Fasc Conception Des Postes Gaz 27 11 2022

SPECIFICATIONS TECHNIQUES
CONCEPTION DES POSTES GAZ
Version Novembre 2022

SOMMAIRE
CHAPITRE Page
Préambule 6
CHAPITRE I : Traitement Et Conditionnement Du Gaz 7

1. Filtration du gaz 7
1.a Postes de détente 70/20 bars et 20/4 bars 7
1.b Postes de détente 70/4 bars 7
1.2 Dégazolinage 8
1.3 Réchauffage du gaz 8
1.4 Odorisation 9
1.4.1 Odorisation des postes DP a faible débit 10
1.4.2 Odorisation des postes DP à débit important 10
CHAPITRE II : DETENTE ET REGULATION 11

2.1. Mode de détente 11
2.1.1 Détente unique (70/4 bars effectifs) 12
2.1.2 Détente étagée (70 à 20-30 et 20-30 à 4 bars effectifs) 12
2.2. Mode de régulation 12
2.2.1 Montage classique 12
2.2.2 Montage monitor 13
CHAPITRE III : DISPOSITIFS DE SECURITE 14

3.1. Vannes de sécurité 14
3.2. Soupapes de sécurité 14
3.3. Vannes oléopneumatiques (line break) 14
3.4. Torches et évents 14
CHAPITRE IV : COMPTAGE ET MESURES 15

4.1. Comptage 15
4.2. les types de système de comptage 15
4.3. Prescription techniques des équipements de comptage 15
4.3.1. Système de comptage a principe volumétrique 15
4.3.1.1. Compteur à turbine 15
4.3.1.2. Convertisseur électronique de volume gaz 16
4.3.2. Système de comptage a principe voludéprimomètre 18
4.3.3. Voludéprimomètre a diaphragme 18
4.3.4. Calculateur de débit 19
4.4. Mode de raccordement 19
4.5. Instruments de mesure 19
4.5.1. Précision des appareils de mesure 20
4.5.2. Capteurs transmetteurs 20
4.5.2.1. Capteurs transmetteurs de pression 20
4.5.2.2. Capteurs -transmetteurs de pression différentielle 20
4.5.2.3. Capteurs transmetteurs de température 21
Fascicule N° 02 : SPECIFICATIONS TECHNIQUES CONCEPTION POSTE GAZ Page 02 sur 92

CHAPITRE Page
CHAPITRE V : VANNES ET ROBINETTERIE

5.1. Vannes d'isolement 22
5.2. Robinets à soupapes (vannes de laminage) 22
5.3. Robinets d'instrumentation 22
CHAPITRE VI : EQUIPEMENTS ET PROTECTION ELECTRIQUE DES POSTES 23

6.1. Conditions générales d'installation 23
6.2. Recommandations 24
6.3. Mises à la terre 24
6.4. Isolation électrique des tuyauteries par rapport au sol 24
6.5. Eclateurs 25
6.6. Parafoudre 25
CHAPITRE VII : PROTECTION CONTRE LA CORROSION 26

7.1. Protection cathodique 26
7.1.1. Joints isolants 26
7.1.2. Shunts et coffrets de shunte 26
7.1.3. Anodes réactives 27
7.1.4. Revêtement et peinture 27
7.1.4.1. Revêtement des tuyauteries enterrées 27
7.1.4.2. Peinture des éléments constitutifs du poste 27
CHAPITRE VIII : GEOMETRIE DES POSTES 28

CHAPITRE IX : STANDARDISATION ET NORMALISATION DES MATERIELS 29
9.1. Standardisation des matériels 29
9.2. Séries de pression 30
9.3. Tubes de postes 29
9.4. Raccords a Souder (welding fittings) 30
9.5. Joints isolants 30
9.5.1. Joint isolant monobloc : 30
9.5.2. Joint isolant à canaux 31
9.6. Brides 31
9.7. Ecrous, tiges filetées et rondelles 31
9.8. Instrumentation 32
9.8.1. Manomètres 32
9.8.2. Manographes 32
9.8.3. Thermographes 32
9.8.4. Autres matériels 32
CHAPITRE X : DISTANCES DE SECURITE 33

10.1. Aménagement de l'emplacement 33
10.2. Zones de sécurité 33
10.3. Choix du matériel électrique en fonction des zones 33
10.4. Distances de sécurité entre postes et diverses installations environnantes 33
10.4.1. Distances entre les postes et les voies publiques et voies ferrées 34
10.4.2. Distances entre les postes et les diverses constructions voisines 34
10.4.3. Distances entre les postes et les lignes électriques aériennes hautes tension 34

CHAPITRE XI : GENIE-CIVIL 35
11.1. Emplacements 35
11.1.1. Emplacement en plein air 35
11.1.2. Emplacement sous simple abris 35
11.1.3. Emplacement en armoire 35
11.2. Clôtures des postes 35
11.3. Accès 35
11.4. Plate-forme 36
11.5. Blocs d'ancrage (ANNEXE 5) 36
11.6. Abris et locaux techniques 36
CHAPITRE XII : TELESIGNALISATION 37
CHAPITRE XIII : RECOMMANDATIONS 38
13.1. Prescriptions de montage 38
13.2. Insonorisation 39
13.3. Protection contre l'incendie 39
13.4. Pancartes et affiches 39
13.4.1. A l'extérieur du poste ou de la clôture 39
13.4.2. A l'intérieur du poste ou de la clôture 39
CHAPITRE XIV : ROLE, CONSTITUTION ET DIMENSIONNEMENT DES POSTES "POSTES ACTIFS 41
14.1. Rôle des postes de détente 41
14.2. Constitution des postes de livraison 41
14.2.1. Constitution -type des postes de détente 41
14.2.2. Variantes 42
14.2.2.1. Postes de pré-détente 42
14.2.2.2. Types de postes de livraison 43
14.2.2.2.1. Constitution -type des postes de livraison 43
14.3. Postes simplifier 45
14.4. Postes évolutifs 45
CHAPITRE XV : ROLE, CONSTITUTION ET DIMENSIONNEMENT DES POSTES "POSTES PASSIFS 46
15.1. Postes de piquages 46
15.1.1. Piquages en charge 46
15.1.1.1. Piquage en charge avec fosse à vanne (schéma 2.1.1) 46
15.1.1.2. Piquage en hors gaz sans fosse à vanne (schéma 2.1.4) 46
15.2. Branches de connexion 46
15.2.1. Connexions de branche <50% du diamètre de fonctionnement 46
15.2.2. Connexions de branche ≥ 50% du diamètre de fonctionnement 46
15.3. Connexion des branches et espacement des soudures 47
15.4. Conception et dimensionnement des piquages 48
15.5. Postes de prélèvement 48
15.5.1. Constitution du poste de prélèvement (schéma 2.2) 48
15.6. Poste de gare de racleurs départ et poste de gare de racleurs arrivée 48
15.6.1. Poste de gare de racleur départ : (schéma 2.3.1) 49
15.6.2. Poste de gare de racleur arrivée : (schéma 2.3.2) 49
15.7. Postes de sectionnement 49
15.7.1. Rôle 50
15.7.2. Constitution d'un poste de sectionnement (schéma 2.4.1) 50
15.7.3. Emplacement du poste de sectionnement 50
15.7.4. Dimensionnement des postes de sectionnement 50
15.8. Postes de coupure 50
15.8.1. Rôle 51
15.8.2. Constitution 51
15.8.3. Dimensionnement 51
ANNEXE Page
ANNEXE 1 : Postes dits " postes actifs 52
: ANNEXE 1.1 53
: Poste de pré détente (70/20-30 bars) à trois lignes de détente et une ligne de
Schéma 1.1.1 54
secours
Schéma 1.1.2 : Poste de détente et de livraison aux distributions publiques 55
: Poste de détente et de livraison aux clients industriels à une ligne en montage
Schéma 1.1.3 56
monitor
: Poste de détente et de livraison aux clients industriels à une ligne classique et
Schéma 1.1.4 57
un détendeur-régulateur de secours
ANNEXE 1.2 : Postes simplifies 58
: Poste simplifie à une ligne classique et un détendeur-régulateur de secours
Schéma 1.2.1 59
(variante 1 : Poste de livraison aux CI)
: Poste simplifie à une ligne classique et un détendeur-régulateur de secours
Schéma 1.2.2 60
(variante 2 : Poste de livraison aux DP)
ANNEXE 1.3 : Postes en armoire 61
: 1ère variante : Poste de détente et de livraison à deux lignes de
Schéma 1.3.1 62
régulation :pour débits très faibles (inférieur à 1000 m3/h)
: 2ème variante : Poste de détente et de livraison à une ligne de régulation pour
Schéma 1.3.2 63
débits très faibles (inférieur à 1000 m3/h)
ANNEXE 1.4 : Postes de détente et de livraison aux centrales électriques 64
Schéma 1.4.1 : Poste de détente centrale TG 65
Schéma 1.4.2 : Poste de détente centrale TV 66
ANNEXE 2 : Postes dits " postes passifs’’ 67
ANNEXE 2.1 : Postes de piquage 68
Schéma 2.1.1 : Piquage en charge (avec fosse à vanne)………… 71
Schéma 2.1.4 : Piquage en hors gaz (sans fosse à vanne 72
ANNEXE 2.2 : Poste de prélèvement 74
Schéma 2.2 : Poste de prélèvement 74
ANNEXE 2.3 : Postes de gare de racleur arrivée et gare de racleur départ 75
Schéma 2.3.1 : Poste de gare de racleur départ 76
Schéma 2.3.2 : Poste de gare de racleur arrivée 77
Schéma 2.3.3 : Gare de racleur départ et gare de racleur arrivée 78
Tableau 2.3.4 : Côtes d'encombrement gare de racleur départ 79
Tableau 2.3.5 : Côtes d'encombrement gare de racleur arrivé 80
ANNEXE 2.4 : Poste De Sectionnement 81
Schéma 2.4.1 : Poste de sectionnement 82
Schéma 2.4.2 : Poste de sectionnement – implantation79 83
ANNEXE 2.5 : Poste De Coupure 82
Schéma 2.5 : Poste de coupure 84
ANNEXE 3 : Courbe de formation d'hydrates pour gaz naturel de hassi R’mel 86
ANNEXE 4 : Torche et Event 88
ANNEXE 5 : Blocs D'ancrage 90
Schéma 5.1 : Massif pour bride d'ancrage 91
Schéma 5.2 : Armature de la bride 92

PREAMBULE
L'expérience acquise dans le domaine du transport du gaz, le développement de nos
réseaux, l'évolution technologique et les contraintes de l'environnement nous incitent à
actualiser la conception des postes de transport gaz.
Le présent document vise à définir les orientations pour l'établissement des différents
schémas de construction et pour la détermination de l'appareillage constitutif des postes.
Il est donc destiné à servir de guide pour les bureaux d'étude pour l'élaboration des différents
plans des ouvrages concentrés, et à faciliter les taches d'exploitation et de maintenance afin
d'assurer une meilleure fiabilité des ouvrages et une plus grande sécurité d'exploitation.
Des spécifications techniques des différents matériels constitutifs des postes devront
compléter le présent document.
La méthode adoptée consiste à scinder ce document en deux parties essentielles :
 Première partie : Elle traite dans l'ensemble les fonctions et les caractéristiques des
postes dits « postes actifs » et des postes dits « postes passifs ».
 Deuxième partie : Elle traite les postes du point de vue, rôle, constitution, et
dimensionnement.
Ce document est élaboré d'une part sur la base de l'expérience acquise en exploitation et
d'autre part sur l'actualisation des études de conception qui tiennent compte de l'évolution
des techniques et de la réglementation suivante :
 Le Règlement de Sécurité Algérien pour les Canalisation de Transport de Gaz

Combustible ;
 Le décret N° 76-34 du 20 Février 1976 relatif aux établissements dangereux, insalubres
ou incommodes ;
 Le décret N° 84-105 du 12 Mai 1984 portant institution d'un périmètre de protection des
installations et infrastructures ;
 Le décret exécutif n° 10-331 du 29 décembre 2010 fixant les limites du périmètre de
protection autour des installations et infrastructures ;
 La loi générale 85-07 du 06 Août 1985 sur la distribution publique gaz ;
 L'arrêté du périmètre de sécurité des ouvrages du secteur des hydrocarbures ;
 Recommandations internationales :
 Publications CEI 79-1 à 79-10 ;
 Norme NFC 15 -100 observé comme règle de l'art.
La Norme EN 12186 - Postes de détente - régulation de pression de gaz pour le transport et

la distribution - Prescriptions fonctionnelles, peut également servir de guide mais ses
exigences ne se substituent pas à celles du présent document.

CHAPITRE I
TRAITEMENT ET CONDITIONNEMENT DU GAZ
1. FILTRATION DU GAZ
Afin d'éviter les problèmes d'exploitation résultant des poussières contenues dans le gaz
transporté, il est nécessaire de prévoir des filtres aux postes de prélèvement, de pré détente
et de détente.
Il est nécessaire que les filtres puissent retenir principalement toutes les poussières et
éventuellement toutes particules liquide contenues dans le gaz.
L'élément de filtration doit être du type à cartouche de matière filtrante, en feutre de

préférence, avec tôle de renfort incorporée.
Efficacité de filtration :
Les filtres à gaz auront une séparation de :
- 100 % pour les particules supérieures à 8 microns

- 98 % pour les particules comprises entre 3 et 5 microns
- 92 % pour les particules inférieures à 3 microns
Pour faciliter le démontage, les filtres sont choisis avec une culasse à ouverture rapide,
dotée d'un système de verrouillage, d'un dispositif de sécurité empêchant toute ouverture au
cas où une pression résiduelle subsisterait dans le filtre et d'un système pour maintenir en
place le couvercle, une fois la culasse ouverte.
Les filtres doivent être équipés :
- D'un indicateur de colmatage ou d'un manomètre différentiel pour vérifier l'état des
cartouches.
- D'un robinet de vidange à passage total.
- D'un robinet de purge (décompression).
Les purges ou évents des différents filtres doivent être ramenés à un collecteur commun.
1.a. Postes de détente 70/20 bars et 20/bars :

Ce mode des postes ne doit pas comporter des skids de filtration, les filtres à gaz sont
installés sur les lignes de régulation à l’amont des vannes de sécurité leurs capacité est
celle de la capacité du poste de détente.
1.b. Postes de détente 70/4 bars :
Ce mode des postes de détente nécessitant le réchauffage du gaz, doit contenir des
skids de filtration, comportant deux (02) lignes de filtration, le débit de chacune doit faire
passer la capacité totale du poste de détente gaz.

