Depistage Du Cancer Du Sein
Depistage Du Cancer Du Sein
Depistage Du Cancer Du Sein
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SOMMAIRE
I- Introduction ………………………………………………………………………...…… p.3
1. Contexte
2. Problématique : Faut-il maintenir le dépistage organisé du cancer du sein en
France ?
II- Chronologie (l’histoire du dépistage, les enjeux avant et maintenant) ………………… p.4
V- Conclusion…………………………………………………..…………………………. p.13
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I- Introduction :
Le cancer du sein est le premier cancer en termes d’incidence et de mortalité chez les
femmes à travers le monde. L’objectif de réduction de la mortalité a impliqué la promotion du
dépistage régulier par mammographie, qui s’est imposé comme la méthode par excellence
afin de détecter et prévenir le cancer du sein à un stade précoce, permettant ainsi une prise en
charge adaptée, dans un monde où les thérapeutiques évoluent peu en matière de guérison.
Cependant, la question de savoir s’il faut effectuer un dépistage régulier par mammographie
ou non a suscité une controverse concernant les différentes approches de dépistage, de
diagnostic et de traitements. C’est alors qu’un questionnement émerge:
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II- Chronologie :
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La Haute Autorité de Santé restera réservée quant aux potentiels dangers de surdiagnostics et
surtraitements jusqu’en 2016 où une Grande Concertation Citoyenne sera mise en place afin
de mettre les différents acteurs au cœur du débat.
Figure 1: Interactions entre les différents acteurs du dépistage organisé du cancer du sein
Aujourd’hui, bien que les discussions soient toujours en cours, la mammographie reste à
l’examen de choix.
L’État français fait partie des principaux acteurs intervenant dans la mise en place du
dépistage organisé du cancer du sein en France. En effet, celui-ci à mis en place depuis 2004,
le dépistage organisé du cancer du sein permettant aux femmes âgées de 50 à 74 ans
d’accéder à une prise en charge précoce d’éventuelles anomalies.
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Octobre Rose, qui est une campagne annuelle se déroulant
en octobre et qui a pour but de sensibiliser les femmes au
cancer du sein et de l’importance du dépistage précoce.
L’association est également soutenue par de nombreuses marques et entreprises, telles que
Les galeries Lafayette, Décathlon, Naf Naf ou encore Estée Lauder, elle-même à l’origine
d’Octobre Rose.
Enfin nous retrouvons le corps médical qui apporte son soutien au dépistage du cancer du
sein, permettant aux femmes de se faire dépister près de chez elles et dans de bonnes
conditions.
Un des arguments fortement mis en avant lors des campagnes de sensibilisation contre
le cancer du sein, est que le dépistage anticipé permet de pouvoir traiter précocement un
cancer et ainsi, de réduire les risques d’aggravation de celui-ci et son risque de mortalité.
Selon l’HAS, un cancer du sein est “découvert lors d’un dépistage dans 90 % des
cas 1 ”, concernant les 10 % restant, la détection se fait lors d’un examen clinique, suite à des
signes d’appel tel que par exemple une masse découverte lors d’une auto-palpation.
D’après l’InCa, “La détection précoce permet à 99 femmes sur 100 d’être en vie 5 ans après
le diagnostic 2 ”, ainsi le dépistage organisé pour les femmes à partir de 50 ans, tous les 2 ans,
permet de détecter éventuellement une anomalie à un stade peu avancé et par conséquent de
pouvoir le traiter au plus tôt avec des méthodes moins lourdes pour la femme.
1
Données épidémiologiques de l’HAS, https://has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2015-04/refces_k_du_sein_vf.pdf, 2015.
2
Dépistage des cancers du sein : bénéfices et limites,
https://www.e-cancer.fr/Comprendre-prevenir-depister/Se-faire-depister/Depistage-du-cancer-du-sein/Benefices-et-limites , mise à jour en
septembre 2022.
