Wissam
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MEMOIRE DE MASTER
Option : Architecture et projet urbain
Atelier : Instrument d’urbanisme
Intitulé du mémoire
VERS UN RENOUVELLEMENT DURABLE
Rénovation du Quartier Diar El Baraka-Baraki
Projet architectural: Hôtel urbain
Par
1
Chapitre I Chapitre introductif
et simultanément, celle qui exprimera la revendication par les architectes d’un retour dans
le champ de l’urbanisme opérationnel »1. Au cours de la décennie qui suivra, parmi les
différents auteurs et théoriciens du projet urbain, Christian Devillers se distinguera sur la
scène architecturale comme auteur – et acteur- dont la contribution épistémologique sur le
thème du projet urbain sera la plus conséquente2. Après avoir rappelé les principales qualités
qui font la ville : sédimentation, complexité, perdurance des formes pour de nouveaux usages,
etc., Devillers développera trois aspects3: le premier concerne une théorie de la forme urbaine,
le deuxième aborde les méthodes du projet urbain, alors que le troisième s’attaque à la
difficile question des logiques institutionnelles et procédurales. Il conclura par affirmer que le
projet urbain « est une pensée de la reconnaissance de ce qui est là (...) des fondations sur
lesquelles on s’appuie pour établir des fondations pour d’autres qui viendront après »: une
conception de l’architecture dans son rapport au lieu et à l’histoire, assurant la durabilité et la
continuité historique. C’est l’alternative à l’urbanisme au travers de la notion de ‘Projet
Urbain’, qui se définit en filigrane de l’ensemble de ces propos qui nous permettront de
construire une démarche de substitution au sein de laquelle l’histoire et le territoire
constitueront les dimensions essentielles. Dans les faits, le projet urbain est aujourd’hui un
ensemble de projets et de pratiques qui gèrent notamment de l’espace public et privé, du
paysage urbain. « Sans refléter une doctrine au sens étroit du terme, l’idée de projet urbain
renvoie cependant à un point de vue doctrinal qu’on s’efforce de substituer à un autre :
l’urbanisme opérationnel, et qui peut s’exprimer plus ou moins en fonction de seuils »4. Il
s’agira alors, d’une part, de développer les outils de définition, de gestion et de contrôle de la
forme urbaine et de réintroduire la dimension architecturale et paysagère dans les démarches
d’urbanisme, et, d’autre-part, situer la démarche du projet urbain entre continuité avec les
données de la ville historique et référence à l’expérience de la modernité. Dans la
démarche du master ‘Architecture et Projet Urbain’, le passage analyse-projet a constitué une
préoccupation pédagogique majeure dans l’enseignement du projet architectural et urbain.
Dans ce registre, on citera Albert Levy et Vittorio Spigai [1989] dans leur ‘Contribution au
1. Bonillo J. L., Contribution à une histoire critique du projet architectural et urbain, Thèse d’H.D.R., Laboratoire INAMA,
E.N.S.A.Marseille, (Mars 2011)
2. Devillers, Ch., « Le projet urbain », in Architecture : recherche et action, Actes du colloques des 12 et 13 mars 1979 à
Marseille/Palais des Congrès, Paris, Ministère de l'Environnement et du cadre de vie, CERA/ENSBA. Concernant cet auteur,
voir également: Devillers, Ch., Pour un urbanisme de projet, mai 1983 ; et Conférences paris d’architectes, pavillon de
l’arsenal 1994 – Christian Devillers, Le projet urbain, et Pierre Riboulet, La ville comme œuvre, Paris, éd. du Pavillon de
l’arsenal, 1994.
3. Intervention de Ch. Devillers en Mars 1979 au colloque intitulé Architecture : Recherche et Action au Palais des Congrès de
Marseille.
4. Bonillo J. L., L’analyse morphologique et le projet urbain dans Intergéo-Bulletin, 1995, n° 118
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Chapitre I Chapitre introductif
projet urbain’, qui privilégieront la dimension historique pour assurer le passage entre analyse
et projet: la continuité historique devant permettre d’assurer la ‘conformation’ du projet à (et
dans) son milieu. Cette même préoccupation est abordée par David Mangin et Pierre Panerai
[1999] sous une autre optique: celle de la réinsertion des types bâtis, majoritairement produit
par l’industrie du bâtiment, dans une logique de tissus. L’histoire des villes, quant à elle, nous
enseigne la permanence des tracés (voieries, parcellaires, …) et l’obsolescence parfois très
rapide des tissus. Il convient donc à partir de la production courante d’aujourd’hui (types,
programmes, financements et procédés constructifs habituels des maitres d’œuvre moyens) de
travailler dans une perspective nouvelle qui intègre dès l’origine une réflexion sur les
évolutions et les transformations possible, d’origine publique et privée. Cette tentative
d’actualiser les mécanismes et les techniques qui ont permis de produire les villes, débouche
ici sur des indications très pragmatiques et pratiques (tracés, trames, dimensionnements,
découpage, terminologie…).
3
Chapitre I Chapitre introductif
I.1.1. Préambule
C’est dans le cadre décrit ci-dessus, que le sujet de notre mémoire s’inscrit. Notre sujet
porte sur la ville de Baraki qui est intégrée dans l’aire d’influence de la métropole Algéroise.
En chapitre 3 nous étudierons l’étalement urbain de cette métropole sur la ville de Baraki (tout
en sachant que d’autres villes dans d’autres communes avoisinantes Birtouta, Baba Ali,
ElHarrach, Gué de Constantine… ont subi les mêmes effets de l’étalement urbain de la
métropole).
Le point de départ de cet étalement urbain d’Alger en tant que ville a commencé dès les
années post indépendance. Le mouvement a continué sur les villes de la banlieue algéroise,
dans un premier temps, puis s’est accentué au-delà de l’année 1977 touchant les communes
des wilayas voisines ( Boumerdes – Blida- Tipaza…). Alger n’a pas cessé de se développer au
plan urbain pour répondre aux besoins des populations qui augmentent à cause d’une
croissance démographique de plus en plus forte et de flux migratoires de plus en plus
importants. Cette croissance démographique a provoqué une croissance urbaine en nette
évolution dans la wilaya d’Alger. Ce qui s’explique par l’étalement urbain de la métropole
Algéroise. Ainsi les limites du périmètre urbain d’Alger se retrouvent poussées vers les
communes avoisinantes. A leur tour, les villes autour d’Alger vont connaitre l’absence de
maitrise de croissance urbaine. Les problèmes vont apparaitre: accessibilité insuffisante
provoquant les embouteillages, pollutions, mitages des terres agricoles. Il faut dire aussi que
ces villes n’étaient pas suffisamment équipées et organisées pour accueillir des vagues de
populations, d’activités, de logements, de centres de santé ... Aussi, se pose le problème de
gaspillage du sol du fait même de la parcellisation opérationnelle. L’utilisation faite fragments
par fragments, sans continuité et sans urbanité, à coup d’infrastructure sans souci de
cohérence de qualité et de pérennité, donne l’image d’une urbanisation anarchique.
Donc, les petites et moyennes villes connaissent depuis de nombreuses années un déclin
de leurs anciens centres. Ces derniers accumulent différentes problématiques: concentration
d’une population précaire, présence d’un habitat dégradé, infrastructures insuffisantes et
dégradées, dégradation des anciens paysages urbains. Au final, la plupart des villes
environnantes d’Alger ont subi ce même phénomène d’urbanisation : soit il n’y a pas eu de
planification urbaine – soit il n’y a pas eu l’application des instruments d’urbanisme quand ils
4
Chapitre I Chapitre introductif
ont existé. Ainsi, BARAKI est concerné par ce phénomène et les répercussions se font sur le
quartier de Diar El Baraka stigmatisé par des problèmes d’urbanisation anarchique et des
impacts négatifs (consommation excessive du foncier sans organisation ni mixité
fonctionnelle – dégradation des zones d’habitat – absence de gestion des déchets- ……).
Ces éléments sont les raisons majeures du renouvellement urbain durable. La volonté des
municipalités est de tendre vers une maîtrise de l'étalement urbain et de développer le concept
d'une ville durable plus compacte.
Par conséquence, il a été urgent de définir, en réalisant des projets, des stratégies
globales de rénovation et de restructuration des quartiers centraux et précentraux, dans le but
de dynamiser le milieu urbain.
Le renouvellement urbain désigne des actions d'urbanisme qui concernent une grande
diversité de situations en milieu urbain. Leur dénominateur commun réside dans l'idée qu'il
faut intervenir sur la ville existante "reconstruire la ville sur la ville" pour estomper des
périodes d'extension rapide et incontrôlée des villes et récupérer les parties les plus
abandonnées (les plus obsolètes) afin d'y développer des projets répondant aux besoins actuels
des villes.
L’opération de renouvellement urbain est de faire muter le tissu urbain existant pour
favoriser un nouveau dynamisme dans un quartier en perte de vitalité. Elle suscite de
nouvelles évolutions de développement économique et de développement de la solidarité.
Selon les principes du fonctionnalisme la rénovation urbaine s'apparente plus à des actions
brutales sur le tissu urbain existant. Elles sont aujourd'hui assimilées à des opérations en
5
Chapitre I Chapitre introductif
En Algérie, on s’oriente de plus en plus vers de lourdes opérations urbaines sur nos
anciennes villes qui ont subit un processus de dégradation énorme depuis l’indépendance
jusqu’à nos jours. Parmi les villes Algériennes, notre choix s’est porté sur la ville de Baraki.
Sa situation autant qu’un des pôles d’intervention d’Alger les plus importants _ pour sa
position stratégique_ la pousse à participer à une dynamique métropolitaine de la ville. De
plus, son ancien tissu qui s’oriente vers la disparition et l’existence des friches urbaines et des
terrains délaissés nous a menées au choix de cette ville qui nécessite différentes interventions
sur son tissu existant.
Depuis quelques mois, le quartier de Diar El Baraka fait l’objet d’une étude urbaine et
sociale préalable à la définition d’un projet de rénovation global mené dans le cadre du
nouveau programme national de renouvellement urbain. A partir des informations recueillies,
nous cherchons à réussir un projet stratégique qui vise la durabilité par le biais de la gestion
des ressources, l’autonomie énergétique et la mixité fonctionnelle et sociale, et qui assure une
future prospérité pour les prochaines générations.
