Bassins de Retenue
Bassins de Retenue
Bassins de Retenue
pluviales
Ralis par :
-ASSANFE Said
-BARKOUKI Khalid
Professeur :
-L.ASMLAL
3ime IE
Sommaire
1. Introduction........................................................................................................... 3
2. Bilan en eau ou "hydraulique" d'un bassin de retenue ou "retenue
d'talement" .............................................................................................................. 3
2.1 Arrives d'eau.............................................................................................................. 3
2.2 Evacuation d'eau......................................................................................................... 4
3. Modle de fonctionnement retenu pour le bassin d'alimentation ................... 5
4. Mthodes de calcul des retenues d'talement................................................... 7
4.1 Etablissement et utilisation de la mthode dite mthode des pluies........... 7
4.2 Mthode des volumes ............................................................................................. 11
5. Dispositions constructives................................................................................ 13
5.1. Dispositions techniques........................................................................................ 13
5.2. Ouvrages d'vacuation de scurit .................................................................... 17
5.3. Ouvrages de fond .................................................................................................... 17
6. Dispositions concernant l'exploitation ............................................................. 17
ANNEXE 1................................................................................................................ 21
ANNEXE2...25
1. Introduction
Les bassins de retenue sont des ouvrages destines rgulariser les dbits reus
l'amont afin de restituer l'aval un dbit compatible avec la capacit de transfert
de lexutoire.
La limitation du dbit maximum a la sortie de la retenue tant une pure question
de mcanique et d'hydraulique classique, le seul vrai problme qui se pose a
l'ingnieur est la dtermination du volume donner a la retenue. Le problme peut
dans certains cas se poser de faon lgrement diffrente : la retenue existe dj
et l'on souhaite savoir quel parti on pourra en tirer.
Quel que soit le problme rsoudre la solution passe par l'tablissement d'un
bilan en eau de la retenue.
La plupart des tudes hydrologiques ont t consacres, jusqu'a se jour, a des
calculs de sections d'ouvrages (sections droites de conduites d'vacuation d'eaux
de pluie, arches de ponts, sections mouilles de canaux, etc. ... ). C'est pourquoi
on trouve beaucoup d'tudes sur les dbits maximaux observes a la suite de pluie
d'intensits mesures, mais peu de donnes sur les volumes d'eau ayant transite
dans les ouvrages au cours des crues observes. Certes, on dispose de donnes
pour les bassins versants alimentant les grands barrages destines la production
d'nergie lectrique, mais les dimensions de ces bassins sont sans commune
mesure avec celles des bassins de retenue des rseaux d'assainissement. La
notion de pluie ny a plus la mme signification tant donn son htrognit
spatiale. Il en est de mme d'ailleurs de la notion d'impermabilit.
D'autre part, pour des raisons de cot d'exploitation, il existe trs peu de bassins
versants ruraux simultanment quipes d'enregistreurs de pluie et de dbits.
sources.
On pourrait ajouter les eaux pompes dans les nappes et rejettes en surface, la
vidange de certaines retenues.
Pour bien tenir compte de ces aspects particuliers de l'alimentation des retenues
d'talement il est ncessaire de faire des hypothses sur le mode de
fonctionnement des bassins hydrologiques alimentant ces retenues.
En l'absence de bassins exprimentaux en zone urbaine ou peri-urbaine.
L'utilisateur ne doit donc pas s'illusionner sur la prcision des dterminations, ni
s'tonner de trouver des carts assez importants entre les rsultats donns par
les deux mthodes proposes ci-aprs.
Il serait en effet inutile de rechercher une prcision a 10 % au niveau de
l'analyse des pluies quand on sait que la dtermination du volume initial V de la
retenue et celle du coefficient dapport Ca du bassin versant d'alimentation,
comporte des imprcisions bien suprieures.
Le but poursuivi est simplement de fournir un moyen rapide d'obtenir un ordre
de grandeur de la retenue constituer et par la mme de son cot, tant
entendu qu'au fur et mesure de l'amlioration des connaissances apportes
,on pourra apporter aux formules les prcisions ncessaires.
