Rapport Assainissement PDF
Rapport Assainissement PDF
Rapport Assainissement PDF
UNIVERSITE MOHAMED V
ECOLE MOHAMMADIA D’INGENIEURS
DEPARTEMENT GENIE CIVIL
SECTION HYDRAULIQUE
Rapport de projet
- 2021/ 2022 -
Sommaire
1. Introduction : ....................................................................................................................................................4
2. Présentation de travail : ....................................................................................................................................5
2.1. But du projet .............................................................................................................................................5
2.2. Recensements de population :...................................................................................................................6
2.3. Méthodologie de travail : ..........................................................................................................................7
3. Choix de système d’assainissement convenable et implantation du réseau d’assainissement : ......................7
3.1. Choix de système d’assainissement convenable au centre Ouanagha : ....................................................7
3.1.1. Généralités sur les systèmes d’assainissement : ................................................................................7
3.1.2. Le choix de système d’assainissement pour le cas du centre d’Ouanagha : ...................................10
3.2. Implantation du réseau d’assainissement ................................................................................................10
3.3. Délimitation des bassins .........................................................................................................................12
4. Les débits des eaux usées du centre à l’horizon de saturation : .....................................................................12
4.1. Données de bases : ..................................................................................................................................12
4.2. Résultats de calcul ..................................................................................................................................13
5. Evaluation des débits des eaux pluviales .......................................................................................................15
5.1. Formule de Caquot : ...............................................................................................................................15
5.2. Calcul des diamètres des collecteurs : ....................................................................................................16
5.3. Données de bases : ..................................................................................................................................17
5.4. Résultats de calcul ..................................................................................................................................17
5.4.1. Les caractéristiques des bassins.......................................................................................................17
5.4.2. Assemblage des bassins élémentaires : ...........................................................................................18
5.4.3. Le dimensionnement des collecteurs : .............................................................................................19
5.4.4. Vérification des conditions d’auto-curage : ....................................................................................20
6. Dimensionnement du Déversoir d’orage : .....................................................................................................21
6.1. Définition et fonction du déversoir d’orage :..........................................................................................21
6.2. Dimensionnement : .................................................................................................................................22
Conclusion .............................................................................................................................................................26
Remerciement :
Avant de commencer la présentation de notre travail, nous tenons à remercier dans un premier temps,
notre cher professeur Mr. Bennani ; l’intervenant professionnel au sein de l’école Mohammadia
d’ingénieurs responsable de la formation de cour d’alimentation d’eau potable et d’assainissement pour
avoir assuré la partie théorique de celle-ci. Nous le remercions également pour son encadrement et son
attention qui ont été indispensables pour l’accomplissement des objectifs de ce projet. Pour l’aide et les
conseils concernant les missions évoquées dans ce rapport, qu’il nous a apporté lors des différents suivis,
et tout particulièrement nous exprimons notre reconnaissance, pour l’expérience enrichissante et pleine
d’intérêt qu’il nous a fait vivre durant ces trois mois de ce dernier semestre de notre cycle professionnel
d’ingénierie.
1. Introduction :
Les eaux d’assainissement sont de trois types : Eaux de ruissellement ; Eaux usées, d’origine
domestique ; Eaux industrielles. Ces eaux peuvent être séparées ou mélangées, ce qui fait apparaître la
notion de l’effluent urbain constitué par des eaux usées, d’origine domestiques, plus ou moins polluées
par des eaux industrielles et plus ou moins diluées par des eaux de ruissellement.
Les eaux de ruissellement comprennent les eaux de la pluie, les eaux de lavage et les eaux
de drainage. La pollution des eaux de ruissellement est variable dans le temps, plus forte au début d’une
précipitation qu’à la fin par suite de nettoyage des aires balayées par l’eau.
Eaux usées, d’origine domestique :
Les eaux usées d’origine domestiques comprennent :
Les eaux ménagères (eaux de cuisine, de lessive, de toilette, …)
Les eaux vannes (en provenance des WC, matières fécales et urines).
Eaux industrielles :
Les eaux industrielles sont celles en provenance des diverses usines de fabrication ou de transformation.
Le rôle d’un système d’évacuation des eaux est la protection sanitaire contre les facteurs des
transmissions de maladies hydriques et garantira par conséquent un environnement sain et durable. Face
au retard enregistré dans les projets d’assainissement et ses impacts sanitaires, environnementaux et
économiques, le Maroc a fixé des objectifs qui visent de manière générale à résorber ce retard enregistré
et restaurer la qualité des cours d’eaux des milieux naturels.
Ce présent travail a pour objectif d’établir une étude préliminaire d’assainissement du centre de
Ouanagha.
