Hémqto

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Sommaire

I. Introduction

II) Présentation de lieux de stage

II.1) Présentation de l’établissement

II.2) Présentation des locaux

1) Unité de transfusion

2) Laboratoire

II.3) Organisation du personnel

1) médecin ou pharmacien biologistes

2) Surveillant

3) Techniciens

III) Matériels et méthodes

III.1) Activités de transfusion

III.2) Activité de laboratoire

III.2.1) Activités de cytologie

III.2.1.1) Hémogramme ou NFS

III.2.1.2) Le frottis sanguins

III.2.1.3) Taux de réticulocytes

III.2.1.4) Numération manuelle des plaquettes

1
III.2.1.5) La détermination de la vitesse de sédimentation

III.2.1.6) Etude de myélogramme

III.2.2) Activités d’Immuno_Hématologie

III.2.2.1) Le groupage ABO/Rhésus D

III.2.2.2) La recherche du D faible (technique Du)

III.2.2.3) Phénotypage

III.2.2.4) Le test de Coombs direct (TCD)

III.2.25) La recherche d’AC antiérytrocytaire irréguliers (RAI)

III.2.3) Activités d’Hémostase

III.2.3.1) Temps saignement (TS)

III.2.3.2) Temps de quick (TQ)

III.2.3.3) Temps de céphaline activée (TCA)

III.2.3.4) Dosage de fibrinogène (par son activité coagulante)

III.2.3.5) Dosages des facteurs de coagulation

Conclusion

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I) Introduction
Je suis Sara chibani stagiaire au centre de formation et d’apprentissage el
Omran j’ai passé mon stage d’hématologie au centre de transfusion sanguin et
aussi au sein de l’hôpital de nutrition

J’ai effectué mon stage pendant 3 mois

II) Présentation de lieu de stage


II).1) Présentation de l’établissement

Centre de transfusion sanguin est organisé de deux services : service


d’hématologie et service de sérologie

L’hôpital de nutrition est organisé d’une seule palliasse qui est la cytologie

II .2) Organisation de locaux

Le laboratoire d’hématologie se divise en deux parties :

1) Unité de transfusion

L’unité de transfusion contient une salle d’attente pour les patient, une salle de
prélèvement (pour les donneurs) et une salle de transfusion sanguin (pour les
receveurs)

2) Laboratoire

Le laboratoire contient de plusieurs paillasses différents séparées :

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La réception
Salle d’immuno_hématologie
Salle de transfusion
Un bureau de surveillant
Salle d’observation microscopique
Le bureau de chef service
Un bureau de secrétaire
Salle des réunions pour les médecins

II.3) Organisation de personnels

Personnels Taches
Médecin biologiste  Validation de résultats
 Encadrement du stagiaire, des
résidents et des internes.
 Participation au diagnostic
médical
Surveillant générale  Gestion de ressources
humaines
 Gestion du stock de réactifs,
tous les produits indispensable
pour le fonctionnement de
laboratoire

Techniciens  Effectue les analyses et


entretient automates

III) Matériels et méthodes

Matériels

Portoir

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Tubes

Centrifugation

Micropipette

Carte gel

Automate pour les tubes NFS


Automate pour les analyses TP
Automate pour le groupage et le Phénotypage

III.1) Activités de transfusion

Définition

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La transfusion sanguine consiste à administrer le sang ou l'un de ses
composants (globules rouges, plaquettes, granulocytes, plasma, protéines)
provenant d'un ou plusieurs sujets appelés « donneurs », à un ou plusieurs
sujets malades appelés « receveurs ».

Préparation du patient
le patient a bien été informé par le médecin avant
la transfusion (consentement)
expliquer au patient le déroulement de la transfusion afin de le mettre
en confiance.
demander au patient de prendre ses dispositions avant la pose de
la transfusion (aller aux toilettes)

Les contrôles
Date de péremption et stockage adéquat de la carte de contrôle ultime
L’identité du patient (demander nom, prénom, date de naissance) être
Concordance entre les noms, prénoms, date de naissance figurant sur
l’étiquette et le bulletin de livraison avec l’identité du receveur
Concordance entre le groupe ABO et RhD de l’unité de sang à transfuser,
de la fiche transfusionnelle et du bulletin de livraison.
La date de péremption sur l’unité de sang.
Confirmer la compatibilité du groupe ABO du receveur avec celle du
donneur
Validité de la RAI (Recherche d’Anticorps Irréguliers) : à vérifier sur le
rapport transfusionnel et le bulletin de livraison (valide 96 heures après
la date de prélèvement). Si la RAI est supérieure à 96heures ; il faut la
refaire, ainsi qu’un nouveau groupage (verrou de sécurité).

