Nombres Réels
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Equations et systèmes
Exercice 35 [ 02115 ] [correction]
Résoudre les équations suivantes d’inconnue x ∈ R :
Ainsi x est solution de l’équation En séparant les termes d’indices pairs de ceux d’indices impaires
4 7
√ n √
x3 = + x 1 + 2 = an + bn 2
3 9
En factorisant le polynôme sous-jacent avec les entiers
factor(xˆ3-7/9*x-4/3); ! !
X n X n
on obtient an = p
2 et bn = 2p
(3x − 4)(3x2 + 4x + 3) = 0 062p6n
2p 062p+16n
2p + 1
2
Puisque 3x + 4x + 3 > 0, on peut conclure On peut aussi raisonner par récurrence en mettant à jour une expression de an+1
x = 4/3 et bn+1 en fonction de an et bn
(
an+1 = an + 2bn
Exercice 6 : [énoncé] bn+1 = an + bn
Le calcul des premiers termes de la suite (Hn )n>2 permet de conjecturer que Hn √
est le rapport d’un entier impair par un entier pair. Ceci assurera Hn ∈
/ Z. L’unicité provient de l’irrationalité de 2. En effet si
Démontrons la propriété conjecturée par récurrence forte. √ n √ √
Pour n = 2, c’est immédiat. 1 + 2 = a + b 2 = a0 + b0 2
Supposons la propriété établie jusqu’au rang n − 1 > 2.
Cas n impair. avec a, b, a0 , b0 entiers, on obtient
On peut écrire n = 2k + 1 et puisque par hypothèse de récurrence Hn−1 s’écrit √
(b0 − b) 2 = a − a0
(2p + 1)/2q, on obtient Hn = Hn−1 + 1/n égale au rapport d’un entier impair par
un entier pair. √
Si b 6= b0 alors on peut exprimer 2 comme égal à un nombre rationnel. C’est
Cas n est pair. absurde et il reste b = b0 et donc a = a0 .
On peut écrire n = 2k avec k > 2 puis b) Par la formule du binôme de Newton, on obtient de même
1 1 1 √ n √
Hn = Hk + 1 + + · · · + 1 − 2 = an − 2bn
2 3 2k − 1
Par hypothèse de récurrence, Hk est le rapport d’un entier impair par un entier et alors √ √
pair, donc 21 Hk aussi. a2n − 2b2n = (1 + 2)n (1 − 2)n = (−1)n
De plus, comme entrevu dans l’étude du cas précédent, l’ajout de l’inverse d’un
entier impair conserve la propriété. On peut aussi raisonner par récurrence en exploitant l’expression de (an+1 , bn+1 )
Ainsi Hn est le rapport d’un entier impair par un entier pair. en fonction de (an , bn ).
Récurrence établie. c) L’unicité√est évidente compte tenu de la stricte croissance de la fonction
√
p 7→ p + p − 1.
Si n est pair alors a2n = 1 + 2b2n . Pour p = a2n ,
Exercice 7 : [énoncé] √ √ √ p
( 2 + 1)n = an + 2bn = p + p − 1
a) Par la formule du binôme de Newton
n
! Si n est impair alors 2b2n = a2n + 1. Pour p = 2b2n ,
√ n X n √ k
1+ 2 = 2 √ √ √ p
k ( 2 + 1)n = 2bn + an = p + p − 1
k=0
1 π n
Z
1 d) Par intégration par parties
t (bt − a) sin t dt 6 π n+1 (|b| π + |a|)n −−−−−→ 0
n
|In − 0| =
n! 0 n! n→+∞
r
Z r
In = Pn (t)et 0 − Pn0 (t)et dt
d) Par l’absurde, supposons π = a/b. 0
Par intégration par parties successives et en répétant l’opération
"m #π #r
X Z π " 2n
k−1 (k−1) m
In = (−1) sin(t + kπ/2)Pn (t) + (−1) sin(t + mπ/2)Pn(m) (t)dt
X
m
In = (−1) Pn(m) (t)et
k=1 0
0 m=0 0
Donc On en déduit
"2n+2 #π 2n
2n+2
X
X X qIn = (−1)m Pn(m) (r)p − Pnm (0)q ∈ Z
In = (−1)k−1 sin(t + kπ/2)Pn(k−1) (t) = (−1)k sin(kπ/2)(Pn(k−1) (π)+Pn(k−1) (0)) ∈ Z m=0
k=1 0 k=1
Or sur [0, r] la fonction t 7→ Pn (t)et est continue, positive sans être nulle et 0 < r
Comme In ∈ Z et In → 0, la suite (In ) est stationnaire égale à 0. donc In > 0.
