Ther
Ther
Ther
M2 FE 3e année
Physique appliquée 2011-2012
TD de Physique no 2 :
Thermodynamique
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où N (t) (respectivement N 0 (t)) est le nombre de molécules présentes dans l’enceinte (E) (respectivement (E’))
à l’instant t, et u la vitesse quadratique moyenne du gaz à la température T .
3. En déduire l’allure des courbes N (t) et N 0 (t). La cloison est percée de 1000 trous d’aire 10−10 m2 , le
volume de l’enceinte est V = 1 dm3 et u = 1400 m.s−1 .
4. Donner l’expression du temps caractéristique τC du phénomène. Commenter la variation de ce temps
en fonction des paramètres : S, V , T , u et la masse des particules m.
On considère maintenant le dispositif suivant : (E’) est ouverte sur le vide grâce à un trou identique au
précédent. À l’instant initial toutes les particules sont dans (E) et on met (E) et (E’) en communication.
5. Donner, en justifiant qualitativement, l’allure des fonctions N (t) et N 0 (t). Puis les déterminer analy-
tiquement.
6. Le gaz est un mélange de deux isotopes (on supposera pour simplifier que ces deux isotopes sont
présents en proportions identiques à t = 0). Indiquer comment évolue, en fonction du temps, le rapport des
quantités de particules :
N 0 (isotope 1)
ρ= 0 .
N (isotope 2)
On supposera l’isotope 2 plus lourd que le 1.
7. Citer une application de ce résultat.
P Vm = RT (1 + B(T )P )
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5. Retrouver l’expression obtenue lorsque l’eau est supposée incompressible.
n2 a
U = nCV,m T − + U0
V
où U0 est une constante.
3. (cours) Rappeler l’appellation et la signification physique de a et b. Quelle différence y a t-il entre a
et b d’une part et R de l’autre ?
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4. Une mole d’argon subit la détente de Joule-Gay-Lussac. Montrer que la mesure de (Tf − T0 ) permet
de déterminer a.
5. Calculer a pour (Tf − T0 ) = −5, 4 K. La capacité thermique CV,m a la même valeur que celle du gaz
parfait monoatomique associé.
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De façon à modéliser simplement l’opéra-
tion de remplissage, on propose le schéma ci-
contre. Le système (P0 , V0 , T0 ) représente l’air
qui aura pénétré dans R à la fin de l’opéra-
tion, où il se trouvera dans tous les cas à la
pression finale P0 .
V = 10 L ; s = 100 cm2 ; l = 1 m.
1. On étudie trois opérations partant de conditions initiales différentes. Dans cette question, le cylindre
R et son piston sont adiabatiques.
Déterminer T .
Déterminer T1 et T2 .
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Le ressort a une longueur à vide l et une raideur k telle que P0 s = kl
2 . Déterminer T , le ressort étant comprimer
à mi-longueur dans l’état final.
2. Dans la réalité, l’hypothèse adiabatique pour le cylindre et le piston n’est réaliste que peu de temps
après la fin de l’opération. On considère donc qu’après avoir atteint les états précédents, le gaz qui a pénétré
dans R se retrouve au bout d’un certain temps à la température T0 de l’atmosphère. Exprimer et calculer les
quantités de chaleur Q1 , Q2 et Q3 que le gaz échangera au cours de cette phase, dans les trois cas étudiés
précédemment, la vanne étant restée ouverte.
3. Dans cette question, on ne suppose plus que l’ouverture de la vanne est petite. De ce fait, l’air pénètre
de façon brutale dans R au cours du remplissage. Indiquer dans quel(s) cas il y a modification de la valeur
(ou des valeurs) de la température atteinte en fin de remplissage.
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1. (Cours) Déterminer l’expression de l’entropie d’une phase condensée supposée incompressible dans le
cas où la capacité thermique C est indépendante de la température.
2. Deux solides s1 et s2 , de même capacité thermique C, de températures différentes T1 et T2 , sont mis
en contact thermique. Le système global Σ est isolé de l’extérieur par une paroi rigide athermane. Faire un
bilan entropique dans le cadre des hypothèses de la question précédente.
3. (Cours) Déterminer, en fonction de T et V , l’expression de l’entropie d’un gaz parfait en supposant
que γ = CP /CV est indépendant de la température.