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En effet, les traitements lourds tels que la chimiothérapie causent de nombreux effets
secondaires difficiles à vivre au quotidien chez les patientes, notamment une grande fatigue,
des nausées, des rendez-vous à répétitions à l’hôpital, des vomissements, etc… . De plus,
lorsque le cancer est à un stade avancé, une chirurgie non conservatrice du sein est envisagée,
causant de grandes séquelles psychologiques chez les femmes puisqu'elles doivent faire le
deuil d’une partie de leur corps, qui représentait chez certaines une part de leur féminité.
Éviter ces traitements permet de se rétablir plus facilement et plus rapidement tout en limitant
l’impact sur la vie quotidienne des patientes. Le dépistage organisé permet de faire un suivi
clinique chez les femmes âgées de 50-74 ans se faisant dépister régulièrement avec l’aide de
l’examen mammographique, cela permet encore une fois de détecter une éventuelle anomalie
à un stade précoce et ainsi pouvoir traiter cette anomalie au plus tôt. Il s’agit d’un gain de
temps sur la maladie.
2- Réduction de la mortalité.
3
Plusieurs études publiées dans le British Medical Journal ainsi que dans le New
4
England Journal of Medicine ont comparé le taux de mortalité par cancer du sein chez les
femmes qui se faisaient dépister régulièrement par mammographie tous les deux ans à celui
des femmes qui ne se faisaient pas dépister. Les résultats ont montré une réduction
significative de la mortalité due au cancer du sein de 25% à 30% chez les femmes âgées de
50 à 69 ans se faisant dépister régulièrement. Selon l’HAS, le dépistage organisé permettrait
une diminution entre 3 et 35 % de mortalité, selon les différents pays.
Lorsqu’est détecté précocement un cancer du sein, les traitements engendrés vont être moins
lourds et les chances de survies meilleures. En effet, lorsque le cancer est détecté tôt, les
options de traitement sont plus grandes et les chances de guérison sont plus élevées. Les
traitements tels que la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie et l'hormonothérapie
peuvent être plus efficaces lorsqu'ils sont administrés à un stade précoce de la maladie. Cela
signifie que les femmes peuvent être traitées avant que la maladie ne devienne plus avancée
et potentiellement plus difficile à traiter.
3
Cet article de 2021 examine l'évolution des preuves concernant le dépistage du cancer du sein. Les auteurs notent que bien que le
dépistage mammographique ait été associé à une réduction de la mortalité par cancer du sein, https://www.bmj.com/content/372/bmj.n256 .
4
Le groupe de travail a examiné des études scientifiques sur le dépistage du cancer du sein et a conclu que la mammographie peut réduire la
mortalité par cancer du sein, https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/nejmsr1504363, 2015.
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Le dépistage permet indirectement d’améliorer les chances de guérison. En France, la
réduction de la mortalité serait de 23 % grâce au traitement du cancer du sein à un stade
précoce, d’après le centre de lutte contre le cancer Léon Berard.
C'est un examen connu de tous car il est régulièrement mis en avant lors de
campagnes de sensibilisation telles que Octobre Rose citée précédemment. Ces campagnes
promeuvent l'importance du dépistage précoce et de la prévention du cancer du sein auprès de
la population française.
C’est un examen facile d’accès, puisque dans le cadre du dépistage organisé, les femmes âgés
de 50 à 74 ans peuvent prendre rendez-vous dans un centre de radiologie agréé ou dans un
hôpital près de chez elles pour une mammographie, les délais d'attente peuvent être réduit par
rapport à une demande individuelle.
De plus, en France, la réalisation de cet examen lors du dépistage organisé est prise en charge
à 100% par l’Assurance Maladie, sans avance de frais de la part de la patiente. L’organisation
du dépistage précoce a été faite de sorte que, le plus de femmes entre 50 et 74 ans puissent y
avoir accès, tous les 2 ans, sans contrainte financière ou contrainte de proximité avec les lieux
où se déroulent les examens.
Jusqu’en 2000, aucun réel inconvénient au dépistage n'avait été relevé, au contraire
celui-ci était même plutôt mis en avant comme un outil indispensable pour diminuer la
mortalité dû au cancer du sein.