1.2
DEGAZOLINAGE
Les filtres séparateurs sont utilisés pour éliminer les impuretés solides, liquides et
notamment les condensats transportés ou produits dans les réseaux de transport du gaz.
Les filtres séparateurs doivent comprendre deux étages de séparation :
- Le premier étage est constitué par un ensemble de cartouches filtrantes qui

permettent d'éliminer la plus grande partie des particules solides et de piéger les
liquides (eau, gazoline, glycol) ;
- Le deuxième étage est constitué par un matelas dévésiculeur (voir exemple) qui
permet de retenir les poussières fines et les gouttelettes résiduelles.
Les liquides récupérés par le premier et le deuxième étage sont collectés dans un sas à deux
compartiments situés sous le séparateur.
L'évacuation des liquides peut être soit automatique, soit manuelle (by-pass avec vannes).
Les cartouches filtrantes doivent être du type « coalescent » en fibre de verre, régénérables.
La vitesse de filtration doit être inférieure ou égale à 0,10 m/s.

La perte de charge de l'appareil doit être inférieure à 1 bars.
Le dégazolineur doit être muni :

- D'un indicateur de colmatage ou manomètre différentiel ;
- D'un ou deux indicateurs de niveau liquide ;
- D'un ou deux indicateurs visuels de niveau liquide ;
- D’une soupape de sûreté à l’aval du dégazolineur ;
- D’un évent ;
- D’un détendeur pour alimentation de l’instrumentation ;
- De purgeurs automatiques (vannes pneumatiques) ;
D'une capacité de rétention dimensionnée en fonction du débit du poste (installation dans

une chambre a vanne).
L'emplacement des dégazolineur devra être judicieusement étudié et au cas par cas :
- À l'aval des postes de détente non munis d'un système de réchauffage.
- À l'amont des postes de prélèvements importants
1.3 RECHAUFFAGE DU GAZ
Le réchauffage du gaz est parfois nécessaire pour éviter la formation d'hydrates (annexe 3).
La première mesure à prendre pour l'élimination de l'eau résiduelle est le séchage
systématique de toutes les conduites avant leur mise en exploitation.
Cette opération doit permettre de limiter l'installation systématique d'un dispositif de

réchauffage du gaz aux seuls postes de détente unique. Pour les autres postes, si l'on doit
craindre la présence d'eau à la mise en service d'une canalisation, on peut prévoir des
solutions temporaires telles que :

- Résistance
chauffante
pour le
réchauffage du gaz pilote
- Réchauffage partiel du gaz
- Réchauffage total du gaz par mise en place d'un réchauffeur, qui doit être enlevé après
séchage correct de la canalisation (l'installation de rampes de filtres banalisés facilite la
mise en place d'un réchauffeur à titre temporaire).
- Installation d’un échangeur de chaleur pour préchauffage du gaz pilote et circuit
principal pour les postes à faible débits. (Voir figure).
La puissance des dispositifs de réchauffage du gaz est calculée de façon telle qu'au débit
nominal, la température du gaz après détente ne puisse à aucun moment descendre au-
dessous du seuil de formation d'hydrates.
Les dispositifs de réchauffage du gaz pilote peuvent être, suivant la disponibilité de l'énergie,
comme suit :
- Ruban chauffant sur la tubulure amont du gaz pilote, et autour du pilote.

- Résistance chauffante sous le pilote.
En cas d'utilisation d'un ruban chauffant, on cherche en principe à atteindre une température
voisine de 60° C au contact du tube d'impulsion.
Si on utilise une résistance chauffante sous le pilote, on doit veiller à éviter la détérioration du
pilote par échauffement.
Dans les deux cas, les prescriptions de la réglementation sur le matériel électrique utilisable
dans les atmosphères explosives, doivent être respectées.
A défaut, on peut se contenter d'un système permettant la saturation du gaz pilote en

inhibiteur (ex : glycol ou autres).
1.4 ODORISATION
L'accumulation de gaz dans les locaux fermés présente un danger d'explosion dans le cas
où la limite inférieure d'explosivité (qui se situe aux environs de 5% de gaz dans l'air) est
atteinte.
Pour éviter ce danger potentiel, on donne au gaz une odeur caractéristique permettant à un
individu de détecter l'intensité d'alerte, définie comme étant le 1/5 de la limite inférieure
d'explosivité.
Cette intensité est obtenue avec un taux de 15 à 20 mg d’odorisant par Nm 3 /h qui

correspond à un degré olfactif de 2 (échelle de mesure : 1 à 5) ; de formule moléculaire :
En l'absence d'un système centralisé d'odorisation du gaz à partir des points de prélèvement
ou des nœuds de desserte importants, les postes de distribution publique doivent être
pourvus d'odoriseurs choisis en fonction du débit horaire.

1.4.1 ODORISATION DES POSTES DP À FAIBLE DÉBIT
Pour les postes de distribution publique de débit inférieur à 5000 Nm 3/h, on utilise des
odoriseurs à principe de léchage ou barbotage.
Pour éviter le problème de sous odorisation du gaz, les postes de détente de capacité 2 500
Nm3/h, où le débit transité est inférieur à 20% de la capacité du poste, l’odoriseur doit être
doter d’un ruban chauffant sur la tuyauterie de raccordement amont alimentant l’odoriseur.
L'odorisation du gaz se fait dans un circuit dérivé par l'intermédiaire d'une pression
différentielle créée sur la conduite principale soit par une vanne de type papillon soit par un
organe déprimogènes.
Le flux dérivé chargé en vapeur de THT, va se mélanger avec le volume de gaz de la

conduite principale permettant ainsi son odorisation au taux souhaité.
L'odorisation est, grâce à cette pression différentielle, proportionnelle au débit de la conduite

principale.
La précision du taux d'odorisation dépend des variations de débit et de la température, soit

de le calorifuger et même de réchauffer le flux du gaz qui le traverse lorsque la température
risque de descendre fortement.
1.4.2 ODORISATION DES POSTES DP À DÉBIT IMPORTANT
Pour les postes de distribution publique de débit supérieur ou égal à 5000 Nm 3/h, on installe
des odoriseurs dotés d'un système d'odorisation à injection type pompes doseuses
actionnées à l'énergie électrique associé à un système d'odorisation par léchage barbotage.
Ce système présente les avantages suivants :
- Il donne une précision correcte du taux d'odorisation,

- Il peut être utilisé sur une large plage de débits,
- En cas de panne électrique ou de défaillance du système à injection type pompe
doseuse, l'odorisation est assurée par léchage barbotage.
L'asservissement au débit du gaz se fera par l'intermédiaire d'impulsions provenant du

compteur. Le fonctionnement de la pompe doit être tel qu'il se poursuive à un rythme
déterminé, même en cas de panne du compteur.
CHAPITRE II
DETENTE ET REGULATION
2.3. MODE DE DETENTE
On distingue sur le réseau transport de gaz deux modes de détente, la détente unique et la
détente étagée :
- La détente unique est assurée par les postes travaillant à une pression maximum de
service de 70 bars effectifs en amont et 4 bars effectifs en aval.
- La détente étagée est assurée par les postes de pré détente, travaillant à une
pression maximum de service de 70 bars effectifs en amont et 20 bars effectifs en
aval, ainsi que par les postes de détente et de livraison travaillant à une pression de
20 bars effectifs en amont et 4 bars effectifs en aval.
En tout état de cause ces postes doivent être conçus pour pouvoir fonctionner
respectivement à 70/20-30 bars effectifs et 20-30/4 bars effectifs.
Le choix qui consiste à déterminer le mode de détente, doit tenir compte :
- Du nombre et de l'implantation des clients à alimenter.

- Des prévisions de développement à moyen et long terme.
- De l'économie générale du projet.
2.1.1 DETENTE UNIQUE (70/4 BARS EFFECTIFS)
Les postes de détente unique sont raccordés aux canalisations HP 70 bars effectifs et ils
sont à envisager lorsque :
- Le client à alimenter est isolé,

- L'implantation du poste se trouve à proximité du piquage.
Lorsque les clients à alimenter sont en petit nombre, assez regroupés et demandent de
faibles débits, on peut envisager un poste de détente avec deux ou trois sorties à 4 bars
effectifs et comptage individuel (zones industrielles).
Le système de détente unique bien qu'économique, présente cependant quelques

inconvénients d'exploitation, notamment la forte chute de température (0,5°C environ pour
une chute de pression de 1 bar) après la détente qui nécessite un réchauffage permanent du
gaz.
2.1.2 DETENTE ETAGEE (70 à 20-30 et 20-30 à 4 BARS EFFECTIFS)
Dans ce cas, on installe un poste de pré détente 70/20-30 bars effectifs pour alimenter un
réseau de répartition à 20-30 bars effectifs et des postes de détente et de livraison en bout
d'antenne (on évite de placer un poste de pré détente en début d'antenne).
Ce système
de détente
sera utilisé lorsque le nombre de clients à alimenter est supérieur à deux ou chaque fois que
les prévisions permettent d'envisager des implantations futures de nouveaux postes de
livraison.
Ce système présente en plus les avantages suivants :
- Meilleure souplesse d'exploitation et de maintenance,

- Faible chute de température après détente, à condition que les deux postes pré
détente et détente soient assez éloignés (distance > 4 Km en moyenne), ce qui permet
d'éviter le recours en réchauffage du gaz.
Ces éléments ne constituent pas un choix à priori, mais doivent servir de guide aux
responsables des études, qui doivent en tout état de cause étudier chaque cas. Lorsque la
décision d'installer des postes séparés de pré détente et détente est prise, on doit :
- Veiller à l'éloignement des deux postes

- Vérifier la nécessité ou non d'un réchauffage du gaz
2.2. MODE DE REGULATION

Le choix du mode de régulation est lié au système de sécurité d'alimentation adopté. En
principe, la régulation est obtenue par une ou plusieurs lignes. Leur nombre dépend du débit
et des exigences de continuité de la fourniture. Le choix du mode de régulation doit donc être
étudié au cas par cas en fonction du poste client à alimenter (importance stratégique,
existence d'un combustible de secours, débit souscrit, etc.…)
2.2.1. MONTAGE CLASSIQUE
Un tel montage est constitué essentiellement pour chaque ligne :
- D'une vanne de sécurité.
- D'un détendeur -régulateur.
Lorsque la ligne principale se ferme sur déclenchement de la vanne de sécurité, la ligne de

secours se met en service de façon automatique.
En cas de fermeture de la ou les lignes principales, la ou les lignes de secours doivent
assurer le débit nominal du poste.
2.2.2. MONTAGE MONITOR

Le système "monitor" consiste à installer deux détendeurs -régulateurs en série ou
incorporé ; l'un assure la régulation, c'est le détendeur -régulateur "travaillant", placé en aval ;
l'autre est, en
régime
normal,
grand ouvert, c'est le détendeur régulateur "monitor", placé en amont.
En cas de défaut de fonctionnement du "travaillant", provoquant une hausse de pression, le
"monitor" prend le relais et assure la régulation.
Le montage "monitor" présente l'avantage d'assurer à la fois la sécurité suite à une
augmentation de pression aval et à la continuité du fonctionnement du système en cas
d'incident sur le détendeur -régulateur "travaillant".
Parmi les inconvénients, on peut rapporter l'usure du régulateur "monitor", traversé par
l'ensemble du débit du gaz et en fait travaillant lui-même en position "ouvert".
Cet inconvénient n'a plus lieu d'être lorsque le montage "monitor" est réservé à la ligne de
secours.
En cas de montage "monitor" sur un poste dit interruptible, il est nécessaire de s'assurer que
le régulateur utilisé en "travaillant" est du type qui reste grand ouvert en cas de défaut sur
membrane pour éviter les risques d'interruption de la fourniture.
CHAPITRE III
DISPOSITIFS DE SECURITE
3.1. VANNES
DE
SECURITE
Les vannes de sécurité ou clapets de sécurité montés en amont du régulateur constituent le
premier appareil de sécurité pour le poste. Leur rôle est d'interrompre instantanément
l'écoulement du gaz par un pilote qui commande la fermeture de la vanne aussitôt que la
pression détendue dans la ligne, en aval du régulateur, dépasse la valeur de consigne. La
réouverture de cette vanne ne peut s'effectuer que manuellement, et pour cela, elle doit être
munie, d'un système d'équilibrage de pressions pour le réarmement. Les vannes de sécurité
doivent être du type à déclenchement par maximum de pression aval.
Au moins un système de sécurité de pression doit être installé si :
 La pression amont est supérieur à la pression maximale en cas d’incident et la différence entre la
pression amont et aval est inférieur ou égal à 16 bars.
Il doit être installé un système de sécurité de pression, constitué au moins d’un dispositif de
sécurité et d’un deuxième dispositif si :
 La différence la pression amont et aval est supérieur à 16 bars et la pression amont est supérieur à la
pression d’essai de résistance mécanique aval.
Le second dispositif a pour fonction d’augmenter le niveau de sécurité.
3.2. SOUPAPES DE SURETE

