Exemple PFE
Exemple PFE
Exemple PFE
Au Maroc comme dans la plupart des pays en voie de développement, les petites et
moyennes entreprises jouent un rôle essentiel dans la prospérité économique. La PME constitue
une part considérable du tissu économique des pays, et emploie une importante proportion de la
main-d’œuvre. Ainsi, depuis les années quatre-vingts, elle est présente comme réponse aux
enjeux économiques dans une période caractérisée par le désengagement de l’Etat et par des
politiques d’ajustement structurels.
Les petites et moyennes entreprises ont des pratiques, des techniques et des critères de gestion
qui sont différentes de celles des grandes entreprises.
Bien que le gouvernement attache une grande importance à ces entreprises, il existe encore des
problèmes et des obstacles qui entravent leur développement. Parmi ces problèmes on trouve
ceux qui concernent le manque d’une excellente gestion et d’une organisation efficace, des
difficultés d’accès au financement qui reste un phénomène très complexe et d’autres au niveau
managérial.
Plusieurs organismes ont été dédiés à l’accompagnement des PME sur tous les plans et plusieurs
programmes ont été mis en œuvre, parmi ces programmes le plus célèbre au Maroc est le
programme INTILAKA qu’on a entamé dans notre étude de cas.
L’objectif de ce projet est de mettre le point sur ces obstacles et leur impact sur la PME
marocaine.
Mots clés : PME, Rôle, Importance, Forces, Faiblesses, Contraintes, Financement, Obstacles,
Organisation.
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ABSTRACT
Small and medium-sized enterprises have management practices, techniques and criteria that are
different from those of large enterprises.
Although the government attaches great importance to these enterprises, there are still problems
and obstacles that hinder their development. Among these problems are those relating to the lack
of excellent management and effective organization, difficulties in accessing funding, which
remains a very complex phenomenon, and others at the managerial level.
Several organizations have been dedicated to supporting SMEs at all levels and several programs
have been implemented, among these programs the most famous in Morocco is the INTILAKA
program that we started in our case study.
The objective of this project is to highlight these obstacles and their impact on Moroccan SMEs.
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DEDICACE
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REMERCIEMENTS
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Introduction
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Introduction :
Généralement on admet qu'une économie de marché a besoin, pour fonctionner, des entreprises
de différente taille et forme.
Comme la PME représente plus de 90% des entreprises du monde, elle joue un rôle crucial dans
le tissu économique et représente un vecteur de dynamisme économique incontestable. Leur
répartition sur l'ensemble du territoire garantit une redistribution de la richesse dans les
économies nationales. Elle contribue également de manière significative à la réalisation d’un
grand nombre des politiques économiques et sociales. Les PME sont donc les clés du
développement durables et de la croissance inclusive des pays et du Maroc précisément.
En effet, les petites et moyennes entreprises représentent le plus grand part des entreprises dans
toutes les économies ainsi une part énorme en termes de création d’emploi.
Néanmoins, les PME confrontent des contraintes internes et externes qui peuvent constituer des
facteurs explicatifs de la défaillance et qui se représentent dans le financement insuffisant et le
style de management inadapté.
Les gouvernements réalisent une série de mesures incitatives destinées à identifier, améliorer
et favoriser les rôles économiques clés de ces entreprises et de leur compétitivité. Le cas
marocain ne fait pas exception. Il y avait beaucoup d’organisations dédié à soutenir les petites et
moyennes entreprises à tous les niveaux et de nombreux programmes ont été mis en œuvre, les
résultats escomptés ont commencé à se dévoiler sur quelques niveaux mais ne sont pas
totalement atteints puisque ces PME font face a beaucoup de problèmes et d’obstacles surtout
ceux financiers. Ce dernier représente l’un des problèmes majeurs à la croissance des petites et
moyens entreprises. La variance des caractéristiques de rentabilité, de survie et de croissance des
PME est beaucoup plus large que celle des grandes entreprises, ce qui suscite des problèmes
particuliers pour leur financement. Les dirigeants des petites et moyennes entreprises n’ont
souvent pas d’expérience en matière commerciale ou de gestion d’entreprise. Les premières
phases de la croissance sont marquées par l’incertitude, aussi bien sur le plan de la production
que sur celui de la commercialisation.
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Ce travail a pour objet d’aborder le sujet des difficultés et des obstacles
financiers rencontrées par les petites et moyennes entreprises au Maroc , nous présentons une
définition détaillé des PME adoptées au Maroc , en suite son importance au niveau national ,
pour ensuite se baser sur les obstacles financiers dont souffrent les PME au Maroc à l’aide de
certains études et statistiques faites dans ce domaine notamment le financement externe et le
recours au crédit ainsi que d’autres études qui ont déjà traité cette problématique .
Notre objectif essentiel de ce modeste travail est d’identifier les obstacles financiers qui peuvent
trouver les PME au Maroc et donner quelques solutions pour les gérer et les confronter.
Quels sont les obstacles financiers qui bloquent le développement de la PME au Maroc ?
Quelle sont les origines du déficit de financement associes aux particularités des PME ?
What are the financial obstacles blocking the development of SMEs in Morocco?
What are the origins of the financing gap associated with the particularities of SMEs?
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Chapitre I :
La PME au Maroc :
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-Section1 : Définition :
Les petites et moyenne entreprise (PME) sont des sociétés qui occupent entre 10 et
250 des salariés, et son chiffre d’affaire (CA) annuel n’excédant pas 50 MILLIONS D’EUROS
et dont le total du bilan d’exercice ne doit pas dépasser 43 MILLIONS D’EUROS. Elles incluent
la catégorie des micro-entreprises.
Selon l’article premier de la charte de la PME/ PMI de 2002 publié au bulletin officiel n°5036 du
15/09/2002, la définition officielle de la PME au Maroc se base sur trois critères :
La gérance ou l’administration de l’entreprise qui doit être assurée directement par des
personnes physiques (propriétaires, copropriétaires ou actionnaires).
La propriété du capital ou au droit de vote qui ne peut être détenue à plus de 25% par une
entreprise ou un ensemble d’entreprise qui ne correspondent pas à la définition à la
définition des PME. Ce seuil peut être dépassé si l’entreprise est détenue par :
Des fonds collectifs d’investissement ;
Des sociétés d’investissement en capital ;
Des organismes de capital-risque ;
Des organismes financiers dument habilités à faire appel à l’épargne publique en vue
d’effectuer des placements financiers.
Et selon le ministère de l’économie, les PME au Maroc ce sont les entreprises qui contribuent
moins de 200 personnes comme effectif employé ; avec un chiffre d’affaires inférieur à 4
millions de DH en phase de création, à 20 millions de DH pour la phase de croissance et à 50
millions de DH pour la phase de maturité.
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Les PME au Maroc représentent 28,50 % par rapport au GE 7,20 % et TPE 64,20 %.
Les PME constituent la
principale composante du tissu économique
et commercial des pays. Toutefois, compte
tenu de leur taille, elles rencontrent des
difficultés particulières, que les législations
nationales et internationales cherchent à
compenser par l’octroi de divers avantages.
Néanmoins même la définition de la PME continue à susciter quelques divergences entre les
différents acteurs économiques (Etat, CGEM, ANPME, Bank Al-Maghrib, etc.). Si la Charte de
la PME définit comme PME toute entreprise employant moins de 200 personnes et réalisant un
chiffre d’affaires (CA) annuel inférieur à 75 MDH et disposant d’un total bilan limité à 50 MDH,
l’ANPME ne tient compte, dans sa définition, que du seul critère de chiffre d’affaires tout en
segmentant les PME en trois catégories : les TPE (moins de 3 MDH de CA), les Petites
Entreprise (PE) avec un chiffre d’affaires compris entre 3 et 10 MDH de CA, et, enfin, les
Moyennes Entreprises dont le volume d’affaires est compris entre 10 et 175 MDH. C’est la
définition de l’ANPME qui tient aujourd’hui de référence, notamment pour bénéficier des
concours des institutions étatiques qui soutiennent le développement des PME.
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Section2 : L’importance de la PME :
La plupart des emplois dans les PME se situent dans le secteur tertiaire, qui représente
aujourd’hui plus des deux tiers de l’activité économique et de l’emploi dans les pays de l’OCDE.
Les petites entreprises se rencontrent particulièrement dans le commerce de gros et de détail,
l’hôtellerie et la restauration, les communications et les services aux entreprises, et le bâtiment.
Elles représentent aussi un fort pourcentage des entreprises manufacturières dans de nombreux
pays de l’OCDE et au moins la moitié de l’emploi de ce secteur. Les petites entreprises sont de
plus en plus présentes dans les secteurs à forte intensité de technologie – technologies de
l’information et des communications (TIC) et biotechnologie.
Les PME sont prédominantes dans le vaste sous-secteur stratégique des services
aux entreprises, qui comprend les logiciels et le traitement de l’information, la recherche et le
développement, la commercialisation, l’organisation des entreprises et la valorisation des
ressources humaines.
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Les PME jouent un rôle très important dans les pays en développement et en transition, ce sont
des ressources majeures de revenus, d’emploi et de recettes à l’exploitation, comme contribuent
à la croissance et la création d'emplois au niveau local, et contribuent aussi de plus en plus à
relever les défis prioritaires, notamment en matière de développement durable et de fourniture de
services publics.
Le secteur des PME pèse lourd, elles constituent une composante importante de l’économie
mondiale en général, et de l’économie marocaine en particulier, en estime qu’elles représentent
95% du tissu productif national, du fait elles contribuent à 30 % des exportations et 40 % des
investissements privés.
L’importance des petites et moyennes entreprises PME nationales se manifeste par leur place
dans différents secteurs économiques :
1) Au niveau d’emploi :
Les PME s’appuient sur des fortes techniques de recrutement, l’emploie d’une forte main
d’œuvre. En sachant que plus de 50 % de la population active est en chômage. On constate que le
nombre d’emplois crées est le plus important au niveau des PME.
2) Au niveau de l’investissement :
6 Milliards 700 Million de DH de valeur ajoutée industrielle : 37% du secteur.
En 1998, la formation brute de capital fixe (FBCF) a connu une augmentation importante de
13,7%, engendrant une amélioration du taux d’investissement en passant de 20,7% à 21,6%.
Cette croissance a néanmoins entraîné l’amélioration du PIB par habitant qui est passé de 11691
à 12492 DH entre 1978 et 1998. Cet investissement est promis en quasi-totalité par le secteur
privé dont 92 % est représenté par les petites et moyennes entreprises PME.
3) Au niveau de l’exportation :
Le rôle que les PME doivent jouer à l'exportation est important, et il tient compte des
caractéristiques spécifiques et générales de l'exportation qui font de l'exportation des PME la
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base des relations de sous-traitance avec la communauté internationale et un facteur important du
solde extérieur.
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-Section3 : Forces, faiblesses et contraintes :
1- Les forces de la PME au Maroc :
La PME ne peut être considérée comme un simple modèle réduit de l'entreprise ou pire
encore comme l'inverse de la grande entreprise. Elle est une entité propre qui possède des atouts
originaux, qui sont principalement au nombre de trois :
1.1-La flexibilité:
La flexibilité peut être définie comme la capacité de s'adapter rapidement aux variations
qualitatives et quantitatives de l'environnement. La capacité d'adaptation à la conjoncture est
essentielle, cette qualité se trouve en particulier chez les PME. Cela revient à dire que les grandes
entreprises se caractérisent par une certaine rigidité de structure défavorable à l'adaptation rapide
au changement, ce sont souvent handicapés et paralysées par leur bureaucratie interne et la
longueur de leur communication. Le tissu de la PME réagit à un déséquilibre économique de
manières différentes selon des situations respectives des entreprises.
1.2-L’efficacité :
Etant donné que les charges de structures sont plus faibles dans ce type d'entreprise. Les
PME vont obtenir par conséquent un coût de revient plus faible que celui des grandes firmes. De
ce fait elles peuvent aisément maîtriser l'ensemble des données de leur environnement.
La modestie de la taille des PME leur permet une gestion du personnel plus efficace et plus
économe : Plus efficace parce qu'elle se traduit souvent par une grande souplesse d'utilisation de
la main d'œuvre et par une meilleure implication de celle-ci, Plus économe parce que la main
d'œuvre est en générale moins qualifiée et peu syndicalisée ce qui tend à réduire le coût du
travail.
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2-Les faiblesses de la PME :
La PME souffre d'un ensemble d'handicapes aussi multiples que divers qui se situent presque
au niveau de toutes ses fonctions et réduisent de ce fait ses capacités de production et de
commercialisation.
L'une des caractéristiques propres aux PME marocaines réside dans le rôle que joue la
personne du dirigeant. Non seulement il cumule les fonctions techniques commerciales et
financières mais en outre il assume le plus souvent seule la responsabilité de son affaire. Cette
concentration des tâches de gestion entre ses mains le rassure certainement dans la mesure où il
est informé de ce qui se passe à l'intérieur de l'entreprise, mais en contrepartie, elle ne lui permet
pas d'optimiser la rentabilité de son temps et par conséquent il devient sous-informé des réelles
potentialités de son entreprise, et perd ses premiers objectifs et sa mission initiale d'élaborer ses
stratégies de conquête de nouveaux marchés et de développement de son entreprise.
La grande majorité des dirigeants sont des hommes de production ou de commerce sans grande
expérience dans le domaine de Finance, Marketing, Comptabilité, Approvisionnement, gestion
de stocks. Or, il faut savoir gérer une entreprise dans son ensemble et saisir les interrelations qui
existent entre ses diverses fonctions.
La stratégie de se limiter à un seul client alors qu'il faudrait mieux diversifier la clientèle.
Par son style de management, le dirigent de la PME instaure inconsciemment un esprit
défavorable au développement de l'entreprise (perte de tout comportement créatif de son
personnel) et dont les conséquences se traduisent par l'alourdissement des charges, la
baisse de la productivité et de la rentabilité de l'entreprise et la détérioration du climat
social.
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La négligence du besoin en fonds de roulement. En effet afin d'accrocher des nouveaux
clients, le dirigeant leur accorde des délais de paiement plus long, alors qu'il doit régler
ses fournisseurs dans un délai beaucoup plus court.
La peur de travailler dans le « claire » situation qui l'expose au poids de la fiscalité et
qu'il qualifie de très pénalisante pour sa société.
Pour l'amélioration du niveau de formation de son personnel, ni l'importance ni le besoin
en formation sont considérés à leur juste valeur.
Pour des raisons culturelles (crainte de révéler le secret de son affaire), mais aussi
financières, le conseil externe sous toutes ses formes (études, consultations pour les
questions techniques, financières, juridiques.) est considéré comme peu important et ne
mérite pas le prix demandé.
La décision de recrutement d'un cadre, lorsqu'elle est prise, n'est que rarement
accompagnée des taches qui lui seront confiées.
L'insuffisance des technologies locales et l'adoption de technologies avancées des pays
industrialisés inadaptées aux spécificités locales (fortes intensités capitalistiques, création
d'emploi coûteux, surcoûts, gaspillage de ressources).
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des investissements matériels et/ou immatériels, le maintien, l’amélioration et
l’accroissement du potentiel, la diversification et le positionnement sur un nouveau marché
et aussi d’innover et de créer davantage la valeur ajoutée.
3-Contraintes des PME au Maroc :
Les PME, qui occupent de plus en plus une place prépondérante dans le tissu
économique, constitue un véritable levier de développement. Mais au Maroc, sa situation reste
mal cernée vu que la majorité de son tissu n’appartient pas au secteur formel.
La promotion de la PME rencontre plusieurs entraves. Celles-ci sont liées d’un côté à
l’environnement externe non approprié à savoir le financement, la complexité et la lourdeur
administrative, la réglementation inadaptée…etc. ; et de l’autre côté des contraintes internes
essentiel aux capacités managériales expliquées principalement par le manque de formation tant
à l’esprit d’entreprise qu’à l’absence d’accompagnement en termes d’assistance et de conseil.
Les principales contraintes rencontrées par les PME résident dans deux phases : au moment de la
création où l'environnement administratif et réglementaire n'est pas favorable ; et au moment de
démarrage où il y a l'absence d’une instance gouvernementale de coordination et de suivi de la
PME.
Les problèmes de création et de démarrage sont liés soit à l’environnement soit de l’entrepreneur
lui-même.
Dans les faits, tous les entrepreneurs nouveaux éprouvent des difficultés à se retrouver dans
toutes les démarches officielles et pour trouver des renseignements fiables. Ainsi, les problèmes
de la phase de création subsistent pendant le démarrage, voire s’accroissent. Ces problèmes sont
d’ordre financier, administratif, technique, humain, commercial et juridique.
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3.1.1. Les contraintes administratives :
Ces problèmes se traduisent par les défis et les complications coûteuses entraînées
par la lenteur administrative. Ces problèmes affectent particulièrement les jeunes prometteurs
dans leur décision de création d’un projet.
Les prêts bancaires et les garanties exigées pour leur consentement constituent
l’origine de ces problèmes. En réalité, les montants insuffisants des prêts, ainsi que les garanties
exigées par les banques découragent beaucoup d’entrepreneurs potentiels. La plupart se plaignent
de l’attitude peu entrepreneuriale des banques qui n’accordent des prêts qu’assortis de garanties
énormes. Tous les chefs d’entreprises se font face à la difficulté d’obtenir un capital suffisant à
des conditions avantageuses pour démarrer une entreprise. Le manque de capitaux et surtout
l’incapacité à financer des besoins accrus de trésorerie au cours de chaque phase d’élargissement,
fait aussi barrière au développement de l’entrepreneuriat au Maroc.
Outre les problèmes causés par l’étroitesse du marché interne et par les aléas de
la conjoncture économique nationale liés aux années successives de sécheresse, les entrepreneurs
trouvent d’autres problèmes commerciaux lors de la création de leur entreprise.
Certains jeunes prometteurs ne font pas d’étude de marché avant la création. La prospection des
clients et l’estimation du marché se font par l’observation et le flair du dirigeant. Leurs
entreprises ne fabriquent souvent qu’un seul produit qui n’est pas nécessairement nouveau sur le
marché intérieur. Quant aux problèmes relatifs aux aléas de la conjoncture, les problèmes de
marché et de commercialisation, constituent l’essentiel des problèmes commerciaux.
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Au Maroc le faible pouvoir d’achat, l’étude de marché incomplète et l’absence des actions
commerciales constituent, selon les personnes interrogées, l’origine de problèmes commerciaux
pour une entreprise.
L’entreprise naissante affronte des risques qui découlent d’une mal connaissance du marché par
son dirigeant. C’est la négligence de cet aspect cité pendant la phase de création qui oblige son
dirigeant à entreprendre des efforts intensifs dans ce domaine pendant la phase de démarrage.
- le comportement de l’entrepreneur
Les raisons de créations des PME diffèrent d’un entrepreneur à l’autre. Certains se
décident de créer des entreprises parce qu’ils ont des capitaux à investir, d’autres deviennent
créateurs par succession à leurs pères. Dans ces deux cas, il est difficile de dire qu’ils ont un
esprit d’entreprise ou le goût de risque. Concernant la formation reçue par les entrepreneurs,
nous avons déjà précisé qu’elle n’était que rarement dans le domaine de la gestion de PME. De
côte de leur expérience avant la création, elle n’était pas industrielle pour la grande majorité des
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créateurs. Il n’est pas alors surprenant qu’ils créent des entreprises non innovatrices ou non
industrielles. Or les solides fondations sur les quelles un entrepreneur peut créer une entreprise
viable sont le savoir-faire, la compétence personnelle et les connaissances que le créateur a su
acquérir au cours de sa vie scolaire professionnelle et personnelle.
La plupart des entrepreneurs interviewés ont créé des entreprises dont la forme
juridique s’insère dans la société de personnes. Cela veut dire qu’une seule personne se charge
souvent de tout le travail préparatoire avant le démarrage de l’entreprise.
Si le créateur est un gestionnaire, il ne s’intéresse à se faire aider par un technicien qu’à partir le
démarrage de l’entreprise. Ce comportement des créateurs ne va pas sans effets négatifs sur
l’activité de l’entreprise. En effet, les erreurs liées à l’imprévoyance des créateurs leur causent
plusieurs inconvénients ultérieurement.
Pour conclure la PME ne peut être considérée comme un simple modèle réduit de
l'entreprise ou pire encore comme l'inverse de la grande entreprise .Elle est une entité propre qui
possède des atouts originaux, qui sont principalement au nombre de trois La flexibilité ,
L'efficacité, La qualité et simplicité des relations sociales .Comme il souffre d'un ensemble
d'handicapes aussi multiples que divers qui se situent presque au niveau de toutes ses fonctions
et réduisent de ce fait ses capacités de production et de commercialisation.
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Chapitre II :
Sources de financement des PME :
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Le choix de financement le mieux approprié représente un aspect déterminant
de la stratégie financière de l’entreprise. Cependant, afin de réussir ce choix, l’entreprise doit
connaitre, auparavant, les différentes sources de financement existantes. En effet, plusieurs
sources de financement peuvent se présenter : le financement par fonds propres, le financement
par endettement, le financement par quasi fonds propres, le financement par ouverture du capital,
ainsi que d’autres sources de financement.
Le choix du mode de financement doit répondre à plusieurs contraintes et en particulier son coût
effectif, à, la sûreté des sources de financement et à l’équilibre entre différentes sources. Il
convient de prendre en compte également la conjoncture économique, les risques de liés à la
nature de l’opération à financer, leur effet irréversible sur le devenir de l’entreprise et les
engagements financiers antérieurs.
Le financement est l'une des conditions clé de la réussite d’un projet ou d’un
investissement. En effet, plusieurs sources de financement peuvent se présenter : le financement
par fonds propres, le financement par endettement, le financement par quasi fonds propres, le
financement par ouverture du capital, ainsi que d’autres sources de financement.
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Financement interne, c'est-à-dire aux ressources disponibles à l’intérieur de
l’entreprise ;
Financement externe, c'est-à-dire aux ressources tierces (actions, participations,
emprunts, etc.).
1-L’autofinancement :
En fait, il s’agit de financer des projets de l’entreprise en décidant la mise en réserve d’une
partie ou de la totalité des bénéfices.
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Néanmoins, les cessions ne peuvent constituer une ressource récurrente significative sans que
l’on se pose la question de la pérennité de l’entreprise (risque de liquidation).
4-L'augmentation du capital :
En plus de leurs sources internes, les PME peuvent se financer également en recourant
à la banque. Cependant, le recours à l’emprunt bancaire est en forte relation avec la capacité du
remboursement et d’endettement et le risque encouru par le prêteur. Actuellement, les banques
proposent des emprunts bancaires qui se différencient par les durées, les modalités de
remboursement, les taux d’intérêt, les garanties, les conditions de remboursement. Ainsi, on
distingue généralement deux grandes catégories de crédits bancaires :
C’est un crédit dont la durée est en règle générale inférieure à deux ans. Le crédit à court
terme est la plupart du temps accordé par un établissement financier. Dans le cadre de l'entreprise, le
crédit à court terme est majoritairement utilisé pour financer les besoins de trésorerie et en assurer
l'équilibre. Il peut être souscrit pour parer un délai de paiement clients ou couvrir un délai de fabrication
sans mettre en difficultés les dépenses courantes de l'entreprise.
On distingue quatre principaux types de crédit à court terme : la facilité de caisse, le découvert,
l'escompte et l'affacturage. Cette liste peut être complétée par les crédits de campagne et la cession
Dailly (la possibilité de céder ses créances professionnelles à un établissement de crédit), plus rares. Un
crédit à court terme peut faire l'objet d'un renouvellement annuel.
Il existe des sources de financement hybrides, dont la nature se situe entre les
fonds propres et les dettes, parmi ces fonds propres, on distingue :
Les avances en comptes courants d’associés (CCA) qui constituent des prêts
accordés par les associés à leur société, leur mode de rémunération est indépendant de
la rentabilité de l’entreprise. Ce mode de financement est largement utilisé par les
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PME à caractère familial, parce qu’il représente plusieurs avantages. En fait, les CCA
contrairement à l’augmentation de capital ils n’impliquent pas des formalités
particulières, ni des coûts explicites, en plus leur rémunération est déductible
fiscalement dans la limite d'un taux plafonné, et sous réserve de remplir certaines
conditions, et un revenu imposable pour l'associé ou le dirigeant.
Les titres participatifs, ils sont accordés par les établissements de crédit au profit des
entreprises surtout les PME. Ce sont des prêts de longue durée qui ont les mêmes
caractéristiques des dettes (l’exigibilité, le mode de rémunération, etc.). Les prêts
participatifs sont placés dans les comptes de l’entreprise parmi les postes constituants
les fonds propres et non pas dans ceux relatifs à l’endettement. Ainsi, leur
rémunération est double, une partie fixe majorée d’une prime de risque et une partie
variable fonction du résultat de l’entreprise.
Les titres subordonnés, c‘est un financement à mi-chemin entre la dette et le capital,
qui peut être utilisé pour le financement de croissance (interne ou externe), pour le
renforcement des fonds propres, ou pour une transition patrimoniale. Le risque
associé à ce type de financement implique un taux d’intérêt plus important que les
emprunts classiques (conseil déontologique des valeurs mobilières, 2011), du fait
qu’il représente un statut de quasi-fonds propres et donc il s’inscrit dans une approche
d’accompagnement à moyen/long terme du management et des actionnaires de
l’entreprise financée. Et les comptes bloqués d’associés.
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• les instruments divisés : contrats à terme et contrats optionnels. Le marché financier est
« divisé en plusieurs compartiments régis par des règles spécifiques. Chacun de ces
compartiments représente des degrés de risque et de liquidité différente.
Le recentrage est une stratégie d’entreprise qui consiste à conserver le métier le plus rentable,
celui qui promet la croissance la plus forte sur le long terme.
Le recentrage est la situation selon laquelle une entreprise abandonne une partie de ses activités.
L’entreprise se recentre sur ses ressources et compétences pour abandonner les activités pour
lesquelles elle ne détient pas d’avantage concurrentiel.
Le recentrage géographique :
Il s’agit d’abandonner une zone géographique (un pays, une région, etc.) afin de reconcentrer
l’effort de l’entreprise sur un territoire plus étroit et souvent plus cohérent également.
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En guise de conclusion, Les PME se financent traditionnellement et en grande
partie par des sources internes ou bien l’autofinancement c'est-à-dire que l’entreprise peut
satisfaire son besoin de financement grâce aux ressources disponibles à l’intérieur de
l’entreprise. Néanmoins les crédits bancaires restent la source de financement externe (crédit à
long et moyen terme ou crédit à court terme) principale des PME. Et s’a n’empêche qu’il y on a
d’autres sources que l’entreprise peut utiliser afin de satisfaire son besoin de financement.
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Chapitre III :
Les obstacles et leur impact sur les PME :
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-Section 1 : Les obstacles financiers de la PME Marocaine :
Le secteur informel présente l'un des plus grands défis de la promotion des
PME, avec des problèmes allant bien au-delà du volet financier. Dans le contexte du programme
de développement international, et compte tenu de l'importance cruciale de la création d'emplois
suite à la dernière crise financière, la promotion du développement des PME semble être une
priorité importante.
Le rapport de la banque mondiale (IFC World Bank 2010) indique que les PME du secteur
formel contribuent jusqu'à 45% dans la création de l'emploi et contribuent à la hauteur de 33%
du PIB dans les économies en développement. Ces chiffres sont significativement plus élevés en
tenant compte des contributions estimées des PME opérant dans le secteur informel.
Selon Fathi (2000), « le financement implique deux dimensions interdépendantes, d’une part le
type ou les caractéristiques de financement (bancaire, marchés financiers, financement par les
fonds propres, etc.), désigné souvent par le terme « choix d’une structure financière » ; d’autre
part l’objet du financement (investissements immatériels, équipements, etc.) désigné par le terme
« choix d’investissement » (Fathi 2000). Le propriétaire-dirigeant qui peut être considéré comme
étant le pivot de la PME engage le devenir de l’entreprise ce qui rend le fonctionnement de cette
catégorie d’entreprises assez complexe.
Le système financier marocain a essayé d’offrir plusieurs solutions de financement dédiées aux
PME, plusieurs tentatives publiques et privés, nationales et internationales ont été mises en place.
Néanmoins le problème de l'accès au financement est et reste un phénomène très complexe et
toujours d’actualité.
Nous allons essayer de montrer les raisons du déficit de financement associées aux particularités
des PME avant de présenter celles qui touchent à l’organisation du système financier marocain.
Les origines de la problématique de financement des PME sera traité ainsi que les pratiques de
financement sans omette d’aborder le sujet de l’entreprenariat.
La première question à laquelle il convient de répondre est la suivante : Les PME souffrent-elles,
en pratique, d'une problématique d'accès au financement ?
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Beaucoup de chercheurs ont opté pour une approche sectorielle et se sont focalisés sur divers
industries afin de fournir plus d'informations sur les difficultés des PME.
Pissarides (1999) a prouvé que le manque de financement est devenu une barrière à la croissance
de PME des économies transitoires où se sont les grandes entreprises qui bénéficient des prêts
bancaires en raison de marchés financiers peu développés (Pissarides 1999).
Pissarides et al. (2003) ont pu analyser les données de 437 de PME en Russie et en Bulgarie pour
identifier les obstacles les plus importants à la croissance des PME. Ils ont constaté que les
quatre contraintes principales étaient : défaillance des fournisseurs, problèmes de financement
externe, accès aux terrains et d'autres contraintes de production (Pissarides, Singer, and Svejnar
2003).
Y.Wang (2016) a essayé d'évaluer le niveau de la problématique de financement des PME. La
conclusion la plus intéressante est que la taille et l'âge de la PME ont été négativement corrélés
au niveau de la contrainte de financement. Ceci implique que, avec l'augmentation de la taille et
d'âge, les PME plus grandes et plus anciennes percevaient moins l'accès aux moyens de
financement comme étant un grave problème (Wang 2016).
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Selon (Dietsch and Mahieux 2014), il existe trois grands obstacles susceptibles de freiner l’accès
des PME au financement en crédit et en fonds propres et pénaliser ainsi leur croissance. Tout
d’abord, l’information sur la valeur des PME et leur potentiel de croissance est trop coûteuse et
difficile à obtenir. Ensuite, les PME font face à trop de contraintes ou ne disposent pas des
bonnes incitations pour choisir de développer et atteindre une taille économiquement optimale et
financièrement stable. Enfin, les investisseurs ont réduit à des degrés divers leur appétit pour le
risque PME depuis la crise, ce qui constitue aujourd’hui un obstacle majeur à leur financement.
Les PME cherchent à éviter le recours au financement externe pour préserver leur indépendance.
Ce dilemme pose un problème d'organisation des systèmes financiers pour tenter de conserver
les bénéfices des différents types de finance et de réduire leurs inconvénients (Aglietta 2005).
Pour Ekpu (2016), les facteurs qui influencent la disponibilité des crédits pour les PME peuvent
être classés, d’une manière générale à 2 types de contraintes :
Les contraintes de la demande : les résultats révèlent généralement que c’est la taille
d'un emprunteur d’un côté, et d’un autre côté la réputation du crédit, la disponibilité, le
coût de l'information exclusive et la taille de la banque jouent tous un rôle majeur dans le
choix de la source de financement.
Les contraintes de l'offre : la structure organisationnelle de la banque, l'appétit du
risque et les facteurs de coût, la structure du marché et le type de prêt adopté sont autant
de facteurs dominants. Les déterminants de la prime de risque sur les prêts aux PME sont
en grande partie liés à des facteurs qui soulignent l'opacité informationnelle et le risque
des PME telle la taille de l'entreprise, son âge, la notation de crédit de l'entreprise, la
disponibilité des garanties et la qualité des relations entre les banques et les emprunteurs.
Au Maroc, les PME disposent d’une importance significative dans le tissu économique dans
lequel elles représentent plus 95% selon les statistiques de la confédération marocaine de la
PME.
En fait, Les petites et moyennes entreprises constituent le centre névralgique de notre économie
avec 40% de la production, et 31% des exportations. Elles sont présentes dans tous les secteurs
de l’activité économique marocaine : l’agriculture, l’industrie, l’artisanat, le BTP, les commerces
36∕60
et enfin les services qui incluent le tourisme, les communications, les transports et les services
financiers.
La promotion de la PME rencontre plusieurs entraves. Celles-ci sont liées d’un côté à
l’environnement externe non approprié à savoir le financement, la lourdeur et complexité
administrative, la réglementation non adaptée…etc. ; et de l’autre côté des contraintes internes
inhérentes aux capacités managériales expliquées principalement par le manque de formation
tant à l’esprit d’entreprise qu’à l’absence d’accompagnement en termes d’assistance et de
conseil.
L’accès au crédit est considéré particulièrement difficile au Maroc, comme l’a montré le dernier
rapport de Doing Business en 2014 où le Maroc occupe la 109ème position sur 189 pays. Ceci
concerne en particulier les petites et moyennes entreprises, qui trouvent l’accès au financement
plus difficile. Cela est dû au manque d’une forte rentabilité et à l’incapacité à répondre aux
exigences des institutions financières.
Dans la plupart des cas, les PME rencontre une réelle difficulté pour trouver un financement
approprié pendant les différentes phases de leur développement. Au-delà du capital initial requis
pour développer leurs activités, toutes les PME ont fait face pendant les premières années de
leurs vies à un besoin de financement. C'est principalement cette étape qui représente le défi
principal pour les PME.
Le problème de financement est un facteur important bloquant la croissance des PME
marocaines. Les difficultés dont font face les PME par rapport à l'octroi de financement sont
dues à plusieurs facteurs. Probablement, le premier est lié à la prudence des banques pour
financer des PME dans un contexte de manque de liquidité, particulièrement pendant la phase de
création ou d'expansion. Le deuxième facteur est lié à l'ignorance des entrepreneurs et des
dirigeants des PME de la palette des produits financiers. Un troisième facteur peut être le
manque d'adaptation de ces produits financiers aux besoins d'une grande population de PME. Un
autre facteur est lié à l'existence d'une asymétrie forte de l'information entre l'investisseur et le
problème d’accès au financement par les PME marocaines revêt deux aspects. Le premier aspect
est dû au manque d’information sur de produits de financement qui leur sont dédiés. Le
deuxième aspect a trait à l’absence ou l’insuffisante des conditions pour pouvoir bénéficier de
ces offres (HAMIMIDA and KHIHEL 2016).
37∕60
Le financement par le marché reste boursier est très timide, et ne dépasse pas environ 2,5 % du
total des investissements entreprises.
Bien que le gouvernement attache une grande importance à ces entreprises, il existe encore des
problèmes et des obstacles qui entravent leur croissance et leur développement. Parmi ces
problèmes on trouve ceux qui concernent le manque d’une excellente gestion et d'une
organisation efficace.
Ainsi depuis les années quatre-vingts, elles sont présentées comme réponse aux enjeux
économiques dans une période caractérisée par le désengagement de l’Etat et par des politiques
d’ajustement structurel.
L’intérêt de cette partie de mieux comprendre comment les problèmes organisationnels peuvent
avoir un impact direct sur la performance des PME marocaines. D’autre part, savoir comment
éviter toutes difficultés qui peuvent bloquer la réussite et la survie de leur entreprise.
38∕60
1-Formalisation :
Le nombre des PME qui possèdent réellement un organigramme est très faible, il y a même des
dirigeants qui ne savent pas la définition d’un organigramme. Cependant, pour la plupart des
petites et moyennes entreprises, la possession d’un organigramme pour leur organisation reste
seulement une formalité qui n’a rien avoir avec la réalité du fonctionnement. Cela provoque
plusieurs difficultés : le manque de système de contrôle, la confusion entre les décisions, les
fonctions et les responsabilités sont mal définies, les droits et les devoirs sont mal précisés.
2-Centralisation :
L’objectif de chaque dirigeant est de conduire efficacement son entreprise. Dans la plupart des
petites et moyennes entreprises, le pouvoir de décision est centralisé, le dirigeant considère les
employés comme de simples exécutants et il prend les décisions tout seul. Il risque de perdre le
contrôle de la direction et il a une connaissance insuffisante des particularités locales. Cependant,
le personnel est peu impliqué, le temps de réaction est long et l'information parfois décalée du
fait de la nécessité de remonter toute la ligne hiérarchique. Quand l’entreprise grandit, il devient
difficile pour le dirigeant de prendre seul toutes les décisions parce qu’il n’a pas toujours le
temps, ni les compétences pour prendre l’ensemble des décisions nécessaires au bon
39∕60
fonctionnement de l’entreprise. La centralisation ne permet pas de développer la participation
des collaborateurs, les structures participatives ne sont pas dynamiques, car elles ne permettent
pas de favoriser l'initiative et la créativité.
3-Planification et contrôle :
La plupart de ces PME recourent à la planification à court terme (moins d’un an).
Les petites et moyennes entreprises, soit, ils ont un contrôle informel, ou bien
l'absence de procédures de contrôle.
Les pratiques de contrôle pour la majorité des PME sont moins formelles, moins sophistiquées,
cela peut être expliqué par la structure simple des PME qui est fondées sur la confiance et le
contrôle direct. Par contre, les petites et moyennes entreprises exportatrices sont obligées de
mettre en place un service de contrôle pour adapter leurs produits aux normes de chaque pays.
Les nouvelles technologies de production permettent aux PME de tirer parti des
économies d'échelle et d'améliorer les performances, mais la plupart des PME ne peuvent pas
intégrer de nouveaux équipements de production.
La PME a mentionné que l’organisation de l’entreprise est centrée sur les nouvelles technologies.
Cependant, pour la plupart des PME, l’organisation du travail est caractérisée par un processus
standardisé.
40∕60
-Section 3 : Les obstacles managériaux :
Pour les analystes, la PME est souvent une structure unitaire, centralisée et surtout familiale. Il
est tout d’abord question de réticence des patrons quant à l’ouverture du capital de l’entreprise,
ou encore le refus ou l’indifférence des dirigeants de PME face aux solutions managériales et
financières qui sortent du cadre familial ou des schémas de financement classiques.
D’un autre côté, l’investissement dans l’innovation de la part des entreprises marocaines évolue à
pas de fourmis dans un contexte ou l’information demeure très réservée. Sans nier que le
processus de prise de décision dans les PME marocaines est marqué identiquement par son retard
ou ses blocages.
L’esprit de résistance aux changements stratégiques n’y échappe guère pour autant.
De plus, l’inadaptation du code de travail aux vécus des PME marocaines constitue de son côté
une entrave de taille. Ou encore ce système fiscal jugé trop embrouillé. Notons que cette
question est évoquée chaque année par la commission fiscale de la CGEM, réclamant un régime
approprié.
Les PME ne peuvent soumissionner aux appels d’offres même si elles disposent des conditions
techniques nécessaires, et cela a cause des dispositions de code des marchés publics jugé plus ou
moins éliminatoires pour celles-ci.
Autres blocages qu’est la difficulté de l’accès des de ces entreprises aux sources de financement
et au foncier, et pour finir je cite le manque de compétitivité des PME marocaines empiré par
l’étroitesse des marchés, des pressions sur les prix et la concurrence internationale. Néanmoins,
les premières assises nationales de l’industrie et le programme Emergence constituent une prise
de conscience à propos des difficultés entravant le développement de ces entreprises.
Pour conclure, on constate que la PME au Maroc souffrent de certains obstacles notamment
financiers qui se manifeste sur la difficulté d’accès au financement, complexité administrative, la
réglementation non adaptée…etc. . Autre que des obstacles organisationnels ou bien structurels
41∕60
qui touchent le fonctionnement et l’organisation de l’entreprise, aussi que des obstacles
managériaux, tous ces handicaps impactent sa performance et son efficacité.
Dès lors, des solutions efficaces doivent être trouvées pour faire face à ces difficultés et
améliorer notamment les possibilités de financement afin de valoriser les petites et moyennes
entreprises au Maroc.
42∕60
Chapitre IV :
Etude de cas
Programme « INTELAKA »
43∕60
INTELAKA est un programme lancé par le gouvernement marocain sous les hautes
instructions royales. C’est un programme d’appui et de financement des petites et moyennes
entreprises.
Le programme INTELAKA vise la relance des initiatives d’entreprenariat. En effet, parmi ces
principaux objectifs l’encouragement des initiatives d’entreprenariat. Et la résistance contre le
secteur informel en donnant l’opportunité aux entrepreneurs de financer leur projet.
Ce programme comporte une offre d’accompagnement et de financement. Ce financement est
accordé à des conditions avantageuses qui s’adaptent aux porteurs de projets.
Le programme intégré est construit autour d’un dispositif de financement améliore et adapte
Programme intégré construit autour d’un dispositif de financement amélioré et adapté à travers
l’allocation de 8 MMDH par l’Etat (3 MMDH), le secteur bancaire (3MMDH) et le fond Hassan
II pour le développement économique et social (2MMDH).
Ainsi, les personnes qui ont droit de demander un financement INTELAKA sont :
Sa Majesté le Roi Mohammed VI a mis l’accent sur la nécessité de donner une forte
impulsion au financement bancaire des PME
Cette offre favorise les entreprises nouvellement créées et l’export (Micro-entreprises, TPE,
Auto-entrepreneurs, Jeunes porteurs de projets, Intégration de l’informel et petites
entreprises exportatrices vers l’Afrique).
45∕60
Al Barid Bank
CFG Bank
Arab Bank
CIH Bank
Attijariwafa Bank
Crédit Agricole du Maroc
Bank Al-Amal
Credit du Maroc
BMCE Bank
Crédit Populaire du Maroc
BMCI
Société Générale Marocaine des Banques
3-Conditions d’éligibilité à l’offre INTELAKA :
Les entreprises en création peuvent bénéficier du programme. Pour cela, le porteur du projet doit
s’adresser à une banque inscrite au programme. Le dossier doit comporter :
46∕60
4-Conditions de l’offre de financement :
47∕60
Melkisation et commerce).
Petites
Aucune Prime
entreprises
exportatrices garantie d’assurance
vers l’Afrique
personnelle préférentielle
n’est engagée : 0,1% HT
sous forme
notamment
de caution
Délégation
d’assurance
Décès
Invalidité –
Totale
48∕60
5-Les produits de financement disponibles :
Les 3 nouveaux produits s’ajoutent à une offre déjà existante de produits de garantie et de
financement.
Les produits existants seront revus pour toucher l’ensemble des populations concernées et donner
ainsi un élan fort à la question de l’accès au financement.
Le Programme fera l’objet d’un reporting mensuel permettant un suivi rapproché des réalisations
et du fonctionnement du dispositif et ce, pour d'éventuelles interventions en vue de corriger et
d’améliorer ledit programme.
7-Impact attendu du programme :
49∕60
L’entreprise :
Elle bénéficie d’un accès amélioré au financement bancaire et des meilleures conditions de
crédit (tarification et sûretés)
L’Etat :
Insertion d’un plus grand nombre de TPE dans la dynamique économique ce qui implique
une amélioration des créations d’emplois et la réduction des inégalités territoriales
La banque :
Elle profite d’une augmentation de l’activité de crédit envers les TPME et plus de sérénité
grâce à des garanties améliorées (quotité et plafond).
8.1-Problème d’accompagnement :
Le Wali de Bank Al-Maghrib (BAM), Abdellatif Jouahri a insisté sur la nécessité d’établir une
politique d’accompagnement pour les jeunes porteurs de projets afin de bénéficier du
financement dans le cadre du programme Intelaka. Souligne–t-il en ajoutant : « ce problème,
nous le connaissions. On savait que les catégories auxquelles on allait s’adresser auraient
besoin d’être accompagnées pour préparer un dossier bancable. Il ne suffit pas d‘avoir une idée
de projet. Cette idée doit être soutenue par un dossier complet qui puisse permettre à la banque
de donner rapidement son accord de financement et éviter de rejeter le dossier ».
Même son de cloche auprès de Jamal Belahrach, président de la fondation Zagora et ancien
président de la commission PME à la CGEM, qui pour sa part, pointe du doigt la problématique
de la PME au Maroc qui n’a été assujettie à aucun pilotage palpable. « Les expériences du passé
ont causé plus de dégâts humainement parlant que de création de croissance ou de valeur,
l’échec était cuisant. Le financement n’est pas un graal en soi. Il faut créer l’écosystème adéquat
50∕60
et les conditions systémiques y afférentes », atteste-t-il. En fin, ces professionnels s’accordent à
dire que le souci majeur du programme Intelaka consiste à éviter les erreurs du passé. Effectuer
un encadrement en amont et un suivi en aval s’avère primordial, comme corroboré par une
source proche du dossier. En effet, du laxisme prédominait dans les programmes précédents. Une
fois le crédit accordé, aucun suivi pour vérifier la conformité du financement du projet initial ne
se réalisait. Ce qui a donné naissance à des détournements. Le promoteur s’est servi du crédit
octroyé à des fins personnelles. Ces abus ont également été perpétrés par de grandes entreprises
industrielles, qui à la base n’étaient pas concernées par le programme. Des excès qui seraient
aujourd’hui beaucoup plus difficiles à commettre avec les nouveaux systèmes d’information des
banques et de l’Administration.
Depuis son lancement, le programme Intelaka a financé environ 13.000 entreprises soit un
volume de crédit de 3 Mds de DH. Malheureusement le taux de rejet reste assez élevé.
Bank Al-Maghrib mettra l'accent sur l'accompagnement des porteurs de projets pour y remédier.
Le programme a ainsi été mise en stand-by pendant plus de 4 mois avant l'appel lancé par le
CHEF DE GOUVERNEMENT au secteur bancaire en juillet 2020 pour le relancer. Une relance
qui a pris du temps à se confirmer en raison de la pertinence de la crise sanitaire. Les banques
ont tout de même pu relancer le programme. Le Wali de BAM a affirmé que plus de 13.000
entreprises ont pu bénéficier du programme.
Nonobstant, le taux de rejet des dossiers soumis aux banques pour le programme est d'environ
25%. Un taux que le Wali de BAM juge d'assez fort élevé. 《 lors du reporting , les banques
justifient ce rejet par le fait qu'il s'agit soit d'une viabilité du projet non assurée , de l'absence
de justifications probantes , d'un endettement trop élevé ou encore un historique défavorable
auprès du secteur bancaire 》 , a souligné Abdelattif Jouahri , Wali de BAM lors du point presse
tenu à l'issu du conseil de BAM teni le 23 .
Des erreurs que wali de BAM cherche à éviter. 《 nous travaillons d'arrache-pied sur le
problème de l'accompagnement de cette catégorie qui a bénéficié de Intelaka mais aussi de tous
les autres produits décidés par le comité de veille économique notamment DAMANE
OXYGÈNE, DAMANE TPE, Relance TPME ...》, a-t-il précisé.
51∕60
Un accompagnement de bout en bout soit depuis le démarrage pour aider les porteurs de projets à
ficeler le business plan et peaufiner l'idée du projet. 《 Nous cherchons à trouver des solutions
aux enseignants que nous avons tirés du lancement du programme Intelaka 》 , a précisé le
WALI.
Les principaux motifs de rejets déclarés par les banques : niveau d’endettement élevé du
promoteur ; contentieux et historique défavorable auprès des confrères ; viabilité, qualité et
rentabilité du projet insuffisantes et décalage très important entre le montant demandé et la
réalité du projet de l’entreprise.
Conclusion :
52∕60
Les petites et moyennes entreprises (PME) sont primordiales pour le développement de
n’importe quel pays notamment le Maroc. L’importance des PME dans la croissance globale et
la stabilité d’économie est extrêmement cruciale pour un pays en développement comme le
Maroc, où les PME ont la partie principale des entreprises. Malgré le fait que les PME souffrent
de plusieurs obstacles, la solution de problème de financement au Maroc contribuera surement à
booster l’économie de ce pays. Bien que le gouvernement attache une grande importance à ces
entreprises, il existe encore des problèmes et des obstacles qui entravent leur croissance et leur
développement. Parmi ces problèmes on trouve ceux qui concernent le manque d’une excellente
gestion et d'une organisation efficace.
Les PME au Maroc peuvent jouer un rôle primordial en termes de création d’emploi, de
contribution aux exportations et de lutte contre la pauvreté. Conscient de ce rôle, l’Etat, à travers
un ensemble de programmes essaie depuis les années 80 de leur apporter soutien et
encouragements afin d’améliorer la compétitivité des PME marocaines opérant dans un
environnement mondialisé, et d’atteindre une solution pour les problèmes de financement mais
les résultats demeurent toujours dérisoires. Parmi ces solutions l’Etat a créé le programme
INTILAKA afin de financer et accompagner les PME au Maroc mais le maque des garanties
entrave les PME de profiter de ce programme.
Quels que soient le programme créer par l’Etat cela nécessite que la PME doit avoir des garanties
qui montre la capacité de l’entreprise de rembourser ses dettes, et l’absence de cette condition est
ce qui fait souffrir la PME jusqu'à présent, il faut donc adopter d’autres solutions plus efficaces
et à la mesure des conditions de son travail pour faire face à tous ces entraves.
Karsten, Harems, Liket, & Maas ont essayé de présenter plusieurs recommandations dans leur
article intitulé : « Small Firmes, large Impact ? A systématique review of the SME Finance
Littérature ».
Tout d'abord, ils ont insisté sur le fait que les programmes de financement des PME devraient
cibler les PME qui ont réellement un accès limité au financement à l’instar des petites entreprises
innovantes et de celles nouvellement créées.
53∕60
peuvent être moins contraintes financièrement, il peut y avoir une sorte de taille optimale des
entreprises pour lesquelles le financement des PME entraîne une amélioration significative de la
performance.
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54∕60
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https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1962
https://www.cairn.info/revue-management-et-avenir-2011-3-page-77.htm
Table de matière :
Introduction:....................................................................................................................................9
57∕60
Chapitre I :.....................................................................................................................................11
La PME au Maroc :........................................................................................................................11
-Section1 : Définition :.....................................................................................................12
-Section2 : L’importance de la PME :...........................................................................14
1.2.1 La PME, moteur de l‘économie marocaine.............................................................14
1.2.2 Dans quels secteurs en trouve les PME ?................................................................14
1.2.3 Rôle dans la vie socio-économique :.......................................................................14
-Section3 : Forces, faiblesses et contraintes :................................................................17
1- Les forces de la PME au Maroc :..............................................................................................17
1.1-La flexibilité:...........................................................................................................................17
1.2-L’efficacité :............................................................................................................................17
1.3-La qualité et simplicité des relations sociales :......................................................................17
2- Les faiblesses de la PME :.........................................................................................................17
2.1-Le rôle de la personne du dirigeant :............................................................18
2.2-Faiblesse dans la commercialisation:...........................................................19
3-Contraintes des PME au Maroc :................................................................................................19
3.1 -Contraintes de création et de démarrage :........................................................20
3.1.1 - Les contraintes administratives :......................................................................20
3.1.2 - Les contraintes financières :..............................................................................21
3.1.3 - Les contraintes commerciales :..........................................................................21
3.1.4 - Les contraintes humaines et sociales :...............................................................22
3.2 -Les contraintes émanant de l’entrepreneur :.......................................................22
3.2.1- Le profit et la formation de l'entrepreneur…………………...……………………22
3.2.2-Le comportement de l'entrepreneur………………..………………………………23
Chapitre II :Sources de financement des PME..............................................................................24
-Section 1 : Financement interne :...............................................................................26
1-L’autofinancement :.............................................................................................26
2-Les cessions d’actif immobilisé :.........................................................................26
3-Les cessions bail (LEASE-BACK) :....................................................................27
4-L'augmentation du capital :..................................................................................27
-Section 2 : Financement externe :..............................................................................28
1-Le financement bancaire :....................................................................................28
58∕60
1.1-Le crédit à moyen et long terme :..................................................................28
1.2-Le crédit à court terme :.................................................................................29
1.3-Les emprunts obligataires :............................................................................29
2-Le financement par quasi-fonds propres :............................................................29
3-Financement par ouverture du capital :................................................................30
-Section 3 : Autre source de financement :.................................................................31
-La stratégie de recentrage :.....................................................................................31
Chapitre III :Les obstacles et leur impact sur les PME.................................................................33
-Section 1 : Les obstacles financiers de la PME Marocain :.....................................34
-La problématique de financement des PME au Maroc :........................................36
-Section 2 : Les obstacles organisationnels :...............................................................38
1-Formalisation........................................................................................................39
2-Centralisation........................................................................................................39
3-Planification et contrôle........................................................................................40
4-Le service contrôle...............................................................................................40
5-Les nouvelles technologies de production............................................................40
-Section 3 : Les obstacles managériaux :....................................................................41
Chapitre IV:Etude de cas :.............................................................................................................43
Programme
«INTELEKA»……………………………………………………………………….43
1-Mise en œuvre des Directives Royale :................................................................44
2-Grandes lignes de l’offre produits de financement :............................................45
3-Conditions d’éligibilité à l’offre INTELAKA :...................................................46
3.1-Les entreprises en création :..........................................................................46
3.2-Les entreprises existantes :............................................................................46
4-Conditions de l’offre de financement :.................................................................47
5-Les produits de financement disponibles :...........................................................49
6-Une offre renforcée :............................................................................................49
7-Impact attendu du programme :............................................................................49
8-Analyse critiques par rapport au programme INTELAKA :................................50
8.1-Problème d’accompagnement :......................................................................50
8.2-Taux de rejet élevé :.......................................................................................51
59∕60
Conclusion :...................................................................................................................................53
Bibliographie :...............................................................................................................................55
Webographie :................................................................................................................................56
60∕60