégémonie lagide
JSTHa Judaïsme du Second Temple à lнépoque hasmonéenne, aspect intérieur à la Judée
JSTS Judaïsme du Second Temple à lнépoque séleucide, aspect du Judaïsme de par la semi-hégémonie séleucide.

L Linguistique générale

Lbin Littérature binitaire : Les Livres dнHénoch

Lh Linguistique appliquée à lнhébreu ³¢±š«³ž©²¥š

LhébA Littérature hébraïque ancienne (Des Pentateuques au Zohar)

Lmid Littérature midrachique


LXX Septante
LXX Est C Esther C dans la Septante
206

L¸Éϸţ¸ Littérature grecque ancienne


MFB Pr Marie-Françoise Baslez
MG Mikraot Gdolot
MGK Mikraot Gdolot Keter de lнuniversité Bar-Ilan en version numérique, programme pour PC
MHL Pr Mireille Hadas-Lebel
Mi. Livre de Michée
Mm Massorah Magna
Mp Massorah Parva
Msr Egypte
MsrL Egypte lagide
 Dr Nikolaos Domazakis
Nd Nikoud en hébreu, soit vocalisation selon le système de Tibériade
Néh. Livre de Néhémie
Nli National library of Israel
NR Pr Nissan Rubin
NT Nouveau Testament
PA Philon dнAlexandrie
PAK Paix dнApamée-Kibôtos, communément nommée Paix dнApamée
PB Pr Patrick Banon
PdS Province de Samarie

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PET Publications de Pr ĹūĵĭĦijĪ ĎĭŦľ
Stéphane
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Pie Paléographie ou analyse paléographique
paaléo
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PIIP Philippe II Philoromaios
oromaaios
oro ioss
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PP Philippe Ier Philadelphe
ade
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Ps Base de données Perseus de lнuniversité de Chicago
Ch (Perseus under PhiloLogic, 2018 Edition, dont http://logeion.uchicago.edu/lexidium )
Ps. Psaumes
PST Base de données
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ées Perseus de lнuniversité
ivers
versité de
d Tufts (Usa, http://www.perseus.tufts.edu/hopper/ )
PSV Professeur Sophie Vassilaki
PTR Pr Thomas Römer
Qn Qumrân
RC Dr Reinhart Ceulemans, de lнuniversité catholique de Louvain (UCL, Belgique)
Rce Redondance, en littérature hébraïque
RdJ Royaume de Judée
Rh Royaume hasmonéen
RL Royaume lagide
RS Royaume séleucide
Rt. Livre de Ruth
Rvƒ Rabénou Tam, le fils de Salomon de Troyes
sam Samaritain(s)
SBL Society of Biblical Litterature (Usa)
Sc Catalogue national de France Sudoc Abes
SCM Pr Simon Claude Mimouni
SdT Salomon de Troyes, Rabbi Shlomo Ben Itzhaq, appelé communément « Rachi »
Si. Siracide
Sie Stratigraphie
207

SIIIK Séleucos III Sôter


SIIK Séleucos II Kallinicos
SIN Séleucos Ier Nicator
SIVP Séleucos IV Philopator
SKM Pr Sophie Kessler-Mesguisch
SVIE Séleucos VI Épiphane
SVIIP Séleucos VII Philométor
SVN Séleucos V Nicator
TB Talmud de Babylone
Tc Texte consonantique

v Second Temple de Jérusalem '1<!<9/!='


tmG Temple du mont Garizim
TOB Traduction oecuménique de la Bible aux éditions du Cerf
Tr. Revue Transeuphratène
TX Site internet theotex (https://theotex.org/theotex_read.html)
TvTalmud de Jérusalem
UBI Université de Bar-Ilan à Ramat-Gan
UChic Université de Chicago

Ğ ĹūĵĭĦijĪ ĎĭŦľ
UHaïfa Université de Haïfa
Haïfaa
Stéphane
Uhéb Université hébraïque dee JJé C.čĪķĬĺĮĬ
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Jérusalem

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UTLV Université de Tel
Tel-
-Av
Avviv
Tel-Aviv
WLD Walter Louis D
stephane@berguig.me
Dulière
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x(H) commentaire historique
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x(HR) commentaire en histoire du Judaïsmee
x(L) commentaire qui ¿302167937
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borde la
la littérature
l ttér
ttérratu
ratu
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x(P) commentaire en polémologie
x(R) commentaire qui aborde la religion, tant le fait religieux que la doctrine
x(T) commentaire en traductologie
YbY Yad Itzhak Ben Zvi, Jérusalem
Za. Zacharie
Èx Dynastie lagide : le x est remplacé par un chiffre romain pour chacun des Ptolémées.

Huitième annexe :
SITES INTERNET

x http://www.daat.ac.il/encyclopedia/value.asp?id1=728 le 10.12.2018
x http://www.ateret4u.com/online/f_01355_part_59.html le 10.12.2018
x https://www.hidabroot.org le 10.12.2018
x https://he.wikipedia.org/wiki , article sur /isour oнrla/, le 10.12.2018
x https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Tabula_Accentuum.pdf consulté le 12.12.2018
x https://www.mechon-mamre.org/b/h/h1a.htm consulté le 17.12.2018
x http://www.ateret4u.com/online/f_01083.html consulté le 17.12.2018 pour la version vocalisée du traité Orlнa
x https://www.academic-bible.com/en/online-bibles/septuagint-lxx/read-the-bible-text/bibel/text/lesen/ch/ca02b177c70d4eb617008e5eba22288a/#
consultée en décembre 2018 pour le texte original de la Septante et de la Biblia Hebraica Stuttgartensia
x https://www.mechon-mamre.org/b/r/r1a.htm pour le traité orlнa du Talmud de Jérusalem
x www.archive.org pour le Pentateuque samaritain par August Freihern Von Gall
x https://www.yeshiva.org.il/wiki/index.php?title=%D7%9E%D7%98%D7%91%D7%A2%D7%95%D7%AA_%D7%91%D7%99%D7%AA_%D7%97%D7
x https://www.facebook.com , groupes European Medieval History & ENLUMINURES EUROPE - VIe - XVIe s. - ILLUMINATIONS EUROPE, le 3 janv
x http://www.e-codices.unifr.ch/fr/thumbs/sbs/0008/Sequence-1030?fbclid=IwAR1KF_uHvkefSWvB9FBA1ASVFjLqQTcOnVdkV_TnA4apLm0SC2zIHP
85

Hannoukah chez les Juifs orthodoxes ashkénazes Loubavitch, à Hannoukah il y a une Hannoukiah allumée pour
chaque mézouzah, les bougies étant allumées sur une chaise face à la mézouzah, et autant on nнest plus vraiment dans
la recherche en histoire mais en ethnohistoire sur cet aspect précis, autant la corrélation avec 1M nous semble
difficilement discutable quand on lit Á¸Ė ëÈĖ ÌľÅ¿ÍÉľÅÌľÅÇĊÁÀľÅÁ¸Ė ëÅ̸ėËȸ̼ĕ¸ÀËë¿ÍÄĕÑÅ en 1M1,55 où il est
question « de brûler de lнencens et de sacrifier devant les portes », ce qui venait noircit les poutres, la porte et donc la
mézouzah. Nous y voyons un témoignage des mesures antijuives mais nous ne pouvons lнutiliser comme preuve
formelle en faveur de lнexistence de lнédit alors que le contenu des ordres qui étaient censés y être se corrèle avec
lнensemble du récit et avec cette tradition environ deux-mille ans plus tard. Les Judéens apprennent le combat à force
dнexpérience là où ils ont en filigrane un service de renseignements bien plus efficace que ceux que peuvent avoir les
voisins tant amis quнennemis, et bien des termes au fil du récit renforcent la thèse de Pr Israël Finkelstein rééditée en
août 2018. La notion du temps dans un récit qui se veut patriotique utilise néanmoins le calendrier séleucide pour le
décompte des années mais ne cite jamais lнannée hébraïque qui y correspond, peut-être est-ce parce que les lecteurs
sont dans le périmètre qui était autrefois celui du territoire dнAlexandre le Grand. Toujours est-il que nous avons
calculé en faisant confiance à la TOB pour les années CG calculées par la TOB depuis CS et nous avons donné les dates
dans le calendrier hébreu qui sont pour le moment une très forte présomption avant le dépôt final du mémoire, il faut
nous documenter beaucoup plus sur le calendrier séleucide pour ne pas dire babylonien, mais la documentation ne
semble pas conséquente, toujours est-il quнà ce jour où nous déposons ce chapitre nous pensons que nos calculs basés
sur ceux de la TOB ne doivent pas être complètement faux. Lнaspect fiscal est redondant tout au long du texte, cнest tant
pour des caisses pas toujours pleines que pour des considérations souveraines des Judéens qui semblent considérer
quнils nнont pas à payer un droit de propriété qui leur est donné par la divinité et par les conquêtes précédentes, et ce
sont des remises fiscales qui sont le moteur des relations avec le souverain semi-hégémonique, lequel nнest pas toujours
constant dans sa relation à la Judée sans quнil y ait à chaque fois une raison logique quand la Judée est en défaveur du
souverain séleucide. Cette nouvelle année en master 2 ne pouvait pas mieux tomber parce que si Pr Finkelstein a publié
lнannée dernière en 2018, cнétait au mois dнaoût et la fiabilité du texte prime sur ses inexactitudes alors quнil se corrèle
presque toujours bien avec lui-même, ceci dans une version greque stricto senso exclusivement littérale de lнoriginal en
hébreu.

ĞĹūĵĭĦijĪĎĭŦľ
Stéphane C.čĪķĬĺĮĬ
Berguig
2. Second livre des maabée
maabées 202

Analyse liéire
é et historique
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ĴķĨĮĩ¹¼¼¼¼ ¼¼¼¾ ¾½¼Ä ¼¾½
Comme pour

commentaires. Le texte
stephane@berguig.me
ur le premier livre des Maccabées

':'<06&2
grec ancien, afin de limiter les complications
p
Maccabées, nous citer
citerons
cit ons au besoin ci-dessous
erons ci dessous les versets
verset du livre second en
verse
possibles issues des différentes versions récentes aux nombreux
p
n grec ancien fait foi et nous ne considérons pas les problématiques issues des textes en latin
xte een
hormis pour 2M12,46 compliqué,
6 qui est un cas bien compliqué
o eet ce verset spécifique à lнétude de F.-M. Abel est cité en latin
conformément à ses conclusions
con
les plus récentes publiées ¿302167937
¼¾½ÂÃÅ¿Ã$= .‫ז‬.‫ת‬
nclusions . Tandis que les versets
liéees par plusieurs chercheurs
sets en grec ancien sont ici aussi présentés dans leurs traductions
chercheurs distincts
chercheur distinc s en plusieurs langues quand cela est nécessaire, alors que
distinct
certains livres qui ne sont que des commentaires dнun ou plusieurs aspects du second livre des Maccabées seront cités
ou présentés tout au long de notre étude pluridisciplinaire.
204 205
203
2M12,46 ideoque pro defunctis exorabat ut a peccato solverentur

202
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(2004), les traductions de la TOB, celle de FMA et de TX avec des systèmes informatiques qui sont à la fois des dictionnaires et des
ԁԆԉԍӿԍ֕ӰӿԌԍӿԏԍӾӿӴԏԀԎԍӵԈԃԐӿԌԍԃԎԓӿԎӰӿԌԍӿԏԍӾӿԆнӵԈԃԐӿԌԍԃԎՀӾӿӣԂԃӽӻԁԉբӻԃԈԍԃԋԏӿԆнӻԊԊԆication Alpheios sous Google Chrome et
dans une moindre mesure Google Translate)
203
ӡӼӿԆբчяычբԍԏԌԆӻӼӻԍӿӾӿԆнӿԒԊԆԃӽӻԎԃԉԈӾӿԆӻԈԉԎӿӻӾӿԆӻԊӻԁӿчыяӾӿԆнՀӾԃԎԃԉԈde 1951. Cf. Bibliographie.
204
өԆԍӿԇӼԆӿԋԏӿԊӿԌԍԉԈԈӿԈӿӽԉԈԍԃӾԿԌӿԆнӿԒԃԍԎӿԈӽӿӾӿӽӿԐӿԌԍӿԎբшӭчшբъьԂԉԌԇԃԍӡӼӿԆ(1951) ӿԎԆнӿԒԊԆԃӽӻԎԃԉԈԇӿԍӿԇӼԆӿԏԈԊӿԏ
ӽԉԇԊԆԃԋԏՀӿӽӿӻԆԉԌԍԋԏнӿԆԆӿԍӿԌӻԃԎӼӻԍՀӿԍԏԌӾӿԏԒԁԆԉԍӿԍӽԉԇԇӿԆӿӾԃԎӡӼӿԆӾӻԈԍԆӻԈԉԎӿԍԏԃԐӻԈԎӿӽӿԆԆӿ-ci, parce que même les Religieux
ԁԌӿӽԍԉԌԎԂԉӾԉԒӿԍԈнԉԈԎԊӻԍӽԉԈԈӻԃԍԍӻԈӽӿӾӿԆнӿԒԃԍԎӿԈӽӿӾӿӽӿԐӿԌԍӿԎբԓӽԉԇԊԌԃԍӾӻԈԍԆӿԍՀӾԃԎԃԉԈԍԈԏԇՀԌԃԋԏӿԍԋԏԃԇӿԍԉԈԎӾԃԍԊԉnibles à
ce jour.
205
Note de F.-ӭեӡӼӿԆբӾӻԈԍӽӿӽԉԈԎӿԒԎӿԉՓԃԆԈнԓӻӾӿшӭчшբъьԊԉԏԌԊӿԌԍԉԈԈӿԍӻԏf pour lui à ce jour, le 10 février 2019 : « Dans ce
texte, objet de manipulations, deux gloses ont fini par entrer dans la phrase définitive ; 1° « il est superflu et vain de prier pour les
morts րԉԊԊԉԍՀӿԷԆнӿԍԊՀԌӻԈӽӿӾӿԌՀԍԏԌԌӿӽԎԃԉԈ ; 2° « sainte et salutaire pensée » accolée à la mention de la récompense, de façon à
ԍнԂӻԌԇԉԈԃԍӿԌӻԐӿӽԆнӻԀԀԃԌԇӻԎԃԉԈӾԏԎӿԒԎӿԉԌԃԁԃԈӻԆԋԏԃԇӿԎӿԈԌӿԆӻԎԃԉԈՀԎԌԉԃԎӿԆӿԍӻӽԌԃԀԃӽӿԊԉԏԌԆӿԊՀӽԂՀӿԎԆӻԊԌԃԿԌӿԊԉԏԌԆӿs défunts avec
ԆнԃӾՀӿӾӿԆӻԍԏԌԐԃӿԊӿԌԍԉԈԈӿԆԆӿբӾӿԆӻԌՀԍԏԌԌӿӽԎԃon. Pour obtenir la récompense qui attend ceux qui ont sacrifié leur vie terrestre à la
ӽӻԏԍӿӾӿӤԃӿԏբԃԆԀӻԆԆӻԃԎԀӻԃԌӿԎԉԇӼӿԌԆнԉӼԍԎӻӽԆӿբӽнӿԍԎ-à-dire la faute et cela est réalisé par le sacrifice pour le péché accompagné de la
prière qui tient une place notable dans le plus ancien état du texte : ideoque pro defunctis exorabat ut a peccato solverentur. » En fait,
ӡӼӿԆӾՀӽԉԇԊԎӿԆӿԍԐӿԌԍӿԎԍӾԃԀԀՀԌӿԇԇӿԈԎӾԏԀӻԃԎӾӿԆнӻԊԊԉԍԃԎԃԉԈ « ӽнՀԎӻԃԎԆԷԏԈӿԊӿԈԍՀӿԍӻԃԈԎӿӿԎԊԃӿԏԍӿ »բԋԏнԃԆԍӿԇӼԆӿՁԎԌӿԆӿԍӿԏԆԷ
ԌӻԄԉԏԎӿԌӻԏԐӿԌԍӿԎъыբӾнԉՓԍԉԈԋԏӻԌӻԈԎӿ-ԍԃԒԃԿԇӿԐӿԌԍӿԎբԆӿԋԏӿԆԈнӿԍԎԊӿԌԾԏԈԃӽԉԇԊԎՀӾӿԊӻԌԆӿԍӾԃԀԀՀԌӿԈԎӿԍԐӿԌԍԃԉԈԍԓӽԉԇԊԌԃԍӾӻԈԍԆӿԍ
Bibles en grec, parce que les Bibles en grec ne prennent pas en compte les manuscrits en latin, tout simplement. Cela étant le fait
ԌӿԆԃԁԃӿԏԒӽԉԈԾԏԊӻԌӡӼӿԆԈӿԇӿԍӿԇӼԆӿԊӻԍԊӻԌԎԃӽԏԆԃԿԌӿԇӿԈԎԍԊՀӽԃԀԃԋԏӿӾԏӪԏӾӻՇԍԇӿԷԆнՀԊԉԋԏӿբԈԉԏԍӻԐԉԈԍԊԆԏԍԆнԃԇԊԌӿԍԍԃԉԈԋԏнԉԈӿԍԎ
86

43 206¦¢³§³¢¢ ³¥ž³«œ ³™ž³³š±³ž¢šœšž¤§ž­¢²«§ž³ž²«š –³™¡ ¨š±° ™šž¢²¢œ¤¦¢¥²ž±¢¥¨ ¥²ž¬ª¤³ž§¤±œ¦¢¢­¥™¤²¢™ž²¢™¥¤¥³¢š›§£±«™žž


¦¢³§¨«§¥¥¥­³¥£ ž›§ž±³ž¢§¢¦¢¥­ž©³¢¢ ³¥­¢¯™¥§¥™¨¤²44
™¡ ¨§ž±± ž²¢²¢œ¤¦¢³§ ¨«§¥±­¤²«¨¤¥ž –²œž°³™±¢š¦¢§œ±©¥ ±ž§²±³ž¢š­¢¥ž§›³™ž¢©¢«œ›©¥°¢Ÿ ™ž£™45

43. Puis ayant fait XQHFROOHFWHLOHQYR\DMXVTX’à deux mille drachmes à Jérusalem afin TX’on offrît XQVDFULILFHSRXUOHSĪFKĪDJLVVDQWIRUWELHQ
HWQREOHPHQWG’DSUĩVOHFRQFHSWGHODUĪVXUUHFWLRQ&DUV’il n’DYDLWSDVHVSĪUĪTXHOHVVROGDWVWRPEĪVGXVVHQWUHVVXVFLWHUil était superflu et sot
GHSULHUSRXUOHVPRUWV et s’LOHQYLVDJHDLWTX’XQHWUĩVEHOOHUĪFRPSHQVHHVWUĪVHUYĪHĢFHX[TXLV’HQGRUPHQWGDQVODSLĪWĪ c’était là une pensée
sainte et pieuse. 46 9RLOĢSRXUTXRLLOILWIDLUHFHVDFULILFHH[SLDWRLUHSRXUOHVPRUWVDILQTX’LOVIXVVHQWGĪOLYUĪVGHOHXUSĪFKĪ

(COMMENTAIRE SUR 2M1)

1-4 Cнest le mot salut au premier verset qui vient certifier la lettre comme étant de cette période, il faut si
besoin était comparer avec Zénon de Caunos et avec les lettres de 1M entre Rome, Sparte et la Judée. Le deuxième livre
des Maccabées semble être adressé aux Juifs dнEgypte, il serait logique que ce soit surtout ceux dнAlexandrie. Les Juifs
de Jérusalem se distinguent des Juifs de Judée, peut-être est-ce cette différence sous-entendue entre les lignes de 1M et
dans certains passages dont il est ici question. Le cœur dont il est ici question est très précisément la métaphore du
cœur circoncis telle que présentée par EDP dans lнouvrage collectif de Louvain 207 sur la circoncision, ce qui renvoie à
Lv. 26,41 dont nous parlons dans la première partie relative aux définitions, mais ici cнest une façon particulièrement
tacite de décrire un Judaïsme égyptien très peu porté sur le fait religieux avec une posture métaphorique du cœur qui
rend ce rapprochement impossible, dнoù la prière ici même sollicitante lнaide de la divinité pour ce faire, cнest presque
une ironie sur le Judaïsme égyptien et le rédacteur initial, si cнest bien lui à lнorigine de ce passage, est donc, à lнopposé,
particulièrement religieux. 5-6 sнinscrivent dans la continuité de 1-6 mais ont ceci de particulier quнils évoquent la
prière et donc la liturgie, le vœu pieu de prières exaucées renvoie à de courts passages de la liturgie hebdomadaire
demandant lнécoute divine des prières et des demandes qui y sont insérées, nous sommes donc en 124 CG à une date où
la liturgie est déjà là, et non pas après la destruction du Second Temple en 70 CGEC, ce qui vient étoffer la présomption
que les Scribes dont il est question en 1M ne se sont pas occupés uniquement des documents écrits relatifs au culte
quotidien et hebdomadaire, ainsi que des finalisations de la rédaction des Livres saints comme le dit si bien Jonathan
en 1M, avec lнévidence qui est entre ses mots, mais aussi de la liturgie, avec Ps. 136 connu par cœur par les soldats
maccabées. 7 La TOB pré
CS soit 143-142 CG cee quĞ ĹūĵĭĦijĪ ĎĭŦC.
précise

Stéphane
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ĪķĬĺĮĬ
écise que la llettre
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citée en 7 est antérieure et date de 169
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documentation nнatteste que d dнunn seul Jason,
un J qui est Jason de Cyrène,
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avant 169 C , tandis que ĴķĨĮĩ ¹ ¼¼¼¼ ¼¼¼¾ ¾½¼Ä ¼¾½
quee lee royaume
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faudrait
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ci ttraduire
d comme un roi comme ce fût le cas en 1M à partir
Maccabée vu comme un monarque. Pour ÇÍ»¸ėÇÀ nous
radu par Judéens et non pas par Juifs, parce quнil est clair que les

¿302167937
¼¾½ÂÃÅ¿Ã $= .‫ז‬.‫ת‬
Juifs dнEgypte et de Judée sont juifs,, et cнest ici la résidence géographiquement distincte qui nous semble ici énoncée,
parce quнil nнy pas le momoindre
oind doute
dre dou
do lнo
ute sur lнorigine
origine judéenne
j ée ne de d la communauté juive dнEgypte, ils ne sont pas
samaritains, et environ on trente-cinqi ans avant
ns aava nt llaa d
destruction d du tmG par Jean Hyrcan nous nнavons aucun élément qui
vient pencher en faveur dнune origine samaritaine alors que nous avons de fortes présomptions sur un litige entre
Judéens de Judée et Samaritains dont le paroxysme aura été la destruction du tmG mais son origine nous semble
antérieure de plusieurs dizaines dнannées, ce sur la base du récit et du fait littéraire consigné en 2M sur les Samaritains,
dans lesquels nous pensons aussi aux trois ÅÇÄÇË qui devinrent finalement quatre ÅÇÄÇË. Mais le verset ne sнarrête pas là,
il cite la lettre écrite en 143-142 CG, qui continue en 8, soit vingt ans plus tôt, où il est fait état des premiers chapitres
de 1M dans une forme très résumée, très contractée, mais bien plus quнun simple résumé, cнest une omission partielle
de la structure même du récit de 1M pour ce qui est des faits des choses et des causes et conséquences quнon peut y
trouver qui donne ici le premier passage romancé de 2M et nous verrons par la suite que bien des passages de 2M
relèvent beaucoup plus du fait littéraire que du fait historique, mais notons toutefois que lнaspect romancé est donné ici
chez TX par un point-virgule suivi de la conjonction de coordination « et », ce qui reflète fidèlement 2Mgr, et cнest
précisément ce récit localement articulé sur « et » ֕Á¸Ė) qui vient donner la structure romancée en étant formulée
ainsi : « Á¸Ė 뻼û¿¾Ä¼ÅÌÇı ÁÍÉĕÇÍÁ¸Ė ¼ĊʾÁÇįÊ¿¾Ä¼Å », ce Á¸Ė résumant en trois lettres une durée de trois ans. Ce verset
résume très rapidement les premières pages de 1M jusquнà la dédicace du Temple et une vérification pour le mot
« lampes » dans la TOB confirme lнusage en grec ancien du mot ÂįÏÅÇÍËmais il est attesté uniquement en grec ancien,
on peut donc penser à un corps inflammable dans lequel est déposé une mèche. A lнépoque cнétait principalement de
lнhuile végétale en Judée, et cнétait uniquement de lнhuile dнolive au Temple de Jérusalem, alors que les lampes en
question font explicitement allusion à la Ménorah. 9 « La fête des tentes du mois de Kislew » est une expression qui en
dit long sur le Judaïsme en 124 CG qui est 188 CS. La fête des tentes est Soukkot qui dure huit jours à lнautomne et
commence quelques jours après le jour de Kippour, laquelle est prescrite dans le Pentateuque. Kislew est le mois CH de
novembre-décembre, cнest donc la marque dнun néologisme religieux qui est tacitement assimilé à Soukkot parce que ce

dans un aspect de la doctrine et de la foi beaucoup plus proche du premier sièclӿӾӿԈԉԎԌӿԿԌӿեӣӿԋԏӿԄнӿԍԍӻԃӿԌӻԃӾнӿԒԊԆԃԋԏӿԌӾӻԈԍ


ԆнӻԈӻԆԓԍӿբӻԏԎԃԎԌӿӾӿԆӻԌӿԆԃԁԃԉԈ(R).
206
Traduction de Daniel Schwartz de 2004
207
Burnet, Régis, Luciani, Didier (éditeurs), La circoncision, parcours biblique, éd. Lessius, Bruxelles (2013), ici pp. 45-65
87

néologisme dure huit jours, et ici lнanalogie est faite dans le but de faire intégrer cette nouvelle solennité au culte des
Juifs dнEgypte, ce qui revient à dire en dнautres mots, que le Temple de Jérusalem ne faisait pas dнoffice autorité sur le
Judaïsme égyptien pour les néologismes du fait religieux, ce qui est important parce que cнest la première occurrence à
notre connaissance dнune dissension entre le culte en Judée et le culte chez les Juifs non-samaritains qui sont en dehors
de la Judée, ce qui ceci dit au passage vient attester que les Juifs dнEgypte dont il est question ne sont aucunement
samaritains. 10a Mais ce quнil faut noter, pour cette première partie de 2M1, cнest que la scène religieuse décrite en
Egypte et en Judée entre 143 CG et 124 CG est celle dнune communauté qui nнest pas nécessairement très synchrone
avec le culte de Jérusalem pour ce qui est des néologismes comme Hannoukah, et cнest tout ce que 2M dit pour le
moment : nous ne sommes pas face à une fresque dнune communauté qui tend vers une paganisation, mais devant un
aspect légal religieux du Temple de Jérusalem qui est ici attesté comme ne faisant pas vraiment autorité sur la plus
grande communauté juive en dehors de la Judée. 10b 188 CS est 124 CG, bis repetita, cнest la datation donnée par la TOB
en début de commentaires. 10c-23 10c Ce passage cite la première partie de la lettre datée de 164 CG, laquelle distingue
les gens de Jérusalem et ceux de Judée, il semble quнil faille comprendre deux groupes distincts, les Judéens des villes et
les Judéens des zones rurales et agricoles. Le conseil des anciens est une institution sociétale judéenne attestée comme
très ancienne dans la littérature, Judas est ici Judas Maccabée, et pour ce qui est dнAristobule, le texte nous dit quнil est
Cohen et conseiller du roi Ptolémée qui est ici ÈVI Philométor, et les Juifs dнEgypte sont surtout ceux dнAlexandrie, le
Temple dнEléphantine nнest plus en activité depuis longtemps déjà. Ici le vœu est « joie et santé » alors que dans la
première lettre cнest « paix et prospérité », cнest pourquoi nous supposons quнen 124 CG lнoctroi et lнexercice de la
citoyenneté de la ville dнAlexandrie par ses résidents juifs devaient être une fois de plus vacillant et sujet à bien des
controverses comme ce fût souvent le cas après ALG. 11-12 Lнaction de la divinité est ici perçue comme en 1M comme
étant la source de toute réussite face aux ennemis et lнexpulsion de Jérusalem des belligérants armés dont il est fait état
ici renvoie à la prise définitive de lнAkra en 1M mais nous nнavons pas eu lнimpression dans le récit de 1M de lнabsence
totale et définitive de présence armée de la part du souverain semi-hégémonique séleucide, aussi nous pensons que
cнest ici le début du récit fantastique propre à 2M. 13 renvoie à lнépisode de AIVE en 1M6 pour lequel nous avons déjà
donné la théorie de UR, et ici des informations complémentaires nous sont transmises, il est fait état du temple de
Nanéa, ce qui pour la TOB renvoie plus précisément à lнElymaïde tout en disant que la Perse dont il est ici question est
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le pays à lнest de lнEuphrate. e. 14
1 expose
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qui voit dans la scène du temple
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nous avons que AIVE nнy meurt pas, le
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mière lecture
le qui laisse
stephane@berguig.me
facilement croire et comprendre que AIVE et les siens y sont morts et une deuxième qui consiste en ce que le pronom

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réfè
éfèrree quнà
personnel « ils » ne réfère q нà « aavec
quн
qu vecc les siens
iens ».» EW pr précise que ce récit en 2M1 pourrait être un doublet des
circonstances de la mor
mort dee so o p
on
son père195 208. 1188 C нesstt u
Cнest un
une
ne rredondance du verset 9 pour ce qui est de lнinvitation à fêter

