Mna 28 12 2022
Mna 28 12 2022
Mna 28 12 2022
MESSAOUDI
METHODES NUMERIQUES
APPLIQUEES
Tome I : Cours
Université MB Batna 2
Maître de Conféren
es.
Département de Mé anique.
Fa ulté de Te hnologie.
- -
Table des matières
1.2 Dénitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.5 Exer i es . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2 Méthodes Analytiques 7
2.1 Introdu
tion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.4 Exer i es . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
i
TABLE DES MATIÈRES
3.5.1 Stabilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
3.5.2 Consistan e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
3.5.3 Convergen e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
3.7.1 Consistan e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
3.7.2 Stabilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
3.8.1 Consistan e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
3.8.2 Stabilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
diusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
diusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
- ii -
TABLE DES MATIÈRES
3.16.1.2 Stabilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
3.17 Exer i es
68
et bord isolé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91
Bibliographie 121
A Formulation à 9 points 125
B Approximation des dérivées aux interfa
es 129
- iii -
TABLE DES MATIÈRES
- iv -
Liste des gures
v
LISTE DES FIGURES
3.20 Exo-3-26. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73
3.21 Exo-3-31. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74
3.22 Exo-3-34. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76
3.23 Exo-3-36. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77
3.24 Exo-3-37. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77
3.25 Exo-3-38. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78
3.26 Exo-3-39. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78
3.27 Exo-3-45. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
3.28 Exo-3-46. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80
- vi -
Liste des tableaux
vii
LISTE DES TABLEAUX
- viii -
Chapitre 1
Notions sur les équations aux dérivées
partielles
Les méthodes expérimentales sont très hers, prennent beau oup de temps et dans
ertains as, elles sont hasardeuses et même dangereuses. Elles ne permettent pas sou-
Pour des problèmes relatifs à des systèmes de forme géométrique omplexe ou à des
milieux à ara téristiques non uniformes ou non isotropes, qui est le as de la plupart
des problèmes ren ontrés en pratique, il est né essaire de faire appel aux méthodes
numériques.
Les problèmes ren ontrés dans le domaine des s ien es de l'ingénieur sont sou-
vent représentés (ou modélisés) par des équations aux dérivées partielles (EDP) qui
leur, vibration de stru tures, propagation d'ondes, hamp éle tromagnétique ...et ).
gure (Fig.1.1).
1.2 Dénitions
Une équation aux dérivées partielles (EDP) est une équation faisant intervenir
une fon tion in onnue de plusieurs variables ainsi que ertaines de ses dérivées
partielles.
1
Ch1.NOTIONS SUR LES ÉQUATIONS AUX DÉRIVÉES PARTIELLES.
- 2 -
1.3. Classi
ation des EDP.
Une équation diérentielle ordinaire (EDO) ontient seulement des dérivées par
On appelle ordre d'une EDP, l'ordre de la plus grande dérivée présente dans
l'équation.
Exemples :
nd
1. L'équation
i-
ontre est une EDO du 2 degré : α f ′′ (x) + β f ′ (x) + γ f (x) = λ.
nd
2. L'équation
i-dessous est une EDP du 2 degré :
Une EDP est linéaire si l'équation est linéaire par rapport aux dérivées par-
tielles de la fon tion in onnue ( -à-d qu'il n'existe pas de produit des variables
Une EDP est non linéaire si l'équation ontient un produit des variables dépen-
Exemple s:
1- L'équation
i-dessous est une EDP linéaire du se
ond degré.
On appelle problème aux limites une EDP munie de onditions aux limites (C.L)
Un problème est bien posé si pour toute donnée (se ond membre, domaine,
données aux bords, . . . ), il admet une solution unique et si ette solution dépend
ontinûment de la donnée.
- 3 -
Ch1.NOTIONS SUR LES ÉQUATIONS AUX DÉRIVÉES PARTIELLES.
dratique :
a x2 + b xy + c y 2 + d x + e y + f = 0
qui représente une hyperbole, une parabole ou une ellipse selon la valeur de ∆.
Exemples :
∂2u ∂2u
Equation d'onde :
∂t2
= c2 ∂x2
a = c2 , b = 0, c = −1 ⇒ ∆ = 4c2 don
'est une EDP de type hyperbolique.
∂u ∂2u
Equation de diusion (
haleur ) :
∂t
= ∂x2
a = 1, b = 0, c = 0 ⇒ ∆ = 0 don
'est une EDP de type parabolique.
∂2u ∂2u
L'équation :
∂x2
+ ∂y 2
+λu = f
a = 1, b = 0, c = 1 ⇒ ∆ = −4 don
'est une EDP de type elliptique.
2
∂2u
- L'équation de Lapla
e :
∂x2
+ ∂∂yu2 =0 dans
e
as u est dite harmonique.
∂2u 2
- L'équation de Poisson :
∂x2
+ ∂∂yu2 =f
∂2u ∂2u
Equation de Tri
omi :
∂x2
+x ∂y 2
=0
a = 1, b = 0, c = x ⇒ ∆ = −4x don
'est une EDP de type mixte. Elle est elliptique
(C.L)
Domaine fermé
solution est souvent ouverte et elle avan e alors indéniment vers l'extérieur
à partir d'une ondition initiale satisfaisant toujours les onditions aux limites
- 4 -
1.4. Diérents types de
onditions aux limites (C.L).
Propagation de la solution
(C.L)
(C.L)
Domaine ouvert
(C.I)
Les EDP paraboliques sont généralement asso iées ave des problèmes dans les-
quels la quantité qui nous intéresse varie lentement omparée aux mouvements
(C.I) et limites (C.L) typiquement asso iées ave ette équation ressemblent à
alors que l'équation elliptique est souvent plus di ile et requiert des te hniques
diérentes.
du domaine.
