TER Merged
TER Merged
TER Merged
TER
Jean Dutheil
Tuteur :Sébastien Tordeux
M1 MMS
1
Deuxième partie
Étude analytique
1 Formulation forte
L’amplitude d’une onde sonore dans un domaine Ω est donnée par l’équation
différentielle suivante :
Pour f une fonction source, k une constante valant le rapport entre la pul-
sation d’un son et sa célérité.
Avec les conditions aux bords de Fourrier-Robin
∂n u + u = α sur Γ (2)
2 Formulation faible
On cherche à trouver une formulation faible de (5).
On a :
− ∆u + ku = f dans Ω
1 2
∀v ∈ H ,(∆u)v + k uv = f v dans Ω
Z Z Z
∀v ∈ H 1 , (∆u)v + k 2 uv = fv
Ω Ω Ω
Z Z Z Z
∀v ∈ H 1 , ∇.u∇.v − ∂n uv + k 2 uv = fv Formule de Green
ZΩ Γ
Z Z Ω Z Ω Z
∀v ∈ H 1 , ∇.u∇.v + k 2 uv + uv = f v + αv
Ω Ω Γ Ω Γ
Doncnotant :
2
3 Existence et unicité de la solution Faible
Pour montrer l’existence et l’unicité d’une solution à la formulation faible,
on va chercher à appliquer le théorème de Lax-Milgram.
Troisième partie
Éléments finies d’ordre k
4 Introduction
On considère un Hilbert V , muni d’un produit scalaire ⟨.⟩V et de la norme
associé ||.||V et on introduit le problème variationnelsuivant :
Trouver u ∈ V
∀v ∈ V, a(u, v) = l(v)
3
Avec a et l des formes respectivement bilinéaire et linéaire, continue et on a
coércive.
Le théorème de Lax-Milgram donne l’existence et l’unicité d’une solution a
ce problème variationnel. Le problème est que cet espace V est à priori de
dimension infinie est donc que ce problème n’est pas résoluble numériquement.
5 Dimension Finie
On cherche donc à approcher V par un sous-espace de dimension finie inclus
dans V qu’on notera Vh et on cherchera à résoudre avec les mêmes notations et
hypothèses que dansprécédente :
Trouver uh ∈ Vh
∀vh ∈ Vh , a(uh , vh ) = l(vh )
On peut alorsécrire :
N
X
∀j ∈ [1, N ], a(ϕi , ϕj )Ui = l(ϕj )
i=1
Ah U h = B h
Avec Ahi,j = a(ϕi , ϕj ), Ujh = Uj et Bjh = l(ϕj ) pour tout (i, j) ∈ [1, N ]2
4
Reste à montrer que Ah est définie positive :
Soit X ∈ RN :
N X
X N
⊤
X AX = xi a(ϕi , ϕj )xj
i=1 j=1
N
X N
X
= a( x i ϕi , x j ϕj )
i=1 j=1
N
X N
X
= a( x i ϕi , x i ϕi )
i=1 i=1
N
X
≥ α|| xi ϕi ||Vh a est coercive (de coefficient α)
i=1
PN
Le terme de gauche est nul si et seulement si la fonction i=1 xi ϕi est nulle et
comme les ϕi forment une base si et seulement si tout les xi sont nuls. On en
déduit que Ah est définie positive et que le système linéaire précédent admet
une unique solution.
6 L’espace P k de Lagrange
Pour,Ω un ouvert de R2 ,on propose ici une première possibilité de sous espace
de dimension finie de H 1 (Ω).
6.1 Triangulation
Dans l’ensemble du paragraphe, Ω désigne un ouvert de R2 .
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Définition 6.2. On appelle triangle de base des éléments finies le triangle((0, 0), (0, 1), (1, 0)).
On le note Eb .
Définition 6.3. Pour chaque élément E ∈ Kh , on introduit TE la transforma-
tion affine suivante :
On note X1 = (x1 , y1 ), X2 = (x2 , y2 ), X3 = (x3 , y3 ) les trois nœuds de l’élément
E.
Et on définit T l’application qui d’un élément renvoie ces coordonnées barycen-
−−−−−→ −−−−−→
triques en X2 − X1 , X3 − X1 .
Propriétés 1.1. 1. Quelque soit l’élément E, celui-ci étant non-dégénéré,
TE est inversible.
2. Si x ∈ E alors TE (x) ∈ ((0, 0), (0, 1)(1, 0)).
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7 Polynômes d’interpolation sur les éléments
7.1 Polynômes sur R2
Définition 7.1. On définit P l’ensemble des polynômes de R2 comme suit :
N X
M
2 X
P = {p : R2 → R, ∃M, N ∈ N, ∃(amn ) ∈ RN tels que :∀(x, y) ∈ R2 , p(x, y) = anm xn y m }
n=0 m=0
Notation 7.1. Dans la suite on introduit une numérotation des points d’in-
terpolations globale (I , J). Et pour chacun de ses indices, on note sI les coor-
données de ce point.
Définition 7.2. Et on définit Pk l’ensemble des polynômes de degrés au plus k
dans R2 comme suit :
2
P = {p : R2 → R, ∃M, N ∈ N, ∃(amn ) ∈ RN tels que :∀(x, y) ∈ R2 ,
N X
X M
p(x, y) = anm xn y m et(m + n > k) ⇒ amn = 0}
n=0 m=0
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Démonstration. En effet, on note I = (mI /k, nI /k) et J = (mJ /k, nJ /k).
Alors plusieurs cas sont possibles :
1. mJ < mI donc φ1I (J) = 0
2. nJ < nI donc φ2I (J) = 0
3. Dans le dernier cas, mJ + nJ > mI + nI donc k − mJ − nJ − 1 <
k − mI − nI − 1 et φ3I (J) = 0
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8 Matrices
Pour I l’ensemble des points d’interpolation et pour i ∈ I, ϕi la fonction de
forme valant un en i, le problème discret devient, on note F l’ensemble des
fonctions de formes
Z Z Z Z Z
Trouver(ui )i∈I , tels que, ∀ϕj ∈ F , ui ∇ϕi ∇ϕj +ui ϕi ϕ j + ϕ i ϕj = f ϕj + αv
Ω Ω Γ Ω Γ
Le problème peut alors s’écrire comme solution d’un système linéaire dont
nous allons calculer les matrices
Quatrième partie
Implementation
9 Assemblage
L’algorithme d’assemblage est un algorithme qui crée la matrice de masse en
prenant en compte uniquement les contributions élémentaires de chaque fonction
de forme. En effet, il serait plus couteux de calculer l’intégrale sur l’ensemble
du domaine hors celle-ci est nulle pour beaucoup de couple de fonction et si elle
n’est pas nulle les fonctions sont nulles quasiment partout.
On peut décomposer chaque élément de la matrice A en fonction de l’apport
de chaque élément par linéarité de l’intégration :
X Z Z
A[i][j] = ∇ϕi ∇ϕj + ϕi ϕj
E∈K E E
Ainsi :
XX
A[I][J] = a(ϕI , ϕJ )e⊤
I eJ
I J
XXX
A[I][J] = aE (ϕI , ϕJ )e⊤
I eJ
I J E
XXX
A[I][J] = aE (ϕI , ϕJ )e⊤
I eJ
E I J
On remarque que aE (ϕI , ϕJ ) est nul lorsque sI ou sJ ne sont pas des sommets
de E. Finalement, la somme sur tous les sommets du maillage se réduit à une
somme sur les points d’interpolation du triangle considéré !
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Il faut alors travailler localement sur tous les éléments, et il nous faut aussi
une fonction L2G qui, d’un élément est d’un indice de points d’interpolation du
triangle, renvoie l’indice global de ce point d’interpolation. Une fonction telle
que :
L2G(E, i) = I ⇐⇒ sI = sE i
Dans la suite donc on utilisera des lettres majuscules (I,J...) pour la numérotation
globale et des minuscules pour la numérotation locale.
Il vient alors :
XXX
E ⊤
A[I][J] = aE (φEi , φi )eL2G(E,i) eL2G(E,i)
E i j
10 Matrice élémentaire
La matrice A peut être décomposée en deux matrices M , K matrice respec-
tivement de masse et de rigidité :
A = M + k2 K
Alors : Z
M [I][J] = ϕI ϕJ
Ω
Et : Z
K[I][J] = ∇ϕI ∇ϕI
Ω
Les contributions élémentaire peuvent aussi être décomposé de la même manière.
Z
ME [i][j] = φE E
i φj
E
Z
KE [i][j] = ∇φE E
i ∇φj
E
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10.1 Calcul de la matrice élémentaire de masse
Soit E un élément fini,T E la transformation affine lui correspondant et
E
J sa jacobienne. Soient i, j deux indices locaux de points d’interpolations
dans cet élément. On note E e l’élément de base des éléments finis, le triangle
((0, 0)(0, 1)(1, 0)) : Alors :
Z
ME [i][j] = φEi φj
E
E
Z e
= | det T E | φei φej
E
Inversement,
" ∂φe # " # " ∂φe #
i ∂x ∂y i
∂ξ
∂φei = ∂ξ
∂x
∂ξ
∂y
∂ξ
∂φei ∇ξ,η φei = JE ∇x,y φE
i
∂η ∂η ∂η ∂η
D’ou,
BE = (JE⊤ )−1
On a alors (parce que X.Y = X ⊤ Y :
Z
KE [i][j] = (φej )⊤ (BE
⊤
BE )φE
i
e
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10.3 Second membre
10.3.1 Assemblage du second membre
Le second membre s’assemble comme le premier, mais plus facilement, voici
l’algorithme :
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Cinquième partie
Code
11 Matrice Creuse
Voici une figure représentant les élément non nul d’une matrice : On re-
marque que celle-ci est vide en dehors d’une grande diagonale, il est donc inutile
d’enregistrer l’intégralité de la matrice. C’est même déconseillé, certaines de la
matrice crée sans ce format dépassait les 4 Gigas... Pour cela, on l’enregistre
au format creux grâce à la bibliothèque SciPy.sparse. Cette bibliothèque a aussi
l’avantage de proposer un solveur de matrice creuse efficace.
12 Géométrie
On veut étudier les effets de la géométrie d’une pièce sur la pression acous-
tique a l’intérieur. On veut comparer ces trois géométries : Le but est de com-
parer la pression acoustique à l’intérieur avec une onde libre, pour cela on se
munit d’une 4 géométrie, un disque plus grand que les pièces.
On pense sur ces géométries a ”forcer” des points de maillage pour pouvoir ef-
fectuer des mesures aux mêmes endroits sur les différentes structures.
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Figure 4 – Géométries, respectivement le rectangle, la salle 1, la salle 2
Figure 5 – Disque
∂n u = ikZu
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Avec i la base des nombres complexes, Z l’impédance acoustique du mur. Si Z=1
alors il n’y a pas de réflexion. Le système linéaire à résoudre est donc :
M + k 2 K − ikZMΓ = B
Elle se calcule facilement grâce à un algorithme d’assemblage non pas sur les
éléments mais sur les arrêtes du bord du domaine.
14 Source
On travaille avec la source suivante qu’on recentrera en un point si besoin :
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1. S2(X, ϵ) = πϵ2 (1 − ||X||/ϵ) si X ∈ B(0, ϵ)
Suit une figure montrant deux sources sur le disque centrées en (−0.5, 0)(0.5, 0)
15 Étude de convergence
Pour étudier la convergence, on travaille sur la géométrie rectangulaire et
on regarde si pour différents pas de maillages, la solution se rapproche de celle
15
Figure 7 – Diagramme de convergence
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Sixième partie
Resultats
16 Visualisation des simulations
Une première section dans laquelle on affiche les résultats. Elle a peu d’intérêt
qualitatif, mais elle permet plusieurs choses
1. Constater si le résultat est cohérent
2. Comprendre se qu’il se passe
On simule avec h le pas de maillage le plus petit que possible pour l’ordina-
teur, sans réflexions aux bords dans le disque et avec une impédance acoustique
de 2,6 pour les autres. On prend deux termes sources centrés en (1, 0.25)(2, 0.25).
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Enfin sur le disque :
On remarque que les résultats sont plutôt similaires sans compter l’excrois-
sance à droite de ”Salle 1” je suppose que pas de maillage est responsable de
ceci..
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Figure 11 – Graphes de l’influence de l’impédance
On remarque que l’impédance des murs à une forte influence sur l’intensité
reçue, en effet plus les murs sont ”réfléchissants” plus l’intensité est forte.
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Enfin, on peut comparer ces résultats avec ceux obtenus avec le disque.
On remarque que dans tous les cas, il semble y avoir un creux d’intensité vers
1020 Hz. Mais sinon, c’est la salle 1 qui semble au mieux reproduire les conditions
de propagation de l’extérieur, surtout dans les plus hautes fréquences.
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Septième partie
Conclusions
20 Pertinence de la méthode
Globalement, la méthode des éléments finis semble pertinente pour la résolution
de ce genre de problème. Les résultats sont cohérents avec ce à quoi on pourrait
s’attendre.
Elle a cependant certains défauts :
1. 1) Les résultats sont dépendants du maillage, encore plus quand celui-ci
n’est pas très fin. Je pense que certaines difformités dans les résultats
viennent de la
2. 2) Bien que relativement efficace si on pousse le maillage à être un peu
petit, et avec un ordre de simulation grand, les assemblages de matrice
sont très longs. Dans notre cas, plus ou moins 2 h de calcul par géométrie.
Heureusement, elle a aussi de nettes avantages :
1. La résolution du système linéaire est très rapide ainsi que l’assemblage de
la matrice de second membre. Il est donc facile de changer les paramètres
de l’équation après assemblage des matrices et d’effectuer plusieurs simu-
lations avec les mêmes matrices.
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