Le choix du thème est en adéquation à notre formation. Dans notre approche nous
abordons le thème urbain sous un angle nouveau à savoir le « renouvellement urbain
durable », qui exige que toute action de développement urbain, doit prendre en considération
la préservation des ressources naturelles (économie du foncier, de l’énergie, des ressources en
eau – préservation des terres agricoles- préservation de l’environnement…..). Il nous semble
qu’une ville telle que Baraki possède les fondements nécessaires pour s’engager dans le
processus de renouvellement urbain durable, question d’actualité.
Exemples de fondements :
La ville est exposée au phénomène de l’étalement urbain, en tant qu’une inquiétude et
une crise urbaine ;
La ville a connu durant ces dernières années un développement accéléré dans plusieurs
domaines, notamment, le logement social, l’activité industrielle, le commerce, le sport,
l’énergie, le transport, etc.
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Chapitre I Chapitre introductif
Une connaissance de tous les problèmes mènent à des questions d’aménagement ainsi
qu’un objet de développement sur les différents secteurs de la ville ;
En tant qu’agglomération du plateau Mitidjien, une intervention au plan urbanisation
sur cette dernière doit préserver les terres fertiles à la périphérie ;
Les effets du récent développement urbain et métropolitain de la wilaya d’Alger, qui
s’illustre par la construction d’importants équipements et infrastructures urbaines, sont
aujourd’hui bien visibles, ils sont issus de sa position stratégique au sein de la wilaya ;
l’intérêt est d’inscrire notre projet comme un guide à la future urbanisation, arrivant à
une ville sûre pour ses habitants, compétitive et attractive aux yeux des agents
économiques.
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Chapitre I Chapitre introductif
plus de ces problèmes, la ville de Baraki se caractérise par une faible présence de végétation
notamment le long des voies (dans les quartiers des périphéries), l’insuffisance des points de
repères, le manque d’espaces publics (comme les placettes, les aires de jeux, et les aires de
détente), l’insuffisance d’équipements dans le centre-ville et l’absence de ces derniers dans
les extensions. La ville est devenue un ensemble de fragments et une addition d’édifices
fonctionnels indépendants, ce qui a engendré la rupture entre l’architecture et la ville. Ce
mémoire répond à la question suivante:
Le quartier de Diar El Baraka se trouve menacé par des problèmes d’ordre urbain, économique et
social, malgré sa position stratégique (au centre ville de Baraki). Il subit les effets négatifs du centre
ville (forte intensité du trafic véhicules, bruits, rues et trottoirs squattées par les automobilistes
qui ne disposent pas d’aires de stationnement, dépôts anarchiques de déchets ménagers…).
Tout cela vient s’ajouter aux problèmes internes du quartier lui-même, à savoir: dégradation
du cadre de vie, incohérence du paysage urbain, manque d’espaces publics et d’équipements
de loisirs et de culture.
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Chapitre I Chapitre introductif
Les hypothèses formulées ci-dessous tentent à donner des orientations et des pistes à
suivre pour essayer de résoudre les problèmes rencontrés :
Créer un projet urbain flexible et durable qui s’intègre avec le tout, et réconcilier la ville
et l’architecture ;
Requalifier des quartiers résidentiels de la commune ;
Lutter contre la dégradation des conditions de vie dans le quartier ;
Améliorer la qualité urbaine et rentabiliser la ville en augmentant la densité et en
exploitant au maximum le foncier ;
A travers cette étude nous espérons contribuer d’une manière modeste à l’amélioration
du cadre bâti et de la qualité de vie, pour une ville rayonnante.
C’est pourquoi, nous tentons ainsi de développer un hyper centre pour l’équilibre
fonctionnel de l’ensemble de la ville par :
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Chapitre I Chapitre introductif
Dans le but de bien mener notre tâche, ainsi que de vérifier nos hypothèses, nous procéderons
par la répartition de notre travail en trois parties principales qui consistent en:
Chapitre I: Chapitre introductif
Il présente l’introduction générale, dans laquelle nous expliquons l’intérêt du thème principal
de ce travail de recherche et la problématique qui a motivé l’intitulé de recherche. De plus,
nous avons évoqué l’hypothèse proposée. Par la suite, les objectifs soulignés sur le court et le
long terme et la méthodologie adoptée pour effectuer ce travail de recherche sont présentés.
Chapitre II: Etat de l’art
Il porte sur les définitions des différentes notions de la thématique présentée ainsi qu’une
analyse des exemples et une synthèse des recommandations.
Chapitre III: Cas d’étude : La ville de Baraki
Il s’agit en somme d’établir un état des lieux de la ville pour faire l’analyse urbaine. Nous
aborderons la ville à trois échelles :
III.1. L’échelle territoriale : qui va nous permettre de comprendre le territoire, décrivant la
croissance qu'a vécue la ville depuis sa naissance et s’appuyant sur son territoire par la lecture
des parcours et de la structure des réseaux des villes (portes, côtières et la plaine) pour
10
Chapitre I Chapitre introductif
connaitre la position, la vocation et l’importance de notre cas d’étude par rapport à ses
réseaux.
III.2. L’échelle urbaine de la ville : qui se traduit par deux étapes:
I.2.1. Lecture historique : Dont le but est de connaitre et comprendre l’évolution et la
formation de la structure de la ville. Pour intégrer notre projet à la structure d’ensemble.
I.2.2. L’analyse typologique : Dont le but est de comprendre l’évolution et la
formation de la structure de la ville.
Elle a pour objectif de connaitre l’évolution du tissu urbain, l’espace public et le rapport entre
le plein et le vide des divers modes de production du cas d’étude, et donc comprendre la
composions urbaine de ce dernier.
III.3. L’échelle du quartier : l’intervention urbaine en quatre étapes :
I.3.1. Comme première étape : nous allons présenter l’état de fait de notre site d’intervention
et les critères de choix de ce site. L’objectif est de lire et de comprendre la structure actuelle
de l’aire d’étude, ainsi que le principe d’implantation de bâti, et comment cette aire d’étude
réagie avec l’ensemble de la ville, avec une conclusion qui présente la problématique au
niveau de notre aire d’étude.
I.3.2. La deuxième étape : c’est la proposition urbaine avec les opérations de rénovation,
réhabilitation et requalification.
I.3.3. La troisième étape : dans lequel nous allons choisir l’ilot de référence, dont l’objectif est
de déterminer un principe et une logique d’occupation d’ilot et d’implantation de bâti qui sera
en conclusion notre typologie de référence à adopter dans notre projet urbain.
I.3.4. La quatrième étape : c’est un projet architectural ou lui aussi va répondre à notre choix
de thématique celle du renouvellement urbain durable.
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Résumé
La ville d’Alger, n'échappe pas aux problèmes d'étalement, de croissance et de gestion
urbaine. Cette croissance démesurée, parfois anarchique, a laissé dans la ville en général et
particulièrement à la ville de BARAKI des stigmates qui ne tarderont pas à devenir
alarmantes, si l'on persiste dans la tendance de laisser faire en matière de gestion urbaine et
spatiale. Dans le cadre de la thématique générale de « L’architecture et projet urbain », notre
recherche développe le thème du renouvellement urbain durable à travers l’amélioration de la
qualité urbaine et le cadre de vie. Dans notre cas, le renouveau urbain du quartier Diar El
Baraka est abordé à partir des opérations de rénovation, de requalification et de réhabilitation
de quartier à travers le principe de développement durable pour réussir un quartier pilote.
Les mots clés : L'étalement urbain, La croissance urbaine, La gestion urbaine, Les stigmates
Le renouvellement urbain durable, La rénovation, La requalification, La réhabilitation, Le
développement durable, Le quartier pilote.
ﻣﻠﺨﺺ
ھﺬا اﻟﻨﻤﻮ اﻟﻤﻔﺮط و اﺣﯿﺎﻧﺎ اﻟﻌﺸﻮاﺋﻲ ﯾﺘﺮك ﻓﻲ. اﻟﻨﻤﻮ واﻟﺘﺴﯿﯿﺮ اﻟﻌﻤﺮاﻧﻲ,اﻟﺠﺰاﺋﺮ ﻣﺪﯾﻨﺔ ﻟﻢ ﺗﺴﻠﻢ ﻣﻦ ﻣﺸﺎﻛﻞ اﻟﺘﻮﺳﻊ
اذا ﻣﺎ واﺻﻠﻨﺎ اﻻﻣﺘﺪاد ﻓﻲ اﻟﺘﺴﯿﯿﺮ اﻟﻌﻤﺮاﻧﻲ و,اﻟﻤﺪن ﻋﺎﻣﺔ و ﻣﺪﯾﻨﺔ ﺑﺮاﻗﻲ ﺑﺸﻜﻞ ﺧﺎص ﺗﺸﻮھﺎت ﺳﺮﻋﺎن ﻣﺎ ﺗﺼﺒﺢ ﺧﺎﻧﻘﺔ
ﯾﺘﻤﺤﻮر ﺑﺤﺜﻨﺎ ﺣﻮل ﻣﻮﺿﻮع اﻟﺘﺠﺪﯾﺪ اﻟﻌﻤﺮاﻧﻲ,« ﻓﻲ اطﺎر اﻟﻤﻮﺿﻮع اﻟﻌﺎم »اﻟﮭﻨﺪﺳﺔ و اﻟﻤﺸﺮوع اﻟﻌﻤﺮاﻧﻲ. اﻟﻤﻮﺿﻌﻲ
اﻟﺘﺠﺪﯾﺪ اﻟﻌﻤﺮاﻧﻲ ﻟﺤﻲ دﯾﺎر اﻟﺒﺮﻛﺔ,ﻓﻲ ھﺬه اﻟﺪراﺳﺔ.اﻟﻤﺴﺘﺪام ﻋﻦ طﺮﯾﻖ رﻓﻊ ﻣﺴﺘﻮى اﻟﻨﻮﻋﯿﺔ اﻟﻌﻤﺮاﻧﯿﺔ و اﻟﺒﯿﺌﺔ اﻟﻤﻌﯿﺸﯿﺔ
اﻋﺎدة اﻟﺘﺄھﯿﻞ و اﻋﺎدة اﺣﯿﺎء اﻟﺤﻲ ﻋﻦ طﺮﯾﻖ اﻟﺘﻨﻤﯿﺔ اﻟﻤﺴﺘﺪاﻣﺔ ﻣﻦ اﺟﻞ اﻧﺠﺎز ﺣﻲ ﻧﻤﻮذﺟﻲ،ﯾﻈﮭﺮ ﻣﻦ ﺧﻼل ﻋﻤﻠﯿﺎت اﻟﺘﺠﺪﯾﺪ
.ﻣﻤﯿﺰ
، اﻟﺘﺠﺪﯾﺪ اﻟﺤﻀﺮي اﻟﻤﺴﺘﺪام, اﻟﺘﺴﯿﯿﺮ اﻟﻌﻤﺮاﻧﻲ, اﻟﻨﻤﻮ اﻟﻌﻤﺮاﻧﻲ,اﻟﺘﻮﺳﻊ اﻟﻌﻤﺮاﻧﻲ, اﻟﺘﺸﻮه اﻟﻌﻤﺮاﻧﻲ: اﻟﻜﻠﻤﺎت اﻟﻤﻔﺘﺎﺣﯿﺔ
. إﻋﺎدة ﺗﺄھﯿﻞ اﻟﺘﻨﻤﯿﺔ اﻟﻤﺴﺘﺪاﻣﺔ، ﺗﺠﺪﯾﺪ
Abstract
The city of Algiers, does not escape the problems of sprawl, growth and urban
management. This excessive growth, sometimes anarchic, has left in the city in general and
particularly in the city of BARAKI stigmas that will soon become alarming, if we persist in
the trend to let go in terms of urban and spatial management. As part of the general theme of
"Architecture and urban project", our research develops the theme of sustainable urban
renewal through the improvement of urban quality and living environment. In our case, the
urban renewal of the Diar El Baraka district is achieved by the operations of renovation,
requalification, and neighborhood rehabilitation, through the principle of sustainable
development to succeed a pilot district.