La ou les soupapes de sûreté installées à l'aval des lignes de régulation, constituent le
deuxième appareil de sécurité pour le poste.
Leur fonction est d'évacuer à l'atmosphère les surpressions en cas de défaillances des
régulateurs. Elles doivent être de type piloté, le nombre dépend du débit transité.
3.3. VANNES OLEOPNEUMATIQUES (LINE BREAK)

Ces vannes sont munies d'un opérateur oléopneumatique avec fermeture par gradient de
chute de pression (Line break) de 1 à 3 bar/min
Elles permettent d'isoler un ouvrage gaz ou un tronçon d'un autre et sont généralement
installées à l'amont des postes de prélèvement, des interconnexions d'ouvrages et au niveau
des postes de sectionnement et de coupure.
3.4. TORCHES ET EVENTS

La torche permet d'évacuer, dans les conditions de sécurité voulues, le gaz à l'atmosphère
(annexe 4). Elle doit être placée en un endroit suffisamment éloigné des lignes et dépasser
d'au moins un (01) mètre le point le plus élevé du poste. Elle doit déboucher à une distance
comprise entre 10 et 15 mètres de toute source d'allumage, de fils électriques nus ou
d'ouverture dans les bâtiments voisins.
L'évent doit être autant que possible protégé par un système adéquat. L'orifice d'évacuation
doit être suffisamment dimensionné (1/3 du diamètre de la canalisation, en général) pour
permettre la vidange rapide des tronçons en cas de nécessité.
CHAPITRE -IV-
COMPTAGE ET MESURE
4.1. COMPTAGE
Le dispositif de comptage est défini comme étant l’ensemble des équipements,
canalisations, appareils, instruments, Compteurs, installations, logement et matériel
nécessaires pour mesurer les quantités de Gaz Naturel.
Chaque point d’entrée et de livraison du gaz doit être équipé d’un système de comptage
Le système de comptage est constitué d’une ou de plusieurs chaînes de comptage
répondant aux prescriptions légales applicables, aux exigences des normes en vigueur et
approuvés par l’Office National de la Métrologie Légale (ONML).
L'unité de volume pour mesurer le gaz naturel livré aux conditions contractuelle (15°C ; 1
bar) est le Contrat mètre cube (Cm3).
4.2. LES TYPES DE SYSTEME DE COMPTAGE

Selon l’importance des débits à mesurer, différentes méthodes de mesure sont utilisées
faisant appel à des techniques diversifiées basées sur les principes physiques suivants :
- Principe de mesure de la vitesse du gaz (compteur à turbine, associé à un
convertisseur de volume) ;
- Principe à voludéprimomètre à diaphragme (comptage voludéprimomètre, associé
à un calculateur de débit).
4.3. PRESCRIPTION TECHNIQUES DES EQUIPEMENTS DE COMPTAGE :
4.3.1. SYSTEME DE COMPTAGE A PRINCIPE VOLUMETRIQUE :

Un système de comptage à principe volumétrique est destiné principalement aux postes de
livraison de gaz naturel.
Il est constitué d’un compteur de gaz mesurant le volume de gaz naturel dit volume de brut et
un convertisseur électronique de volume pour la conversion de volume associé à des
capteurs de température et de pression et permettant de calculer un volume converti
4.3.1.1. COMPTEUR A TURBINE :
- Les compteurs à turbines utilisés sont conformes aux spécifications définies dans la
norme EN 12261 et les recommandations internationales OIML R6 et OIML R32 ;
R137
- Les compteurs à turbine disposent d’approbation de modèle ONML ;
- Les compteurs à turbine sont d’un diamètre compris entre DN 50mm et DN 300 mm ;
- L’étalonnage et la vérification des compteurs à turbine, par le SONELGAZ Transport
du Gaz, sont réalisés à l’air et à la pression atmosphérique.
Le compteur à turbine comporte plusieurs parties :
- Un corps muni à chaque extrémité de brides de raccordements de la conduite ;
- Un élément mesureur qui comprend une turbine à pales très rigides en plastiques
ou en aluminium montée sur un axe de rotation et un palier support de la turbine ;
- Un redresseur d’écoulement constitué d’aubes fixes réduisant l’influence des
perturbations amont ;
- Un train d’engrenages réducteurs ;
- Une
commande magnétique composée de deux aimants concentriques ;

- Un totalisateur comprenant 8 roues ;
- Deux émetteurs d’impulsions BF ;
- D’une prise de pression ;
- D’un doigt de gant pour prise de température.
Les erreurs maximales tolérées sont données dans le tableau suivant :

Débits Erreur maximale tolérée
En vérification primitive
Q min < Q < 0,2 Q max 2%
0,2 Q min < Q < Q max 1%
Recommandation d’installation :
- Les longueurs droites admises pour un compteur à turbine, à l’amont et à l’aval sont
respectivement de 5D et 3D ou selon les recommandations du fabricant.
- S’assurer que le sens d’écoulement du gaz est le même que celui de la flèche
moulée sur le corps du compteur ;
- Les compteurs peuvent être placés sur conduite horizontale ou verticale. On choisira
de préférence la position verticale chaque fois que le gaz comportera les parties
condensables (eau, hydrocarbures, etc.…) ;
- Pour ne pas perturber l’écoulement à l’amont du compteur, installer le doigt de gant
pour la prise de température à l’aval du compteur à une distance minimale de 1D du
joint de soudure de la bride de sortie du compteur ;
- S’assurer de la concentricité du raccordement des tuyauteries avec l’entrée et la
sortie du compteur ;
- Eviter à l’intérieur des conduites, toute saillie des joints d’étanchéité ou des cordons
de soudure susceptible de perturber l’écoulement ;
- La tuyauterie du compteur doit être installée de manière à éviter toute contrainte
exercée au niveau des raccordements du compteur, l’installation doit permettre une
dépose et un remplacement aisé du compteur ;
- Éviter tout changement brusque de direction à l’amont du compteur. Des coudes à
grand rayon (5D de préférence) doivent être employés ;
- Lors d’une épreuve hydraulique de la tuyauterie, le compteur doit être démonté, son
remontage ne sera effectué qu’après séchage et nettoyage de la conduite.
4.3.1.2. Convertisseur électronique de volume gaz :

- Les dispositifs électroniques de conversion de volume gaz sont à la norme EN 12405
- Les dispositifs électroniques de conversion de volume gaz disposent d’approbation de
modèle ONML
- Le Type de convertisseur utilisé par la Sonelgaz- Transport du Gaz, est la conversion en
fonction de la pression, de la température et du facteur de compressibilité Z du gaz soit
PTbZb
Vc = Vb
PbTZ
Le facteur
de compressibilité Z est calculé suivant la méthode SGERG 88, AGA 8 ou AGA NX 19.
Les propriétés et la composition du gaz ne sont rafraîchies sur le convertisseur qu’en cas de
variation importante de la composition ;
Un convertisseur électronique de volume gaz dispose essentiellement de :
- Une entrée pour un signal volume brut : L’entrée signal volume brut est prévue pour
être connectée à la sortie BF d’un compteur à turbine ;
- Une sonde température : elle est de type PT 100 (100  à 00 C), PT 500 (500  à 00 C)
ou PT1000 (1000  à 00 C), elle est fournie avec un câble d’une longueur maximale 2.5
m ;
- Un capteur de pression : Peut être intégré ou déporté, son installation doit respecter les
prescriptions décrites au chapitre V-3-4 ;
- Sorties de retransmissions : Chaque convertisseur, dispose de sorties impulsionnelles,
volume brut et corrigé qui peuvent être mises à la disposition de l’utilisateur suivant des
modalités contractuelles.
- L’erreur maximale tolérée en %, applicable au facteur de conversion, est de :
Conditions de référence Condition assignées de fonctionnement

0,5 1
Recommandation d’installation
Les liaisons impulsions (BF) entre compteur et convertisseur doivent être réalisée par câble
blindé avec protection mécanique et d’un diamètre minimum de 0,9 mm 2.
La longueur des câbles ne doit pas dépasser 10 mètres pour les sorties ou entrées de
transmission (BF ou RS 232).
La longueur des câbles peut atteindre 100 mètres pour les entrées ou sorties de
transmission (4-20mA ou RS 485).
Installation de la sonde de température
- La sonde de température est installée à l’intérieur d’un doigt de gant monté à l’aval du
compteur et ceci afin d’éviter toute perturbation du profil de vitesse à l’entrée du
compteur (certains modèles de compteurs sont munis de puits thermométriques
incorporé) ;
- Les puits thermométriques doivent pénétrer dans la tuyauterie de 1/3 à 2/3 du diamètre
nominal, le doigt de gant doit être rempli d’une substance bonne conductrice de chaleur
(huile, glycol) ;
- Installer les puits thermométriques et les serrer. Vérifier qu’il n’y a pas de fuites
- Raccorder les fils de la sonde aux bornes du transmetteur suivant recommandations du
fournisseur.

Installation du capteur de pression
Le convertisseur de volume peut disposer d’un capteur de pression intégré ou déporté :
- Installation du capteur intégré : le capteur intégré est incorporé au convertisseur est
raccordé à la prise de pression munie d’un robinet par un tubing de diamètre approprié, et a
une légère pente du côté du robinet de piquage pour écouler les liquides vers la conduite
gaz.
- Installation du capteur déporté : le capteur est relié au convertisseur par un câble de
longueur suivant les prescriptions du fournisseur.
4.3.2. Système de comptage à principe voludéprimomètre :
Un système de comptage à principe voludéprimomètre est destiné principalement aux postes
de prélèvements.
Chaque chaine de comptage comporte :
- Un élément déprimogènes qui est le diaphragme, construit en acier inoxydable et placé
dans une plaque orifice, elle-même logée dans un porte diaphragme. Des dispositions
doivent être prises pour permettre l'enlèvement et la remise en place du diaphragme sans
qu'il soit nécessaire de couper l'alimentation en gaz.
- Deux prises de pression différentielle (une à l'amont, l'autre à l'aval) fixées sur le porte
diaphragme,
- Une prise de pression statique
- Une prise de température (doigt de gant)
- Un appareil enregistreur multiple (pression, température et pression différentielle).
4.3.3. Voludéprimomètre à diaphragme :
- Le voludéprimomètre à diaphragme est construit et installé conformément à la norme ISO

5167 ;
- Les raccordements entre la rampe de comptage et le calculateur de débit, sont aux
dispositions de la norme ISO 2186 et les prescriptions de la norme ATEX ;
- Le calculateur électronique de traitement est homologué par le service métrologique
agréé du pays d’origine et approuvé par l’ONML ;
- L’utilisation d’un porte diaphragme à double chambre est privilégiée, pour faciliter
l’exploitation et la vérification du disque diaphragme.
Le comptage électronique comporte :

- Un capteur -transmetteur de pression différentielle
- Un capteur -transmetteur de pression statique
- Un capteur -transmetteur de température
- Un calculateur de débit pour le traitement des données P, ΔP, T° et l'affichage du débit
brut, du débit corrigé, de la température, de la pression et l'enregistrement des débits
horaires
4.3.4. Calculateur de débit :
Le calcul du débit s’effectue conformément à la norme ISO 5167, par l’équation de débit
massique suivante :
Avec :
- Qm : Débit massique
- C : Coefficient de décharge
 : Coefficient de détente
- d : Diamètre de l’orifice du diaphragme
- β : Rapport des diamètres (d/D)
- D : Diamètre de la conduite
- P : Pression différentielle
 : Masse volumique
L’erreur maximale tolérée sur le calculateur de débit est : 1%
Recommandations
Le calculateur de débit doit être installé dans un abri, bien ventilé, assez grand pour
permettre les étalonnages et les dépannages éventuels en toute sécurité, en outre :
 L’abri doit être construit en zone non dangereuse ;

 La distance requise entre les transmetteurs et le calculateur doit être conforme aux
directives du fournisseur.
4.4. MODE DE RACCORDEMENT

Les raccordements des systèmes de comptage sont à brides RF.
4.5. INSTRUMENTS DE MESURE
Les postes de comptage gaz de SONELGAZ Transport du Gaz sont équipés de l’instrumentation
requise pour mesurer la pression et la température du gaz (manomètres, manographes,
thermographes et d’enregistreurs électroniques de pression et de température…)
- Un manomètre indicateur et un manomètre enregistreur de 0 à 100 bars à l'amont des
lignes de détente
- Un manomètre indicateur de pression régulée de 0 à 10 à l'aval de chaque ligne de
détente
- Un manomètre enregistreur de 0 à 10 à l'aval de la vanne de l'odorisation aux postes DP,
- Un manomètre sur le by-pass du poste à l'aval de la vanne de laminage
- Un thermomètre enregistreur 10°C à +60°C à l'aval du compteur
- Un puits thermométrique pour thermomètre à mercure de contrôle.
4.5.1.
PRECISION DES APPAREILS DE MESURE
Les précisions des appareils de mesure sont de :
- ± 0,5% de la valeur mesurée pour les manomètres,
- <1 % de la valeur mesurée pour les manographes,
- ± 1 °C pour les thermomètres et thermographes.
4.5.2. CAPTEURS TRANSMETTEURS
4.5.2.1. CAPTEURS TRANSMETTEURS DE PRESSION

