Zaaf Kerrouche - 2020
Zaaf Kerrouche - 2020
Zaaf Kerrouche - 2020
MÉMOIRE
Présenté en vue de l’obtention du diplôme de: MASTER
Thème
EEeeeee
Etude des évolutions des pressions sur la base de
l'exploitation de résultats expérimentaux lors du
laminage à froid
Filière: Métallurgie
Spécialité: Mise En Forme Des Métaux
DEVANT LE JURY
Président : Pr. DARSSOUNI A U.B.M. Annaba
Examinateur : Dr. BOUDEBANE A U.B.M. Annaba
Année : 2020
Dédicaces
Je dédie ce travail :
A mes chers parents qui m’ont toujours soutenu et orienté
vers le bon chemin. Je leurs dois un grand merci et je leurs
épreuve un sentiment de gratitude et d’amour.
A la mémoire de mes grands-parents.
A mes adorables sœurs.
A tous mes amis qui me sont très chers.
Remerciements
Avant d’entamer mon travail, je tiens à remercier DIEU de m’avoir
donné du courage et de la volonté.
Je tiens à remercier tout d’abord et particulièrement Mr ZAAF
Mohamed, encadreur de mon mémoire, pour ses directives et son
soutien moral tout ou long de la durée de mon travail.
Introduction générale
Le travail présenté dans ce travail porte sur le laminage. Ayant réalisé le stage pratique au
laminoir tandem du complexe sidérurgique d’ElHadjar, une présentation de cet atelier et des
principales opérations débute ce mémoire dans son premier chapitre.
Le quatrième chapitre est une revue des résultats expérimentaux. Le cout élevé des
équipements a rendu ces résultats très rares. Ces résultats sont utilisés pour valider les
modèles et vérifiés leurs hypothèses physiques. Une importance particulière sera donnée aux
rapports dimensionnels des tôles laminées. La prise en compte de l’élargissement pour les
tôles épaisses passe par une formulation de la loi de comportement dans ce cadre, c’est ce qui
est présenté dans le dernier chapitre de ce mémoire.
1
Présentation du
Laminoir Tandem
d’El-Hadjar
Chapitre I
1 Introduction
Dans ce chapitre, on donne une présentation générale du complexe SIDER EL-HADJAR
situé dans la zone industrielle d’Annaba (atelier LAF). Avec une description du laminage et
du processus technologique du laminoir à froid
2
Chapitre I
3
Chapitre I
tonnes pour l'année 2012. Et récemment en 2015 le DG du groupe Sider a signalé que la
production d’acier du complexe sidérurgique d’El-Hadjar qui était d’un million de tonnes au
départ a, depuis, chuté à 600 000 tonnes, «jusqu’à atteindre, aujourd’hui, 300000 tonnes»,
contre une demande nationale, pour les seuls ronds à béton et fils pour machines, d'environ 4
millions de tonnes. Cette contreperformance avec des pertes de plusieurs dizaines de millions
de dollars est d'autant plus dommageable qu'elle s'inscrit dans un contexte économique
porteur et une demande très dynamique d'acier sur le marché algérien.
4
Chapitre I
5
Chapitre I
Le LAF est composé de plusieurs lignes de production ayant chacune un rôle bien définie il
comprend :
6
Chapitre I
4 Présentation du laminage
4.1 Processus technologique
Par défaut d’obtenir par le laminage à chaud des bobines à des épaisseurs très minces (de
l’ordre < 1.5 mm) et l’élimination de l’oxydation superficielle de l’acier en contact de l’air
avec des surfaces sans défauts, l’atelier LAF a été conçu pour répondre efficacement à ces
problèmes, son rôle est d’avoir des tôles conformes du point de vue dimensionnelle ( largeur
et épaisseur) , aspect de surface, caractéristiques mécaniques et santé interne du métal.Le
laminoir à froid est équipé pour produire du fer blanc, de la tôle fine et de la tôle galvanisée.
Les bondes laminées a chaud sont recouvertes d’une couche appelée la calamine, cette
calamine est sous forme de trois types d’oxydes :
Oxyde ferrique Fe2O3 (Stable)
Oxyde magnétique Fe3O4 (Instable)
Oxyde ferreux FeO (Instable).