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207F

ndance étant
Hannoukah, la redondance étant dans
éta dannss lнanalogie
l ana
analog g e à Néhémie
gie éh et cнest la première invitation à fêter Hannoukah qui soit
ace du Te
possible, car la dédicace mp
Temple ple date
date dee 164 164 CG eett ccнest
e ic
est ici aussi la marque dнune autorité hiérosolomytaine qui ne
fait pas nécessairement autorité sur le JJudaïsme d ï é
égyptien mais qui communique sur ses décisions quant au fait religieux
« après avoir jugé de son devoir de les en informer », ce qui sous-entend quнil y a du y avoir concertation à minima au
niveau de lнassemblée des anciens. Lнallusion répétée à Soukkot signe la volonté de copie dнune fête ordonnée par la
divinité, très probablement pour légitimer ce néologisme par son mimétisme. Lнanalogie voulue avec le récit de
Néhémie nнa pas de lien avec lнanalogie à Soukkot, par contre le récit qui suit sur le feu qui apparaît sans intervention
humaine est voulu dans la lignée du récit de Néhémie pour légitimer la fête de Hannoukah par un deuxième motif dont
lнexplication relève en 164 CG exclusivement du fait des sciences exactes. 19 Les versions francophones sont bonnes,
2Mgr dit précisément Ď¼É¼ė˸¹ĠÅ̼ËÒÈġ ÌÇı ÈÍÉġËÌÇı ¿ÍÊÀ¸ő¾ÉĕÇÍet il est parfaitement question de feu dans le texte
originel en grec. Cela étant, un feu ne brûle pas dans un puits fermé plusieurs années durant pour la simple raison quнil
lui faut de lнoxygène pour ce faire. Cela étant on peut supposer une métaphore sur le mot feu qui serait en fait ce qui
est la base du feu de la Ménorah au Temple, soit de lнhuile dнolive, laquelle peut se conserver durant plusieurs années
dans des amphores fermées, mais si elle est déposée dans un puits fermé en étant en contact avec lнair il est probable
que les insectes et les microbes du puits lнassimilent dans leurs métabolismes. En 20 on cherche du feu là où il nнy a
plus dнoxygène mais nous sommes dans le domaine du sacré où tout est possible, et il semble quнon trouve ce qui serait
peut-être de lнhuile dнolive oxydée au possible laquelle se retrouve utilisée pour les sacrifices en 21 par Néhémie lui-
même et en 22 nous sommes en présence dнun liquide hautement inflammable qui réagit en combustion à la lumière
du soleil, là où nous supposons à minima un effet loupe quelque part autour du sacrifice, ce qui est plausible entre les
métaux précieux et les pierres précieuses, mais pas pour autant certain, alors que le lecteur pourrait sнattendre à ce que
dit la littérature orale dans lнéducation juive contemporaine, une fiole dнhuile fermée qui contenait de quoi brûler une
journée pour les sept flammes de la Ménorah, mais il nнen est rien, ici cнest ce qui permet de brûler un sacrifice. En 23
le problème en datation se pose, nous avons Jonathan Maccabée présent dans un récit de décembre 164 CG, ce qui est
cohérent, mais la présence de Néhémie est un peu plus compliquée si on pense quнil date de lнépoque perse, surtout de
la période du retour dнexil, et les deux ensemble au même moment sont un exercice un peu difficile à croire, quand

208
Will, Edouard, Histoire politique du monde hellénistique, page 353, après étude de la documentation numérique en ligne (Wiki
francophone)
88

bien même nous avons une théorie qui se concrétise en faveur de récits de la période hasmonéenne en Esdras
canonique et Néhémie, mais nous nнavons pas en 2019 de preuve formelle de lнexistence de Néhémie en Judée en 164
CG, nous nнavons que les Maccabées et la dynastie hasmonéenne pour ce qui nous concerne au second siècle au
premier degré, et nous nнavons pas dнautre explication que le fait littéraire à visée doctrinale, ce qui consiste ici à lier
Jonathan Maccabée à Néhémie uniquement pour inciter les Juifs dнEgypte à fêter Hannoukah, il ne peut être question
dнune attestation de lнexistence de Néhémie au second siècle. 24-29 Ce passage en cinq versets est la première
attestation de la liturgie au Temple telle quнelle était à lнoccasion des sacrifices au second siècle, et nous pouvons
supposer que la formulation soit constante dans le Second Temple de Jérusalem, tandis quнil est certain que ce passage
est traduit de lнhébreu, ne serait-ce que parce que la liturgie nнétait pas en grec mais en hébreu à Jérusalem comme au
tmG en 164 CG. La prière commence ici en hébreu par un passage qui est encore de nos jours dans la liturgie et bien
des passages renvoient à des bénédictions qui sont encore prononcées de nos jours alors que lнunité textuelle de cette
prière nнest plus usité parce quнils réfèrent à un sacrifice qui est pour le Judaïsme rabbanite impossible sans Temple.
Ledit début de la prière est Ex. 34,6, et la suite de la liturgie en 25-29 ressemble à bien des égards aux « treize
mesures » qui reprend Ex. 34,6-7. Le passage qui est une redondance sur la base de « Le Seul… » nous est inconnu, ce
qui nнa rien de surprenant dans une logique monothéiste, peut-être que la liturgie de lнépoque cherche à lutter contre le
polythéisme qui est cité en 1M. 25b est -=<'9##1'=#:%:<. 26a donne initialement +:<'(/3-< !$ 0:#9+9.
27a commence par #1'=#'#+=79 et finit par #1'!#+!#!'#!!=')##'-''#!<(). 28 semble se corréler avec ce
passage de la Aggadah de Pessah qui commence par (#6<, et le début de ce passage de la Aggadah serait donc le
contenu de 28 alors que 29 est rapporté par la TOB comme basé sur Ex. 15,17 et cнest donc une intertextualité avec Ex.
15,17 quнil faut probablement comprendre à la lumière des commentaires qui sont disponibles à lнépoque du Second
Temple. 30 Les hymnes sont probablement des psaumes. 31-32 Le reste de ce qui serait de lнhuile dнolive oxydée est
versé sur des pierres dixit 31, mais il est difficile dнimaginer des pierres au Temple qui ne fassent pas partie dнun autel,
tandis quнen 32 cнest le deuxième passage fantastique, la flamme allumée est absorbée par la lumière rayonnée par
lнautel en face, ce qui nous laisse penser à un simple phénomène optique en présence de corps hautement inflammables
avec toute la déformation de la vision que la flamme et la chaleur peuvent engendrer. 33-34 Le récit sнanoblit par la
vérification ordonnée par le roi de Perse afin que cela soit plus crédible pour les Juifs dнEgypte, ce afin quнils célèbrent

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Hannoukah. Mais en 3355 on
une substance dont lee ro ĹūĵĭĦijĪ ĎĭŦC.
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politique hellénistique où

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les Perses ne sont pas vraiment nt pré
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Lнexplication est enfin en 36,
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peerti cнest d‘expliquer
ent cнest
ertinen cн d exp
pliqu
liquuer par
uer pa la langue dнorigine
pa

stephane@berguig.me
de cet emprunt grec à lнhébreu qui doit être nous présumons un hapax, ou plutôt deux hapax. Le premier a pour

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étymologies deux possibilités,
ssibilit
ssi
r/ (:!&
dire pétrole, et /tahar/
lités, la p
&-&
première
remièr vi
61)) dont
61
&61 nt se
vient
ient
entt de deu
deux combinaisons possibles de trois mots hébreux, /neft/ qui veut
seulee la deuxième
deux
d xièm syllabe est utilisée, ce qui signifie littéralement « pétrole pur »,

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¼¾½ÂÃÅ¿Ã $ = .‫ז‬.‫ת‬
ce qui peut aussi êtree /neft/ /har/
/neft// et /h ar/ qui signifie
q sig montagne,
nif e m ta ne, nnous aurions donc le « pétrole de la montagne » (:!-&61),
tandis que le deuxièmeme hapax
hap vient
pax vie nt aaussi
ussi de
auss de /neft/
/nef pour
neft pour la première
ou pr partie du mot, avec un deuxième composant qui
vient du mot /chaï/ ('%-&61 qui signifie vivant, et ce serait donc une construction dont la signification littérale est
« pétrole vivant ». Ce alors que le pétrole est inflammable, il suffit de peu de choses pour ce faire. Pour lнaspect
physico-chimique du récit, entreposer un feu dans un puits fermé cнest lui donner une possibilité de combustion à
hauteur de lнoxygène disponible, et dans la mesure où le récit parle dнune zone hermétique, le reste dнhuile dнolive si il
en restait était en situation dнanaérobie, et donc exposé aux germes qui métabolisent sans oxygène. Mais il est
beaucoup plus probable que lнhuile ait complètement brûlé et il nнest pas impossible quнon ait tout simplement trouvé
du pétrole, parce que pétrole se dit neft en hébreu alors quнà lнépoque ils savent très bien que cнest de lнhuile dнolive
utilisée au Temple et si ils appellent le liquide trouvé « neft » cнest tout simplement parce que cнest exactement ce qui
aurait été trouvé dans le puits réouvert, alors que la littérature orale contemporaine ne parle que dнune fiole dнhuile
sans parler de Néhémie. En dнautres termes, ce passage relève du fantastique. Quant au pétrole 209, il nнy a que deux
208F

petits gisements en Judée, qui sont dans le sud du désert de Juda et datent du vingtième siècle CG, lнarchéologie nнa à ce
jour pas mis en évidence de puits de pétrole exploité à lнAntiquité, alors quнil est probable que le pétrole soit connu en
Judée dans la mesure où le terme apparaît déjà à lнépoque dans le vocabulaire écrit, alors quнil est considéré comme
« cachère » car dнorigine végétale, ce qui est lнaspect crédible du récit, ceci dit sans asserter sur son utilisation régulière
au Temple, à laquelle nous ne croyons pas dans la mesure où ce nнest pas attesté dans les ressources naturelles de la
Judée à lнAntiquité alors quнil semble que le combustible utilisé au Temple de Jérusalem soit du bois, mais nous nнavons
pas dнindications sur ce qui était employé pour allumer le feu.

(COMMENTAIRE SUR 2M2)

1 Lнordre de Jérémie dont il est question dans ce premier verset, après vérifications, nнest pas en Jr. mais dans
la lettre de Jérémie comme le précise la TOB pour le verset 2, ce qui renvoie donc à ladite lettre deutérocanonique pour

209 Le seul mot trouvé à ce jour en grec ancien est ģ¸»ÀÅŠÁ¾ԊԉԏԌԏԈӿԍӿԏԆӿԉӽӽԏԌԌӿԈӽӿբӾӻԈԍӬӿԍԂԃԍԎԉԃԌӿԍӾнӨՀԌԉӾԉԎӿբ

ӽӿԎӿԌԇӿӾՀԍԃԁԈӻԈԎԏԈԊՀԎԌԉԆӿӾӿӽԉԏԆӿԏԌԈԉԃԌӿԷԆнԉӾӿԏԌԎԌԿԍԀԉԌԎӿե
89

ces deux versets, laquelle emphatise particulièrement sur le risque dнidolâtrie à Babylone. 3 Le cœur dans ce troisième
est celui de la métaphore du premier chapitre avec une intertextualité en Lv. 26,41, mais ici il est question de ne pas
laisser la loi sнéloigner de leurs cœurs, ce sont donc ici des cœurs circoncis contrairement à 2M1, et ici le sous-entendu
consiste en ce que le cœur persiste à être circoncis, pour ce qui est de la métaphore, pour peu que la loi ne sнen éloigne
pas : cнest le maintien du fait religieux qui maintient le cœur circoncis. 4-5 Jérémie aurait reçu lнordre divin de déplacer
les éléments majeurs du Temple jusque dans la montagne de la Théophanie, mais ici la grotte dans la montagne ne fait
pas tout à fait allusion au mont Sinaï, cнest une allusion tacite qui ne dit pas son nom à « la montagne Guiguit », celle
dont il est question dans le Midrach Rabot, là où on parle très communément du /Midrash har Guiguit/ (et donc du
passage du Zohar sur lнépisode du veau dнor correspondant) pour ce qui est de la Théophanie derrière la Théophanie,
ou plutôt ce que le Pentateuque raconte de manière très résumée pour ne pas dire résumée au maximum pour ce qui
est de ladite Théophanie. Cнest donc ici un dépôt des éléments principaux du Temple dans la montagne Guiguit dont il
est question, et cette intertextualité volontaire renvoie à la faute du veau dнor avec le sous-entendu selon lequel ce qui
est dit en 2M est vrai et sacré et que donc, il faut absolument fêter Hannoukah comme à Jérusalem et en Judée. 6
Lнanalogie avec le chemin qui mène à la montagne, que ce soit le mont Sinaï ou la montagne dans la montagne qui est
la montagne Guiguit, est une analogie de lнignorance voulue, ici on ne sait pas où sont cachés les éléments principaux
du Temple, exactement comme personne ne sait où est enterré Moïse, et lнanalogie vient renforcer la rhétorique qui est
la même jusquнen 19, à savoir une démonstration pas toujours viable dont le seul but est dнinciter les Juifs dнEgypte à
fêter Hannoukah. 7 Le rassemblement du peuple est encore et toujours un thème central de la liturgie, et ici il ne peut
être question que de la dispersion du peuple des suites du premier exil, tout en constatant que rien ne semble interdire
aux Juifs dнEgypte de revenir en Judée, on pourrait presque y lire que la présence juive en Egypte est une conséquence
de la volonté divine liée au premier exil, mais le texte reste volontairement flou de par sa motivation et sa rhétorique
tacites. 8 Au verset précédent, cнest le lieu où sont cachés les objets principaux du Temple qui est inconnu, ici il nнest
plus question de la cachette mais des objets eux-mêmes qui se dévoilent comme la gloire de Dieu référencée par la TOB
en Ex. 24,16 dans un premier temps puis dans un second temps, comme lors de la consécration du premier Temple par
Salomon, donnée par la TOB en 1R8,10, intertextualité qui se termine au verset 12, en corrélant volontairement
Salomon avec Moïse. En 9 il nнest question que du sacrifice de Salomon, et en 10 il est comparé à celui de Moïse pour
lequel la TOB donne Lv.. 9,24, 244, comparaison
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mpa a a ogie
par analogie, og , cнest
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prière de Salomonm qui fait descendre le feu qui brûle le
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sacrifice exactement comme
expliqué par le fait quнil
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céleste. En 1111 llee b
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ĴķĨĮĩ ¹ ¼¼¼¼ ¼¼¼¾ ¾½¼Ä ¼¾½


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encourag
urag à la pratique religieuse. Et finalement le lecteur ne
retient que les huit jours de fête de Salomon, l anoblis par lнanalogie avec un passage partiel de la Théophanie en Lv. 9-
10, dont le but aussi unique quнultime est ici de faire fêter les huit jours de Hannoukah en Egypte. 13-15 ÒŸºÉ¸Î¸ėË
qui donne « écrits » renvoie nécessairement aux récits croisés depuis 2M2,1, et il semble quнil soit question du même
corpus que celui dont il est question en 2M2,1 pour lequel 2Mgr donne ÒÈǺɸθėËqui se traduit aussi par « écrits »,
terme que Josèphe reprend en AJ XVIII,1 (lequel terme a moins de cinquante occurrences dans la littérature grecque
ancienne) alors quнil reprend ÒŸºÉ¸Î¸ėË en Contre Apion II,6. Ce serait donc un même corpus dont les mémoires de
Néhémie semblent ne pas faire partie alors quнelles ne nous sont pas parvenues, là où il est question dнune bibliothèque
fondée par Néhémie où il est question des livres des Rois et des Prophètes, des livres de David et de correspondances
royales ; la liste énumérée est intéressante parce que elle nous donne un catalogue mais surtout une hypothèse de
datation fonction de la datation de Néhémie, ce alors que cela résonne avec les propos de Jonathan Maccabée qui en
1M dit « heureusement nous avons les livres saints », il nнest pas impossible que cette phrase de Jonathan renvoie à ce
même récit de rassemblement par Judas Maccabée des « livres dispersés à cause de la guerre », mais ce nнest quнune
hypothèse somme toute bien plus plausible quнune intertextualité avec le récit de la bibliothèque de Néhémie, plus
plausible de par le terme ĸʸįÌÑËen 14 qui renvoie à Juda où il est mis en analogie avec Néhémie, toujours dans le but
dнanoblir afin dнavoir encore un argument de plus en faveur de la célébration de Hannoukah en Egypte. Dans lнabsolu il
nнest pas évident quнun conflit touche des livres mais il faut ici supposer que les mesures contre la pratique du
Judaïsme à lнépoque séleucide en Judée aient pu nuire à lнaccès à la littérature écrite telle quнelle était à lнépoque pour ce
qui est du fond, tandis que pour la forme 14 parle plutôt dans la TOB de livres dispersés, 2Mgr donnant initialement
»À¸È¼ÈÌÑÁĠ̸ 210, ce que ¸ÂμÀÇÊ traduit par « tomber au travers de » en donnant pour ëÈÀÊÍÅûº¸º¼Å« collecter et
emporter ». Nous aurions donc une bibliothèque initiale de Néhémie et une seconde rassemblée par Juda Maccabée, à
laquelle il est ici en 15 donné accès et droit dнemprunt aux Juifs dнEgypte « si ils en ont besoin ». Nous pouvons
supposer que lнétude biblique en dehors du Pentateuque nнétait pas nécessairement très développée, sans parler dнune
probable faible diffusion des livres externes au Pentateuque, mais nous pouvons surtout penser que la liturgie du
samedi matin après la lecture du Pentateuque, laquelle sнappelle « haftarah », nнétait pas formellement attestée vers la

210 Terme utilisé par Eusèbe de Césarée en Préparation évangélique XV,I,VIII,2-3


90

fin du deuxième siècle, et de même il semble que les livres aujourdнhui lus durant les périodes de jeûne ne faisaient pas
encore partie de la liturgie à lнépoque, au moins en Egypte, mais la tentation est grande de supposer un culte
homogène hormis Hannoukah alors que nous nнavons pas de documentation formelle à ce sujet. Toujours est-il que 15
vient attester dнun « service central de lнécrit sacré » dont est bénéficiaire le Judaïsme égyptien qui semble ici centralisé
parce quнil nнy a de correspondance quнenvers une seule entité qui semble très centralisée et probablement au sommet
dнune hiérarchie communautaire si on considère que le Judaïsme égyptien du second siècle ne se résume pas à
Alexandrie. 16-18 Le verset 16 nous indique que nous sommes quelques jours ou quelques semaines avant la première
fête de Hannoukah comme cнest déjà le cas au verset 18 et au verset 9, si bien que les deux lettres datent de octobre-
novembre 164 et 124 CG ce alors que nous posons la fin de la seconde lettre au verset 18. 16b semble reprendre
lнhébreu #&-') largement usité dans le Tm, ce quнil faut ici attribuer au contact de langues. 17 est à signaler pour cette
définition du patrimoine commun aux Judéens, « le patrimoine, la royauté, le sacerdoce et la sanctification » ; ici cнest
dнabord le patrimoine qui est intéressant parce quнil renvoie à la notion de souveraineté territoriale dont il est question
dans les derniers chapitres de 1M, laquelle est légitime en tous temps car de droit divin, ce alors que la royauté
hasmonéenne cherche ici à se justifier et à se légitimer, ce qui ne semble pas être lнobjet dнune contestation, alors que
les hasmonéens ne descendent pas des lignées royales qui commencent à la suite de Yéshé de Bethléem, dont le roi
Saül ne faisait pas partie. En 18, cнest une explication à la citation qui précède, cнest la divinité qui lнavait promis, ce
quнIl avait fait inscrire dans le Pentateuque, dixit 2M. Sa pitié qui aboutira sur le rassemblement des exilés laisse croire
que les Judéens hors de Judée y sont malgré eux, mais rien nнest moins sûr, surtout pour les Juifs dнEgypte, et le verset
finit par une attribution de la dédicace du Temple et des péripéties la précédente à lнexclusivité de Dieu en personne,
très probablement parce que la foi consiste en ce que « Tout soit entre les mains du Ciel, sauf la crainte du Ciel ». 19-
32 19-23 La TOB titre pertinemment « Préface de lнauteur » pour la section 19-32 dans laquelle nous distinguons une
sous-partie qui va de 19 à 24, laquelle est caractérisé par un hyper-résumé qui précise que sera ici résumé le récit en
cinq volumes de Jason de Cyrène, lequel original nнa jamais été retrouvé, alors quнon sait peu de choses sur cet auteur,
tandis quнil faut souligner que ici en 23 les récits fantastiques de 2M sont réputés y être consignés. Cependant en 21 le
verbe « piller » traduit bien ¼¾Â¸Ì¼ėÅalors que cela semble un point de vue légèrement en décalage avec la réalité, car
on pourrait se méprendre à y voir une razzia alors que cнest toujours à la fin du combat victorieux que les gains de

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dont il est question en 1M. « Poursuivre la foule des barbares » cнest dнabord pourchasser

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étuude. Pour ce qui est de la version originelle de 2M, passer de
cinq livres à un seul laisse penser à une réduction de quatre-vingts pour cent du nombre de pages environ, et les trente
pages de la TOB pour 2M laissent donc estimer que lнéconomie est de cent-vingt pages, sur une version originelle qui
devait être de lнordre de cent-cinquante pages si elle avait été traduite intégralement en français. Le motif doit être une
accélération de la diffusion par un raccourcissement et par une simplification du récit, diffusion qui doit selon toute
vraisemblance avoir visé les Juifs dнEgypte. 24-32 Lнabréviateur explique ici ses motivations à partir de 24 à résumer le
récit en le simplifiant de par lнablation des chiffres et donc logiquement des dates, et de par lнablation de la matière dite
abondante. Ce qui peut en effet correspondre à un corpus cinq fois plus grand que celui de 2M. Motivations en 25 que
sont lнagrément et la commodité, ce qui relève en 26 dнune véritable gageure. La métaphore du festin en 27 laisse
percevoir un début dнexplication possible à lнabréviation de 2M, la satisfaction à venir du lecteur semble passer non pas
par lнinvitation musclée à fêter Hannoukah mais à avoir ce qui sнest passé en Judée ces dernières années, résumer cнest
ici rendre service, probablement du fait dнune intense activité professionnelle qui serait bien plus commerciale
quнagricole, mais cнest en 28 que lнabréviateur se perçoit comme écrivain, ce qui est un peu présomptueux, mais peut-
être est-ce une façon de dire que le choix de la citation de chaque détail transforme le résumé en un nouveau récit qui
se veut plus digeste ? Il semble se justifier à ce sujet en 29 dans une double métaphore où il est lнarchitecte, et donc de
son point de vue le conducteur en chef des travaux. En 30-31 il définit lнhistorien comme celui qui va de lнaspect
général vers le détail, ce quнil asserte ne pas être et sнoppose au détail par la concision et lнaffichage partiel des faits,
privilèges quнil sнoctroie comme légitime se voulant « auteur dнune adaptation ». De notre point de vue intermédiaire ce
nнest plus lнadaptation dнun livre historique mais une version romancée au possible de telle sorte que nous le
considérons comme le premier roman romancé de lнhistoire juive, le paroxysme de la production étant au Moyen-âge.
Une adaptation, littéraire, mais aussi adaptée à lнair du temps dans lнEgypte du second siècle, avec une focalisation très
probable sur la communauté juive dнAlexandrie, et revisiter son histoire au deuxième siècle au fil de lнétude de 2M
devrait nous aider à mieux comprendre les motivations de cette abréviation, qui ne se résume pas nécessairement au
néologisme du fait religieux. En 32 lнabréviateur nous précise que le récit historique commence à la suite de ce présent
verset, mais cнest ignorer le trésor dнinformations fournies à la recherche dans ces deux premiers chapitres.
91

(COMMENTAIRE SUR 2M3)

1-3 Le récit abrégé de 2M emphatise donc sur Jérusalem qui est citée comme la ville sainte, mais dans le
Judaïsme, y compris à lнépoque, ce nнest pas la seule ville sainte quand bien même cнest la plus importante, en guise
dнexemple nous pouvons citer la ville dнHébron dont le Caveau des Patriarches a toujours été sacré, mais ici cнest la
citation dнOnias qui nous évite si besoin était la moindre incompréhension quant au toponyme dont il est ici question.
« La paix entière » laisse comprendre quнil y a à lнépoque un ou des statuts intermédiaires entre la paix entière et la
guerre entière, ce qui est probablement lié au paiement de tributs annuels dont le but est dнéviter un conflit armé sur
fond de contestation de souveraineté territoriale, ce qui est fréquent en 1M. La piété dнOnias est dite être à la source
dнune meilleure observation des lois du Judaïsme, lequel aurait été grand-prêtre de 187 CG à 175 CG, dixit André-Marie
Gérard dans son dictionnaire de la Bible de 1989, cité par la documentation numérique en ligne, alors que la littérature
anglophone nнasserte que sur une fin de direction du Temple en 175 CG, donc des dates à priori contemporaines du
règne de SIVP, ce qui serait une douzaine dнannées, mais ce qui est intéressant ici cнest lнemphase sociétale
hiérosolomytaine sur le fait religieux : est-ce un respect de plus de lois religieuses dans une perspective binaire, où est-
ce un « alourdissement » de chaque fait religieux dans lнexercice de sa prescription ? Le texte de 2M ne le précise pas là
où 1M1,11 évoque « une séparation des nations » à visée dнune meilleure pratique religieuse de par une meilleure
pureté, alors quнon sait que le gymnase, lнéphébium et les reconstructions histologiques du bas-ventre tels que décrits
en 1M, dont le récit commence après le règne de SIVP. Lнemphase sur la pratique du fait religieux nнest donc pas
incompatible du temps dнOnias III, mais est-ce le respect de plus de lois religieuses ou bien un respect accru de toutes
les lois religieuses ? Et est-ce que cette période de « solitude » de la Judée couvre uniquement la période dнOnias ou une
plus grande période ? Notre impression est que cette séparation des nations évoquée en 1M11,1 marque une
intensification du fait religieux dans un contexte où toute la religion est faite à la base, ce serait donc la plus ancienne
attestation de /hachmarot/ (=#:/%!, soit un fait religieux qui va au-delà de ce que la loi demande, ce afin dнêtre certain
dнavoir accompli la loi. Les sacrifices offerts par les rois en 2 ne sont pas impossibles mais ils renvoient surtout au fait
littéraire de la légende dнALG qui vient visiter le Temple de Jérusalem, ce alors que 1M va dans le sens de 2 à maintes
reprises, là où le Temple de Jérusalem va lui-même dans le sens contraire quand il est question de rites en lнhonneur du
souverain, lequel ritee est
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deux hypothèses. Il reste donc la PAK face à une Judée qui après SIVP, du

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« ÀÄÑÅ»ñ ÌÀËëÁÌýË

et nous avons ici tendance à préférer lнoriginal grec aux versions francophones basées sur la Vulgate, parce que
« Bilga » nнest pas une tribu mais une branche sacerdotale, alors quнil nнy a rien dнévident dans ce verset à ce que Simon
prévôt du Temple, donc en charge de lнadministration du Temple, puisse avoir son mot à dire au sujet de lнagoranomie
dans la mesure où ce sont semble-t-il deux choses distinctes, aussi il est possible que lнopinion de Simon soit à titre
personnel et non pas professionnel mais si cнest un désaccord avec le grand-prêtre Onias III au sujet des marchés, il
faudrait y comprendre que les marchés relèvent de la juridiction dнOnias III en étant sous semi-hégémonie séleucide
dans une logique de ville grecque avant les conflits ouverts avec les Maccabées. Nous nнavons pas dнattestation en
faveur dнune souveraineté du grand-prêtre sur les marchés de Jérusalem, mais nous pouvons penser quнil est ici
question de lнaspect légal religieux et non pas du contexte légal urbain : si ce désaccord a eu lieu, cela devrait avoir été
au sujet de lнapplication de la loi religieuse sur les marchés alors que Simon nнest pas Cohen et ne risquait pas dнavoir
raison face à Onias III. 6 Si les termes de lнaudience de Simon auprès dнApollonius étaient véridiques, il nнy a pas pour
autant ici de raisons claires à cette éventuelle razzia là où le seul motif devrait être fiscal ce alors quнil nнen est pas fait
état. Si 2M3,6 disait vrai, il devient un peu difficile de comprendre la saisie-confiscation qui est en 1M1 qui ressemble à
une saisie suite à un impayé fiscal, laquelle est ultérieure et date de AIVE, ce, à fortiori dans la perspective que les
temples du RS avaient été pillés des suites de la PAK. Un scénario possible à contrario serait quнici lнhistoire soit très
romancée et que la réalité soit le contexte des pillages des temples au sein du RS, mais ce nнest pas non plus ce que le
texte dit alors quнil nнexplique pas pourquoi Simon semble réagir de manière disproportionné par rapport à lнécueil au
sujet des marchés. La dernière hypothèse qui consiste à lier les trois saisies au Temple de Jérusalem depuis SIVP jusquнà
AIVE nнa aucune documentation en ce sens, et si cela était vrai nous aurions une véritable logique de razzia qui aurait
dû être explicitée dans 1&2M un minimum si cela était vrai. En résumé, plusieurs scénarii sont possibles mais rien ne
permet dнasserter, dнautant plus quнon voit mal SIVP offrir des sacrifices sur ses deniers personnels tout en consentant
sans dire mot une confiscation des richesses du Temple qui serait ici infondée. 7-12 Héliodore se voit confier la
92

mission de récupérer ces dites richesses sur lesquelles 6 dit quнelles ne sont « sans aucun rapport avec le compte exigé
par les sacrifices », ce qui laisse présumer une accusation en double comptabilité par Simon, ce qui serait donc les
termes de lнaudience auprès dнApollonius. En 8 ce qui est intéressant cнest que Héliodore donnait tacitement
lнapparence dнune tournée dнinspection, reste à se demander auprès de qui il cherchait à faire semblant et cacher son
vrai dessein, peut-être y avait-il en Judée une communication de par les voyageurs dont les commerçants qui aurait pu
faire état de la pseudo-inspection dнHéliodore avant son arrivée à Jérusalem, laquelle apparence ayant peut-être pour
objectif dнéviter une riposte judéenne quant au trésor du Temple, mais il nнy a aucune attestation dнorganisation
maccabée avant AIVE. Héliodore interroge Onias III en 9 et sa réponse en 10 vient confirmer quнil y a bien un double
exercice comptable 211 au Temple mais qui nнa rien à voir avec les allégations de Simon, cнest une véritable caisse des
dépôts qui est dans le Temple, ce que 1M relate dans des termes très similaires pour ce qui est du dépôt en numéraire
dont une partie en 11 relève des capitaux tobiades, le tout comptabilisé étant dнun peu plus de cinq tonnes dнor et de
dix tonnes et demi dнargent sur la base de la définition du talent donné par la TOB qui est de vingt-six kilogrammes et
deux-cent grammes environ. Nous savons donc lнétat comptable de la caisse des dépôts du Temple mais nous nнavons
aucune idée du budget de la Judée sur la base des impôts prévus par le Pentateuque, ce avec une fiscalité séleucide sur
la Judée dont les termes précis nous sont inconnus. 12 La TOB précise que lнasylie ne sera donnée que bien plus tard,
par Démétrius Ier. 13-23 13 Ce sont des ordres de SIVP qui semblent ne pas faire lнobjet dнun écrit, ce qui est
intéressant dans lнoptique de la problématique de AIVE et en 14 nous apprenons que son séjour à Jérusalem a duré
plusieurs jours, ce qui est crédible. 15 Le système de caisse des dépôts semble faire suite aux termes du Pentateuque en
Ex. 30,13 mais semble surtout basé sur 2R12 et 2Chr.24., la littérature numérique en ligne 212 fait état de trois sources
de revenus au Temple selon Josias mais une partie des sources écrites lui est ultérieure, Lv 213. 27,2 et Esd 214. 2,68-69.
Cнest donc une organisation financière ancienne et encore en vigueur au second siècle et il serait interéssant de savoir
si les Lagides en avaient eu connaissance. 16-17 Lнangoisse dнOnias sнexplique par deux raisons, la première consiste en
ce que ce sont les dépôts personnels qui sont visés par Héliodore, la seconde par la transgression des lois que cela
implique, cнest donc un délit envers le peuple et envers la divinité. 18-22 Le peuple à Jérusalem nнa aucune alternative à
la prière en tant quнaction, laquelle revêt encore le fait religieux du deuil comme en 1M et la confirmation de la main
basse sur les caisses du Temple est donnée en 23. 24-34 24-27 La réponse céleste ne se fait pas attendre en débutant en
24 en disant que cнest st lee Souverain
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ri débute en 25, alors que la TOB
renvoie à Hé. 12,9 pourour cette
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deux jeunes hommes et en 277 nou
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crainte à la joie. En 31 tout est entre les mains du Ciel sauf la crainte du Ciel, et cнest à Onias quнil est demandé de

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Hé lio est remis sur pieds et de 36 à 39 il agit comme demandé par

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lнimpression dнun fait historique é nous sommes beaucoup plus face à un récit romancé au possible par un récit
avéré,
fantastique qui a nécessairement pour but de rapprocher le lecteur de sa foi et donc du fait religieux.