Key-words: Urban sprawl, urban growth, urban management, Stigma, Sustainable urban
renewal, renovation, requalification rehabilitation, sustainable development, the pilot district.
I
Sommaire
Résumé…………………………………………………………………………………… I
Sommaire…………………………………………………………………………………. II
Glossaire………………………………………………………………………………….. V
Liste des tableaux……………………………………………………………………….. VI
Liste des figures …………………………………………………………………………. VII
Liste des abréviations …………………………………………………………………… IX
Remerciements ………………………………………………………………………….. X
II.1. Préambule…………………………………………………………………………... 12
II.2. Définitions et concepts ……………………………………………………………... 12
II.2.1. La métropole………………………………………………………………………. 12
II.2.1.a. Alger métropole………………………………………………………………… 13
II.2.1.b. Les enjeux territoriaux nationaux dans la réglementation et les instruments
13
d’urbanisme.…………………………………………………………………...
II.2.2. Projet urbain ………………………………………………………………………. 14
II.2.3. L’étalement urbain ………………………………………………………………... 15
II.2.4. Le renouvellement urbain…………………………………………………………. 15
II.2.4.a. Apparition du renouvellement urbain ………………………………………….. 16
II.2.4.b. Le renouvellement urbain comme action spontanée de l’évolution urbaine …… 16
II.2.4.c. Champs d’intervention du renouvellement urbain……………………………… 16
II.2.4.d. Les objectifs du renouvellement………………………………………………... 17
II.2.4.e. Actions du renouvellement urbain……………………………………………… 17
II.2.5. La rénovation ……………………………………………………………………... 18
II
II.2.5.a. Les objectifs de la rénovation ………………………………………………...... 19
II.2.5.b. Les types de la rénovation urbaine …………………………………………...... 19
II.2.5.c. La rénovation urbaine en Algérie ……………………………………………… 20
II.2.6. Le développement durable………………………………………………………… 20
II.2.6.a. Le développement urbain durable ……………………………………………… 20
II.2.6.b. Projet urbain durable …………………………………………………………… 21
II.2.6.c. Une ville durable ……………………………………………………………….. 21
II.2.6.d. Renouvellement urbain durable………………………………………………… 22
II.2.6.e. Quartier durable………………………………………………………………… 22
II.2.6.f. L'objectif commun : tendre vers la ville durable ……….……………………… 23
II.2.6.g. Le développement urbain durable en Algérie…………………………………... 23
II.2.7. Vers une nouvelle centralité………………………………………………………. 24
II.3. II.3. Analyse des exemples …………………………………………………………. 24
II.3.1. Exemple 1 : La caserne de bonne………………………………………………. 24
II.3.2. Exemple 2 : La caserne de chartreuse…………………………………………... 25
II.3.3. Analyse comparative ……………………………………………………………... 25
II.4. Conclusion…………………………………………………………………………… 26
CHAPITRE III : CAS D’ETUDE 28
III.1. Partie I : Analyse urbaine………………………………………………………….. 37
III.1.1. Introduction……………………………………………………………………….
III
III.1.5.1. Les potentialités ……………………………………………………………….. 55
III.1.5.2. Les problèmes ………………………………………………………………… 56
III.1.6. Critique et synthèse du diagnostic des instruments d’urbanisme ……………….. 56
III.1.7. Diagnostic de l’aire d’étude……………………………………………………… 56
III.1.7.1. Choix du site …………………………………………………………………… 57
III.1.7.2. Limites du site …………………………………………………………………. 58
III.1.7.3. Etat des lieux …………………………………………………………………... 58
III.1.7.4. Les problèmes …………………………………………………………………. 59
III.2. Partie II : Aménagement urbain ……………………………………………………. 59
III.2.1. Introduction ……………………………………………………………………… 60
Références ………………………………………………………………………………. 76
78
91
IV
Glossaire
Le territoire : Partie de la surface terrestre. Étendue de terre, plus ou moins nettement
délimitée, qui présente généralement une certaine unité, un caractère particulier.
La ville : La ville demeure une création historique particulière, elle n’a pas toujours existé
mais est apparue à un certain moment de l’évolution de la société, et peut disparaître ou être
radicalement transformée à un autre moment. Elle n’est pas le fait d’une nécessité naturelle,
mais celui d’une nécessité historique .Leonardo Benevolo « l’histoire de la ville».
Les limites : ce sont les bordures caractérisées des secteurs, marquent visuellement leur
achèvement. Elles peuvent être constituées par une coupure dans le tissu: boulevard, parc,
voie ferré, par un changement typologique dans le bâti, par une rupture du relief, etc. selon
Philipe panerai.
Les parcours : Les parcours principaux empruntent souvent les voies les plus anciennement
tracées selon Philippe panerai.
Le système bâti : regroupe l’ensemble des masses construites de la même forme urbaine,
qu’elle soit leur fonction (habitation, équipement) ou leur dimension. Selon Philippe panerai.
Le secteur : c'est une partie du territoire urbain identifié globalement .un secteur peut
correspondre à une zone homogène du point de vue morphologique …. Ou, au contraire, à
une zone hétérogène. Selon Philippe panerai.
Ilot : est une unité urbaine bâtie en partie ou en totalité de manière très diverse et qui génère,
à travers sa connexion avec les systèmes de réseaux viaire, la membrane urbaine.
La parcelle : n'est plus un lot à bâtir indifférent mais une unité de sol urbain orientée a partir
de la rue. Selon Philippe panerai.
V
Quartier stigmatisé : La stigmatisation se définit globalement comme un ensemble de
préjugés négatifs. Elle conduit souvent à considérer les quartiers dégradés où les conditions de
vie sont déplorables.
Quartier pilote : C’est un quartier idéal, exemplaire qui a servi de base en commençant avant
tout par une inspiration d’une vision globale et s’appuyer sur l’interaction. Il doit répondre
aussi à des questions d’économie, politique énergétique, sociale et culturelle. Cela nécessite
l‘engagement aussi bien des autorités que de la population.
VI
Liste des tableaux
Tableau III.1. Recensement ……………………………………………………………… 41
Tableau III.2. Toponymie de site. ………………………………………………………... 59
Tableau III.3. Surface de site par secteur…………………………….…………………… 59
Fig. II.12. Immeuble multi fonctionnel au quartier de (a) Bonne et (b) Chartreuse……… 34
Fig. II.13. Des équipements au quartier de Bonne (a) de service et (b) de commerce….. 35
VII
Fig. III.11. Exemple de tracé militaire (damier, ilot)……………………………………… 46
Fig. III.12. Les installations de Baraki et un dirigeable en 1918………………………….. 47
Fig. III.13. La création de la cité jardin « RECAZIN » de Baraki 1947………………….. 47
Fig. III.21. Les types d’ilots : (a) Type 01, (b) Type 02 et (c) Type 03…………………... 53
VIII
Liste des abréviations
IX
Remerciements
Nous remercierons tous abord Dieu de nous avoir donné la force, nous avoir facilité la tâche
et nous avoir accordé beaucoup de chance pour réaliser ce modeste mémoire, que nous
espérons être à la hauteur des efforts fournis.
Ce mémoire est le résultat d’un travail constant qui n’aurait pu aboutir sans la contribution
de nombre de personnes. Ainsi se présente l’occasion de leur adresser nos plus vifs
remerciements.
Nous tenons à exprimer tous nos remerciements à notre professeur Dr. Arch. M. ZERARKA
pour la mise en place de l’option « architecture et projet urbain ».
Nous tenons à exprimer notre profonde gratitude et sincère reconnaissance à notre encadreur
M. BENOUARED Djamel et Co-encadreurs M.SAFAR ZITOUN Djaafer et M. SASSANE
Ahmed pour leurs conseils, leurs orientations et leurs suivis lors de ce mémoire.
Nous tenons à témoigner toute notre gratitude à Mme MOUISSAT Hafida Ex chef de
département a l’agence national d’aménagement de territoire (ANAT) pour son aide et son
soutien inestimable.
Nous remercions infiniment: nos parents pour leurs soutiens et patience pendant toute la
période de nos études.
On tient à remercier les membres du jury pour leurs lectures et les remarques qui viendront
enrichir ce travail qu'on aura plaisir à partager et discuter avec eux.
Nous espérons que ce mémoire servira d'exemple et de support pour les années à venir.