7
Chapitre I
Le décapage est une opération importante avant le laminage à froid pour l’enlèvement de
cette couche, ce procédé s’effectue mécaniquement par ondulation de la tôle et chimiquement
par immersion de celle-ci dans des bacs d’acide sulfurique.
Décapage mécanique :
Décapage chimique :
S’effectue par immersion de la bande dans une succession de bacs d’acide sulfurique , après
cette opération, la bande est rincée à l’eau, séchée à l’air , cisaillé pour rectifier la géométrie
en largeur ,huilée pour la protection et bobinée en rouleaux jusqu’a 20 tonnes maxi.[1]
8
Chapitre I
La bobine est placée sur une dérouleuse, la tête de la bobine est introduite dans la cage et
coincée et guidée par des guides à travers le laminoir, au cours du passage de la bande dans la
1° cage, une presse est actionnée à l’entrée dans le but d’obtenir une certaine tension pour
effectuer la première réduction le laminage est fait par serrage des cylindres par
l’intermédiaire des vérins hydraulique
La première réduction terminée, la bande passe dans la 2° cage et continue son chemin
jusqu’à la dernière cage. La réduction d’épaisseur se fait entre bobineuse – débobineuse situé
de chaque côté du train tandem et qui exercent une traction sur la bande, cette traction
combinée à l’écrasement du métal par les cylindres permet d’obtenir des réductions variant de
60% à 90 %. La vitesse de la ligne est variable, son maxi est de 1800 m/min pendant le
laminage, deux jauges à Rayons x sont placées, une à la sortie de la 1° cage et l’autre à la
sortie de la 5° cage, le rôle de ces deux jauges est de détecter l’épaisseur de bande et de
transmettre les informations. Un système électronique permet la correction par action sur la
traction, sur la tension de la bande, sur la force d’écrasement et force de laminage.
La lubrification du train de tandem est de type re-circulé. Avec un mélange eau-huile (4%),
le type d’huile est différent en Tôle Mince et en Fer Blanc.
Après laminage la bande est enroulée, inspectée, cerclée et envoyée pour subir les
transformations ultérieures.
9
Chapitre I
4.3 Le dégraissage :
La ligne de dégraissage est installée perpendiculairement à la sortie du laminoir
réversible. Il reçoit du tandem les bobines laminées. Son rôle est de dégraisser la bande de
toute imprégnation d’huile et de graisse de laminage par immersion de la tôle dans des bains
d’eau chaude et de soude caustique suivie d’un brossage énergétique, d’un lavage et d’un
séchage.
4.4 Recuit
Les bassins de recuit reçoivent des bobines venant du tandem ou de dégraissage, Le rôle
principal de ce recuit est de soumettre la tôle à un traitement thermique. Parce que Lors du
laminage à froid, le métal est écroui, devient dur, et difficile pour toute autre transformation,
le but du recuit est de redonner au métal ses propriétés mécanique convenables,
(emboutissage, résistance, dureté ...etc.)Pendant 1’opération de recuit, il y a donc
transformation métallurgique, le métal subit une recristallisation, selon la qualité destine le
recuit est effectué dans des fours mono piles a cloches, a des températures variables et
contrôlées de (500-740) C°.
10
Chapitre I
Le skin pass n°1 reçoit les bobines venant du bassin de recuit et a pour rôle de faire des
opérations de glaçage du métal qui permet de donner un aspect de surface final au produit
(planéité, rugosité) et améliorer la limite élastique.
Le skin pass N° II :
Il reçoit les bobines venant des bassins de recuit et a pour rôle d’effectuer un écrouissage
superficiel sur la bande destinée principalement à la tôle fine.
11
Chapitre I
6 Produits finis
De façon générale les trains à froid sont susceptibles de travailler deux types de produits
différents.
La Tôle Mince (TM), destinée à l'industrie d’emboutissage
Le Fer Blanc (FB), destiné à la boîte alimentaire.
12
Présentation du
laminage
Chapitre II
1 Introduction
Parmi les techniques les plus répandues dans la mise en forme on trouve le laminage, Il
existe deux types le laminage à chaud et le laminage à froid.
L’objectif principal du laminage froid au tandem est l’obtention des tôles minces d’acier avec
des dimensions spécifiées à partir des tôles fortes et des brames laminées à chaud.
