Macroéconomie
Macroéconomie
Macroéconomie
e c
Filière SEG/ Semestre2
i Pr Lalla Saadia
HAMIDI
r
M o
o e
n o c
L.S.HAMIDI 3
Bibliographie
• Begg D., S. Fischer et R. Dornbusch, Macroéconomie, Dunod.
, 2004.
• Begg D., S. Fischer et R. Dornbusch, Exercices et problèmes
corrigés de Macroéconomie, Dunod, 2004.
• Béraud Alain, Introduction à l'analyse macroéconomique,
Economica, 2000.
• Blanchard O. et D. Cohen, Macroéconomie, Pearson
Education, 2002.
• Cabannes Michel, La politique macroéconomique, Armand
Colin, 1994.
• Généreux Jacques, Economie politique. Tome 2 :
macroéconomie et comptabilité nationale, Hachette, 2000.
• Jalladeau J., Introduction à la Macroéconomie, De Boek
Université coll. Prémisses, 1993.
18/03/2020 4
Bibliographie
• Kempf Hubert (nouvelle édition en 2004), Macroéconomie,
Dalloz, 2004.
LAVIALLE C., Macroéconomie, Bréal, 2003.
• Luzi A., R. Topol. Initiation à la macroéconomie. Coll. HU-
économie, Hachette, 1995.
• Mankiw Gregory, Macroéconomie, DE BOECK-WESAMEL,
2003.
• Piriou J.P., La comptabilité nationale, La découverte, 1997.
• Samuelson P. et W. Nordhaus, Macroéconomie, Les Editions
d’organisation, 14ème édition, 1995.
• Wyplosz C. et M. Burda, Macroéconomie : une perspective
européenne, collection ouverture économique, Editions De
BOECK, 2002.
• Bernard JURION, Economie Politique, Editions De Boeck, 3ème
Edition, 2006.
18/03/2020 5
Bibliographie
* G.Mankiw « Principes de l’économie » 1998,
Economica,
* J.Longatte et P.Vanhove 2001 Economie, Dunod,
* J.Stiglitz et Walsh, « Principes d’économie moderne »,
De Boeck, 2004
* P.Samuelson et W.Nordhaus, « Économie, Economica
», 2005
* D.Begg, S.Fisher et R.Dornbusch, « Macroéconomie»
(2002) DUNOD,
* A.Bousselham, « Manuel de Macroéconomie » 2008.
* J.Généreux, « Economie Politique » 1991, Hachette,
Paris
• G.Pupion & G.Poulalion, Macroéconomie, Vuibert 1980
6
INTRODUCTION
• Pourquoi certains pays ont-ils connu une forte
croissance de revenus alors que d’autres restent enlisés
dans la pauvreté?
• Pourquoi certains pays ont connu des taux d’inflation
élevés pourtant d’autres ont réussi à maintenir le niveau
de leur prix stable?
• Quels sont les mécanismes qui concourent à
l’amplification de l’inflation?
• Pourquoi le chômage est-il devenu chronique ? Les
mesures macroéconomiques prises pour atténuer les
effets du virus COVD19? comment évoluent les
revenus et comment sont-ils répartis?
2
• Comment les politiques économiques peuvent-elles
remédier à ces déséquilibres?
• Tous ces problèmes et faits macroéconomiques affectent
la vie de tous les citoyens et acteurs économiques et
sont au centre des relations nationales et
internationales;
• Et pour comprendre ces déséquilibres, les
économistes recourent à la macroéconomie
pour analyser l’économie dans son
ensemble.
8
La Macroéconomie branche de la science
économique permet de:
• Expliquer le fonctionnement de l’économie dans
son ensemble
• Formuler des politiques économiques susceptibles
d’améliorer les performances économiques de la
nation.
9
INTRODUCTION
• I- Genèse de la macroéconomie
• II – La Macroéconomie?
• III- Objet de la macroéconomie
• IV – Distinction: Microéconomie et
Macroéconomie
• V- Méthode et instruments d’analyse de la
macroéconomie
Genèse de la Macroéconomie
▪ La macroéconomie: branche de la science économique
remonte au XVIII° siècle avec le physiocrate François
Quesnay(tableau économique de Quesnay), au XIX° siècle et
le début XXème avec les classiques et Karl Marx.
12
▪ L’évolution de cette analyse s’est développée par l’apport
d’Alfred Marshall, Milton Friedman et Robert Lucas
(postkeynésiens);
16
Objectifs de la Macroéconomie:
22
• Produire: P
• Consommer: C
Grandeurs économiques
• Épargner: S
• Investir: I
24
Section 1 : les agents économiques et le
fonctionnement de l’activité économique
27
les agents économiques sont classés en cinq secteurs
institutionnels:
1- les ménages ;
2- les sociétés et quasi sociétés
non financières ;
3- Les administrations
publiques et privés ;
4- les institutions financières et
les entreprises d’assurance ;
5- le reste du monde
considéré comme un agent
fictif pour représenter toutes
les opérations avec l’étranger.