2. Présentation de travail :
Sa composition : une canalisation ou un collecteur muni soit du les regards (à grille, ou Regard avaloire,
et pour un regard de branchement on prévoit un regard de raccordement), regard de visite, les boites de
branchement, et il faut aussi prévoir un déversoir d’orage.
• Les stations d’épuration ne peuvent pas supporter les débits des eaux de pluie. C’est pourquoi, il faut
prévoir des systèmes de séparation des eaux de pluie avant de son arrivée à la station de traitement
au moyen de déversoirs. Ces derniers fonctionnent à partir d’un déterminé coefficient de dilution.
Par conséquent, le débit d’eau qui arrive à la station d’épuration, est supérieur en cas de pluie, ce qui
altère le déroulement de l’épuration.
• Le rejet de déversoirs est polluant, surtout celui de premières minutes. Ses effets peuvent être réduits
si nous construisons de bassins d’orage anti-DSU (dilution de solides urbains). Cependant, c’est
quelque chose d’inévitable une certaine pollution aura lieu dans le moyen récepteur et dans
l’environnement.
• Les stations d’épuration doivent prévenir un surdimensionnement dans le traitement préalable afin
de pouvoir traiter l’excès de débit quand il y a de la pluie ou disposer d’un dépôt de régulations.
Dans tous les cas, le coût d’épuration augmente.
• L’avantage économique de la basse inversion initiale, diminue considérablement quand nous tenons
compte les coûts des installations nécessaires afin de réduire l’effet de décharges (dépôts anti-DSU)
et le coût d’épuration.
❖ Les réseaux séparatifs :
Ce système est constitué d’un double réseau parallèle :
➢ L’un destiné à recevoir les EUD et éventuellement les EUI aboutissant à la STEP
➢ L’autre destiné à recevoir les EP, afin de les rejeter directement dans un exutoire naturel (fossé,
ruisseau, plan d’eau) ou de les traiter séparément (Bassin de rétention).
Sa composition : Nous avons besoins de deux canalisation (une dédié aux eaux pluviales et l’autre pour
les eaux usées).et deux boites de branchement (une pour EU et l’autre pour les EP).
✓ L’excès d’inversion du réseau double, en comparaison avec le collecteur unitaire, peut être
compensé si le collecteur concentrateur d’arrivée à la station d’épuration est assez long
Sa composition : Deux canalisations (une (cunette) pour l’eau pluviale hors de l’habitation) et l’autre
pour (les eaux usées d’habitation et les eaux pluviale de la terrasse). Ce qui rend ce système moins cher
pour le EP, les collecteurs sont des caniveaux …
Nous avons choisi un système unitaire pour assurer l’assainissement du centre Ouanagha.
Le motif principal pour le choix entre les systèmes d’assainissements est l’existence de cour d’eaux
qui traverse la zone étudiée pour évacuer directement et rapidement les eaux pluviales qui constituent la
partie prenante des eaux d’assainissement vers l’exutoire naturel, et dans ce cas on utilise le séparatif.
Ce dernier système est utilisé lorsque les eaux pluviales sont très importantes.
Il s'agit de dessiner les canalisations constituant le réseau de collecte des eaux ainsi que l'implantation
des ouvrages annexes.
Après avoir analysé la déclinaison du terrain (cela est fait en se basant sur les courbes des niveaux),
on a trouvé que la pente du terrain est orientée du sud vers le nord.
Pop. Branchée 50 50 50 50
Pop. non branchée 10 10 10 10
Administrative 10 10 10 10
Industrielle 5 5 5 5
Touristique 5 5 5 5
RENDEMENTS (%)
Réseau 80 80 80 80
Adduction 95 95 95 95
• Débit des eaux parasites Q p : on considère que ce débit représente 15% du débit moyen des eaux
usées.
• Débit moyen au temps sec : est la somme du débit moyen des eaux usées et le débit des eaux
parasite.
• Débit max au temps sec :
Q TS max = Q EUmoy × Ph × Pj + Q p
Nous allons calculer les débits des eaux pluviales pour une période de retour de 10 ans. D’après la
délimitation des bassins adoptée dans la partie précédente, nous allons récupérer les caractéristiques des
bassins versants de la zone centrale Ounagha et les débits de chaque bassin par la méthode de caquot
pour chaque bassin.
L
m(T) = [ ][0.84×b(T)⁄[1−b(T)×f]
2√A
L : longueur du BV (hm).
Les valeurs des paramètres sont données par l’instruction Française (1977) :
⁄
Q = 60 × A × R3h 4 × √I
Avec :
A : la section pleine de la conduite (Phase de prédimensionnement)
Rh : le rayon hydraulique de la section de la conduite du réseau.
I : la pente de la canalisation du réseau.