- 5 -
Ch1.NOTIONS SUR LES ÉQUATIONS AUX DÉRIVÉES PARTIELLES.
frontière du domaine.
∂φ(r)
∂n
= 0, r sur S
ondition homogène.
∂φ(r)
∂n
= q(r), r sur S
ondition non homogène.
∂φ(r)
∂n
étant la dérivée normale de φ le long de la frontière S du domaine.
tière du domaine.
∂φ(r)
∂n
+ h(r) φ(r) = 0, r sur S
ondition homogène.
∂φ(r)
∂n
+ h(r) φ(r) = w(r), r sur S
ondition non homogène.
1.5 Exer
i
es
1-01 : Classer les EDP suivantes (parabolique, hyperbolique ou elliptique) :
∂u
1.
∂t
+ 2 ∂u
∂x
= 0.
∂2φ ∂2φ
2. (1 − M) ∂x2
+ ∂y 2
=0 (étudier en fon
tion de M ).
∂2u 2
3.
∂x2
+ x ∂∂yu2 = 0.
∂T ∂2T ∂2T
4.
∂t
= ∂x2
+ ∂y 2
.
- 6 -
Chapitre 2
Méthodes Analytiques
tion mathématique exa te. Cependant, dans beau oup de as pratiques, ette solution
analytique ne peut être obtenue et on a alors re ours aux méthodes numériques qui sont
Méthodes de perturbation.
Méthode analogiques.
Nous nous intéressons uniquement à la MSV qui est très puissante et d'un emploi
plus général que les autres méthodes qui sont spé iques à ertains type de problèmes
physiques.
Avant de détailler la MSV, nous allons, en premier lieu, voir un prin ipe très im-
portant :
ombinaison linéaire :
N
X
φ = φ0 + an φn
n=1
7
Ch2.MÉTHODES ANALYTIQUES.
Théorème d'uni ité : Ce théorème garanti que la solution obtenue de l'EDP ave
et les (C.L).
Par exemple, pour appliquer ette méthode à un problème faisant intervenir deux
1. L'opérateur diérentiel L doit être séparable, -à-d. il doit être une fon tion de
φ(x, y) .
2. Toutes les (C.L) et (C.I) doivent être prises sur des surfa es à oordonnées
onstantes
-à-d. x = C te , y = C te .
3. L'opérateur linéaire dénissant la (C.L) à x = C te (ou y = C te ) ne doit pas
ontenir des dérivées partielles en φ par rapport à y (ou x) et ses oe ients
Exemples :
Nous allons maintenant appliquer la MSV aux EDP les plus ren ontrés telles que
2. Trouver les solutions parti ulières aux équations séparées satisfaisant les (C.L).
de superposition).
- 8 -
2.3. Méthode de séparation des variables.
∂2θ ∂θ
α = 0≤x≤ L, t≥0 (2.2)
∂x2 ∂t
θ = θ0 t=0 et 0≤x≤L
θ = θ1 t>0 et x=0
θ = θ
t>0 et x=L
1
θ1
θ1
0 L x
θ0
θ − θ1 α x
T = , τ= t, X=
θ0 − θ1 L2 L
T, τ et X sont alors des variables adimensionnelles (sans unités).
∂2T ∂T
2
= 0≤X ≤1, τ ≥0 (2.3)
∂X ∂τ
T =1 τ =0 et 0≤X≤1
T =0 τ >0 et X =0
T = 0
τ >0 et X =1
- 9 -
Ch2.MÉTHODES ANALYTIQUES.
T=0
T=0
0 1 X
T=1
f (0) = 0
f (1) = 0
f ′′ (X) g ′ (τ )
=
f (X) g(τ )
et
omme f ne dépend que de X et g ne dépend que de τ ,
e
i ne peut être satisfait
que si les deux rapports sont égaux à une même
onstante :
f ′′ (X) g ′ (τ )
= = C te
f (X) g(τ )
Pour des
onsidérations physiques ainsi que pour éviter de trouver une solution
triviale au problème,
ette
onstante doit être égale un nombre négatif, soit −λ2 . Nous
obtenons alors deux équations diérentielles ordinaires (EDO) :
f ′′ + λ2 f = 0
g ′ + λ2 g = 0
- 10 -
2.3. Méthode de séparation des variables.
Nous avons trouvé un ensemble inni de valeurs dis rètes de λ pour lesquelles
fn (X) = Cn sin(n π X)
La solution de la deuxième équation est donnée par la méthode des oe ients
indéterminés :
2 2 π2 τ
g(τ ) = K e− λ τ
= K e− n et par suite :
2 π2 τ
gn (τ ) = Kn e− n
2 π2 τ
Tn (X, τ ) = fn (X) . gn(τ ) = Cn sin(n π X) . e− n
∞ ∞
2 π2
X X
T (X, τ ) = Tn (X, τ ) = Cn sin(n π X) . e−n τ
n=1 n=1
∞
P
T (X, 0) = Cn sin(n π X) = 1
n=1
2
RL R1 2
Cn = L
T (X, 0) sin(n π X) dX = 2 sin(n π X) dX = nπ
[1 − (−1)n ]
0 0
La solution est triviale pour tout n paire, on ne prendra don que les valeurs im-
n = 2k + 1, k = 0, 1, 2, · · · ∞. Dans e as :
4
Ck =
(2k + 1) π
et par suite, la solution du problème est :
∞
4 X 1
sin [(2k + 1) π X] . e−[(2k+1) π τ ]
2 2
T (X, τ ) = (2.4)
π k=0 (2k + 1)
∞
(2k+1)2 π 2
4(θ0 − θ1 ) X 1 (2k + 1) π − α
L2
t
θ(x, t) = θ1 + sin x .e (2.5)
π k=0
(2k + 1) L
- 11 -
Ch2.MÉTHODES ANALYTIQUES.