(COMMENTAIRE SUR 2M4)

1 Le conflit entre Simon et Onias persiste, cнest à se demander si Simon nнa pas des intérêts personnels dans
les marchés de Jérusalem, ce qui serait la seule explication possible à son entêtement à vouloir obtenir une décision
dнOnias conforme à ses attentes, lequel est présénté par Simon en 2 comme un conspirateur et lнaffaire va si loin en 3
que des meurtres auraient été commis suite à ce différent. Il est difficile dнimaginer à Jérusalem au second siècle un
meurtre sans procès, quнil soit séleucide ou judéen, ou les deux à la fois. Onias a en 4-5 la bonne idée de solliciter le
souverain semi-hégémonique, il semble donc quнil se déplace pour deux choses, le règlement sur les marchés et les
dépôts au Temple, cнest lнattente dнune décision royale en 6 qui laisse présumer que la jurisprudence ne peut être que
celle du roi séleucide et non celle dнOnias, si bien que bien avant le Talmud on se retrouve en pleine Judée devant un
principe de loi exprimé en araméen, 1'=#)+/+1'. En 7 nous sommes en 175 CG qui est 3586-3587 CH mais cнest à
lнautomne que AIVE est couronné, donc très probablement en 3587 CH, après avoir été otage à Rome trois ans durant et
après un séjour à Athènes qui aura aussi duré trois ans, suite auquel il finance depuis Antioche la reprise des travaux
en lнhonneur de Zeus Olympien 215. Toujours en 7 nous apprenons que Jason, frère dнOnias III, usurpa le pontificat, ce
214F

qui nнa pas dû passer facilement auprès des hiérosolomytains, ce avec le contre-argument quнil est dans la même lignée

211 Cf. 2R12 et 2Chr.24, ce serait une initiative de Joas.


212 Yéhuda Eisenberg sur le site daat : http://www.daat.ac.il/daat/tanach/rishonim/maarehet-2.htm
213
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215 Littérature numérique en ligne, cf. bibliographie.
93

aaronide que son frère, mais cнest à se demander si le conflit ouvert avec Simon nнétait pas piloté par Jason lui-même,
lequel en 8 propose à AIVE trois-cent-soixante talents dнargent, puis quatre-vingts supplémentaires. Lesquels quatre-
vingt sont une somme dite à prélever sur quelque autre revenu comme le dit si bien la TOB, mais notons que ce nнest
peut-être pas un hasard si les dépôts au Temple pour ce qui est de lнargent culminent à quatre-cent talents, ce qui laisse
facilement imaginer que ce serait les dépôts qui seraient reconstitués par les impôts collectés par la suite, après avoir
soudoyé AIVE, ce qui est donc possible rubis sur ongle, cнest donc une proposition viable sur le dos des dépôts des
Judéens. En 9 cнest le gymnase et lнéphébium qui seraient une initiative de Jason, nous aurions donc un pro-hellénisme
qui commencerait au sein de la population judéenne et à fortiori chez les prêtres, ce nнest pas impossible mais la source
de ces cent-cinquante autres talents nнest pas donnée et reste peu viable en terme dнeffectivité après un scénario où les
dépôts auraient été donnés à AIVE. Il semble que le goût prononcé dнAIVE pour Zeus Olympien ne puisse être le fait de
Jason, car antérieur, aussi est-il possible que AIVE ait accepté lнoffre de Jason en anticipant un culte local à Zeus
Olympien dans une certaine nostalgie dнAthènes. Pour en revenir aux cent-cinquante autres talents nous doutons
réellement dнune source viable et sûre pour la déposer dans les temps si cela devait avoir lieu, la Judée semblante isolée
entre 1M1,11 et lнhypothèse dнune communication avec les souverainetés environnantes de par les guerres de Syrie qui
semblent passer par un mouvement de troupes par la côte, de Gaza à Ptolémaïs, la future St-Jean dнAcre, si bien que
nous pouvons nous demander quelle richesses étaient possibles si le commerce était perturbé dans un contexte où la
Judée nнavait pas dнaccès souverain à la mer. 10 nous précise que lнinvitation à lнhellénisation des Judéens est lнinitiative
de Jason, ce qui semble cohérent si cнest bien Jason qui demande lнouverture du gymnase et de lнéphébium, mais entre
Simon dit de Bilga dans la glose latine et Jason grand-prêtre chef de lнhellénisation des Judéens, cнest un peu à se
demander si ce nнest pas une technique littéraire dans cette « romancisation » du fait historique pour dépeindre de
manière défavorable le pontificat à lнère séleucide, ce qui serait une vision partisane, ce qui nнa pas dнautre argument
que le récit de 1M qui nнen fait pas état, ce qui aurait dû être le cas puisquнil nнest pas réputé être une abréviation. Le
montage fiscal de Jason se dessine en 11 par une fin de franchise fiscale, ce qui viendra remplir les caisses du Temple,
là où Eupolème fils de Jean est cité et donc attesté, car il apparaît aussi en 1M8,17 comme le précise la TOB. Les
« institutions légitimes » détruites doivent être les bâtiments dнassemblée des anciens et ceux où le Pentateuque est
étudié collectivement et les usages contraires à la loi renvoient à lнinterdiction de nudité dont la nudité publique et
act phy
lнinterdiction de contacts hy ues
physiques ue qui ne sont pe p m quнà
mis
permis qu un homme et son épouse ép quand elle ne lui est pas interdite
Ğ
de façon mensuelle. 112-13
ĹūĵĭĦijĪ ĎĭŦC.
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Stéphane
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Įĩ ¹ ¼¼¼¼ ¼¼¼¾ ¾½¼Ä ¼¾½
cent et cinq-cents mètres carrés
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stephane@berguig.me
Temple en fût perturbé, ce avec des prêtres « qui se hâtaient de participer dans la palestre aux distributions dнhuile,

 : < 06&2


dès que
prohibées par la loi, dès quue lнappel
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onn », ce qui devait ravir la population hyérosolomytaine,
majoritairement axéee ssurr u un m mod vie
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urr le fait
fai religieux, ce à la lecture de 1M. 16 semble évoquer la nudité qui

¿302167937
¼¾½ÂÃÅ¿Ã $= .‫ז‬.‫ת‬
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rend visible la circoncisionon de la verg vverge,
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prépuce fait partie de lнesthétique masculine dans la culture
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grecque et le contraire нesthétique masc
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masculineulinee grecque
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que
ue renvoie
ren au dieu Priape, ce qui implique que ce nнétait pas une
situation devenue pénibleib de par un conflit fl dont
fli d l fond serait local mais de par la culture grecque avec laquelle les
le
Séleucides sont arrivés en Judée, en dнautres termes, à ce niveau du récit, ce nнest pas anti-judéen, pas spécifiquement,
cнest une réprobation qui a pour origine lнéducation grecque qui ne pouvait anticiper aucunement une rencontre dans la
nudité la plus totale, si près du Temple, entre Grecs séleucides et Judéens. Cela étant, il nнest pas impossible que les
Lagides aient une réprobation moins forte de la circoncision dans la mesure où ils sont habitués à des prêtres égyptiens
circoncis, ce alors quнil nнy a aucune raison de croire quнils pouvaient les rencontrer dans la nudité, à moins que les
prêtres égyptiens aillent au gymnase ou à lнéphébium, ce que ne précise pas notre documentation 216. Il nнy a aucune
évidence en 17 à ce que ce soit lнopinion de Jason de Cyrène ou celle de lнabréviateur anonyme, mais lнœuvre de Jason
de Cyrène étant précédée de deux lettres, nous pouvons supposer que cнest donc lнabréviateur qui semble être aussi
éditeur qui est à lнorigine de ce point de vue anti-helléniste. 18-20 Ce passage relate les Jeux qui se sont tenus à Tyr
mais le récit nнa rien de logique pour ce qui est du fait religieux, pourquoi est-ce que des Antiochiens de Jérusalem ont-
ils considéré quнil ne fallait pas affecter lнargent apporté à un sacrifice à Héraclès alors quнils sont normalement de
religion grecque ? La seule possibilité serait que le fait littéraire ne précise pas complètement que si il y avait des
représentants qui étaient Antiochiens de Jérusalem, les porteurs étaient quant à eux Judéens, et ce serait donc de
crainte que le transport monétaire soit assimilé à un acte dнidolâtrie quнils auraient demandé à ce que cette somme soit
allouée à une autre entreprise, ce qui viendrait expliquer pourquoi le fait a été consigné en 2M, ce qui rejoint une
certaine pratique du Judaïsme du temps dнOnias III comme en 2M3,1. 21 Pour ce qui est du sens de ÈÉÑÌÇÁÂĕÊÀ¸բnos
recherches indiquent à lнunanimité que ce terme signifie littéralement « la première place à table 217 », aussi dans le
doute nous faisons confiance à la TOB, là où FMA parle de lнintronisation du roi Philométor, ce qui reste dans tous les
cas un voyage en Egypte vers 174 CG comme le précise la TOB. La crainte dнAIVE pour sa sécurité se conscrit dans une
logique conflictuelle entre Lagides et Séleucides qui sнétend sur plusieurs décennies si bien quнil nнy a rien dнétonnant à

216
ӬӻԌӿӽԂӿԌӽԂӿӻՀԎՀԀӻԃԎӿӿԈԆԃԁԈӿӿԎӻԏӽԏԈӾӿԍԌՀԍԏԆԎӻԎԍӾӿӰӿԌԍՀӿԈԃӾӿӽӿԏԒӾнԉԊӿԈӥӾԃԎԃԉԈԍԈнՀԐԉԋԏӻԃԎӽӿԍԏԄӿԎե
217
ÈÉÑÌÇ-ÁÂęÊţ¸, ÷, A first seat at table, Ev.Matt. 23.6, etc.; cf. ÈÉÑÌÇÁ¸¿¼»Éţ¸. Pour la recherche ӽԉԈԎӿԇԊԉԌӻԃԈӿӽнӿԍԎԏԈԈՀԉԆԉԁԃԍԇӿ
absolu comme le montrent les travaux de  qui le classe en néologisme absolu (2018 :405, ligne n° 52), là où pour lui la forme
attestée en 2Mgr est ÈÉÑÌÑÁÂŢÊÀÇÅ là où TX ԇӿӾԉԈԈӿÈÉÑÌÇÁÂĕÊÀ¸comme la société biblique allemande et le site septuagint.bible .
94

ce quнil ait des craintes dans un contexte ou lнEgypte cherche à reprendre la Cœlé-Syrie. Lнaccueil de AIVE en 22 reste
étonnant considérant les caisses des dépôts probablement vidées par Jason, avec un gymnase et un éphébium juste à
côté du Temple, il semble donc que ce passage réduise au silence les anti-hellénistes dont le mouvement venait
logiquement de naître à la construction du gymnase avec ces premiers gymnastes judéens. 23 Trois ans plus tard nous
fait plus penser à 171 CG quнà 172 CG dans la mesure où la TOB donne « vers 174 » pour 21, en sachant que AIVE a été
couronné à lнautomne 175 CG, si bien que notre conclusion va en faveur de 171 CG pour 21 et pour 23, avec un sous-
entendu toujours en 23 qui serait trois ans après lнentretien entre Jason et AIVE, ce qui implique par conséquent que
Jason nнa pas vidé les caisses des dépôts de trois-cent-soixante talents dнargent ni du reste promis à AIVE en 174 CG,
mais quнil a bien pris la décision unilatérale de lever un impôt séleucide qui faisait lнobjet de par le souverain semi-
hégémonique dнune franchise en bonne et due forme, ce que les Judéens ne pouvaient pas nécessairement savoir, ce qui
revient à dire en dнautres termes que la franchise dont il était question valait un minimum de cent-vingt talents
dнargent par année fiscale et donc civile, si on ne prend pas en compte lнannée sabbatique comme année complètement
exonérée, ce qui équivaut à un minimum de douze talents dнor par année fiscale à minima. La TOB dit que la partie 23b
est floue pour dire les choses simplement, nos recherches en glose donnent pour ÒŸºÁ¸ĕÑÅĨÈÇÄžĸÌÀÊÄÇİË̼ÂñÊÇÅ̸
« prison », « mémorandum » et « accomplir », dixit ¸ÂμÀÇË, ce qui nous fait penser à lнAkra, sans pouvoir aucunement
asserter en ce sens. Les trois-cent talents supplémentaires proposés par Ménélas frère de Simon en 24 à AIVE laissent
penser quнil est peut-être question pour lui de prendre sur les dépôts au Temple à moins quнil ne sous-entende lui aussi
un délai de trois ans comme le fit Jason, toujours est-il quнil est nommé grand-prêtre à la place du grand-prêtre. 25
donne une image très négative de Ménélas, et les contre-arguments qui sнopposent à sa souveraineté pontificale laissent
comprendre quнil nнa pas pour lui lнargument dнêtre de lignée aaronide, si bien que la glose latine semble inexacte à ce
sujet et que Simon et son frère Ménélas seraient bel et bien de la tribu de Benjamin. 26 nous précise que Jason sнexile
en Ammanitide, donc très probablement après la mort dнHyrcan le Tobiade dont le décès est situé en 175 CG et cнest en
27 que nous apprenons que Ménélas ne tient pas parole, si bien quнil ne semble pas avoir touché aux dépôts du Temple
quнil aurait dû remettre à son voisin Sostrate comme le dit 28, ce qui nous apprend que la perception des impôts
relevait de lнAcropole et non du Temple, ce pour quoi nous avons quelques doutes au vu de lнhistoire fiscale dépeinte
en 1M et jusquнici en 2M, où en 29 une convocation à Antioche est donnée à Sostrate et à Ménélas, lesquels décident
ud ncee à Antio
dнêtre remplacés à lнaudience An atès le cchef
Antioche par Cratès he des Chypriotes,
hef y et Lyy
Lysimaque, frère de Ménélas , et donc
frère de Simon, ce qui
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Stéphane
Sostrate y serait allé pour dire
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pour le fonctionnement ĴķĨĮĩ ¹ ¼¼¼¼ ¼¼¼¾ ¾½¼Ä ¼¾½


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ou
finalement penser que des mouvements
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suppo 30-38 En 30

réclamer son dû, ce don


do
stephane@berguig.me
le motif de la révolte des habitants de Tarse et de Mallos nнest pas clair et cнest en 31 que AIVE part pour Jérusalem

 : < 06&2


dont
ntt Ménélas
M élas
Mén éla est
est informé,
inf rm évi AIVE en partant vers le nord dans le sens contraire du trajet
mé, et il évite
dнAIVE où il essaie dee soudoyer
soudo oyeer Andronique
A oniqoni e par le don
don de quelques objets en or du Temple, certainement dans le but

¿302167937
¼¾½ÂÃÅ¿Ã $= .‫ז‬.‫ת‬
ment dee AIVE grâ
dнobtenir un apaisement grâce Andronique,
ce à An
A ndroni , ttandis
d que la vente du surplus quнil emporta avec lui, dixit 32,
ent
était très probablement nt dans
danns le le but
but dнavoir
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avoir un déb
dé dнac
débutt dнacompte
acom
c pour lнentrevue avec AIVE quнil savait proche, il avait
bien compris quнil ne pourrait fuir le roii très è longtemps.
l Onias est informé de tout cela en 33 et se protège en prenant
lнasylium dans le temple de Daphné, dont il sort en 34 ayant confiance en Andronique qui le tue. La justice est rendue
par AIVE en 35-36, lequel fait exécuter Andronique là où il avait tué Onias III, ce qui répond à lнattente commune des
Judéens et des Grecs. 39-42 Lysimaque ordonne à Auranos de le défendre contre les citadins de Jérusalem furieux du
vol au Temple dont Lysimaque est complice, la population furieuse vient à bout de lнescadron dнAuranos et finit par
tuer Lysimaque près des dépôts du Temple. 43-47 Ménélas est quant à lui vivant, il lui est intenté un procès en réponse
auquel il jure de donner de grandes sommes dнargent, ce quнil nнa justement pas encore fait, et AIVE suit les conseils de
Ptolémée fils de Dorymène et acquitte Ménélas en 47. 48 nous précise quнil sнagissait effectivement de vases sacrés
comme le dit FMA, et les Tyriens en 49 peuvent être les acheteurs de vases auprès de Ménélas qui se maintient au
pouvoir en 50, ce dans lнespoir dнAIVE de recevoir ce qui lui a été promis.

(COMMENTAIRE SUR 2M5)

1-4 Les apparitions qui ont lieu à Jérusalem dans ce passage sont bizarrement citées par Josèphe en Guerre
juive, VI, 296 comme le dit la TOB, là où 2Mgr utilise un champ lexical jumeau de celui de Polybe pour décrire une
seconde campagne qui eut lieu en 168 CG, ce alors que Josèphe ne connaît pas 2M tandis que le récit fantastique est là
pour inciter à la pratique religieuse en réveillant la foi. 5 La rumeur de la mort de AIVE est effectivement fausse, il
décèdera quatre ans plus tard, et Jason use sans aucun doute de sa lignée aaronide et de frère du défunt Onias III pour
enrôler à ses côtés un millier dнhommes, ce qui est crédible, ce alors quнon pourrait imaginer quнil nнy a pas de réelle
opposition des Hiérosolomytains qui devaient être restés sans voix depuis lнacquittement de Ménélas qui se réfugie
dans lнacropole à bon escient, mais en 6 nous apprenons que Jason massacre « ses propres concitoyens », là où nous
nнavons pas de certitude sur les citoyenneté des Judéens de Jérusalem la polythéïa grecque, toujours est-il que les
victimes ne peuvent être que des Judéens anti-hellénistes qui ne voyaient probablement pas la différence entre Jason et
Ménélas ; toujours est-il quнen 7 nous apprenons son échec et son retour en Ammanitide en 8 quнil quitte en tant que
persona non grata du fait de la population locale pour se réfugier en Egypte. 9 La TOB précise que le lien avec
Lacédémone est fictif mais le bannissement dont il est ici question renvoie à des procès logiquement aux portes de
95

Jérusalem où la sentence ici prononcée était lнexil, peine fréquente dans lнAntiquité judéenne en réponse à toute une
gamme de délits. En 10 nous avons une description de la cruauté de Jason qui nнenterre pas ses victimes, mais cela est
systématique dans tout 1M donc nous ne sommes pas vraiment étonnés, si bien que nous pouvons supposer que les
usages maccabées sur les dépouilles en 1M étaient un emprunt technique aux armées ennemies qui avaient plusieurs
modalités opératoires à ce sujet. 11-14 nous dit que AIVE voit la scène de Jérusalem comme une défection, ce qui nнest
fondé que par lнéchec de Jason à récupérer la souveraineté pontificale, et nнest pas suffisant pour conclure en ce sens,
mais toujours est-il que cнest le fait du roi et étant en Egypte : à ce moment il nнa pas vraiment envie de perdre « la
volée » comme la nomment si bien les Lagides ; la réponse militaire est crédible mais les chiffres sont exagérés et ceux
de Josèphe sont bien plus viables pour un total de dix-mille captifs, il faut donc supposer dix-mille morts, avec une
démographie au deuxième siècle bien plus élevée que celle à lнépoque perse. 15-16 Si ce récit relate le même épisode
que le début de 1M alors il le complète en disant que Ménélas accompagne AIVE dans le Temple mais diffère sur les
éléments pris ou confisqués par AIVE, et la synthèse revient à dire que 1M1,21-24 est tout aussi romancé que 2M5,15-
16 de sorte que les motivations de AIVE et les objets pris ne sont pas définissables alors que le fond doit être crédible
sur lнentrée de AIVE au Temple pour y prendre des objets de valeur. 17 Dans le Judaïsme rabbanite les épreuves
difficiles de la vie sont toujours conséquentielles du comportement des fidèles, ici cнest aussi le cas, si AIVE se sert au
Temple, cela ne peut être quнune punition dнorigine divine et 18 vient prouver au sein du récit, pour lecteur invité à la
pratique religieuse, que contrairement à lнépisode dнHéliodore, AIVE ne subit pas la foudre céleste, ce qui est donc
nécessairement la preuve de lнagrément du comportement de AIVE par la divinité, cнest presque à dire que cнest la
divinité elle-même qui a télécommandé AIVE dans cet épisode, mais le fond est plausible sans moyen de preuve formel,
cнest la PAK qui est réputée être à lнorigine de pillages de temples dans le RS, ce pour quoi nous nнavons pas non plus de
documentation en ce sens. 19 est important pour ce qui est de la doctrine du Judaïsme, lнauteur vient ici asserter que la
divinité a choisi le saint lieu à cause du peuple, ce qui est à la lecture des cours de AS de cette année bien
présomptueux de la part de lнécrivain, parce que justement le Pentateuque fait état de plusieurs sites pour le culte au fil
de lнhistoire, là où nous savons que les Samaritains avaient eux aussi leur saint lieu au mont Garizim, ceci dit avec en
trame de fond lнétude très complexe que fait Gary Knoppers sur les Samaritains. En fait lнécrivain se conscrit dans une
logique doctrinale non pas nouvelle pour ce qui est de Jérusalem pour le Judaïsme de Judée, mais dans lнopposition
sa lieu
absolue à tout autre saint eu queue celui
ce de Jérusalem, sa emm, donc
do c en opposition
pp totalee avec le temple du mont Garizim qui ne
Ğ
peut être le choix de Dieu
ĹūĵĭĦijĪ ĎĭŦC.
Dieeu pour
Stéphane
déjà forte entre les Judéens

ľ čBerguig
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pour Israël,
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l see fin
édaction de ce passage de 2M la tension est
édac
finit
i parar la destruction du tmG par Jean

ou une apposition du ĴķĨĮĩ ¹ ¼¼¼¼ ¼¼¼¾ ¾½¼Ä ¼¾½


Hyrcan vers la fin du deuxième
u fait
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de lнabréviateur,
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son de Cy
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Cyrène rrésumé
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oct inal de 2M,
doctrinal
m par lнabréviateur,
2M le Temple nнest autre

mont Garizim, le Temple


stephane@berguig.me
que le Temple de Jérusalem, peu importe ce que dit le Pentateuque dans son récit et peu importe le faux temple du

 : < 06&2


mp ple est
e iciici à Jérusalem
érrusal m et ccнestнest le fait de Dieu qui nнest aucunement discutable. Lнaspect doctrinal
est dans le non-récit du Pentateuque
Pentaateu lнenddroit
sur « lнendroitroi » eet des autels qui se sont suivis les uns après les autres, et cнest

¿302167937
¼¾½ÂÃÅ¿Ã $= .‫ז‬.‫ת‬
une façon dнappeler à la pra pr atique du culte
pratique cu te enen cherchant
c e t à signer
g un lien géographique dans le lien religieux et originel
des Juifs dнEgypte : votr
votre
otre lilieu
eu saintnt eest
ain stt à Jér
Jérusalemem et
usaalem et pas
as ailleurs.
pas aill 20 vient prouver une deuxième fois que cнétait la
divinité qui était aux commandes : la rénovation é i nнa pu se faire que dans la réconciliation avec Dieu. Par contre en 21
AIVE prend mille-huit-cent talents alors que dans le dernier état comptable donné par 2M il nнy en avait que six-cent
dont deux-cent en or et quatre-cent en argent, ce qui donne une valeur monétaire de deux-mille-quatre cent talents
dнargent et si le chiffre est effectivement littéralement exagéré il nнest pas impossible que le sous-entendu soit quнAIVE
ait pris les trois-quarts des fonds du Temple, pour ce qui est du récit, mais pour le fait historique nous persistons à dire
que le contraste qualitatif avec 1M1 laisse sérieusement douter de la forme alors que pour le fond il semble très
probable que des éléments de valeur aient été pris par AIVE au Temple de Jérusalem qui quitte la Judée en 22 et nomme
des bras droits en Judée et en Samarie en 23, ce qui atteste dнune organisation administrative séleucide distincte pour la
Judée et la Samarie. 24-26 Le récit se corrèle avec 1M hormis ce « spectacle » qui pour TX est en fait la célébration du
Sabbat, et nous pouvons penser quнà lнépoque seuls les hommes et leur fils se rendaient au culte, sans quнon puisse
asserter sur le détail du fait religieux du Sabbat, nous pouvons néanmoins penser quнil était question de lecture
publique de Pentateuque et de lectures de Psaumes dont certains ont été présentés dans le commentaire sur 1M. FMA
parle aussi de spectacle dans sa version et nous nнavons pas dнautre cas possible que lнouverture des rouleaux de
Pentateuque montrés au public qui récite tout en désignant la Torah « Ceci est la Torah que Moïse a mis devant les
enfants dнIsraël…. ». Lнautre possibilité serait que le spectacle soit les meurtres de citadins, mais ce serait une ironie
cynique de la part de lнauteur ou de lнabréviateur qui nнaurait aucune cohérence pour ce qui est des idées et surtout du
fait littéraire. 27 présente Juda Maccabée mais la TOB nous précise que lнenchaînement des évènements est ici différent
de celui en 1M, cнest un élément de plus en faveur dнun texte non seulement résumé, mais surtout romancé, et il nous
semble peu probable que lнœuvre originelle en cinq livres était romancée dans la mesure où elle donnait beaucoup de
dates.