28
1- Les ménages
• Toute personne ou groupes de personnes
vivant dans un même domicile, ou
entrepreneur individuel constitue un ménage.
1- Les ménages.
Exemple de ménage :
• Une famille, un célibataire, une caserne militaire, un
internat, une prison, un entrepreneur individuel, etc..
Fonction principale : double dimension
1. Consommer et, en tant qu’entrepreneurs individuels,
2. Produire des biens et des services marchands .
Ressources principales :
1. Rémunération des facteurs de production,
2. Transferts effectués par les autres secteurs,
3. Produits de la vente. (vendre une voiture ,,,)
Les ménages possèdent une
double dimension économique :
• A- Participation à l’activité économique
• 1- Ils sont propriétaires de leur force de travail; Ils sont
appelés population active (cèdent sur le marché du travail
leurs services productifs en contrepartie d’un revenu) ;
• 2- Le comportement des ménages est d’accumuler et
épargner : ils n’utilisent pas la totalité de leurs revenus à
consommer, ils en réservent une partie pour l’épargne.
• B- Consommation des biens & services produits par
l’entreprise.
• 3- Ils consomment les biens et les services produits par
l’entreprise en vue de satisfaire leurs besoins( agents
consommateurs).
A- Implication dans l’activité
économique contrepartie
Les Ménages:
• Vendent la force de travail: • Et reçoivent un revenu:
w salaire sous forme de
• Epargnent: Epargne: E revenu: R
C
Y
S
assurer l’ajustement de la
capacité de financement
émanant des agents
excédentaires (M) avec les
besoins de financement des
agents déficitaires (E).
35
4- Les administrations publiques et 5- Reste du monde
privées.
Secteur institutionnel fictif, permet
Etat, collectivités locales, d’établir des relations entre les agents
résidents ou les non résidents.
sécurité sociale…..
37
Résumé.
18/03/2020 38
Section 2 : Les Opérations Economiques
40
-- Les ressources sont constituées de la
production et de l’importation;
-- les emplois sont constitués de la
consommation finale, de la formation brute du
capital fixe, des exportations et de la variation
des stocks.
41
1– Les opérations de Production:
La production est une activité qui consiste à créer des B&S engendrant
la création du Revenu( création de la richesse VA) par la mise en
œuvre des facteurs de production. On distingue
• La production marchande :
• -- les activités ayant une valeur monétaire (le cas des B&S
évalué par leur prix de vente);
• -- Tous les B&S vendus sur un marché dans le but de
réaliser un bénéfice.
• La production non marchande: tous les B&S qui n’ont
pas de prix( sécurité, éducation, santé….)
• La production des administrations publiques et des
associations à but non lucratif et à caractère social( à titre
gratuit ou quasi…).
42
La CN comptabilise que la production marchande
PIB= £VA
43
2- Les opérations de Consommation:
➢ La consommation est un acte de destruction
➢ le fait d’utiliser des biens et services à leur stade
final de production pour satisfaire des besoins.
-La consommation intermédiaire CI : correspond à
l’acquisition des B&S marchands qui seront détruits ou
transformés au cours du processus de production.
Il s’agit d’une consommation productive qui porte sur des
biens et services dont la durée de vie est courte.
45
Les agents produisent des B&S en consommant des B&S qu’ils
VALEUR AJOUTEE
46
3- La valeur ajoutée
47
Rôle de la VA
• La VA mesure la contribution d’un agent économique à la
production nationale
VA= production- consommation intermédiaire.
• VA permet de montrer l’excédent de production de
l’entreprise pour situer son niveau de bénéfice par rapport
aux autres entreprises du même secteur d’activité
• La somme des valeurs ajoutées= Produit intérieur brut
£VA = PIB
• Exercice: TD
48
• la valeur joutée mesure la richesse générée par l'activité de
production de biens et de services de tous les agents
économiques, notamment des entreprises.
• La valeur ajoutée est donc la richesse réelle créée par une
entreprise du fait de son activité productrice.
• Valeur Ajoutée = Production vendue - Consommations
Intermédiaires
• CI= Matières premières+ Energie= produits semis finis
• La valeur ajoutée permet de rémunérer tous les agents qui
ont participé directement ou indirectement à la réalisation de
la production de l’entreprise.
49
4- l’investissement: FBCF
Investir: échanger un coût contre une production future
En CN, la mesure de l’investissement doit se limiter à des
opérations quantifiables:
Achat d’équipement, acquisitions nettes de terrain, actifs
incorporels, Formation brute du capital fixe, variation de
stock.