Nous proposons donc de présenter dans ce chapitre les éléments techniques sur le laminage à
froid avec une description des laminoirs pour visualiser l'installation industrielle, suivis par
une présentation générale sur les problèmes et les défauts liés au procédé. Afin de mieux
appréhender ce processus de mise en forme nous définirons tous les aspects liés au procédé et
au comportement du matériau laminé et leur formulation mathématique dans le langage de la
mécanique continue des médias.
2 Historique
Le laminage est apparu dans l’usine sidérurgique avec d’autres techniques de mise en
forme telles que le forgeage au martinet, au marteau pilon ou à la presse. L’évolution des
techniques de forgeage et de laminage ont historiquement suivi des voies complémentaires
dans la recherche de la productivité. Les premières forges employaient l’énergie hydraulique
et les premiers martinets furent construits à partir du 12e siècle.[2]
Les premiers pas du laminage tandem été apparus autour du quatorzième siècle où de très
petits laminoirs ont été utilisés pour aplatir les métaux à froid tels que l'or, l'argent, ou les
autres matériaux qui ont été utilisés dans les bijoux ou les travaux d'art
En 1480 Leonardo da Vinci décrit dans ses notes des machines pour le laminage à froid des
feuilles et des barres. Le laminage à froid du métal a commencé à prendre plus d'importance
Durant la seconde moitié du seizième avec des laminoirs simples.
En 1798 un brevet a été publié pour le laminage tandem pour les produits métalliques plats et
en feuilles par des laminoirs lourd. Le premier laminoir quarto pour le laminage à froid de
l'acier a été employé expérimentalement par Allegheny LudlumSteel Corporation en 1923, et
les années soixante ont vu la prédominance de laminoirs tandems formés de cinq à six cages.
Des avancées considérables en technologie de laminage ont été faites pendant les années1970.
Ils ont permis des tolérances dimensionnelles très serrées, une bonne qualité de surface et des
vitesses de laminage très élevées, ce qui a engendré une grande productivité.[3]
13
Chapitre II
3 Procédé du laminage
3.1 Définition
Le laminage est une opération de mise en forme par déformation plastique, par passage
entre deux ou plusieurs cylindres tournant autour de leur axe du métal pour l’obtention des
tôles ou des brames avec des dimensions spécifiées,
Dans le laminage il faut distinguer le laminage à chaud, commence vers 1200 -1300°C pour
se terminer entre 700°C et 900°C et qui intervient directement sur les pièces coulées de
grande épaisseur. Le laminage à froid(T < 200 °C) situé en bout de chaîne, Lors de la
deuxième phase, le procédé de laminage est orienté vers des gammes d’épaisseurs plus faibles
Donc Les capacités de déformation de l’acier étant bien supérieures à chaud qu’à froid,
l’essentiel de la réduction se fait lors du laminage à chaud.[4]
14
Chapitre II
ENROULEUSE
Cylindre d’attaque
Cylindre d’appui
15
Chapitre II
Les cages de travail différent par rapport à leur destination autrement dit il ya des cages qui
sont destinées à travailler à chaud et des cages destinées à travailler à froid.
Il existe plusieurs types de cage dans l’industrie, simples et complexes, La plus simple est la
cage Duo avec seulement deux cylindres de travail de grands diamètres. Les cages Quarto
sont constituées de deux cylindres de travail de faible diamètre qui sont soutenus par deux
cylindres d’appui de plus grands diamètres. Les cages Sextoassurent un contrôle plus fin de la
planéité Parce qu’elle Contient plusieurs cylindres d’appui. Et enfin, les cages Sendzimir ,Ce
type de cages utilisé pour laminé des produits très durs , les cylindres sont disposés en
grappe(fig.n° 3). [5]
16
Chapitre II
17
Chapitre II
Le système de serrage sont destiné a équilibré les forces de laminage exercées sur les
cylindres de travail avec des vérins hydraulique. Ce vérin hydraulique sert aussi au
changement de l’écartement des cylindres de travail pour permettre différents réductions.
Lors l’opération de laminage la bande est introduite entre les cylindres de travail supérieurs et
inférieurs, en arrivant dans l'emprise, la bande est soumise aux efforts suivants:
-Un premier type d'effort, compressif, dont la direction de laminage
Cet effort est appliqué par vérin de serrage. Localement cet effort peut se décomposer en un
effort normal et un effort tangentiel,
18
Chapitre II
-un deuxième type d'effort, des efforts de traction et contre-traction applique sur la bande en
entrée et en sortie de chaque cage
En sortie de cylindre, la bande est soumise à un effort de traction T2.