(COMMENTAIRE SUR 2M6)

1-2 La traduction nнa rien de sûr dans ces deux versets, en 1 nous avons « Géronte lнAthénien » dans la TOB et
chez DS ,
« un vieillard dнAthènes » chez FMA et le Logeion de lнuniversité de Chicago donne « le temple dнAthéna »
pour ¿ŢŸÀÇÅբalors que ºñÉÇÅ̸existe en grec moderne pour dire « vieil homme », le radical « géront » en français
96

vient probablement de là alors que ºñÉÇÅ̸est attesté dans Ethique de Nicomaque, et usité pour dire « old » en
anglais 218, aussi nous proposons « Le vieillard dнAthènes », ou plus probablement « le vieillard du temple dнAthéna »,
cette seconde proposition serait très cohérente dans la mesure où ces deux versets lui allouent une mission en
conversion à la religion grecque, il fallait effectivement quнil sache ce dont il est question, mais deux temples dнAthéna
sont ici possibles, celui dнAthènes ou AIVE séjourna trois ans et celui dнAntioche. Le tmG est encore en activité durant
ces années sous AIVE, ce qui est cohérent, et cela renvoie à 2M5,19, mais les habitants du lieu qui demandent à ce que
le tmG soit dédié à Zeus Hospitalier ne sont pas nécessairement juifs au sens des mots ¼ÌÅÇË et º¼ÅÇË, on peut
facilement supposer quнil sнagit des Sidoniens de Sichem, le culte au tmG étant à lнépoque parfaitement monothéiste,
au moins jusquнà cette injonction royale, mais la TOB nous dit que le texte nнest pas sûr, aussi en vérifiant, il sнavère que
FMA parle de Jupiter Hospitalier pour le tmG, et FMA dit en bas de page que « les Samaritains sнintitulaient Sidoniens
de Sichem », ce qui nнest pas faux mais de notre point de vue en lнétat actuel de notre documentation nous pensons que
ces Sidoniens de Sichem nнétaient quнune partie de la population de Sichem alors que nous présumons comme nous le
disions précédemment que cette demande émane de cette partie de la population samaritaine. 2Mgr donne pour 2b Á¸Ė
ÌġÅëŸÉÀ½ÀÅբÁ¸¿ĽËëÌįºÏ¸ÅÇÅÇĎ ÌġÅÌĠÈÇÅÇĊÁÇıÅ̼ËբÀġ˼ÅĕÇÍբce dont la glose donne lнimage « and for Garizim, even
as the ones place inhabits Zeus Kséniou », ce qui renvoie à lнusage du verbe ÈÉÇÊÇÅÇÄÚʸÀen 2a, et nous pouvons
conclure que la traduction de la TOB reflète bien ce qui est lнoriginal, mais peut-être que la note désigne comme
incertain le texte originel. 3 nous laisse supposer que le cœur de la population judéenne nнétait pas enclin à cela, nous
pensons que même les pro-hellénistes nнenvisageaient pas une renonciation totale à leur culte originel , et ce serait
lнensemble des Judéens qui seraient choqués par un tel ordre, lнhellénisme est une chose si il cohabite avec le Judaïsme,
faire disparaître le Judaïsme en est une autre et 4 nous dépeint une scène de non piété au Temple de Jérusalem qui est
bien différente de celle des jours dнOnias III et le commerce y est cité comme en 1M. 5-6 Le service sacré au Temple
serait devenu hérétique en 5 mais il faut y lire que cнest un culte païen à Zeus Olympien dont il est question, et
lнinterdiction de sabbat et de fêtes renvoie au récit de 1M des suites de lнintrouvable édit de AIVE dont nous doutons de
lнexistence, et la TOB donne 1M1,59 pour 7, ce qui nous fait penser nous aussi que le jour en question était toujours le
vingt-cinquième jour du mois, mais nous ne pouvons que supposer que le repas rituel nнavait rien de conforme avec les
lois du Pentateuque alors que 7b nous renseigne sur les fêtes dionysiaques à Jérusalem, ce dont ne parle pas 1M qui
nнest pas abrégé. 8-9 Lнhellénisation
lén
n ion io de la foi demandée andée
nd pa par AIVE serait aussi une ne demande émanante de la population

changer la dédicace d
Ğ ĹūĵĭĦijĪ ĎĭŦC.
our les
des villes grecques pour
Stéphane
du tmG.
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v quequ les Sidoniens de Sichem veulent
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pire à venir vu que les Judéens,

ĴķĨĮĩ ¹ ¼¼¼¼ ¼¼¼¾ ¾½¼Ä ¼¾½


hormis les pro-hellénistes,, nнétaient
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deuxx cultes,
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en 1M1,61 nous passonsson


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stephane@berguig.me
semblent avoir circoncis elles-même leurs enfants, ce qui est possible à lнépoque, et de nourrissons pendus à leurs cous

': < 06&2


ns ici
icci à des enfants
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a mamelles de leurs mères, précipitées du haut des remparts, et
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rien ne permet de statuer ppou lнlнu ou lнautre
ur lнune l ut
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méthodes. 11 Ces Judéens partis dans les cavernes proches sont

¿302167937
¼¾½ÂÃÅ¿Ã $= .‫ז‬.‫ת‬
ceux de 1M2,29-38 dixitixit la TOB qu
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qui ui rajoute
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aussi Dn. 11 33,, les cavernes en question sont celles du désert de Judée et la
33
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renonciation à se défendredre est touttou ut simplement
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mpplem ment « la mom
mortrt pour
po la sanctification du Nom », ce alors quнils croyaient à
lнépoque que mourir pour avoir pratiquéé la l religion
li i donne une place garantie au jardin dнEden, et cette loi religieuse est
encore en vigueur aujourdнhui mais pour trois cas pratiques uniquement. 12-17 Jason de Cyrène ou son abréviateur
prennent ici la parole en disant que ces épreuves permettent lнéducation à la religion, ce qui est très aberrant comme
propos pour lнépoque quand bien même la loi sur le cas de conscience nнest pas encore abolie, parce que ici ce nнest pas
un cas de conscience. La punition céleste ne frapperait que lнimpie, et Dieu ne serait pas avec Israël comme il lнest avec
les autres nations, et en 15 il est question de péchés qui auraient atteint leur terme, avec le sous-entendu dнun point de
non-retour vis-à-vis de la divinité, ce qui nнexiste pas dans le Judaïsme, le repentir, la téshouva, qui est toujours
possible, et en 16 Dieu éduquerait par lнadversité, la littérature qui nous est parvenue abonde dнépreuves lors du retour
à la foi, mais pas de point de non-retour, et lнéducation par lнadversité dont il est ici question ne nous est pas connue
alors que Sa miséricorde est attestée dans un contexte où le droit hébreu pose huit mesures de justice pour une mesure
de miséricorde dans le rendu de chaque jugement terrestre. 17 conclut quнil faut retourner au récit mais cela laisse
béante lнénonciation qui commence en 12, lнéducation dans lнépreuve nнest pas attestée à notre connaissance alors que
nous savons de par la littérature orale que les punitions divines ne sont pas rares, mais lнéducation par ce biais nous
reste inconnue. 18-31 Le martyre dнEléazar peut avoir commencé un vingt-cinquième jour du mois, lors du repas rituel,
ce que nous confirme 21 qui semble dire entre les mots que les présidents de ce repas rituel, dont lнaspect carné renvoie
selon la TOB à 4M6,15, étaient des Judéens pro-hellénistes, sinon il serait un peu difficile quнils le connaissent depuis
très longtemps tout en connaissant les lois du Pentateuque sur la viande, connues dнEléazar, mais il nнest pas pour

218
« 1. Aristotle. Nicomachean Ethics (English) [ Note]
words are better omitted, as they anticipate what comes below. chap. 9.1. Cf. 6.11.2 and note. That is, greater certainty of parentage,
closer affinity ӻԈӾӿӻԌԆԃӿԌӽԉԇԇӿԈӽӿԇӿԈԎԉԀӻԀԀӿӽԎԃԉԈեӯԌճӻԍӿӽԉԈӾԍӿԆԀԊԌԉӾԏӽӿӾӼԓԍӿԊӻԌӻԎԃԉԈԀԌԉԇԉԈӿԍӿԆԀեнúÂÀÆ øÂÀÁ¸ sc. ÌñÉȼÀ,
ӡԌԃԍԎԉԎեӲԂեчщэчӼчыեճӣԌӻӼӼӿӾӻԁӿӻԈӾԓԉԏԎԂӽӻԈԈԉԎԆԃԐӿԎԉԁӿԎԂӿԌեнөԈԃԎԍԀԏԆԆӿԌԀԉԌԇԎԂӿԊԌԉԐӿԌӼӽԉԈԎԃԈԏӿԍբճԎԂӿԉԆӾԁӿԎԉn with the
ԉԆӾբнúÂÀÆ øÂÀÁ¸ ÌñÉȼ, ºñÉÑÅ »ñ ̼ ÌñÉȼ ºñÉÇÅ̸ schol. ad Plat. Plat. Phaedrus 240c. The next phrase appears to be a proverb as well.
Sc. not only when they are alike in virtue. i.e., in proportion to the closeness of the relationship: cf. 12.4 fin. See 1.7.6, note. More
universal than the gregarious instinct, which finds its highest expression in the state. i.e., the pleasure or utility as the case may be.
ԃեӿեբճӻԈӾӼԓӼӿԃԈԁԁԉԉӾԉԌԊԆӿӻԍӻԈԎӻԈӾԏԍӿԀԏԆեнӴԂӿԉԈӿԑԂԉԃԍԆӿԍԍԁԉԉӾԉԌԊԆӿӻԍӻԈԎԉԌԏԍӿԀԏԆԇԏԍԎԁԃԐӿԇԉԌӿӻԀԀӿӽԎԃԉԈդԍӿe(…)
Aristotle, Nicomachean Ethics (English) (XML Header) [genre: prose] [word count] [lemma count] [Arist. Eth. Nic.].
97

autant impossible quнils soient séleucides. Cнest le choix de donner lнexemple quнa donné Eléazar mais cнest aussi, voire
surtout, la mort pour la sanctification du Nom qui est choisie, avec la promesse dнune place dans lнau-delà alors quнil
parle dans la traduction littérale du /shéнol/ qui est le Hadès de Josèphe, mais il semble confondre la conséquence
éventuelle de la transgression de son propre fait qui lui vaudrait lнHadès avec lнobligation de transgresser face à laquelle
là où il pense à tort atterrir dans cet Hadès, il est question des conséquences de la mort pour la sanctification du Nom,
ce que Eléazar ne pouvait pas ne pas savoir dans la mesure où les Judéens qui se laissent tuer le jour du Shabbat en 1M
font un double choix, celui de ne pas transgresser Shabbat, et celui conséquentiel de mourir pour ladite sanctification
du Nom, à mois que déjà à lнépoque il y ait plusieurs interprétations de la loi, ce qui ne serait pas étonnant entre
Asidéens, pro-hellénistes et anti-hellénistes. Pour lнinstant nous avons réussi à mettre en évidence la réforme du « cas
de conscience » pour le jour du sabbat mais nous nнavons pas assez de documentation pour décrire un état des lieux
pour le principe quнil faut se lever et tuer celui qui vient en notre direction pour nous tuer, lequel nнest pas consigné
dans le Pentateuque mais dans les commentaires de SDT sur Ex. 2,1 qui sont aussi en TB Sanhédrin. Les dernières
paroles dнEléazar renvoient à la crainte du Ciel, qui semble être le motif de son obédience que nous ne pouvons pas
nommer alors quнaujourdнhui ce sont les /Charédim/ qui se caractérisent par cette crainte de la divinité. Le bon
exemple quнil choisit dнêtre semble être aussi dû à la forte présence de jeunes Judéens à ce repas rituel au minimum en
tant que spectateurs, mais rien ne nous permet de statuer sur les ordres de grandeur des effectifs pro-hellénistes et
anti-hellénistes ni sur les effectifs séleucides à Jérusalem et au tmG.

(COMMENTAIRE SUR 2M7)

Cнest en 42 que se résume le mieux ce chapitre, en disant : « Nous en resterons là sur la question des
repas rituels et des tortures monstrueuses. », ce qui est exact, il nнy a pas de récit dнhorreur après ce septième chapitre,
lequel est donc une unité littéraire dont le but est certainement de rendre la lecture plus digeste. 1-6 cнest une précision
de plus sur les repas rituels qui nous est transmis, il y serait question de viande de porc, les Séleucides ont
probablement compris que cнest un animal interdit dans le Judaïsme, mais il nнest pas impossible quнils nнaient pas

ĹūĵĭĦijĪ ĎĭŦC.
ľ čBerguig
ĪķĬĺĮĬ
connaissance des loiss susur laa vviande,
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de, précisent
récisent le animaux
se t les mau autorisés, d définissent très précisément lнabattage,
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ce alors que de nos jours certaines ai
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de lнétat de santé de lнanimal,
p autorisées à la consommation,
mais cнest le seul point
ĴķĨĮĩ ¹ ¼¼¼¼ ¼¼¼¾ ¾½¼Ä ¼¾½
Judaïsme, alors que laa trtrame
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g lation sur la viande dans le
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consom du sang, parce
stephane@berguig.me
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que lнâme est dedans, et lнobligation
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baalé chayim/, la désolation nd
g
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imm
p engendrer
de ne pas
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g
queelle n
laquelle нex
nнexiste
de souffrances aux animaux, ce qui est un aspect de /tsнaнar
pas pour les animaux autorisés du point de vue du Judaïsme
pour peu quнils soient abattus
b selon
l lle rite au a grand d complet. Sept frères nнest pas un choix anodin, parce quнil est rare

¿302167937
lнaspect complet et cнest ¼¾½ÂÃÅ¿Ã $ = .‫ז‬.‫ת‬
dнavoir sept fils dнaffilée
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mais ccнest
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ausssi une dimension
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aussi que lee ch
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mystique
my
mys qu
chiffre sept dans le Judaïsme a une valeur particulière, cнest
ue ccachée
aché derrière ce chiffre, ce qui est encore le cas aujourdнhui
alors que ce nнest pas le seul chiffre avec une symbolique, le système de valeur numérique des lettres est aujourdнhui
important et en guise dнexemple, le tétragramme a la valeur de vingt-six, si bien que ce chiffre est doté dнune certaine
signification dans la vie juive, mais aussi voire surtout dans lнenseignement rabbinique, les péricopes nнéchappant pas à
des analyses numériques, dites de /guématria/. Les fouets sont probablement dнorigine végétale, mais les nerfs de bœuf
sont probablement des nerfs sciatiques, lesquels sont strictement interdits pour quoi que ce soit dans le Judaïsme en
tous temps. Et « toucher » signifie très probablement ici manger, alors que déjà à lнépoque du second Temple il était,
dixit les rabbins orthodoxes contemporains, lнincarnation même de lнimpureté, laquelle nнest pas éternelle, la racine du
mot « cochon » en hébreu est ch.z.r qui est aussi celle du verbe « revenir » et la croyance, laquelle nнest pas du tout
fondamentale à ce sujet, consiste en ce quнun jour futur la viande de porc sera autorisée à la consommation dans le
cadre du Judaïsme, ceci versé à lнétude sur la base des cours de littérature orale durant notre jeunesse passée. 2 Cette
mort préférée à la transgression des lois alimentaires est encore une fois un choix de mourir pour la sanctification du
Nom, ce qui donne accès à une place dans lнau-delà, au Paradis, ou dit autrement, dans le monde suivant (/baнolam
haba/). En 3 nous apprenons que AIVE est présent lors de ce martyre, lequel est probablement un vingt-cinquième jour
du mois dans la mesure où il sнagit dнun repas rituel et la torture infligée en 4 revient à un écorchement tel quнon le
connaît à lнépoque ottomane à la tour blanche de Thessalonique, ce alors que de toutes façons lнhémorragie provoquée
par lнablation de la langue au niveau de lнartère linguale ne laissera que quelques minutes pour ne pas dire quelques
secondes de vie au supplicié, un peu comme dans la mise à mort du régicide en France, tandis que lнamputation des
extrémités a dû se faire au sabre ou à lнépée en augmentant évidemment lнhémorragie, et surtout celle des artères qui
est rapidement fatale. Et si ce nнétait pas suffisant, dans une logique de conversion par la force il fallait naturellement
que ses proches soient obligés de regarder la scène alors quнil est supplicié au brasier, mais il est probable quнil soit
mort avant. Et la citation de Dt. 32,36 donnée par la TOB vient marquer la connaissance du Deutéronome qui est
réputée en 2004 être le livre le mieux connu du Pentateuque en Judée dans la première moitié du second siècle, dixit UR
(2004), et cнest ici un système de pensée où la mort pour la sanctification du Nom se justifie à fortiori par un passage
du Dt. 7-9 Cнest la première attestation en 2M de la foi en la résurrection des morts, qui est dans le livre dнEzéchiel,
laquelle sera une des deux bases de la profession de foi du Judaïsme selon Maïmonide bien plus tard. Notons que si le
98

deuxième frère subit les mêmes sévices que le premier, il réussit à parler en nнayant plus de langue, ce qui est
strictement impossible, et nous sommes donc peut-être dans un récit ici exagéré dont le but serait de sensibiliser les
Juifs dнEgypte aux souffrances des Judéens et par ce biais réveiller une identité commune par lнorigine géographique et
par lнexpression de la foi dans toute sa dextérité. 10-12 La déclaration du troisième fils doit être comprise comme dite
avant les mutilations de la sphère ORL dont il est fait état, quant à ses propos repris par la TOB au style direct, ils sont
particulièrement intéressants, la première partie qui dit « Cнest du ciel que je tiens ces membres », renvoie à lнoraison
funéraire « Dieu a donné, Dieu a repris » qui est en Job 1,21 et la seconde partie résonne particulièrement dans le
Nouveau Testament quand il est question de circoncision, cнest lнintégralité du corps du Chrétien dont il est fait
abstraction de par une métaphore en circoncision de tout le corps, et cette conception chrétienne des choses de la vie
terrestre a donc son écho ici en 2M7,11, environ cent-cinquante ans avant la naissance de Jésus, ce que le NT donne en
Col.2,11-13 219, nous pouvons voir paradoxalement une suite dans la transmission des idées depuis le Judaïsme du
second temple jusquнà la lettre de St-Paul aux Colossiens, là où nous pensions que cнétait une notion exclusivement
chrétienne. Lнespérance de la recouvrance de son corps perdu est ici la vision eschatologique dнEzéchiel qui est au
chapitre 37, dont la rédaction peut donc être supposée finie en 167 CG avec une réception convenable parmi les Judéens
de par cette citation intertextuelle, si bien quнon peut envisager une fin de rédaction au plus tard en 180 CG. 13-14 Les
dernières paroles du quatrième frère supplicié évoquent un autre aspect de la vie post-mortem, ici il est question de
résurrection à la vie pour lui-même mais pas pour AIVE, et la différence entre les deux éventualités nнest pas
précisément la résurrection des morts dнEzéchiel qui a un aspect un peu généraliste, cнest dнabord la notion de ceux qui
sont éligibles à la résurrection, leurs âmes étant dans le Judaïsme déposées par Dieu lui-même dans « le sac de la Vie »
(-''%!:#:8), vœu pieu formulés sur toutes les tombes juives en une abréviation en bas des pierres207 220 tombales 221). 15- 219F 20F

17 La TOB et FMA utilise le terme corruptible au sujet dнAIVE mais pas DS ni TX. « Mieux vaut mourir de la main des
hommes en attendant, selon les promesses faites par Dieu dнêtre ressuscité par lui (…) », cнest une vision particulière de
lнeschatologie juive, ici la résurrection est dнabord une attente post-mortem, qui fait suite à son propre assassinat de la
main des hommes, mais le Judéen ne dit pas par rapport à quoi cela est mieux, peut-être est-ce mieux que vivre sous le
joug séleucide en étant empêché de pratiquer le fait religieux du Judaïsme ? Cнest notre impression. Et de là la pensée
du jeune homme est simple, mourir pour avoir refusé de dévier des lois du Pentateuque, cнest encore à lнépoque mourir

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Nomom ett se conscrire dans ans une
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automatique danss lнau-delà, mais là aussi comme pour le
quatrième frère, il nee pense
pens nse pas
pense aussi, du moins cнest notre
pas nécessairement
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ù il espère
ale des morts à la fin des temps, il
re êêtre réincarné en passant par le « sac
me âme,
de vie », cнest la même âmee, llee mêm
sme qui
qui est dans le Judaïsme qui est
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eest espérée
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mêmee esprit,
esp it, mais
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les croyants,
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résurrection
érent, cнest la réincarnation
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temps qui est réputée concernée tout le monde. La p
nitiio
Pentateuque, les punitionsions
ns divines
divvine
div vine concernent
conce
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once nentnt llee fa
punition divine sur la descendance de AIVE est le fait du
utif et sa descendance, et dans le Judaïsme, quand cela est la
fautif
sanction donné à un Juif, f ill nнy a que lle repentir,
pee la
l « téshouva », qui vient casser le décret divin, mais cнest le début de
lнépreuve de la foi dans
aspect de la vision des
ns le repentir
repenti
es cchoses
hosses pro
nt r comme
comm
propre ¿302167937
me le
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le savent
save sii bien
Judaïsme
pre au Jud
b en les
нéép
m de llнépoque
daïssme
lle Juifs religieux. 18-19 Le sixième frère apporte un autre
poqu du second Temple, ici la législation et les sentences
ép
séleucides sont perçues de prime abord comme une action indirecte de la divinité sur les Judéens, ce qui arrive aux
Judéens qui sнexprime ici sous lнaspect de leur religion ne peut être que le fait de Dieu qui vient les punir, ce qui rejoint
le célèbre adage « Tout est entre les mains du Ciel sauf la crainte du Ciel ». Quand bien même cela est perçu comme
lнaction indirecte de Dieu, il nнen reste pas moins que AIVE est accusé de faire la guerre à Dieu, ce qui nнest pas cohérent
avec ses premiers propos, on ne peut pas dire que cнest une punition divine et en promettre lн « auteur-marionnette » à
la justice divine, mais il semble que le discours du supplicié considère distinctement deux choses, quand il dit dans la
TOB « (…) aussi nous est-il arrivé dнétranges calamités. », traduction qui rejoint celle de DS, il semble quнil se réfère à
des évènements étranges qui seraient la punition divine, ce que la politique de AIVE ne serait donc pas, laquelle serait
donc le fait du roi séleucide lui-même qui ne serait pas une « marionnette » mais un acteur de la scène judéenne qui
décide de par lui-même sans intervention extérieure à ses décisions. Lнambiguïté a été tacitement ici reportée, parce
que cнest ici un jugement quelque peu singulier dans la foi de lнépoque, dнun côté tout mauvais évènement nнest que
punition divine, dнoù les étranges calamités dont nous nнavons pas le détail, par contre quand AIVE sévit ce nнest pas
pour ce sixième frère le fait de Dieu, mais le fait du roi séleucide, alors que dans la foi juive, par exemple, le premier
exil et le retour en Judée ne sont que la concrétisation de la volonté divine pour nнen citer quнun. Cнest donc ici le
premier exemple où la législation terrestre imposée du fait du roi semi-hégémonique nнest pas perçue comme une
punition décidée par Dieu lui-même mais lнacte conscient et réfléchi de AIVE qui veut helléniser la Judée, peut-être
pense-t-il quнil nнy a pas assez de culte et de temples en lнhonneur de Zeus ? 20-23 Cнest leur mère qui les encourage à
mourir pour la sanctification du Nom, alors quнelle semble ne pas connaître la différence dans le Judaïsme entre lнâme

219ӥԈԆԏԃբԐԉԏԍӻԐӿԔԌӿԾԏԏԈӿӽԃԌӽԉԈӽԃԍԃԉԈԋԏԃԈнӿԍԎԊӻԍӽӿԆԆӿԋԏӿԊԌӻԎԃԋԏӿԈԎԆӿԍԂԉԇԇӿԍբԇӻԃԍӽӿԆԆӿԋԏԃԌՀӻԆԃԍӿԆнӿԈԎԃӿԌ
dépouillement de votre corps de chair ; telle est la circoncision qui vient du Christ.
220
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221
Ďī½Ğ¾Á¾Å ʺ ॢʒʠ ʭʩ˕ʑय़ ʔʧ ʔʤ ʸˣʸ४ ʍʶ ʑˎ ʜʤʸ˒ʸ ४ ʕ ʍʶ ʩʰʑ । ʖʣ ʏʠ ˇ ʓʴʰ९ʓ ʤ॰ ʕʺʍʩ ʕʤ ʙʥ ˃ˇख़ ʓ ʍʴʔʰʚʺ ʓʠ ˇ˟ʒफ़ ʔʡʍʬ˒ ˃ड़ ʍʴ ʕʣʸʍ ʑʬ ॡʭ ʕʣ ʕʠ ʭ ʕʷ ५˕ʕʥʔ [ʨʫ]
ʲʔʬ˟ʙ ʤʕʔ ʳ६ ʔ˗ ˂ˣʺफ़ ʍˎ ʤʕ˚ ड़ʓˆ ʍ˘ ʔʷʍʩ ॡ˃ʩʡʍʩ
ʓॡ ʖʠ ˇ ʓʴ५ ʓʰ ʺʠʒ ९ ʍʥ ˃ʩ ड़ʓʤ˄ ʎʠ ʤ ४ʥ ʕʤ ʍʩ:
99

et lнesprit, elle encourage à cette mort vue comme noble de par la foi dans lнespoir dнêtre ressuscité, ce qui semble être
ici aussi une allusion au « sac de la Vie », et donc à une réincarnation, alors que nous comprenons que les similitudes
de la foi entre la mère et ses fils marquent une foi transmise par la filiation, et si ce sont ici les premiers exemples en
2M de foi en la réincarnation et en lнeschatologie selon Ezéchiel, cнest dнabord le motif récurrent de mort pour la
sanctification du Nom qui revient très fréquemment dans 1M et 2M, fréquence qui diminue quand les Maccabées
décident que les Judéens ont le droit de se défendre le jour du Shabbat. 24-29 Cette tentative dнAIVE de mettre un terme
aux exécutions publiques vient peut-être du regard que la foule porte sur cette scène réputée mensuelle, ses promesses
au plus jeune frère ressemblent à ces promesses en 1M entre lнagrafe dнor et la pourpre, mais il nнest pas impossible
quнil ait essayé de faire semblant de croire quнil pourrait intercéder auprès de la mer afin que le dernier fils respecte le
repas rituel, et la mère qui consentit à persuader son fils garda pour lui la même rhétorique que pour ses autres enfants
en citant par intertextualité le Tohu-Bohu qui est en Genèse et le /Tsimtsoum/ du Zohar qui renvoie à la même notion
et quнelle ne peut avoir lu ni étudié à lнépoque parce que la réception du Zohar est ultérieure. Pour ce qui est de la
création de lнHomme, elle lнassimile à « ce qui est créé de rien » comme le dit la TOB, là où la version littérale donne
« les a faits de choses qui nнétaient pas », elle voit la création du monde et de lнhomme comme une unité mais il semble
quнelle oublie ou ne sache pas que lнHomme dans la Bible a été fait de poussière et quнil est prévu pour retourner à la
poussière. Toujours est-il que cela montre que les femmes judéennes à lнépoque avaient accès à lнétude du Pentateuque,
peut-être plus limitée que celle destinée aux Judéens, mais qui reste quand même une étude qui doit déjà à lнépoque
être vue comme un vecteur éducatif qui sera transmis à leurs enfants. Toujours est-il que ses dernières paroles à son
fils consistent à lui demander dнaccepter la mort pour quнelle le retrouve avec ses frères au temps de la miséricorde, là il
est clairement question non pas de réincarnation mais de résurrection à la fin des temps comme dans la vision
dнEzéchiel. 30-41 En 30 le fils dit conformément à sa foi quнil nнaccepte que les lois du Pentateuque, ici cнest
précisément une allusion à Dt. 33,4 222, ce qui va une fois de plus en faveur dнune bonne réception du Deutéronome
dans la société judéenne du deuxième siècle comme le pense UR en 2004. En 31, le mot calamité est utilisé dans la TOB
au singulier mais cette fois lнauteur de toute cette calamité nнest autre quнAIVE, là où DS donne 1!3#:!'8//!=#
223-':3!aussi peut-être est-ce une vision différente des évènements passés du point de vue du plus jeune frère par
rapport à son aîné en 18 qui, lui, parle « dнétranges calamités ». En 32 cнest sa vision des faits, qui relève de son
éducation, ce qui lui arr
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¿302167937
¼¾½ÂÃÅ¿Ã $ = .‫ז‬.‫ת‬
Judaïsme et surtout le droit au culte juif. « L Le plus infect des hommes » sous-entend le plus infect des Gentils, là où les
Judéens semblent rêver ver depuis
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mo puis il le prévient que son action contre le
culte juif ne sera que stérilité,
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Judéenenss comme
com ses serviteurs, ce passage au style direct laisse penser à
bien des égards à des expressions hébraïques comme ##<+-#9=+ par exemple pour « ne te lève pas vainement », et
pour le mot « serviteurs » cнest un renvoi à une ancienne terminologie de lнhébreu, où la racine ‘.b.d. ne signifiait pas
travailler, qui avait pour racine ‘.m.l., mais servir la divinité, et cнest très probablement ainsi que les Judéens se
conçoivent à lнépoque : de fait religieux il nнy a que de service sacré et ils conçoivent leur fait religieux en tant que Juifs
comme analogue de par lнimportance à celui des Cohen au Temple, /laнavod ète Adonaï/ cнest servir Dieu quand bien
même on nнest des simples Juifs et non pas des Cohen, la liturgie judéenne à lнépoque relève du verbe /laнavod/ ainsi
que lнétude du Pentateuque et la pratique des lois et donc des Mitzvoth, si ce nнest pas le service sacré au Temple, ça
nнen reste pas moins de leur point de vue un autre aspect du même service sacré, alors que bien des Juifs pieux auront
au fil du temps souhaité pouvoir devenir Cohen, parce que lнéducation juive explique des différences qui sont source de
jalousie dès le plus jeune âge. En 35 la TOB précise quнApollon et Hélios voient tout comme le Dieu dнIsraël, cнest peut-
être une réponse pertinente à ce qui semble être un enseignement de la religion grecque aux Judéens si il était avéré
que « Géronte lнathénien » serait effectivement « le vieux du temple dнAthéna ». De manière générale dans le Judaïsme
Dieu est réputé tout entendre, tout voir et tout savoir, cнest en tous cas le sens de la liturgie. 36 vient répéter la foi en
une vie éternelle dans le monde dнaprès pour celui qui meurt pour la sanctification de son Nom et AIVE sera jugé par la
divinité, non pas en tant que Juif quнil nнest pas, mais en tant que Gentil qui nuit au culte du peuple juif, ce qui nнest
pas autorisé aux Gentils, la décision du culte de la communauté de Jacob relevant uniquement de la volonté divine.
Lнespoir du monothéisme à venir dнAIVE est en 37, le jeune frère espère quнil passera par des épreuves qui lui feront
croire quнil nнy a quнun Dieu, et cнest peut-être là une marque du prosélytisme judéen, là où comme le dit en cours AS,
les populations des nouveaux territoires judéens sont appelés judéens, tandis que la discussion sur la conversion des

222œ9  4” ™'=X† ™ !– 9!


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223
Littéralement DS donne « ӿԎԎԉԃԆнԃԈԐӿԈԎӿԏԌӾԏԇӻԆӽԉԈԎԌӿԆӿԍӨՀӼԌӿԏԒ », calamité est ainsi une traduction convenable en français
alors que ce sont deux mots grecs distincts qui se traduisent en français de manière similaire, mais nous ne trouvons pas
Ӿн « hébréos » en 31 dans 2Mgr, aussi nous doutons du choix du substantif où nous aurions choisi « Judéens ».
100

Iduméens semble ne pas être conclue de manière définitive 224. La confirmation de lнépisode séleucide contre les Juifs
comme dнintervention divine est en 38, et la rhétorique du jeune fût tellement dure pour AIVE parce que publique quнil
le fît mourir plus cruellement que ses autres frères en 39, mais sans la moindre souillure comme le dit 40, et en 41 cнest
la mère qui est tuée la dernière puis en 42 lнabréviateur décide dнen rester là pour le récit de lнhorreur. A postériori ce
récit ressemble beaucoup aux martyres chrétiens jusquнà ce que le Christianisme devienne religion officielle de lнempire
romain, mais nous supposons, et ce nнest quнune supposition, que cela ne pouvait se passer autrement pour les
premiers Chrétiens parce que la culture romaine passait par lнarène, là où les mises à mort disponibles étaient
globalement communes entre le monde grec et le monde romain, tant sur le champ de bataille que lors dнexécutions
capitales. Mais notons que les martyres chrétiens ont débuté uniquement à cause de la femme de Néron, Poppée, qui
fût la première à apprendre quelle était la différence entre un Juif et un Chrétien, et cнest par elle que commencent les
massacres des Chrétiens dans lнempire romain, donc logiquement entre 62 et 65 de notre ère, laquelle différence devait
être au niveau du comportement plus probablement que de lнhabillement, et très probablement au niveau du fait
religieux public, sans que nous sachions hélas en quoi précisément consistait cette différence. Pour MFB comme pour
nous les similitudes avec les martyres chrétiens sont nombreuses, mais justement les similitudes ne relèvent pas que du
fait du bourreau, mais du système de pensée qui est derrière le fait religieux, notre impression est que les premiers
Chrétiens pensent à une place garantie dans lнau-delà sнils meurent pour leur religion, ce qui rejoint de très près la mort
pour la sanctification du Nom.