50
-La formation brute du capital fixe (FBCF)
➢ C’est la valeur des biens durables utilisés par les
unités de production résidentes pendant une
période d’au moins un an dans leur processus de
production.
51
• FBCF: acquisition des biens durables utilisés à
produire d’autres B&S pendant au moins un
an;
• I= (FBCF)Ie+ Im+ Ia
Administrations: autoroutes,
Entreprises: acquisitions hôpitaux écoles
des biens d’équipements, Ménages: achat de logement
52
5- les opérations avec l’extérieur
• Ventes et achats des B&S entre les résidents
et les non résidents:
• Exportations
• Importations
53
Résumé
• Les opérations sur les biens et services regroupe l’ensemble des
opérations liées à la création et à l’utilisation des B&S. Il s’agit des
opérations de :
• Production Y
• Consommation Finale globale CF: privée et publique
• L’Investissement I: FBCF-Variation des stocks
• Les importations M et les exportations X
• Vérification de L’égalité comptable en termes de
Ressources et d’Emplois:
• Y+M = C+I+G+X
54
B- Les opérations de répartition
• Il s’agit de:
• La distribution et/ou redistribution du Revenu entre les
agents économiques.
• la répartition de la VA créée par la production;
• Les valeurs ajoutées sont réparties entre les différents
secteurs institutionnels: opérations de répartition du
Revenu: voir annexe1
56
• On ajoute aussi l’ensemble des opérations de redistribution
et/ou de redistribution des revenus entre les agents
économiques: transferts d’un agent à un autre des revenus
préexistants ;
• La répartition ne détermine pas la production mais détermine
le revenu disponible d’un agent(Rd) Càd
• Le revenu dont l’agent peut disposer librement pour la
consommation C ou l’épargne S:
• Rd= C+S
57
Annexe: Les bénéficiaires de la répartition de la VA :
59
Chapitre 2:Mesure de l’activité économique
Section1: Circuit économique
Elaboré par le physiocrate F. Quesnay qui a construit le premier modèle
complet de circuit économique.
•un schéma qui:
o décrit les relations d’interdépendances qui se produisent entre les agents
économiques dans l’objectif de réaliser un équilibre macroéconomique
o Ces relations se matérialisent sous forme de flux économiques:
oUn flux économique: mouvements d’une grandeur économique d’un agent vers
un autre
oExemple E le compte production R
o CI P
o VA
L.S.H 61
I- Équilibre économique dans une
économie simple
L.S.H 62
y
biens et
Entreprises services
Travail,
= C F.R
FM
capital
Salaire,
dividende R
loyer= R
Marché de Marché de biens
et services
facteurs de
production
Salaire,
dividende R
Loyer= R biens et
services
Travail,
capital = C
R= C
Ménages
Y=R= C 63
•y= production nationale (PN)( PIB)
•la somme de toutes les productions en valeur réalisées par toutes les
unités productives résidentes;
L.S.H 64
Y = R = C
Optique Optique
production répartition Optique dépense
65
2- Economie fermée à deux secteurs: Epargne des ménages et
investissement des entreprises.
66
✓La production constitue l’offre globale
( PIB=Y) dont les emplois sont destinés à
satisfaire la demande globale, c’est-à-dire :
1. Les besoins de consommation (C) des
ménages,
2. Et les besoins d’investissement (I) des
entreprises.
DG = C+ I
On peut donc écrire la relation comptable
d’équilibre entre l’offre et la demande
globale en économie fermée comme suit :
O= D Y= C + I 1 67
Le revenu national R = produit Y = revenus
du travail (salaires) + revenus du capital
(profits : intérêts et dividendes) :
➔
Y= R 2
Sur le plan de l’utilisation du revenu:
• les ménages affectent une partie de leur revenu R à la
consommation C et l’autre partie, à l’épargne S. On
obtient donc:
R= C+S 3
L.S.H 68
les relations 2 et 3 aboutissent à la relation
suivante:
Y= C+I (1)
Y= C+I 4
Y =R (2)
De la relation 1 et 4 on peut conclure que R =C+S (3)
:
•Y=C+I
•Y=C+S
C+I=C+S I=S Y =C+S (4)
I = S 5
NB:
l’épargne non remise à la circulation constitue une fuite de monnaie;
L’investissement correspond à une injection dans le circuit économique.