Partout o il s'avre absolument ncessaire de dterminer avec prcision les
apports, il ne peut tre question d'utiliser les formules et les abaques de
l'instruction. Il faut alors procder a une tude hydrologique particulire et la
confier des spcialistes. On mettra alors en balance les cots et dlais
entrans par le recours une tude plus pousse, faisant intervenir des
modles de fonctionnement plus labores, avec les risques ou dpenses
encourus en cas de sous dimensionnement ou de surdimensionnement de
l'ouvrage.
le
Ca =
CiAi
i=1
n
Ai
i=1
0%
surfaces impermables artificielles, voieries.
surfaces naturelle impermable (sols argileux,sols peu
profonds sur sous sol rocheux.
surfaces plutt impermables.
surfaces plutt permables.
surface permable (sols sableux,plaines alluviales avec
alluvions paisses)
Pourcentage de boisement
5%
50%
100%
1
0,6
0,4
0,2
0,1
0,5
0,3
0,15
0,3
0,2
0,1
0,15
0,1
0,05
0,15
0 0,05
des sols a coefficient Ca trs faible mais changent soudain de comportement audel d'un certain volume d'apport pluviomtrique (donc en dessous d'une
certaine frquence) pour devenir alors, et ce, trs brutalement, quasi
impermables.
Le coefficient Ca est donc considrer avec certaines prcautions comme on
peut s'y attendre chaque fois qu'on cherche reprsenter un ensemble de
situations complexes par une seule donne.
L'tat d'humidit initial du bassin versant est prendre en considration et peut
introduire des variations importantes de Ca.
A dfaut d'une analyse particulire des prcipitations, il convient de prendre
pour Ca les valeurs correspondant a des bassins versants initialement quasi
satures. Il convient galement de noter qu'une averse de trs forte intensit
tombant sur un bassin versant trs sec peut ruisseler pratiquement sans
s'infiltrer si le relief s'y prte et si la vgtation n'est pas trs importante ; le sol
se comporte alors comme une ponge sche.
Pour la troisime mthode, plus encore que pour les deux autres, il y est
ncessaire de s'adresser des hydrogologues notamment pour la dlimitation
des "zones" et pour la dtermination des coefficients d'apport lmentaires. De
plus, ces spcialistes pourront comparer les rsultats de la mthode ceux
quaurait fourni d'autres mthodes notamment celle de l'hydro gramme
synthtique, celle du Soil Conservation Service, celle de Turazza, celle des
abaques de la S.O.G.R.E.A.H. etc. ... La multiplication des mthodes, dfaut
de donner une garantie totale d'exactitude, permet d'avoir une ide de l'ordre de
grandeur de l'erreur probable et d'adopter le coefficient de scurit adquat.
Ca tant suppose connu, deux mthodes sont proposes dans l'instruction pour
le calcul des retenues d'talement savoir la mthode des pluies et la mthode
des volumes.
On porte alors sur un autre graphique, en abscisses, les pas de temps par ordre
croissant de dure et, en ordonnes, les ordonnes des points d'intersection
correspondants ci-dessus. La courbe est appele courbe enveloppe des
prcipitations dcennales pour la rgion. On peut bien sur, choisir une autre
priode de retour que celle de 10 ans. Comme pour les rseaux d'gouts le
choix d'une priode de retour rsulte toujours d'un calcul conomique mettant
en balance le cot d'accroissement de capacit de la retenue avec les risques
encourus (patrimoine, voire vies humaines protger) .
Afin de dterminer le volume donner la retenue, on trace sur le mme
graphique la courbe reprsentant la hauteur totale de la lame d'eau quivalente
au volume vacue, en fonction du temps, par l'ouvrage de sortie normale de la
retenue. Par lame d'eau quivalente, on entend la hauteur d'eau qu'on
obtiendrait si l'on talait uniformment, sur toute la surface active du bassin
versant d'alimentation de la retenue, le volume d'eau vacue ou vacuable par
le dispositif de sortie normale de la retenue depuis le dbut de l'pisode
pluvieux. L'hypothse la plus souvent faite et choisie dans l'instruction est que
l'ouvrage de sortie normale de la retenue d'talement fonctionne dbit
constant ds que l'on a dpass un certain temps to, temps ncessaire
l'obtention du fonctionnement dbit constant (et maximal) de cet ouvrage de
sortie. Il en rsulte :
- que la courbe reprsentative du volume ou de la tranche d'eau quivalente
vacu en fonction du temps est alors, partir temps t, une droite. En fait dans
l'instruction on a considr que la proportionnalit partait du temps t = O. Aussi
convient-il, la fin du calcul, de majorer la capacit V de la retenue d'un volume
Vo;
- qu'il s'emmagasine entre le dbut de lpisode pluvieux et le temps t = to un
certain volume Vo deau dans la retenue ;
- qu'il est possible de dterminer le volume V a donner a la retenue, en plus du
volume Vo, en soustrayant, a chaque instant, des apports les tranches d'eau
quivalentes aux volumes vacues c'est--dire, finalement, en soustrayant des
ordonnes de la droite reprsentative des tranches d'eau quivalentes aux
volumes vacues. On obtient ainsi, chaque instant, la tranche d'eau
quivalente stocke dans la retenue qui, multiplie par la surface active du bassin
versant, donne le volume V stocker chaque instant. La valeur maximale de V
se repre sans difficult sur le graphique.