(COMMENTAIRE SUR 2M8)

Ce huitième chapitre marque lнentrée en scène de Juda Maccabée en 1, ce pour quoi la TOB précise que « ce
récit se rattache à 2M5,27 alors que lнauteur y consigne les faits attribués à Mattathias en 1M2,19-48, avec lнactivité
propre de Juda Maccabée avant lнintervention dнAntiochus qui renvoie à 1M3,1-26. ». Cela étant, nous apprenons ici
que cнest secrètement que Juda Maccabée recrute dans les villages, ce qui sous-entend probablement que là où 1M
décrit un culte grec dans les villes, il y avait néanmoins dans les villages un contrôle séleucide, où nous pouvons
imaginer non pas une « police » stationnée au point quнelle en serait devenue sédentaire, mais une « police » mobile qui
devait déjà avoir eu vent dнun début de résistance judéenne, ce qui renvoie au récit des début de lнinsurrection
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et cнest le commentaire de Rabénou Tam 225 sur Job 24,12
aussi la métaphore qui est en Gn. 4,10. 4 Le « massacre inique des

¿302167937
¼¾½ÂÃÅ¿Ã $= .‫ז‬.‫ת‬
enfants innocents » est peut-être une métaphore pour les enfants dнIsraël en général parce que 1M précise que les
enfants et les femmess avaient
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réduits à llнesclavage, ctur que nous privilégions et les blasphémateurs sont
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teentio alors que cнest un terme qui peut rejoindre celui de
lнimpie séleucide dans la mesure où lнentrée au Temple de AIVE relève pour le droit hébreu de lнépoque du blasphème. 5
La doctrine religieuse de lнépoque est une trame de fond en 2M qui se manifeste ici concrètement, Juda Maccabée
devient invincible uniquement parce que la colère divine sнest changée en miséricorde. La stratégie décrite en 6 doit
probablement viser les Séleucides et les Judéens pro-hellénistes dans les villes et les villages, alors quнil nнavait pas ou
peut-être nнavait pas pu recruter dans les villes, et brûler les positions ennemies cнest les neutraliser en les privant de
leurs réserves de nourriture, tant pour les hommes que pour le bétail. Les positions favorables doivent être
logiquement des sites dнune altitude supérieure à celle où sont positionnés les Séleucides tout en y étant invisibles, dнoù
le pistage-talonnage constaté en 1M, et cнest logiquement de nuit que Juda passe à lнaction comme le dit 7, ce qui sous-
entend ici aussi une présence séleucide plus présente de jour que de nuit. 8-29 Lнintensification progressive des actions
nocturnes de Juda Maccabée est à lнorigine de la demande de renfort de Philippe, nous comprenons donc que les
troupes séleucides étaient techniquement limitées voire avec des effectifs insuffisants pour contrer une insurrection, ils
pensaient donc initialement que lнexercice de la souveraineté sur la Judée était chose aisée. Lнajustement des effectifs
séleucides arrive en 9 avec vingt-mille hommes « de diverses nations »213 226 dirigés par Nicanor, fils du Patrocle, et
25F

Gorgias, précision utile parce que à lнépoque hellénistique nous avons plusieurs Nicanor cités dans la documentation
historique. Gorgias sur le terrain cнest dнemblée la certitude que les Maccabées vont être confrontés aux meilleures
techniques de combat sur le terrain, et ce sera la base de transfert de technologies par la suite. Quant à
« lнextermination de toute la race des Juifs », ce nнest pas initialement le souhait de AIVE ni un changement de politique
de sa part, il est question pour lui de réussir à helléniser, preuve en est que les Judéens pro-hellénistes ne sont pas cités
comme victimes des Séleucides, si bien que cнest ici une exagération qui se conscrit dans la romance de ce récit. 10
nous donne une précision fiscale très précieuse, Nikanor aurait envisagé de payer le douzième de la somme due au titre

224
Cf. les travaux et publications de Jonathan Bourgel.
225
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226
Cf. IF 2018
101

de la PAK sur les revenus de la vente de Juifs en esclaves sur la base de quatre-vingt-dix esclaves pour un talent. Nous
supposons quнil sнagit là talents dнargent, et cela revient à cent-huit mille Judéens vendus en esclavage chaque année et
ce pendant dix ans, dans un contexte où lнimpayé partiel ou total est à reporter sur lнannée suivante et ces douze-mille
talents ne sont que lнindemnité militaire : la liste des indemnités est longue et complexe, et pour cette indemnité
militaire, Tite-Live donne un total de quinze-mille talents. Cнest Polybe qui est bien plus prolixe sur les aspects
qualitatifs et quantitatifs des dûs au titre de la PAK, mais nous préférons ne pas essayer de statuer sur la réalité
matérielle de la PAK, tout en remarquant que dans lнoptique de mille-cinq cent talents annuels, il faudrait la vente de
cent-trente-cinq-mille Judéens. Nous supposons que ce projet pécuniaire nнest pas le projet initial visant à disposer des
fonds à payer au titre de la PAK, cнest nécessairement un essai de Nikanor, et nous y voyons comme début de preuve 227
les exactions de AIIIM lors de sa campagne en Susiane et en Elymaïde, cette dernière ayant eu lieu en juillet 187 CG228.
11 nous précise que ce sont les villes maritimes qui pouvaient être intéressées par cette vente, précisons quнà ce prix-là
ce nнest pas très cher, et que cela laisse comprendre de par ce bas prix que les caisses séleucides sont bien plus vides
que pleines. Quant aux villes maritimes, il faut raisonnablement comprendre Joppé, Ptolémaïs, Sidon et Tyr, ces deux
dernières ayant une activité commerciale très intense dans lнAntiquité nous pouvons supposer quнelles auraient acquise
beaucoup plus dнesclaves que Joppé et Ptolémaïs et si cela se corrèle avec 1M pour la mise en esclavage de femmes et
dнenfants judéens, nous nнavons pas de rachat dнesclave par la suite en 1M à proprement parler, par contre nous avons
des affranchissements dнesclaves toujours en 1M, il est donc possible que cet aspect du récit soit véridique sans que
nous puissions asserter sur les effectifs et les transactions pécuniaires. 12-14 Juda Maccabée est bien renseigné comme
cнest le cas en 1M, ce qui vient consolider la description de sa stratégie militaire et les désertions sont en 2M comme en
1M, là où il nнy a pas toujours de « Cohen oint de guerre » alors que cнest le début des tentatives de rachat dнesclaves
qui est ici en 14, scénario récurent jusquнau Moyen-âge en Europe. 15 Lнinvocation de « Son Nom auguste et plein de
majesté » renvoie à la lecture du nom de Dieu en soixante-dix lettres par le grand-prêtre le jour de Kippour au Temple
de Jérusalem, cérémonie à laquelle avaient assisté ces « autres » qui sont en 14, lesquels, à défaut dнavoir les faveurs de
la divinité, sollicitent le souvenir de la triple Alliance, laquelle est rappellée chaque matin dans la liturgie rabbanite. 16-
20 Juda Maccabée instruit ses troupes autant que faire se peut, la raison justifiant la peur étant la supériorité des
effectifs ennemis, il ne reste que lнoutrage fait au Judaïsme dont son Temple pour tenter dнavoir des combattants
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alors que son prénom fait f lнobjet de variantes i dans les différents mss. 24-25 Cнest la miséricorde divine sans laquelle
d
rien nнest possible qui donne aux Maccabées la victoire avec des statistiques de lнissue du combat particulièrement
précises, ce qui doit être dû à la prise des butins sur les dépouilles comme cнest le cas en 1M à maintes reprises, aspect
de 1M2M ô combien éclairé par RC, mais 25 vient nous préciser que lнargent numéraire trouvé sur eux était destiné à
lнachat dнesclaves judéens, qui devaient être surtout vendus aux villes maritimes, donc nous comprenons quнau
minimum une partie de lнarmée séleucide issue « de plusieurs nations » était en fait issue de plusieurs villes maritimes,
il ne reste plus quнà se demander si nous étions à lнépoque face à des villes-états sur les bords de la Méditerranée au
deuxième siècle CG, pour lнinstant nous avons plutôt lнimage dнune semi-hégémonie séleucide sur lнensemble du
royaume séleucide quand bien même nous distinguons certaines formes de fin de non recevoir des populations du
royaume qui semblent être liées aux pillages de temples pour lesquels nous nнavons pas de documentation indiscutable
à ce sujet. 26 Le butin devait être plus conséquent de par les gains sur les soldats séleucides qui en temps normal
étaient pourchassés, mais lнentrée de Shabbat étant proche, les Maccabées avaient obligation dнêtre prêts à recevoir
Shabbat quelques heures avant lнallumage des bougies de Shabbat, cнest pourquoi ils durent se suffire de ce butin
somme toute partiel et en 27 cнest le même usage sur les dépouilles alors quнil reste bien étrange que les corps des
ennemis ne soient pas enterrés alors que le Judaïsme nнattend jamais pour mettre en terre, mais cнest le Judaïsme
contemporain qui met en terre alors quнà lнépoque ce sont des ossuaires qui recueillent les os du défunt après que le
corps ait passé un an en décomposition dans une grotte fermée, et nous pouvons donc nous demander si cнétait le sort
des dépouilles ennemies, ce alors que nous nнavons pas de documentation à ce sujet, tandis que « les première gouttes
de sa miséricorde » de TX sont à juste titre « les premières gouttes de la rosée de sa miséricorde » pour la TOB, cнest ici
une tournure littéraire qui sнapparente au chiasme mais qui nнen est pas tout à fait un, les premières gouttes de rosée
sont très importantes dans le Judaïsme au même titre que la rosée et cela est très important dans la liturgie, la prière de
la ‘amida bifurque entre printemps et été dнun côté et automne et hiver de lнautre par un court passage qui est /morid
hatal/ depuis la première prière du Moussaf du premier jour de Pâques jusquнà Shémini Atséret où la bénédiction « qui

227
Dixit la littérature francophone numérique en ligne.
228
Dixit la littérature francophone numérique en ligne.
102

fait tomber la rosée » est changée en « qui ramène le vent et fait tomber la pluie » (/mashiv harouach oumorid
haguéshem/). Nous savons donc que ce conflit en 2M8 a lieu entre avril et octobre et dans la mesure où il sнagit des
premières gouttes de la rosée nous pouvons réduire cette période à mars-avril, ce combat armé aurait eu lieu durant les
jours de Pâques ou juste après. Ce qui vient au passage indiquer que la prière de la ‘amida était déjà prononcée dans la
première moitié du second siècle CG et après consultation des données de Casio il est possible que ce Shabbat soit celui
du début de Pâques, le 15 Nissan de lнan 168 CG débutant le vendredi soir du 22 mars 168 CG, ou le Shabbat qui suit,
qui commence donc le vendredi 29 mars 168 CG. 28 Il est très probable que la part du butin partagé soit le dixième de
sa valeur, la dîme française du Moyen-âge a son équivalent en Judée, cнest le /maasèr/ dont lнétymologie est la racine
‘.s.r. qui est celle du chiffre dix et les destinataires de cette dîme semblent constituer les profils types des personnes en
droit permanent de demander lнaccès aux caisses de la charité, ce qui est en hébreu la /tsédaqa/ et la prière en
supplication qui est en 29 doit avoir encore aujourdнhui son équivalent à moins que nous ayons encore aujourdнhui
cette même liturgie, il est possible que ce soit la liturgie des /slichot/ mais il peut sнagir de plusieurs autres liturgies
dans la mesure où la réconciliation avec la divinité est un thème qui revient plusieurs fois dans le corpus liturgique que
nous ne connaissons pas intégralement. Les statistiques en 30 sont tacitement exagérées et cela relève de lнaspect
fantastique voulu en 2M alors que les hautes forteresses sont citées plusieurs fois en 1M, ce qui donne une idée des
agglomérations de population qui vient compléter celle des villes et des villages de Judée, et le partage en deux parties
du second butin est ici une décision qui ne repose sur aucune obligation légale, ce qui est crédible, et qui vient anoblir
si besoin était lнaction des Maccabées. 31a Les armes ennemies sont entreposées avec soin comme dans 1M, et cela
conforte lнhypothèse dнune faible disponibilité de minerai ferreux et en 31b il est possible que les dépouilles soient
transportées à Jérusalem pour y être exhibées, et/ou pour y être déposées dans des grottes refermées pour un an. 3 2
Lнexécution du phylarque se conscrit dans une stratégie intelligente mais nous nнavons aucune certitude quant à son
origine ethnique et les fêtes de la victoire en 33 ne sont plus célébrées de nos jours mais il est probable que ces jours en
question fassent lнobjet dнune citation dans la méguila taнanit en tant que jours interdits de jeûne. 34-36 Nikanor fuit ici
vers le nord pour Antioche parce quнil sait probablement que ses chances de survie sont bien moindres si il fuit vers le
sud-ouest comme lнont souvent fait les soldats séleucides pourchassés et cнest dans la même lignée rhétorique que AIVE
au moment de son décès que Nikanor sнexprime arrivé à Antioche, il y a bien une divinité qui protège les Juifs parce
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plus détaillée et on peut en déduire les axes majeurs de la

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technique dнabréviation de 2M ainsi que celles ll pour lui donner un aspect romancé. 3-4 Notons que AIVE veut « faire
payer aux Juifs » sa débâ
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ébâcle en El Elymaïde
E ymaaïdee aloalors
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quн nd le sort subi par Nikanor et les gens de Timothée, nous
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présumons quнen faitt il veut ut « fai
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au ui » po
uif pour ces deux motifs à la fois alors quнon nнimagine mal des
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chevaux galoper sans sнarrêter depuis Hamadân ou Tabae ou encore Persépolis jusquнà Antioche ou jusquнà Jérusalem
sans sнarrêter, peut-être quнil est question de changer de chevaux en chemin, soit toutes les huit à dix heures au
maximum, cнest le maximum que peut endurer un cheval au Proche-Orient, été comme hiver. La « fosse commune des
Juifs » est une notion de civilisation intéressante pour ce qui est de la nécrologie parce quнà lнépoque nous nнavons pas
de mise en terre de Juifs mais des mises en ossuaires après une année de décomposition en grotte, aussi nous
constatons que la mise en terre est une des modalités possibles dans les rites funéraires grecs alors que nous nнavons
pas de documentation attestante dнusage de fosses communes y compris pour les suites réservées aux ennemis. 5-10
Les symptômes de AIVE font ici penser à une sygmoïdite qui se complique lors de sa chute de char avec une
polyfracture dont une partie de ces fractures sont très probablement ouvertes, ce qui vient expliquer la septicémie
interne comme externe dont il est victime alors que les parasites en sont conséquentiels en milieu chaud, tout va très
vite dans le climat du Proche-Orient pour ce qui est des infections, mais notons quнil nнa pas sombré dans le coma et ce
sont ses remords et regrets qui commencent en 11 et passent en 12 au style direct alors quнen 13 lнauteur ou
lнabréviateur asserte en faveur dнune non-pitié envers AIVE alors que le Judaïsme prévoit en tous temps une mesure de
miséricorde pour huit mesures de justice dans tout procès, quнil soit terrestre ou céleste. En 14 nous apprenons que son
projet urbain était un nivellement de Jérusalem, très probablement par système de terrasses, un peu comme les rizières
actuelles du Népal, ce qui nнa rien dнévident même avec nos technologies contemporaines là où il y a plus de sol dur
que de sol friable, et ce projet de fosse commune a des allures de nouveautés en Judée, lequel projet semble finalement
ne pas avoir abouti et lнarchéologie de Jérusalem nнa à ce jour aucune découverte en ce sens, là où nous avons par
contre tous les ossuaires du CIIP. 15 nous indique précieusement que les Judéens nнont pas de statut égal aux
Athéniens, ce qui nous laisse penser quнil est ici question de citoyenneté de la politéïa grecque de Jérusalem, ce qui
renforce notre impression dans le commentaire sur 1M quant à la non-citoyenneté des Judéens de Jérusalem, hormis
peut-être quelques Judéens pro-hellénistes et 16 nous laisse penser que AIVE aurait pris des vases du Temple là où nous
pensions que seul Ménélas en avait dérobé quelques-uns. 17 Son vœu pieu de conversion au Judaïsme est intéressant
dans ce contexte où la recherche se demande lнétat du prosélytisme au deuxième siècle CG, nous ne pouvons pas
trancher en faveur ou contre des conversions de masse mais surtout nous ne pouvons asserter quant à la facilité avec
103

laquelle il était possible quнun individu se convertisse de lui-même au Judaïsme, tandis que nous posons dans cette
réflexion la question de la réception du message du livre de Ruth : cнest pour nous sa lecture et son interprétation au
deuxième siècle CG qui devrait permettre de trancher sur lнéventuelle politique prosélyte des Judéens, le livre de Ruth
nous étant perçu comme un appel à lнacceptation des convertis, ce qui fait de nos jour lнobjet de lois religieuses
strictement imposées. 18-20 En fait de lettre transcrite nous pensons surtout à une lettre dictée, que nous nнimaginons
pas rédigée en hébreu, reste à savoir si elle avait été traduite en hébreu puis retraduite en grec pour être apposée en
2Mgr, mais nous pensons bien plus simplement à une lettre en grec simplement recopiée en grec en 2Mgr, le début de la
lettre nous renvoie à la structure des lettres en 1M, particulièrement aux correspondances avec Sparte, surtout pour 19
et 20 alors quнen 21 cнest du cynisme qui précède non pas un repentir comme en 12-17 mais des dispositions écrites qui
sont le fait du souverain semi-hégémonique qui décide par écrit de la succession au trône de son fils en demandant
pour lui la bienveillance en 26-27, ce qui est précédé dнune allusion aux convoitises territoriales des souverains
limitrophes, en particulier les Lagides égyptiens gouvernés par ÈVI en 25 ainsi que Arsace VI comme le précise la TOB.
La lettre qui commence en 19 est vraie, mais nous ne pouvons confirmer ni infirmer la lettre qui est dans la lettre en
26-27 pour laquelle nous ne pouvons envisager de véracité que par lнinclusion dans une lettre qui est un vrai, par
contre son aspect très court nous laisse douter dans le sens contraire là où nous supposons en même temps que cette
lettre dans la lettre a pu être résumée par lнabréviateur. En 28-29 les craintes de AIVE sнavèrent fondées par lнaccueil
donnée à Philippe par ÈVI, qui lнaurait refusé si il avait été en bons termes avec les Séleucides, et le récit de lнagonie de
AIVE se corrèle avec la description de lнenvironnement dans lequel eût lieu son accident, la montagne est en effet un
terrain très favorable aux accidents de la route surtout avec un excès de vitesse, cнest ce qui vient expliquer les fractures
multiples très probablement ouvertes pour une partie dнentre elles.

(COMMENTAIRE SUR 2M10)

1 Dans ce début de chapitre nous sommes vers la fin de 167 CG, Juda Maccabée est au pouvoir à Jérusalem,
tant sur la ville que sur le Temple, ceci du fait exclusif de la divinité pour ce qui est du système de pensée religieuse de
lнépoque dans le Judaïsme. 2 Les autels et les lieux idolâtres sont ceux cités en 1M1,47 mais lнinformation pertinente
consiste en ce que les autels sont élevés sur la place publique, ce que 1M ne précisait pas tout en disant que lнencens

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dotée. Mais ici il est question de plusieurs autels sur une même
hiérosolomytaine et complète donc 1M1 pour le récit du fait prosélyte dans

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les villes de Judée. 3 Le feu utilisé vient de pierres à feu, donc normalement de silex, alors quнau début de 2M il est
question en 2M1,36 de « ne nephtar
ephtarta » ppour
ourr allallumer
umer le feu eu sur les sacrifices et sur les pierres de lнautel, le tout dans une
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version très romancéee d des faits,
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tératur orale parle de fiole dнhuile pour la Ménorah les silex semblent
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être le plus crédible pour ce passage où il est question dнallumer les sacrifices, alors que nнest pas précisé ce qui sert de
combustible pour lнallumage de la Ménorah jusquнici, donc ici 2M ne nous précise pas quelle substance est consumée
dans les lampes. Lнencens, les lampes et le pain font partie du service sacré au Temple en plus des sacrifices. 4 La
prosternation est attestée dans la liturgie juive, mais cнest normalement le fait du Cohen et cнest uniquement le jour de
Kippour, mais nous ne sommes pas étonnés que cela ait lieu à la dédicace du Temple, et cнest le meilleur endroit pour
demander à la divinité de les punir autrement si besoin était. 5 1M et 2M donnent tous les deux le 25 Kislew pour la
profanation et la dédicace du Temple, ici nous serions le samedi soir du 9 décembre 164 CG, pour peu que les jours et
les mois donnés en 1M et 2M soient celui du calendrier hébraïque, là où seule lнannée serait issue dнun des deux
calendrier séleucides, ce qui est notre supposition sur laquelle nous ne pouvons pas asserter par manque de
documentation formelle. 6 La fête de Hannoukah copie sa durée sur celle de Soukkot, ce qui la rend peut-être plus
facile à assimiler de par ses similitudes, mais nous avons des exemples de mariages juifs qui durent huit jours, si bien
que nous ne savons pas si une fête dure toujours huit jours alors que par exemple Pourim dure bien moins de huit
jours, il faut supposer que cнest peut-être aussi un mimétisme avec des fêtes païennes. 7 Ce nнest pas juste une
similitude en durée avec Soukkot, cнest aussi lнusage des quatre végétaux utilisés durant la liturgie de Soukkot,
techniquement ce sont des végétaux encore disponibles en novembre-décembre, et leur usage est probablement une
façon de procéder pour mieux faire adopter la fête de Hannoukah qui est adoptée par un vote en 8. Nous avons donc
une votation qui valide Hannoukah, probablement parce que personne à lui tout seul ne pensait faire autorité
religieuse décisionnaire, mais cela pose la question de la Méguila Taнanit, en ce que nous ne savons pas qui décrète les
jours interdits de jeûne, mais les deux combinés nous avons lнimage de fond dнune autorité décisionnelle qui vient
compléter les lois du Pentateuque. En dнautres termes les réformes ont commencé bien avant la Mishnah, et pour ce
qui est de la fête de Hannoukah, elle a été modifiée ultérieurement, preuve en est que les quatre végétaux ne sont plus
utilisés à Hannoukah. Nous supposons que les Rabbins ont voulu éviter de rendre commune par un dédoublement la
pratique religieuse de Soukkot dans laquelle les quatre végétaux représentent les quatre genres, notion importante dans
le Judaïsme qui a dнune certaine manière son reflet tardif dans la Aggadah de Pessah où il est question des quatre fils. 9
Nous ne connaissons pas la date précise du décès de AIVE, nous savons juste que cнest à lнautomne 164 CG dans la zone
104

qui est entre lнElymaïde et Antioche, ce qui rend très probale pour nous aussi quнil soit mort avant le 25 Kislew 164 CG
et 3598 CH, soit avant le 9 décembre 164 CG et après le 21 septembre 164 CG, lнhiver 164 nнétant dans nos calculs que
douze jours après la dédicace, mais dans le doute nous nнassertons pas parce que 1M et 2M ne sont pas clairs du tout
sur le calendrier séleucide dont il est ici question, ce avec le risque inhérent dнun calendrier séleucide à racines
mésopotamiennes. 10 nous annonce quнil est ici question du récit historique, mais potentiellement romancé comme
nous le savons, du règne du fils de AIVE qui est Antiochus V Eupator, dont lнabréviation dans ce commentaire est AVE.
11-13 Lysias est nommé stratège de Coelésyrie et de Phénicie alors que Ptolémée alias « Mâkron » est en disgrâce
permanente de par sa mauvaise gestion de Chypre à lнépoque de sa carrière lagide, ce qui consista tout simplement à
lнabandonner en quittant le royaume lagide pour le royaume séleucide sous AIVE, probablement comme le dit la TOB en
168 CG au moment où AIVE sнempare de Chypre, les faits sont simples jusquнici grâce à la TOB mais en fait il nнen est
rien dans la mesure où DS soulève la question de Prutarque qui est cité dans les commentaire avec un verset qui
ressemble ici (1 11) à celui de 2M13,24, et si sa réflexion porte sur Prutarque ou Lysias comme gouverneur, il tranche en
faveur de Lysias. Dans ce contexte un peu flou nous préférons pour le moment ne pas asserter sur la carrière de
Ptolémée « Mâkron » depuis 168 CG jusquнà son décès réputé suivre de peu celui de AIVE et nous gardons évidemment
la certitude que Lysias est bien stratège de Coelésyrie et de Phénicie sous AVE car cela correspond à notre lecture du
fait historique qui reste jusquнici cohérent malgré ces interrogations sur Ptolémée « Mâkron », le problème est quнil est
difficile de comprendre les remontrances séleucides sur sa période lagide, alors que les commentaires parlent de
Plutarque et que 2M10 nнatteste pas formellement Ptolémée « Mâkron » comme stratège en chef de Coelésyrie et de
Phénicie, par contre le fait littéraire est là, il y est avéré entre les lignes quнil aurait essayé dнadministrer pacifiquement
les Juifs, ce qui laisse penser à une courte période qui a dû beaucoup déplaire à AIVE alors quнon peut supposer que
AIVE lui avait donné un poste en paiement de sa trahison des Lagides, lequel poste se retrouve ici cité en filigrane dans
la lecture que nous en faisons. 14 Gorgias succède donc à Lysimaque et il est probable que ses mercenaires soient de
ceux stationnés initialement à Chypre, et nous pouvons supposer quнils se soient installée sur le continent pour opérer
sous les ordres de Gorgias. 15 Les conflits avec les Iduméens ne sont pas nouveaux et la nouveauté consiste en ce quнils
accueillent des Judéens pro-hellénistes expulsés de Jérusalem, ce qui se corrèle avec le récit de 1M tant pour les
Iduméens que pour les expulsions de la ville de Jérusalem où nous supposons dans le commentaire sur 1M que les
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procès étaient aux portes l ville.
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1M&2M parce que lнétude en 1M a montré que les prénoms hébreux
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uvert entre pro-hellénistes et anti-hellénistes ou bien les sites
où il y a des exactions contre les Judéens au sein du Levant et le chiffre de soixante-dix mille drachmes en 20 est
parfaitement exagéré pour nous comme pour la TOB qui précise que les versions latines ont omis ce dernier chiffre.
Peut-être était-ce une somme à payer sur plusieurs années, méthode nouvelle qui fit son apparition au Levant avec la
PAK. 21-22 La peine capitale est toujours systématique dans 1M&2M pour les cas de trahisons et le chiffre de vingt-
trois-mille morts en 23 est là aussi parfaitement exagéré mais ici comme dans tout le récit de 2M il est surtout question
dнexalter la lecture de ce résumé du côté dнAlexandrie, si les chiffres nнétaient pas exagérés ce ne serait pas vraiment
captivant. 24 La TOB est ici encore plus pertinente que dнhabitude en nous précisant que non seulement ce récit
nнapparaît pas en 1M mais cнest surtout que Timothée est ressuscité en 2M12,10-31, chapitre douze qui est bien
compliqué à la lumière des travaux de FMA. Lнépisode qui commence ici en 2M10,24 nнest pas à sa place, mais la
présomption est quнil était dans son emplacement logique dans les cinq livres de Jason de Cyrène et ce serait vraiment
très probablement lнabréviateur qui lнaurait tacitement déplacé par apposition pour accroitre lнaspect épique du récit, et
surtout lнaspect vainqueur de Juda Maccabée, cнest donc une abréviation avec un déplacement et une apposition, et cнest
très similaire aux travaux de IF republiés avec mise à jour en août 2018 comme cнest aussi une des lignes majeures du
cours de AS pour cette année 2018-2019 à lнEPHE, et donc cela revient à dire que la Recherche a de fortes présomptions
en techniques littéraires modificatrices au deuxième siècle par apposition, sans parler de la réécriture et de la
finalisation des rédactions pour lesquelles nous renvoyons au livre de IF chez SBL, alors que cнest ici la preuve flagrante
que cette technique est utilisée au deuxième siècle dans 2M, datation pour laquelle un ajout de précisions ne peut pour
lнinstant faire lнobjet dнune argumentation, alors que ce qui est important dans cette étude cнest de constater que la
technique est avérée en 2M là où IF la déduit en Esdras canonique, en Néhémie et dans les Livres des Chroniques.
Cнest pourquoi nous maintenons ici lнanalyse littéraire et historique non pas au sens des cinq livres de Jason de Cyrène,
mais au sens de lнabréviation romancée de 2Mgr, en nous abstenant donc jusquнà la fin de ce dixième chapitre de toute
datation. Quant à lнemploi de chevaux par lнarmée séleucide, cela conforte les termes de la PAK des suites desquels les
Séleucides sont interdits dнéléphants de guerre et dнélevage dнéléphants, ce qui rend délicate lнanalyse passée sur 1M,
mais la supposition pour les éléphants séleucides de 1M consiste simplement en un non-respect total de ce traité de
paix par les Séleucides, ce qui se conscrit dans lнinstabilité politique et financière dont il était question en 1M, là où il
105

est aussi possible de supposer que ce serait en 1M et en 2M des éléphants inclus dans ce qui serait « les armées des
autres nations » qui sont en 1M ennemies de la Judée dans des combats terrestres qui se conscrivent dans un faisceau
de faits avérés à la lumière de lнétude en 1M alors quнil reste néanmoins des zones dнombre sur les motivations
concrètes. Pour en revenir aux chevaux, ils seraient persans selon la TOB mais il sнagit pour lнaspect classificatoire en
zoologie de purs-sangs arabes qui étaient communs à tout le Proche-Orient depuis un berceau en Mésopotamie qui
remonte au milieu du troisième millénaire CG. Toujours est-il que pour lнaspect polémologique du récit cнest une force
de frappe bien moins puissante en lнabsence dнéléphants avec un entretien de chevaux bien plus complexe que celui des
éléphants, et 24 parle des chevaux sans parler des cavaliers, cнest ici un résumé qui se veut éviter ce qui serait pour
lнabréviateur un pléonasme parce quнil est difficile dнimaginer plusieurs centaines de chevaux en déplacement sans
cavaliers, de telle sorte que nous supposons que Timothée est allé chercher ces chevaux avec des cavaliers qui étaient
pédestres à lнaller, ne voyant pas dнautre possibilité. La conquête de la Judée par les armes peut laisser penser que la
transition vers la semi-hégémonie séleucide ne sнest pas passé dans les meilleures conditions possibles, ce que nous
raconte en filigrane le verset 12, et en fait de conquête cнest déjà en quelque sorte une semi-conquête parce que cнest
déjà et surtout encore une semi-hégémonie quнon regarde depuis les guerres maccabées jusquнau RH, preuve en est
lнautorisation de frapper monnaie et ces nombreux imbroglios fiscaux tout au long de 1M. 25 Cнest encore et toujours le
même fait religieux du deuil qui est préalable au combat chez les Maccabées avec le même cilice dont lнapparition dans
le récit en 1M commence en 1M2. 26 Les Maccabées sont ici dans le Temple de Jérusalem à lнavant de lнautel et leur
prière prend sa source en Ex. 23,22 comme précisé par la TOB. 27 Les Maccabées cherchent à rencontrer lнarmée dirigée
par Timothée en dehors de Jérusalem et ici cнest un travail dнéclaireur qui est le premier acte de cette campagne lequel
aura consisté à pister lнennemi pour se positionner à proximité. 28 Ce « moment où se diffusait la clarté du soleil
levant » nнest pas nécessairement lнaurore mais ce moment dans la perspective juive du temps terrestre qui est antérieur
de quelques minutes que la littérature française nomme « à lнaube », ce qui est en hébreu /нamoud hashachar/ et cнest
un moment très opportun pour attaquer lнennemi à une époque où très nombreux sont ceux qui se lèvent avec le lever
du soleil alors quнà ce moment de la « colonne de lнaurore » tout le monde est encore endormi et difficilement
réveillable parce que cнest la lumière qui vient neutraliser lнaction de la mélatonine, ce qui en fait un moment parfait
pour contrer lнennemi pour peu que les Maccabées nнaient pas dormi durant la nuit qui précède et avoir le recours au
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hébraïquee vu ‚ uj
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Seigneur pour gage, cнestc es lнexpression
ex ssioss « qui pose se sa confiance en Dieu dнun cœur

Stéphane
intègre » que nous retrouvons
etrouvuvvons en
Mi. 3,5-6. 29 marque le débutt du
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cinq livres
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vres de Jason
ason d
ason dee Cyrène
Cyrè ne contenaient
que le fait de lнabréviateur qui a enlevé les dates pour les substituer par des récits
foi des Juifs dнEgypte, ce ne serait donc pas une abréviation mais un
récit réécrit, et la beauté masculine redondante daa dans tous les récits fantastiques est peut-être une réponse à lнesthétique

corpus de Jason de Cyrè ¿302167937


masculine dans la culture
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lture grecque.
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pa laa TOB en 2M2,21 fait état de ces récits surnaturels dans le
ci par
pas
ass vraiment
vraim parce que cнest ici un résumé qui enlève des dates et
qui déplace au moins une partie de texte, et cette partie étant fantastique, nous pensons sans pouvoir asserter quнelle
nнest pas de Jason de Cyrène mais réécrite en récit surnaturel tout simplement parce que Jason de Cyrène nнa pas
nécessairement écrit ses cinq livres à lнintention des Juifs dнEgypte, alors que dнun autre côté lнantithèse serait que cнest
ici lнapposition dнun récit fantastique initialement écrit par Jason de Cyrène, ce qui serait possible mais nous
privilégions de loin une abréviation avec une réécriture dont une réécriture par apposition, alors que de notre point de
vue, enlever les dates ce nнest plus faire un résumé mais tout simplement réécrire. Si 2Mgr nнétait pas à lнintention des
Juifs dнEgypte, il n'aurait probablement jamais vu le jour, ce alors que le fait fantastique ne peut avoir de sens que dans
lнencouragement à la foi, et donc auprès des Juifs dнEgypte, ayant une fresque sociétale entre 1M et 2M dнune Judée où
les anti-hellénistes sont très impliqués dans la pratique du fait religieux tel que ordonné dans le Pentateuque et la
preuve complémentaire est dans la faible occurrence de récits surnaturels en 1M qui semble avoir été rédigé pour tout
public, ce alors que nous ne savons pas le niveau dнétanchéité de la frontière entre Lagides et Séleucides pour ce qui est
du transport de documents, lesquels prennent déjà à lнépoque les routes commerciales. 30-38 Le récit surnaturel pose
Juda Maccabée au centre de lнattention des cinq cavaliers célestes, lequel gagne évidemment le combat avec des pertes
incommensurables du côté de Timothée parce que exagérées dans cette perspective surnaturelle, lequel Timothée
sнenfuit lui aussi vers Gazara en 32, qui fait par conséquent lнobjet dнun siège maccabée quatre jours durant, et cнest en
35 au cinquième jour que lнattaque est donnée par de jeunes soldats maccabées motivés par la réprimande des
blasphèmes entendus les quatre premiers jours, et ce sont les soldats des deux incursions distinctes dans Gazara qui
ouvrent les portes de la ville au reste du contingent maccabée stationné à lнextérieur, ce qui est comme le souligne la
TOB particulièrement rapide, lнabréviateur le concevant sommes toutes tout à fait naturel de par lнassistance initiale de
cavaliers célestes. En 37, Timothée est tué et nous apprenons que Khéréas est son frère, alors que ce dernier et
Apollophane sont aussi liquidés, et en 38 arrivent les hymnes et les louanges qui font écho à la prière initiale qui est en
25-26.
106

(COMMENTAIRE SUR 2M11)

Cнest ici aussi comme en 2M10 un chapitre au contenu déplacé, qui selon la TOB devrait être effectivement
positionné après 2M8,36 et cнest ici aussi un déplacement par apposition contenant aussi un récit fantastiques, nous
avons donc deux occurrences dнappositions suite à déplacements de texte qui contiennent toutes les deux un passage
fantastique, ce qui atteste par deux fois à ce niveau de lнétude une technique littéraire qui viendrait expliquer les
problématiques éclairées par IF en août dernier. 1-3 Cнest donc très peu de temps après 2M8,36 que le récit commence
en 1 et lнexplication de la TOB est à citer parce que cнest un moyen de preuve supplémentaire que nous ne saurions
paraphraser « Comme la charge de son tuteur , qui remonte à AIVE, avait expiré avec lнavènement dнAVE, on voit que
lнabréviateur situe sous AVE une action qui se déroule en réalité sous AIVE et dont le récit devrait avoir sa place, chez
Jason, après 2M8,36 », ce qui est avant 2M9,1, et donc après la fuite et la confession de Nikanor et donc la date donnée
par la TOB en 21 est à positionner au début de 2M9, ou plutôt à la fin de 2M8. Pour ce qui est du récit, Lysias
commence ici à organiser une campagne « contre les Juifs » en 1 avec des effectifs qui restent à confirmer, ce pour faire
de la ville de Jérusalem ce qui semble être voulu comme une ville monoethnique quand lнabréviateur dit quнau sujet de
la ville, il compte en faire une résidence pour les Grecs en 2 alors quнen 3 cнest la visée pécuniaire de la Judée qui est
expliquée pour ce qui est du programme fiscal à venir avec les redevances annuelles prévues, le titre de grand-prêtre est
prévu pour être remis en vente chaque année, ce qui laisse imaginer sans difficultés lнambiance à venir chez les anti-
hellénistes de Jérusalem et de Judée si cela avait lieu. En 4 lнabréviateur et probablement Jason de Cyrène expliquent en
filigrane que le Pentateuque a son mot à dire sur le grand-prêtre alors que la divinité fera fi de ces régiments séleucides
qui sont ici réputés être dotés de quatre-vingts éléphants, ce qui signifie si cela est vrai que les termes de la PAK ne sont
pas respectés au pied de la lettre par AIVE, ce qui nнa rien de très étonnant suite à lнétude déposée en 1M. En 5 Lysias
est à proximité de Bethsour, mais nous avons un doute sur la distance depuis Jérusalem parce que cinq kilomètres et
demi depuis la Jérusalem du deuxième siècle CG cнest être à Bethléem ou dans sa périphérie, alors que Bethsour est
localisée par la recherche hébréophone à trente kilomètres au sud de Jérusalem depuis le sud tout en étant à six
kilomètres au nord de Hébron, cнest donc environ trente skhènes qui exprime la distance approximative entre
Jérusalem et Bethsour, ce qui est bien plus logique quнune distance de cinq kilomètres qui se positionne sur Bethléem,
ce alors que Bethsour marque q en 1M la frontière sud de la Judée, ce que nous comprenons comme antérieur aux
expansions territoriales
Ğ ĹūĵĭĦijĪ ĎĭŦC.
Stéphane
énième épisode de supplications
upplic icationľ čBerguig
les judéennes,
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ĪķĬĺĮĬ
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pour 21 qui est 164 CG. 6 marque un
question de lнenvoi dнun ange pour

ĴķĨĮĩ ¹ ¼¼¼¼ ¼¼¼¾ ¾½¼Ä ¼¾½


aider les Judéens, ce qui nouss laisse laiss penser
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stephane@berguig.me
renseignement maccabée qui sera par la suite maintenu dans lнorganisation du royaume hasmonéen. Juda Maccabée

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montre lнexemple en 7 ett cela cceela ren oie aux dé
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qui relèvent du « Cohen oint de guerre », au sujet duquel nous
pensons quнil sнagit d нu e m
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dit quнil
q ampute les pieds des déserteurs, nous pensons beaucoup

¿302167937
¼¾½ÂÃÅ¿Ã $= .‫ז‬.‫ת‬
plus raisonnablement à un sectionnement nne des tendons dнAchille, ce qui est moins risqué au niveau infectieux à
lнépoque, ce qui était bie bien
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mm sanction allégée mais somme toute similaire à la peine
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capitale à lнépoque ett en 8 lнenvoyé céleste éles
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rejoint
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n les Maccabées, sa couleur blanche symbolisant le fait divin dans le
Judaïsme. Le courage vient de la foi en 9 et le droit de tuer des animaux dans les rangs ennemis doit être une exception
à la loi sur « la désolation des animaux », alors que nous pensons que les murailles de fer ne sont pas attestées à
lнépoque, peut-être est-il question de muraille de bois avec une armature en fer, ce qui rejoint les verrous métallique qui
sont des quadrilatères vides en 1M par lesquels passent des morceaux de bois pour maintenir fermé la ou les portes. 10
nous indique quнils progressent tel un bataillon romain, sous lнemprise de la force issue de la miséricorde divine et les
chiffres des pertes ennemies en 11 sont très probablement exagérées là où la métaphore du lion est un compliment
pour les Maccabées, et la fuite des soldats séleucides blessés et sans armes en 12 semble être une nouveauté qui
consisterait en filigrane à avoir la vie sauve en échange du butin quнon porte abandonné sur le champ de bataille alors
que la destination de la fuite peut être Gazara vers lнouest ou plus simplement lнIdumée à quelques kilomètres des
environs de Bethsour. 13-38 13-14 Cнest bizarrement dans le troisième tiers de 2M que nous avons lнoccurrence du
substantif ¹É¸ĕÇÍËalors que la discussion pour le fond porte entre autres sur la dénomination entre « Juifs » et
« Judéens », cнest à se demander si ce nнest pas le fait de lнabréviateur lui-même qui a peut-être eu quelques difficultés
dans le grec entre Juifs et Judéens avec le cas où Judéens a la valeur de Juifs, cнest très probablement le paradoxe ou du
moins ce sur quoi a aussi porté sa réflexion dans lнabréviation, ce qui rejoint les cours magistraux de AS cette année ;
notons au passage que ¹É¸ĕÇÍËest particulièrement pratique pour ce genre de problématique et rejoint le très
sommaire début dнétudes dans le blog « hebreos » au sein du regroupement francophone en ligne « Hypothèses », mais
notons surtout que cette problématique est la même que chez Josèphe au sens où la perçoit à juste titre RP quand il
démontre que lнusage de /samareios/ et /samaritis/ est souvent illogique dans la version de Josèphe qui est parvenue
jusquнà nous, alors que cette illogisme nous fait logiquement conclure que la seule méthode pour résoudre les
problèmes dans le corpus de Josèphe consiste à remplacer lнun par lнautre, et pour le fond nous ne pouvons asserter
dans ces deux recueils en faveur dнune erreur de copie ou dнune erreur de rédaction, ni dнun sens originel de ces deux
mots qui nous ferait défaut chez Josèphe, alors que pour « Juifs » et « Judéens » les problèmes semblent à ce niveau de
notre étude spécifique à 1M&2M. Cela étant nous ne voyons pas trop comment Lysias aurait pu imposer sa volonté à
AIVE dans la mesure où ses seuls remords et autres regrets ne semblent arriver quнà la suite de son accident de char qui
lui sera fatal en quelques heures. Mais bizarrement 15 nous rapporte que la négociation entre Maccabée et le roi qui est
107

donc AIVE ne contenait aucun refus à la moindre des propositions, ce qui est féérique et donc très romancé, ce qui est
suivi par une lettre de Lysias qui commence en 16 et finit en 21 et a un côté bien plus romain que séleucide en utilisant
simplement « salut ! » en début de courrier, et il résulte de lнanalyse que le corps majeur des accords a été validé par
Lysias lui-même pour ce qui était dнemblée possible alors que les demandes de Juda Maccabée ont été transmises à
AIVE par Lysias, et cela semble faire lнobjet dнun avis favorable à venir parce que les détails dont il est question en 20
semblent très secondaires et surtout très facilement résolvables, ce qui est pour la forme. Pour le fond, ce qui est ici
intéressant est en 19-20 « Si donc vous gardez vos dispositions favorables envers lнEtat (…) », cнest la preuve, pour peu
que cette lettre soit véridique, quнil était question dнaccepter la semi-hégémonie séleucide, et que les accords sur la
forme seraient conséquentiellement rétribués par un agrément, ce qui rejoint ce passage de 1M où les Hasmonéens
sont autorisés par le régime séleucide à battre monnaie. Quant à la date donnée en 21, la TOB donne la période du 26
février au 27 mars 164 CG mais lнannée 164 CG qui est 3597 CH contient deux mois dнAdar, ce afin de réajuster le
décompte du temps par un rajout dнun mois, Adar II commence le soir du jeudi 23 février 164 CG mais cнest le
deuxième mois dнAdar qui ne peut être celui de Dioscore ni de Xanthique parce quнil nнapparaît quнune fois tous les
trois ans. Cнest pourquoi nous pensons quнil est ici question du mois dнAdar I qui apparaît chaque année dans le
calendrier hébraïque, lequel pour 164 CG va du soir du mardi 24 janvier 164 CG jusquнau soir du jeudi 23 février 164 CG
et dans lнhypothèse où Dioscore est Xanthique qui serait aussi Adar I, la journée du vingt-quatre Adar (I) 164 CG est la
journée du vendredi 17 février 164 CG, ce sur la base des calculs généreusement prodigués par Casio. La seconde lettre
qui débute en 22 relève selon la TOB de la plume de AVE dans la mesure où est consignée en 23 la formule « Notre père
ayant émigré vers les dieux », nous sommes donc ici après lнautomne 164 CG et après le couronnement de AVE, donc
entre décembre 164 CG et avril 163 CG en considérant la période maximale nécessaire dнaccession au trône pour AVE, ce
qui a dû être rapidement fait afin de ne pas déstabiliser le RS, aussi nous maintenons cette période en présumant que
cнest plus précisément entre décembre 164 et janvier 163 CG que le couronnement de AVE a eu lieu et cнest donc
logiquement au plus tard en 2M11,22 que se finit la portion de 2M11 qui devrait être à la fin de 2M8 et si cette
première lettre en 2M11 était attestée alors le décès de AIVE serait à réécrire, surtout au niveau de ses dernières paroles
qui feraient donc suite à ce courrier, mais pour ce qui est du fond nous constatons que 1M ne relate pas ce courrier de
AIVE et quнil nнy a eu de remords quнà son décès, aussi nous doutons de cette correspondance ici attribuée à AIVE pour
ce courrier qui va de 166 à 211 en ce q o espo
que cela ne correspond sp nd pas à notre étude surr 1M ni à notre documentation alors

2M11,22 et qui relève d


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ses fins politico-religieuses
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inclure dans lнaspect romancé du roman et vient en reflet du martyr des sept frères en 2M7, nous avons de notre point

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fait fantastique se corrèle om
mme ici en 22M11 M111 aavecvec une
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ses termes. Il semblerait ue AVE n
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nнavait ass éété
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quнil établit ici un quasii axiome où les JJuifs if sont lles anti-hellénistes qui refusent « lнadoption des mœurs grecques », si
bien quнon peut supposer que les pro-hellénistes expulsés de Jérusalem sont considérés comme des Grecs, et quнil
constate que les mœurs grecques ne sont pas compatibles avec le culte juif, il propose donc la citoyenneté grecque, et
nous nнavons pas de documentation selon laquelle il ne serait ici question que de la citoyenneté de la politéia grecque
de Jérusalem, avec le droit à la pratique du culte ancestral, et cнest bien ce qui est parfaitement féérique, la pratique de
la religion de Moïse qui est celle de la communauté de Jacob tout en ayant la citoyenneté grecque, personne ne pouvait
rêver mieux. Et en 26 AVE demande à Lysias de leur rapporter ces décisions écrites par le biais dнun émissaire. 27 Le
problème pour la fin de ce chapitre est que les deux autres lettres sont datées du vendredi 15 février 164 CG si et
seulement si Xanthique est le mois jumeau du mois de Dioscore et que les deux sont strictement jumeaux de Adar I
CH, en dнautres termes elles ne peuvent pas vraiment être le fait de AVE mais celui de AIVE, ce qui rend ce onzième
chapitre un peu délicat à considérer comme source historique à moins quнil ne soit asserté par la recherche de manière
irréfutable, mais toujours est-il que pour la trame de fond nous pouvons retenir le décès de AIVE comme le début dнune
période moins difficile pour les Judéens anti-hellénistes. Ici cнest donc AIVE qui écrirait à lнassemblée des anciens
comme le dit 27, et en 28 les formules de vœux de bonne santé nous donnent lнimpression dнêtre le fait dнune plume
romaine et non séleucide, mais nous nнavons pas assez de documentation pour pouvoir statuer. Comme le dit si bien la
TOB, AIVE montre quнil nнentend pas reconnaître Juda Maccabée en 29 mais le désir des Judéens de retourner chez eux
est un passage obscur parce que nous nнavons pas trace de Judéens expulsés de Judée hormis ceux expulsés par les
Maccabées (Hormis le premier exil très antérieur) et nous nнavons pas dнattestation en dehors de lнAkra de site
dнemprisonnement de Judéens, lequel est de toutes façons dans Jérusalem et en fait, ici il ne peut être logiquement
question que de Judéens qui ont pris le maquis, autrement dit les Maccabées, ce qui est cohérent puisque nous sommes
effectivement au début de 164 CG, soit onze ou douze mois avant la dédicace du Temple, ce qui donne une fresque où
les Maccabées sont encore cachés dans le désert de Judée alors que Ménélas a les capacités logistiques de sнentretenir
avec les Maccabées par messagers, ce qui vient affiner la description de lнagencement politique entre pro et anti-
hellénistes. 30 Le trente Xanthique devrait très probablement être le jeudi 23 février 164 CG et cнest probablement le
fait du hasard, mais il est ici question de les faire sortir du maquis judéen durant le mois qui est celui de la joie, et qui
est aussi celui de Pourim, mais nous ne pensons pas pour autant que lнabréviateur se serait amusé à modifier les dates
108

des courriers afin dнavoir une certaine intertextualité avec la méguila taнanit. 31 Les aliments particuliers aux Judéens ne
peuvent être que la viande cachérisée, et donc probablement vue par les Séleucides recouverte de sel de mer afin de la
cachériser, alors que tout le reste est similaire à lнalimentation grecque, hormis les fruits de mer, les animaux proscrits
et le mélange du lait et de la viande, avec cette coutume qui nнest pas une obligation légale de toujours manger le
poisson avant la viande. Quant aux fautes commises par ignorance, on peut facilement deviner quнil sнagit des us et
coutumes grecs dans lнespace public, et si nous présumons que le vieillard du temple dнAthéna a été envoyé en Judée
pour enseigner la religion grecque, il semble que personne nнait été envoyé pour enseigner le mode de vie grec dont
celui dans lнespace public, ce qui est un peu étonnant, alors que nous nнavons pas de documentation dans un sens ni
dans lнautre à ce sujet, et en 32 Ménélas serait à même de tranquilliser les Maccabées, ce qui nous étonne dans la
mesure où le contenu de ce troisième courrier adressé à lнassemblée des Anciens sнadresse indirectement aux
Maccabées, peut-être est-ce là une certaine forme dнironie. La date donnée en 33-38 serait le vendredi quinze février
164 CG comme dit précédemment mais cнest surtout lнécart de neuf jours qui retient notre attention pour ces trois
lettres, il est possible que la durée du trajet dнAntioche à Jérusalem soit de quatre jours ou quatre jours et demi à
cheval, mais de Rome à Jérusalem en bateau et à cheval nous avons à lнépoque un minimum de sept jours en mer en
longeant la côte que ce soit par le sud-ouest ou par le nord qui serait de toutes façons plus long. Nous ne pouvons pas
statuer de manière définitive sur ces trois courriers mais notre supposition consiste en ce que la lettre des Romains soit
antérieure à la lettre de Lysias ici publiée mais il doit y avoir une lettre de Lysias aux Judéens antérieur au quinze
Xanthique et pour la troisième lettre qui est logiquement à attribuer à AIVE et non pas à AVE, le problème est que AIVE
donne un droit de retour du maquis et un droit au culte avec interdiction de molester dans la sphère publique les Juifs
ignorants les us et coutumes grecs le quinze Xanthique alors que le vingt-quatre du même mois et de la même année
sur la base des commentaires de la TOB, Lysias ne fait pas du tout état des résolutions de AIVE sur le droit au retour du
maquis et le droit au culte juif, alors que Lysias déclare acquises les dispositions qui relevaient de ses compétences
décisionnelles et quнil est dans lнattente de lнapprobation du roi qui est donc ici AIVE pour ce qui est des requêtes
transmises par Absalom et Jean à lui-même quнil avait transmises à AIVE, donc pour faire simple, neuf jours après la
lettre dнAIVE à lнassemblée des anciens, Lysias semble ne pas connaître les décisions prises par AIVE avant quнil ne lui
soumette celles relayées par Jean et Absalom, cнest pourquoi nous pensons que la première et la troisième lettre
app en
conscrites dans ce chapitre eu
euve
ne peuvent faire lнobjetbjet
j dнassertion,
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ser à fortiori parce que q nous nнavons pas écho dнun
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lettres sont distincts et se corrèlent
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pas du tout au temps de trajet entre Rome et Jérusalem qui ne peut être égal à celui entre Antioche et Jérusalem, lequel

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version est très similaire
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mais cela est daté dans le texte avant le courrier de Lysias, aussi
nous comprenons que le l fond du courrier i de d Lysias
L i est vrai mais que lнune des deux dates au minimum est fausse, ce
qui vient compléter notre réflexion dans les lignes qui précèdent. Les choses concédées par Lysias sont ici relatées
comme nнenfreignant pas les termes de la PAK, et donc avec un avis favorable de la part des Romains. En 36 il est
question dнune représentation romaine qui se rend à Antioche à la suite du courrier de Lysias, cнest une deuxième
preuve que les dates des courriers diplomatiques sont fausses alors que le corps du texte du courrier de Lysias semble
être vrai. Et lнexposition à AIVE est peut-être donc non pas à son intention mais à celle de son successeur, AVE, ce qui
est possible pour plusieurs arguments mais lнassertion serait ici hasardeuse, ce qui viendrait expliquer pourquoi les
Romains ne nomment pas explicitement AIVE en se limitant au terme de « roi ». Les intentions des Judéens en 37
attendent en toute logique la réponse du roi séleucide, cнest pourquoi le sous-entendu de ce verset consiste à demander
une répétition des termes demandés par les Judéens par une audience dнambassadeurs judéens à Rome en 37, afin que
la discussion à Antioche ne porte pas sur des demandes déformées. La date en 38 nнest pas logique parce quнelle est
écrite après le courrier de Lysias aux Judéens, donc les dates en 21 et 38 sont fausses alors que par conséquent nous ne
pouvons en définitive asserter sur lнidentité du roi séleucide dont il est question hormis dans la seconde où il est
question de AVE. Cнest ici un exercice particulièrement tarabiscoté qui nнa pas vraiment dнexplication hormis cette
volonté de romancer le récit, et cette méthode ressemble beaucoup à cette façon au début de 2M de lier le retour du
premier exil avec la dédicace de 164 CG avec un liquide miraculeux qui serait le feu conservé dans une grotte. Le but de
2M se dessine de plus en plus comme politico-religieux, il est question dнencourager la pratique religieuse en Egypte en
meulant les angles séleucides, et cнest à se demander si cette volonté dнarriver à un aspect très romancé ne serait pas
des suites dнune censure séleucide ou lagide à moins que ce ne soit les deux à la fois.

(COMMENTAIRE SUR 2M12)

Ce chapitre ne soulève pas de problème particulièrement conséquent, hormis les notes de FMA qui en se
basant sur la glose latine arrive à un décompte des versets différents de celui qui est le nôtre et le même pour tous à ce
jour, après maintes vérifications. Le problème sнintitule 2M12,46 et cнest par souci de commodité que nous apposerons
au sein de lнétude sur ce chapitre cette analyse complexe qui est déjà au début de lнanalyse littéraire de 2M. 1 La TOB
109

précise que le souverain dont il est ici question du point de vue de lнauteur est AVE, ce sur quoi nous nнavons aucune
opposition dans la mesure où cela semble cohérent, et la période de travail dans les champs, ou plutôt le cœur de
lнactivité agricole, va en Judée de mars à octobre, avec une période bien plus intense dнaoût à fin septembre, entre les
récoltes des céréales et les vendanges, ce qui implique ici que nous ne sommes pas dans une année sabbatique. 2
Timothée contrôlant la Transjordanie, nous pensons que ce verset veut donner lнidée au lecteur dнune Judée entre le
marteau et lнenclume de par le souverain séleucide, alors que cela peut difficilement être pire que sous AIVE, et les trois
autres stratèges, en dehors de Nikanor et Timothée, dixit la TOB, nнétant pas référencés ailleurs, nous pensons que cнest
le fait littéraire romancé qui vient ici décrire une pression maximale sur la Judée. 3-4 Lнabsence dнinimitié entre les Juifs
de Joppé et les non-juifs de cette ville est une raison très légère dнaccepter une promenade en bateau, et là où la TOB
parle dнembarcations, le mot bateau pouvait aussi être utilisé, mais peut-être est-ce parce que les bateaux de lнépoque
nнont plus grand-chose à voir avec ceux dнaujourdнhui, toujours est-il que la particularité de ÊÁÚξ 229 est quнil apparaît
moins de cinquante fois dans la littérature grecque antique 230. Et la TOB suppose que cette excursion était partie
intégrante dнune fête publique votée , deux-cent Juifs y périrent et nous pouvons donc supposer que cнest la
responsabilité de la ville de Joppé si nous trouvions un jour un décret en ce sens. 5-9 Juda Maccabée venge les siens en
commençant par la ville de Joppé puis le port et ses bateaux, ce qui nнétait que partie remise parce que la place était
fermée. Ses renseignements lнayant averti pour Jamnia dont les habitants souhaitaient faire de même, il appliqua le
principe non encore consigné par écrit à lнépoque selon lequel il faut tuer celui qui veut nous tuer avant (
), et liquida la population de cette ville alors que Jérusalem étant à huit-cent mètres dнaltitude la seule
chose visible vers lнouest est le coucher du soleil qui est plus rougeoyant que celui vu depuis la côte de par la
polarisation de la lumière par les poussières en suspension, ce qui revient à dire que lнincendie à Jamnia ne peut pas
être visible depuis Jérusalem ; à fortiori parce que la ville à lнépoque séleucide est bien plus petite que la ville actuelle et
commence plusieurs kilomètres à lнest de lнactuelle entrée principale qui est celle de la route qui va à Tel-Aviv. 10 Les
effectifs arabes sont plausibles de même que leur alliance avec les Séleucides. 11 Le bétail promis dans cette paix avec
les Arabes vient probablement des rives du Jourdain, qui est le premier point dнeau douce à proximité des Arabes à
moins que ce ne soit les petits fleuves qui y prennent leur source comme par exemple le Yarmouk ou lнArnon et cнest ici
en 12 une attestation du mode de vie nomade des Arabes à lнépoque si besoin en était pour la recherche. 13 ¸ÊÈÀÅ est
un nom de toponymee qui qu
q semble
sem
em e hellénisé,
he là oùù nous
o
ous devinons
ou d
dev un nom araméen ée par la désinence suffixe /n/, et nous
supposons que le nom
Ğ ĹūĵĭĦijĪ ĎĭŦC.
m originel
Stéphane ľ čBerguig
o ginel de
orig
н gent
radical k.s.p. qui évoque llнargent
ĪķĬĺĮĬ
de ce
ce lieu
lie
lieu est
gen numéraire
est /Ksafin/,
/Ksafin
н
é i et lнargent
n/,, alors
n/ a rs que
alo
alor q e /Kaspin/
métallique,
étall
ta
/Kasppin/ reste
reeste probable
dans un schème
d
prob avec dans les deux cas un
hème X1aX2X3iN qui pourrait évoquer

en 14 on a un dépôt de ĴķĨĮĩ ¹ ¼¼¼¼ ¼¼¼¾ ¾½¼Ä ¼¾½


lнidée dнune cassette, dнun dépôt
de vivres
vviv
p t dнargent,
pô d
dн gen ce qui res
ivvress conséquents,
c
cons quen s, etet leur
te u
reste unee h
leur blasphème
b
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le courroux
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fa de dépôt dнargent
fau
défaut
d Maccabées.
Macca 15-16

du combat est crédible


stephane@berguig.me
Lнintertextualité est ici avec la prise de Jéricho donnée par la TOB en Js. 6 et la description du volume de sang des suites

 : < 06&2


ble
le tout
to
out en n soulignant
so lig
gnan que qu
ue cela
c implique
imp que les Maccabées ne les avaient pas blessé mortellement à
la tête ou aux vertèbres,res ni au u cœur,
cœ sinonsin lee sang
sino nннau
sang nнaurait
n pas coulé en dehors du corps dans de tels volumes. 17 La

¿302167937
¼¾½ÂÃÅ¿Ã $= .‫ז‬.‫ת‬
TOB pense que cet épisode isode belliqueux
bel iqu
belliqueux
euxx se passe
passe au centre tr dde lнAmmanitide, ce qui nous paraît très probable et pour ce
biens
qui est des Juifs Toubiens n nous
n s supposons
nou supposo ons ce substantif
sub
ub anti nt f lié aux
a Tobiades. 18-20 La garnison laissée par Timothée a
probablement pour objectifbj de ralentiri les
l Maccabées
M b mais Juda Maccabée coupe ses effectifs en deux afin de ne pas
être retardé par cette garnison ce alors que les effectifs accompagnant Timothée nous semblent exagérés alors que les
prénoms grecs des Généraux de Juda Maccabée sont plausibles de la même façon que nous avons les ambassadeurs
judéens Numénius et Antipater en 1M14,22, mais nous ne pouvons asserter que ce soit leurs seuls prénoms, alors que
nous ne savons pas si le prénom hébreu est impératif à la circoncision à lнépoque, ce alors que lнépoque hellénistique
est une période dans laquelle la circoncision nнest pas automatique chez les Judéens comme lнexplique SCM dans ses
travaux que nous essayerons de développer dans ce mémoire. Donc en lнétat actuel de notre documentation, nous
avons des Judéens avec des prénoms grecs sans pouvoir attester que ce soit leur seul prénom tant en 1M quнen 2M. 21
La TOB précise que le Karnion est le sanctuaire de lнAstarté-aux-cornes, et que les passes étroites seraient celles du nahr
el-Ehreir et ses affluents comme en 1M5,37, ce que nous pensons dans ces deux localisations exactes parce que