Or sur [0, π] la fonction t 7→ Pn (t) sin(t) est continue, positive sans être nulle et Ainsi qIn → 0, qIn > 0 et qIn ∈ Z : c’est absurde.
0 < π donc In > 0. Absurde. Notons qu’on en déduit immédiatement l’irrationalité de ln r pour r ∈ Q+? \ {1}.
p
Pour x ∈ Q, x = q avec p ∈ Z, q ∈ N? ,
Exercice 13 : [énoncé]
1 1
f (x) = f (p × ) = f (p) × f ( ) Sachant x2 6 x et y 2 6 y, on a
q q
Or f (p) = p et x2 + y 2 − xy − 1 6 x + y − xy − 1 = (x − 1)(1 − y) 6 0
1 1 1
1 = f (1) = f (q × ) = f (q) × f ( ) = q × f ( )
q q q Exercice 14 : [énoncé]
donc f ( 1q ) = 1q . Par suite f (x) = x. (a − b)2 > 0 donne 2ab 6 a2 + b2
c)
√ √ √ 2
∀x > 0, f (x) = f ( x x) = f ( x) > 0
Exercice 15 : [énoncé]
Pour x, y ∈ R, si x 6 y alors Sachant
2xy 6 x2 + y 2
f (y) = f (x + y − x) = f (x) + f (y − x) > f (x)
on obtient
Ainsi f est croissante.
d) Pour x ∈ R et n ∈ N : 1 2 1 1
ab + bc + ca 6 (a + b2 ) + (b2 + c2 ) + (c2 + a2 ) = a2 + b2 + c2
2 2 2
E(nx) E(nx) + 1
6x<
n n
Diffusion autorisée à titre entièrement gratuit uniquement - dD
[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 10 juillet 2014 Corrections 9
Exercice 20 : [énoncé]
Exercice 17 : [énoncé] Si bxc 6 x < bxc + 1/2 et byc 6 y < byc + 1/2 alors
Par somme de quantités positives, on a
X X bx + yc = bxc + byc , b2xc = 2 bxc et b2yc = 2 byc
(ak − a` )(bk − b` ) = (ak bk − a` bk − ak b` + a` b` ) > 0
16k,`6n 16k,`6n puis relation voulue.
Si bxc + 1/2 6 x < bxc + 1 et byc 6 y < byc + 1/2 alors
En séparant la somme en quatre, on obtient
bx + yc = bxc + byc + 1, b2xc = 2 bxc + 1 et b2yc = 2 byc
n
X n
X n
X n
X
n ak bk − 2 ak b` + n a ` b` > 0 puis la relation voulue
k=1 k=1 `=1 `=1 Si bxc 6 x < bxc + 1/2 et byc + 1/2 6 y < byc + 1 : analogue
Si bxc + 1/2 6 x < bxc + 1 et byc + 1/2 6 y < byc + 1 alors
et on en déduit
n
X n
X n
X
n ak bk > ak bk bx + yc = bxc + byc + 2, b2xc = 2 bxc + 1 et b2yc = 2 byc + 1
k=1 k=1 k=1
puis la relation voulue.
ce qui donne l’inégalité demandée. Dans tous les cas la relation proposée est vérifiée.
Récurrence établie.
√ √
Exercice 22 : [énoncé] b) an − 1 6 bn 3 < an donc 2an − 1 6 (2 + 3)n < 2an donc
Posons m = bnxc et réalisons la division euclidienne de m par n : m = nq + r avec j √ k
0 6 r 6 n − 1. (2 + 3)n = 2an − 1
On a nq + r 6 nx < nq + r + 1 donc pour tout k ∈ {0, . . . , n − 1} :
Or
c’est-à-dire
b1 − ac = 1 + b−ac = − bac 2
(2n + 1)2 6 p2 − (2n + 1)
car a ∈
/ Z donc
Card([a, b] ∩ Z) = bbc + b1 − ac et on en déduit
4n + 2 6 p2
Si a ∈ Z alors [a, b] ∩ Z = {a, a + 1, . . . , bbc} donc
Or le carré d’un entier ne peut qu’être congru à 0 ou 1 modulo 4. On en déduit
Card([a, b] ∩ Z) = bbc − a + 1 = bbc + b1 − ac
4n + 2 < p2
car 1 − a ∈ Z.
et donc
√
4n + 2 < p
Exercice 24 : [énoncé]
√ √ √
a) Par récurrence sur n ∈ N? . Ainsi, il n’existe pas d’entiers compris entre n + n + 1 et 4n + 2 donc
Pour n = 1, a1 = 2 et b1 = 1 conviennent. √
√ √
Supposons la propriété établie au rang n > 1. n+ n+1 = 4n + 2
√ √ √ √
(2 + 3)n+1 = (2 + 3)(an + bn 3) = an+1 + bn+1 3
Finalement
Exercice 28 : [énoncé] sup A + sup B 6 sup A + B
A et B sont des parties non vides et bornées de R donc les bornes sup et inf
considérées existent. puis l’égalité.