La mesure de la pression est effectuée à l'aide d'un capteur - transmetteur de pression. Le
mode de raccordement doit être tel qu'il permette l'isolement électrique entre capteur et
tuyauterie ainsi que le démontage sans interruption de service de la ligne.
Le capteur de pression doit être installé à l’amont à proximité du porte diaphragme, il doit
être raccordé par un manifold 2 voies ;
Le transmetteur doit être monté de préférence à la verticale afin d’éviter tout déplacement du
zéro ;
Se conformer aux prescriptions de montage préconisées par les constructeurs
Le capteur doit répondre aux spécifications suivantes :
- Type électronique, prévu pour installation à l'air libre sous température de 0 à 50 °C,
- Principe de mesure d'un type agrée,
- Classe d'antidéflagrant selon normes CENELEC, CEI 60079-1, Matériel électrique pour
atmosphères explosives gazeuses – Partie 1 : Enveloppes antidéflagrantes « d »
- Plage de mesure : selon le type de poste,
- Précision requise : ± 0,5% de la valeur mesurée,
- Alimentation en 24 V - DC,
- Signal de sortie : 4 - 20 mA,
- Raccordement à "3 fils".
4.5.2.2. CAPTEUR TRANSMETTEURS DE PRESSION DIFFERENTIELLE

Le capteur de pression différentielle doit être raccordé par un manifold 5 voies ;
Le capteur doit être monté de préférence à la verticale afin d’éviter tout déplacement du
zéro ;
Les tuyauteries de raccordement doivent présenter une pente monotone minimale de
1/12ième ;
Le diamètre du tubing utilisé pour le raccordement doit être inférieur ou égal à 12 mm ;
Se conformer aux prescriptions de montage préconisées par les constructeurs.
- Type électronique, prévu pour installation à l'air libre sous température de 0 à 50 °C,
- Principe de mesure d'un type agrée,
- Plage de mesure : selon le type de poste,
- Précision requise : ± 0,5% de la valeur mesurée,
- Alimentation en 24 V - DC,
4.5.2.3. CAPTEURS TRANSMETTEURS DE TEMPERATURE

Deux types de capteurs de température sont utilisés :
- Sonde avec transmetteur incorporé,

- Sonde avec transmetteur déporté.
Le capteur de température est installé à l’aval du porte diaphragme ;
Le montage 4 fils est recommandé pour le capteur, sonde avec transmetteur déporté ;
Le capteur -transmetteur de température doit être du type sonde à résistance de platine,

suivant norme DIN 43760.
- La sonde de température doit être installée dans un puits thermométrique de protection
en un point de la canalisation ou la température mesurée est représentative de celle du
gaz qui traverse le compteur ;
- Les puits thermométriques doivent pénétrer dans la tuyauterie de 1/3 à 2/3 du diamètre
nominal de la conduite, le doigt de gant doit être rempli d’une substance bonne
conductrice de chaleur (huile, glycol).
- L’installation de la sonde de température doit être faite dans un puit en ¾’’ NPT
Le capteur doit répondre aux spécifications suivantes :
- Plage de mesure : -10 à 50 °C,
- Précision requise : ± 0,5 °C,
- Raccordement de la sonde à " 4 fils".
- Utilisation à l'air libre sous température ambiante de 0 à 50°C.

CHAPITRE –V
VANNES ET ROBINETTERIE
De par leur fonction, on distingue trois sortes de vannes :

- Les vannes d'isolement ou de barrage dont l'étanchéité et la facilité de manœuvre sont
les qualités primordiales.
- Les robinets à soupape ou vannes de laminage dont la manipulation permet de moduler
la pression aux valeurs voulues.
- Robinetterie pour instrumentation.
5.1. VANNES D'ISOLEMENT

Les vannes d'isolement placées à l'amont et à l'aval d'un organe ou d'un ensemble d'organes
permettent, après fermeture, de purger le gaz et accéder à l'appareillage pour démontage ou
entretien.
Elles doivent être choisies :
- D'un modèle parfaitement étanche en position fermée et d'une étanchéité externe qui doit
être garantie en toutes circonstances.
- Avec bouts à brides ou mixtes et à corps boulonné pour les parties aériennes.
- Avec bouts à souder et à corps monobloc pour les parties enterrées.
- A boisseau sphérique (ou à papillon pour les séries de pression ANSI 150) et avec un
réducteur de couple pour les diamètres supérieur ou égal à 8" pour la facilité de
manœuvre.
- A passage total pour les vannes de ligne et les vannes d'isolement du système de
comptage.
- A passage réduit à condition que leur perte de charge ne soit pas excessive et que la
perte de charge globale de la ligne n'excède pas les limites imposées.
5.2. ROBINETS A SOUPAPES (VANNES DE LAMINAGE)

Ils ont pour fonction de permettre la détente du gaz afin de mettre en communication
temporaire deux enceintes où règnent des pressions différentes, soit pour équilibrer ces
pressions, soit pour maintenir la pression de livraison, ou pour une évacuation à
l'atmosphère : leurs emplacements :
- By-pass du poste de sectionnement+ une deuxième vanne pour évent
- By-pass des postes de détente
- Gares racleurs (GRD pour lancement, GRA pour mise à l’évent)
5.3. ROBINETS D'INSTRUMENTATION

Les robinets d'instrumentation sont utilisés au niveau des postes pour l'isolement des
appareils de mesure. Ils sont vissés, ne dépassant pas le diamètre 2", et parmi lesquels on
distingue :
- Des robinets à pointeau série 1500 ou C 800 pour les manomètres, manographes, et les
purges des filtres, alimentation des odoriseur
- Des vannes à passage direct série 800 pour les impulsions des appareillages où transite
un débit de gaz.

CHAPITRE –VI
EQUIPEMENTS ET PROTECTION ELECTRIQUES DES POSTES
Les postes doivent être raccordés au secteur électrique et contenir les installations
nécessaires à l'alimentation des différents appareils utilisateurs d'énergie électrique :
Comptage, odorisation, réchauffage, télésignalisation, éclairage du poste, etc...
En cas de non disponibilité de réseau électrique, l'alimentation pourrait être assurée par une
autre source d'énergie telle que l'énergie solaire dont l'installation est constituée de :
- Un ou plusieurs panneaux de cellules solaires suivant puissance nécessaire.
- Un stockage composé de batteries rechargeables suivant capacité nécessaire et tensions
de sorties nécessaires.
- Un régulateur de charge.
- Un convertisseur électronique de tension (onduleur) pour transformer le courant continu
en courant alternatif de tension 220 V.
- Des sorties en 220 V AC, 48 V DC, 24 V DC, 12 V DC, dimensionnées suivant besoins.
La puissance de l'installation est déterminée en fonction des usages tels que :
- Eclairage du poste
- Télésignalisation
- Alimentation de la pompe d'odorisation
- Alimentation du système de réchauffage des pilotes des détendeurs –régulateurs
- Alimentation d'un poste de protection cathodique.
La réalisation d'une installation d'énergie solaire nécessite l'aménagement suivant :
- Un abri maçonné, destiné à abriter les batteries tampons ainsi que les appareils de
mesure, de contrôle ou de protection.
- Un ou plusieurs pylônes support pour les panneaux solaires
- Des galeries pour le cheminement des câbles électriques.
6.1. CONDITIONS GENERALES D'INSTALLATION

Le raccordement des postes au compteur électrique doit être effectué par câble souterrain.
La distance séparant les postes de fils nus sous tension doit être au minimum de 20 mètres.
Cette règle interdit pratiquement le surplomb des postes par une ligne aérienne à fils nus. Ce
raccordement doit aboutir à un panneau situé sous abri.
Dans les zones présentant des risques d'inflammation du gaz (zone 1 et zone 2), les
installations électriques :
- Sont à réduire au minimum requis pour les besoins de l'exploitation
- Sont à concevoir et réaliser de façon à ne pas être cause possible d'inflammation.
L'installation électrique doit être munie d'un dispositif d'isolement, placé assez loin des
installations du poste, pour permettre d'interrompre l'alimentation électrique en cas d'incident.

6.2. RECOMMANDATIONS
Les dispositions à respecter pour la réalisation des installations électriques dans un poste
gaz sont commandées par les deux préoccupations suivantes :
Pour la sécurité du personnel :
Toute différence de potentiel accessible à une personne ne dépassera jamais 24V en milieu
humide et 50V en milieu non conducteur.
Pour la sécurité "inflammation" :
Toute cause d'étincelle doit être éliminée de la zone dite dangereuse, en utilisant du matériel
"Sécurité intrinsèque" ou "Antidéflagrant".
Les règles de l'art à observer sont contenues dans la norme NF C 15-100.
6.3. MISES A LA TERRE
Les postes gaz, sont soumis aux risques d'incendie et d'explosion pouvant être provoqués
par les courants électriques de protection cathodique, par les courants vagabonds, ou par les
courants de défaut issus des lignes électriques Haute Tension.
Pour se prémunir contre ces risques, il est nécessaire de se conformer aux règles de
sécurité relatives aux mises à la terre.
Ces mises à la terre, peuvent être constituées de :
- Conducteurs nus en cuivre de section 25 à 50 mm 2, enfouis horizontalement autour du
poste.
- Piquets constitués de tubes en acier galvanisé de 25 à 50 mm de diamètre et de 1 à 2
mètres de longueur placés verticalement.
- Plaques métalliques enterrées de 1 à 2 m 2 de surface, ou d'anodes réactives en zinc ou
au magnésium quand il existe des parties enterrées sous protection cathodique.
L'efficacité des prises de terre, dépend de la qualité de réalisation et des conditions locales
des terrains. La valeur de la résistance de la prise de terre doit être inférieure à cinq (05)
ohms (Ω).
Les mises à la terre des postes gaz avoisinant les ouvrages électriques (postes électriques,
pylônes) devront être étudiées et dimensionnées d'une manière rigoureuse.
6.4. ISOLATION ELECTRIQUE DES TUYAUTERIES PAR RAPPORT AU SOL
Les tuyauteries et autres éléments constitutifs des postes gaz reposent généralement sur
des massifs supports en béton armé ou en acier. Pour éviter leur mise à la terre et leur
corrosion, les tuyauteries sont isolées électriquement de leurs supports par des plaques
isolantes d’un (01) centimètre d'épaisseur, soit en PVC, soit en PE.

6.5. ECLATEURS
Dans certains cas, des surtensions importantes peuvent se produire aux bornes des joints
isolants (chute de foudre sur les installations aériennes du poste, chute d'un conducteur
électrique, mise à la masse d'un conducteur électrique, etc.…). Le joint isolant dans ce cas
peut être alors traversé par la décharge électrique, et il s'ensuit un défaut d'isolement ou
même une fuite.
Pour pallier à ces inconvénients et protéger les joints isolants, on installe des éclateurs de
type 230 V "à extrémités non soudables" qui absorbent le courant éventuel de court-circuit
avant que la tension de claquage ne soit atteinte. L'éclateur doit être relié à la mise à la terre
du poste.
6.6. PARAFOUDRE
Dans les régions qui subissent fréquemment les effets de la foudre, il est prudent de protéger
l'installation par la pose d'un parafoudre conçu et installé suivant les règles de la norme UTE
C 17-100 "Protection contre la foudre - Installation de paratonnerre - Règles".
La prise de terre du parafoudre doit être indépendante des prises de terre des autres
installations.

CHA PITRE -
VII-
PROTECTION CONTRE LA CORROSION
7.1. PROTECTION CATHODIQUE

A l'exception des postes de sectionnement, tous les postes sont isolés du système de
protection cathodique des canalisations.
Lorsque les nourrices des postes sont enterrées, elles font l'objet d'une protection par
anodes réactives.
7.1.1. JOINTS ISOLANTS
Les postes doivent être isolés électriquement de la conduite principale par interposition de
joints isolants pour permettre la discontinuité électrique entre la ligne qui est maintenue sous
potentiel cathodique et le poste qui, lui, peut être mis à la terre.
Les joints isolants doivent être de type monobloc ou à carneaux correspondant à la pression
de service du poste et doivent supporter des tensions de claquage de 5 KV sans subir
d'endommagement (Test à 7,5 KV).
Les joints isolants doivent être installés à l'amont et à l'aval des postes.
Ils peuvent être :
- Aériens pour les postes de petits et moyens diamètres (Ø ≤ 12")
- Enterrés pour les postes de gros diamètres. (Ø > 12")
Chaque fois que possible, on s'efforcera de les réaliser en "aérien" pour faciliter la mesure de
contrôle de leur efficacité.
Dans le cas de joints isolants enterrés, deux câbles isolés de section égale à 50 mm 2 sont
soudés à l'amont et à l'aval de ceux-ci et sont ramenés sous coffret de shunte pour permettre
les vérifications.
7.1.2. SHUNTS ET COFFRETS DE SHUNTE
Pour assurer la continuité électrique de la protection cathodique des canalisations, des
shuntes doivent être réalisés entre les joints isolants amont et aval. Ces shuntes sont
constitués par des câbles en cuivre isolés de section égale à 50 mm 2 et ramenés dans des
coffrets en fonte ou en tôle de forte épaisseur, galvanisée à chaud. Le coffret contient les
éléments suivants, montés sur une plaque isolante :
- Jeu de barrettes en cuivre avec des goujons pour les terminaisons des câbles de
shuntes.
- Des liaisons amovibles pour ajuster les résistances variables dans le circuit.
- Un éclateur antidéflagrant 230V du type "à extrémités non soudables" pour protéger le
joint isolant.