X
DEDICACES
Le premier de mes remerciements ira au bon Dieu miséricorde qui m’a donnée la santé, la
volonté et la patience pour réaliser ce modeste travail.
À mon adorable mère qui m’a toujours encouragée, m’a aidée à surmonter tous les obstacles
que j’ai rencontrés dans ma vie, Merci pour ta tendresse, tes sacrifices et pour tes précieux
conseils, sans toi ma réussite n’aura pas eu lieu.
À mon très cher père, pour les sacrifices consentis pour ma scolarisation et son vœu de me
voir réussir dans la vie. Il m’a supportée des années et des années et m’a apportée beaucoup
de soutient. En plus pour son amour et son aide, Merci mille fois mon père.
À mes frères : Karim & Kamel pour leur appui et leur encouragement.
A ma chère tante MOUISSET HAFIDHA, Je tiens à lui exprimer ma très vive reconnaissance
pour son aide et son appui. Je lui adresse mes plus chaleureux remerciements pour ses
bienveillantes recommandations.
XI
DEDICACES
Le premier de mes remerciements ira au bon Dieu miséricorde qui m’a donnée la santé, la
volonté et la patience pour réaliser ce modeste travail.
À mon frère et mes sœurs et: Hichem, Mimi et ma petite Douaa pour leur appui et leur
encouragement.
A ma chère tante victoria, Je tiens à lui exprimer ma très vive reconnaissance pour son aide et
son appui. Je lui adresse mes plus chaleureux remerciements pour ses bienveillantes
recommandations.
HANECHE Imene.
XII
CHAPITRE II
ETAT DE L’ART
Chapitre II Etat de l’art
II.1. Préambule
Dans notre étude nous allons viser notre intervention sur le tissus ancien (centre-ville),
dans une logique que la structuration du noyau central de la ville est le premier pas pour régler
la crise que vivent les villes actuellement.
II.2.1. La métropole
La métropole est définie par Jean-François Troin comme ville - mère (de mêtêr-mère- et
Polis –ville-). C’est une ville de grande taille équipée en fonctions multiples. C’est un centre
politique, économique et financier, ayant un rôle et une dimension internationale, capable
d’entreprendre et de contrôler les échanges. Elle présente, en dépit de son aspect quantitatif,
une stratégie de développement urbain et un aspect qualitatif.
« Les métropoles mondiales doivent compter évidemment des fonctions et des équipements
majeurs qui donnent le pouvoir d’entreprendre, le contrôle des échanges, l’organisation de
12
Chapitre II Etat de l’art
l’information et de la communication. Elles sont les sièges des gouvernements des grandes
puissances et des capitales politiques, économiques et intellectuelles » [01].
En tant que capitale et une grande ville, elle a toujours cherché à renforcer son image, et
pour cela les pouvoirs publics ont décidé de la doter d’un plan stratégique porteur d’une
vision d’ensemble et de métropolisation. Les différents instruments de planification
(SDAAM2025, PDAU2029) et d'exécution (PDAU 2015) comportent des lignes directrices
qui vont guider la métropolisation de la ville d'Alger dans les principes du développement
durable [02].
13
Chapitre II Etat de l’art
On peut définir le projet urbain comme « une démarche d’initiative publique qui a pour
objet de définir un cadre et une stratégie d’action en vue d’induire des dynamiques urbaines
(ou un processus de mutation urbaine) en prenant en compte les logiques des agents et les
jeux d’acteurs et en articulant les différents registres d’action aux différentes échelles inférant
sur ses conditions de concrétisation.
Selon Philippe Panerai et David Mangin4, le projet urbain se présente comme étant la
redéfinition des rapports entre les édifices et la ville, entre l’architecture débarrassé de ses
obsessions formalistes et l’urbanisme délivré de ses pesanteurs technocratiques s’est exprimé
en France à travers une revendication formulée en termes de « projet urbain » [04].
Selon François Delarue Un projet urbain est un cadre de pensée pour régénérer la ville
au profit de ses habitants. Il est aussi un guide de l’action pour adapter la ville à la demande
sociétale et jouer comme levier économique et social. Le projet urbain se traduit par des
actions visibles et lisibles sur la ville, support d’usages et d’activités pour les citadins;
embellissement de l’espace public, renforcement de la centralité commerciale et ludique,
nouveaux quartiers de qualité ou régénération de quartiers existants [05].
14
Chapitre II Etat de l’art
Les besoins en logement et en mixité sociale sont répartis sur l’ensemble du territoire.
Confrontés au prix du foncier les collectivités et les opérateurs du logement doivent parfois
s’éloigner des centres-villes et construire en extension urbaine. Une prise de conscience
supranationale en matière de développement durable a progressivement placé l’étalement
urbain au cœur de l’actualité territoriale. Depuis quelques années, une série de lois ont
émergé, visant l’objectif général de lutte contre l’étalement urbain. Les différentes actions en
matière d‘urbanisme, d’habitat et de déplacement, se basent sur trois fondements :
Le maintien de l’équilibre entre développement urbain et la protection des espaces naturels
et ruraux. Cet enjeu se traduit par les objectifs de maîtrise de la périurbanisation et de
renouvellement urbain.
La mixité fonctionnelle et sociale.
La préservation de l’environnement au sens large (paysages, biodiversité, patrimoine,
prévention des risques, etc.).
Le renouvellement urbain ne visait pas en soi une nouvelle conception de la ville, mais
la prise en compte de l’existant en pensant à sa gestion, ainsi il se présente comme une
démarche issue de la pratique de l’urbanisme.
15
Chapitre II Etat de l’art
16
Chapitre II Etat de l’art
sociale. Par la diversité des villes et de leurs composantes et aussi par la nature géographique
et l’histoire diversifiée de ses lieux, les opérations de renouvellement urbain interviennent sur
des sites et des situations souvent variés et complexes, néanmoins, il est possible de dégager
les grandes catégories qui font l’objet d’opérations de renouvellement urbain:
Des quartiers résidentiels anciens dégradés, connaissant des processus de déqualification
et/écartés des processus de valorisation ;
Des quartiers (et souvent des morceaux de villes) anciens et mixtes surtout du XIXe siècle
associant de l’habitat souvent modeste et vétuste et des activités industrielles notamment,
qui périclitent et/ou se délocalisent, quartiers dont la valorisation est particulièrement
difficile ;
Des quartiers récents constitués de grands ensembles de logements locatifs sociaux et
parfois aussi des copropriétés, très marqués par l’urbanisme des tours et des barres affectés
durablement par des processus de dégradation, de dévalorisation et concentrant un certain
nombre de dysfonctionnements sociaux.
17
Chapitre II Etat de l’art
L’intégration à la ville : Elle commence par un travail sur la trame urbaine, c’est évident
pour les grandes parcelles.
Le renouvellement des fonctions urbaines : Un enrichissement des fonctions urbaines
locales, comme sur une place concernée.
La banalisation de la gestion urbaine : Toute démarche de projet doit déboucher sur des
réalisations gérables, de fait la volonté de banalisation de la gestion urbaine.
La réhabilitation : M. Saïdouni l’défini comme suit « cette action, assez récente dans le
discours et la pratique urbanistique, a pour objectif l’intégration de secteurs urbains
marginaux au reste de la ville, par des interventions aussi bien sur le cadre physique que
sur le cadre social» [09].
La restauration : M. Saïdouni déclare que « ce type d’intervention urbanistique se limite
au cas de figure d’une entité à identité culturelle et /ou architecturale menacée, qui réclame
des mesures de sauvegarde » [09].
La restructuration : A. Zucchelli résume cette notion comme «l’ensemble des
dispositions et des actions administratives, juridiques, financières et techniques
coordonnées et décidées par les responsables de la gestion urbaine avec les partenaires
publics et privés pour intervenir dans certaines parties de la ville existantes » [09].
La rénovation : Au sens strict, il y a rénovation quand un nouveau bâti est édifié en lieu et
place de celui qui lui préexistait. Le verbe « rénover » étant défini par le fait de donner une
nouvelle forme, une nouvelle existence (d’après le Petit Larousse). La rénovation est de
moduler un existant dans des nouvelles conditions (de fonctionnement, confort,
hygiène,…), l’objectif principale est de reproduire les anciens centres, parfois cela
nécessite des actions de démolition et de reconstruction.
II.2.5. La rénovation
18
Chapitre II Etat de l’art
II.2.5.b. Les types de la rénovation urbaine : sont trois et ils sont définit comme suit :
1. La rénovation imposée : C’est une rénovation ou plutôt une reconstruction qui suit des
destructions involontaires causées par :
- Un incendie : comme celle de Chicago 1870.
- Un tremblement de terre : Comme à San Francisco 1906, Tokay 1923, Boumerdes 2003.
- Une guerre : ce sont les deux dernières guerres mondiales, surtout la seconde qui a
détruit les villes à 80 et 90 % ou au moins leurs centres, par exemple le havre en France.
2. Rénovation volontaire : C’est la démolition des immeubles ou habitations insalubres et leur
remplacement par de nouvelles constructions. Elle se divise en :
19
Chapitre II Etat de l’art
- Rénovation volontaire des centres des grandes agglomérations : Cette rénovation est une
des entreprises les plus difficiles, car le centre est la partie la plus dense, la plus active,
la plus chère, et gérer son fonctionnement pendant une longue période pour le
transformer soulève de nombreux problèmes.
- Rénovation volontaire qui concerne les quartiers hors le centre : Elle vise les ensembles
d’habitations particulièrement insalubres et les bâtiments industriels le plus souvent.
Elle est due, alors, à l’initiative des pouvoirs publics.
- Rénovation des installations portuaires et des docks des fronts de mer.
3. Rénovation Individuelle Ou privée spontanée: Au sens de démolitions suivies de
construction est la moins spectaculaire mais en termes de quantité, elle peut être très
importante.
Le développement durable est un mode de développement qui répond aux besoins des
générations présentes, à commencer par les plus démunis, sans compromettre la capacité des
générations futures à répondre aux leurs. Il est en fait une recherche d’un équilibre et d’une
conciliation entre le souci écologique, social, économique, domaines qui tendent à s’écarter
les uns des autres.