Pour tout a ∈ A, on a a ∈ B donc a 6 sup B. sup B majore A donc sup A 6 sup B.
Pour tout a ∈ A, on a a ∈ B donc inf B 6 a. inf B minore A donc inf B 6 inf A.
Enfin, puisque A 6= ∅, inf A 6 sup A.
Exercice 31 : [énoncé]
La fonction fn est dérivable avec
Exercice 29 : [énoncé] fn0 (x) = nxn−1 (1 − x) − xn = nxn−1 − (n + 1)xn
A, B, A ∪ B sont des parties de R non vides et majorées donc
sup A, sup B, sup(A ∪ B) existent dans R. On en déduit les variations
Pour tout x ∈ A ∪ B on a x 6 max(sup A, sup B) donc
x 0 xn 1
sup(A ∪ B) 6 max(sup A, sup B) fn (x) 0 % Mn & 0
x3 − 6x − 40 = (x − 4)(x2 + 4x + 10)
Exercice 33 : [énoncé] √ √
Soit y0 ∈ R. On a pour tout x ∈ R Les solutions de l’équation sont 4, −2 + i 6, −2 − i 6. Le nombre x correspond à
la seule solution réelle donc x = 4.
inf f (x, y) 6 f (x, y0 )
y∈R
donc
Exercice 37 : [énoncé]
sup inf f (x, y) 6 sup f (x, y0 )
x∈R y∈R x∈R a) Si (x, y) est solution alors (2) ⇒
√ x(x + y) = 0 donc x = 0 ou y = −x.
puis Si x = 0 alors (1) donne y = ±1/ 2. √
sup inf f (x, y) 6 inf sup f (x, y0 ) Si y = −x alors (1) donne x = ±1/ 3.
x∈R y∈R y0 ∈R x∈R Inversement : ok √ √ √ √ √ √
Finalement : S = (0, 1/ 2), (0, −1/ 2), (1/ 3, −1/ 3), (−1/ 3, 1/ 3) .
b) Si (x, y) est solution alors (1) − (2) donne (x − y)2 = 0 d’où x = y puis (1)
Exercice 34 : [énoncé]
donne x = y = ± √12 .
On exploite √ √ √ √
xi xj x2i + x2j Inversement : ok. Finalement S = (1/ 2, 1/ 2), (−1/ 2, −1/ 2) .
+ = >2 c) Si (x, y) est solution alors (1) et (2) donnent x4 = x d’où x = 0 ou x = 1.
xj xi xi xj
Si x = 0 alors y = 0. Si x = 1 alors y = 1.
pour obtenir Inversement : ok. Finalement S = {(0, 0), (1, 1)}.
n
1 1 X xi
(x1 + · · · + xn ) + ··· + = > n2
x1 xn i,j=1
x j
Exercice 38 : [énoncé]
Puisque que pour x1 = . . . = xn = 1 on obtient a) Si (x, y, z) est solution alors (3) donne x = 0, y = 0 ou z = 0.
1 1
Si x = 0 alors y = 3, z = 5. Si y = 0 alors x = 23 , z = 12 . Si z = 0 alors
(x1 + · · · + xn ) + ··· + = n2 x = 35 , y = − 13 .
x1 xn
Finalement S = (0, 3, 5), ( 32 , 0, 21 ), ( 35 , − 31 , 0) .
Inversement
8 4: ok.
b) S = 9 , 9 , 79
on peut conclure .
1 1
c) S = 45 , − 38 , 81 .
inf (x1 + · · · + xn ) + ··· + /x1 , . . . , xn > 0 = n2
x1 xn
Exercice 39 : [énoncé]
On a
x − ay + z = 2
x − ay + z = 2
x − ay + z = 2
x + (a + 1)z = 3 ⇔ ay + az = 1 ⇔ ay + az = 1
x + ay + 3z = 4 ay + z = 1 (1 − a)z = 0
(3 − 2z, 1 − z, z) avec z ∈ R
(3, 1/a, 0)