Soit une plaque re tangulaire soumise à des températures onstantes omme il est
∂2T ∂2T
+ =0 0 ≤ x ≤ a ,0 ≤ y ≤ b (2.6)
∂x2 ∂y 2
T (0, y) = 0 , T (x, 0) = 0
T (a, y) = 0 , T (x, b) = T0
- 12 -
2.3. Méthode de séparation des variables.
y
T0
T=0
T=0
0 a x
T=0
f (0) = 0
f (a) = 0
g(0) = 0
f ′′ (x) g ′′ (y)
=−
f (x) g(y)
et
omme f ne dépend que de x et g ne dépend que de y ,
e
i ne peut être satisfait
f ′′ (x) g ′′ (y)
=− = C te = −λ2
f (x) g(y)
Nous obtenons alors deux équations diérentielles ordinaires (EDO) :
f ′′ + λ2 f = 0
g ′′ − λ2 g = 0
- 13 -
Ch2.MÉTHODES ANALYTIQUES.
nπ
=⇒ λ a = n π =⇒ λ = a
, n = 1, 2, · · · ∞
Nous avons trouvé un ensemble inni de valeurs dis rètes de λ pour lesquelles
nπ
fn (x) = Cn sin( x)
a
La solution de la deuxième équation est donnée par les deux formes :
nπ
gn (y) = Cn sh( y)
a
En remplaçant les deux fon
tions :
∞ ∞
X X nπ nπ
T (x, y) = Tn (x, y) = Cn sin( x) . sh( y)
n=1 n=1
a a
∞
Cn sin( naπ x) . sh( naπ b) = T0
P
T (x, b) =
n=1
Ra Ra 2 T0
Cn . sh( naπ b) = 2
a
T (x, b) sin( naπ x) dx = 2
a
T0 sin( naπ x) dx = nπ
[1 − (−1)n ]
0 0
La solution est triviale pour tout n paire, on ne prendra don
que les valeur impaires,
pour
ela on pose :
n = 2k − 1, k = 1, 2, · · · ∞. Dans e as :
4 T0 1
Ck = . h i
(2k − 1) π sh (2k−1) π b
a
h i h i
(2k−1) π
4 T0
∞
X sin a
x . sh (2k−1) a
π
y
T (x, y) = h i (2.7)
π k=1 (2k − 1) sh (2k−1) π
b
a
- 14 -
2.3. Méthode de séparation des variables.
gure (Fig.2.5).
∂2u 2
2 ∂ u
=c 0≤x≤L , t≥0 (2.8)
∂t2 ∂x2
u(0, t) = 0 , u(x, 0) = 2 sin( Lπ x)
∂u
u(L, t) = 0 , ∂t
(x, o) = −sin( 2Lπ x)
f (0) = 0
f (L) = 0
f ′′ (x) 1 g ′′ (t)
= 2
f (x) c g(t)
et
omme f ne dépend que de x et g ne dépend que de t,
e
i ne peut être satisfait
- 15 -
Ch2.MÉTHODES ANALYTIQUES.
f ′′ (x) 1 g ′′ (t)
= 2 = C te = −λ2
f (x) c g(t)
Nous obtenons alors deux équations diérentielles ordinaires (EDO) :
f ′′ + λ2 f = 0
g ′′ + c2 λ2 g = 0
Nous avons trouvé un ensemble inni de valeurs dis rètes de λ pour lesquelles
nπ
fn (x) = An sin( x)
L
La solution de la deuxième équation est donnée par :
∞ ∞ h
X X nπ cnπ nπ cnπ i
u(x, t) = un (x, t) = an sin( x) . sin( t) + bn sin( x) . cos( t)
n=1 n=1
L L L L
P∞
=⇒ 2 sin( Lπ x) = b1 sin( Lπ x) + n=2 bn sin( nLπ x)
=⇒ b1 = 2 et bn = 0 pour n > 1.
- 16 -
2.4. Exer
i
es.
∂u
P∞ cnπ
∂t
(x, o) = n=1 an L
sin( nLπ x) = −sin( 2Lπ x)
P∞
=⇒ −sin( 2Lπ x) = a1 cπ
L
sin( Lπ x) + a2 2cπ
L
sin( 2Lπ x) + n=3 an cnπ
L
sin( nLπ x)
=⇒ a2 = − 2 Lπ c et an = 0 pour n 6= 2
π πc L 2π 2πc
u(x, t) = 2 sin( x) . cos( t) − sin( x) . sin( t) (2.9)
L L 2πc L L
2.4 Exer
i
es
2-01 : En utilisant la MSV, déterminer la solution du problème suivant :
∂T ∂2T
∂t
− ∂x2
=0 0≤x≤1, t>0
- 17 -
Ch2.MÉTHODES ANALYTIQUES.
∂2T ∂2T
∂x2
+ ∂y 2
=0 0≤x≤1, 0≤y≤2
∂2T ∂2T
∂x2
+ ∂y 2
=0 0≤x≤2, 0≤y≤1
2-04 : En utilisant la MSV, déterminer la solution du problème suivant pour les deux
as de f (x) :
∂2u 2
2 ∂ u
= c 0≤x≤L , t≥0
∂t2 ∂x2
u(0, t) = 0 , u(x, 0) = 3 sin( Lπ x)
u(L, t) = 0 ∂u
, ∂t
(x, o) = f (x)
1. f (x) = 0.
2. f (x) = 3 sin( Lπ x) − sin( 2Lπ x)
- 18 -
Chapitre 3
Méthodes des diéren
es nies
pré ision susante pour les problèmes ren ontrés en pratique dans les domaines de
Il existe d'autres méthodes spé iques à haque domaine (méthode des lignes, méthode
Les méthodes MDF et MVF sont basées sur une dis rétisation du domaine et le
La méthode MS est basée sur la re her he d'une solution appro hée sous forme
d'un développement sur une ertaine famille de fon tions (Fourier, polynmes,
splines, . . .et ). Ces méthodes sont souvent oûteuses mais pré ises.
tion ontinue valable sur un domaine ontinu (ou domaine physique ) en un système
L'approximation des dérivées d'une fon
tion f (x) par diéren
es nies est basée sur
le développement en séries de Taylor de
ette fon
tion de la manière suivante :
19
Ch3.MÉTHODES DES DIFFÉRENCES FINIES.