V=V+V0
-Comment dterminer Vo ?
L'instruction est muette sur le calcul de Vo, mais quelques procdures peuvent
tre proposes :
- la mthode de M. Colin est trs simple : il suggre que l'on ne tienne compte
que de la moiti du volume (de retenue) compris entre la cote de dbut de
fonctionnement de l'ouvrage de sortie et la cote partir de laquelle on peut
considrer que l'ouvrage fonctionne plein dbit. A cette fin, le dbit soit
considr comme constant s'il ne varie pas plus de 10 % en fonction de la
hauteur;
-les mthodes labores par M. Dervil :
La premire (voir annexe 1) est drive d'une ide amricaine de MM. Glen
Yijanuinen et Alan W. Warren de la commission de drainage du district
d'Oakland a Pontiac (Michigan). Bien qu'elle soit plus satisfaisante pour l'esprit,
son point faible est d'exagrer le dfaut de la mthode des pluies (encore
appele parfois mthode des courbes enveloppes) qui est de considrer la
courbe enveloppe comme reprsentative d'un pisode pluvieux de probabilit
donne (dcennale dans le cas considre dans l'instruction) ;
La seconde (voir annexe 2) ne prsente pas cet inconvnient mais elle est
d'emploi plus difficile. La courbe enveloppe des prcipitations dcennales n'est
pas, en effet, reprsentative d'un pisode pluvieux rel. Ainsi, la pluie qui a
donn l'apport dcennal sur 24 heures peut trs bien correspondre un apport
10
sculaire sur 3 heures. Cet apport sculaire ne sera pas pris en compte par la
courbe enveloppe des pluies dcennales pour l'intervalle 3 heures, cet intervalle
se voyant affecter la valeur maximale probable sur 10 ans et non sur 100. Cette
valeur dcennale sur 3 heures correspondra donc un autre pisode pluvieux
(moins violent) que celui correspondant l'apport dcennal sur 24 heures.
Ainsi, le fait d'adopter la courbe enveloppe au lieu de la pluie relle observe sur
24 heures conduit sous-estimer, dans ce cas particulier, la quantit d'eau
moyenne tombant en 24 heures. D'ou l'ide d'oprer sur les volumes apport
par des pisodes pluvieux rels. C'est l'objectif de la mthode dite des volumes,
mthode conseille par les auteurs de l'instruction dfaut d'tude hydrologique
particulire.
11
5. Dispositions constructives
Lors de l'tude conceptuelle, il a t examine tous les lments susceptibles
d'influencer les choix et les calculs effectus ont permis la dtermination des
volumes stocker satisfaisant aux hypothses poses: c'est une premire partie
indispensable pour la connaissance quantitative des lments fondamentaux.
La seconde partie de l'tude intressera plus particulirement les dispositions
d'ordre constructif.
13
14
15
en eau du bassin :
- lors de la ralisation, il faudra vrifier si la structure est totalement homogne
avec les donnes antrieures prises en considration au cours de P tude; on
vrifiera au besoin par des essais <<in situ des tines contrler notamment les
contraintes de stabilit; on contrlera en permanence les oprations de mise en
uvre des matriaux constituants, etc.;
- lors de la mise en eau, on s'attachera respecter les dispositions du
processus opratoire dfini par la rglementation concernant :
-la monte du plan d'eau; la frquence des mesures;
-les consignes en cas d'anomalies;
-les contrles de scurit du barrage et de ses fondations;
- le contrle des versants de la retenue.
Aprs cette longue numration de consignes, on peut conclure que les
problmes poses par un endiguement sont plutt dlicats que complexes et
qu'ils sont gnralement surmontables si le projet est tudie avec tous les soins
ncessaires.
9,311. Ouvrages de fonctionnement normal
La rgulation du dbit aval est obtenue partir de ces ouvrages qui assurent
accessoirement, dans le cas de bassins en eau, la permanence du niveau
minimum de retenue.
De nombreux systmes peuvent tre utilises. D'aprs les tudes de M. Trichard,
nous pouvons citer:
- les systmes niveau aval constant qui consistent mettre en jeu l'action d'un
flotteur associe un contrepoids; ce sont des systmes prcis qui fonctionnent
avec les fluctuations du niveau amont de la retenue;
- les systmes contraction de lame qui consistent associer au seuil profile de
dversement des marques fixes qui contribueront la modification des pertes
de charge par simple contraction de la lame dversante; ces systmes sont
certes moins prcis que les prcdents; mais, s'ils ont l'avantage de la simplicit
et de la robustesse, ils ont l'inconvnient de ne fonctionner que sous' de faibles
hauteurs;
- les systmes par admission d'un dbit constant constitues par une chemise
verticale qui vient coiffer l'orifice de la conduite d'vacuation, cette chemise tant
asservie au niveau rgler par un sous systme flotteur et flau articule; les
systmes sont videmment trs prcis, mais, en raison de leur COllt, on ne les
utilisera gnralement que si la capacit de l'exutoire exige un dbit
rigoureusement constant quelles que soient les variations de la charge amont;
- les systmes ajutage; mais, comme le dbit de sortie augmente comme la
racine carre de la hauteur de retenue, ces systmes n'auront d'application que
dans les cas de faibles diffrences de niveaux ou de bassins limites en capacit
10000 m3
16
17
18
19
accumules dans les ouvrages annexes disposes cet effet ou qu'il s'agisse de
l'excution de nouveaux branchements;
- le contrle de la qualit des eaux par le moyen d'analyses, mais surtout en
observant la vie aquatique et particulirement celle des poissons; ceux-ci sont
en effet trs sensibles aux polluants.
Au travers de ces quelques recommandations sur le plan de la technique
comme sur le plan de l'exploitation, a t mis en valeur le rle important que
peuvent jouer les bassins de retenue dans le cours d'un rseau, mais galement
dans l'activit urbaine, en y ajoutant de l'esthtique et de l'intrt pour
l'environnement. Comme pour tout ouvrage, des contraintes sont respecter et,
pour ce faire, le concepteur doit apprhender les problmes spcifiquement, en
ne laissant rien au hasard; s'il s'attache suivre mthodiquement ces
recommandations, ses chances de russite augmenteront sans nul doute. Mais
la grande difficult qui subsiste est bien celle de l'valuation et de l'volution du
facteur d'activit d'un bassin urbanise ou non.
Afin de prvoir l'avenir - les difficults sur les rseaux anciens commenant
apparatre- on ne saurait trop recommander d'envisager, le plus tt possible, un
programme de mesure qui permettrait de tt en permanence l'tendue de la
surface active des bassins versants: ce serait un progrs considrable que de
nourrir cette connaissance actuellement trs incomplte. Pour prendre les
dcisions, les responsables ont besoin d'arguments: ce serait un moyen de les
leur fournir au moment ou s'laborent les structures d'avenir.
20
ANNEXE 1
RETENUES D'EAUX PLUVIALES
COEFFICIENT DE MAJORATION POUR NON CONSTANCE DU
DEBIT D'EVACUATION
La plupart des dispositifs d'vacuation ont un dbit dpendant de la charge qui
leur est applique : H (hauteur de la tranche active de stockage). Leurs
quations de fonctionnement sont en effet gnralement de la forme :
qev=mH
(equa. 1)
Le dbit entrant dans la retenue peut donc tre mis sous la forme :
QE=.Ca.S.I
(eqa.2)
(equa. 3)
21
(equa. 4)
(equa. 5)
(equa. 6)
Le volume stocker dans la retenue sera donc par unit de surface active du
bassin versant :
VR1=VE-VS= . A(F).t B(F)+1 - Qf.t
(equa. 7)
(equa. 8)
Qf
A( F )[B ( F ) + 1]
(equa. 9)
Soit :
1
t MC
B( F )
Qf
=
(equa 10)
A( F )(B ( F ) + 1)
D'autre part, pour des raisons conomiques dans le cas des bassins exploits
sec, pour des raisons cologiques dans le cas des bassins exploits en eau, la
pente des rives de retenue est forte, voire verticale. Dans ce cas, la surface de
la retenue varie peu avec le niveau mais avec une tendance l'augmentation.
Dans ces conditions, il n'est pas draisonnable de considrer que, dans la
pratique, la hauteur stocke dans la retenue est au maximum proportionnelle au
temps. Comme cette hauteur constitue pratiquement la charge qui s'applique au
dispositif d'vacuation des eaux, on aura :
H=k.VR =K.t
(equa. 11)
22
(equa. 12)
Vs = mK t .dt = mK .
0
1 +1
t
+1
(equa. 13)
(equa. 14)
Vs =
1
Qf .t
+1
(equa. 15)
(voir equa. 5)
Le volume stock par unit de surface active de bassin devient dans ce cas :
VR2=VE-VS= . A(F).t B(F)+1 -
1
Qf.t
+1
(equa.16)
(equa.17)
Do :
Qf
B(F )
t MV
=
+1
A( F )(B ( F ) + 1)
Qf
t MV =
+1
A( F )(B ( F ) + 1)
(equa. 18)
1
B(F )
(equa. 19)
23
1
VR1 = t MC .Qf .
1
B( F ) + 1
Et
VR1 = t MC .
(equa. 20)
1
1
.Qf .
1
+1
B( F ) + 1
(equa. 21)
Sous cette forme il est ais d'obtenir le rapport du volume qu'il faut stocker
quand on a un dispositif dbit variable au volume qu'il aurait suffi de stocker si
l'on avait eu un dispositif vacuant de manire constante un dbit gal au
maximum atteint finalement par le dispositif dbit variable.
VR 2 t MV 1
=
.
VR1 t MC + 1
(equa. 22)
t MV
1 B(F )
=(
)
t MC
+1
(equa. 23)
1
=
+ 1
= ( + 1)
(1+
1
)
B( F )
1+
B( F )
24
(equa. 24)
(equa. 25)
ANNEXE 2
CAS OU LA RETENUE N'A PAS UNE SURFACE
CONSTANTE ET N'A PAS, NON PLUS, UN DEBIT DE
SORTIE CONSTANT
Dans le cas o la retenue d'eau pluviale, que l'on cherche calculer, n'est pas
destine travailler surface constante, l'intgration directe des quations de
remplissage est trs difficile, voire impossible. Nous suggrons l'utilisation d'une
mthode aux diffrences finies, aisment automatisable.
Soit QE (tF, F) le dbit entrant dans la retenue d'talement, dans le cas o la
pluie aurait une dure tF (par exemple contre l'averse de frquence dcennale);
l'quation hydraulique de l'organe d'vacuation est:
QEV=m.H (equa. 1)
D'autre part ce dbit est limit par une valeur QEVMAX qui ne peut tre dpass
compte tenu des
possibilits d'vacuation de l'aval. On en dduit
immdiatement la hauteur maximale admissible dans la retenue pour des
valeurs de et de m donnes :
1
H EVMAX
= EVMAX
m
(equa. 2)
On commence donc par choisir HEVMAX, m,, et F. Puis on prend l'essai une
valeur tF et on fait choix d'un pas de temps t=ti+1-ti .
On examine ensuite les caractristiques topographiques de la cuvette que l'on
va fabriquer ou utiliser pour stocker les eaux excdentaires. On tablit partir
de cet examen la fonction S(H) qui n'est autre que la surface de la retenue en
fonction de la hauteur d'eau stocke.
Dans les cas simples, cette fonction sera analytique. Dans les autres cas, il
faudra interpoler partir des valeurs d'une table S(Hj) tablie au pralable pour
avoir la valeur prendre en compte pour une hauteur donne Hi.
Au cours du premier intervalle le de temps t= t1 - to, le volume stock sera :
H 1 + H 0
V (t1) = S
.(H 1 H 0 )
2
(equa. 3)
(equa. 4)
H1 + H 0
m
.(t1 t 0 )
2
25
(equa. 5)
H 1 + H 0
H1 + H 0
V 1 = S
.(H 1 H 0) = Q(t F , F )(t1 t 0) m
(t1 t 0)
2
2
(equa. 6)
Cette relation demeure valable pour tout intervalle de temps ti+1 - ti = t et l'on
aura de mme :
Hi + 1 + Hi
Hi + 1 + Hi
Vi + 1 = S
.(Hi + 1 Hi ) = Q(t F , F )(ti + 1 ti) m
(ti + 1 ti)
2
2
(equa.7)
Chacune de ces relations permet de dterminer, au besoin par approximations
successives, la valeur de Hi+1 partir de la valeur de Hi.