229
« ÊÁÞÎ-¾, ÷:
Itrough, tub, basin, or bowl (Hom. only in Dim. ÊÁ¸ÎţË), Hdt. 4.73, Ar. Ec. 742, etc.; kneading-ԎԌԉԏԁԂԉԌӼӻԅӿԌнԍԎԌӻԓբӴԃԇԉӽԆեщщբӽԀե
Poll. 10.102; wash-tub, bath, A. Fr. 225, Hp. Steril. 234; bowl or tray on which offerings were carried by metoeci at the Panathenaea,
etc., IG 12.844.6, 22.1388.46, al., Semus 5; cf. ÊÁ¸Î¾ÎŦÉÇË: prov., ÌÛ ÊıÁ¸ ÊıÁ¸, ÌüÅ ÊÁŠÎ¾Å ÊÁŠÎ¾Å šº¼À Apostol. 15.95b, cf. Plu.
2.178b, Luc. Hist.Conscr. 41, Jul. Or. 7.208a.
2light boat, skiff, Ar. Eq. 1315 (with a pun on signf. I), PCair.Zen. 25.5 (iii B.C.), Plb. 1.23.7; used for cargo, BGU 1742.9 (i B.C.);
boat-load, ÆŧÂÑÅ PGrad. 9.5 (iii B.C.).
3 chiԆӾнԍӽԌӻӾԆӿբӡԌԃԍԎեӰԉեчъыъӼшыբӰԂԓԆӻԌӽԂեщьӪեբӰԆԏեӲԉԇեщբӳԉԌեчեчцьբӻԆեբӳӽԂեӡԌեӬԓԍեчщю֕ԊԌԉӼե֖ե
4grave, BCH 24.394 (Bithynia).
IIconcave sun-dial, Vitr. 9.8.1, Cleom. 1.10, cf. Poll. 6.110. (Prob. orig. something dug or scooped out, fr. ÊÁŠÈÌÑ.) » dixit le Logeion
de UChic
230
Aeschylus. Persians [ Aesch. Pers. card 395 line 415 ], Diogenes Laertius. Lives of Eminent Philosophers [ Diog. Laert. book 9
chapter 1 ], Aristophanes. Ecclesiazusae [ Ar. Eccl. card 711 line 740 ], Aristophanes. Knights [ Ar. Eq. card 1300 line 1315 ],
Hippocrates. Regimen in Acute Diseases [ Hipp. Acut. section app14&19 ], Plutarch. Nicias [ Plut. Nic. chapter 24 section 1 ], ceci
ԐӿԌԍӿԷԆнՀԎԏӾӿԷԎԉԏԎӿԍԀԃԈԍԏԎԃԆӿԍԊԉԏԌԆнӻԍԊӿӽԎԇӻԌԃԎԃԇӿӾӿԆнԂԃԍԎԉԃԌӿӻԈӽԃӿԈԈӿե
110

cohérentes. 22 La panique décrite ici peut être crédible dans la mesure où Timothée a déposé femmes et enfants en lieu
sûr, lнaspect qualitatif est viable, mais les effectifs sont bien trop exagérés pour être crédibles et en 23 les Maccabées
poursuivent leurs ennemis comme cнest lнhabitude dans les campagnes à lнouest du Jourdain, alors quнen 24 et 25 cнest
un chantage aux otages que fait Timothée, un peu comme Tryphon en 1M avec Jonathan et en 26 les chiffres sont
comme toujours ou presque exagérés en 2M. En 27 cнest bien un autre ÍÊĕ¸Ëque celui qui est ministre et nous
comprenons les soucis de commodité qui ont mené les traducteurs de la TOB à modifier légèrement son prénom dans la
version mais le plus important ici est de préciser que Ephrôn est dans le Tm un nom propre et le toponyme dнune
montagne 231 que nous pouvons supposer être à lнorigine du nom de lнagglomération qui doit être logiquement à côté
ou à même cette montagne comme le Mont Thabor et le village de Thabor, alors que ce qui est très important, à toutes
fins utiles, est quнen 2Chr. 13,19 la lecture du toponyme a deux variantes entre les consonnes et les voyelles, ce qui
semble pertinent à souligner au vu de lнétat actuel de la Recherche concernant Esdras canonique, Néhémie et 1-2Chr ;
MGK donne :

!š '=œ  ˜ 1K0


’ –':x ™ 6’ 40
˜ –#:x ™ 6’ 4¡=
˜ ˜ ’#!'
š =L1
r ˜ C¡=
’ ˜ ’#!x1š fš ’'¡=˜ ’#!'
š =L1
˜v C¡=
’ ˜ ’# {+¡='
— C¡=
  — -'
˜ :v – 4
š K^{ ]˜{ /
– œV… +’ –Q ™#t-4š ’ :š š'':„ — %” 
™ !z šQ– 5
” œ G„ :’ –Q ™#

Ceci avec tous les imbroglios que cela pourrait engendrer en lisant le consonantique /Ephrone/ comme avec les deux
vocalisations ici proposées : /Efravïn/ et /Efrayïn/, cette seconde vocalisation étant très proche de /Ephraïm/. Ephrôn
dispose donc de la plus haute technologie militaire disponible à lнépoque et en 28 Juda Maccabée gagne le combat avec
des pertes toujours aussi exagérées côté ennemi, puis en 29 il part à lнattaque de Scythopolis, lнactuelle Beth-Shéan dont
les vestiges archéologiques sont visitables et en très bon état sans être loin de la ville actuelle dont la distance en
kilomètres depuis Jérusalem est à pied actuellement de cent-onze kilomètres, et si nous retenons la longueur du stade
qui est celle du stade dнAthènes que nous multiplions par six-cent alors nous arrivons aussi à cent-onze kilomètres, il
est donc probable que ce soit la même route pédestre quнà lнépoque alors que le stade en tant quнunité de mesure dans
2M est très probablement le stade dнAthènes. Attaque qui nнaura pas lieu comme le précisent 30 & 31 à la demande des
Juifs de Scythopolis qui attestent auprès de Juda Maccabée être bien traités. 32 Dans les calculs de Casio, le 15 Nissan
de lнan 163 CG est celui de 3598 CH et donne dans le calendrier grégorien le mardi 27 mars 163 CG avec une Pentecôte
qui devrait être la journée du mercredi 16 Mai 163 CG soit le 6 Sivan 3598 CH, ceci versé à lнétude uniquement sur la
base de lнannée grégorienne
Ğ
orienn
ĹūĵĭĦijĪ ĎĭŦC.
ne 163

Stéphane
aussi par les faibles ressources
essou rceess en
urce ľ čBerguig
1 CG et les
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n ea ud ĪķĬĺĮĬ
l effeeeffectifs
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33 ssont
ont crédibles et sнexpliquent peut-être
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m acccabé sont tout aussi crédibles et sont
pour une fois citées. 35 nous donne
ĴķĨĮĩ ¹ ¼¼¼¼ ¼¼¼¾ ¾½¼Ä ¼¾½
donn
nn « Un U certain Dosithée » alors que q ce nнest pas p s la première
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personnage, aussi nousous ne
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ét que 32-37 ait

cнest lнépuisement maccabée stephane@berguig.me


été déplacé de son emplacement initial alors que le récit se corrèle avec lui-même et en devient plausible et en 36-37

': '< 06&2


acccabée g
oi t de
toujours de « Cohen oint
guéri
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guer » sur lee terrain,
mnes quiq sservent aussi à encourager les troupes maccabées qui nнont pas
t ain, la motivation
terr m des troupes maccabées est toujours importante en

¿302167937
¼¾½ÂÃÅ¿Ã $= .‫ז‬.‫ת‬
toutes circonstances. 38 « Odollam » est attestée en 1S22,1 et dans LXX 1R22,1, et pour ce qui est de lнimpureté de la
mort, nous croyons savo
sav
savoir
oir qu
quннelle
quнelle
ell est « indélébile
indééléb bile » à mmoins
ins
ns de
d nнêtre neutralisée par les cendres dнune vache rousse,
croyance qui devait déjàà êêtre en vigueur
i eur
eu susurr la bab
bases dde NNb.b 119,11, cнest pourquoi nous pensons quнil est ici question
dнune purification pour Shabbat et non pas une purification de lнimpureté de la mort, aussi nous pensons donc à un
Mikvé ou à son équivalent pour ce qui est de lнextrême hygiène imposée à lнentrée de Shabbat. 39 nous explique que les
corps des défunts maccabées ont été veillés durant tout le Shabbat conformément à la loi juive, non pas parce quнils
sont morts durant Shabbat, mais parce quнil était impossible de les inhumer avant Shabbat, avec une religion qui
considère comme souffrance lнattente des obsèques pour le défunt, impossibilité de les inhumer avant Shabbat des
suites de la décision de les déposer dans le tombeau de leurs pères, ce quнil faut ici comprendre probablement comme
des groupements dнossuaires après un an de décomposition dans une grotte fermée, dans la mesure où notre
documentation ne donne que des ossuaires pour le fait funéraire 232 au premier siècle CG en Judée. En 40 des objets
consacrés aux idoles de Jamnia sont identifiés dans les affaires des défunts et en 41-42 cнest une supplication collective
pour leur pardon avec un sermon contre lнidolâtrie de la part de Juda Maccabée. La TOB vient préciser que ces amulettes
sont offertes aux idoles dans les temples de lнancienne Philistie et nous supposons que le contact avec ce culte ne sнest
pas fait chez les Philistins mais à Jamnia. Le sacrifice offert au Temple en 43 se veut une demande de pardon et une
promesse en résurrection alors que lнépisode du veau dнor est consigné dans le Zohar comme la cause de la mort
définitive des Juifs idolâtres, mais sa réception est beaucoup plus tardive alors quнà lнépoque en Judée seul lнépisode de
Pinhas est connu, et cнest à la lecture du récit de la Théophanie et des secondes Tables de la Loi que les Maccabées
pensent quнun pardon divin est possible. 44 nous parle de lнespoir que les soldats soient ressuscités, ici cнest une
allusion non pas à la fin des Temps en Ezéchiel mais de la réincarnation dont il est question dans ce passage de 1S cité
précédemment qui fait lнobjet dнune abréviation sur toutes les pierres tombales à lнépoque contemporaine alors que
nous nнen trouvons pas trace sur les ossuaires du CIIP. En 45 nous comprenons mieux les motivations du sacrifice : il
nнest point de piété au combat, dнoù la demande en pardon divin, en dнautres termes leur tendance idolâtre est due à
leur peur au combat, dнoù la légitimité du sacrifice à fortiori parce quнil nнy a pas de piété possible de par le combat. 46

231
Js. 15,9
232
CIIP, cf. bibliographie
111

est un verset propre à FMA, notre réponse consiste très simplement en ce que nous ne passons pas par la version latine
dans la mesure où nous disposons de lнoriginal en grec. Cela étant nous citons à nouveau ici lнanalyse faite sur 2M12,46
qui est au début du commentaire de 2M que nous consignons en notes de bas de pages avec quelques modifications, le
problème étant minime: 2332M12,46 234ideoque pro defunctis exorabat ut a peccato solverentur 235

(COMMENTAIRE SUR 2M13)

1-2 La TOB donne lнautomne 163 CG pour ce début de chapitre, ce qui est 3599 CH à partir du jeudi 6
septembre 163 et cнest le système de renseignements de Juda Maccabée qui lнavertit de lнarrivée de AVE en Judée avec
son tuteur Lysias, et si lнeffectif de son armée est crédible nous doutons néanmoins que ce soit lнintégralité de ses
effectifs qui se soient déplacés avec lui en Judée, lнinstabilité du RS ne permettant aucunement un déploiement intégral
des forces armées vers une seule région du royaume, et nous avons des doutes sur les éléphants car interdits par la PAK,
aussi au vu des mosaïques de Huqoq nous supposons comme explication plausible que cet article de la PAK interdisant
les éléphants nнétait tout simplement pas respecté dans un contexte où Rome communique majoritairement par
courrier diplomatique avec Antioche, siège du pouvoir séleucide pour lequel nous nнavons quнune seule attestation de
déplacement des officiels romains en visite officielle auprès du roi séleucide. 3 Ménélas essaie dнavoir les faveurs du roi,
ou plutôt de son tuteur, voire des deux, et cнest en 4 quнil est en disgrâce auprès du roi qui le condamne à mort en 4.
Les modalités de son exécution sont expliquées en 5-6, ce qui est ici agréé par lнabréviateur en 7-8 et très probablement
par JdeC. 9 nous décrit lнanimosité de AVE à laquelle les Judéens sous le haut patronage de Juda Maccabée répondent
par une prière permanente durant plusieurs jours et nuits en 10-12 et cнest à la demande de lнassemblée des Anciens
que Juda Maccabée va en 13 à la rencontre de AVE avant quнil nнarrive à Jérusalem, et pour ce faire il va vers lнouest et
campe à Modîn en 14, ce qui est pertinent comme point de départ de toute campagne et laisse penser que AVE est
passé par la route qui est le long de la côte, plus rapide que si il passait par les reliefs de lнouest du Jourdain. 15-17
Cette attaque maccabée de nuit ne précise pas les termes techniques de lнattaque, il est ici question de tuer des soldats
séleucides endormis, et ce sans grande difficulté de par la fatigue dûe au trajet depuis Antioche, et cнest la cause de
lнépouvante qui est décrite, celle-ci ayant lieu à lнaurore quand le campement séleucide se réveilla, et cнest lнeffet de
surprise qui est la cause de lнangoisse généralisée, et nous pensons plutôt que les soldats maccabées se sont retirés
avant la confusion au
technique est dнattaquerĞ ĹūĵĭĦijĪ ĎĭŦC.
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comme ce fût le cas en A
stress post-traumatique stephane@berguig.me
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lui et cнétait très présomptueux
durant lle seconde
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conséquentielles,
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di l 188 L
di Les difficultés н
difffii l é de llнarmée
é séleucide
él viennent du
cнest presque comme si AVE nнavait pas dнarmée autour de
ire en ses troupes mais il a lнexcuse de sa jeunesse pour ne pas être érudit
croire

¿302167937
¾½ÂÃÅ¿Ã $= .‫ז‬.‫ת‬
dans lнart de la guerre et lнéchec séleucide à B Bethsour en 19 était prévisible. On ne sait comment en 20 Juda Maccabée

et la filature de Rhodocus¼¾½
fait passer des armes ou des
docu
des vivres
us en
vi vr s si Bethsour
v vre
e 2211 marm
marque
qu un
que une
ou est
Bethsour es encerclée,
ne ffois
ois
is dee p
pl
plu
plus
lée nous comprenons que ce nнest donc pas tout à fait le cas,
ce clée,
lнexx
us lнexistence
us dнun service de renseignement maccabée et la
tentative de victoire dнAVE en 22-23 était dнemblée vouée à lнéchec mais cнest probablement son jeune âge qui fait quнil
ne le comprend pas, à moins que ce ne soit lнincompétence militaire de son tuteur. La TOB précise que les faits très
résumés sont présentés à lнavantage des Juifs, encore une fois ce nнest pas un résumé mais une version corrompue pour
ne pas dire déformée, si besoin était dнune preuve supplémentaire, en réalité comme le dit si bien la TOB, la reddition
de Bethsour nнeût lieu quнaprès le recul de Juda Maccabée, comme cнest le cas en 1M6,47-50, et toujours selon la TOB,
Philippe avait été nommé premier ministre par AIVE, il avait pris refuge chez Philométor en 9,29 et était retourné à

233
ӡӼӿԆբчяычբԍԏԌԆӻӼӻԍӿӾӿԆнӿԒԊԆԃӽӻԎԃԉԈӾӿԆӻԈԉԎӿӻӾӿԆӻԊӻԁӿчыяӾӿԆнՀӾԃԎԃԉԈӾӿчяычե
234
өԆԍӿԇӼԆӿԋԏӿԊӿԌԍԉԈԈӿԈӿӽԉԈԍԃӾԿԌӿԆнӿԒԃԍԎӿԈӽӿӾӿӽӿԐӿԌԍӿԎբшӭчшբъьԂԉԌԇԃԍӡӼӿԆӿԎԆнӿԒԊԆԃӽӻԎԃԉԈԇӿԍӿԇӼԆӿԏԈԊӿԏӽԉԇԊԆԃԋԏՀe ce
ӻԆԉԌԍԋԏнӿԆԆӿԍӿԌӻԃԎӼӻԍՀӿԍԏԌӾӿԏԒԁԆԉԍӿԍӽԉԇԇӿԆӿӾԃԎӡӼӿԆӾӻԈԍԆӻԈԉԎӿԍԏԃԐӻԈԎӿӽӿԆԆӿ-ci, parce que même les Religieux grecs
ԉԌԎԂԉӾԉԒӿԍԈнԉԈԎԊӻԍӽԉԈԈӻԃԍԍӻԈӽӿӾӿԆнӿԒԃԍԎӿԈӽӿӾӿӽӿԐӿԌԍӿԎբԓӽԉԇԊԌԃԍӾӻԈԍԆӿԍՀӾԃԎԃԉԈԍԈԏԇՀԌԃԋԏӿԍԋԏԃԇӿԍԉԈԎӾԃԍԊԉԈԃӼԆӿԍ à ce
jour.
235
Note de F.-ӭեӡӼӿԆբӾӻԈԍӽӿӽԉԈԎӿԒԎӿԉԏԃԆԈнԓӻӾӿшӭчшբъьԊԉԏԌԊӿԌԍԉԈԈӿԍӻԏԀԊԉԏԌԆԏԃԷӽӿԄԉԏԌբԆӿчцԀՀԐԌԃӿԌ2019 : « Dans ce
texte, objet de manipulations, deux gloses ont fini par entrer dans la phrase définitive ; 1° « il est superflu et vain de prier pour les
morts րԉԊԊԉԍՀӿԷԆнӿԍԊՀԌӻԈӽӿӾӿԌՀԍԏԌԌӿӽԎԃԉԈ ; 2° « sainte et salutaire pensée » accolée à la mention de la récompense, de façon à
ԍнԂӻԌԇԉԈԃԍӿԌӻԐӿӽԆнӻԀԀԃԌԇӻԎԃԉԈӾԏԎӿԒԎӿԉԌԃԁԃԈӻԆԋԏԃԇӿԎӿԈԌӿԆӻԎԃԉԈՀԎԌԉԃԎӿԆӿԍӻӽԌԃԀԃӽӿԊԉԏԌԆӿԊՀӽԂՀӿԎԆӻԊԌԃԿԌӿԊԉԏԌԆӿs défunts avec
ԆнԃӾՀӿӾӿԆӻԍԏԌԐԃӿԊӿԌԍԉԈԈӿԆԆӿբӾӿԆӻԌՀԍԏԌԌӿӽԎԃԉԈեӰԉԏԌԉӼԎӿԈԃԌԆӻԌՀӽԉԇԊӿԈԍӿԋԏԃӻttend ceux qui ont sacrifié leur vie terrestre à la
ӽӻԏԍӿӾӿӤԃӿԏբԃԆԀӻԆԆӻԃԎԀӻԃԌӿԎԉԇӼӿԌԆнԉӼԍԎӻӽԆӿբӽнӿԍԎ-à-dire la faute et cela est réalisé par le sacrifice pour le péché accompagné de la
prière qui tient une place notable dans le plus ancien état du texte : ideoque pro defunctis exorabat ut a peccato solverentur. » En fait,
ӡӼӿԆӾՀӽԉԇԊԎӿԆӿԍԐӿԌԍӿԎԍӾԃԀԀՀԌӿԇԇӿԈԎӾԏԀӻԃԎӾӿԆнӻԊԊԉԍԃԎԃԉԈ « ӽнՀԎӻԃԎ ԆԷ ԏԈӿ ԊӿԈԍՀӿ ԍӻԃԈԎӿ ӿԎ Ԋԃӿԏԍӿ »բԋԏнԃԆԍӿԇӼԆӿՁԎԌӿԆӿԍӿԏԆԷ
ԌӻԄԉԏԎӿԌӻԏԐӿԌԍӿԎъыբӾнԉՓԍԉԈԋԏӻԌӻԈԎӿ-sixiԿԇӿԐӿԌԍӿԎբԆӿԋԏӿԆԈнӿԍԎԊӿԌԾԏԈԃӽԉԇԊԎՀӾӿԊӻԌԆӿԍӾԃԀԀՀԌӿԈԎӿԍԐӿԌԍԃԉԈԍԓӽԉԇԊԌԃԍӾӻԈԍԆӿԍ
ӢԃӼԆӿԍӿԈԁԌӿӽբԊӻԌӽӿԋԏӿԆӿԍӢԃӼԆӿԍӿԈԁԌӿӽԈӿԊԌӿԈԈӿԈԎԊӻԍӿԈӽԉԇԊԎӿԆӿԍԇӻԈԏԍӽԌԃԎԍӿԈԆӻԎԃԈբԎԉԏԎԍԃԇԊԆӿԇӿԈԎԊӻԌӽӿԋԏнԃԆԍleur sont
antérieurs. Cela étant le faiԎԌӿԆԃԁԃӿԏԒӽԉԈԾԏԊӻԌӡӼӿԆԈӿԇӿԍӿԇӼԆӿԊӻԍԊӻԌԎԃӽԏԆԃԿԌӿԇӿԈԎԍԊՀӽԃԀԃԋԏӿӾԏӪԏӾӻՇԍԇӿԷԆнՀԊԉԋԏӿբԈԉԏԍ
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fait les Maccabées voԃӿԈԎԆнՀԊԃԍԉӾӿӾԏԐӿӻԏӾнԉԌӽԉԇԇӿԊӻԌӾԉԈԈՀӻԆԉԌԍԋԏӿԆнՀԊԃԍԉӾӿӾӿӰԃԈԂӻԍӿԍԎԏԈӿԄԏԍԎԃӽӿԌӿԈӾԏӿբԃԆԍԊӿԈԍӿԈԎ
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définitive des ԹԇӿԍӾӿӽӿԏԒԋԏԃԉԈԎԊӻԌԎԃӽԃԊՀӻԏԐӿӻԏӾнԉԌբӽӿԋԏԃԐԃӿԈԎԍӿӽԉԌԌՀԆӿԌӻԐӿӽԆӿԌՀӽԃԎӾԏӴԇӾӿԇӻԈԃԿԌӿԎԌԿԍԍԏӼԎԃԆӿե
112

Antioche à un moment qui lui semblait favorable à lнéviction de Lysias, cf. 1M6,56. Cнest ce coup dнétat qui motive AVE
à composer pacifiquement avec les Juifs dнoù un sacrifice au Temple offert par ses soins et en 24 si Juda Maccabée est
traité avec égards, et est donc reconnu de facto, dixit la TOB qui précise aussi que cнest lнavènement des Hasmonéens,
avènement que nous voyons plutôt en 142 CG mais la discussion reste ouverte, alors que nous ne savons pas si le
maintien dнHégémonide en tant que stratège est une bonne chose ou non pour la Judée tandis que lнaccueil dнAVE à
Ptolémaïs nнa rien de surprenant en 25 mais il semblerait que Lysias ait réussi à les convaincre de renouveler leur
confiance en AVE en 26.

(COMMENTAIRE SUR 2M14)

1 Cet intervalle de trois ans positionne le début du récit de ce chapitre en 158-157 CG, ceci dit sur tout ce
verset sur la base de la TOB, ce qui est 3605-3604 CH, et cнest ici pour lнabréviateur DIS qui débarque à Tripoli qui est
dans lнactuel Liban alors que pour Josèphe cнest le débarquement de AVE. Pour ce qui est de la réponse à apporter quant
au souverain en 158-157 CG, cнest DIS dнaprès la documentation numérique en ligne, mais cнest surtout que AVE nнa
vécu que onze ans et est décédé en 162 CG, année du couronnement de DIS, ou tout du moins de son début de règne.
Ainsi, sur la base du récit de 2M et de ladite documentation, cнest logiquement DIS qui est roi en 158-157 CG alors que
AVE est décédé depuis un peu moins de cinq ans, et cнest donc bel et bien DIS qui débarque à Tripoli cette même
année. Lнerreur de Josèphe doit probablement venir dнune erreur de copie, soit de lui, soit des copistes ultérieurs, à
moins que ce ne soit une erreur dans ses sources qui nнauraient pas été assez explicites au sujet de AVE et des
circonstances de son décès et tout particulièrement de cette date de décès, mais lнantithèse serait que lнabréviateur se
soit trompé en disant ¼ÌÛ »ò ÌÉÀ¼Ìý ÏÉĠÅÇÅբce qui est très peu probable et nнest pas un argument suffisant dans la
mesure où AVE nнa vécu que onze ans. « Avec une forte armée et une flotte » laisse penser quнil y a eu un débarquement
complété par des régiments de lнarmée de terre, il est difficile dнimaginer à lнépoque des vaisseaux pouvant embarquer
des effectifs conséquents. 2 La mort de AVE et de Lysias remonte à 162 CG et cнest bien DIS qui les a exécutés, soit un
peu moins de cinq ans avant le récit initial en 1. 3 Alkime est le même grand-prêtre quнen 1M7,5, ceci notifié par les
marges de la TOB, et sa souillure dont il est ici question est lнimpureté de la mort, celle qui est spécifique aux Cohen et
non pas lнimpureté commune de la mort dans le Judaïsme, contractée par faits de guerre ou par contact physique avec

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interdiction de service stephane@berguig.me


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il ne peut accéder aux parties du Temple réservées aux
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Juifs

¿302167937
¼¾½ÂÃÅ¿Ã $= .‫ז‬.‫ת‬
serait allé à Antioche demander audience à DIN, et nous supposons que les cadeaux ici offerts le sont au titre des
redevances. 5 La démence
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soit u et de son opposition aux Maccabées. 5 La TOB nous précise sur
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la base de 1M7,5&25 quнil y a eu en fait deux audiences auprès de DIN. 6 Nous ne trouvons pas dнoccurrence du mot
« pieux » au sujet des Asidéens, et si cela avait été le cas nous aurions formulé lнhypothèse dнun lien entre le français
« Esséniens » et lнhébreu -'3#18 qui signifie « pieux », mais ici il est question dнAssidéens décrits comme belliqueux et
dirigés par Juda Maccabée, à ce sujet nous pensons que cнest surtout Juda Maccabée qui serait le cas échéant belliqueux,
nous pensons au sujet des Assidéens quнils ont rejoint les rangs maccabées uniquement pour reprendre le droit
dнexercer le culte, ce qui est un des desseins de Juda Maccabée, lequel pense aussi en termes de souveraineté
territoriale, de sorte que nous doutons de la véracité des propos rapportés dнAlkime à ce sujet, ce qui nнa rien
dнétonnant, son intérêt étant que les Maccabées soient anéantis, ce qui est probablement son objectif. Le royaume dont
il est ici question est le royaume séleucide et non le royaume de Judée, ceci énoncé par Alkime avec le sous-entendu des
campagnes maccabées qui précedent ce chapitre. Le verset 7 est intéressant pour cet aspect du droit hébreu. Alkime
parle de dignité ancestrale perdue, puis se reprend en disant quнil a perdu son pontificat, et cette précision en 7b est
très importante, parce quнelle énoncerait le principe du droit hébreu selon lequel la judéité est « indélébile » et il en est
de même pour lнappartenance à la lignée sacerdotale, cнest pourquoi encore aujourdнhui un Juif converti à une autre
religion peut être compté dans les dix personnes qui composent le « minyan » à la synagogue, petit groupe à partir
duquel il est possible de prier en groupe, cнest donc un Alkime qui cherche à récupérer son poste de grand-prêtre par
décret du roi, avec un sous-entendu pécuniaire qui est dans les cadeaux offerts, par décret du roi parce que cнest la
seule possibilité de recouvrir la charge de grand-prêtre et de sнy imposer, en anticipant lнopposition judéenne qui serait
évidemment chronique parce que toujours du point de vue du droit hébreu lнimpureté de la mort rend impossible le
service au Temple, ce avec la caducité du service sacré qui ferait craindre le pire aux pieux Judéens. En 8 Alkime
présente les Maccabées comme seuls et uniques fauteurs de troubles et nous avons des doutes sur lнaspect réel et
effectif de la citoyenneté des Judéens à cette époque et pour ce qui est de lнinfortune nous nнavons pas de
documentation en faveur dнinterdiction dнéchanges commerciaux de la Judée avec lнextérieur. 9-10 Cнest la
philanthropie de DIS qui est sollicitée pour écraser les Maccabées et il nнy aura de paix selon Alkime que par la mort de
Juda Maccabée. 11-13 Cнest la cour de DIS qui va en faveur dнAlkime en recommandant à DIS dнagréer ses requêtes, ce
qui fût le cas, et la réponse aura consisté à nommer Nikanor stratège de Judée avec mission dнéliminer Juda Maccabée
113