P
Y ij
(C.L)
∆y
1111111
0000000
0000000
1111111
0000000
1111111
Domaine
i ∆x X
h ′ h2 ′′ h3 ′′′ h4 (4)
f (x + h) = f (x) + f (x) + f (x) + f (x) + f (x) + · · · (3.1)
1! 2! 3! 4!
h ′ h2 ′′ h3 ′′′ h4 (4)
f (x − h) = f (x) − f (x) + f (x) − f (x) + f (x) − · · · (3.2)
1! 2! 3! 4!
Nous pouvons aussi faire sortir les sommes et les diéren es des séries :
h4 (4)
f (x + h) + f (x − h) = 2 f (x) + h2 f ′′ (x) + f (x) + · · · (3.5)
12
h3 ′′′
f (x + h) − f (x − h) = 2 h f ′(x) + f (x) + · · · (3.6)
3
4h4 (4)
f (x + 2h) + f (x − 2h) = 2 f (x) + 4h2 f ′′ (x) + f (x) + · · · (3.7)
3
8h3 ′′′
f (x + 2h) − f (x − 2h) = 4h f ′(x) + f (x) + · · · (3.8)
3
Notons que les sommes
ontiennent seulement les dérivées paires par
ontre, les
- 20 -
3.2. Prin
ipe et bases de la MDF.
f (x+h)−f (x−h) h2
f ′ (x) = 2h
− 6
f ′′′ (x) + · · ·
Ou en ore :
f (x + h) − f (x − h)
f ′ (x) ≃ + O(h2 ) (3.9)
2h
qui est une approximation
entrée du se
ond ordre de la première dérivée de f (x).
2 2
O(h ) est appelée Erreur de tron
ature en h .
ou en ore :
f (x + h) − 2 f (x) + f (x − h)
f ′′ (x) ≃ + O(h2 ) (3.10)
h2
qui est une approximation
entrée du se
ond ordre de la dérivée se
onde de f (x).
Nous pouvons aussi obtenir de la même manière et en utilisant les équations (3.1)-
(3.8) les dérivées f ′′′ (x) et f (4) (x) omme il est indiqué dans les tableaux (Tab.3.1-3.5).
f (x+h)−f (x)
f ′ (x) = h
− h2 f ′′ (x) + · · ·
Ou en ore :
f (x + h) − f (x)
f ′ (x) ≃ + O(h) (3.11)
h
- 21 -
Ch3.MÉTHODES DES DIFFÉRENCES FINIES.
er
qui est une approximation dé
entrée avant du 1 ordre de la première dérivée de f (x).
er
De même, l'équation (3.2) nous donne l'approximation dé
entrée arrière du 1
f (x) − f (x − h)
f ′ (x) ≃ + O(h) (3.12)
h
Ces approximations pouvant être utilisées par exemple aux limites du domaine où
nd
l'approximation
entré ne peut être appliquée. Les approximations dé
entrées du 2
- 22 -
3.2. Prin
ipe et bases de la MDF.
Re
ommandations :
Utiliser une double pré
ision dans les
al
uls.
nd
Utiliser le 2 ordre O(h2 ) ou plus.
Exemples :
450
Exp(x)
7 termes
400 6 termes
5 termes
4 termes
350
300
250
200
150
100
50
0
3 4 5 6
x
h f (x + h) f (x − h) f ′′ (x)
0.64 0.193980 0.697676 0.380611
0.32 0.267135 0.506617 0.371038
0.16 0.313486 0.431711 0.368699
0.08 0.339596 0.398519 0.368214
0.04 0.353455 0.382893 0.368480
0.02 0.360595 0.375311 0.370098
0.01 0.364219 0.371577 0.376706
0.005 0.366045 0.369723 0.403174
0.0025 0.366961 0.368800 0.509054
0.00125 0.367420 0.368340 0.932579
0.001 0.367512 0.368248 1.250222
- 23 -
Ch3.MÉTHODES DES DIFFÉRENCES FINIES.
h f (x + h) f (x − h) f ′′ (x)
0.64 0.193980042 0.697676326 0.380609097
0.32 0.267135302 0.506616992 0.371029414
0.16 0.313486181 0.431710523 0.368664921
0.08 0.339595526 0.398519041 0.368075685
0.04 0.353454682 0.382892886 0.367928494
0.02 0.360594940 0.375311099 0.367891704
0.01 0.364218980 0.371576691 0.367882507
0.005 0.366044635 0.369723445 0.367880208
0.0025 0.366960891 0.368800290 0.367879633
0.00125 0.367419879 0.368339578 0.367879489
0.001 0.367511746 0.368247505 0.367879472
Nous remarquons, d'après es deux tests, l'eet néfaste du hoix de la simple pré i-
sion par rapport à la double pré ision qui onverge bien vers la solution exa te quand
le pas h diminue.
Nous remarquons que l'approximation entrée est plus pré ise que elles dé entrées
et que les erreurs al ulées sont pro hes de elles prévues par la théorie :
Pour les approximations dé
entrées : E = h2 f ′′ (1) = 0.1
2
.(−1) = 0.05.
h2 ′′′ (0.1)2
Pour l'approximation
entrée : E = 6 f (1) = 6
.2 = 0.00333.