7.1.3. ANODES
REACTIVES
Les tuyauteries enterrées des postes doivent être protégées catholiquement par des anodes
réactives au magnésium. Dans ce cas, la mise à la terre du poste est assurée par
l'intermédiaire de ces anodes.
Le nombre d'anodes et leur poids sont déterminés par calcul en fonction de la surface à
protéger et de la résistance de terre.
Ces anodes réactives doivent toujours être installées dans des endroits de faible résistivité
ou susceptibles de retenir l'humidité.
Si besoin est, le lit d'anode peut être amélioré par un mélange conducteur adéquat
(bentonite).
7.1.4. REVETEMENT ET PEINTURE
7.1.4.1. REVETEMENT DES TUYAUTERIES ENTERREES
Certaines tuyauteries des postes gaz sont enterrées. Les parties métalliques externes
doivent être entièrement revêtues jusqu'à vingt (20) centimètres au-dessus du niveau du sol.
Le revêtement doit être compatible à celui des canalisations.
7.1.4.2. PEINTURE DES ELEMENTS CONSTITUTIFS DU POSTE

Les surfaces externes des tuyauteries apparentes, accessoires de tuyauterie et autres
éléments constitutifs des postes, doivent être peints pour leur protection contre les
intempéries, les corrosions à l'air, les corrosions électrochimiques et chimiques. Cette
peinture doit être appliquée de préférence par un pistolet sur les surfaces métalliques sèches
et propres.
La première couche est au minium de plomb ou chromate de zinc. La seconde couche est à
base de peinture d'aluminium. On doit éviter la peinture des joints isolants par des peintures
métalliques, et n'utiliser dans ce cas que les laques cellulosiques ou glycérophtaliques non
additionnées d’éléments métalliques.
CHAPITRE –VIII
GEOMETRIE DES POSTES
La géométrie des postes doit tenir compte des objectifs d'ergonomie de faisabilité, de
démontage et facilité de manœuvre.
Pour cela :
- L'axe de tuyauterie horizontale des lignes doit se situer à 80 cm au-dessus du niveau du
sol.
- La soupape de sécurité doit être installée sur les lignes de régulation
- La distance séparant les lignes doit être de 50 cm au minimum
- Les nourrices sont en aérien pour les diamètres inférieurs ou égaux à 8" et enterrées pour
les diamètres supérieurs à 8".
- Les lignes dérivées des nourrices sont à 45° pour les diamètres supérieurs à 8" et à 90°
pour les diamètres inférieurs ou égaux à 8".
- Les gares de racleurs départ ou arrivée doivent être montées avec une légère pente dans
le sens de l'écoulement du gaz.
Pour les diamètres (Ø ≥ 28 "), il y a lieu de prévoir un système de manutention des racleurs
qui pourrait comprendre, à titre indicatif :
 Des potences affectées au chargement et déchargement des racleurs.
 Des dispositifs d'introduction et d'extraction des racleurs et sphères.
- La distance séparant les deux sas des postes de coupure doit être telle qu'elle permette
l'introduction et la récupération des racleurs. Elle est de 05 mètres pour les diamètres
Ø ≤ 28 ".
Pour les diamètres Ø > 28" les gares de racleurs sont désaxées.
- Il sera prévu des passerelles ou des escabeaux pour les équipements des postes
dépassant la hauteur d'homme.
CHAPITRE -IX-
STANDARDISATION ET NORMALISATION DES MATERIELS
9.1. STANDARDISATION DES MATERIELS :

L'étude et la construction d'un poste font appel à de nombreuses normes et réglementations.
Afin de faire face à la diversité du matériel, réduire les stocks et faciliter la maintenance, il est
nécessaire de standardiser et normaliser les matériels des postes.
9.2. SERIES DE PRESSION

Les séries de pression retenues pour les différents types de postes sont :
Classe de pression PMS
Série ANSI 150 10
Série ANSI 300 30
Série ANSI 600 70
9.3. TUBES DE POSTES

La norme utilisée pour les tubes de postes est l'API 5L.
Les tubes doivent être de préférence sans soudure ou soudés longitudinalement. Ils doivent
être conformes au Règlement de Sécurité Algérien pour les Canalisation de Transport de
Gaz Combustible et donc calculés suivant les prescriptions de ce règlement.
TABLEAU -1- TUBES DE POSTES

(De préférence sans soudure, ou soudes longitudinalement)
Epaisseurs commerciales couramment utilisées
Diameter Epaisseur en mm suivant les PMS
Nuance Acier
en pouce 70 Bars 30 Bars 10 Bars
Grade B 2 5.54 5.54 5.54
// 3 5.49 5.49 5.49
Grade B ou X42 4 6.02 6.02 6.02
// 6 7.11 7.11 7.11
// 8 8.18 8.18 6.35
Grade B ou X52 10 9.27 9.27 6.35
// 12 9.52 9.52 6.35
// 14 10.31 9.52 6.35
X52 15 11.91 9.52 6.35
// 20 12.7 9.52 6.35
// 24 14.27 9.52 6.35
// 28 17.48 9.52 9.52
X60 30 17.48 - -
// 34 19.05 - -
// 36 20.62 - -
// 40 22.22 - -
// 42 23.83 - -
X65 20 12.7 & 14.3 - -
X70 28 14.3 & 7.5 - -

9.4. RACCORDS A SOUDER (WELDING FITTINGS)
Les raccords en acier, à souder en bout, destinés à la construction d'ensembles de
tuyauteries sont choisis conformes aux épaisseurs des tubes sur lesquels ils sont destinés à
être soudés. Ils doivent également être conformes au Règlement de Sécurité Algérien pour
les Canalisations de Transport de Gaz Combustible.
- Les normes utilisées pour les raccords à souder sont :
 ANSI B16.9, pour les diamètres de 2" à 14"
 MSS.SP 75, pour les diamètres de 16" à 42"
- Matériaux :
 Acier A 234 WPB pour les diamètres nominaux de 2" à 14"
 Acier WPHY 52 pour les diamètres nominaux de 16" à 42"
TABLEAU - 2- RACCORDS A SOUDER (WELDING FITTINGS)

EPAISSEURS COMMERCIALES COURAMMENT UTILISEES
NUANCES DIAMETRES EPAISSEURS EN mm SUIVANT LES PMS

NORMES
ACIER EN POUCES 70 BARS 30 BARS 10 BARS
2 5,54 5,54 5,54
3 5,49 5,49 5,49
4 6,02 6,02 6,02
6 7,11 7,11 7,11
ÀNSI-B16.9
A 234 WPB
8 8,18 8,18 6,35
10 9,27 9,27 6,35
12 9,52 9,52 6,35
14 10,31 9,52 6,35
16 11,91 9,52 6,35
20 12.7 9,52 6,35
24 14.27 9,52 6,35
28 17,48 9,52 9,52
MSS SP 75 WPHY 52 30 17,48 9,52 —
34 19,05 — —
36 20,62 — —
40 22.22 — —
42 23.83 — —
9.5. JOINTS ISOLANTS
9.5.1. Joint isolant monobloc :

- Ils doivent être sans soudure et du type monobloc et équipé chacun de deux
manchettes de longueur égales à 1,5 fois le diamètre nominal du joint au
minimum.
- Ils doivent être de même nuance, série et épaisseur que les tubes sur lesquels ils
sont destinés à être soudés.

- Il sera prévu des pattes soudées sur la manchette pour permettre le raccordement des
câbles électriques de la protection cathodique.
- Les joints isolants sont montés, de préférence, verticalement et en aérien.
Lorsqu'ils sont enterrés, ils doivent être correctement isolés du sol.
9.5.2. Joint isolant à canaux : Les kits isolants sont assemblés entre brides et sont
composés
- D’un joint annulaire contrecollé entre de deux joints d’étanchéité,
- de canons et de rondelles isolantes en bakélite) ;
- Boulonnerie (Boulons ou Tiges filetées, rondelles et écrous)
9.6. BRIDES
Les brides doivent être en acier forgé selon :
- ANSI B16-5 pour les diamètres nominaux de 1" 1/2 à 24", aux pressions nominales
de service de ANSI 150, 300 et 600.
- MSS.SP 44 pour les diamètres nominaux de 26" à 42", aux pressions nominales de
service de ANSI 150, 300 et 600.
Les brides de raccordement dites "intégrées" des vannes, clapets etc…sont en acier coulé.
Le matériau utilisé doit être le même que celui de l'appareillage (acier A 234 WPB).
Les brides à souder doivent être de type à talon "Welding Neck" et en acier forgé suivant les
recommandations de la table 1 de la norme ANSI B 16-5 et les spécifications de l'ASTM
partie 1 (acier A 105 grade II).
Les brides à face de joint surélevée (RF) sont utilisées pour les compteurs et à chaque fois
que la géométrie des postes ne permet pas un démontage aisé.
Les dimensions et usinage de la face se font suivant l'ANSI B16-5.
Les brides à face de joint annulaire (RTJ) doivent être utilisées pour le raccordement de tous
les autres appareils excepté les compteurs. Les dimensions et usinage de la face se feront
suivant l'ANSI B16-20.
Le joint" Ring" doit être en acier doux avec dureté Brinell maximale de 90, la dureté du joint
devant, bien sûr, être toujours inférieure à celle des brides.
9.7. ÉCROUS, TIGES FILETEES ET RONDELLES
Les écrous, tiges filetées et rondelles destinés au montage des assemblages à brides
doivent être conformes aux normes de référence ci-après :
- Dimensions :
 Tiges filetées : ANSI B16.5
 Ecrous et rondelles : ANSI B18.22

-
Matériaux :
 Tiges filetées : ASTM A 193 Grade B7
 Ecrous et rondelles : ASTM A 194 Grade 2H
9.8. INSTRUMENTATION
9.8.1. MANOMETRES
Ils doivent être montés sur des robinets à pointeau. Le diamètre de connexion est de 1/2"
NPT mâle.
L'échelle doit être graduée en bars et marquée de chiffres noirs sur fond blanc.
L'appareil doit être prévu de façon que la pression mesurée soit comprise entre 30 et 80% de
l'échelle.
Les matériaux admissibles sont le métal inox, fonte d'aluminium pour le boîtier et l'acier inox
AISI 316 pour l'élément sensible.
L'élément de mesure doit être insensible aux variations de température ambiante.
9.8.2. MANOGRAPHES
Ils sont du type panoramique mono courbe dont le diagramme d'enregistrement est à bande
déroulante d'une hauteur de 100 mm enroulée sur un cylindre de diamètre de 93 mm animé
d'un mouvement de rotation par un système d'horlogerie mécanique entièrement autonome.
Ce système peut assurer une rotation complète du cylindre en 24 heures ou en 07 jours.
Matériaux :
- Boîtier : socle en aluminium coulé ou tôle d'acier ; capot en aluminium, tôle d'acier
ou matière plastique.
- Mécanisme interne : acier inox AISI 316.
L'exécution du boîtier doit être étanche aux intempéries.

9.8.3. THERMOGRAPHES
Ils sont du type panoramique mono courbe. L'élément sensible doit être logé dans un puits
thermométrique fileté de 3/4" NPT mâle à l'extrémité pour être vissé sur un bossage.
Le puits thermométrique et l'élément sensible seront raccordés par brides 1/2" avec un joint
plat isolant thermiquement pour éviter toute influence du milieu extérieur. Les puits
thermométriques doivent être exécutés à partir des barres massives en acier inox. Ils doivent
résister à 1,5 fois la pression de service et plonger au moins jusqu'à l'axe de la tuyauterie. Le
boîtier doit être en matériau inoxydable. Le tubing doit être protégé par une gaine métallique.
9.8.4. AUTRES MATERIELS
Les vannes, clapets et régulateurs doivent être dimensionnés suivant l'API 6D et conformes
au Règlement de Sécurité des Ouvrages de Transport du Gaz.

CHAPITRE –X
DISTANCES DE SECURITE
10.1. AMENAGEMENT DE L'EMPLACEMENT

L'aménagement de l'emplacement doit permettre un accès facile aux montages,
démontages, manœuvres et opérations d'entretien des différents éléments du poste.
De même, il doit permettre au personnel de se dégager rapidement en cas de nécessité. A
cet effet, les passages entre appareils voisins doivent avoir au moins 50 cm de largeur.
10.2. ZONES DE SECURITE
Autour des installations des postes gaz, la Commission Electrotechnique Internationale
(C.E.I) a défini les zones de danger selon la probabilité de formation d'un mélange explosif.
On distingue deux (02) types de zones :
- Zone 1 : Zone dans laquelle la formation d'atmosphère explosive peut survenir en
fonctionnement normal de l'installation et elle est appelée zone dangereuse. Elle
comprend :
 Les contours de certains appareils (ex : proximité des garnitures
d'étanchéité non étanches, des orifices de décharges, évents, etc.…).
 Les emplacements ou les locaux à danger d'explosion.
 Les endroits contigus aux locaux au droit de leurs ouvertures et non
ventilés efficacement.
- Zone 2 : Zone dans laquelle la formation d'atmosphère explosive est assez

exceptionnelle et elle est appelée zone non dangereuse. Elle comprend les endroits
contigus à la zone 1, autour de mise à l'atmosphère de soupapes de sûreté (ex. :
proximité des évents de soupapes de sûreté).
En règle générale, La distance minimale à adopter entre toute tuyauterie et appareil, et la

clôture, est de 05 mètres.
10.3. CHOIX DU MATERIEL ELECTRIQUE EN FONCTION DES ZONES
En zone 1 : Le matériel doit être "de sûreté" conformément aux normes appropriées.
En zone 2 : On utilisera du matériel ne produisant ni échauffement ni étincelle.
10.4. DISTANCES DE SECURITE ENTRE LES POSTES ET LES DIVERSES
INSTALLATIONS ENVIRONNANTES
Le poste doit être suffisamment éloigné des autres constructions, voies publiques (autoroute,
route nationale, route départementale) et voies ferrées. Dans tous les cas, il doit être placé
de telle sorte que les émanations de gaz ne puissent en aucun cas atteindre les
constructions voisines.

10.4.1. DISTANCES ENTRE
FERREES
La distance minimale exigée entre les postes et les bornes des voies :
- Publiques (autoroutes, route nationale, route départementale) 10 mètres
- Bornes d'emprises d'une voie ferrée est de 15 mètres.
10.4.2. DISTANCES ENTRE LES POSTES ET LES DIVERSES CONSTRUCTIONS

VOISINES
Les distances minimales à respecter entre la clôture extérieure des postes et toutes
constructions sont :
- 10 mètres lorsqu'il s'agit d'un établissement recevant du publique (hôpital, école, etc.)
- 05 mètres lorsqu'il s'agit d'un immeuble habité ou non.
10.4.3. DISTANCES ENTRE LES POSTES ET LES LIGNES ELECTRIQUES AERIENNES

DE HAUTE TENSION
La distance exigée entre les postes et la projection verticale d'une ligne électrique aérienne
de transport d'énergie est d'au moins 30 m, et dans tous cas supérieure à 1,5 fois la hauteur
des pylônes.
CHAPITRE -XI-
GENIE
CIVIL
11.1.
EMPLACEMENTS
Le site des postes doit être choisi en tenant compte de l'aisance d'implantation, de
construction et d'accès en exploitation : terrains stables, peu accidentés, non inondables et
accessibles. Parmi les emplacements, on distingue :
11.1.1. EMPLACEMENT EN PLEIN AIR
Emplacement à ciel ouvert situé en surélévation par rapport au niveau du sol.
11.1.2. EMPLACEMENT SOUS SIMPLE ABRIS
Emplacement situé en surélévation par rapport au niveau général du sol, protégé par une
toiture s'appuyant au plus sur un seul mur latéral.
11.1.3. EMPLACEMENT EN ARMOIRE
Emplacement tel que l'ensemble des installations du poste de détente et des appareils
auxiliaires est installé dans une armoire en matériau incombustible ou ininflammable.
Ce mode d'emplacement peut être utilisé pour les postes de livraison lorsque leur débit est
de l'ordre de 1000 Nm3/h et permet la réduction des dimensions du poste ainsi que
l'implantation dans les espaces exigus.
11.2. CLOTURES DES POSTES
Suivant les différents types d'emplacement des postes, leur protection de l'environnement est
assurée par une clôture qui peut être :
- En dur pour les postes de distribution publique et les postes de pré détente. La hauteur
du mur doit être de 02 mètres et surmonté de 03 rangs de fils barbelés ayant une hauteur
de 50 centimètres environ.
- Zone Saharien : La hauteur du bas de la clôture doit être 2.50 m en dur
- Zone côtière : La hauteur du bas de la clôture doit être 1.20 m en dure et le haut avec des
grilles en béton d’une hauteur de 1.40 m.
- Pour les autres zones : des panneaux métalliques
La clôture doit être munie d'un portail à deux vantaux et d'un portillon à 01 vantail ouvrant
vers l'extérieur d'ouvertures respectives de 05 mètres et 01 mètre.
11.3. ACCES
Le poste doit être d'accès facile, carrossable et installé au voisinage d'une voie publique en
tenant compte des distances de sécurité indiquées au chapitre 10 "Distances de sécurité".
L'accès doit être aménagé pour être praticable par tous les temps.

Dans le
cas d'un emplacement en armoire, celle-ci doit être placée, de façon à permettre un accès
direct aux installations du poste de détente en vue de leur entretien, de leur exploitation et de
leur démontage éventuel.
11.4. PLATE FORME
La plate-forme du poste (poste de détente, GRA, GRD, réchauffeur…etc.) doit être exécutée
en dalles en béton armé de 30 centimètres d'épaisseur au minimum dont 20 centimètres en
dépassement du niveau du sol.
Ses dimensions doivent dépasser de 01 mètre la tuyauterie du poste de part et d’autre. Des
joints permettant la dilatation de ces dalles doivent être prévus avec une largeur de 08 à 12
millimètres et garnis de bitume.
Le terrain à l'intérieur de la clôture doit être compacté en tout-venant ou autres puis bétonné
pour les postes de surface réduite (400 m2).
Il sera prévu des drainages en pente vers l'extérieur.
Les tuyauteries aériennes doivent reposer sur des supports métalliques réglables ancrés
dans des massifs en béton.
Les tuyauteries et nourrices enterrées doivent reposer sur des massifs en béton.
Une couche de béton de propreté d'une épaisseur de 10 centimètre est à prévoir avant la
confection de la dalle et les massifs supports individuels.
11.5. BLOCS D'ANCRAGE (Annexe 5)
L'effet de variation de température, de pression du gaz et le tassement des terres provoquent
un déplacement dans le sens longitudinal de la canalisation aux points suivants :
- Postes de coupure
- Sorties des stations de compression.
- Terminaux
Pour immobiliser ces canalisations aux points à protéger, des blocs d'ancrage type bouclier
doivent être prévus à partir du diamètre Ø 8’’. La canalisation est liée rigidement à ces blocs
par l'intermédiaire de pièces spéciales appelées brides d'ancrage.
L'emplacement du bloc d'ancrage sera déterminé en fonction de l'importance du poste Calcul
génie civil du massif de la bride basé sur les règles de B.A.E.L 91
- Vérification de la stabilité de la bride d'ancrage à la force de glissement (facteur : Kg) et
à la force de renversement (Kr)
11.6. ABRIS ET LOCAUX TECHNIQUES

Un abri est un local technique maçonnés et aérés doivent être installés à chaque poste pour
son raccordement en énergie électrique et protéger respectivement l'appareillage de mesure
et d'enregistrement, les appareils électriques de comptage, d'enregistrement et de
télémesure contre les intempéries.
Ces abris et locaux techniques doivent être correctement dimensionnés et éventuellement
cloisonnés.
CHAPITRE -XII-
TELESIGNALISATION
Le système de télésignalisation doit permettre la surveillance des postes de transport de gaz

en utilisant le réseau téléphonique commuté ou fibre optique.
Les appareils à télé surveillé doivent être équipés d’équipements nécessaires. Le système
est organisé à deux niveaux :
- Au niveau local (poste de gaz)
II est chargé de la surveillance courante du réseau par acquisition des données et scrutation
des entrées de mesures telles que le débit, la pression, le potentiel de protection cathodique,
etc. ; et de l'intervention sur incident par scrutation des entrées d'alarmes telles que la vanne
de sécurité, la soupape de sûreté, la vanne de sectionnement, etc….
- Au niveau central
II est chargé de la gestion des alarmes ainsi que la coordination des interventions, du
traitement des mesures, études, bilans et calculs.
CHAPITRE -XIII-
RECOMMANDATIONS
13.1.
PRESCRIPTIONS DE MONTAGE
Les règles suivantes concernant le montage des matériels, des appareils et des tuyauteries
doivent être respectées :
- La conception du poste de détente gaz doit être conforme aux exigences spécifiées dans
les lois et règlements en vigueur.
- Tous les composants doivent satisfaire aux exigences spécifiées dans les lois et
règlements en vigueur.
- Le poste de détente gaz doit, en tant qu’installation (y compris les équipements sous
pression et les assemblages), se conformer à la Directive sur les équipements sous
pression
- En ce qui concerne les points de raccordement entre le poste de détente gaz et
l’installation de transport, la vérification de la compatibilité des matériaux (sur la base des
certificats), de la conception et de la méthode d’exécution (y compris le soudage et les
tests de pression) doit être effectuée par un organisme de contrôle agréé chargé de
surveiller les tests, les contrôles et essais prévus, qui attestera de cette compatibilité et
de cette bonne exécution.
- Les installations électriques dans le poste de détente gaz sont soumises à l’approbation
d’un organisme de contrôle agréé.
- L'installation des canalisations de l'appareillage doit être libre de tensions mécaniques.
Ceci revêt une importance particulière pour les compteurs : II faut s'assurer,
préalablement à leur mise en service et en cours d'exploitation, que les tuyauteries de
part et d'autre des compteurs sont bien soutenues et qu'elles ne provoquent aucun effort
sur ces appareils,
- Les tuyauteries entre tous les appareils et instruments sont exécutées de façon telle que
les travaux de contrôle et d'entretien puissent être effectués sans difficulté.
- Avant la mise en place, il faut s'assurer que tous les éléments constitutifs (tuyauteries,
pièces de forme et appareillages) sont parfaitement propres à l'intérieur (absence de
corps étrangers). Il est indispensable, en outre, qu'à la mise en service, le compteur soit
protégé par un tamis conique, constitué d'un treillis à mailles fines supporté par une tôle
perforée.
- Les tuyauteries, l'appareillage ainsi que les installations sont choisis et réalisés de telle
manière qu'il n'y ait pas de vibrations mécaniques en un point quelconque de l'installation
pour toute la gamme des débits et aux conditions de service prévues aux cahiers des
charges.

- Des
liaisons équipotentielles en tresses souples en cuivre seront prévues et raccordées
convenablement au droit des appareils susceptibles d'être montés ou démontés.
Ce système doit être raccordé lui-même à la prise de terre dont la résistance à tout moment
est inférieure à cinq (05) Ohm (Ω).
13.2. INSONORISATION
La détente de gaz produit, dans certains cas, un sifflement dont le niveau sonore peut
présenter des inconvénients. Il convient d'en tenir compte lors du choix du détendeur.
Si le niveau sonore est trop important, il y a lieu de prévoir une insonorisation des appareils.
La conception du poste doit être telle que son niveau sonore ne dépasse pas le seuil
tolérable au droit des habitations, conformément au décret en vigueur. Sa valeur dépend du
voisinage et de l'environnement. Pour cela il est recommandé notamment :
- De réduire le nombre de tés droits et en général de changements brusques de
direction, tout spécialement à la sortie des détendeurs et des compteurs.
- D'utiliser à la sortie du détendeur des pièces de réduction dont l'angle d'ouverture ne
dépasse pas 15°.
- De donner une surépaisseur aux conduites et pièces spéciales à l'aval du détendeur,
et cela jusqu'à la vanne de sortie de ligne.
- De maintenir la vitesse du gaz au-dessous de 20 m/s (détendeurs -régulateurs
exclus).
- Augmenté le diamètre de la conduite
- D’installer des détendeurs-régulateur munis de silencieux.
13.3. PROTECTION CONTRE L'INCENDIE

Les postes doivent être équipés d'extincteurs disposés sous abri dans un coin accessible.
Les produits inflammables nécessaires à l'exploitation ou à la maintenance des postes (THT,
méthanol) doivent, le cas échéant, être stockés sous abri spécialement réservé à cet usage
en quantité limitée, et conformément à la réglementation en vigueur.
13.4. PANCARTES ET AFFICHES
13.4.1. A L'EXTERIEUR DU POSTE OU DE LA CLOTURE
- Nom du poste
- Adresse et numéros de téléphone de l'exploitation chargée du poste
- Panneau "FLAMME INTERDITE ET DEFENSE DE FUMER- GAZ"
- Panneau "ACCES INTERDIT A TOUTE PERSONNE ETRANGERE A
L'EXPLOITATION".
13.4.2. A L'INTERIEUR DU POSTE OU DE LA CLOTURE

- Repérage des vannes et robinets avec leur position normale d'exploitation,
- Plan de situation des dispositifs d'isolement du poste,
- Panneau "FLAMME INTERDITE ET DEFENSE DE FUMER",
- Panneau de repérage des dispositifs de lutte contre l'incendie,

- Panneau
indicateur
des
produits inflammables éventuellement stockés,
- Consignes d'incendie.
CHAPITRE -XIV-
ROLE,
CONSTITUTION ET DIMENSIONNEMENT
DES POSTES DITS "POSTES ACTIFS"
14.1. ROLE DES POSTES DE DETENTE

Les pressions élevées qui règnent dans les conduites de transport du gaz, ne peuvent, pour
des raisons de sécurité et d'utilisation, être maintenues dans les conduites de répartition ou
de livraison acheminant le gaz vers les points de consommation.
A partir des conduites de transport, les pressions diminuent donc au cours de
l'acheminement du gaz vers les points d'utilisation. Ainsi se trouvent installés, sur le parcours
du gaz, des postes de détente parmi lesquels on distingue :
- Les postes de pré détente qui assurent la réduction de la pression entre les réseaux de
transport à grande distance et le réseau de répartition à proximité des grandes
agglomérations ou à proximité des points d'utilisation du gaz.
- Les postes de livraison qui sont situés, soit entre les réseaux de transport et les réseaux
de distribution publique, soit aux points d'alimentation directe de clients industriels et
centrales électriques par une conduite de transport ou une conduite de répartition.
14.2. CONSTITUTION DES POSTES DE DETENTE ET DE LIVRAISON