C’est la revue scientifique médicale The Lancet qui marque la naissance de la controverse en
publiant en 2000 un article 5, posant pour la première fois un questionnement sur la véritable
utilité du dépistage du cancer du sein par mammographies en pointant les conséquences que
celui-ci pouvait engendrer. À ce moment-là , le dépistage organisé en France n’était pas
encore mis en place.
5
Gøtzsche PC, Olsen O. Is screening for breast cancer with mammography justifiable? Lancet. 2000 Jan; 355(9198)
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Depuis, les associations de patients telles que RoseUp et les patients eux-mêmes
alimentent cette controverse.
On retrouve notamment l’association de consommateur “UFC que choisir?” qui a pour but
d'informer, de conseiller et de défendre les consommateurs sur divers sujets, ils accusent
l’INca de faire de la désinformation sur le dépistage et de ne pas légitimer la controverse sur
l’utilité du dépistage à partir de 50 ans qui est décrit comme une infox sur le site de l’INca
encore aujourd’hui: “le dépistage des cancers du sein n’est ni inutile, ni néfaste. Ses bénéfices
sont indéniables pour les femmes 6 “.
En 2016, l’État français charge l’INca de réaliser une grande concertation citoyenne, afin de
faire évoluer la pratique du dépistage. Deux scénarios ont été mis en avant lors de la
conclusion de cette concertation7 : le premier évoque un “renoncement à un programme de
dépistage organisé, au profit d’une approche plus individualisée [...]”; le deuxième évoque “
le développement d’un nouveau programme rénovant celui actuel.” Mais l’état des lieux
actuel fait preuve d’aucun changement.
D’autres professionnels de santé prennent position sur la controverse comme Catherine Hill,
épidémiologiste à l’institut Gustave-Roussy, pour qui, il y aurait une surestimation des
bénéfices du dépistage et sous-estimation des surdiagnostics. Le médecin généraliste et
6
L’info derrière l’infox: Le dépistage du cancer du sein est-il inutile, voire néfaste ?, INca,
https://leseclairages.e-cancer.fr/le-depistage-du-cancer-du-sein-est-il-inutile-voire-nefaste/, 2020
7
Rapport du comité d'orientation, concertation sur le dépistage organisé du cancer du sein, septembre 2016
8
Site du collectif Cancer-Rose, https://cancer-rose.fr/que-faisons-nous/
9
Association militant pour une formation et une information des médecins indépendante de l’industrie pharmaceutique: https://formindep.fr
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blogueur Dominique Dupagne, prend position aussi en exprimant son opinion au travers
d’interview radio et de publication sur les réseaux sociaux 10, espérant ainsi pouvoir faire en
sorte de laisser aux femmes faire le choix en ayant une information loyale et claire.
1. Surdiagnostic et surtraitement
10
Publication de Dominique Dupagne sur le réseau social Twitter: https://twitter.com/DDupagne/status/1444298430638170113
11
Robert, V., Doubovetzky, J., Lexa, A., Nicot, P. & Bour, C. Le dépistage organisé permet-il réellement d'alléger le traitement chirurgical
des cancers du sein ? Médecine, 2017
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Le graphique ci-dessus, issus des données du PMSI 12, montre que depuis la généralisation du
dépistage organisé du cancer du sein en 2004, il n’y a pas eu de baisse des traitements
chirurgicaux, mais au contraire, une augmentation de ceux-ci.
Il semblerait donc que le dépistage organisé ne permettrait pas de réduire l’utilisation des
traitements lourds malgré un dépistage précoce.
D’après une étude de la Cochrane, “ pour chaque 2 000 femmes invitées au dépistage pendant
10 ans, une sera sauvée de son cancer et 10 femmes en bonne santé subiront un surtraitement.
Et 200 autres femmes subiront un stress psychologique majeur pendant des années à la suite
d’une mammographie faussement positive 13 ”.
Ainsi au travers de différentes études, il à été montré l’envers du décor du dépistage organisé
du cancer du sein. Les conséquences induites par un diagnostic faussement positif ne sont pas
minimes et impactent fortement la vie des patientes. De plus, réaliser des mammographies
tous les 2 ans n’est pas sans risques.
Les cancers radio-induits sont des cancers de la région mammaire liée à l’irradiation
reçut par la patiente lors de la mammographie. Il s’agit de l’examen de référence dans le
dépistage du cancer du sein puisqu’il permet d’examiner l’intérieur des seins via des rayons
X . Or il est apparu qu’il y a un manque de communication auprès des patientes sur les
risques potentiels qu’engendre une exposition aux rayons X lors des mammographies, comme
le témoignage suivant l’explicite: “Je me suis présentée au centre de radiologie avec une
simple ordonnance, sans la moindre information sur les radiations, [...] ni sur les doses de
14
radiations délivrées par les dix clichés avec agrandissements[...] ”, témoignage d’une
patiente membre de Cancer-Rose.
13
Gøtzsche PC, Jørgensen KJ. Screening for breast cancer with mammography.,
https://www.cochrane.org/fr/CD001877/BREASTCA_depistage-du-cancer-du-sein-par-mammographie, Cochrane Database of Systematic
Reviews 2013
14
Témoignage du patiente sur son expérence autour du dépistage organisé, https://cancer-rose.fr/2021/06/06/temoignage-de-sophie/ , 2021
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deux ans. De plus, le dépistage ne débute qu’après 50 ans et se termine vers 74 ans afin de
limiter l’irradiation de la patiente. Toutefois, une patiente à risque est susceptible de subir des
examens de dépistage en dehors de cette période et avec une fréquence plus importante.
15
Toutefois, l’étude IH Auge de 2014 , indique que le risque de décès par cancer radio-induit
est de l’ordre de 1 à 10 pour 100 000 femmes ayant réalisé une mammographie tous les 2 ans
pendant 10 ans. Le nombre de décès évités avec le dépistage est largement supérieur au
risque de décès par cancer radio-induit. Par conséquent, il est important de se concentrer sur
les cas de surexposition causés par une fréquence excessive de mammographies, commençant
avant l'âge de 50 ans ou effectuées de manière annuelle sans justification, ainsi que sur
l'exposition de groupes de population spécifiques tels que les femmes porteuses de certaines
altérations génétiques ou ayant des antécédents personnels d'irradiation.
3. Cancer de l’intervalle
Le cancer de l’intervalle est un cancer qui n’est pas détecté lors du dépistage organisé
car il se développe très rapidement, entre deux mammographies.
Les cancers de l’intervalle sont généralement de stade plus avancé et plus défavorable que les
cancers détectés par mammographie. Autrement dit, le dépistage organisé détecte surtout des
cancers de stade peu agressif. Selon Cancer-Rose, “Cette situation est très frustrante pour la
patiente à laquelle on a fait valoir le caractère protecteur et salvateur du dépistage, avec une
impression pour elle d'avoir "tout bien fait", et d'être malgré tout mal récompensée de son
assiduité.”
15
Le dépistage du cancer du sein : un long fleuve pas si tranquille, Jean-Yves Seror,
https://www.gyneco-online.com/cancerologie/le-depistage-du-cancer-du-sein-un-long-fleuve-pas-si-tranquille , 2017
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Il s’agit donc de garder à l’esprit qu’un examen rassurant n’empêche pas à un cancer du sein
de se déclarer.
4. Impacts psychologiques
Dans un premier temps, le dépistage du cancer du sein est source de stress chez les
femmes, cette controverse les plonge dans une incertitude. Catherine Hill est épidémiologiste
et spécialiste du cancer à l’institut Gustave-Roussy (Villejuif).
Elle pense que les femmes doivent être au courant de la controverses car “après tout ce sont
elles qui décident de faire ou non mammographie” dit-elle. Or face aux manques
d’informations, et la multitude d’infox que l’on trouve sur internet, les femmes sont perdues.
Doivent-elles ou non aller se faire dépister?
La controverse au sein du monde médical, sème également le doute dans la tête des femmes.
Or “le fardeau des incertitudes” des médecins ne doit pas peser sur les patients. Cela peut
nuire à la relation thérapeutique, pourtant essentiel à une bonne prise en charge thérapeutique.
Défiance vis-à-vis des experts, des institutions médicales
Il y a donc ce doute d’aller ou non se faire dépister. Puis pour celle à qui on apporte un
diagnostic de cancer du sein, il y a l’installation d’un doute quant à la poursuite d’un
traitement. Car cette controverse sur le dépistage du cancer du sein, amène les femmes à être
plus méfiantes, à suspecter un sur-diagnostic.
Ensuite il ne faut pas oublier que l’annonce d’un diagnostic de cancer du sein est source
d’angoisse. Dans une étude du Cairn sur “l'impact du cancer et de ses traitements sur les
fonctions cognitives : l’exemple du cancer du sein.”
IV- Conclusion
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traitements nécessaires en cas de dépistage tardif du cancer du sein. C’est ce qui fait toute la
difficulté de cette problématique de santé publique.
Lors de l'évaluation menée par la HAS en 2011, les conclusions de la controverse concernant
l'efficacité du dépistage du cancer du sein par mammographie n'étaient pas encore définitives
d'un point de vue scientifique, mais aucun pays n'avait remis en question l'importance de la
stratégie de dépistage pour les femmes âgées de 50 à 74 ans. La controverse a tout de même
été prise en compte dans les débats et les recommandations de la Haute Autorité de Santé
puisqu’elle était à l’origine de méfiance chez certains professionnels de santé ainsi que
certaines patientes ce qui remettait en cause la stratégie de santé publique mise en place.
Malgré tout, les recommandations de la HAS n'avaient pas pour but de s'engager dans la
controverse ni de remettre en question l'importance du dépistage du cancer du sein chez les
femmes, car cette question nécessite une étude approfondie de la littérature qui n'était pas liée
à la demande initiale.
Néanmoins, cette problématique reste un point levier quant à de futurs amélioration du mode
de dépistage du cancer du sein en France.
Aujourd’hui, les femmes sont fortement incitées par l’Etat, des associations et les soignants à
participer au dépistage du cancer du sein, afin de pouvoir détecter et soigner au mieux ces
cancers. Cependant, il convient de noter que certains chercheurs ont exprimé des
préoccupations quant à la sur-détection et au sur-traitement qui peuvent survenir avec un
dépistage régulier, ainsi que la nécessité d'un équilibre entre les avantages et les
inconvénients potentiels du dépistage.
L’HAS s’est exprimée à propos de cette controverse. Selon elle, les sur-diagnostics sont
présents dans tous les différents dépistages. Il est aujourd’hui impossible de différencier les
lésions qui vont évoluer, et celles qui resteront ainsi, c’est pourquoi un traitement est proposé
automatiquement. De plus, la mammographie est organisée tous les deux ans afin d’éviter le
plus possible les irradiations, mais également d’éviter un fort taux de cancer de l’intervalle.
Pour finir, “150 à 300 décès seraient évités pour 100 000 femmes participant régulièrement
au programme de dépistage pendant 7 à 10 ans”.
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Les femmes doivent discuter avec leur médecin de la fréquence et du moment appropriés
pour le dépistage du cancer du sein. Finalement, il est primordial que les femmes qui sont
impliquées dans les mouvements pour la santé des femmes soient incluses dans ces
discussions, afin que soient développés les outils nécessaires pour effectuer ces changements.
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Bibliographie
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Screening for breast Gøtzsche PC, 2013 Publication https://www.cochrane.org/fr/CD0018
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mammography -du-sein-par-mammographie
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AVIS DE Institut 2016 Compte-rendu des http://www.concertation-depistage.fr/
CONFÉRENCE DE National du avis des wp-content/uploads/2016/05/concerta
PROFESSIONNELS Cancer professionnels tion-depistage-cancer-du-sein-avis-de
s-professionnels_mars-2016.pdf
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dépistage pour le en 2019 pecifiques-de-depistage-pour-les-fem
femmes à haut risque mes-a-haut-risque
Pourquoi le dépistage Laetitia Lorniac 2020 Page web Pourquoi y-a-t'il une controverse sur
du cancer du sein fait le dépistage du cancer du sein ?
débat ? Explications de (chimio-pratique.com)
la controverse
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de risque pistage-du-cancer-du-sein/Les-niveau
x-de-risque
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l’intégrer au dépistage
organisé !”
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