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Chapitre II Etat de l’art
II.2.6.b. Projet urbain durable: Plusieurs motivations conduisent aux projets urbains. D’un
point de vue stratégique, les approches de transformation urbaine sont diversifiées. On peut
constater deux types d’approches: se diriger vers l’attractivité externe (outside-in) ou répondre
aux besoins internes (bottom-up). Ces projets s’inscrivent dans une perspective «
transformationnelle », ce qui signifie un aménagement qui conduit la communauté vers un
changement profond en matière culturelle voir économique et sociale. Dans tous les cas, ces
types de projets offrent des opportunités remarquables à la ville de s’engager dans une
approche plus durable dans la structuration d’elle-même. En revanche, ils demandent de
nouvelles méthodes de planification, de nouveaux systèmes de gouvernance, d’une cohérence
spatiale et temporelle, afin de proposer des solutions nouvelles répondant aux enjeux de
développement durable. Cela signifie que les projets urbains nécessitent forcément d’être
fondés sur une nouvelle approche durable. Ainsi, nous rappelons une définition du terme de
projet urbain durable. » Un projet urbain durable doit comporter les différentes dimensions ou
composantes suivantes : urbanisme (urbanistique), aspects sociaux, aspects économiques,
aspects environnementaux, la participation de tous les acteurs et une approche multiscalaire
de ses composantes » [13].
II.2.6.c. Une ville durable: est une ville qui se met en marche vers un développement
durable. C’est une ville dans laquelle les habitants et les activités économiques s’efforcent
continuellement d’améliorer leur environnement naturel, bâti et culturel au niveau du
voisinage et au niveau régional, tout en travaillant de manière à défendre l’objectif d’un
développement durable global. Nous rappelons un bref inventaire des conceptions d’une ville
durable établi par Charlot Valdieu et Outrequin :
Une ville autosuffisante qui stimule la capacité à satisfaire localement les besoins
fondamentaux.
Une ville qui n’exporte pas ses coûts de développement.
Une ville économiquement dynamique : l’efficacité à long terme, l’efficacité distributive et
l’équité environnementale.
Une ville alliant l’identité, la qualité de vie et l’équilibre.
Une ville qui assure la cohérence sociale, économique, environnementale et spatiale.
Une ville habitable.
21
Chapitre II Etat de l’art
II.2.6.d. Renouvellement urbain durable: Le thème de la reconstruction des villes sur elles-
mêmes (à travers le développement durable et avec la revitalisation des noyaux centraux des
villes) est aujourd'hui au cœur des débats urbains. Bon nombre d'urbanistes voient en cela une
solution préconisée pour parvenir à lutter contre l'étalement urbain et ré humaniser la ville.
Le renouvellement urbain constitue l’un des enjeux majeur du développement durable. Ils
représentent des réponses aux problèmes sociaux, économiques, urbanistiques et
environnementaux dans le contexte de nos villes. Ce sont deux concepts très liés, ils
défendent des principes de réduction de l'étalement urbain, d'économie d'énergie et de
réduction des inégalités sociales. Ce rapprochement conceptuel nous amène à développer le
concept de renouvellement urbain durable. L’intégration évidente du développement durable
dans les projets de renouvellement urbain n'est pas totalement acquise. En effet, ce n'est pas
forcément le premier objectif à améliorer dans les quartiers en difficulté.
II.2.6.e. Quartier durable: Charlot Valdieu et Philippe Outrequin ont définit un projet de
quartier durable comme un projet qui est structuré autour du croisement des objectifs ou
finalités de développement durable avec les principes du développement durable. Ce type de
projet comprend notamment les éléments suivants:
Une vision pour l’avenir du quartier partagée avec ses habitants ;
Un diagnostic stratégique et des enjeux spatialisés ;
Des éléments déterminants pour la conduite du projet ou les principes d’action ;
Un programme d’action spécifique ;
Les quartiers durables se distinguent ainsi par des éléments déterminants suivants:
L’environnement local et la qualité de vie ;
L’environnement global (la lutte contre l’effet de serre et la gestion durable des
matériaux);
L’intégration du quartier dans la ville avec la densité, la mixité, les déplacements, etc ;
La participation ;
L’économie du projet avec les emplois, les activités, l’insertion, etc. [13].
22
Chapitre II Etat de l’art
II.2.6.f. L'objectif commun : tendre vers la ville durable: Ce qui est sûre aujourd'hui est
que nous devons changer de régime d'urbanisation pour respecter plus les critères de
durabilité. Autrement dit, avoir un nouveau paradigme et de nouveaux référentiels urbains. La
densification semble être le processus urbain que devrait enclencher la ville durable.
Cependant, les controverses sur la faisabilité de la ville compacte soulignent bien des
difficultés d'appliquer un modèle qui se voit mondial à des villes aux contextes variés. En
effet, la ville durable n'est pas standardisée et sa stratégie de développement doit s'adapter au
contexte. Elle est alors une ville avant tout cohérente, elle doit être vue comme un seul
et unique système. Dès lors, la mise en œuvre de démarches de développement durable doit se
faire à différentes échelles du territoire (agglomération, ville, quartier, ...). Pour l'appliquer il
faut alors travailler de façon simultanée et prendre en compte les impacts croisés de la
décision à l'action. Cela implique le développement de responsables entreprises et la
participation des habitants à la construction du projet urbain [14].
Son objectif est d’encadrer les activités socioéconomiques et politiques et améliorer les
conditions de vie des sociétés. Son enjeu majeur est de transmettre l’espace de vie commun
aux générations futures afin de créer une synergie morale ou conscience qui s’oppose à
l’actuel mode de vie. Afin d’aborder le développement durable en Algérie, il faudrait revenir
aux enjeux globaux internationaux établis par les Nations Unies et l’Union Européenne pour
2030 dans une réunion internationale à New York, un cadre visant à lutter contre la pauvreté à
23
Chapitre II Etat de l’art
l’échelle mondiale et à favoriser un développement durable pour tous dans les années à venir.
L’Algérie adhère aux principes énoncés.
Les deux villes étudiées sont la caserne de Bonne et la caserne de Chartreuse. Ce choix
est basé sur le fait que les deux exemples ressemblent notre cas d’étude, en termes de
problématiques et d’actions de renouvellement.
II.3.1.a. Présentation du projet: Le projet est inscrit dans une opération d’aménagement
globale dans l’agglomération grenobloise. Le projet se réalise sur une friche militaire de 8,5
24
Chapitre II Etat de l’art
II.3.1.b. Problématique: La ville fait face depuis de longues années à un déficit en matière
de foncier, et à un tassement du centre-ville au nord le long de l’Isère. La Caserne De Bonne
répond à un besoin en infrastructure militaire. Elle inclut une enceinte militaire introvertie et
impénétrable, ce qui forme une contrainte de l’extension de la ville vers le sud.
25
Chapitre II Etat de l’art
II.3.2.c. Objectifs: La Ville a opté pour un projet d’ensemble qui s’inscrit dans la logique
d’un développement durable qui vise les objectifs suivant :
Intégrer les entreprises avec leurs infrastructures et respecter de l’environnement et les
besoins culturels et sociaux de ses habitants ;
Améliorer l’intégration urbaine du site ;
Optimiser la qualité paysagère et les espaces publics.
26
Chapitre II Etat de l’art
Dans ce qui suit, nous présentons une comparaison entre la caserne de Bonne et celle de
chartreuse en termes de solutions proposées à leurs problèmes.
Les problèmes du système viaire, les solutions proposées pour les résoudre et les
recommandations tirées sont les suivant :
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Chapitre II Etat de l’art
II.3.3.1.a. Les voiries: Un système viaire incomplet et bordés de murs de clôtures ainsi que le
manque d’équipements de proximités, ont conduit à une forte concentration au centre avec
des problèmes de circulations, ce qui engendre une pollution sonore et atmosphérique.
Les solutions proposées pour résoudre ces problèmes pour les deux quartiers sont:
La caserne de Bonne
- Pour le réseau mécanique: prolonger les voies des quartiers environnants à l’intérieur de
l’ex-emprise militaire afin de rétablir la continuité des cheminements interrompus par
cette dernière ;
- Pour le réseau piéton : Etablir deux axes piétons ; l'axe calme des jardins et l'axe calme
des logements.
La caserne de la Chartreuse
- Pour le réseau mécanique: Créer une hiérarchie des nouvelles voiries. Les voiries
d’accès principal au site devront être suffisamment visibles et accessibles ;
- Pour le réseau piéton: valoriser les voies réservées aux modes doux et prévoir de
nouvelles liaisons permettant un cheminement continu, direct et agréable vers les
commerces et équipements crées.
28
Chapitre II Etat de l’art
Les recommandations suivantes sont tirées pour les voies mécaniques et piétonnes :
Le prolongement des voies des quartiers environnants à l’intérieur du site d’intervention
pour rétablir la continuité des cheminements interrompus et son hiérarchisation perdu ;
La création d’un maillage des passages piéton ;
La favorisation des parcours piétons avec l’intégration d’éléments végétaux pour créer des
séquences animées ;
La mise en valeur le début et l’aboutissement
29
Chapitre II Etat de l’art
30
Chapitre II Etat de l’art
Le paysage naturel présente un potentiel important qui doit être pris en considération
dans l’aménagement des espaces publics. Ces problèmes et solutions sont :
II.3.3.2.a. Les espaces publics /Les éléments naturels: L’insuffisance des espaces publics
et les éléments naturels dans le centre ville.
La caserne de la Chartreuse
- Aménager un espace vert public intégrant la cour de l’ancien fort et les anciens murs
d’enceinte.
- L’espace vert public prendra ses racines dans le bois de la Chartreuse.
- Pour se transformer en parc urbain, le plus long possible, vers la route Nationale 3,
aménager un réseau d’espaces publics hiérarchisés, par un axe structurant, suivant les
différentes fonctions.
31
Chapitre II Etat de l’art
II.3.3.2.b. Les Eléments de repères: Absence des points de repères, des espaces publics
et les équipements dans le site.
Les solutions proposées pour résoudre ces problèmes sont:
La caserne de bonne
- Construire un centre commercial unique et durable (l’hyper centre).
La caserne de la Chartreuse
- Construire un équipement multi fonctionnel : Le principal rôle de ce bâtiment est de
créer un signal pour se repérer dans la ville. Il s’agit de repositionner le domaine de la
Chartreuse au niveau Liégeois et d’accroître sa visibilité. Ce symbole visible du centre
ville doit être une icône de la nouvelle Liège.