On travaille avec des sections circulaires ; du diamètre initial non nominal D0, on considère alors :
60π × D20 D0 3
Q= × ( )4 × √I
4 4
Donc le diamètre est calculé par la formule suivante :
Q
D0 = ( )m1
k1 × √I
4
En tenant : k1 = 16.7 et m1 =
11
Les coefficients de ruissellement pour les différents types d’occupation du sol sont :
Coefficients de ruissellement
Voirie (V) 0,9
Zones villa (Zv) 0,3
Zones d’habitat R+1 et R+2 (Zh) 0,6
Administration et Equipement socio-économiques (Eq) 0,5
Terrain de sport (Tr) 0,15
Espace vert (Ev) 0,1
K(T) = 0,8343
U(T) = 0,2678
V(T) = 1,1874
W(T) = 0,7969
Les caractéristiques de chaque bassin sont récapitulées dans le tableau suivant :
Dans notre cas les assemblages des sous-bassins se font comme suit :
Conduite Assemblage
CS 1 (BV - CS 1- 1) + (BV - CS 1- 2)
CS 2 (BV - CS 2- 1) + (BV - CS 2- 2)
CS 3 (BV - CS 3- 1) + (BV - CS 3- 2)
CS 4 (BV - CS 4- 1) + (BV - CS 4- 2)
CS 5 (BV - CS 5- 1) + (BV - CS 5- 2)
CS 6 (BV - CS 6- 1) + (BV - CS 6- 2)
CS 7 (BV - CS 7- 1) + (BV - CS 7- 2)
CS 8 BV - CS 8
CS 9 BV - CS 9
CS 10 BV - CS 10
CS 11 (BV-CS11-1) + (BV-CS11-2) +(BV-CS11-3) +(BV-CS11-4)
Le tableau ci-dessous récapitule les caractéristiques des bassins assemblés et les diamètres
nominaux des collecteurs secondaires :
Il est nécessaire de vérifier que pour les débits fréquemment observés, la vitesse est suffisante pour
éviter la formation des dépôts dans les canalisations.
Pour un réseau unitaire, cette vitesse 𝑉𝑚𝑖𝑛 est appelée vitesse minimum d’autocurage. On admet
que l’autocurage est réalisé quand : pour un débit égal au 1/10 du débit à plaine section (𝑄0=𝑄𝑃𝑆/10), la
vitesse 𝑉0 correspondante est encore supérieur à 𝑉𝑚𝑖𝑛 :
Conduite Vps (m/s) QPS (m3/s) rq0 𝜃 Rvo Rh0 H0 (m) Vh0 (m/s) Autocurage
CS 1 0,754 0,095 0,1 1,43 0,46 0,122 0,049 0,344 Non vérifié
CS 2 0,745 0,094 0,1 1,43 0,46 0,122 0,049 0,340 Non vérifié
CS 3 1,023 0,289 0,1 1,43 0,46 0,122 0,073 0,466 Non vérifié
CS 4 1,152 0,326 0,1 1,43 0,46 0,122 0,073 0,525 Non vérifié
CS 5 0,892 0,175 0,1 1,43 0,46 0,122 0,061 0,406 Non vérifié
CS 6 1,005 0,197 0,1 1,43 0,46 0,122 0,061 0,458 Non vérifié
CS 7 0,892 0,175 0,1 1,43 0,46 0,122 0,061 0,406 Non vérifié
CS 8 0,754 0,095 0,1 1,43 0,46 0,122 0,049 0,344 Non vérifié
CS 9 0,892 0,175 0,1 1,43 0,46 0,122 0,061 0,406 Non vérifié
CS 10 0,892 0,175 0,1 1,43 0,46 0,122 0,061 0,406 Non vérifié
CS 11 1,598 0,615 0,1 1,43 0,46 0,122 0,086 0,728 Vérifié
Conduite Vps (m/s) QPS (m3/s) rq0 𝜃 Rvo Rh0 H0 (m) Vh0 (m/s) Autocurage
Cp 1 0,887 0,174 0,1 1,43 0,46 0,122 0,061 0,404 Non vérifié
Cp 2 1,328 0,668 0,1 1,43 0,46 0,122 0,098 0,605 Vérifié
Cp 3 1,456 0,926 0,1 1,43 0,46 0,122 0,110 0,664 Vérifié
Cp 4 1,562 1,227 0,1 1,43 0,46 0,122 0,122 0,712 Vérifié
Cp 5 1,555 1,221 0,1 1,43 0,46 0,122 0,122 0,708 Vérifié
Cp 6 1,959 2,216 0,1 1,43 0,46 0,122 0,147 0,893 Vérifié
Remarque :
Dans les tronçons dont les conditions d’autocurage ne sont pas réalisées, il faut prévoir soit la mise en
place de chasses automatiques soit l’utilisation périodique d’engins de curage.