- 24 -
3.3. Formule de Taylor en
oordonnées re
tangulaires.
est alors utile de la rappeler dans le as d'une fon tion f (x, y) au point (x+∆x, y+∆y) :
2
∂ ∂ 1 ∂ ∂
f (x+∆x, y+∆y) = f (x, y)+ ∆x + ∆y f (x, y)+ ∆x + ∆y f (x, y)+
∂x ∂y 2! ∂x ∂y
n−1 n
1 ∂ ∂ 1 ∂ ∂
+···+ ∆x + ∆y f (x, y) + ∆x + ∆y f (x, y)
(n − 1)! ∂x ∂y n! ∂x ∂y
(3.13)
Schéma centré
i−1 i i+1
que le s héma est stable si, quelque soient ∆x et ∆y (du même ordre), la solution du
- 25 -
Ch3.MÉTHODES DES DIFFÉRENCES FINIES.
ξ vérie :
ξ = ψ(t + ∆t) ≤ 1
(3.14)
ψ(t)
Remarque : L'analyse de la stabilité par Von-Neumann est valable uniquement
pour les problèmes linéaires à oe ient onstants ar e sont les seuls problèmes
pour lesquels nous pouvons avoir une solution analytique. D'autres méthodes
3.5.2 Consistan
e
Le terme de
onsistan
e appliqué à une
ertaine pro
édure de
onstru
tion de s
hé-
mas aux diéren es signie que ette pro édure appro he la solution de l'EDP onsi-
dérée et non la solution d'une autre EDP. La qualité de ette onsistan e s'appelle la
3.5.3 Convergen
e
Le s
héma est
onvergent si la solution du problème dis
rétisé tend vers la solution
Théorème de Lax : Pour une EDP linéaire, si le
ritère de
onsistan
e est vérié,
une
ondition né
essaire et susante de
onvergen
e et que le s
héma soit stable.
solution est onnue. L'in onvénient prin ipal de ette méthode (Fig.3.4) est qu'elle né-
- 26 -
3.6. Méthodes de dis
rétisation.
n+1
n Solution connue
jusqu’en n
i−1 i i+1
∆t
∈ 0, 12
Cette méthode
onverge pour λ= ∆x2
ave
une erreur de dis
rétisation
en O(∆t + ∆x2 ).
1
Pour λ= 6
, on démontre que l'erreur est en O(∆t2 + ∆x2 ) .
Il existe aussi d'autres méthodes de dis rétisations expli ites telles que elles de Saul'Yev,
n+1
n Solution connue
jusqu’en n
i−1 i i+1
Exemple :
La dis
rétisation de l'équation de la
haleur nous donne :
- 27 -
Ch3.MÉTHODES DES DIFFÉRENCES FINIES.
seule limitation sur ∆t est
elle qui maintient les erreurs de tron
ature dans des limites
a
eptables.
∆t
Cette méthode
onverge quelque soit λ= ∆x2
= C te .
Il existe aussi la méthode impli
ite de Leasonen en O(∆t + ∆x2 ) et qui est in
on-
ditionnellement stable.
somme des se onds membres des méthodes impli ite et expli ite.
Le premier ro het de l'équation étant onnu, on voit que e s héma est en fait
un s héma impli ite. L'avantage prin ipal de ette équation est que pour une valeur
donnée de ∆x, l'erreur de tron ature sur le terme en ∆t est nettement plus petite que
dans les méthodes impli
ite et expli
ite. Elle exprime en eet la dérivée par rapport
∆t
au temps t à l'aide de diéren
es
entrées de pas
2
au lieu de la faire à l'aide de
n+1
n+1/2
n
i−1 i i+1
Cette méthode
onverge ave
une erreur de dis
rétisation en O(∆t + ∆x2 ).
Pour λ= √1 , on démontre que l'erreur est en O(∆x6 ).
20
Ce s
héma est in
onditionnellement stable.
- 28 -
3.7. Appli
ation de la méthode expli
ite à l'équation de diusion.
n+1
Tin+1 − Tin Ti−1 − 2 Tin+1 + Ti+1
n+1
n
Ti−1 − 2 Tin + Ti+1
n
= (1 − θ) +θ (3.18)
∆t ∆x2 ∆x2
ave 0 ≤ θ ≤ 1. Cette méthode est omplètement expli ite pour θ=0 et partiellement
impli
ite pour 0 < θ < 1. Pour θ = 1, elle devient
omplètement impli
ite et pour θ=
1/2, on obtient la méthode de Crank-Ni
holson qui présente en générale des solutions
sous la forme :
Tin+1 = λ Ti−1
n
+ (1 − 2λ) Tin + λ Ti+1
n
(3.19)
3.7.1 Consistan
e
Les approximations des dérivées première et se
onde sont :
∂T Tin+1 − Tin
≃ + O(∆t)
∂t ∆t
n
∂2T Ti−1 − 2 Tin + Ti+1
n
≃ + O(∆x2 )
∂x2 ∆x2
∂T ∂2T
f= ∂t
− ∂x2
h n+1 n n −2 T n +T n
i
T −T Ti−1 ∂2T
|Df − Lf | = i ∆t i + O(∆t) − i i+1
+ O(∆x2 ) − ∂T −
∆x2 ∂t ∂x2
- 29 -
Ch3.MÉTHODES DES DIFFÉRENCES FINIES.
ave l'EDP.
3.7.2 Stabilité
Pour étudier la stabilité, utilisons l'analyse de Von-Neumann :
Tin = ψ(t) ej β x n
Ti−1 = ψ(t) ej β (x−∆x)
aurons :
ψ(t+∆t)
= λ ej β ∆x + e−j β ∆x + (1 − 2 λ) = 2λ cos(β ∆x) + (1 − 2λ)
ψ(t)
|ξ| ≤ 1 =⇒ −1 ≤ ξ ≤ +1
1 − 2 λ (1 − cos(β ∆x)) ≥ −1
1 − 4 λ sin2( β ∆x
2
) ≥ −1
⇐⇒
1 − 2 λ (1 − cos(β ∆x)) ≤ 1
1 − 4 λ sin2( β ∆x ) ≤ 1
2
∆t
Etant donné que λ= ∆x2
>0 alors la deuxième équation est toujours vériée ∀ λ.