32
Chapitre II Etat de l’art
II.3.3.2.c. Facteurs d’ambiance: Absence totales des éléments de l’ambiance tel que
l’éclairage, la présence de l’ancien tissu seulement et la rupture entre les éléments paysagers.
33
Chapitre II Etat de l’art
(a) (b)
Fig. II.12. Immeuble multi fonctionnel au quartier de (a) Bonne et (b) Chartreuse.
La ville évolue dans une tension permanente entre deux tendances contraires, une
tendance à la spécialisation et une tendance à la mixité. Les problèmes et les solutions sont les
suivants :
(a) (b)
Fig. II.13. Des équipements au quartier de Bonne.
(a) Equipement de service et (b) équipement de commerce.
34
Chapitre II Etat de l’art
La caserne de la Chartreuse
- Assurer une polarité du site, à l’extérieur de celui-ci le projet permettra d’accueillir des
fonctions de différent types et donc des usages multiples.
- Pour le projet et les quartiers avoisinants : Développer des services et commerces de
proximité (petites surfaces).
- La fonction commerciale très peu présente dans les quartiers avoisinants et, dans la
logique de quartiers durable, la proximité de commerce de consommation courante nous
semble primordiale.
- Intégrer des fonctions compatibles avec la typologie du fort existant.
35
Chapitre II Etat de l’art
Les bâtiments patrimoniaux à l’état dégradé sont un sérieux problème qu’il faut régler
pour protéger le patrimoine et la vie des personnes. Pour y remédier, les solutions suivante
sont misent en œuvre :
La caserne de bonne
- Garder les trois bâtiments principaux autour de la cour d’honneur et fais l’action de la
réhabilitation.
La caserne de la Chartreuse
- Récupérer le bâti (les trois grands bâtiments) et les espaces vert.
(a) (b)
Fig. II.15. (a) Les 3 bâtiments réhabilités à Bonne et (b) Le bâtiment réhabilité à Chartreuse.
36
Chapitre II Etat de l’art
II.4. Conclusion
La nouvelle structure urbaine s’appui sur les espaces public pour assurer une bonne
intégration de ces emprise avec leurs centres.
Il ressort l’importance de l’intégration d’une structure verte dans ces nouveaux
aménagements urbains.
Il ressort que l’aspect mobilité est important pour assurer une meilleure connections et une
opportunité plus respectueuse de l’environnement.
Ces nouveaux aménagements doivent avoir une mixité fonctionnelle et sociale pour
assurer une bonne exploitation et appropriation de l’espace urbain.
Permettre la cohabitation harmonieuse entre les différents modes d'habitation et les autres
activités; et assurer la disponibilité et la qualité des services de proximité; dans le cadre du
bien-être et du développement durable.
Le renforcement de la convivialité urbaine et la cohésion sociale, la diversité des fonctions
(activités économiques, logements, commerces de proximité et équipements publics) et
l’attractivité du site.
37
CHAPITRE III
CAS D’ETUDE
Chapitre III Cas d’étude
L’analyse urbaine de la ville de Baraki est effectuée sur la base essentielle de nos
visites de terrains, nos entretiens auprès de l’APC de Baraki, et l’examen du PDAU d’Alger.
L’examen du PDAU d’Alger qui englobe 57 communes dont Baraki, ne nous a permis
de retirer que 03 orientations dont on a tenu compte dans notre démarche.
Pour la première, Baraki apparait dans le pilier 03 intitulé « cohésion territoriale /sociale »,
comme étant l’un des projets structurants au niveau du pôle de régénération urbaine El
Harrach-Baraki. Il s’agit d’une intervention à large échelle régionale qui jouera un rôle
fondamental dans la réorganisation de l’étalement urbain d’Alger (voir partie III.2.1).
Pour la deuxième orientation, Baraki est comprise au niveau du pilier 05, intitulé « le
modèle territorial », comme étant un projet structurant dans la création des pôles de
compétitivité.
Pour la troisième, au niveau du pilier 02 intitulé « ouverture de la ville (d’Alger) au
monde» Baraki à travers le complexe sportif international (en cours de réalisation) vient en
appui à Alger – capitale, pour son ouverture au plan international.
La ville de Baraki, étant l’un des pôles d’intervention de la métropole d’Alger, de par sa
position stratégique et le réseau d’infrastructures dont elle dispose, doit participer à la
dynamique de celle-ci. Au vu de ces orientations, le choix de la ville de Baraki se justifie.
Notre but sera donc de renforcer la centralité du pôle de Baraki, pour assurer une
certaine dynamique et attractivité du centre-ville, avec un champ thématique diversifié. Dans
le cadre de cette étude, nous essaierons de proposer une grille de lecture dont la finalité est
d'appréhender l'ordre, l'intelligence du site, sa structure et son influence sur la formation et le
développement de la ville. Injecter un programme de grands équipements culturels et
commerciaux va effectivement renforcer le pôle de centralité et l’attractivité de la ville de
Baraki, ce qui constituera un bon appui à la métropole d’Alger.
38
Chapitre III Cas d’étude
39
Chapitre III Cas d’étude
Les limites
40
Chapitre III Cas d’étude
III.1.2.4.b. Réseau routier externe : Il est constitué des plusieurs grands axes de circulation
représentés par les chemins de wilaya qui assurent les liaisons intercommunales et régionales,
on distingue :
Le chemin de wilaya 14 : qui débute à Gué de Constantine et s'achève à Sidi-Moussa.
Il est desservi par la route nationale 8 (Alger- El-Harrach – Blida) et est raccordé à
l'échangeur rocade Sud au niveau de la route nationale 38.
Le chemin de wilaya 115 : qui assure les liaisons Alger - El-Harrach et l'Arbâa-
Meftah. Il est raccordé à l'échangeur rocade Sud El-Harrach au niveau de l'hôpital
Zemirli. Ces deux liaisons ont le même tronçon au Nord- Ouest de Baraki. La liaison
avec les Eucalyptus est assurée par la route nationale 08.
Le chemin vicinal : il assure la desserte de la raffinerie de Sidi-Resine au Nord et la
liaison du chemin de wilaya 115 à la route nationale 61 au Sud.
Il est à noter que tout le réseau de Baraki converge vers le chemin de wilaya 115 et le
chemin de wilaya 14.
III.1.2.4.c. Partie projetée : Elle concerne les autoroutes et les liaisons nationales et
régionales dont le schéma de voirie est à réaliser à long terme on distingue :
L’Autoroute Est- Ouest qui se situe au Nord de la commune reliant la rocade Sud à Blida
(réalisé).
La réalisation du 4éme tronçon de la radiale Oued Ouchaih entre la route nationale 32 et la
route nationale 01 relie Baraki à Gué de Constantine.
La réalisation de la liaison Baraki- Eucalyptus Boulevard urbain (ou de centralisé) reliant
les deux centres.
La réalisation d'une voie secondaire, reliant deux centres hiérarchisés.
La réalisation de la voie primaire assurant la relation inter communales et inter quartier.
C'est une voie qui se fait à la périphérie de la zone d'habitat (voie d'évitement) et elle est à
réaliser à court terme.
41
Chapitre III Cas d’étude
Topographie
Du point de vue morphologique, le site accuse une géomorphologie relativement plate
et marécageuse (pente faibles, varient entre 0 ,1 et 2%), où les altitudes ne dépassent pas les
36m, située à l’extrémité nord de la plaine de la Mitidja, ne pouvant donc entraîner aucun
risque d’instabilité. L’aménagement est facile puisque cela ne nécessite pas des travaux de
terrassements importants.
42
Chapitre III Cas d’étude
L'hydrographie
définies :
Terrains favorables : cette classe représente
des alluvions caillouteuses et graveleuses et
forme une bonne assise de fondation. Les
terrains sont plats et bien compactes et sont
surtout localisés sur la zone Est de la
commune.
Terrains moyennement favorables. Fig. III.8. Carte géologique de la commune de
Terrains à propriétés variables. Baraki. Source: PDAU d'Alger.
. Terrains défavorables.
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Chapitre III Cas d’étude
Selon Philippe Panerai, l’analyse urbaine se fait en deux parties, la première représente
la ville à travers l’histoire et la deuxième la ville actuelle. Notre étude nous permet de faire
une lecture du processus de formation de la ville choisie, son évolution dans le temps, ses
extensions urbaines, les différents aménagements du tissu urbain, le cadre bâti pour mieux
appréhender le lien qu’elles entretiennent les unes avec les autres et leur organisation dans
une structure d’ensemble.
44
Chapitre III Cas d’étude
45
Chapitre III Cas d’étude
Fig. III.12. Les installations de Baraki et un dirigeable en 1918, un deuxième hangar est en construction à
gauche Source ; armé aire 1945-1962 partie 05, arphan.
En 1925 : l'aéroport d'Alger fut ouvert un peu plus à l’est, mais en 1937 Baraki fut choisi
pour héberger des troupes aéroportées.
En 1947 : Durant cette année des HLM ont été bâties pour des européens: c'est la cité
Recazin, Cette Cité couvrait une surface de 240 ha réparti en parcelles d'une superficie
qui varie entre 1000 et 1 250 m2, a 15 km d’Alger, en bordure de la route nationale de
Maison carrée à sidi moussa en face des hangars des dirigeables. Elle était structurée de 40
km de rues et de boulevards plantés d’arbres. Elle renfermait quatre places-Squares de 1
hectare à 1 hectare et demi, une place administrative de 3 hectares destinée à recevoir les
bâtiments communaux tel que Mairie, écoles, postes, marché, gendarmerie, … en plus, elle
était dotée d’un vaste terrain de sports de 4 hectares et nombreuses réserves boisées. Elle
représentait la plus vaste cité-jardin de toute l'Afrique du nord, un des plus beaux centres
de la banlieue d'Alger (eau abondante, climat sec, frais en été, terre de premier choix).