Le déversoir d’orage est un dispositif qui permet d’évacuer les pointes exceptionnelles des débits
d’orage vers le milieu récepteur. Sa fonction essentielle est donc de soulager le réseau aval d’une
certaine quantité des eaux pluviales ; ce qui permet d’éviter les surcharges hydrauliques, et de réduire les
dimensions du réseau aval. Le déversoir d’orage doit être dimensionné pour intercepter le maximum
entre le débit de pointe des eaux usées et le débit des eaux usées diluées.
Les déversoirs d'orage sont généralement installés sur les systèmes d’assainissement unitaires dans
le but de limiter les apports à l’aval et en particulier dans la station d'épuration en cas de pluie. Ils
doivent remplir 3 fonctions principales :
• Laisser transiter les eaux usées et celles de petites pluies vers la station d'épuration en limitant la
décantation des matières en suspension présentes dans l’effluent ;
• Déverser le débit excédentaire de pluie sans mise en charge ni décantation dans la conduite amont
et sans surcharge excessive de débit dans le réseau à l’aval ;
• Empêcher l’entrée d’eau en provenance du milieu récepteur.
Les types les plus couramment rencontres en assainissement sont : les déversoirs à seuil frontal, à
seuil latéral, à double seuil latéral et le déversoir avec ouverture de radier.
6.2. Dimensionnement :
La procédure générale de dimensionnement des déversoirs d’orage est :
• Evaluation du débit maximum conservé à l’aval vers la station d’épuration, selon une dilution
admissible à la station. Ce débit est de l’ordre de 3 à 6 fois le débit de temps sec.
• Détermination de la valeur du seuil de fonctionnement ainsi que la valeur de remplissage de la
conduite d’amenée, cette dernière valeur déterminant le niveau de trop plein.
• Pour les débits de l’événement orageux considéré, on calcule ensuite la longueur du déversoir par
application des formules du seuil (fonction du type de l’ouvrage).
• Le débit dilue :
Q d = Cd × Q m (EU)
Avec :
Cd coefficient de dilution
• La formule de Bazin :
Q d = μ × L × h × √2 × g × h
Avec :
𝑄 : Débit au niveau du seuil du déversoir 𝑚3/𝑠
𝜇 : Coefficient expérimental dont la valeur est fonction du type de seuil
𝜇=0,38 pour seuil à crête épaisse
𝜇=0,40 pour seuil poutrelle à contraction latérale
𝜇=0,45 pour seuil mince avec faible contraction latérale
𝜇=0,50 pour seuil mince sans contraction latérale
𝐿 : Longueur de la lame-déversoir 𝑚
𝑔 : accélération de la pesanteur 𝑚/𝑠2
h : Hauteur de la charge au-dessus du seuil-déversoir, cette hauteur est considérée à une distance au
moins égale à 5h.
• La formule de Poléni :
2
Q deverse = × μ × b × h × √2 × g × h
3
Qd : débit du flot déversé en m3/s
μ : coefficient de débit
b : longueur de la crête déversante (m)
h : hauteur de charge(m)
g : accélération de la pesanteur (9,81 m/s2 )
Données de dimensionnement :
Diamètre du collecteur principal avant le déversoir d’orage : D 1200 mm.
Pente 0.54%
Débit par temps de pluie : 2024 l/s
Débit par temps sec : 6.3 l/s
Avec K= 90 ; on trouve
Q PS = 3320.84 l/s
Qtp
La hauteur partielle h par temps de pluie : R q = = 0.609 donc le rapport de remplissage est de
Qps
ℎ
= 0.55 Alors ℎ = 0.55 × 1200 = 660 𝑚𝑚
𝐻
La hauteur partielle lorsque le débit = 5x débit par temps sec = 6.3 l/s
Q ts
= 0.11
Q sp
ℎ
Le rapport de remplissage est : = 0.19 donc ℎ = 0.19 × 1200 = 228 𝑚𝑚.
𝐻
Avec μ = 0.6
On trouve b = 2.53m
Calcul de la section d’orifice pour le tuyau d’étranglement (EU) :
Il doit être construit de telle façon que le débit ne dépasse pas 31.5 l/s
Choisissons D 210 mm
On calcule le débit Q par la formule de Manning Strickler : Q = 32.12 ≅ 31.5 l/s
Alors le diamètre D 210 mm est bon.
Conclusion
Ce travail était une occasion d’apprentissage et d’acquisition d’un grand nombre de techniques et
de connaissances de base liés à l’assainissement. Il était aussi une opportunité pour consolider les
connaissances acquises dans le cours d’assainissement en 2éme année, de se familiariser avec les plans
et de bien manipuler les logiciels AUTOCAD et EXCEL.
Documents complémentaires
• Fichiers Excel :
• Fichier AutoCAD :
➔ PLAN DE SITUATION
➔ Plan Centre- Ouanagha