Les types de transfusions

Le don de sang total C’est la forme de prélèvement la


plus connue .elle consiste à
prélever 450ml à 500ml de sang
directement de la veine du
donneur jusqu’à une poche de
6
recueil qui contient
l’anticoagulant.
La poche rassemble donc tous les
élément du sang : globules
rouges, plaquettes et plasma

Le don de plasma Au cours de prélèvement, le


sang est séparé en ses différents
éléments .Le plasma est recueilli
dans la poche, les autres
éléments sont restitués au
donneur.
Il est possible de faire 20 dons
par an et au moins 2 par
semaines
Le don de plaquette Ce don nécessite l’utilisation
d’un séparateur. Au cours de
prélèvement, le sang est séparé
en ses différents éléments. Les
plaquettes sont recueillis dans
une poche et les autre éléments
sont restitués au donneur .Le
prélèvement dure environ 1
heure .Il est possible de faire
jusqu’à 5 don par an avec un
intervalle d’au moins 8 semaines
Le don de globules blanc Ce don nécessite un séparateur.
Les globules blancs sont
recueillis dans une poche, les
autres éléments sont restitués
au donneur .Ce don très limité
car extrêmement
contraignant .il dure environ
2h30

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L’épreuve directe de compatibilité au laboratoire
Les hématies devront être dépourvues des antigènes contre lesquels les
anticorps du receveur sont dirigés.

Il faut effectuer une épreuve de compatibilité directe avec les hématies du


donneur rn présence du sérum pré-transfusionnel du receveur .Aucune
réaction d’agglutination et/ou de lyse ne doit être observée. Cette épreuve
est valable 3 jours.

Cas et but de transfusion

Cas But
Plasma La transfusion de Pour prévenir une
plasma est nécessaire hémorragie ou pour
lorsque le taux de ces faciliter l’arrêt
facteurs dans le sang
est trop bas
Plaquette Elles sont transfusées Pour prévenir une
si leur nombre est hémorragie ou en
très insuffisant favoriser l’arrêt
Les globules rouges Leur transfusion est Pour éviter des
nécessaire en cas complications
d’anémie importance notamment
et/ou de signes de cardiaques
mauvaise tolérance
de l’anémie

Règles de transfusion

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III.2) Activités de laboratoire
L'hématologie est la spécialité médicale s'intéressant aux éléments constituant
le sang (globules rouges et blancs, plaquettes sanguines…), la lymphe et les
organes les sécrétant (moelle osseuse, rate, amygdales) ainsi qu'aux maladies
qui y sont liées.

III.2.1) Activités de cytologies


La cytologie est la branche de la biologie consacrée à l'étude de la structure et
des fonctions des cellules 

III.2.1.1) L’hémogramme ou NFS


Examen qui, à la suite d'une prise de sang, vise à compter et classer différents
composants du sang (globules rouges, globules blancs, plaquettes) afin de
déterminer si leur nombre est suffisant ou excessif. On parle également de
numération formule sanguine, abrégée en NFS ou NF.

IL comprend deux types d’examens :

*Examen quantitatif ou numération des cellules HB, HT …


*Examen quantitatif (frottis) : formule sanguine et leur morphologie.

Différents paramétrés très utiles sont également mesurés :

Taux d’hémoglobine (Hb)

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L’hématocrite (HT)
Le volume globulaire moyen (VGM)
Teneur corpusculaire moyenne en Hb (TCMH)
Concentration corpusculaire moyenne en Hb (CCMH)
Les plaquettes, les polynucléaires (PNN , PNE ,PNB, les lymphocytes …)

Intérêt de dosage :
L’hémogramme est indiqué dans de nombreuses situation pour évaluer le
fonctionnement la moelle osseuse, aussi de rechercher divers troubles tels que
l’anémie et l’infection.

Condition de prélèvements :
Prélèvement veineux sur anticoagulant (EDTA)
Pas nécessaire d’être à jeun
Lors du prélèvement le tube doit être doucement agité pour éviter la
formation du caillot sanguin
Doit être au repos car l’effort physique intense peut provoquer des
hyperleucocytoses

Intervalles de référence de l’hémogramme, selon l’âge et le


sexe

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Les anémies liées à l’hémogramme

les anémies microcytaires et hypochromes, non régénératives. ...


les anémies normocytaires, normochromes et non régénératives. ...
les anémies macrocytaires et non régénératives. ...
les anémies régénératives.
Hyperleucocytose >10000 /mm 3
 Polynucléose : PNN >6500 /mm3
 Lymphocytose : Lymphocytes > 4000/mm3
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Leucopénie <4000/mm3
 Neutropénie : PNN<2500 / mm3
 Lymphopénie : <1500/mm3
Hyperplaquettose : PLQ>400000/mm3
Thrombopénie : PLQ <1500000/mm3

Mais on peut avoir de fausses thrombopénie : il faut vérifier si il y a un


coagulum dans le tube si non on effectue un étalement sur une lame d’une
goutte de sang à partir du tube et on fait la coloration de May Grunwald
Giemsa (MGG) s’il s’agit réellement d’une fausse thrombopénie, on va voir sur
le frottis sanguin des agrégats plaquettaires dont l’automate ne les a pas
déclaré.

III.2.1.2) Le frottis sanguins

Un frottis sanguin est du sang étalé sur une lame de microscope, dans le


but observer ses cellules et aussi les dénombrer. Le frottis doit subir une
coloration pour révéler certaines cellules qui sans cela seraient transparentes,
donc non visibles.

Préparation d’un du frottis sanguin :


1- Immédiatement après le prélèvement sanguin, déposer une goutte de sang
à l’extrémité de la lame porte-objet (près du bord maté).

2- Placer devant la goutte une deuxième lame et former un angle de 30 à 45°


avec la première lame.

3- Reculer cette deuxième lame inclinée, jusqu’au contact de la goutte de sang


pour la faire s’étendre, par capillarité, sur toute la largeur de la lame inclinée.

4- Déplacer cette deuxième lame, d’un mouvement rapide vers l’avant, en


glissant sur la première lame.

Le frottis doit subir une coloration pour révéler certaines cellules qui sans cela
seraient transparentes, donc non visibles.

Le frottis obtenu :

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Ne doit être ni trop épais, ni trop mince
Ne doit atteindre ni les bords, ni les extrémités de la lame.
Ne doit pas présenter de trous, ni de stries
Doit être aussi régulier que possible

Coloration de MAY Grunwald de Giemsa :


MG pour 3 minutes
Eau tamponnée pour 1 minute
Rinçage abondant +++
Giemsa dilué pour 20 minutes

Les cellules sanguines observées

Les Taille : 12-14µ arrondi


polynucléaire Noyau : polylobé 2-6
s neutrophiles Cytoplasme : clair
acidophile
Granulation :
neutrophiles
Violettes régulières ;
fines et nombreuses
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Les Cellules arrondies de 10
polynucléaire à 15 µm
s basophiles : Noyau centrale,
irrégulier, avec 2 a
3 lobes à peine
esquissent
Chromatine condensée
Granulation
volumineuse, de taille
variable, couleur violet
fonce, se
projetant aussi sur le
noyau.
Le Taille : 12 – 14 µ arrondi
polynucléaire Noyau : 2_3 lobes
éosinophile : Cytoplasme : claire
acidophile, presque
invisible recouvert par la
granulation
Granulation :
acidophiles, roses,
rondes nombreuses
Le grand Taille : 10 _15 µ arrondi
lymphocyte : Déformable (le bord
épousent la forme des
cellules mitoyennes).
Noyau : rond, ovale, ou
en drapeau
Cytoplasme : bleu très
clair
Granulation : quelques
rares granulations
azurophiles en paquet

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Monocytes : Diamètre : 18 -25µm
Les plus grandes cellules
du sang normal
Noyau : allongé,
irrégulièrement
contourné (réniforme ,
serpentiforme , en
chaine de montagne ) ,
sans lobes
individualisés
Cytoplasme : gris- bleu
(gris ciel d’orage ) avec
texture
floconneuse

Les anomalies de forme de au GR

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III.2.1.3) Taux de réticulocytes

La numération des réticulocytes s’effectue à partir d’un prélèvement sanguin.


Aucune préparation n’est nécessaire.

Elle peut se faire « manuellement » au microscope sur un frottis du sang, après


avoir coloré les cellules au bleu de méthylène. le plus souvent,
les réticulocytes sont toutefois comptés par des automates utilisant
la cytométrie en flux.

Le nombre de réticulocytes est exprimé en pourcentage du nombre total de


globules rouges et en valeur absolue.

À titre indicatif, la valeur normale en pourcentage est comprise entre 0,4 et 2,5
% (ou 5 à 15% selon les sources), et en nombre absolu entre 20 et 120g/L.

 L’augmentation du nombre de réticulocytes dans le sang peut avoir


plusieurs causes :
une hémolyse (destruction trop rapide des globules rouges) causant une
anémie
une régénération de la moelle osseuse, par exemple après une
transplantation
la prise de certains traitements (érythropoïétine)
une maladie respiratoire, entrainant une insuffisance en oxygène
(broncho-pneumopathie chronique obstructive, par exemple)

 La diminution du nombre de réticulocytes (réticulopénie), à l’inverse,


peut être liée entre autres à :
une anémie liée à une infection, une tumeur
une carence en fer, en vitamine B12, en acide folique
une insuffisance rénale
un syndrome myélodysplasique

Normal de réticulocyte 20 à80 G/L


Réticulocyte >120G/L Anémie régénérative
(120000 mm 3)
Réticulocyte<120G/L Anémie arégénérative

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III.2.1.4) La numération manuelle des plaquettes
La numération plaquettaire (le nombre de plaquettes circulant dans le sang) est
généralement comprise entre 140 000 et 440 000 plaquettes par microlitre
(140 à 440 × 109 par litre). La numération plaquettaire peut varier avec le cycle
menstruel.

L'augmentation des plaquettes peut être due à une croissance anormale


et décuplée de certaines cellules dans la moelle osseuse. Il s'agit d'une
thrombocytémie primitive. Ici, ce sont les mégacaryocytes qui sont
démultipliés ce qui engendre un nombre de plaquettes trop élevé.
La thrombocytopénie est un trouble causé par une baisse du nombre de
plaquettes dans le sang. Les plaquettes sont aussi appelées
thrombocytes. Elles sont fabriquées dans la moelle osseuse et aident le
sang à coaguler.

En cas d’anomalies :
Lorsque le taux est trop bas, les risques d’hémorragie sont plus importants. Un
tel taux peut orienter vers une pathologie maligne, témoigner de la gravité
d'une maladie habituellement bénigne ou engager le pronostic vital. Les
pathologies les plus fréquentes entraînant un taux trop bas sont les leucémies
aiguës, les lymphomes, les métastases et la myélofibrose.
Lorsque le taux est trop élevé, les risques de thrombose sont réels. Cela peut
témoigner de maladies de la moelle osseuse ou de facteurs variés :

 Une maladie inflammatoire,


 Une carence en fer,
 Un cancer,
 Un stress important,
 Une dépression.

III.2.1.5) La détermination de la vitesse de sédimentation

La vitesse de sédimentation ou VS est un test qui mesure la

vitesse à laquelle les globules rouges chutent dans un tube de sang placé à la
verticale. Cet examen permet de détecter une inflammation ou une infection,
comme la tuberculose ou une infection urinaire. La vitesse à laquelle les
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globules rouges se déposent au fond d’un tube à essai dans cet examen le
résultat sont donnés en mm / heure (1ére et 2éme heure).

La vitesse de sédimentation peut être physiologiquement élevée dans les cas


suivant : L’âge, la grossesse, l’obésité…

Matériel :

Sang veineux prélevés sur citrate de


sodium
Tube à sédimentation de westergren
Support à sédimentation tenant les
tubes dans une position parfaitement
verticale.

Cette technique est d’une durée de deux


heures .La réalisation se résume de
l’introduction d’une pipette particulière accompagnée d’un support pour
boucher le tube. On incuber les tubes pour 1 heure et la sédimentation
s’effectue, puis on lit la vitesse à travers les graduations de la pipette.

Le résultat est exprimé en mm et correspond à la hauteur de la colonne des


globules rouges qui ont sédimentés.

III.2.1.6) Etude de myélogramme

Le myélogramme est un examen qui permet d’analyser au microscope les


cellules de la moelle osseuse dites hématopoïétiques, qui fabriquent les
différentes cellules sanguines. Les cellules de la moelle sont en effet
constituées de cellules souches et de « précurseurs », à partir desquelles sont
produits les globules rouges, les globules blancs et les plaquettes. En cas
d’anomalie d’un de ces constituants du sang, les cellules de la moelle peuvent
être en cause.

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Le prélèvement

Pour réaliser un myélogramme, les cellules sont prélevées à l’hôpital par


ponction-aspiration dans l’os au niveau du sternum ou au niveau des
ailes iliaques (des hanches), à l’aide d’une seringue spéciale appelée
trocart.
Le prélèvement est réalisé sous anesthésie locale. Après aspiration de
l’échantillon de moelle osseuse (au cœur de l’os), celui-ci est étalé sur
des lames de microscope (frottis médullaire) puis examiné après
coloration.
L'analyse du myélogramme nécessite d’avoir également les résultats
d'un hémogramme (analyse sanguine) récent.

Le myélogramme est prescrit en cas d’anomalies détectées sur la numération


formule sanguine (NFS) ou l’hémogramme, par exemple en cas de déficit ou de
prolifération de certaines cellules dans le sang.

Le myélogramme est par exemple systématiquement réalisé en cas de


suspicion de cancer hématologique, comme un myélome multiple.

Il peut également être réalisé en cas :

d’anomalies des cellules sur le frottis sanguin (cellules atypiques,


présence de cellules souches, etc…) ;
afin de surveiller l’extension des tumeurs dites hématopoïétiques
en cas de fièvre persistante d’origine indéterminée.

Résultat

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Le myélogramme fournit plusieurs renseignements sur les cellules de la
moelle osseuse, notamment :
richesse en cellules et pourcentage de chacun des types de cellules ;
aspect des cellules (présence de grandes cellules anormales ou en amas,
anomalies morphologiques) ;
détection de cellules anormales, comme des « blastes leucémiques » ;
décompte des cellules médullaires.

III.2.2) Activités d’immuno_hématologie

III.2.2.1)Le groupage ABO /Rhésus D

Le groupage sanguin ABO est la seule recherche des antigènes à la


surface des globules rouges qui comporte deux épreuves :épreuve
globulaire (Beth-Vincent) et lépreuve plasmatique (Simonin-Michon).
Ce groupage comporte cette spécificité du fait que chaque individu un
groupe comporte les anticorps dirigés contre les antigènes du système
ABO.
Cette exposition conduit à la création anticorps notamment les anticorps
des groupes sanguins, le système ABO étant pas exclusivement d’origine
érythrocytaire. Ces anticorps sont dits naturels
Chez les êtres humains, le groupe sanguin est déterminé en fonction des
substances présentes à la surface des globules rouges,
appelées antigènes. Les groupes sanguins sont regroupés en systèmes.
Dans le système ABO, il existe quatre groupes sanguins possibles : A, B, O
et AB. Dans le système Rh, la présence ou absence de substance « D » à
la surface du globule rouge détermine si on est Rh positif (+) ou négatif
(-).
Le système de groupage sanguin ABO. Les groupes sanguin sont classées
en fonction de la présence de l’antigène A ou B sur les globules rouges ce
qui donne les groupes A, B, ou O.
 Les techniques de groupage ABO Rhésus :
Matériels :
sérum tests
Hématies test A et B
Plaque d’opaline
Micropipette
20
Centrifugeuse
Papier hygiénique
Gants
échantillons
Le prélèvement est réalisé dans des tubes EDTA

La détermination du groupe sanguin est basée sur deux 2


épreuves : épreuve globulaire et épreuve sérique :
Epreuve globulaire
Après centrifugation de tube de groupage déposer à l’aide d’une
micropipette sur plaque d’opaline 4 gouttes successives Du culot de
l’échantillon puis on ajoute a chaque une goutte de sérum test (Anti A ,
Anti B , Anti C , Anti D ) mélanger avec tube verre par mouvement de
rotation, laisser reposer quelques secondes puis faire la lecture.
Epreuve sérique
Sur la même plaque placer 2 gouttes successives du sérum de
l’échantillon, on ajoutant une goutte de chaque hématies test(GRA ,GRB)
puis on mélange le sérum avec l’hématie test à l’aide d’un tube en verre .
Laisser reposer quelques secondes, osciller légèrement la plaque et faire
la lecture

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III.2.2.2)La recherche du D faible (technique Du)
Chez un faible pourcentage de la population (0,2-1,0 %), l'expression de
la protéine D (Rh) sur les globules rouges est modifiée. Dans certains
cas, il y a moins de protéines présentes; on parle alors de D faible.
Le test de l'antigène D faible est particulièrement important chez les
patients ayant des besoins chroniques de transfusion sanguine tels que
la thalassémie, la drépanocytose, l'insuffisance rénale chronique, le
VIH/SIDA. Si ces individus Rh D-négatifs se révèlent positifs pour
l'antigène D faible, ils peuvent être transfusés avec du sang Rh D-positif.
Le facteur Rhésus de toutes les femmes enceintes sera vérifié lors d'une
analyse sanguine de routine tôt dans la grossesse
Si elles reçoivent une transfusion de sang Rh positif, les patientes de type
Rh négatif peuvent devenir immunisées contre l’immunoglobuline (Ig)
anti-D1. Ces patientes sont exposées à un risque de réactions
transfusionnelles graves, 
les professionnels se demandent s’il faut leur administrer des culots
globulaires de type Rh négatif et une prophylaxie par immunoglobulines
anti-D (IgRh).

III.2.2.3) Phénotypage
Définition

Le Phénotypage est la caractérisation du phénotype, l'ensemble des caractères


apparents d'un individu, correspondant à une réalisation du génotype.

Ces techniques consistent à mettre en évidence la réaction antigène-anticorps


(agglutination) afin de déterminer la présence de l'antigène à la surface des
globules rouges. Cette hémagglutination peut-être soit spontanée, c'est à dire
visible à l'œil nu, soit révélée par un test à l'antiglobuline

Consiste à déterminer le phénotype des systèmes Rhésus (RH) et Kell (KEL), les
plus immunogènes : c'est à dire pouvant conduire à une immunisation
(fabrication de l'anticorps) lors de l'introduction dans la circulation sanguine
d'un antigène incompatible (transfusion sanguine ou grossesse).

Les antigènes recherchés sont donc l'anti-D (le resultat est souvent associé au
groupe ABO : A+, O-), l'anti-C, l'anti-c, l'anti-E, l'anti-e pour le système Rhésus

22
et l'anti-Kell pour le système Kell. Seuls quelques antigènes de ces systèmes
sont recherché

Agglutination spontanée

Cette agglutination est provoquée lorsqu'un anticorps, de type IgM


essentiellement, rencontre l'antigène correspondant. Il se forme alors un
complexe immun qui est visible à l'oeil. Cela se caractérise par un amas de
globules rouges avec un éclaircissement de la solution réactionnelle. La
visibilité de cette agglutination est due à la capacité de ces anticorps à créer un
réseau avec les hématies.

Les antigènes recherchés sont donc l'anti-D (le résultat est souvent associé au
groupe ABO : A+, O-), l'anti-C, l'anti-c, l'anti-E, l'anti-e pour le système Rhésus
et l'anti-Kell pour le système Kell. Seuls quelques antigènes de ces systèmes
sont recherchés.

Technique utilisés

Technique en
microplaque :

Technique en
filtration :

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Phénotypage étendu

Ce Phénotypage utilise le même principe que le Phénotypage "standard", mais


sur d'autres antigènes moins immunogènes, mais pouvant être dangereux lors
de transfusion sanguine, appartenant à d'autres systèmes MNS, P1, LU, KEL, LE,
FY, JK ..

III.2.2.4) Le test de Coombs direct (TCD)


Le test de Coombs direct , ou test à l’anti globuline révélé par agglutination , la
présence d’anticorps incomplets liés aux érythrocytes. Ont directement mis en
contact avec l’anti globuline. Test utilisé pour le diagnostic d’une anémie
hémolytique immunologique

Indication :

Recherche des auto-anticorps


Cross match incompatible
Maladie hémolytique auto-immune
Anémie hémolytique d’origine médicamenteuse

Technique :
1. On centrifuge le prélèvement sanguin afin de séparer le culot globulaire du
sérum

2. On prépare une suspension de 1 à partir du culot globulaire de patient

3. On ppté 50 de cette solution dans une carte gel contenant l’AGH

4. On incube 15 minutes à 37°C

5. On pratique une centrifugation pendant 10mn puis on interprétée

24
Le test direct à anti globuline (de Coombs direct) est utilisé pour déterminer si
les AC qui se lient aux globules rouges (IGG) ou du complément (C3) sont
présents sur la membrane des globules rouges. Les globules rouges du patient
sont incubés avec des AC anti-IgG humaines et avec du C3. Si des IGG ou C3 se
lient aux membranes du globule rouge, une agglutination se produit, le résultat
est positif. Un résultat positif suggère la présence d&#39;auto-AC contre les
globules rouges. Un faux positif peut survenir et ne correspond pas toujours à
une hémolyse. Ainsi, les résultats doivent toujours être corrélés avec les signes
et symptômes cliniques.

Interprétation :
La présence d’une hémagglutination est la témoigne de la présence des auto-
anticorps circulant de type IgG ,IgM ou C3d (selon l’agglutination au niveau du
quel cupule a produit )

II.2.2.5) La recherche d’AC antiérytrocytaire irréguliers (RAI)


La recherche d'agglutinines irrégulières (RAI) a pour objectif la mise en
évidence dans le sérum d'anticorps irréguliers anti-érythrocytaires, à
l'exception des anti- corps dirigés contre les antigènes A et B.

25
La Recherche des Anticorps anti-érythrocytaires (RAI) est une analyse
biologique indispensable pour DEPISTER et IDENTIFIER les anticorps
dirigés contre les antigènes de groupes sanguins érythrocytaires autres
que A et B.

Indications

Cross Match incompatible


Femme enceinte (systématique pour les femmes Rhésus D négative)
Femme en âge de procréation
Personne polytransfusée
Après 3 semaines d’une transfusion sanguine.
Technique :

Le test de coombs indirect, ou test indirect à l’anti globuline révélé des


anticorps incomplets circulants du plasma sanguin . Il est indirect, car le
premier temps de la réaction consiste à fixer l’anticorps recherché sur des
érythrocytes dont on veut déterminer un phénotype de groupe sanguin. C’est
une technique qui est utilisée et légalement obligatoire pour la recherche des
anticorps irréguliers.

1. 50ul des hématies du panel +25ul du sérum du malade

2. Incubation 15 min à 37°C

3. Centrifugation 10 min

4. Lecture

Si négative : RAI négative par TCI

Si positive : Passer à l’identification

Deux cartes Lisse Coombs ou plus suivant le nombre des hématies du panel
d’identification.

Technique :

1. 50ul hématies +25ul du sérum du patient

2. Incubation à 37°C pendant 15 min

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3. Centrifugation 10 min puis lecture ( on observe s’il y’a une agglutination ou
non )

4. On procédé au début à un panel de dépistage qui couvre le différent


phénotype d’une hématie

Interprétation :

Critère de panel : le phénotype qu’on ne peut pas les interpréter

Exclusion des Ag agglutinant


Confronter les Ag positive
Comparaison avec la technique enzymatique si faite.

III.2.3) Activités d’Hémostase

III.2.3.1) Temps saignement (TS)

C’est est temps nécessaires à l’arrêt du saignement provoqué par une petite
coupure , une coupure qui n’atteint que des vaisseaux superficiel de faible
diamètre . C’est un test globale qui s’il est normal permet d’exclure un trouble
important de l’hémostase primaire à condition qu’ils sont bien réalisé

27
Technique du TS :

2 méthodes sont possibles :

Technique de Duke :

Après désinfection local à l’éther, une incision de quelques millimètres, non


douloureuse, est réalisée à l’aide d’une petit ponte au lobe de l’oreille

Dès que la première goutte de sang apparait, un chronométré est déclenché

Les gouttes de sang sont recueillies toutes les 30 secondes sur un buvard
jusqu’à l’arrêt du saignement le temps de saignement est ainsi déterminé

Technique d’Ivy :

Le brassard d’un tensiomètre est appliqué au bras et la personne effectuant le


prélèvement applique une pression déterminée ensuite, après désinfection
locale à l’éther, 3 petites incisions, non douloureuses , sont réalisées sur la face
antérieure de l’avant –bas .Dès que la premier goutte de sang apparait , un
chronométré est déclenché Les gouttes de sang sont recueillies toutes les 30
secondes sur un buvard jusqu’à l’arrêt des 3 saignements le temps de
saignement moyen est ainsi déterminé

Valeur normales

2-4 minutes par technique de Duke


3-5 minutes par la technique d’Ivy

1 : un allongement du temps de saignement (8 minutes ) nécessite la


réalisation d’une numération plaquettaire

Avec nombre de plaquettes augmenté : syndrome myéloprolifératif


Avec nombre de plaquettes normal : thrombopathie, malade de
Willebrand
Avec nombre de plaquettes diminué : thrombopénie de consommation,
atteinte hépatique, thrombopathie constitutionnelle ou acquise

III.2.3.2) Temps de Quik (TQ)

28
Temps de Quick = temps de prothrombine. Abréviations TQ ou
TP
Il se mesure en secondes.
La mesure du temps de Quick permet l’exploration
des voies exogène et commune de la coagulation
plasmatique.
Le TQ permet l’exploration des facteurs : VII, X, V, II, et  I
Le facteur XII de la voie exogène est vitamine K-
dépendant.
Les facteurs II, IX et X de la voie endogène/commune sont
aussi dépendants de la vitamine K.

Les facteurs de coagulation des voies exogène et commune sont


illustrés ci-dessous.

Principe :

Le plasma citraté du patient et le réactif du TQ sont incubés


(chauffés) séparément

29
Le réactif du TQ contient un excès de facteur tissulaire qui vient
activer le facteur VII, ainsi que du calcium, et des phospholipides

Une compréhension de la physiologie de la cascade de


coagulation peut être trouvée ici. Légende
Le calcium vient contrer les effets du citrate et permettre la
conversion de nombreux facteurs en leur forme activée afin de
poursuivre la cascade.
Le plasma du patient et le réactif sont mélangés
Le temps nécessaire pour l’apparition du caillot est mesuré;
C’est le TQ.

Indications :

Exploration d’un saignement ou d’un syndrome hémorragique


Bilan préopératoire
Il se fait conjointement avec la mesure du TCK
Attention, toute anémie ne justifie pas forcément de mesurer
les TQ et TCK
La mesure du TQ permet de suivre un traitement à la
vitamineK1

Conditions de prélèvement : TRES IMPORTANT

Ponction veineuse calme, franche, sur une veine de gros calibre,


éviter un garrot trop serré. Ne pas prélever le sang en plusieurs
fois. Pas d’hémolyse.
Tube citrate de sodium à 3,2 %.
Le tube doit être adéquatement rempli pour respect la
proportion sang/anticoagulant au risque de surestimer le TQ
sinon (faussement augmenté)

III.2.3.3) Temps de céphaline activée (TCA ou TCK)


Temps de céphaline kaolin = TCK. Il se mesure en secondes
30
La mesure du TCA permet l’exploration des voies endogène et
commune de la coagulation plasmatique
Le TCK permet l4exploration des facteurs : XII, XI, IX, VIII, X, V, II, et  I
Remarquons que les facteurs IX et VIII sont respectivement responsables
de l’hémophilie B et A 
Les facteurs II, IX et X de la voie endogène/commune sont dits
dépendant de la vitamine K. Le facteur XII de la voie exogène est
également vitamine K-dépendant.

Principe :

Du kaolin (réactif) est ajouté pour activer le facteur XII pendant un temps
d’incubation.
Il active à son tour le fIX en fIX activé.
Du calcium est ensuite ajouté pour contrer les effets du citrate.
En effet, la conversion de nombreux facteurs (IX, X, II, X, IX, VII) en leur
forme activée nécessite la présence du calcium, dans la cascade
Le temps nécessaire pour l’apparition du caillot est mesuré.

Indications :
Exploration d’un saignement ou d’un syndrome hémorragique
Bilan préopératoire
Il est se fait conjointement avec la mesure du TQ
Suivi d’un traitement par l’héparine
Attention, toute anémie ne justifie pas forcément de mesurer les
TCK et TQ

31
Conditions de prélèvement : TRES IMPORTANT

Ponction veineuse calme, franche, sur une veine de gros calibre, éviter
un garrot trop serré. Ne pas prélever le sang en plusieurs fois. Pas
d’hémolyse.
Tube citrate de sodium à 3,2 %.
Le tube doit être adéquatement rempli pour respecter la proportion
sang/anticoagulant au risque de surestimer le TCK sinon (faussement
augmenté)

III.2.3.4) Dosage de fibrinogène (par son activité de coagulante)

Le fibrogène est une protéine présente dans le plasma sanguin, sous


l’action de la thrombine, le fibrogène se transforme en fibrine, une
protéine insoluble essentielle à la coagulation du sang
Le dosage du fibrogène permet de détecter des syndromes
inflammatoire (le taux de fibrinogène augmente dans les syndromes
inflammatoires, un syndrome hémorragique ou une dysfibrinogénémie
au cours de thromboses veineuses
Le taux normal de fibrinogène : entre 2 et 4 g/l (grammes

III.2.3.5) Dosage des facteurs de coagulation


Les facteurs de coagulation sont des protéines présentes dans le sang qui
aident à réguler le saignement. Différents facteurs de coagulation sont présents
dans votre sang. En cas de coupure ou de blessure provoquant un saignement,
les facteurs de coagulation agissent ensemble pour former un caillot de sang.
Ce caillot vous empêche de perdre trop de sang. Ce processus est appelé la
cascade de coagulation.

L’analyse des facteurs de coagulation est une analyse sanguine qui vise à
vérifier la fonction d’un ou plusieurs de vos facteurs de coagulation. Les
facteurs de coagulation sont identifiés par des chiffres romains (I, II VIII, etc.) ou
par leur nom (fibrinogène, prothrombine, anti-hémophile  A, etc.). Si l’un de
vos facteurs est manquant ou défectueux, cela peut entraîner des saignements
abondants et non maîtrisés après une blessure.

Autres noms : dosages des cofacteurs, cofacteurs de la coagulation sanguine,


facteurs de coagulation du sang, appellation par leur numéro (facteur I, facteur
32
II, facteur VIII, etc.) ou par leur nom (fibrinogène, prothrombine, hémophilie A,
hémophilie B, etc.).

33
CONCLUSION

Dans le domaine de la santé, les analyses de laboratoire sont d’une


extrême importance pour le diagnostic des maladies, la surveillance
des patients, le traitement adapté et les pronostics selon les études,
les résultats des patients, le traitement adapté et les pronostics.

En plus, ce stage m’a permis de voir en quoi consistait le travail d’un


biologiste au sein d’un biologiste au sein d’un laboratoire d’analyses
et d’élargir mes connaissances dans ce domaine.

Pour conclure, je tiens à remercier toute l’équipe qui m’a soutenu


chaleureusement tout au long de ce stage.

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