∆t 1
λ= 2
≤
∆x 2
qui est la
ondition de stabilité de
e s
héma. On dira alors qu'il est
onditionnellement
stable.
C'est à
e niveau que
e pose la di
ulté
ar le
hoix du pas de temps est stri
tement
∆x2
lié au pas d'espa
e et doit don
obligatoirement satisfaire la
ondition : ∆t ≤ 2
.
- 30 -
3.8. Appli
ation de la méthode impli
ite à l'équation de diusion .
sous la forme :
Tin = −λ Ti−1
n+1
+ (1 + 2λ) Tin+1 − λ Ti+1
n+1
(3.21)
3.8.1 Consistan
e
Les approximations des dérivées première et se
onde sont :
∂T T n+1 − Tin
≃ i + O(∆t)
∂t ∆t
n+1
∂2T Ti−1 − 2 Tin+1 + Ti+1
n+1
≃ + O(∆x2 )
∂x2 ∆x2
∂T ∂2T
f= ∂t
− ∂x2
Appliquons les opérateurs dis
ret D et
ontinu L à l'équation f :
n+1
−2 Tin+1 +Ti+1
n+1
h n+1 n i
T −T Ti−1 2 ∂T ∂2T
|Df − Lf | = i ∆t i + O(∆t) − + O(∆x ) − −
∆x 2 ∂t ∂x2
l'EDP.
3.8.2 Stabilité
Pour étudier la stabilité, utilisons l'analyse de Von-Neumann :
n+1
Tin = ψ(t) ej β x Ti−1 = ψ(t + ∆t) ej β (x−∆x)
aurons :
- 31 -
Ch3.MÉTHODES DES DIFFÉRENCES FINIES.
ψ(t)
ψ(t+∆t)
= 1 + 2 λ (1 − cos(β ∆x)) = 1 + 4 λ sin2( β ∆x
2
)
1
ξ= (3.22)
1 + 4 λ sin2( β ∆x
2
)
Tin+1 = λ Ti−1
n
+ (1 − 2λ) Tin + λ Ti+1
n
n = 0, 1, 2, · · · , nmax , i = 1, 2, · · · , imax
La dis rétisation du milieu est faite selon la gure (Fig.3.7) i-dessous : haque ligne
xi = (i − 1) ∆x , tn = n ∆t
T n = α = 0
1
n = 0, 1, 2, · · · , nmax
T n = β = 0
imax
- 32 -
3.9. Formulation matri
ielle du s
héma expli
ite appliqué à l'équation de diusion.
n
t Ti
nmax
∆t
n+1
n
β
n−1
α
3
2
1
0
∆x i max x
1 2 3 i−1 i i+1
γ
Ti0 = γ = 1 , i = 2, 3, · · · , imax − 1
Pour tout point intérieur au domaine Tin , on utilise l'équation dis rétisée ave :
n = 0, 1, 2, · · · , nmax , i = 2, 3, · · · , imax − 1
- 33 -
Ch3.MÉTHODES DES DIFFÉRENCES FINIES.
A ette étape, les Ti2 sont tous onnues et ainsi de suite jusqu'à nmax .
n+1 n
T2 − λα (1 − 2λ) λ 0 ··· 0
.. .
.
T3
λ (1 − 2λ) λ . .
. .. .. ..
. = Ti
. 0 . . . 0
..
..
Timax −2
. λ (1 − 2λ) λ
.
Timax −1 − λβ 0 ··· 0 λ (1 − 2λ)
(3.23)
n = 0, 1, 2, · · · , nmax , i = 2, 3, · · · , imax − 1
Nous obtenons ainsi un système d'équations fa ile à résoudre pour haque pas de
temps ar haque équations ontient une seule in onnue. Les résultats sont inje tés dans
A.T = B
ve teur olonne orrespondant aux termes non homogènes des équations aux diéren es
(températures
onnues). La matri
e A = (aij ) des
oe
ients des températures dans les
équations aux diéren
es est une matri
e (N × N) présentant de nombreux zéros. C'est
une matri e bande et, parti ulièrement pour e problème, 'est une matri e tridiagonale.
- 34 -
3.10. Formulation matri
ielle du s
héma impli
ite appliqué à l'équation de diusion.
Tin = −λ Ti−1
n+1
+ (1 + 2λ) Tin+1 − λ Ti+1
n+1
n = 0, 1, 2, · · · , nmax , i = 1, 2, · · · , imax
les valeurs onnues à partir des (C.L) et (C.I), nous aurons le système suivant dont la
1
γ + λα (1 + 2λ) −λ 0 ··· 0
.. ..
γ −λ (1 + 2λ) −λ . .
. .. .. ..
.. = 0 0 Ti
. . .
.
..
γ
.. . −λ (1 + 2λ) −λ
γ + λβ 0 ··· 0 −λ (1 + 2λ)
i = 2, 3, · · · , imax − 1
- 35 -
Ch3.MÉTHODES DES DIFFÉRENCES FINIES.
n n+1
T2 + λα (1 + 2λ) −λ 0 ··· 0
.. .
.
T3
−λ (1 + 2λ) −λ . .
.. .. .. ..
= 0 0 Ti
. . . .
..
..
Timax −2
. . −λ (1 + 2λ) −λ
Timax −1 + λβ 0 ··· 0 −λ (1 + 2λ)
(3.24)
n = 0, 1, 2, · · · , nmax , i = 2, 3, · · · , imax − 1
Pour simplier, nous allons prendre les pas de temps et d'espa e omme suit :
5 2 ∆t
∆t = 1000
, ∆x = 10
=⇒ λ= ∆x2
= 0.125
nmax = 15.