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Chapitre III Cas d’étude
A la veille de l'indépendance les colons partaient déjà et Baraki perdait son caractère
agricole. C'est alors que les terres privées agricoles sont vendues au profit de quelques
algériens, ce qui se fait jusqu'à ces dernières années. Une urbanisation timide est enregistrée le
lendemain du départ des colons français mais, s'accélère aujourd'hui où nous assistons à une
auto- construction de l'habitat individuel. En effet, les implantations urbaines ont donné
naissance à une agglomération secondaire sous la tutelle d'El-Harrach en 1966. Ensuite,
durant la première décennie de l'indépendance, c'était le Développement d'Alger qui avait
induit une extension inévitable de cette localité par l'installation de différents infrastructures.
Baraki était devenu en1962une banlieue d'Alger.
En 1977 : suite à une réorganisation territoriale de la ville d'Alger, que Baraki est devenue
commune qui s'est traduit par la création de nouveaux équipements dont le siège de
l'assemblée populaire communale auquel s'ajoutent différentes opérations qui ont contribué
au développement urbain.
47
Chapitre III Cas d’étude
La période 1983 - 1990 est celle où Baraki a connu un essor remarquable dans le domaine
de l'urbanisation. Actuellement regroupant les Eucalyptus et Sidi-Moussa.
En janvier 2007 : Etant la première station d'épuration des eaux usées à l'échelle
nationale, avec des capacités de traitement de 250 000 m3 par an. Elle représente
également une importante infrastructure hydrique, équipée de débiteurs et procédés très
sophistiqués.
Les obstacles naturels tels que : Oued Harrach à l’ouest, les Terrains agricoles au nord-
est, au sud et au nord-ouest, et les obstacles artificiels : la rocade A1 au nord et l’autoroute est
– ouest au sud. Ce phénomène à cause l’orientation de l’extension de la ville vers le sud et le
sud-ouest, Mais ces dernières années la croissance continuelle a franchi toutes les barrières et
a favorisé un développement urbain rapide et incontrôlé alimenté par des flux migratoires
intenses qui persiste jusqu’à présent ce qui a mené à projeter de nombreux programmes de
logements, l’aménagement des berges de l’oued, la ville olympique et le nouveau pôle de
régénération. Tout cela montre qu’elle est en plein mutation ; mutation fonctionnelle,
architecturale et morphologique. La périphérie devient centralité.
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Chapitre III Cas d’étude
Fig. III.17. Bornes de croissance. source travail personnel sur carte Google earth
La ville de Baraki a connu deux périodes, la période coloniale dont la ville est constituée
d’un centre d’activités publiques et des domaines agricoles aux alentours croissance
raisonnée, et la période contemporaine marquée par la naissance de plusieurs quartiers qui
sont venus tous se greffer autour du noyau ce qui a conduit à l’étalement de la ville et la perte
de sa cohérence structurelle.
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Chapitre III Cas d’étude
Fig. III. 19. Photo aérienne de la ville de Baraki source : Google Earth
En conclusion on remarque que le système viaire bien desservie, mais sans aucunes
activités, bordés de murs de clôtures et le manque d’équipements de proximités, ont conduit à
une forte concentration au centre avec des problèmes de circulation, ce qui engendre une
pollution sonore et atmosphérique. On note que le parcours piétons est sous forme de trottoir
et qu’il n’y a pas de passage urbain ou de parcours piétons proprement dit dans le noyau
central.
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Chapitre III Cas d’étude
51
Chapitre III Cas d’étude
On conclut que le centre historique de la ville est bien structuré où les parcelles ont la
même taille et le même découpage, alors que les parcelles de nouvelles extensions sont
anarchiques, ce qui a fait perdre à la ville son tracé structurel.
Fig. III.21. Les types d’ilots : (a) Type 01, (b) Type 02 et (c) Type 03. Travail personnel
travail personnel
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Chapitre III Cas d’étude
D’après l'identification des aires d'activité, La ville se caractérise par une grande
concentration de construction à usages essentiellement résidentielle, il y a peu d’édifices
commerciaux avec présence de bâtiments administratifs, religieux (Mosquée), éducatifs
(écoles, lycées...) Ou sanitaires (polycliniques). Une absence presque totale des équipements
socioculturels et commerciaux. Certaines activités donnent une vocation de second ordre
comme le sport (ville olympique).
Le cadre bâti: Il ressort de cette lecture du cadre bâti que la ville regroupe des types de
bâtiments bâti diversifié, selon la fonction et la période historique de la construction à
l’échelle de la ville. Dans notre aire d’étude, le bâti se compose de ces trois types : bon,
moyen et mauvais, de la ces trois sont répartie sur trois entités :
- Habitat individuel: L'habitat individuel prédomine le collectif et le précaire, car il
occupe la majeur partie de la surface urbanisée. Il présente « la part du lion. » 91,80 %
de la surface de l'habitat, en absence du contrôle des autorités local, représente un cadre
bâti moyen avec un gabarit de R+1 avec une valeur architecturale et nécessite une
restauration le nouveau tissu était anarchique dû, à des réalisation spontanées puisque
c'est des terres privées, le résultat c'est le rétrécissement des terres fertiles de haute
valeur agricole d'une part, et d'autre part c'est la perte du cachet urbain puisque c'est une
urbanisation démesurée, le plus souvent se sont des citadins qui se sont venus s'y
installée, travaillant dans les secteurs secondaires et tertiaires à Alger.
53
Chapitre III Cas d’étude
- Habitat collectif: Les quartiers 2004 et 360 logements, qui sont des quartiers résidentiels
en bon état avec un gabarit de R+5, représentent des barres de l’habitat collectif, et des
poches vides en plein quartier (manque des espaces verts et espaces de détente). La
notion de « barre » entre dans la composition du tissu urbain, correspondant à la logique
du mouvement moderne (occupation libre de la parcelle).
- Habitat précaire: Ce type d’habitat est situé dans la zone nord-ouest sur les berges de
l’oued en mauvais état. Il souffre d’un déficit d'équipement de structuration, caractérisé
par la dégradation. Il s’agit des constructions spontanées et non réglementées par les
pouvoirs publics.
- Zones industrielles: Ce sont de grandes parcelles situées à la périphérie. Elles
représentent principalement deux zones : la raffinerie au nord-est et Step au Nord.
Fig. III.23. Carde état de bâti Source Cartographie : N Semmoud & fl,Troin citeres ,2015
On conclut que :
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Chapitre III Cas d’étude
Le tracé agraire
On conclut que:
Le constat indique une densification du centre colonial l’étroitesse des voies publiques et
les usagers de l’autre partie de la ville.
la ville a été reconnue par ces vergers donc son activité agraire. Les programmes d'habitat
collectif et d'industrie réalisés ces dernières années, ont conduit à un changement de la
vocation de la ville où l'agriculture n'est plus la principale activité et richesse de la ville.
un éparpillement des activités.
la dominance de l'activité industrielle au nord - est
un important héritage colonial sur lequel la ville est née, cela est inscrit dans un contexte
historique.
55
Chapitre III Cas d’étude
A travers toutes ces lectures des différents systèmes dans la ville, nous avons pu retirer
certaines connaissances afin d’aboutir aux problèmes existants dans la ville et notre aire
d’étude, d’ou on souhaite par la suite aboutir aux solutions les plus adéquates, on cite :
56
Chapitre III Cas d’étude
Afin de diminuer ces grands problèmes et offrir un quartier pilote pour le bien de tous,
et dans un souci de créer un meilleur environnement (paysage et urbain), pour redonner un
cadre de vie agréable aux gens qui y habitent, nous avons proposé un certains nombres
d’opérations :
Restructurations et densification ;
Requalification de l’espace public ;
Réaménagement des voies ;
Réhabilitation ;
Opération de rénovation urbaine durable (douce) avec un renouvellement du cadre bâti et
la continuité du système viaire.
Site de 8 Hectares de Diar El Baraka (Baraki) qui fait une partie de notre aire
d’intervention.
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Chapitre III Cas d’étude
(a) (b)
Fig. III.25. Photos représentent : (a) Le pole de régénération et (b) le stade de Baraki
Le site est concerné par les orientations déclinées dans le PDAU d’Alger pour le Sous
système de Baraki/Eucalyptus. (Cette zone est aussi, très marquée par la ruralité, a été
sujette à une grande concentration de la population dans les deux communes qui pourraient
émerger comme des centralités urbaines importantes).
Le périmètre d’intervention est inclus dans une zone urbaine multifonctionnelle.
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Chapitre III Cas d’étude
III.1.7.3. b. Sous-zone 2: correspond à la cité des 386 logements au nord rentrant dans le
cadre de la résorption de la première tranche d’habitat précaire de la cité de Diar El Baraka.
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Chapitre III Cas d’étude
60
Chapitre III Cas d’étude
III.2.1. Introduction
En tant que capitale et une grande ville, Alger a toujours cherché à renforcer son image,
et pour cela les pouvoir publics ont décidé de doter Alger d’un plan stratégique porteur d’une
vision d’ensemble et de métropolisation.
Le PDAU indique et renforce le besoin de créer une nouvelle centralité territoriale sur
l’axe stratégique de liaison nord-sud, où se situe le pôle de régénération El Harrach/Baraki.
L’importance de créer un territoire modèle est également motivée par la définition d’un
ensemble de projets structurants auront un fort impact sur les domaines de : l’urbain,
l’attractivité, la mobilité, social et l’environnement. Ainsi, le PDAU d’Alger projette un
nouveau complexe sportif international.
Le complexe sportif international de Baraki est un projet fondamental pour affirmer
l’ouverture d’Alger, la future métropole, sur le monde. Ce complexe est de niveau olympique,
il regroupe les équipements suivants : le comité olympique national et les fédérations
sportives nationales, un musée de l’olympisme, un centre d’hébergement et un centre de
médecine sportive, un complexe de piscines, un vélodrome national, un gymnase, des courts
de tennis, des jardins publics de loisirs ainsi que des services d’appui. Il est important de
signaler que le stade international de Baraki se situe juste à proximité du future complexe
olympique, ce qui permettra de faciliter les synergies fonctionnelles dans le cadre
évènementiel. A travers la forte attractivité sportive (stade olympique) et de loisir
(aménagement de l’Oued El Harrach) proposées, nous cherchons à réussir un projet
stratégique en le reliant avec les deux projets précités pour renfoncer la métropolisation.
L’accès au site de loisir de l’Oued aménagé (depuis notre site) se fait par un passage piéton.
Le transport public ou le métro (prochainement) peuvent être utilisés pour accéder au stade.
