SES Chapitre 07
SES Chapitre 07
SES Chapitre 07
Objectif d’apprentissage 1 :
● Savoir distinguer la mobilité sociale intergénérationnelle des autres formes de
mobilité (géographique et professionnelle)
La mobilité sociale désigne, au sens large, tout changement de position sociale pour un
individu. La mobilité sociale peut être ascendante (si l’individu occupe une position sociale
plus élevée) ou descendante (dans le cas contraire). Cela peut être dans une même
génération ou dans plusieurs générations. Elle peut être ascendante, descendante ou
horizontale. C’est le déplacement des individus dans l’espace social, circulation entre des
positions sociales hiérarchisées.
La mobilité sociale est un concept important dans les sociétés contemporaines car elles
permettent d'attribuer les positions sociales selon le mérite.
2. La mobilité intragénérationnelle
Changement de position sociale d’un individu au cours de sa vie.
Par exemple : un individu qui au cours de la même carrière passe d'être un ouvriers
à un cadre supérieurs. Cela montre une mobilité intragénérationnelle verticale et ascendante
accompagnée d’une promotion sociale. Passage du PCS 5 a PCS 3.
On a aussi un cadre supérieur qui devient ensuite ouvrier. Cela montre aussi une
mobilisation intergénérationnelle verticale et descendante accompagnée d’un déclassement.
Finalement on a aussi les mobilité intragénérationnelle horizontale tels qu’un individu qui
garde un poste social équivalent.
1. Selon l’INSEE, en France, entre 2010 et 2015, sur 100 actifs occupés qui restent en
emploi a la suite de leur déménagement, 50 ont changé de secteurs d’activité et ont
changé de fonction.
2.
Objectif d’apprentissage 2 :
● Comprendre les principes de construction, les intérêts, et les limites des tables de
mobilité, comme instrument de mesure de la mobilité sociale.
La table de mobilité est un tableau à double entrée qui croise la position sociale et l’origine
sociale des individus, le plus souvent des hommes, déjà assez âgés pour avoir une situation
professionnelle stable. Elle permet de construire la table de destinée qui mesure, en
pourcentage, la position des fils (ou filles) issus d’une catégorie donnée (que deviennent les
fils ou filles?), et la table de recrutement qui mesure, en pourcentage, l’origine des membres
d’une catégorie donnée (à quelle catégorie appartiennent les pères ou les mères). C’est un
instrument qui permet de mesurer la mobilité sociale intergénérationnelle. On utilise les PCS
comme outil de comparaison.
Exercice d’application :
Document 1.
1. On peut l'interpréter du côté du fils cadre ainsi que celui du père ouvrier.
2. C’est le total des pères cadres et des pères ouvriers. (colonne)
C'est le total des fils cadres et ouvriers. (ligne)
3. Sur 400 fils de cadre, 350 sont devenu eux même cadre.
4.
En % En % Catégorie du Catégorie du Catégorie du
fils fils fils
5. Sur 550 fils de cadre, 350 sont eux mêmes devenus cadres soit 63,6%
7. Issue du père agriculteurs exploitant 25% de leurs fils suivent la même PCS
(immobilité sociale)
L’immobilité sociale est dans la diagonale
- 30% des femmes active font face a une immobilité sociale comparé a leur mere.
Donc 30% des femmes active ont la meme PCS que leur mere en 2015.
- 40% des femmes active font face a une mobilité sociale ascendante comparé a leurs
mere. Donc 40% des femmes active ont une PCS supérieur a celle de leur mere en
2015.
- 12% des femmes active font face a une mobilité sociale descendante comparé a
leurs mere. Donc 12% des femmes active ont une PCS inférieur comparé a celle de
leurs mere en 2015.
- 30% des femmes active font face a une immobilité sociale comparé a leur pere.
Donc 30% des femmes active ont la meme PCS que leur pere en 2015.
- 25% des femmes active font face a une mobilité sociale descendante comparé a
leurs pere. Donc 25% des femmes active ont une PCS inférieur comparé a celle de
leurs pere en 2015.
- 22% des femmes active font face a une mobilité sociale ascendante comparé a leurs
pere. Donc 22% des femmes active ont une PCS supérieur comparé a celle de leurs
pere en 2015.
Constat :
- La mobilité sociale ascendante des femmes par rapport a leurs mere est 2 fois plus
elever que comparer a leurs pere. De plus, la mobilité sociale descendante des
femmes par rapport a leurs pere est 2 fois elever comparer a leurs mere.
- Pour les femmes comparé a leurs pere 1 femme active sur 4 ont une position sociale
inférieur a celle de leurs père.
- ⅓ des actives sont en situation d’immobilité sociale (reproduction sociale)
- Les femmes connaissent davantages de MSA (mobilité sociale ascendante)
lorsqu’elles sont comparé a leurs mère. Les cause de cela sont la féminisation des
actifs avec l’acces de l’education et les diplome a tous.
- Les femmes connaissent davantage de MSD (mobilité sociale descendante)
lorsqu’elles sont comparé a leur père. Il y a encore du chemin a faire, les femmes
sont freiner par des plafond de verre. De plus, l’égalite entre les homme et les
femmes concernant les tache domestique sera plus tourner vers la femme ce qui
mettras a risque la carrière proffesionel. (Double fonction)
Objectif d’apprentissage 4 :
● Comprendre comment l’évolution de la structure socioprofessionnelle, les niveaux de
formations, et les ressources et configurations familiales, contribuent à expliquer la
mobilité sociale.