I = S
injections = fuites 69
II- Équilibre économique dans une
économie ouverte
70
1-Intervention de l’Etat
Fonction
En tant que décideur de la politique économique, l’Etat intervient dans le
circuit économique par l’intermédiaire de ses dépenses et de ses recettes
Les dépenses publiques G:
1-la consommation Finale: ex: salaires des fonctionnaires
Injections de
2- les investissements publics: ex: les grands chantiers monnaie dans
publics, construction d’universités…. le CE
3-Les transferts versés au secteur privé: ex
subventions d’exploitations
Recettes publiques: T Fuites hors
Impôts et diverses taxes prélevées auprès des autres circuit
secteurs ménages et entreprises économique
71
Introduction de l’Etat et équilibre macroéconomique
L’offre globale Y= £ des valeurs ajoutées (Y = PIB) par les trois secteurs:
Ménages, Entreprises et Etat.
La demande globale est composée :
Y= C+I+G 6
72
D’autre
part
R=Y 2
T: Recettes publiques
R = C+S+T 7
73
Les identités 6,2 et 8 permettent la formule suivante de
l’équilibre comptable:
Y=C+I+G 6
Y= R 2 C+S+T=C+I+G
R= C+S+T 7 8
Après simplification par C
S+T =I+G
9
74
L’équilibre comptable macroéconomique est réalisé:
S+T = I+G
£ Fuites = £ Injections
On peut écrire:
(S- I) = (G- T) 9
• On constate que:
• l’équilibre global d’une économie fermée avec intervention de
l’Etat s’obtient lorsque:
• l’écart entre l’épargne et l’investissement (S-I) = le déficit
(ou excédent) budgétaire (G-T).
76
Licence LEA (1), M.Lemiale
77
Entreprises Impôts
& taxes Dépenses
W,K G
R biens et
services
Salaire I intérêts
Marché de
facteurs de
Banques: marché Marché de biens
et services Etat
de capitaux
production
Salaire intérêts
R
W,K S biens et
Impôts
& taxes
services
T
Ménages
Prestations
sociales
78
2- Équilibre économique dans une
économie ouverte : Introduction du Reste du
monde.
Or dans la relation 2 et
8
Y= R 2
R= C+S+T 8
Dans l’égalité 10, on remplace Y par R, il en résulte que:
C+S+T+M=C+I+G+X 11
On simplifie par C:
S+T+M=I+G+X 12
80
L’équilibre comptable est réalisé lorsque on aura l’égalité
suivante :
S+T+M= I+G+X
81
S+T+M = I+G+X
=
£Fuites £ Injections
=
L’identité fondamentale 11 peut s’écrire de la façon suivante:
86
I– Le Produit Intérieur Brut
• c’est l’agrégat le plus utilisé: PIB.
• Le P.I.B= la somme des valeurs ajoutées réalisées à
l'intérieur d'un pays par l'ensemble des branches
d'activité résidentes sur le territoire national pendant
une période donnée(année en général)(augmentées de
TVA et des droits de douane), pour une période donnée;
• Le PIB est subdivisé en:
1. PIB marchand (biens et services échangés),
2. PIB non marchand (services fournis par les administrations
publiques et privées à titre gratuit ou quasi gratuit).
(Le PIB non marchand est, par convention, évalué à son coût
de production).
- Le PIB d’un territoire économique donné est calculé sous trois
angles :
(la production , La dépense, et le revenu.)
Les trois modes de calcul aboutissent au même résultat.87
1-Modes de calcul du PIB: 3 approches
a- Le PIB sous l’angle de la production.
Le PIB mesure la production réalisée à l’intérieur
d’un territoire économique national:
La valeur des B&S produits par les unités
résidentes.
• Dans le calcul du PIB on ne comptabilise que les
produits finals car la valeur des produits
intermédiaires est déjà comptabilisée.
• Afin d’éviter la double comptabilisation, on se sert de la
notion de Valeur ajoutée.
• PIB= somme des valeurs ajoutées
88
L’évaluation du PIB au prix du marché selon
l'approche production est:
PIB aux prix du marché = ∑ Valeurs
Ajoutées + Impôts sur les produits -
Subventions sur les produits.
89
a -1- Le PIB nominal et le PIB réel.
• Le PIB augmente en général, année après année. L’augmentation est
causée soit par :
1. une augmentation dans les quantités produites,
2. une augmentation dans les prix.
3. PIB = £ Q*P
• Le PIB réel ne varie que si les quantités produites changent.
➔Le PIB réel néglige l’impact du prix c’est-à-dire, la variation du prix,
donc neutralise l’impact de l’inflation.
➔Le PIB mesure la valeur des B&S à prix constants alors que les volumes
produits (Q) sont variables, à partir dune année de base t0.
➔PIB Réel = prix de l’année de base *Quantités de l’année courante
18/03/2020 L.S.HAMIDI 91
• Le PIB nominal évalue la production aux prix
courant au moment où les biens et services sont
produits.
• Le PIB doit être évalué au prix courants ou prix du
marché courants ou en dirhams courants. : le prix
effectivement payé par l’acheteur
• Soit pour la période t, on a :
PIB nominal = ∑ (Qt × Pt).
• Exemple 1 :
PIB nominal en 2010 = Volume de la Production 2010
* Prix 2010.
• PIB nominal = ∑ ( Qt × Pt).
• Le PIB nominal peut augmenter aussi bien parce
que les prix s’élèvent que parce que les quantités
s’accroissent
92
18/03/2020 L.S.HAMIDI
Le P.I.B nominal évalue la production aux prix qui
prévalent au moment où les biens et services ont été
produits.
PIB nominal = prix de l’année courante*quantités de
l’année courante
93
a -2- le déflateur.
• le déflateur est le rapport entre le PIB nominal et
le PIB réel *100
• PIB réel = PIB nominal / Déflateur du PIB.
Déflateur du PIB = PIB nominal /PIB réel × 100.
• PIB nominal = valeur des biens et services
mesurée à prix courants.
• PIB réel = valeur des biens et services mesurée à
prix constants (en prenant les prix d'une année de
référence ou de base).
18/03/2020 94
• Le déflateur mesure le niveau des prix des
biens et services,
• Le déflateur du PIB appelé aussi indice
implicite des prix du PIB= indice de prix de la
production.
• NB: Le déflateur ne tient compte que des prix
des biens et services produits sur le territoire
national en tenant compte d'une panoplie de
biens et services évolutifs.
95
a- 3 -Limites du PIB nominal
• Si la production physique reste constante alors
que les prix ont augmenté de 12 %:
• Alors, le P.I.B augmentera de 12% .
• Cependant, ce sont les quantités physiques de
biens et services (production physique) qui ont
augmenté la richesse de la nation.
• Il serait alors contestable d’évaluer la
performance économique d’un pays en se
référant uniquement au P.I.B nominal .
96
Exercice d’application
• En 2007, les quantités valent respectivement
pour X 100 et Y 200 avec un prix de 60 et 200
ET en 2010, les quantités X et Y sont de 120 et
210 avec des prix de 80 et 12.
• TAF: calculer le PIB réel et nominal pour
l’année de base 2007.
• Calculer le déflateur: L’évolution des prix des
deux années
• Commenter vox résultats.
Lalla Saadia Hamidi 97
Exercice sur le PIB:
X de X Y de Y
2008 60 100 10 200
2009 80 120 12 210
1-Calculer, pour les deux années, le PIB nominal et réel
avec 2008 comme année de référence et commenter.
2-Calculer le déflateur du PIB en 2008 et 2009 et
commenter les résultats.
3-Quelle est la différence entre le PIB nominal et réel ?
Lequel des deux permet de mesurer le bien être
économique ? 98
• CORRECTION sur Classroom
b- Le PIB sous l’angle de la dépense.
PIB= C+ I+ G+(X-M)
PIB + M = C+ I+ G+X
102
EBE mesure le résultat de l’activité productrice des SQSNF : ce
qui leur reste après paiement des salaires et versement des
impôts liés à la production
• En comptabilité, cette rémunération est connue dans le calcul
des soldes intermédiaires de gestion comme l'EBE qui
correspond à :
EBE = VA - (Coût du travail + impôts).
• C'est l'EBE qui permet la rémunération des différents
apporteurs de capitaux, c'est-à-dire non seulement les
actionnaires (à travers les dividendes versés sur les actions
possédées) mais aussi les prêteurs (en rémunérant leur prise
de risque par le versement du taux d'intérêt).
• Une fois payé l'impôt sur le bénéfice, l'entreprise va disposer,
le cas échéant de capacités d'autofinancement permettant
notamment le réinvestissement au sein de l'activité.
103
2- Le PNB - le RNB.
PIB mesure la richesse produite sur le territoire
national.
PNB: Le produit national brut correspond à la
production annuelle de richesses créés par
un pays, que cette production se déroule sur le
territoire national ou à l'étranger.
18/03/2020 104
Or des entreprises étrangères produisent au Maroc mais
rapatrient une partie des revenus dans leur pays
d’origine.
110
Taux de croissance peut se mesurer ainsi:
Taux de croissance = taux de variation du PIB * 100
111
Exercice corrigé.
• On suppose que le PIB au Maroc est de :
• 151.4 MAD (2010.)
• 146.8 MAD(2009.)
• 139.9 MAD (2008.)
Question.
1. Calculer le taux de croissance économique 2009.
2. Calculer le taux de croissance économique 2010.
3. Calculer le taux de l’évolution du PIB au Maroc
entre 2008 et 2010.
18/03/2020 112
Correction.
• 151.4 MAD (2010.)
• 146.8 MAD (2009.)
• 139.9 MAD (2008.)
1. Taux de croissance 2009 = [ (146.8 – 139.9))
= 4.93% 139.9
1. Taux de croissance 2010 =
[ ( 151.4 – 146.8))/ 146.8] * 100 = 3.13%.
1. Evolution du PIB (2010/2008) =
[ ( 151.4 – 139.9) / 139.9] * 100 = 8.22%.
PIB année n -PIB n-2
*100 113
PIB n-2
III- Le taux d’inflation
IPCn - IPCn-1
Taux d’inflation = *100
IPCn
L.S.HAMIDI 114
Iv- Le taux de chômage
nombre de chômeurs
Taux de chômage= *100
population active
L.S.HAMIDI 115
Questions:
1-Distinguer les différents agrégats
* PIB au prix du marché;
* RNBD;
* Taux de variation du PIB
2- Rappeler comment s’obtient la VA et que
représente la somme des VA des différents
secteurs?
3- Quel est l’utilité d’un circuit économique?
116
Section3: les ratios macroéconomiques.
18/03/2020 117
1 Les ratios du comportement des
ménages.
18/03/2020 118
2 Les ratios d’évaluation des
entreprises.
1. Taux d’investissement = FBCF / VAB.
2. Taux d’autofinancement des SNF = Epargne
brute / FBCF.
3. Taux de marge = EBE / VAB.
• Il mesure le pourcentage de la valeur ajoutée
conservée par les entreprises après versement
des coûts salariaux et des impôts liés à la
production.
18/03/2020 119
3 Les ratios du commerce extérieur.
1. Taux d’importation = Importations / PIB.
2. Taux d’exportation = Exportations / PIB.
3. Taux de couverture du commerce extérieur=
Exportations / Importations.
18/03/2020 120
Chapitre 4: Détermination du niveau de
l’activité économique:
• L’un des objectifs de l’analyse macro-économique est
de pouvoir expliquer les variations du PIB et
d’analyser les mécanismes qui déterminent son
niveau.
• D’après Keynes, la logique de fonctionnement d’une
économie est basée sur les relations qui existent
entre un certain nombre de variables fondamentales:
le revenu national (Y), l’investissement (I), la
Consommation (C) et l’épargne (S)).
Y= C + I 1
✓La production constitue l’offre globale
( PIB=Y) dont les emplois sont destinés à satisfaire la demande globale,
c’est-à-dire :
1. Les besoins de consommation (C) des ménages,
2. Et les besoins d’investissement (I) des entreprises. Y= C + I
123
Section 1 - La fonction de consommation.
124
Section 1 - La fonction de consommation.
économiques sociologiques
125
II. Les fondements de l’analyse keynésienne de la
consommation.
126
• Le revenu disponible est le revenu perçu par
les ménages augmenté des transferts reçus de
l’Etat et diminué des impôts et des
cotisations sociales.
• Pour le moment, on est dans l’hypothèse que
le revenu disponible soit égal au revenu
national et qu’il n’existe ni impôts ni
transferts.
127
• La relation entre la consommation et le revenu s’exprime
donc par les propensions moyennes et marginales
à consommer.
• PMC = C/Y
128
La fonction de consommation est une fonction
croissante du Revenu:
Accroissement de la consommation
pmc = Accroissement du revenu.
Pmc: variation de la consommation suite à une variation du
Revenu;
Pmc est matérialisée par le rapport :
pmc = ΔC / ΔY = c.
Rappel : pmc = ΔC / ΔY = c
131
III. La fonction de consommation keynésienne: formule
et courbe:
f(Y)= C = cY + C0
Ainsi, non seulement la pmc est constante mais elle est inférieure à la
PMC
133
La fonction de consommation chez Keynes.
pour un revenu nul Y=O, la consommation incompressible est assurée
grâce à l’épargne constituée les années précédentes;
Donc, la fonction de consommation devient: C=cY+ Co
134
La fonction de consommation chez
Keynes.
La droite de référence où
C=Y=
18/03/2020 135
L’élasticité-revenu de la
consommation(%).
• Le comportement de consommation évolue avec le niveau du
revenu: l’élasticité-revenu de la consommation :
• variation de la consommation (en % ) / variation du
revenu ( en % ).
• Er= ΔC / ΔY
• Er = (dC/C) / (dY/Y)
• Où (dC/dY) / (C/Y)
• Er= pmc / PMC
18/03/2020 136
L’élasticité-revenu de la
consommation.
• Elasticité-revenu de la consommation =
variation de la consommation (en % ) /
variation du revenu ( en % ).
• Er= ΔC / ΔY qu’on peut écrire :
• Er = (dC/C) / (dY/Y)
• dC/ C= ΔC et dY/Y = ΔY
• dC/C
= dC / C * Y/dY dC /dY * Y/ C
• dY/Y
dC /dY * Y/ C = dC /dY / C/ Y =pmc/PMC
137
L’élasticité-revenu de la
consommation.
• Er<0 : une hausse du revenu entraîne une
diminution de la consommation de la part des
ménages.
• Er=0 : la variation du revenu n’a aucune
incidence sur la consommation globale du
ménage, ce qui témoigne d’un comportement
d’épargne.
• Er>0 : une hausse du revenu entraîne une
augmentation de la consommation du ménage.
18/03/2020 138
Section2 - La fonction d’épargne chez Keynes.
C = cY + C0 1
S= pms.Y-C0, S = sY - C0
avec 0 < c < 1 donc 1 - c > 0 ➔ s > 0.
•
18/03/2020 141
Relations entre les propensions moyennes et marginales
PMS = S/Y
S = Y- C PMS = Y –C /Y
PMS = Y/Y – C/Y
PMS = 1 – C/Y
PMS = 1 - PMC
➔PMS = 1 – PMC
➔ PMS+PMC = 1
La PMS est le complément de la PMC
142
Relation entre la pmc et la pms :
Pms = dS/ dC
S= Y – C
pms = d(Y-C)/dY
pms = dY - dC/dY dY/dY -dC/dY
pms = 1- pmc
pms+pmc = 1
=> 1 = c + s et s = 1 – c.
143
II - La fonction d’épargne chez Keynes.
• Conclusion keynésienne.
• Il ressort de ces spécifications keynésiennes
que la consommation et l’épargne sont des
fonctions croissantes du revenu : plus le
revenu augmente plus l’épargne et la
consommation augmentent.
153
I- Notions et Formes de l’Investissement
=> Composante de la demande globale
D=C+I+G+X
Instrument de lute contre les crises et un moyen de relance de
l’activité économique et de l’emploi.
Investissement: acquisition des biens d’équipements durables
pour accroître la production des B&S prévisionnels.
I= FBCF+ variation du stock
Trois formes d’Investissements:
Investissement de Investissement de
Renouvellement capacité: produire plus modernisation:
de matériel pour augmenter la produire mieux pour
capacité de production augmenter la
de l’entreprise rentabilité de
l’entreprise 154
II- Déterminants de l’Investissement:
La décision d’Investissement dépend de plusieurs variables, les
plus importantes sont:
1. La rentabilité d’Investissement
2. La demande des biens de consommation
3. Les anticipations des agents économiques;
1. La rentabilité d’Investissement:
Méthodes d’évaluation de la rentabilité
d’Investissement:
a- la technique du délai de récupération des capitaux
investis: au bout de combien de temps l’investissement
est -il rentabilisé?
.
155
Il s’agit de déterminer la date à laquelle la
somme des flux de trésorerie = montant
de l’investissement généré
L’entreprise se fixe un délai: si la rentabilisation
a eu lieu avant le délai, c.à.d. que
l’investissement est intéressant
156
b- la méthode du taux interne de rendement:
TIR/ taux de rentabilité interne ou Efficacité
marginale d’Investissement (EMC):
TIR ou EMC: indicateur de rentabilité financière adapté à
évaluer si un investissement est rentable ou non.
157
Les entreprises comparent entre les rendements des différents
actifs avant de prendre la décision d’investir.
158
L’investissement dépend donc à la fois du taux d’intérêt et
de l’EFC du projet.
L’investissement peut être financé par des fonds propres de
l’entreprise ou par
160
1- Notions d’actualisation:
L’actualisation est une opération qui consiste à déterminer la
valeur actuelle d’une créance si on connait sa valeur future.
2-principe d’actualisation:
On suppose qu’une somme S0 rapporte chaque année un
intérêt i,
Au bout d’une année, cette somme sera: S1 = S0+ S0.i
La somme exigible pendant un an est: S1 = S0+ S0.i➔
S1 = S0(1+i)
Pour la 2ème année : S2 = S1+ S1.i ➔
S2 = S1(1+i)
S2 = S0(1+i)²
En tenant compte de la formule 1:
S2 = S1(1+i)
S1 = S0(1+i) S2 = S1 (1+i) ➔
S2 = S0(1+i) (1+i)➔
S2 = S0(1+i)²
161
3
Pour 3 an: S3 = S0(1+i)
S3 = S2+ S2(1+i) ➔
S2 = S0(1+i)²=➔
3
S3 = S0(1+i)
Donc pour n années
n
Sn= S0(1+i)
n
Vn= V0(1+i)
164
Calcul du TIR ou EMC
Le calcul de l’EMC ou TIR(r):
Calculer à quel taux d’intérêt il faudrait placer le montant initial
de l’investissement(coût d’investissement) pour obtenir un
revenu équivalent à la somme des recettes nettes futures
actualisées (attendues par l’entreprise : les rendements
escomptés).
r= le taux d’actualisation pour lequel le coût de
l’investissement égalise les recettes nettes futures, pendant n
années
Ex3: une machine de 100dh, utilisée pendant 1 an, au bout
d’une année, l’investissement rapportera une somme de
R1=120dh
Vn= V0(1+r)=➔ 120= 100(1+r)➔ 1+r= 120/100
=➔ 1+r= 1.2=➔ r= 0.2%➔ r=20% coût
L’investissement a généré un bénéfice de 20% du coût de la
machine 165
Pour n=1 TIR= R1/(1+r)
Pour n=2, TIR= R2/(1+r)²……………
………………………. n
Pour n années, TIR= Rn/(1+r)
RN1, RN2, RN3 …………………RNn : les recettes nettes
futures ou les revenus nets actualisés.
166
Pour décider de la faisabilité d’un projet , il faut calculer la
valeur actuelle nette c.à.d. la différence entre la
somme des RN et le coût de l’investissement.
VAN > 0
VAN positive=➔ projet d’investissement est rentable
167
2-Déterminant : la demande anticipée:
La décision d’investir dépend de la demande des biens
de consommation prévue:
La variation du Revenu n’a pas d’action sur l’Investissement
mais elle intervient par l’intermédiaire d’une variation de
consommation.
Ainsi pour satisfaire cette forte demande , les E/ses recourent à
l’investissement: acquisition des biens d’ équipements pour
augmenter la capacité de production.
D’où la relation suivante:
VY =➔ V D=➔ I (investissement induit)
I induit =ß V D
ß= permet d’évaluer les effets d’une modification de la
Demande de Consommation et donc du Revenu Y sur le
volume d’Investissement dans une économie.
169
3-Déterminant : les anticipations des agents
économiques:
Prévisions incertaines sur:
coût de production;
Taux d’intérêts futurs;
Perspectives de vente………..
Une anticipation sur le taux d’intérêt: une hausse de
i réduit l’I des E/ses et l’ S des Mges.
170
Fonction d’investissement
La fonction d’investissement dépend de deux variables
importantes:
•Taux de rentabilité interne ou EMC
•Principe d’accélérateur.
•L’investissement est profitable si le TIR> i
•La fonction d’investissement est une fonction décroissante du
taux d’intérêt i.
•Cette relation négative entre I et i est exprimée par une
fonction affine :
•I= f(i) = -d.i + I0
•I0 = Investissement autonome indépendant du taux d’intérêt.
• d : mesure la sensibilité de l’Investissement au taux d’intérêt:
plus d est important, plus l’Investissement réagit à une
augmentation du taux d’intérêt.
• d = variation de I /variation de i 171
I0: investissement autonome, qui ne dépend pas du taux
d’intérêt.
•L’investissement I0 reflète les anticipations que font les
entreprises à partir d’un certain nombre d’informations
prévisionnels quant à leurs projets d’investissement.
d = variation de I /variation de i
VI = - d.Vi
172
Courbe d’investissement
I0 I1 I2
+ I=-d.i+I0
I 173
*La courbe d’investissement se déplace à droite ou à
gauche respectivement selon les prévisions des
entrepreneurs(optimistes ou pessimistes)
*Si le volume d’investissement de I1 à I2, la courbe
d’investissement se déplace vers la droite.
Inversement, la courbe se déplace à gauche si
l’investissement diminue (fonction décroissante)
Ainsi, qu’un taux d’intérêt donné, le montant
d’investissement sera plus élevé ou plus faible selon
l’état des anticipations des entrepreneurs.
174
• quand le taux d’intérêt diminue, l’investissement
augmente, inversement, une baisse des
investissements induite par une hausse du taux
d’intérêt.
175
Représentation graphique de la fonction
d’investissement
Taux d’intérêt i
I1/d
I0/d I=-d.i+I1
I=-d.i+I0 Investissement I
I0 I1
• quand le taux d’intérêt diminue, l’investissement
augmente=➔ une baisse des investissements en
cas de hausse du taux d’intérêt.
177
• Le nombre d mesure la sensibilité de
l’investissement au taux d’intérêt : plus d est
important, plus l’investissement réagit à une
variation du taux d’intérêt.
• Plus précisément, la variation ΔI de
l’investissement est liée à la variation Δi du
taux d’intérêt par la relation :
• ΔI=-d.Δi, d’où :
• d=-(ΔI/Δi)
178
3-2. Critère de choix en fonction
d’investissement
183
Deuxième partie de la
macroéconomie
• La politique économique
184
Résolution des exercices sur Classroom
FIN
185