4. (Cours) Retrouver les trois formes de la loi de Laplace.
5. Considérons n moles d’un gaz parfait à l’intérieur d’une enceinte dia-
thermane, fermée par un piston de masse négligeable et de section s (cf schéma
ci-contre). L’état initial est PA = P0 (équilibre mécanique avec l’atmosphère),
TA = T0 (équilibre thermique avec l’atmosphère) et VA = nRT0 /P0 (équation
des GP). On pose une masse M = P0 s/g sur le piston. Quelle est la transfor-
mation subie par le gaz ? Déterminer l’état final (PB , TB , VB ) et montrer que la
transformation est irréversible.
Sm0 , Um0 et Vm0 sont respectivement les valeurs de l’entropie, de l’énergie interne et du volume de cette mole
de gaz dans un état de référence arbitraire donné. CV,m est la capacité calorifique molaire à volume constant
du dioxyde de carbone, a et b sont des constantes propres au dioxyde de carbone et R est la constante des
gaz parfaits. Données : CV,m = 28, 50 J.mol−1 .K −1 ; a = 0, 37 J.m3 .mol−2 ; b = 4, 30.10−5 m3 .mol−1 et
R = 8, 31 J.mol−1 .K −1 .
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1. Différentier l’expression de S(U, V ). Montrer qu’en identifiant l’expression trouvée à l’identité thermo-
dynamique on obtient, d’une part, l’expression de l’énergie interne d’une mole de gaz étudié : Um (T, V ), et,
d’autre part, l’équation d’état d’une mole du gaz : f (P, Vm , T ) = 0.
2. Deux moles de ce gaz subissent une détente de Joule-Gay-Lussac d’un volume initial V = 5, 00 dm3
et d’une température initiale T = 293, 00 K à un volume final 2V . Calculer les variations de température et
d’entropie correspondantes.
3. Comparer les résultats obtenus à ceux de la détente de deux moles de gaz parfait de même capacité
calorifique molaire à volume constant dans les mêmes conditions initiales.
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Exercice no 17 : Vaporisation d’une masse d’eau
Une masse m = 1 g d’eau est contenue sous forme liquide dans un cylindre thermostaté à la température
t1 = 100˚C, sous la pression P0 = 1 atm. Par déplacement très lent du piston jusqu’au volume V1 , on réalise
la vaporisation totale de l’eau.
Données : Lvap (100˚C) = 2, 25.103 kJ.kg −1 , M = 18 g.mol−1 .
1. En assimilant la vapeur d’eau à un gaz parfait, déterminer et calculer le volume V1 .
2. Exprimer puis calculer le transfert thermique Q et le travail W échangés par l’eau.
3. Exprimer puis calculer la variation d’entropie ∆S de l’eau, l’entropie échangée Se et l’entropie créée
Sc .
On place maintenant directement la même masse m = 1 g d’eau dans un récipient de volume V1 initialement
vide, thermostaté à la température t1 = 100˚C.
4. Exprimer puis calculer de nouveau Q0 , W 0 , ∆S 0 , Se0 et Sc0 .
Exercice no 20 : Pseudo-sources
Un moteur ditherme réversible utilise comme sources de chaleur deux mêmes corps de masse m = 50 kg
et de capacité thermique c = 0, 5 J.K −1 .g −1 , dont les températures initiales sont t10 = 100˚C et t20 = 20˚C.
Du fait des échanges thermiques entre l’agent thermique et les sources, les températures de ces dernières
varient. On note dT1 et dT1 ces variations au cours d’un cycle. Celles-ci sont suffisamment faibles pour pouvoir
considérer que sur un cycle, les températures des sources sont définissables et égales à T1 et T2 .
1. Montrer que les températures des sources vérifient l’équation différentielle :
dT1 dT2
+ =0
T1 T2
2. Déterminer l’expression de la température finale Tf des sources lorsque le moteur s’arrête de fonction-
ner. Calculer Tf .
3. Calculer le travail total W fourni par le moteur.
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4. Calculer le rendement global η du moteur. Le comparer au rendement η 0 du moteur qui fonctionnerait
entre les deux mêmes sources idéales de chaleur.