Le métro est un moyen de transport rapide et facilite l’accessibilité. De ce fait, Alger
(respectivement Baraki) devient accessible en 10 min depuis Baraki (respectivement Alger).
61
Chapitre III Cas d’étude
Fig. III.29. Carte représente le site et les deux pôles, travail personnel.
Après la démolition du quartier Diar el baraka, le CNERU fait une étude et des statistiques et
propose trois plans d’aménagement, l’une est présentée par Fig. 04 et les deux autres sont
dans l’annexe. Une utilisation plus rationnelle de l’assiette disponible permettra de donner
une dynamique aux activités créées sur le boulevard. Dans ce but, nous avons présenté une
autre proposition en assurant son intégration avec toute l’aire d’intervention que nous avons
renouvelée. Après l’analyse de la ville de Baraki, nous avons abouti sur les résultats suivants.
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Chapitre III Cas d’étude
La situation importante de notre aire d’étude au centre ville qui connait une densité au
niveau d’habitat et une insuffisance en termes d’équipements, ainsi que sa situation entre
l’axe structurant et les chemins de wilaya 115 et 14, nous ont permis de créer une nouvelle
63
Chapitre III Cas d’étude
centralité sur notre assiette pour répondre aux besoins des habitants et pour créer une
ambiance et une mixité urbaine.
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Chapitre III Cas d’étude
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Chapitre III Cas d’étude
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Chapitre III Cas d’étude
- La salle omnisport : Une piscine, celle-ci est intégrée à l’omnisport équipement sportif
existant d’une surface de 0.46 ha.
- Les deux lycés : prolonger les barres pour l’alignement des voies.
- L’habitat de fonction : démoler l’ancien habitat et construire une nouvelle habitat
collectif suite a l’existante.
- Le réaménagement de la nouvelle sureté urbaine : par une addition d’un nouveau
batiment aligner la voie et marquer le rond point.
- Une école primaire : construite à proximité et en face des lycées, d’une surface de
0.27ha.
- La station de service : elle est déplacé en face de la gare routiere pour des raisons de
sécurité et régler le problème de l’emboutillage au niveau de cw14.
La construction de (Annexe 08):
- Une bibliotheque municipale : proche des deux lycées d’une surface de 0.23ha.
- Une tour d’affaire : un point de repere marque le rond point, occupe un ilot de 1.17 ha.
- Equipement multifonctionel : pour marquer le rond point, avec une surface de 0.46 ha.
- Le commerce a la gare routiere : construire des commerce de r+1 pour aligner la voie,
d’une surface de 0.06 ha.
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Chapitre III Cas d’étude
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Chapitre III Cas d’étude
70
Chapitre III Cas d’étude
Hôtels d'affaires: Situés dans des capitales économiques et politiques (hôtels de Congrès) ou
les clients sont des hommes d'affaires, investisseurs Économiques, des hommes politiques.
Hôtels de santé: Situés à côté des thermes naturelles et littorales Préservent pour ses
occupants des services de saint et de repos.
III.2.6.1.d. Classe de l’hôtel : Celle-ci prévoit le classement des hôtels en cinq catégories :
hôtel de luxe, 5 étoiles.
hôtel de deuxième catégorie, 4 étoiles.
hôtel de troisième catégorie, 2 étoiles.
hôtel de quatrième catégorie, 1étoiles.
71
Chapitre III Cas d’étude
III.2.6.3. La façade
Dans le traitement de l’enveloppe, nous avons choisi des matériaux légers de couleurs
sobres qui sont principalement le verre et le métal. Ces matériaux vont également pallier à la
massivité du volume. L’utilisation des éléments horizontaux pour casser la verticalité du
volume. Le socle est traité avec de grandes parois vitrées et transparentes qui vont lui donner
une impression de légèreté et faire passer le maximum de lumière. La tour monte en hauteur
pour jouer comme un élément d’appel avec une terrasse pour garantir des vues panoramique
et un confort visuel. Un moucharabieh de style moderne pour l’esthétique, est une solution
efficace en matière de protection solaire (Annexe 12).
III.2.6.4. Le programme qualitatif
III.2.6.4.a. Distribution fonctionnelle
L’accessibilité: C’est le facteur le plus important pour le bon fonctionnement de l’hôtel.
On lui a assuré l’accessibilité la plus simple, tout en prenant en considération les différents
types d’utilisateurs (la clientèle, le personnel, les fournisseurs) afin d’éviter les conflits
entre eux en prévoyant : différentes accès, point de contrôle, parking, aires de
stationnement,…
Repérage et lisibilité : L’hôtel doit être reconnu de l’extérieur à la première vue par son
gabarit qui doit être imposant par rapport à son environnement, ce qui permet le repérage
de ce dernier. La composition volumétrique et le traitement de façades doivent nous
renseigner sur les différentes activités qui se déroulent à l’intérieur de l’hôtel.
L’accueil
L’entrée de l’hôtel : elle est attirante et accueillante.
Le hall : l’aspect du hall est ainsi extrêmement important ait des dimensions suffisantes.
La circulation : Elle comprend la circulation verticale et horizontale, qui sont conçues de
manière à limiter et à faciliter le déplacement des clients, du personnel et des objets
(bagages, plats, petit déjeuners, …). De plus, nous avons pris en considération les
exigences d’accessibilité (ascenseurs, rampes…) des personnes handicapées et nous avons
déterminé les dimensions de circulation et déplacements selon les différents équipements
utilisés par ces personnes (chaises roulantes et autres).
Chambres : Cette entité représente la clé d’un hôtel, la chambre offre aux clients les
conditions nécessaires pour dissiper la fatigue, se détendre et travailler. Cet espace étant la
raison d’être un hôtel, le client trouvera à sa disposition un éventail de choix variant entre
la chambre simple ou double à la suite.
72
Chapitre III Cas d’étude
73
Chapitre III Cas d’étude
III.2.7. La structure
Constitue un immeuble de grande hauteur, tout corps de bâtiment dont le plancher bas
du dernier niveau est situé, par rapport au niveau du sol le plus haut utilisable pour les engins
des services publics de secours et de lutte contre l'incendie :
74
Chapitre III Cas d’étude
III.2.9. Conclusion
75
Conclusion générale
Conclusion générale
Être une ville ouverte sur l’extérieur devient une ambition de tout premier plan. Alger
s’affirme progressivement sur la scène internationale et globale comme un pôle urbain
important au nord de l’Afrique et au sein du bassin Méditerranéen. Mais au cours de ces
dernières années Alger étouffe ; l’explosion démographique et les flux migratoires sont les
causes d’un surplus de population sur les banlieues, avec tout ce que cela induit comme
besoins (en logements, activités économiques, commerces, équipements socio-éducatifs,…).
Ces banlieues et communes avoisinantes de la wilaya d’Alger ont subit une série de
problèmes d’organisation et de maitrise du développement urbain. C’est le cas de la ville de
Baraki, qui a connu (et qui connait encore) par le passé des désorganisations spectaculaires de
son tissu urbain. Le paysage urbain de la ville et sa périphérie est complètement transformé ;
il est caractérisé par une série de problèmes de fonctionnement de la ville.
La ville de Baraki présente de grands potentialités, mais sa structure urbaine n’est pas
bien ordonné et présente plusieurs problèmes, pour y remédier des actions de restructurations,
réhabilitations, requalifications et rénovations s’imposent .Tout cela s’inscrit dans le cadre du
renouvellement urbain pour revitaliser la ville et lui donner un nouvel élan, sans oublier d’en
faire un projet d’avenir, qui s’inscrit dans la continuité et la durabilité.
La méthode qui a été adoptée pour l’analyse de la ville est basée sur la compréhension
et la lecture des composantes du site, ainsi que ses différents systèmes. Ce qui nous a permis
d’identifier d’une part les problèmes, et d’autre part les propositions susceptibles de fonder
une stratégie pour définir le cadre du projet urbain de renouvellement.
76
Conclusion générale
faire de Baraki une ville « vivable » dans laquelle les activités les infrastructures, les
équipements, améliorent les conditions de vie des citoyens.
77
ANNEXES
ANNEXES
ANNEXE 01
La caserne de Bonne à Grenoble
ANNEXE 02
Le stade de Baraki
78
ANNEXES
ANNEXE 03
Quartier Diar El Baraka
79
ANNEXES
ANNEXE 04
La proposition de CNERU
80
ANNEXES
ANNEXE 05
Système de déchets
81
ANNEXES
ANNEXE 06
Schéma de structure
82
ANNEXES
ANNEXE 07
Plans d’aménagement
83
ANNEXES
ANNEXE 08
La 3 D
84
ANNEXES
85
ANNEXES
ANNEXE 09
Plan de masse
ANNEXE 10
La genèse de la forme
1 2 3
4 5 6
86
ANNEXES
ANNEXE 11
Les façades
Façade postérieure
Façade Ouest
87
ANNEXES
Façade Est
Façade pri
88
ANNEXES
ANNEXE 12
La 3 D
89
ANNEXES
ANNEXE 13
Structure
90
ANNEXES
Annexe 14
Les plans
91
Références
Références
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[02] NEGGAZ, H. Unité d’accueil d’urgence au pole métropolitain d’Alger el Harrach-
Baraki 2030. Mémoire de master: Architecture, ville et urbanisme durable. El Harrach : Ecole
polytechnique d’architecture et d’urbanisme, 2016, 37 p.
[03] AMRAOUI, Y. Habitat écologique au pole métropolitain d’alger el Harrach Baraki
2030. Mémoire de master: Architecture, ville et urbanisme durable. El Harrach : Ecole
polytechnique d’architecture et d’urbanisme, 2016, 40 p.
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[08] VIGNAUD, PH. La ville ou le chaos, France : Non-lieu 2008,166 p.
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européennes. Paris : éditions de l’aube, 1998. 175 p.
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écoquartier. 2ème édition. Paris: Edition le moniteur, 2011. 312 p.
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métropolitain d’Alger El-Harrach-Baraki 2030. Mémoire de master: Architecture, ville et
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[15] REZOUG, M. Cité écologique au pole métropolitain El-Harrach Baraki d’Alger.
Mémoire de master: Architecture, ville et urbanisme durable. El Harrach: Ecole polytechnique
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91
Références
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