- 36 -
3.11. Exemple résolu par wxMaxima.
t
15
14
9
13 T7
12
11
10
valeure connue
9
valeure inconnue
8
7
6
5
4
3 1
T10
2
1
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 x
Fig. 3.8: Dis
rétisation du domaine spatio-temporel.
ette barre.
Initialisation.
Données.
Résultats numériques.
Changer les valeurs de ∆t et ∆x pour voir leurs eets sur la stabilité de la solution.
- 37 -
Ch3.MÉTHODES DES DIFFÉRENCES FINIES.
doivent être prises puisque dans e as, la dis rétisation omprends les points situés aux
limites du domaine (Fig.3.9). Une manière simple de traiter e problème est d'utiliser
x=0 x=L
∂T
∂T
∂x x=0
=α et/ou
∂x x=L
=β
e qui
orrespond dans le domaine dis
rétisé à :
∂T ∂T
∂x i=1
=α et/ou
∂x i=imax
=β
En
onsidérant par exemple le s
héma expli
ite
-à-d que les variables sont évaluées
au temps onnu n, nous aurons d'après les diérentes possibilités des tableaux (3.1. à
3.5) :
- Au premier ordre :
- A gau
he, on
hoisi un s
héma dé
entré avant :
T2n − T1n
α= ∆x
⇒ T1n = T2n − α ∆x .
Tinmax − Tinmax −1
β= ∆x
⇒ Tinmax = β ∆x + Tinmax −1 .
- Au se
ond ordre :
- A gau
he, on
hoisi un s
héma dé
entré avant :
- 38 -
3.12. Cas des
onditions aux limites du 2ème type.
T2n − T0n
α= 2 ∆x
⇒ T0n = T2n − 2 α ∆x .
Tinmax +1 − Tinmax −1
β= 2 ∆x
⇒ Tinmax +1 = Tinmax −1 + 2 β ∆x .
Tin+1 = λ Ti−1
n
+ (1 − 2λ) Tin + λ Ti+1
n
Ce s héma nous indique que la matri e est tridiagonale et que pour les noeuds in-
n+1 n
T1 + 2λα∆x (1 − 2λ) 2λ 0 ··· 0
.. .
.
T2
λ (1 − 2λ) λ . .
.. .. .. ..
= Ti
. 0 . . . 0
..
..
Timax −1
. λ (1 − 2λ) λ
.
Timax − 2λβ∆x 0 ··· 0 2λ (1 − 2λ)
(3.25)
- 39 -
Ch3.MÉTHODES DES DIFFÉRENCES FINIES.
n = 0, 1, 2, · · · , nmax , i = 1, 2, 3, · · · , imax
Tin = −λ Ti−1
n+1
+ (1 + 2λ) Tin+1 − λ Ti+1
n+1
Ce s héma nous indique que la matri e est tridiagonale et que pour les noeuds in-
ternes les oe ients de ette matri e sont : −λ, (1 + 2 λ) et −λ. Il reste à déterminer
Tinmax = −λ Tin+1
max −1
+ (1 + 2λ) Tin+1
max
− λ (Tin+1
max −1
+ 2 β ∆x)
⇒ Tinmax + 2 λ β ∆x = −2 λ Tin+1
max −1
+ (1 + 2λ) Tin+1
max
n n+1
T1 − 2λα∆x (1 + 2λ) −2λ 0 ··· 0
.. .
.
T2
−λ (1 + 2λ) −λ . .
. .. .. ..
. = Ti
. 0 . . . 0
.
..
Timax −1 .
. −λ (1 + 2λ) −λ
.
Timax + 2λβ∆x 0 ··· 0 −2λ (1 + 2λ)
(3.26)
n = 0, 1, 2, · · · , nmax , i = 1, 2, 3, · · · , imax
- 40 -
3.12. Cas des
onditions aux limites du 2ème type.
Puisque la matri e est tridiagonale, alors elle peut être fa ilement résolue ave la
fa torisation LU ( ou Cholesky ).
sée par les s hémas expli ite et impli ite d'Euler, le as de l'approximation dé entrée
d'ordre 1 utilisée pour dis rétiser les onditions aux limites de type Neumann (CLN) :
Tin+1 = λ Ti−1
n
+ (1 − 2λ) Tin + λ Ti+1
n
Ce s héma nous indique que la matri e est tridiagonale et que pour les n÷uds in-
- A droite : Tin+1
max −1
= λ Tinmax −2 + (1 − 2λ) Tinmax −1 + λ Tinmax
Tin+1
max −1
= λ Tinmax −2 + (1 − 2λ) Tinmax −1 + λ (Tinmax −1 + β ∆x)
⇒ Tin+1
max −1
− λ β ∆x = λ Tinmax −2 + (1 − λ) Tinmax −1
- 41 -
Ch3.MÉTHODES DES DIFFÉRENCES FINIES.
n+1 n
T2 + λα∆x (1 − λ) λ 0 ··· 0
.. .
..
T3
λ (1 − 2λ) λ .
. .. .. ..
. = Ti
. 0 . . . 0
.
..
Timax −2 ..
. λ (1 − 2λ) λ
Timax −1 − λβ∆x 0 ··· 0 λ (1 − λ)
(3.27)
n = 0, 1, 2, · · · , nmax , i = 2, 3, · · · , imax − 1
On remarque que la dimension de la matri e est inférieure à elle déterminée ave l'ap-
proximation entrée.
Tin = −λ Ti−1
n+1
+ (1 + 2λ) Tin+1 − λ Ti+1
n+1
Ce s héma nous indique que la matri e est tridiagonale et que pour les n÷uds in-
ternes les oe ients de ette matri e sont : −λ, (1 + 2 λ) et −λ. Il reste à déterminer
Tinmax −1 = −λ Tin+1
max −2
+ (1 + 2λ) Tin+1
max −1
− λ (Tin+1
max −1
+ β ∆x)
⇒ Tinmax −1 + λ β ∆x = −λ Tin+1
max −2
+ (1 + λ) Tin+1
max −1
- 42 -
3.12. Cas des
onditions aux limites du 2ème type.
n n+1
T2 − λα∆x (1 + λ) −λ 0 ··· 0
.. .
..
T3
−λ (1 + 2λ) −λ .
. .. .. ..
. = Ti
. 0 . . . 0
.
..
Timax −2 ..
. −λ (1 + 2λ) −λ
Timax −1 + λβ∆x 0 ··· 0 −λ (1 + λ)
(3.28)
n = 0, 1, 2, · · · , nmax , i = 2, 3, · · · , imax − 1
sée par les s hémas expli ite et impli ite d'Euler, le as de l'approximation dé entrée
d'ordre 2 utilisée pour dis rétiser les onditions aux limites de type Neumann (CLN) :
Tin+1 = λ Ti−1
n
+ (1 − 2λ) Tin + λ Ti+1
n
Ce s héma nous indique que la matri e est tridiagonale et que pour les n÷uds in-
T2n+1 = λ
3
(4 T2n − T3n − 2 α ∆x) + (1 − 2λ) T2n + λ T3n
- A droite : Tin+1
max −1
= λ Tinmax −2 + (1 − 2λ) Tinmax −1 + λ Tinmax
- 43 -
Ch3.MÉTHODES DES DIFFÉRENCES FINIES.
Tin+1
max −1
= λ Tinmax −2 + (1 − 2λ) Tinmax −1 + λ
3
(4 Tinmax −1 − Tinmax −2 + 2β ∆x)
⇒ Tin+1
max −1
− 23 λ β ∆x = 32 λ Tinmax −2 + (1 − 23 λ) Tinmax −1
n+1 n
(1 − 23 λ) 2
T2 + 32 λα∆x 3
λ 0 ··· 0
.. ..
T3
λ (1 − 2λ) λ . .
.. .. .. ..
= 0 0 Ti
. . . .
.
..
Timax −2
.. . λ (1 − 2λ) λ
2
Timax −1 − 3
λβ∆x 0 ··· 0 2
λ (1 − 32 λ)
3
(3.29)
n = 0, 1, 2, · · · , nmax , i = 2, 3, · · · , imax − 1
On remarque que la dimension de la matri e est inférieure à elle déterminée ave l'ap-
proximation entrée.
Tin = −λ Ti−1
n+1
+ (1 + 2λ) Tin+1 − λ Ti+1
n+1
Ce s héma nous indique que la matri e est tridiagonale et que pour les n÷uds in-
ternes les oe ients de ette matri e sont : −λ, (1 + 2 λ) et −λ. Il reste à déterminer
- 44 -
3.13. Equations non linéaires.
Tinmax −1 = −λ Tin+1
max −2
+ (1 + 2λ) Tin+1
max −1
− λ
3
(4 Tin+1
max −1
− Tin+1
max −2
+ 2 β ∆x)
⇒ Tinmax −1 + 32 λ β ∆x = − 23 λ Tin+1
max −2
+ (1 + 32 λ) Tin+1
max −1
n n+1
(1 + 23 λ) − 23 λ
T2 − 23 λα∆x 0 ··· 0
.. .
..
T3
−λ (1 + 2λ) −λ .
. .. .. ..
.. = Ti
0 . . . 0
.
..
Timax −2 .
. −λ (1 + 2λ) −λ
.
2
Timax −1 + 3
λβ∆x 0 ··· 0 2
−3λ (1 + 32 λ)
(3.30)
n = 0, 1, 2, · · · , nmax , i = 2, 3, · · · , imax − 1
∂T ∂T ∂2T
+ u(T ) . = α(T ) . 2 (3.31)
∂t ∂x ∂x
où la vitesse de
onve
tion u(T ) et le
oe
ient de diusion (diusivité thermique)
Tin+1
ar les
oe
ients non-linéaires ne posent au
une
ompli
ation numérique. C'est
le
as typique de tous les s
hémas expli
ites.
- 45 -
Ch3.MÉTHODES DES DIFFÉRENCES FINIES.
Dans e as, les oe ients non-linéaires posent de sérieux problèmes d'ordre nu-
mérique. un+1
i et αin+1 dépendent de Tin+1 qui est in
onnu. L'équation (3.33) appliquée
système peut être résolu en retardant (lagging) les oe ients non-linéaires ( -à-d on
pose : un+1
i = uni et αin+1 = αin ) et par itérations en utilisant la méthode de Newton ou
∂2T ∂2T
∂T
=α + (3.34)
∂t ∂x2 ∂y 2
n+1 n n n n n n n
Ti,j − Ti,j Ti−1,j − 2 Ti,j + Ti+1,j Ti,j−1 − 2 Ti,j + Ti,j+1
=α + (3.35)
∆t ∆x2 ∆y 2
1 1 1
α ∆t 2
+ ≤ (3.36)
∆x ∆y 2 2
α ∆t 1
Si ∆x = ∆y alors
ette
ondition de stabilité sera λ= ∆x2
≤ 4
qui est en
ore plus
1
restri
tive que le
as unidimensionnel (λ ≤ ),
e qui fait que
ette méthode devient
2
moins pratique.
n+1
L'équation (3.35) peut être résolue dire
tement pour Ti,j et au
une
omplexité
1 1 1 1
α ∆t + + ≤ (3.37)
∆x2 ∆y 2 ∆z 2 2
- 46 -
3.15. Equation de Lapla
e.
α ∆t 1
Si ∆x = ∆y = ∆z alors
ette
ondition de stabilité sera λ= ∆x2
≤ 6
qui est en
ore
" #
n+1 n n+1 n+1 n+1 n+1 n+1 n+1
Ti,j − Ti,j Ti−1,j − 2 Ti,j + