Slides Form Var
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Alexandre Popier
1 E SPACES DE H ILBERT
2 E SPACES DE S OBOLEV
Premières définitions et propriétés
Inégalités de Sobolev
Espace H01 (Ω)
Notion de trace au bord
3 F ORMULATION VARIATIONNELLE
Problème de Dirichlet
Régularité des solutions faibles
Équation de la chaleur
1 E SPACES DE H ILBERT
2 E SPACES DE S OBOLEV
Premières définitions et propriétés
Inégalités de Sobolev
Espace H01 (Ω)
Notion de trace au bord
3 F ORMULATION VARIATIONNELLE
Problème de Dirichlet
Régularité des solutions faibles
Équation de la chaleur
D ÉFINITION
Un espace de Hilbert est un espace vectoriel H muni d’un produit
scalaire hu, v i et qui est complet pour la norme hu, ui1/2
Un produit scalaire hu, v i est une forme bilinéaire de H × H dans R
symétrique, définie positive.
T HÉORÈME DE PROJECTION
Soit K ⊂ H, H Hilbert, K convexe fermé non vide. Alors pour tout
u ∈ H, il existe v ∈ K unique t.q.
v ∈ K, hu − v , w − v i ≤ 0, ∀w ∈ K .
T HÉORÈME
Soit A bilinéaire continue et coercive. Soit K convexe fermé non vide.
Pour φ ∈ H 0 , il existe u ∈ K unique t.q.
T HÉORÈME
Soit A bilinéaire continue et coercive. Pour φ ∈ H 0 , il existe u ∈ H
unique t.q.
∀v ∈ H, A(u, v ) = φ(v ).
Si A est symétrique, alors u caractérisé par
1 1
u ∈ H, A(u, u) − φ(u) = min A(v , v ) − φ(v ) .
2 v ∈K 2
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Premières définitions et propriétés
Inégalités de Sobolev
Espace H01 (Ω)
Notion de trace au bord
3 F ORMULATION VARIATIONNELLE
Problème de Dirichlet
Régularité des solutions faibles
Équation de la chaleur
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Premières définitions et propriétés
Inégalités de Sobolev
Espace H01 (Ω)
Notion de trace au bord
3 F ORMULATION VARIATIONNELLE
Problème de Dirichlet
Régularité des solutions faibles
Équation de la chaleur
∂u
On pose = gi .
∂xi
∂u
Si u ∈ L2 (Ω) ∩ C 1 (Ω), et si ∈ L2 (Ω), alors les deux définitions
∂xi
de dérivée coïncident.
d
2 !1/2
X ∂u
kuk22 +
Norme équivalente :
∂x
.
i 2
i=1
Espaces de fonctions-tests : Cc1 (Ω) convient aussi.
Cc∞ (Ω) ⊂ H 1 (Ω) et si Ω borné, C 1 (Ω) ⊂ H 1 (Ω).
P ROPOSITION (P RODUIT )
Soient u et v dans H 1 (Ω) ∩ L∞ (Ω). Alors uv ∈ H 1 (Ω) ∩ L∞ (Ω) et
∂ ∂u ∂v
(uv ) = v +u .
∂xi ∂xi ∂xi
P ROPOSITION (C OMPOSITION )
Soient G ∈ C 1 (R) t.q. G(0) = 0 et |G0 (s)| ≤ M, ∀s ∈ R ; et u ∈ H 1 (Ω).
Alors G ◦ u ∈ H 1 (Ω) et
∂ ∂u
(G ◦ u) = (G0 ◦ u) .
∂xi ∂xi
Soit m ≥ 2 entier.
D ÉFINITION
Espace de Sobolev H m (Ω) défini par récurrence
m m−1 ∂u m−1
H (Ω) = u∈H (Ω); ∈H (Ω)
∂xi
= u ∈ L2 (Ω), ∀α t.q. |α| ≤ m, ∃gα ∈ L2 (Ω) t.q.
Z Z
α |α| ∞
u∂ φ = (−1) gα φ, ∀φ ∈ Cc (Ω) .
Ω Ω
On pose ∂ α u = gα .
X
N ORME : pour u ∈ H m (Ω), kukH m (Ω) = k∂ α uk2 .
0≤|α|≤m
P ROPOSITION
H m (Ω) muni du produit scalaire
X
hu, v iH m (Ω) = h∂ α u, ∂ α v iL2 (Ω) ,
0≤|α|≤m
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Inégalités de Sobolev
Espace H01 (Ω)
Notion de trace au bord
3 F ORMULATION VARIATIONNELLE
Problème de Dirichlet
Régularité des solutions faibles
Équation de la chaleur
C OROLLAIRE
Si 2 < d, alors H 1 (Rd ) ⊂ Lq (Rd ), pour tout q ∈ [2, p∗ ] avec injection
continue.
C OROLLAIRE
H 1 (R2 ) ⊂ Lq (R2 ), pour tout q ∈ [2, +∞[ avec injection continue.
A. Popier (Le Mans) Solutions faibles. 15 / 42
C AS OÙ Ω = R.
T HÉORÈME (M ORREY )
Alors
H 1 (R) ⊂ L∞ (R),
avec injection continue. De plus pour tout u ∈ H 1 (R) :
C OROLLAIRE (E SPACES H m )
Soient m ≥ 1 entier. Avec injections continues :
1 m 1 1 m
Si − > 0, alors H m (Rd ) ⊂ Lq (Rd ) où = − .
2 d q 2 d
1 m
Si − = 0, alors H m (Rd ) ⊂ Lq (Rd ), ∀q ∈ [2, +∞[.
2 d
1 m
Si − < 0, alors H m (Rd ) ⊂ L∞ (Rd ).
2 d
d
De plus si m − > 0 non entier, k = [m − d/2] et θ = m − d/2 − k ,
2
H m (Rd ) ⊂ C k (Rd ) et :
C OROLLAIRE
Avec injections continues :
∗ 1 1 1
Si 2 < d, alors H 1 (Ω) ⊂ Lp (Ω) où ∗
= − .
p 2 d
Si d = 2, alors H 1 (Ω) ⊂ Lq (Ω), ∀q ∈ [2, +∞[.
Si d = 1, alors H 1 (Ω) ⊂ L∞ (Ω).
De plus si d = 1 pour tout u ∈ H 1 (Ω) :
H YPOTHÈSES :
Ω ouvert de classe C 1 avec ∂Ω borné,
Ω = Rd+ = {x = (x1 , . . . , xd ) ∈ Rd , xd > 0}.
C OROLLAIRE
Les conclusions du corollaire (Espaces H m ) restent vraies en
remplaçant Rd par Ω.
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Espace H01 (Ω)
Notion de trace au bord
3 F ORMULATION VARIATIONNELLE
Problème de Dirichlet
Régularité des solutions faibles
Équation de la chaleur
D ÉFINITION
H01 (Ω) désigne la fermeture de Cc1 (Ω) dans H 1 (Ω).
P ROPOSITION
H01 (Ω) muni de la norme induite par H 1 (Ω) est un espace de Hilbert
séparable.
R EMARQUE
Si Ω = Rd , H01 (Rd ) = H 1 (Rd ).
En général, H01 (Ω) 6= H 1 (Ω).
H01 (Ω) est aussi la fermeture de Cc∞ (Ω).
P ROPOSITION
On suppose Ω de classe C 1 . Soit u ∈ L2 (Ω). Alors équivalence entre
u ∈ H01 (Ω) ;
il existe une constante C t.q. :
Z
u ∂φ ≤ Ckφk2 , ∀φ ∈ Cc1 (Rd ), ∀i = 1, . . . , d;
Ω ∂xi
T HÉORÈME
Soit Ω ouvert borné (ou borné dans une direction). Alors il existe
C = C(Ω) t.q.
kuk2 ≤ Ck∇uk2 , ∀u ∈ H01 (Ω).
Donc k∇uk2 est 1
Z une norme sur H0 (Ω) équivalente à la norme kukH 1 .
Autrement dit, ∇u∇v est un produit scalaire qui induit la norme
Ω
k∇uk2 équivalente à kukH 1 .
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Inégalités de Sobolev
Espace H01 (Ω)
Notion de trace au bord
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Problème de Dirichlet
Régularité des solutions faibles
Équation de la chaleur
L EMME
Il existe une constante C t.q. pour tout u ∈ Cc1 (Rd ) :
Z 1/2
u(x 0 , 0)2 dx 0
≤ CkukH 1 (Ω) .
Rd−1
D ÉFINITION
γ0 : Cc1 (Rd ) → L2 (∂Ω) qui à u associe u|∂Ω , avec ∂Ω = Rd−1 × {0}, est
continu.
Donc se prolonge en un opérateur linéaire continu de H 1 (Ω) dans
L2 (∂Ω). Cet opérateur est la trace sur ∂Ω.
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Espace H01 (Ω)
Notion de trace au bord
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Problème de Dirichlet
Régularité des solutions faibles
Équation de la chaleur
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Espace H01 (Ω)
Notion de trace au bord
3 F ORMULATION VARIATIONNELLE
Problème de Dirichlet
Régularité des solutions faibles
Équation de la chaleur
D ÉFINITION
Une solution classique est une fonction u ∈ C 2 (Ω) vérifiant (1).
Une solution faible de (1) est une fonction u ∈ H01 (Ω) t.q. :
Z Z Z
1
∀v ∈ H0 (Ω), ∇u.∇v + cuv = fv .
Ω Ω Ω
L EMME
Toute solution classique est une solution faible.
A. Popier (Le Mans) Solutions faibles. 28 / 42
F ORMULATION VARIATIONNELLE .
avec Z Z Z
A(u, v ) = ∇u.∇v + cuv , et L(v ) = fv .
Ω Ω Ω
D ÉFINITION
Le problème (2), dont on cherche une solution dans l’espace de
Hilbert H01 (Ω), est appelé formulation variationnelle du problème (1).
P ROPOSITION
Si u est solution de (2), alors u est solution de (1) presque partout.
H YPOTHÈSES :
1 H = H01 (Ω) : espace de Hilbert.
Z
2 L(v ) = fv : forme linéaire continue sur H.
ΩZ Z
3 A(u, v ) = ∇u.∇v + cuv : forme bilinéaire continue et
Ω Ω
coercive si
c est positive,
ou kc − k∞ < K12 , où KP est la constante dans l’inégalité de
P
Poincaré.
H YPOTHÈSE
Il existe g̃ ∈ H 1 (Ω) t.q. γ0 g̃ = g. C’est le cas si :
g ∈ C 1 (∂Ω)
g ∈ W 1/2,2 (Ω) = H 1/2 (Ω).
P ROPOSITION
u ∈ K solution faible de (3) si et seulement si
H YPOTHÈSES :
1 H = H 1 (Ω) : espace de Hilbert.
2 K = {v ∈ H 1 (Ω), v − g̃ ∈ H01 (Ω)} convexe fermé non vide de
H 1 (Ω).
Z
3 L(v ) = fv : forme linéaire continue sur H.
ΩZ
T HÉORÈME
Il existe un unique u ∈ K unique t.q.
et f + ∇g̃ + c g̃ ∈ L2 (Ω).
E N DIMENSION 1 : g̃(x) = a + (b − a)x.
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Espace H01 (Ω)
Notion de trace au bord
3 F ORMULATION VARIATIONNELLE
Problème de Dirichlet
Régularité des solutions faibles
Équation de la chaleur
C OROLLAIRE
Si Ω est de classe C m+2 et si f ∈ H m (Ω), alors u ∈ H m+2 (Ω) et
kukH m+2 (Ω) ≤ C(Ω)kf kH m (Ω) .
C OROLLAIRE
Si m > d/2, alors u ∈ C 2 (Ω).
A. Popier (Le Mans) Solutions faibles. 35 / 42
P RINCIPE DU MAXIMUM .
T HÉORÈME
Soient Ω un ouvert de classe C 1 , f ∈ L2 (Ω) et u ∈ H 1 (Ω) vérifiant :
Z Z
∀v ∈ H01 (Ω), (∇u.∇v + uv ) = fv .
Ω Ω
Alors
min inf u, inf f ≤ u(x) ≤ max sup u, sup f .
∂Ω Ω ∂Ω Ω
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Inégalités de Sobolev
Espace H01 (Ω)
Notion de trace au bord
3 F ORMULATION VARIATIONNELLE
Problème de Dirichlet
Régularité des solutions faibles
Équation de la chaleur
D ONNÉES :
Ω ouvert de Rd de classe C ∞ avec ∂Ω borné ;
Q =]0, T [×Ω, Σ =]0, T [×∂Ω ;
u0 ∈ L2 (Ω) ;
f ∈ L2 (Q).
∂u
(4) − ∆u = f sur Q,
∂t
(5) u = 0 sur Σ,
(6) u(0, x) = u0 (x) sur Ω.
P OINT DE VUE : une solution faible sera vue comme une fonction
u : [0, T ] → H01 (Ω), avec u(t)(x) = u(t, x).
D ÉFINITION
Une fonction u telle que
u ∈ L2 (0, T ; H01 (Ω)),
∂u
∈ L2 (0, T ; L2 (Ω)),
∂t
est une solution faible du problème (4), (5) et (6) si
1 pour tout v ∈ H01 (Ω) et presque tout t ∈ [0, T ],
Z Z Z
∂u
(t, x)v (x)dx + ∇u(t, x)∇v (x)dx = f (t, x)v (x)dx;
Ω ∂t Ω Ω
2 u(0, x) = u0 (x).
T HÉORÈME
Si u0 ∈ H01 (Ω), alors la solution faible vérifie u ∈ L∞ (0, T ; H01 (Ω)) et
u ∈ L2 (0, T ; H 2 (Ω)), avec
Z T
2 !
∂u
esssupku(t)k2H 1 (Ω) + ku(t)k2H 2 (Ω) +
∂t (t)
2
dt
0≤t≤T 0 0 L (Ω)
Z T !
≤C kf k2L2 (Ω) + ku0 k2H 1 (Ω) .
0 0
H YPOTHÈSE : f ≡ 0.
T HÉORÈME
Il existe une unique fonction u vérifiant (4), (5) et (6) et
u ∈ C([0, T ]; L2 (Ω)) ∩ C(]0, T [; H 2 (Ω) ∩ H01 (Ω)),
u ∈ C 1 (]0, T [; L2 (Ω)) ;
u ∈ C ∞ ([ε, T [×Ω), pour tout ε > 0 ;
u ∈ L2 (0, T ; H01 (Ω)) avec
Z T
1 1
ku(T )k2L2 (Ω) + k∇u(t)k2L2 (Ω) dt = ku0 k2L2 (Ω) .
2 0 2
T HÉORÈME
Supposons que u0 ∈ H 2 (Ω) et ∂t f ∈ L2 (Ω). Alors
u ∈ L∞ (0, T ; H 2 (Ω)) ;
∂t u ∈ L∞ (0, T ; L2 (Ω)) ∩ L2 (0, T ; H01 (Ω)) ;
∂t2 u ∈ L2 (0, T ; L2 (Ω)),
les normes dans ces espaces étant contrôlées par la norme de
f ∈ H 1 (0, T ; L2 (Ω)) et la norme de u0 ∈ H 2 (Ω).
R ÉGULARITÉ SUPÉRIEURE
Supposons que u0 ∈ H 2m+1 (Ω) et ∂tk f ∈ H 2m−2k pour k = 0, . . . , m.
Supposons que les relations de compatibilité soient satisfaites :
u0 ∈ H01 (Ω) ;
g1 = f (0, .) + ∆u0 ∈ H01 (Ω) ;
etc.
gm = ∂tm−1 f (0, .) + ∆gm−1 ∈ H01 (Ω).
Alors pour tout k = 0, . . . , m : ∂tk u ∈ L2 (0, T ; H 2m+2−2k (Ω)).
P ROPOSITION
Si u0 ∈ L2 (Ω) et f ∈ C ∞ ([0, T ] × Ω), alors u ∈ C ∞ ([ε, T ] × Ω) pour tout
ε > 0.