En entrée cylindre, la bande est soumise à un effort de contre-traction T1.
La bande rentre dans l'emprise cylindre avec une vitesse v1 et Elle ressort à une vitesse v2
(v2 >v1).
19
Chapitre II
5 Lubrification
Le lubrifiant utilisé en laminage constitué de 4 % d’huile, en émulsion dans de l’eau,
stocké dans des cuves. Ces huiles jouent un grand rôle à plusieurs niveaux dans la qualité de
la surface des produits finis et même pour l'usure des cylindres de travail. Son utilisation
permet de laminer plus vite et donc d'augmenter la capacité de production
Les différentes fonctions du lubrifiant peuvent être reprises sous deux rôles majeurs. D'une
part, le lubrifiant doit éliminer les calories produites par l'important travail mécanique du a la
déformation du métal. D'autre part, il a pour objectif de refroidir l'emprise et réduire le
frottement entre la bonde laminé et les cylindres de travails.
6 Défauts de laminage
6.1 Défauts géométriques
L’écoulement du métal n’est jamais totalement confiné, car les outils souffriraient trop.
Les machines (cages) et les cylindres qui ne sont pas infiniment rigides cèdent élastiquement
sous les centaines de tonnes qui leur sont appliquées. Cela perturbe aussi la géométrie des
produits, créant des problèmes de profil (figure 2.6) et de planéité des produits plats [7]
20
Chapitre II
21
Chapitre II
7 Conclusion
Ce chapitre a donné une présentation sommaire du procédé de laminage à froid avec une
présentation de leurs éléments techniques. Cette étude montre aussi les problèmes créés dans
le cas du laminoir tandem.
22
Méthodes de Calculs
Chapitre III
1 Introduction
Le laminage à froid est une opération industrielle qui coute très chère. Le coût des
opérations en amont et l’énergie consommée au cours de cette opération rend tout rebut très
onéreux et dommageable pour la santé financière de l’entreprise. Pour cela, cette opération
doit être conduite avec beaucoup de soin et son optimisation est essentielle, ce qui rend les
prédictions indispensables, d’où la modélisation du procédé.
Il existe plusieurs méthodes pour réaliser ces calculs. Jusqu’aux années 70, les méthodes
de calcul étaient essentiellement empiriques. Le développement spectaculaire de
l’informatique et des outils de simulations, les progrès réalisés dans la maitrise du
comportement mécanique des matériaux et l’élargissement des lois de contact ont permis de
développer des modèles numériques très fiables.
Les méthodes les plus puissantes actuellement s’appuient sur la méthode des éléments
finis. Elles donnent les prédictions les plus fiables et donc la plus indiquée pour mieux
comprendre les phénomènes les plus complexes qui s’y déroulent. Cependant, le temps de
calcul nécessaire à chaque exécution, la complexité de sa mise en œuvre et son prix la rendent
peu recommandable pour les industriels. Ces derniers ont besoin de modèles simples rapides
d’exécution pour piloter aisément leurs opérations industrielles. Ces modèles doivent être
aussi fiables et capable d’intégrer les progrès les plus récents en mise forme. Ce sont ces
derniers que nous allons présenter dans ce chapitre.
Toutes les méthodes nécessitent l'introduction de données fiables tirées du site et de travaux
expérimentaux en amont.
Ces données seront donc géométriques, technologiques et tenant compte de la nature des
matériaux laminées données par leurs lois de comportement..
Avant cela, une description sommaire des aspects physiques qui gouvernent le laminage est
présenté.
23
Chapitre III
La déformation plastique dans un monocristal se produit quand la cission résolue dans le plan
et la direction de glissement atteint une valeur critique, on peut aussi écrire :
Si : domaine élastique,
24
Chapitre III
Aspects géométriques :
25
Chapitre III
Le plan neutre désigné par l'angle neutre n : Il coïncide avec la section où vitesse
linéaire des cylindres de travail est égale à la vitesse du métal, autrement dit à la section où la
vitesse de glissement v g est nulle. Il est évident aussi que la contrainte de frottement est
nulle.