tout en nommant Alkime grand-prêtre, mais peut-être ne savait-il pas que cette nomination était à même de lever tous
les Judéens contre cette nomination, les lois du Pentateuque nнétant pas discutables au sujet des impuretés contractées
par des Aaronides. 14 Les païens de Judée semblent être ici en toute logique des Juifs pro-hellénistes. 15-25 15 Les
Judéens sont ici collectivement informés de la venue de Nikanor, mais est-ce le fait du renseignement maccabée ou
bien celui dнune éventuelle messagerie séleucide qui aurait porté à Jérusalem une missive demandant quнil lui soit fait
un bon accueil ? Nous nнavons pas de documentation en ce sens alors que nous avons établi en 1M¸ lнexistence dнun
renseignement maccabée. La suite du verset est un résumé très accéléré du don du pays de droit divin qui se finit avec
les « signes » émis par la divinité depuis la dédicace du Temple. 16 Nous ne trouvons pas le nom hébreu du toponyme,
2Mgr donnant ÁļľÅ¼ÊʸÇÍբpar contre ÂμÀÇË précise que ÁļľŠsignifie un village sans murailles, ou plutôt sans mur
dнenceinte de notre point de vue, ce qui sous-entend probablement que ce point de rencontre nнétait pas anticipé. 17 TX
donne ÀÄÑÅ»ò ĝ Ò»¼ÂÎġË ÇÍ»ÇÍÊÍĹ¼¹Â¾ÁĽËöÅÌŊ ÀÁÚÅÇÉÀբ¹É¸»ñÑË»ò »ÀÛ ÌüŸĊÎÅĕ»ÀÇÅÌľÅÒÅÌÀÈÚÂÑÅÒθÊĕ¸ÅëÈ̸ÀÁļË, ce quнil
traduit par « Simon, frère de Judas, avait engagé le combat avec Nicanor ; mais il avait été effrayé par l'arrivée soudaine
des ennemis.», et FMA traduit comme la TOB et DS, aussi nous regardons la glose dнAÂμÀÇÊ et nous concluons que TX
omet la notion dнéchec de Simon, donc les trois versions citées sont bonnes. 18 Lнéloge des soldats maccabées contraste
avec les désertions constatées dans le récit, il peut sнagir dнun progrès au combat dans les rangs maccabées à moins que
cela ne fasse partie de lнaspect romancé à destination du Judaïsme égyptien, inciter au culte est plus facile quand on est
décrit comme glorieux et vaillant. 19 Cette proposition de paix se corrèle avec le récit de ce chapitre, et il est possible
que ces trois émissaires soient des Juifs pro-hellénistes qui ont rejoint les rangs séleucides, ou tout du moins
Mattathias est effectivement un Juif pro-helléniste, nнimaginant pas un Séleucide avec un nom hébreu. 20 La décision
maccabée est collégiale, ce qui évite les dissensions internes. 21-22 Lнaccord de paix fait lнobjet dнune cérémonie
officielle avec service de sécurité intégré au protocole en toute discrétion. 23 Nikanor à Jérusalem est populaire et il
semble que lнabsence de comportement déplacé soit lнabsence de lнexercice de culte grec dans la sphère publique et la
non-visite au Temple. 24 Cette inclination de cœur fait logiquement suite à ces circonstances dнadversité antérieur à
lнaccord de paix, ce avec la métaphore en filigrane de deux lions qui sнapprivoisent mutuellement, alors que la TOB
précise quнen 1M ils sont rigoureusement opposés en permanence, cнest donc ici en 2M une composante de lнaspect
romancé du récit et nous ne serions pas étonnés que ce fût pour plaire à un éventuel censeur. 25 Judas nнayant pas
assa e, iil estt pr
dнenfant jusquнà ce passage, probable quнil ait a t pris
pr lesle armes jjeune alors que u nous nнavons pas sa date de
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naissance. 26-36 26 L
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mais qui est int ére
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est que Nikanor pense Juda Maccabée irréprochable, cнest la
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preuve de deux visions possibles du même ê f i maccabée, une séleucide et pro-helléniste, la seconde séleucide dнorigine
fait
mais avant-gardiste des dispositions de paix promulguées à maintes reprises. Cнest pourquoi nous doutons de cet état
dнesprit de Nikanor et privilégions la lecture donnée en 1M selon laquelle Nikanor et Juda Maccabée sont en
permanence ennemis. 29-30 Nikanor sнexprime dans sa tonalité vocale et dans sa froideur lors de ses entretiens avec
Juda Maccabée, cнest un message en avertissement qui ne contient pas de mots, un peu comme dans les mss nahuatls
de Mésoamérique, suite à quoi Nikanor prend la poudre dнescampette à lнanglaise. 31-36 31 Nikanor sait que Juda
Maccabée a fui mais il fait mine de le chercher et va jusquнà réquisitionner les prêtres au Temple. 32-33 Les prêtres ne
savent pas où est le maquis de Juda Maccabée et Nikanor menasse de terrasser le Temple au sens propre du terme, en
menaçant dнen faire un temple en lнhonneur de Dionysos pour ne pas répéter le choix de AIVE et cнest une prière des
prêtres qui est en 34-36, ce qui est compréhensible parce que cнest la seule chose quнils peuvent faire alors quнils ne
savent pas que Nikanor fait semblant de chercher Juda Maccabée. 37-46 est la dernière séquence de ce chapitre selon la
TOB qui relate en effet la mort de Razis. 37 Notre présomption quant à son nom est quнil sнappelle en hébreu /Raz/ ou
/Raziel/, prénoms attestés qui signifient «secret » ou le nom de lнange Raziel, lesquels sont attestés à lнépoque
contemporaine au minimum. Quant à la désinence finale /s/ en français, 2Mgr donne pour changer un prénom hébreu
ayant été en contact de langues, ¸½ÀËբla seule autre occurrence constatée à ce jour étant Jérémie avec un Ê en
désinence suffixe, ce qui va en faveur dнun bilinguisme voire dнun trilinguisme entre lнhébreu le grec et lнaraméen, et si
il fallait une explication à un éventuel faible usage de lнhébreu au quotidien, ce serait quнil était peut-être déjà à lнépoque
langue sacrée et voulue exclusivement à lнusage dans le fait religieux, cнest le cheminement de réflexion en faveur de
cette hypothèse. Quant à ces prénoms /Raz/ et /Raziel/, il semble que le i suffixé soit la désinence finale de Raziel et
non pas de /Raz/, ce dans un but de raccourcir le substantif dans son usage quotidien comme cнest le cas encore
aujourdнhui avec la même mécanique morphologique et phonologique, /Raz/ nнétant constitué que dнune seule syllabe.
Et en 38 nous ne pouvons imaginer dнautre charge contre lui que la pratique du Judaïsme qui est celle consignée dans
ce verset, et « exposer sa vie et son corps » signifie quнà lнépoque il avait fait le choix de risquer sa vie pour la
sanctification du Nom. 39-40 Nikanor semble avoir envoyé cinq-cents soldats pour une personne âgée, mais cela est
particulièrement burlesque dans la mesure où nous savons que Nikanor fait semblant dans le récit de 2M, alors quнen
1M ce nнest pas le cas, aussi est-ce là du burlesque dans une littérature romancée au possible, ce qui a dû beaucoup
114

amuser les Juifs égyptiens. Toujours est-il que Nikanor se trompe quand il est présumé penser que la mort de Razis
sera un coup dur à supporter pour les Judéens, car il est question pour tous les anti-hellénistes de mourir pour la
sanctification du Nom, et dans ce contexte il nнest pas vraiment de larmes vu que le défunt mort pour cela est réputé
aller de suite au Jardin dнEden. 41-42 Il semble difficile dнimaginer Razis dans une tour à Jérusalem alors quнil est anti-
helléniste mais nous pensons quнil a pu se jeter du haut dнun bâtiment sans pouvoir asserter sur les hauteurs maximales
dans les constructions de lнépoque et son refus de lнidolâtrie promise entre les mains séleucides est un motif légal
dнintenter à ses jours dans le droit hébreu. 43 Razis ne connaissait pas lнanatomie, en particulier les artères et leur
emplacement, un peu comme la mère des sept frères qui ne sait comment faire des enfants, et cнest la muraille quнil
escalade afin de se jeter de sa hauteur et il est encore vivant après sa chute en 43-46 et nous avons bien du mal à
lнimaginer courir avec des polyfractures. En 46 nous apprenons quнil avait visé son abdomen avec son épée et que la
blessure qui était ouverte avant de sauter de la muraille a dû sнagrandir, ce qui est très probable et très douloureux, et
cнest pourquoi il nнa aucune difficulté à prendre ses entrailles dans ses mains, quнil jete sur la foule dans un moment de
folie alors que pour ce qui est de lнimpureté de la mort il est encore vivant à ce moment, ce qui ressemble beaucoup à la
fin de vie de Mishima deux millénaires plus tard. Prier le Maître de la vie et de lнesprit de lui rendre ses entrailles
résume bien lнidée du lien de création entre la divinité et le corps, cнest un système où il y a un esprit dans un corps et
les deux sont le fait de la divinité comme cнest le cas pour toute naissance. Donc à lнépoque en Judée, nous avons une
croyance en corps et esprit donnés par Dieu et rendus par Dieu, que ce soit la réincarnation ou la fin des temps, et cнest
bien plus tard que la littérature écrite explique la vision du corps et de lнesprit dans le Judaïsme : il y a aujourdнhui le
corps et lнâme et lнesprit, lнâme et lнesprit étant pour le Judaïsme deux choses distinctes, alors que le Pentateuque
précise que lнâme est dans le sang. Et toujours dans cette lignée en explications, la littérature écrite précise quнil nнy a
de judéité que par lнincrémentation dans lнâme du Juif dнune étincelle de lнâme de Jacob, la judéité est donc du point de
vue du Judaïsme une filiation par lнâme et non pas par la filiation biologique ni ethnique, dнoù lнaspect en mosaïque des
différentes communautés juives en Israël.

(COMMENTAIRE SUR 2M15)

1 Juda Maccabée en Samarie ne pouvait être que dans les montagnes de Samarie, Josèphe a raison, et lнattaque
prévue durant le jourr du
de riposte armée durant Ğ ĹūĵĭĦijĪ ĎĭŦC.
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deux premières questions ci-dessus et Nikanor montre en 3 quнil ne connaît pas le Judaïsme, ne serait-ce que dans ses
grandes lignes. 4 Lнexplication
xplication de d
dess Juifs
Ju
uifs pro-hellénistes
proo-he
hellé es est
st ssimple en disant que le Shabbat est un ordre divin, mais le
choix du nom divin ici utilisé
ci utili
util
u isé particulièrement
sé est par ticulièrem
ticu en subtil,
men ubt il la TOB et FMA donnent « Seigneur vivant », DS va dans la
b il
même direction mais ne connaît pas les noms de Dieu dans le Judaïsme, ici il est question de deux possibilités, la
première étant rpui , la deuxième étant un signifié très équivalent mnmrrp . Ces deux noms signifient exactement ce
qui est en 2Mgr pour ÁįÉÀÇ˽ľÅ, mais cнest surtout que cela semble attester dнun certain niveau de religiosité chez ces
Juifs pro-hellénistes, ce qui laisse supposer que les pro-hellénistes nнavaient pas nécessairement renoncer à la pratique
du Judaïsme, ce qui a plusieurs échos en filigrane dans 1M qui sont parvenus jusquнà nous grâce au colossal travail des
traducteurs de la TOB qui nнont pas lésiné sur leur volonté de rester fidèles au texte, ce pour quoi nous leur rendons un
vibrant hommage. Par contre « Souverain dans le ciel » est quelque part inexact dans la mesure où la divinité dans le
Judaïsme est reine sur le monde, et la seule explication possible à ce passage soit le sous-entendu de lнenseignement de
Pourim selon lequel cнest à partir des évènements de Pourim que la divinité a renoncé à toute ingérence entre les
Hommes et à toute influence sur lнHistoire, dixit le Judaïsme rabbanite22 236. 5 Nikanor se veut roi, ce quнil nнest pas, mais
235F

cнest une volonté de cynisme qui met en évidence lнincompréhension du phénomène monothéiste au deuxième siècle,
suivie dнune note de lнabréviateur qui laisse deviner la suite des évènements. 6 En fait de trophée, Nikanor pense très
probablement à une pyramide de corps laissée en évidence pour semer la terreur comme en 1M qui nнa lui aussi quнune
seule occurrence. 7 Le Judaïsme de Juda Maccabée connaît lнhistoire de Pourim, mais pour lui comme pour les Juifs
anti-hellénistes la divinité est la source de toute victoire contre les Séleucides, ce qui est une constante en 1M & 2M, et
en 8 cнest le même discours aux troupes qui connaissent souvent des désertions, discours qui nнa pas dнautre argument
que lнassistance divine probablement par suite dнeffectifs très inférieurs avec moins dнarmement que les Séleucides. 9
cite une partie du corpus du canon biblique que nous supposons finalisé dans la première partie du deuxième siècle, ce
qui est donc une attestation potentielle. 10 Le discours aux troupes se complète en décrivant les païens comme
blasphémateurs, il semble quнil sнagisse des Juifs pro-hellénistes et que leur serment soit leur communion à treize ans,
nнayant pas de documentation en faveur dнune grande désertion des rangs maccabées pour les rangs séleucides. 11-16
Le songe raconté est une meilleure technique de motivation que le discours standard parce que dans le Judaïsme le rêve
est vu comme un message quнil faut déchiffrer, et le songe est ici un rêve pour ce qui est de la terminologie en hébreu.

236
Cours de pensée juive, lycée français de Jérusalem, 1990-1991.
115

Et cнest la même technique quнau début de 2M où tout se mélange et peu importe dans quel sens du moment que la fin
justifie les moyens, ou plutôt que la bonne fin justifie les moyens : mélanger Onias III et Jérémie avec un mystérieux
individu très charismatique le tout avec une épée dнor remise par Jérémie à Juda Maccabée est la meilleure potion
possible très simplement parce que un Juif qui pratique le Judaïsme ne ment pas et surtout pas au sujet de ses rêves qui
ne peuvent être que vérité, de telle sorte que la motivation au combat ne peut être quнà son paroxysme. 17-36 17-18 Les
soldats maccabées sont convaincus par le discours de Juda, ils sont motivés par la protection du Judaïsme et non pas
par la protection de leurs proches, le Temple étant prioritaire sur tout. 19 Les Hiérosolomytains sont inquiets étant
sans nouvelles du combat qui aura lieu en Samarie. 20-21 Lнarmée séleucide est comme dнhabitude bien agencée sur le
champ de bataille, et Juda Maccabée sнen remet à la divinité considérant que cнest elle qui décide de lнissue du combat
sans tenir compte des effectifs séleucides. Notons que les éléphants ont ici un air sauvage, ce qui laisse supposer quнils
nнont pas été dressés et ce serait donc une nouvelle filière dнapprovisionnement dont aurait bénéficié DIS pour Nikanor,
ce qui est peut-être dû aux termes de la PAK. 22-24 Lнinvocation de Juda Maccabée confirme que les livres des Rois lui
étaient connus et lнallusion au bras divin est une intertextualité avec la sortie dнEgypte dans le Pentateuque. 25 Pour
changer ce sont ici les Séleucides qui font usage de trompettes et en 26-27 la nouveauté consiste en ce que les soldats
maccabées prient durant le combat avec des pertes ennemies toujours aussi exagérées. 28 nous précise que Nikanor est
mort au combat, ce qui fait lнobjet dнune louange en hébreu en 29, et le démembrement de Nikanor en 30 à la fois à la
tête et au bras est la seule occurrence dans le récit de 1M et 2M côté judéen, lesquels trophées de guerre font lнobjet
dнune cérémonie à Jérusalem en 31-33 avec des louanges publiques en 34. La tête de Nikanor attachée à la Citadelle en
35 est peu probable pour la TOB qui précise dнune part que la Citadelle ne sera libérée que neuf ans plus tard, alors que
dнautre part cet épisode a son intertextualité en 1S31,9-10 et en 36 ce treize Adar CH fait lнobjet dнune mention en
interdiction de jeûne et obligation de fête dans la Meguilat Taнanit, ce qui devait rendre la Judée particulièrement
vulnérable deux jours durant un peu avant le début du printemps. 37-38 Lнabréviateur nomme les Judéens « Hébreux »,
si bien que nous pouvons nous demander quels étaient les substantifs utilisés par JdeC, alors que la fin de lнabréviation
est tacitement décidée à ce stade du récit, de sorte que nous devinons sans difficulté que les cinq livres de JdeC vont
bien au-delà dans le récit historique. En 38 lнabréviateur explique avoir fait de son mieux, et cнest la fin qui est
particulièrement pertinente pour notre étude. « (…) de même cнest lнart de disposer le récit qui charme lнentendement de ceux
st d
qui lisent lнouvrage. Cнest nc ic
donc ue je mнarrête. », d
iici que ditt laa fin d 2M dans la TOB, et ce sont ici deux séquences qui retiennent
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lнart
toute notre attention : « lнart
Stéphane
à la guise de lнabréviateur, ce qui
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dнinciter à la pratique religieuse en Egypte.

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uelle soit confirmée dans un exercice dнabréviation littéraire, ce
textu
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qui vient se corroborer avec la théorie de IF rééditée et publiée en août dernier, de sorte que le travail de finalisation de
livres bibliques au deuxième siècle a un écho en dehors du canon biblique de lнAncien Testament. Pour le fond nous
nнavons aucun doute sur lнabréviation et la romancisation de lнœuvre en cinq livres de JdeC, pour la forme nous
constatons que lнabréviateur a effectivement omis bien des dates qui auraient pu être utiles, ce alors quнil nнest pas
évident de comprendre pourquoi les dates sont données sur un calendrier séleucide sans quнon sache avec certitude si
le mois et le jour sont dans le calendrier séleucide ou dans le calendrier hébreu. Lнimpression, sans argument formel en
ce sens, est que lнannée est séleucide, le jour et le mois sont ceux du calendrier hébreu, mais de toutes façons les dates
sont très rares en 2M et nous avons la même présomption de système hybride pour les dates en 1M. Il est possible que
Géronte lнAthénien soit en fait le vieillard du temple dнAthéna, sans quнon puisse savoir si il était dans celui dнAthènes
ou dans celui dнAntioche, et lнhistoire fiscale est ici moins présente que dans 1M, et lнimpression est que ces deux livres
semblent se compléter, mais notre impression est que 2M doit être pris avec des pincettes en tant que source
historique, 1M ayant lнair beaucoup plus fiable, non pas par la présence de date plus nombreuses, mais par lнabsence
apparente dans notre étude de déplacements dнextraits de chapitres comme cнest le cas en 2M. La romancisation du
récit est un autre obstacle non moins important pour ce qui est de 2M en tant que source historique, mais nous
pensons que le fond de 2M peut être sauvegardé, alors que les fresques des repas rituels et des martyres qui prennent
sur eux la mort préférant mourir pour la sanctification du Nom peignent avec plus de détails la persécution de AIVE
bien plus précisément que ne le fait 1M. La société judéenne est divisée mais le récit de 2M est moins prolixe que ne
lнest 1M à ce sujet tout en apportant des détails que 1M ne donne pas, cнest donc un fond utile pour compléter 1M alors
que Josèphe écrit sans avoir lu 2M. Lнanalyse aura été ici bien plus complexe quнen 1M parce que bien des mots à eux
seuls apportent des informations précieuses dont la teneur était inconnue à lнabréviateur, et ces notions dites en
filigrane sont conséquentielles à lнanalyse de chaque mot jugé pertinent avec vérification du sens dans lнoriginal grec,
cнest un abréviateur qui nнest pas très porté sur la connaissance de la religion juive mais rien ne prouve quнil soit païen
ou pro-helléniste alors que cette volonté de transmission au Judaïsme égyptien semble lнimpliquer dans la vie politico-
religieuse. Pour ce qui est de la datation de 2M, en lнétat actuel de notre étude, rien ne nous permet dнasserter sur une
rédaction ou une abréviation au premier siècle CG , aussi nous pensons que comme pour 1M cнest une rédaction et une
116

abréviation dans la deuxième moitié du deuxième siècle CG. Bien des choses restent à étudier, il faut comparer les
lexiques de 1M et 2M avec les livres bibliques en grec, il faut cerner la place de la femme dans la société à cette époque
et cerner avec beaucoup plus de précisions la foi juive et le fait religieux. Lнimpression qui se dégage est celle dнune
réception du Dt. dans la sphère privée sans être généralisée, avec une sacralité du Temple dans ce grand paradoxe où
devient grand-prêtre qui en a les moyens, avec dans le fond un polythéisme caché dans une partie de la population
judéenne avec comme forme une tentative dнimposer le polythéisme grec avec un contact de langue entre lнhébreu et le
grec qui semble partiel de par lнhellénisation de trois prénoms dans le récit, alors que nous supposons que lнhébreu
était déjà réservé au sacré, ce qui vient expliquer la mention de lнusage de lнhébreu à chaque fois quнil lнest, et nous
allons en faveur dнun trilinguisme entre lнhébreu lнaraméen et le grec avec les éventuelles lacunes partielles quнun
trilinguisme peut engendrer si lнhébreu était le monopole absolu du culte. Quant à lнhistoire du Judaïsme il est
fondamental de noter que le Judaïsme nнattend pas la Mishnah pour se réformer, et les micro-informations données en
1M et 2M sont très précieuses pour peindre un fait religieux qui se veut sincère tout en étant contraint, fait religieux
qui évolue sur des principes importants, y compris sur la prêtrise, et ce surtout de par lнingérence séleucide qui est vue
comme telle par les Judéens. Reste que pour la dénomination des Judéens, nous pensons que les termes Judéens, Juifs
et Hébreux sont donnés dans le désordre absolu, aussi nous supposons que lнétude des substantifs devrait porter sur le
corpus en 1M, sans oublier que cнest la même zizanie chez Josèphe comme lнa montré RP.

3. Synthèse, discuions et conclusions sur 1m&2m

Ce fût une véritable gageure de travailler durant plusieurs mois sur les deux premiers livres des Maccabées et
rien ne fût réellement faisable jusquнà la consultation puis lнétude poussée de la version francophone de la TOB qui fût
particulièrement pertinente et ce de manière pluridisciplinaire, tant pour les résultats en histoire de la Judée que pour
lнhistoire du Judaïsme au deuxième siècle, et de même pour ce système de notes qui permit de retrouver bien des
intertextualités avec les textes en hébreu, ce alors que pour ce qui est des dates, il était initialement question dнune
approximation à plus ou moins cinq semaines, ne sachant sur quel calendrier séleucide reposaient les dates données
par la TOB, mais après réflexions, le constat fût que les années grégoriennes données par la TOB étaient fiables, ce qui
nous permit dнenvisager bien plus sereinement lнexactitude des dates données dans ces deux commentaires, ce qui nнest

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¼¾½ÂÃÅ¿Ã $= .‫ז‬.‫ת‬
de lнère séleucide que nous posons par soucii dнexactitude au plus tard en 198 CG. Sans transition, pour ce qui est du
Judaïsme contemporain,ain, il est un faitt religieux
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ex pourquoi les Juifs orthodoxes ashkénazes Loubavitch
allument la Hannoukiah sur une chaise face à la Mézouza, ce qui sous-entend quнune branche de lнobédience ashkénaze
ne serait pas passée par Babylone avant de rejoindre bien plus tard la Rhénanie (ce alors que 1M les attestent comme
résidents dans les villes de Judée), ce qui mérite une étude distincte de celle-ci et ce en diachronie. Lнimage globale
dépeinte à la lumière des deux livres donne une Judée entre Judéens pro et anti-hellénistes avec un Temple restauré et
une lutte contre lнidolâtrie et pour le Judaïsme, avec une autorité qui nнest pas effective de facto sur les communautés
en dehors de la Judée, ce avec deux rédacteurs qui intertextualisent avec lнAT en hébreu, ce qui est surtout vrai en 1M,
et le rédacteur de 1M semble connaître lнAT et la liturgie sur le bout des doigts, ce qui est particulièrement
impressionant, tout en nous renvoyant à cette citation de scribes qui conforte la théorie en finalisation des textes
bibliques en hébreu au deuxième siècle, et nous ne serions pas étonnés que cela soit dû non seulement à une volonté
de réforme hasmonéenne mais aussi à des conditions matérielles particulières des suites des exactions séleucides qui
auraient obligé à la reconstitution dнun corpus partiellement voire totalement détruit, voire des erreurs de scribes ou de
copistes dans une éventuelle précipitation, ce qui expliquerait bien des choses pour ce qui est de lнhistoire des textes,
histoire des textes bibliques en hébreu sur laquelle nous nнassertons aucunement dans ce mémoire. Cela étant, bien des
passages de ces deux livres vont en faveur de la théorie de IF selon laquelle Esdras canonique, Néhémie et les livres des
Chroniques feraient lнobjet dнune apposition durant la période hasmonoéenne, ce qui est très probable par pure logique
mais engendre bien des complications pour ce qui est de ladite histoire des textes. Pour en revenir à la circoncision,
cнest lнépispasme qui est cité au début de 1M alors que cнest la circoncision forcée qui est attestée à la suite, circoncision
faite soit par un « Mohel » circonciseur, rôle sociétal qui est donc attestée à lнépoque séleucide, soit par la mère du
nourrisson, ce qui nнest plus le cas de nos jours alors que cela renvoie à lнépisode de la circoncision du fils de Moïse (à
la demande de Douma) pour ce qui est de lнintertextualité. Quant au fait de langues, cнest un contact des langues
grecque et hébraïque qui est attesté par le sigma suffixé sur trois prénoms hébreux dans les textes grecs, alors que nous
ne serions pas surpris que lнemphase sur lнexpression « dans la langue de ses pères » résulterait dнune sacralisation de
lнusage de lнhébreu qui ne serait usité que pour le culte, dнoù un quotidien en dнautres langues entre araméen et grec, ce
qui nнest quнune présomption qui se conscrit dans une certaine logique abstraite hormis la lecture des textes et la faible
117

proportion dнinscriptions funéraires en hébreu en comparaison du grec dans les ossuaires de Jérusalem listés dans
lнexcellent CIIP.

La discussion conséquentielle porte sur lнaspect quantitatif tant pour les effectifs militaires que pour les
dépôts en numéraire et en métaux précieux au Temple. Lнimpression générale, toutes versions confondues, ainsi que
notre impression, va en faveur dнeffectifs militaires complètement exagérés, ce dans le but littéraire de donner un
aspect épique à ce qui est voulu comme des hauts-faits, et ce dans les deux livres. Il est bien difficile de concevoir
comme viable lesdits effectifs à la lumière de lнarchéologie et plus particulièrement de ce qui est à ce jour connu de la
Judée séleucide. Quant aux dépôts au Temple, cнest sur la base des unités de mesure données par la TOB croisées avec
les estimations de population données par lнarchéologie dнune Judée agricole quнil nous semble difficile dнenvisager
comme réalistes de tels montants totaux au temple de Jérusalem, à fortiori sur la base de la très forte présomption
dнune Judée longtemps repliée sur soi comme le dit 1M1,11, ce qui fait lнobjet dнun court sous-chapitre ci-dessus relatif
aux sources historiques au troisième siècle. Lнautre motif qui rend ces dépôts très surestimés de par notre analyse
consiste en ce que ces maintes exemptions et exonérations fiscales intimement liées aux années shabbatiques font
légitimement penser à de bas revenus agricoles qui seraient très logiquement avérés durant les années shabbatiques, ce
avec des années de mauvaises récoltes des suites dнune pluviométrie qui nнest pas vraiment abondante, mauvaises
récoltes des suites desquelles il manqua des vivres en Judée sans parler de la non anticipation de lнannée sabbatique
comme le raconte 1M. La dernière raison est que avec ou sans repli sur soi il est difficile de développer une économie
sans avoir dнaccès souverain à la mer, et cнest donc un faisceau de présomptions qui se corrèlent et sont à ce jour le
consensus dans nos lectures et nos analyses, les effectifs militaires et les dépôts au temple nous sont particulièrement
exagérés, ce qui sнexplique de notre point de vue par une volonté épique de hauts-faits par le rédacteur et par
lнabréviateur.

Ce qui vient conclure pour la forme, alors que pour le fond, 1M et 2M auront été le meilleur choix possible
dнanalyses historiques et littéraires pour lнexercice quнest ce mémoire en histoire de la circoncision, ce qui vient sнajouter
aux excellents travaux de Pr S.C. Mimouni qui viennent sнagréger à ce mémoire comme suit au cinquième chapitre qui
suit, mais lнanalyse de 1M et 2M est loin dнêtre finie, il faut de notre point de vue une analyse pluridisciplinaire sur la
base dнun mot grec par
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urg
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banite cee aloalorss qu нanal
quee llнlнanalyse
a yse de 1M M confirme lнoriginal en h
confirme lнoriginal hébrreu lнanaly
reu et lнanalyse
hébreu alysse de
d 2M vient confirmer

la mézouza chez les Juifs stephane@berguig.me


que lнoriginal a été écrit en grec ancien. Pour lнaspect contemporain, 1M vient expliquer lнallumage du candélabre de Hannoukah face à

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fs orthodoxes
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or ho odoxes ashkénazes
mm cee passage
souvent très subtile comme paassag en
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n 2M qui
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sera ent donc en partie originaires des villes de Judée. Lнintertextualité est
serai
ui sous-entend
sou uss-enen
nten
ten la prière printemps-été de la ‘Amida. Les effectifs cités sont toujours ou
presque exagérés et les livres des Maccabées doivent i faire lнobjet dнune étude mot à mot)
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iv. La circoncision
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cis on
nàl ’é
é
l’époque hellénistique

{Il est ici question dнétudier autant que faire se peut de par les sources disponibles la période hellénistique de ses débuts jusquнà lнan
142 CG, en termes de circoncision à lнouest du Jourdain et dans la diaspora, ce qui est déjà partiellement expliqué par le chapitre en
hypothèses fondées pour lнabsence de sources au troisième siècle CG.}

1. Du début de l’époque hellénistique jusqu’au début


de la période hasmonéee

Notre recherche arrive aux même conclusions que celles de SCM de 2007 pour ce qui est de la période
dнAlexandre et de lнépoque lagide, nous nнavons pas de documentation pour la période qui va jusquнen 198 CG, ce pour
quoi nous avons une théorie déposée dans un chapitre ci-dessus relatif au problèmes des sources sur la Judée au
troisième siècle, tandis quнà partir du début de lнère séleucide que nous posons en cette même année 198 CG nous
avons un corpus conséquent, en grec, qui se corrèle parfaitement comme lнa montré SCM toujours en 2007. A partir de
198 CG cнest surtout 1M qui nous éclaire, ce que ne fait pas 2M très probablement parce quнil était hors de question
pour les Judéens de Judée de raconter ces décirconcisions aux Juifs dнEgypte dans une correspondance qui demandait à
ces derniers de bien vouloir fêter Hannoukah huit jours durant. Comme le raconte si bien SCM, les décirconcisions ont
commencé en Judée bien avant les décisions de AIVE, il nous semble que cela ait commencé après la construction du
gymnase 237 et de lнéphébium de Jérusalem lesquels étaient mitoyens du Temple ou tout du moins très proches alors
que la littérature évoque des problèmes en circoncision aux jours de Josias. Cнest à la suite des interdictions de AIVE

237
ӮԉԎԉԈԍԋԏӿԆӻԆԃԎԎՀԌӻԎԏԌӿԍԏԌԆӻӪԏӾՀӿԍՀԆӿԏӽԃӾӿԍԉԏԍӿԈԎӿԈӾԋԏӿԎԉԏԎԆӿԇԉԈӾӿӿԍԎԈԏӻԏԁԓԇԈӻԍӿӻԆԉԌԍԋԏӿӽӿԈнӿԍԎԊӻԍ
nécessairement le cas dans la civilisation hellénistique : « Explicit sexual arousal was avoided among the
competitors; athletes who were not confident that « self-control » or the natural processes
of the retraction of genitals when concentrating on the athletic effort would do the job
might resort to ligatures of the penis (kunodesme)36 » (Nick Fisher in « Penser et ԌӿԊԌՀԍӿԈԎӿԌԆӿӽԉԌԊԍӾӻԈԍԆнӡԈԎԃԋԏԃԎՀբԊӻԁӿшщэ֖

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