● Plus le niveau de diplôme est élevé, plus la position sociale l’est aussi.
● Toutefois, la massification scolaire, plus rapide que la hausse des emploi qualifié, se
traduit par un risque de déclassement : un diplôme supérieur garantit moins qu’avant
une position élevée, ni même ascendante par rapport à celle de parents moins
diplômés
● A diplome equivalent, la position sociale dépend de l’origine sociale et du sexe
massification scolaire : c’est une augmentation des effectifs ce qui mène à une
démocratisation du diplôme. ( un grand nombre des effectifs obtiennent un diplôme)
Paradoxe d’Anderson : L’obtention d’un diplôme équivalent à celui des parents ne garantit
pas la même position sociale que celle des parents.
Selon leur origine sociale, mais aussi selon les caractéristiques de leur famille, les individus
n’ont pas accès aux mêmes ressources économiques, aux mêmes réseaux de relation, au
même soutien, pour accéder à une position sociale.
La famille a un role important / primordial dans la mobilité sociale d’un individu. Selon Pierre
Bourdieu, la famille va fournir des ressources financières à l’individu (capital économique)
Les ressources financières permettent de financer les études mais surtout elles permettent
d'accéder à des ressources. (les cours particuliers, les voyages, les musées, les
environnement favorisant l’éducation etc…)
Capital social (carnet d'adresse) ensemble des réseaux de relation possédé par la famille.
Ce sont des ressources mobilisables pour valoriser le diplôme de. Par exemple, un fils de
cadre qui a obtenu un diplôme va pouvoir utiliser les relations / ressources de ses parents
pour obtenir un stage.
Capital culturel est l’ensemble des capacités détenus par l'individu. Le capital culturel
permet une meilleure réussite scolaire donc une meilleure mobilité sociale. Par exemple,
parler l’anglais car les parents parlent cette langue. Souvent ce sont des capitaux qui
favorisent le parcours de l’individu. Le capital culturel prend 3 formes ; le niveau de diplôme
des parents (car les parents ont baigné dans l’education élever ils vont permettre d'être
concerné dans la scolarité de l’enfant), la possession de biens culturel (livre, tableau,
instrument etc…), les pratiques culturelles (les échec favorisent la logique par exemple).
Bernard Lahire s’est posé la question suivante : Comment expliquer la réussite des enfants
de catégories populaires (mobilité sociale ascendante) ?
Le fait d'être dans une famille non dotée mais quand même faire face à une mobilité sociale
ascendante est une “trajectoire improbable”.
Objectif d’apprentissage 5 :
● Comprendre que la mobilité observée comporte une composante structurelle
(mobilité structurelle).
● Comprendre que la mobilité peut aussi se mesurer de maniere relative (fluidité
sociale) et qu’une société plus mobile n’est pas forcement plus fluide.
La somme des individus mobiles dans une societe ( qui ont eu un deplacement de statut )
donne la mobilité observé. Mobilité observer = total des individus qui se sont déplacer
Mobilité observé (totale) = mobilité nette / relative (fluidité sociale) + mobilité structurelle
Mobilité observé (totale) = totalité des individus mobiles, c’est a dire qui ont changé de
categorie sociale par rapport a un de leur parent. Le taux de mobilité est la part, en
pourcentage, des individus mobiles.
Mobilité structurelle : le fait qu’une partie de la mobilité s’explique par les mutations de ka
structure des emplois entre la génération des parents et celle des enfants. Nombre de
personnes dont la mobilité était rendu nécessaire parle changement de structure
socioprofessionelle entre la génération des parents et celle des enfants.
Par exemple : la tertiarisation de l’economie qui cause l’essor du PCS 3 qui mene au fils
d’ouvriers et agriculteurs (PCS 1 et 2) a emerger vers la PCS 3.
Par exemple : la mécanisation qui mène au recrutement des fils de PCS 1,2 et 6 a aller vers
les PCS 3, 4 et 5.
Fluidité sociale : c’est la situation ou la positionn sociale d’un individu ne depend pas de son
origine sociale.
Lorsque une société est “fluide” cela signifie que le lien entre la mobilité sociale et l’origine
sociale est faible. A l’inverse lorsqu’une société est moins fluide cela signifie que le lien entre
la mobilité sociale et l’origine sociale est élever. Le millieu sociale a donc fortement influencé
le changement de position sociale.
1. Sur 100 fils de cadre 50 sont cadre. Sur 100 peres cadres 50 ont des fils cadre.
2. En France, en 2014-2015, les chances pourr un fils cadre de devenir reprédentent
6,2 fois ses chances de devenir ouvriers. Mais les chance pour un fils d’ouvrier de
devenir cadre représentent 0,21 fois ses chances de devenir ouvriers
3. 6,2 / 0,21 29,52. Cela est donc le ratio de fluidité sociale. Le ratio de fluidité d’une
société (idéal) en parfaite égalité des chances est a 1.
4. En France, en 2014-2015, les fils de cadre ont 30 fois plus de chances de devenir
cadre comparé au fils d’ouvrier.