Aspects cinématiques
Le laminage implique à priori un mouvement des particules du métal suivant les trois
directions de l’espace, ce qui donne un vecteur de vitesse du type. v v x, y, z .
v x
v v y
v z
En outre, si on considère le cisaillement suivant toutes les directions, le tenseur des vitesses de
déformations s’écrit :
11 12 13
ij 21 22 23
31 32 33
1 0 0
ij 0 0 0
0 0 3
Le matériau laminé étant incompressible (volume constant), on peut donc écrire 1 3
v g : Vitesse de glissement.
26
Chapitre III
11 12 13
ij 21 22 23
31 32 33
La prise en compte des six composantes du tenseur des contraintes est encore très
lourde pour le calcul, cependant il s’avère que les différentes composantes de cisaillement
sont négligeables par rapport aux contraintes longitudinales. En plus, les trois directions
de laminage coïncident avec les directions principales, ce qui nous permet d’écrire le
tenseur des contraintes comme suit :
1 0 0
ij 0 2 0
0 0 3
En plus des trois composantes du tenseur des contraintes, nous avons aussi la contrainte
de scission qui résulte du frottement métal-cylindre.
Nous avons donc quatre contraintes 1 , 2 , 3 , à connaître pour maîtriser le procédé.
Le frottement joue un rôle primordial au cours du laminage puisqu’il conditionne son
déroulement. Comme on dit, pas de frottement, pas de laminage. [9]
27
Chapitre III
Elle a pour but de calculer les variables d’état dans la bande. Classiquement, il s’agit
simplement des contraintes et des déformations. Dans un cas, il existe une plastification
de la matière.
28
Chapitre III
∑𝐹⃗ /𝑥⃗=0
dx dx
𝜎1ℎ + 𝜎1 𝑑ℎ + 𝑑𝜎1 ℎ + 𝑑𝜎1 𝑑ℎ − 𝜎1 ℎ − τcos θ − σ3 sin =0
cos θ cos θ
𝑑𝜎1 𝑑ℎ 𝑑ℎ
ℎ + 𝜎1 − 𝜏 − 𝜎3 =0
𝑑𝑥 𝑑𝑥 𝑑𝑥
29
Chapitre III
d 1
1 3 1
dh
h
dx dx
Ce critère s’écrit:
i max i min 0 , i 1,2,3 ,
Mêmes hypothèses que pour le critère de Tresca, le critère de Von Misés s’écrit :
1 2 2 3J 2 e
S ij S ij e Où e K , autrement
2 3 3
Il existe deux interprétations du critère de Von Misés, la première physique et la seconde
géométrique.
e2
Ce qui donne en fin de calcul 1 S ij S ij .
2 3
30
Chapitre III
D’un point de vue géométrique, si on se place dans l’espace des contraintes principales et on
calcule les contraintes normale et tangentielle octaédrique on obtient :
noct
1
3
I 1 , oct
1
9
1 2 2 2 3 2 3 1 2 2 J 2
3
Dans ce cas, on dira que le critère de Von Misés exprime que la contrainte tangentielle
octaédrique ne doit pas dépasser un seuil.
L’écriture finale et simplifié de ce critère sera donc :
1
11 22 2 22 33 2 33 11 2 6 122 122 122 e 0
2
C. Critère de Hill
C’est une généralisation du critère de Von Misés pour prendre en compte l’anisotropie. Dans
le cas orthotrope (trois direction privilégiés), il se présente suit :
f ij e 0
f ij
La loi d’évolution ij
ij
1
f (ij ) ( 1 2)2 ( 2 3)2 ( 3 1)2 0 0
2
31
Chapitre III
. f ( ij ) ) 1 (2 1 2 2 2 2 2 3 )
y
ij 2 2 ( 1 2) 2 ( 2 3) 2 ( 3 1) 2
* 1 2 y x z
y 0
2
y (2 y x z ) 0
2
1 3
Donc : 2
2
Plasticité de Tresca 1 3 0
d x
0
dh
dx dx
0
1
1 2 2 2 3 2 3 1 2
2
1 1 3 1 3
0 ( 1 )2 ( 3 ) 2 ( 3 1 ) 2
2 2 2
1 6
0 ( x z ) 2
2 4
0
1 2 3
1 3
2 2
3
0 1 3
2
Donc on obtient la relation
d x
2
0 dh
dx 3 dx
32
Chapitre III
0
( m ) Où m est un coefficient compris entre 0 et 1
3
0 0
m 0 avent le po int neutre et m 0 apré le po int neutre
3 3
Modèle de Colomb.
Cette loi correspond la dépendance d’un seuil de frottement aux efforts normaux et
définit, lors du glissement, Elle se caractérise par l’intervention de la contrainte normale n μ
est le coefficient de frottement, généralement considéré constant pour un problème donné, il
dépend des matériaux en contact, des états de surface, de la vitesse de glissement.
vg
µ n
vg
Si µ n vg 0
µ n : impossible [12]
33
Chapitre III
7 Conclusion
Dans ce chapitre, les méthodes simples de laminage ont été présentées. La bibliographie
indique que pour les bandes minces comme ceux fabriqués au Tandem, la méthode des
tranches donne le meilleur gain qualité-prix. En effet, l’élargissement négligeable permet de
poser l’hypothèse de tenseur de déformation plan sans erreurs conséquentes. Le temps de
calcul pour chaque exécution permet aux opérateurs de piloter leurs opérations en temps réels.
En outre, cette méthode permet d’intégrer les progrès récents en mise en forme tant
concernant les lois de comportement que de frottement.
34
Présentation de
résultats
expérimentaux tirés de
la littérature
Chapitre IV
1 Introduction
Dans le chapitre précédent, une approche simplifiée a été présentée pour écrire les
tenseurs de contraintes et de déformation. Ces présentations donnent de bonnes prédictions
pour les bandes minces où la largeur est très supérieure à la hauteur moyenne de l’emprise.
Dans ce cas, on considère un tenseur de déformation plan à cause d’un l’élargissement très
faible qu’on peut négliger sans conséquence sur la fiabilité des résultats obtenus. Dans le cas
contraire, où le rapport entre l’épaisseur et la largeur augmente, on doit tenir compte de
l’élargissement et l’état de déformation devient volumique. L’écriture de la loi de
comportement changera. Afin d’évaluer ce phénomène, on propose de visiter les résultats
expérimentaux présentés dans la bibliographie.
35
Chapitre IV
36
Chapitre IV
L’analyse des résultats montrent que la méthode des éléments finis donne des résultats
assez proches de l’expérimental pour une réduction de 14% et une épaisseur initiale de
6.35mm. Par contre si la réduction augments (34%), la précision que donne la méthode des
éléments finis sera réduite. L’analyse des courbes pour le laminage du cuivre avec une
épaisseur initiale de 1.6mm donne des résultats très proches entre la méthode des tranches et
des éléments finis avec l’expérimental même à 28% de déformation. On conclut donc que
pour une épaisseur fine, la méthode des tranches donne de bonnes prédictions.
Par ailleurs, l’analyse des résultats expérimentaux confirme que les profils de contraintes sont
essentiellement déterminés par la géométrie de l’emprise.
37
Chapitre IV
Dans ce qui suit, les résultats donnés par Al Salehi (1973) seront présentés. Dans ce travail,
les unités anglaises sont utilisées. Notons que1Ib=453.0 grammes et 1 In correspond à
2.54cm.
38
Chapitre IV
39
Chapitre IV
40
Chapitre IV
41
Chapitre IV
42
Chapitre IV
Dans ce qui suit, quelques résultats des travaux de Daniel Weisz-Patraulta et al (2015)
seront présentés. Les données sont présentées dans les tableaux suivants
rr : Contraintes normales
r : Contraintes de frottement
43
Chapitre IV
44
Chapitre IV
45
Chapitre IV
Les résultats expérimentaux confirment que l’allure des pressions dépend de l’épaisseur
initiale et de la réduction. Si l’épaisseur initiale est importante, le tenseur de déformation ne
peut plus être considéré plan, pour cela la méthode des tranches ne peut plus donner des
résultats fiables, d’où la nécessité d’utiliser la méthode des éléments finis.
L’analyse des résultats donnés par les contraintes de frottement montrent les limites des
modèles de frottement plastiques (modèles insensibles aux vitesses). Ces derniers donnent des
discontinuités au point neutre et donc non conformes à l’hypothèse de continuité de la
mécanique des milieux continus et les empêchent de coller aux résultats expérimentaux.