14.2.1. CONSTITUTION -TYPE DES POSTES DE DETENTE
L'architecture générale d'un poste de détente est sensiblement la même quelles que soient
les pressions utilisées ; seuls les matériels constitutifs peuvent différer suivant la valeur des
pressions, l'importance du débit et le degré de sécurité d'exploitation désiré.
Un poste de détente doit comprendre :
- le tronçon de canalisation compris entre le Point de Raccordement et le collecteur
d’entrée, y compris la vanne d’isolement d’entrée ;
- le joint isolant aérien amont ;
- les prises de pression et de température sur le collecteur d’entrée :
- le raccordement de la canalisation d’arrivée de gaz aux réchauffeurs (pour le réchauffage
du gaz naturel) (le cas échéant) ;
- Le bloc de régulation constitué par une ou plusieurs lignes de détente et de régulation du
gaz.
- Modules de régulation (comportant régulateur de pression et clapet de sécurité) constitué
par une ou plusieurs lignes de détente et de régulation du gaz.
- Les dispositifs de sécurité, au nombre de deux, pour se prémunir contre la montée de la
pression aval et constitués soit par une soupape de sûreté et une vanne de sécurité, soit
par deux détendeur -régulateurs en montage " monitor " et la soupape de sûreté.
- Les équipements accessoires de comptage, de conditionnement et de traitement du gaz
(filtration, réchauffage, odorisation, etc..).
- Modules de filtration
- Modules de comptage
- Module
d’odorisation
- La ligne de by-pass permettant la régulation manuelle et la continuité de fourniture en cas
d'intervention sur le bloc de régulation.
- Les vannes d'isolement des modules de filtration, régulation, comptage et odorisation
- Un clapet de retenu pour les postes de détente dont le réseau de distribution est
interconnecté avec d’autres postes de détente gaz
- Un joint isolant aval (si la tuyauterie de sortie de la station est souterraine)
- Une vanne d’isolement de sortie (le cas échéant).
14.2.2. VARIANTES
Selon la destination du poste, des variantes peuvent être apportées par suppression ou
adjonction de certains équipements. Au nombre des variantes, on trouve :
14.2.2.1. POSTES DE PRE-DETENTE
Les postes de pré détente (Schéma 1.1.1) sont situés sur le réseau transport, ces postes se
subdivisent en deux (02) catégories :
Pré détente technique : sert à étager la détente entre deux réseaux de transport qui peuvent
parfaitement avoir la même pression maximale de service. La mise en place d’un tel pré
détente est un choix du transporteur afin, par exemple, de limiter les phénomènes de froid au
niveau des postes de livraison situés en aval ou de limiter la pression dans un réseau
traversant une zone urbaine. Un pré détente technique n’est pas forcément équipé de
dispositifs de sécurité de la pression aval.
Par ailleurs, des postes de pré détente techniques peuvent être implantés temporairement
sur des réseaux de même PMS afin de faciliter l’exploitation du réseau aval.
Pré détente de sécurité : est placée entre le réseau principale et le réseau secondaire
lorsque ce dernier a une pression maximale de service inférieure à celle du réseau principal,
la pré détente de sécurité est une installation imposée par la réglementation donc, elle est
obligatoirement équipée de dispositifs de sécurité de la pression aval.
Ce poste est constitué à minima :
- Joints isolants aérien amont et aval du poste ;
- Filtration : Constitués de deux filtres ou plus dimensionnés chacun à 100% du débit
total appelé. Ces filtres sont reliés aux purges.
- Régulation : Comportant deux (02) régulateurs de pression ou plus
- Dispositifs de sécurité : au nombre de deux, pour se prémunir contre la montée de la
pression aval et constitués soit par une soupape de sûreté et une vanne de sécurité
ou plus, soit par deux détendeur -régulateurs en montage " monitor " et la soupape de
sûreté ;

- L
es vannes d'isolement du poste, des modules de filtration et régulation ;
- Equipements accessoires d’instrumentation (robinetterie, transmetteurs de pression et
de température, enregistreurs de pression et de température …etc.) ;
- La ligne de by-pass permettant la régulation manuelle et la continuité de fourniture en
cas d'intervention sur le bloc de régulation.
14.2.2.2. TYPES DE POSTES DE LIVRAISON

La composition du poste de livraison et celle du dispositif local de mesurage peuvent varier
en fonction :
- De la nature du réseau ou s’effectue le raccordement,
- Du débit de l’installation,
- Des niveaux de pression respectifs des deux ouvrages à raccorder.
On distingue trois (03) types de postes de livraison :

a) Postes de livraison aux distributions publiques ;
b) Postes de livraison aux clients industriels ;
c) Postes de livraison aux centrales électriques.
14.2.2.2.1. CONSTITUTION -TYPE DES POSTES DE LIVRAISON

a) Poste de livraison aux distributions publiques :
Les postes de livraison aux DP sont installés en particulier, à l’interface entre le transporteur
et le distributeur, ils doivent assurer les paramètres de transit contractuels, à savoir :
filtration, détente, comptage, odorisation et éventuellement réchauffage.
Le principe de fonctionnement de ce type de poste est le même, seule son architecture peut
changer selon le montage adopté (classique ou monitor) ; les matériels constitutifs peuvent
différer suivant la valeur des pressions, l'importance du débit et le degré de sécurité
d'exploitation désiré.
Il doit comprendre :
- Joints isolants amont et aval du poste ;
- Modules de filtration :
 Constitué de deux lignes de filtration en parallèles ou plus, chaque module comporte
deux vannes d’isolement et un filtres dimensionnés chacun à 100% du débit total
appelé.
 Deux nourrices amont et aval des modules de filtration doté en haut de bossages
pour enregistreur numérique de pression et de température et manomètre, en bas
d’un bossage pour vidange
 Les filtres sont reliés entre eux par une tuyauterie et robinets pour purge.

- Module
réchauffage :
 Le poste doit être doté d’un réchauffeur de même capacité, cas des postes de
détente unique (70/04 bars) ;
 Raccordement du réchauffeur à l’entrée sur la nourrice aval du module de filtration et
à la sortie sur la nourrice amont du module de régulation de pression ;
- Modules de régulation :
 Constitué de deux lignes de régulation de pression en parallèles ou plus, chaque
module comporte deux vannes d’isolement de la ligne de régulation, un régulateur de
pression, un bossage avec distributeur et un manomètre ;
 Un dispositif de sécurité ou plus pour se prémunir contre la montée de la pression
aval et constitués soit par une soupape de sûreté et une vanne de sécurité ou plus,
soit par deux détendeur -régulateurs en montage " monitor " et la soupape de
sûreté ;
 Deux nourrices amont et aval des modules de régulation de pression doté de : en
 Le réglage des appareils doit être tel que la ligne secondaire ou monitor se substitue
automatiquement à la ligne principale ou régulatrice travaillant en cas de défaillance.
- Modules de comptage :
 Constitué d’une ligne de comptages ou plus,
 Bossages pour (transmetteur de pression et de température) et un bossage pour
l’alimentation du réchauffeur de gaz
 Deux vannes d’isolement à passage total
 Un by pas qui assure la continuité de la fourniture du gaz en cas d'intervention sur le
compteur et une vanne d’isolement.
- Module d’odorisation :
 Contenant un système d’odorisation classique
 Odoriseur de capacité conforme à la capacité du poste gaz
 Une vanne à papillon intercalée entre deux manchettes dotées de bossage pour les
transmetteurs de pression et de température conforme à AGA et un bossage pour la
mesure taux d’odorisation
 Un système odomatique (pompe doseuse).
 Tuyauterie de raccordement, quatre robinets à passage totale et un robinet à
pointeau pour le réglage du taux d’odorisation
- Une ligne de by-pass permettant la régulation manuelle et la continuité de fourniture en
cas d'intervention sur le module de régulation et un bossage pour manomètre
- Equipements accessoires d’instrumentation (robinetteries, transmetteurs de pression et
b) Postes de livraison aux clients industriels :

Les postes de livraison aux CI sont installés en particulier, à l’interface entre le transporteur
et un client branché directement sur le réseau de transport, ils doivent assurer les
paramètres de transit contractuels, à savoir : filtration, détente, comptage et éventuellement
réchauffage.
Il comprend les mêmes constitutifs que les postes de livraison aux DP sauf qu’il n’est pas
doté d’un système d’odorisation,

- Vanne d’isolement amont et aval du poste gaz
- Modules de filtration
- Module réchauffage
- Modules de régulation
- Modules de comptage
- Une ligne de by-pass permettant la régulation manuelle et la continuité de fourniture en
cas d'intervention sur le module de régulation et un bossage pour manomètre
- Equipements accessoires d’instrumentation (robinetteries, transmetteurs de pression et
c) Postes de livraison aux centrales électriques :
L'architecture d'un poste de livraison aux centrales électriques est sensiblement la même
quelles que soient les pressions utilisées, il doit comprendre :
- Modules de filtration : Constitués de deux filtres ou plus dimensionnés chacun à 100% du
débit total appelé. Ces filtres sont reliés aux purges.
- Modules de comptage : Constitués de deux lignes de comptage ou plus dimensionnées
chacune à 100% du débit total de la centrale.
- Les vannes d'isolement du poste, des modules de filtration et comptage ;
- Equipements accessoires d’instrumentation (robinetterie, transmetteurs de pression et de
température, enregistreurs de pression et de température numériques …etc.).
14.3. POSTES SIMPLIFIES

Les postes simplifiés de livraison (Schémas 1.2.1 et 1.2.2 ) sont établis pour permettre d’une
part de faire face aux éventuels renforcements et l’interchangeabilité de l’équipement
complet du poste et d’autre part l’économie et la réduction des encombrements.
Montés sur Skid et en dérivation par rapport à l’axe de la canalisation, ils gardent un entre -
axes constant et des brides de raccordement identiques pour 2 ou 3 classes de débit
nominal. Pour permettre leur utilisation en DP, on leur associe un odoriseur monté sur
manchette de raccordement (brides identiques à la bride de raccordement aval) ainsi qu’une
manchette de raccordement “amont”.
14.4. POSTES EVOLUTIFS

Les postes évolutifs de livraison (Schémas 1.2.1 et 1.2.2) sont établis pour permettre d'une
part de faire face aux éventuels renforcements et l'interchangeabilité de l'équipement
complet du poste et d'autre part l'économie et la réduction des encombrements.
Montés sur skid et en dérivation par rapport à l'axe de la canalisation, ils gardent un entre -
axes constant et des brides de raccordement identiques pour 2 ou 3 classes de débit
nominal.
Pour permettre leur utilisation en D.P, on leur associe un odoriseur monté sur manchette de
raccordement (brides identiques à la bride de raccordement aval) ainsi qu'une manchette de
raccordement "amont".
Diamètre de la tuyauterie et des équipements de régulation
Classe de pression 20/4 70/4
Capacité [Nm3/h] 2 500 5 000 10 000 2 500 5 000 10 000 15 000 20 000 30 000
Nombre des postes 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Nombre des postes évolutifs 1 2 3 4
Tuyauterie amont le module de régulation 4’’
Tuyauterie aval le module de régulation 8’’ 6’’ 10’’ 16’’
Appareillages de régulation et de filtration 3’’ 4’’ 2’’ 3’’ 4’’ 6’’

CHAPITRE -XV-
ROLE, CONSTITUTION ET DIMENSIONNEMENT DES POSTES
DITS "POSTES PASSIFS
15.1. POSTES DE PIQUAGES
DEFINITION ET ROLE :
Un piquage est le branchement d'une tubulure soudée en dérivation sur une canalisation
principale pour l'alimentation d'une antenne et munie d'un dispositif d'isolement.
Parmi les piquages on distingue :
- Les piquages en charge ;
- Les piquages en hors gaz.
15.1.1. LES PIQUAGES EN CHARGE :

Ils doivent comporter au minimum :
15.1.1.1. Piquage en charge avec fosse à vanne (schéma 2.1.1)
- Une pièce de renfort adéquate (Té fendu, renfort composite, selle de renfort
ordinaire ou à encerclement etc.…).
- Une vanne d'isolement à passage intégral et à raccordement mixte
- Un joint isolant
- Un manomètre indicateur
15.1.1.2. Piquage en hors gaz sans fosse à vanne (schéma 2.1.4)

Ils doivent comporter au minimum :
- Un té avec barreaux de guidage si la canalisation est ramonable et peut être du
type égal ou réduit.
- Un joint isolant
- Une vanne d'isolement à passage intégral et à raccordement à brides
- Un manomètre indicateur.
15.2. Branches de connexion API 14E

15.2.1. Connexions de branche <50% du diamètre de fonctionnement
Les raccords de dérivation inférieurs à 50% du diamètre du tuyau de descente doivent être
réalisés avec des tés réduits en acier forgé, des raccords de sortie extrudés ou des raccords
de sortie de dérivation en acier forgé. Ces raccords de sortie comprennent : Weldolets,
sockolets ou threadolets.
15.2.2. Connexions de branche ≥ 50% du diamètre de fonctionnement

Les branchements supérieure ou égale à 50% de la taille du tuyau de canalisation doit être
réalisée avec tés, tés réduits ou raccords de sortie extrudés.

15.3. Connexion des branches et espacement des soudures
La distance minimale entre deux soudures circonférentielles ou la combinaison de la soudure
d'angle et de la circonférence doit être de 100 mm. Le minimum la distance entre les
branchements adjacents doit être de conformément à 4.5.4.A.
15.4. CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT DES PIQUAGES :

Pour le piquage en
charge, la
position
verticale devra être privilégiée.
Le diamètre de perçage devra être Judicieusement calculé en fonction des besoins et de
façon à restituer au tube sa résistance initiale.
L'emplacement d'un piquage d'antenne doit être recherché en priorité dans un poste gaz déjà
existant pour des raisons de sécurité et de commodités d'exploitation. Dans les postes de
sectionnement et les postes de coupure, l'antenne sera alimentée par deux piquages départ
et d'autre de la vanne de sécurité. Moyennant un jeu de vannes et de clapets de retenue,
pour assurer la continuité de l'alimentation.
15.5. POSTES DE PRELEVEMENT

Les postes de prélèvement sont conçus essentiellement pour le comptage des quantités de
gaz prélevées.
Leur installation est imposée à chaque fois qu'un raccordement d'une antenne gaz sur une
canalisation SONATRACH est effectué et lorsque les débits qui transitent sont mesurables.
15.5.1. CONSTITUTION DU POSTE DE PRELEVEMENT (schéma 2.2)
Ils comportent au minimum :
- Une vanne d'isolement avec opérateur oléopneumatique (line -break)
- Deux ou plusieurs lignes de filtration
- Deux ou plusieurs lignes de comptage
- Une gare de racleur départ.
- Un dégazolineur éventuel
15.6. POSTE DE GARE DE RACLEURS DEPART ET POSTE DE GARE DE RACLEURS

ARRIVEE
Les gares de racleurs départ et arrivée sont prévues mobiles (avec brides et contre brides)
pour les diamètres inférieurs ou égaux à 16'‘. Elles sont fixées pour les diamètres supérieurs
à 16’’.
Elles sont prévues dans les cas suivants ;
- Conduite de longueur supérieure ou égale à 10 Km pour les diamètres inférieurs à 8".

- Conduite de longueur supérieure ou égale 05 Km pour les diamètres supérieurs ou
égaux à 8".

15.6.1. POSTE
DE
GARE DE RACLEUR DEPART : (schéma 2.3.1)
Le poste de gare de racleur départ est installé en début d'antenne, et conçu pour le
lancement des racleurs.
II comporte :
- Un sas départ
- Une longueur de canalisation de diamètre D (baïonnette),
- Une vanne d'obturation, côté canalisation qui doit être à passage intégral et bout
à souder.
- De circuits d'équilibrage des pressions de chaque côté du piston
- Un joint isolant
- Un bloc d'ancrage
- Un indicateur de passage du piston racleur.
DIMENSIONNEMENT (schéma 2.3.3 et tableau 2.3.4)
15.6.2. POSTE DE GARE DE RACLEUR ARRIVEE : (schéma 2.3.2)

Le poste de gare de racleur arrivée est installé en bout d'antenne, et conçu pour la réception
des racleurs.
Il comporte :
- Un sas arrivé
- Une longueur de canalisation de diamètre D (baïonnette)
- Une vanne d'obturation, côté canalisation qui doit être à passage intégral et
bouts à souder.
- Un joint isolant
- Un départ d'antenne éventuel
- Un bloc d'ancrage.
- Un évent
- Un indicateur de passage du piston racleur à l'aval de la vanne de barrage.
DIMENSIONNEMENT (schéma 2.3.3 et tableau 2.3.5)
15.7. POSTES DE SECTIONNEMENT

Il est nécessaire d'équiper une antenne de transport gaz d'organes d'obturation (vannes de
sectionnement) qui délimitent entre eux des tronçons de canalisation.
L'emplacement du poste de sectionnement est fixé par les Règles de Sécurité pour les
Canalisations de Transport de Gaz Combustible
En règle générale les postes de sectionnement sont disposés tous les 20 Km et même tous
les 10 Km en zone d'agglomération dense.

15.7.1. ROLE
Le poste de sectionnement doit servir :
 A isoler rapidement et de façon automatique un tronçon de canalisation affecté par un
incident grave (rupture par exemple).
 A vider rapidement un tronçon de canalisation ou à le remettre en service.
15.7.2. CONSTITUTION D'UN POSTE DE SECTIONNEMENT (schéma 2.4.1)

De façon générale, un poste de sectionnement doit comporter :
- Une vanne de sectionnement de diamètre D (diamètre de la canalisation) à passage
intégral et embouts à souder type ball-valve ou gate valve, munie d'un opérateur
oléopneumatique (Line Break).
- Deux tés avec barreaux de guidage (D x D/3),
- Un by-pass comportant :
 Trois vannes d'isolement à passage réduit et raccordement mixte
 Un robinet à soupape à raccordement à brides
 Deux manomètres indicateurs avec robinets d'isolement
 Deux piquages pour l'alimentation de l'opérateur
 Un robinet à soupape sur le circuit de la torche pour le contrôle de débit.
Le by-pass permet également de greffer éventuellement des départs d'antennes dont les
diamètres sont ≤ D/3.
15.7.3. DIMENSIONNEMENT DES POSTES DE SECTIONNEMENT
(Voir Tableau 2.4.2)
- By-pass : son diamètre est égal au 1/3 du diamètre de la canalisation
- Torche : même diamètre que celui du by-pass
Hauteur : 03 mètres au-dessus du niveau du sol.
Éloignement : 03 mètres au minimum du robinet à soupape.
- Robinets à soupape (vanne de laminage) :
Diamètre ; en général inférieur de 2" à celui du by-pass
15.8. POSTES DE COUPURE
L'installation de postes de coupure permet d'interrompre les canalisations tout en déviant
l'écoulement du gaz par un circuit dérivé.
Un poste de coupure dispose de deux gares arrivé et départ, et d’un tronçon de canalisation,
de même diamètre que la canalisation principale, permettant d’assurer la continuité du transit
associé à une vanne de sectionnement.
La distance séparant les postes de coupure est fonction du profil en long, de la longueur et
du diamètre de la canalisation.
15.8.1. ROLE
Le poste de coupure permet de réceptionner et de lancer les racleurs lors des opérations de
ramonage, de séchage et de mise en gaz des canalisations. En dehors de ces opérations, la
gare est isolée de la canalisation et en hors gaz
Il joue te rôle de poste de sectionnement.
Il permet le raccordement des canalisations secondaires ou d'une station de compression.
15.8.2. CONSTITUTION
Un poste de coupure doit comporter au minimum : (voir schéma 2.5)
- Une longueur de canalisation amont (baïonnette amont) de diamètre D
- Une longueur de canalisation de diamètre D en aval (baïonnette aval)
- Un circuit dérivé de diamètre d emprunté normalement par le gaz comportant une vanne
de sectionnement avec un by-pass servant de circuit de vidange (même principe que le
poste de sectionnement).
- Un sas arrivée (GR arrivée) et un sas départ (GR départ), chacun isolé par une vanne
motorisée semi-automatique à passage intégral ; muni d'une culasse permettant
l'introduction ou la réception des pistons racleurs
- D’une ligne d'évent permettant d'évacuer le gaz naturel à l'atmosphère avant de pouvoir
ouvrir la culasse.
- Des circuits de piquages auxiliaires :

 Circuit de gaz réception et lancement des racleurs
 Circuit de compression
 Circuit d'alimentation d'opérateur de vanne
 Piquages pour manomètres indicateurs
- Un indicateur de passage de racleur (pig-sig arrivée) installé sur le sas arrivé et un autre
(pig-sig départ) installé sur la canalisation aval avec rallonge de 1.80 mètres.
- Deux joints isolants amont et aval,
- Eventuellement deux blocs d'ancrage.
15.8.3. DIMENSIONNEMENT :
- Le diamètre du circuit dérivé est inférieur au diamètre de la canalisation
- Le diamètre du sas est supérieur de 4" au diamètre de la canalisation.
- Le diamètre du circuit de réception et de lancement des racleurs est égal au 1/3 du
diamètre de la canalisation.

A N N E X E -1-
POSTES DITS :
POSTES
ACTIFS

A N N E X E -1.1-
Schéma 1.1.1: Poste de pré détente 70/20-30 Bars à 03 lignes de détente et 01 ligne de secours
Schéma 1.1.2 : Poste de détente et de livraison aux distributions publiques.

Schéma
1.1.3 :
Poste de détente et de livraison aux clients industriels à 01 ligne en montage monitor.

Schéma
1.1.4: Poste de détente et de livraison aux clients industriels à 01 ligne classique et 01 détendeur-
régulateur de secours

A N N E X E -1.2-
POSTES SIMPLIFIES

Schéma
1.2.1: Poste de livraison aux clients industriels simplifié à 01 ligne classique et 01 détendeur-
régulateur de secours

Schéma 1.2.1: Poste de livraison aux distributions publiques simplifié à 01 ligne classique et 01
détendeur-régulateur de secours

A N N E X E -1.3-
POSTES EN ARMOIRES

Schémas
1.3.1 : Poste de détente et de livraison à 02 lignes de régulation pour débits très faibles (inférieurs
à 1000 Nm3/h)

Schémas
1.3.2 : Poste de détente et de livraison à 01 ligne de régulation pour débits très faibles (inférieurs à
1000 Nm3/h)

A N N E X E -1.4-
POSTES DE DETENTE
ET DE LIVRAISON AUX
CENTRALES ELECTRIQUES

Schéma
1.4.1 : Poste de détente Gaz centrale turbine à gaz

Schéma
1.4.2 : Poste de détente Gaz centrale turbine à vapeur

A N N E X E -2-
POSTES DITS :
POSTES
PASSIFS

A N N E X E -2.1-
POSTES DE PIQUAGES
Schéma 2.1.1 : Poste de piquage en charge avec fosse à vanne

Schéma 2.1.2 : Poste de piquage en charge sans fosse à vanne

Schéma 2.1.3 : Poste de piquage hors gaz avec fosse à vanne

Schéma 2.1.4 : Poste de piquage hors gaz sans fosse à vanne

A N N E X E -2.2-
POSTE DE PRELEVEMENT
Schéma 2.2: Poste de prélèvement

A N N E X E -2.3-
POSTE DE GARE DE RACLEURS DEPART ET

POSTE DE GARE DE RACLEURS ARRIVEE

Schéma
2.3.1 :
Poste de Gare de Racleur Départ

Schéma 2.3.2 : Poste de Gare de Racleur Arrivée

Schéma 2.3.3 :
Gare de Racleur Départ
Gare de Racleur Arrivée

A N N E X E -2.4-
POSTE DE SECTIONNEMENT
Schéma 2.4.1 : Poste de sectionnement

Tableau 2.4.2 :
Poste de
sectionnement Implantation

A N N E X E -2.5-
POSTE DE COUPURE

Schéma 2.5: Poste de Coupure

A N N E X E -3-
COURBES DE FORMATION D’HYDRATES

POUR GAZ NATUREL DE HASSI R’MEL

ANNEXE
3 : Courbes de formation d’hydrates pour Gaz Naturel de Hassi R’mel

A N N E X E -4-
TORCHE ET EVENT

ANNEXE 4 : Torche et Event

A N N E X E -5-
BLOCS
D’ANCRAGE

Schéma
5.1: Massif pour Bride d’Ancrage

Schéma
5.2 : Armature de la Bride

Fasc Conception Des Postes Gaz 27 11 2022

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SPECIFICATIONS TECHNIQUES

CONCEPTION DES POSTES GAZ

Version Novembre 2022

CHAPITRE I : Traitement Et Conditionnement Du Gaz 7

CHAPITRE II : DETENTE ET REGULATION 11

CHAPITRE III : DISPOSITIFS DE SECURITE 14

CHAPITRE IV : COMPTAGE ET MESURES 15

Fascicule N° 02 : SPECIFICATIONS TECHNIQUES CONCEPTION POSTE GAZ Page 02 sur 92

CHAPITRE V : VANNES ET ROBINETTERIE

CHAPITRE VI : EQUIPEMENTS ET PROTECTION ELECTRIQUE DES POSTES 23

CHAPITRE VII : PROTECTION CONTRE LA CORROSION 26

CHAPITRE VIII : GEOMETRIE DES POSTES 28

CHAPITRE X : DISTANCES DE SECURITE 33

Fascicule N° 02 : SPECIFICATIONS TECHNIQUES CONCEPTION POSTE GAZ Page 03 sur 92

Fascicule N° 02 : SPECIFICATIONS TECHNIQUES CONCEPTION POSTE GAZ Page 05 sur 92

 Le Règlement de Sécurité Algérien pour les Canalisation de Transport de Gaz

La Norme EN 12186 - Postes de détente - régulation de pression de gaz pour le transport et

Fascicule N° 02 : SPECIFICATIONS TECHNIQUES CONCEPTION POSTE GAZ Page 06 sur 92

L'élément de filtration doit être du type à cartouche de matière filtrante, en feutre de

Les filtres à gaz auront une séparation de :

- 100 % pour les particules supérieures à 8 microns

Les filtres doivent être équipés :

1.a. Postes de détente 70/20 bars et 20/bars :

Fascicule N° 02 : SPECIFICATIONS TECHNIQUES CONCEPTION POSTE GAZ Page 07 sur 92

- Le premier étage est constitué par un ensemble de cartouches filtrantes qui

La vitesse de filtration doit être inférieure ou égale à 0,10 m/s.

Le dégazolineur doit être muni :

D'une capacité de rétention dimensionnée en fonction du débit du poste (installation dans

1.3 RECHAUFFAGE DU GAZ

Cette opération doit permettre de limiter l'installation systématique d'un dispositif de

Fascicule N° 02 : SPECIFICATIONS TECHNIQUES CONCEPTION POSTE GAZ Page 08 sur 92

- Ruban chauffant sur la tubulure amont du gaz pilote, et autour du pilote.

A défaut, on peut se contenter d'un système permettant la saturation du gaz pilote en

Cette intensité est obtenue avec un taux de 15 à 20 mg d’odorisant par Nm 3 /h qui

Fascicule N° 02 : SPECIFICATIONS TECHNIQUES CONCEPTION POSTE GAZ Page 09 sur 92

Le flux dérivé chargé en vapeur de THT, va se mélanger avec le volume de gaz de la

L'odorisation est, grâce à cette pression différentielle, proportionnelle au débit de la conduite

La précision du taux d'odorisation dépend des variations de débit et de la température, soit

1.4.2 ODORISATION DES POSTES DP À DÉBIT IMPORTANT

Ce système présente les avantages suivants :

- Il donne une précision correcte du taux d'odorisation,

L'asservissement au débit du gaz se fera par l'intermédiaire d'impulsions provenant du

Fascicule N° 02 : SPECIFICATIONS TECHNIQUES CONCEPTION POSTE GAZ Page 10 sur 92

Le choix qui consiste à déterminer le mode de détente, doit tenir compte :

- Du nombre et de l'implantation des clients à alimenter.

2.1.1 DETENTE UNIQUE (70/4 BARS EFFECTIFS)

- Le client à alimenter est isolé,

Le système de détente unique bien qu'économique, présente cependant quelques

Fascicule N° 02 : SPECIFICATIONS TECHNIQUES CONCEPTION POSTE GAZ Page 11 sur 92

2.1.2 DETENTE ETAGEE (70 à 20-30 et 20-30 à 4 BARS EFFECTIFS)

Ce système présente en plus les avantages suivants :

- Meilleure souplesse d'exploitation et de maintenance,

- Veiller à l'éloignement des deux postes

2.2. MODE DE REGULATION

Lorsque la ligne principale se ferme sur déclenchement de la vanne de sécurité, la ligne de

Fascicule N° 02 : SPECIFICATIONS TECHNIQUES CONCEPTION POSTE GAZ Page 12 sur 92

2.2.2. MONTAGE MONITOR

Fascicule N° 02 : SPECIFICATIONS TECHNIQUES CONCEPTION POSTE GAZ Page 13 sur 92

Le second dispositif a pour fonction d’augmenter le niveau de sécurité.