A partir d'un certain temps Hi+1 - Hi s'annule; il y a alors lieu d'examiner les
valeurs obtenues pour HiMAX et tiMAX
Si HiMAX < HEVMAX cela peut convenir condition galement que tiMAX soit voisin
de tF.
Si HiMAX < HEVMAX et si ti MAX t F le volume stocker est obtenu en faisant la
somme des volumes stockes (Vi) aux temps t1, t2 .... ti.
Vstock = V 1 + V 2 + V 3...... + Vi
(equa. 8)
Si HiMAX < HEVMAX et si tiMAX > tF, on refait les calculs en prenant une valeur de t
plus petite. Si HiMAX < HEVMAX et si t1MAX < tF, on refait les calculs avec une
valeur de tF plus grande.
Enfin si H1MAX > HEVMAX il faut trouver un moyen de modifier la retenue et (ou)
son dispositif d'vacuation. On peut agir sur la rapidit avec laquelle le dispositif
d'vacuation atteint son dbit maximal, ou bien on peut effectuer des terrassements ou d'autres travaux susceptibles soit d'accrotre la capacit stocke
hauteur constante, soit d'accrotre le dbit autorise l'aval.
La mthode exige la connaissance des volumes apports sur chaque intervalle
de temps t. Elle ne ncessite pas expressment que QE (tF, F) soit constant.
Elle peut toutefois se rvler instable si l'allure gnrale des hyetogrammes de
pluie utilises varie beaucoup avec les volumes apports.
En toute rigueur, la mthode est applicable aussi bien avec la premire qu'avec
la seconde technique propose dans l'instruction. Il convient, toutefois, d'valuer
les apports maximaux lis une certaine frquence et une certaine dure
sans faire aucune hypothse sur le dbit vacue.
La formule aux diffrences finies devient alors :
26
Hi + 1 + Hi
Hi + 1 + Hi
Vi + 1 = S
.(Hi + 1 Hi ) = V (ti + 1 ti ) m
(ti + 1 ti )
2
2
(equa.9)
V(ti+1 - ti) reprsentant le volume apport entre les instants ti et ti+1 par
l'vnement pluvieux conduisant au stockage maximum.
On se guidera en notant qu'a volume gal d'apport c'est la pluie qui, ayant son
maximum le plus tardif, conduit au volume de stockage maximal.
On peut proposer une simplification dans le cas ou la retenue une forme
simple du type de celle indique ci-contre, c'est--dire dans le cas ou elle a un
fond presque plat de surface So et de primtre Po avec une berge droite
d'angle moyen S, la surface S(H) est donne approximativement (tant que H
n'est pas trop grand par rapport Po) par:
S0 +
P0 (Hi + 1 + Hi )
2tg
P0 (Hi + 1 + Hi )
2tg
2
(equa.10)
On ne peut considrer que les hydrogrammes les plus dfavorables relatifs aux
dures et frquences d'occurrence retenues pour les calculs. Ces calculs ayant
t faits, il conviendrait alors de s'assure que la capacit retenue permet bien de
stocker des pluies qui, tout en correspondant des volumes infrieurs d'apport
sur les grands intervalles de temps considres pour les calculs de retenue (de 3
heures a 168 heures), c'est--dire des occurrences F plus frquentes, ont des
hydrogrammes d'apport de forme plus dfavorable encore que les pluies
choisies pour ce calcul.
On peut aussi considrer, pour le calcul des volumes vacus, des
hydrogrammes d'entre trs dfavorables, c'est--dire des hydrogrammes qui,
t
S .Ca.Hdt
0
27
temps
O
28
Bibliographie
Evacuation des eaux pluviales urbaines. Association amicale des ingnieurs
anciens lves de lENPC.
Guide de lassainissement en milieu urbain et rural, Christian COST et
Maurice LOUDET.
Guide technique de lassainissement, Marc SATIN et Bchir SELONI.
Webliographie
www.eau-artois-picardie.fr/IMG/pdf/amenagement-urbainguide.pdf
www.enpc.fr/cereve/HomePages/gaume/pluieproj.pdf
29