4 Conclusion :
L’analyse des résultats expérimentaux montrent que pour les épaisseurs importantes où le
rapport entre la longueur de l’emprise sur la hauteur moyenne est inférieur à 4 (on a dans ce
cas un élargissement significatif), la méthode des tranches ne donne pas de bonnes prédictions
du fait qu’elle néglige l’élargissement. L’écriture de la loi de comportement avec prise en
compte de l’élargissement devient dans ce cas indispensable. Dans ce qui suit, il est proposé
d’écrire la loi de comportement dans ce cas
46
Formulation de la loi
de comportement dans
un cadre
tridimensionnel
Chapitre V
1 Introduction
La prise en compte de l’élargissement impose l’écriture de la loi de comportement dans
un cadre tridimensionnel. C’est ce qui sera présenté dans ce chapitre.
1 0 0 1 0 0
ij 0 2 0 ij 0 2 0
0 0 3 0 0 3
2 2 1 3
On pose un coefficient , appelé coefficient des états de contraintes. .
1 3
Pour écrire la loi de comportement, on doit avoir la contrainte équivalente et la loi
d’évolution.
2 1 3 et donc
2
1 3
1 3
2 1 3
2
2 2 0
1 3 1 3
Au bord de la tôle (y=b/2), b est la largeur de la tôle
3
2 0 et 1 , dans ce cas le calcul donne 3
2
2 2 1 3
, on tire 2 , 2 1 3 1 3
1
Sachant que
1 3 2
47
Chapitre V
3 2
1 3
2
2 2
En posant 1 a, 3 b et c , la résolution de cette équation de second degré
9 2
et en comparant les résultats obtenus, on obtient :
3 2 2
1 3 et donc 2 3 puis 2 3 3
3 3 3
48
Chapitre V
Le calcul donne :
3 3 2
1 3 , 2 13 et 2 3 3
3 3 3
2 n 1 n 1
1 3 A 3
n
avec 2
3 2
3 n
49
Conclusion Général
Après une description du laminoir tandem et une présentation du laminage est apparu
le besoin d’avoir des résultats expérimentaux.
En effet, il existe une littérature abondante qui utilise la modélisation et la simulation pour
comprendre le laminage et doter les industriels d’outils de prédictions fiables. A part la
méthode des éléments finis, toutes les autres utilisent des hypothèses simplificatrices,
particulièrement concernant la prise en compte ou non de l’élargissement. Afin de faire le bon
choix, on doit se référer aux résultats expérimentaux.
Malheureusement, le prix onéreux des installations expérimentales rendent les résultats
expérimentaux très rares. Dans ce travail, les principaux résultats présentés par AlSalehi et al
de l’université de Ryad et de Daniel Weisz-Patrault de l’école polytechnique de Paris sont
présentés. Il s’avère que le rapport entre l’épaisseur moyen de l’emprise et la longueur de
contact sont essentielles dans l’évolution des pressions. En effet si ce rapport dépasse quatre,
l’épure donne un seul pique et de ce fait la méthode des tranches donne de bonnes prédictions.
Si ce rapport est faible, on peut avoir plusieurs pics des pressions le long de l’emprise, ce qui
rend la méthode des tranches non fiables dans ce cas, il faut alors passer à la méthode des
éléments finis. L’analyse des épures des contraintes de frottement montrent aussi les limites
de l’utilisation des lois de frottement plastiques tel que la loi de Coulomb ou Tresca.
Dans les cas où les expériences ont donné plusieurs pics, les rapports dimensionnels donnent
un élargissement important, d’où la nécessité d’utiliser un tenseur de déformation volumique.
L’utilisation d’un coefficient des états de contraintes appelés souvent Coefficient de Lodé, la
plasticité de Von-Misés, une loi d’évolution dans le cadre de la plasticité standard et une loi
d’écrouissage d’Hollomon a permis de formuler la loi de comportement dans ce cadre.
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Références bibliographique
[1] https://www.techniques-ingenieur.fr/ réf.int M7950
[3] Contribution à l’amélioration d’un modèle simple du laminage des tôles./ SLIMANI
kheireddine/2014/2015
[5] : Sami ABDELKHALEK/Un exemple de flambage sous contraintes internes : Étude des
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[11] P Daigners. La méthode des tranches. Mise en forme des métaux et alliages. Université
d’été de Métallurgie physique de Villars-sur-Ollon, p245-246. Septembre 1975
[12] MEKBEL Fawzi-Etude paramétrique d'un indicateur d’erreur de contact à posteriori pour les
problèmes tridimensionnels 2014/2015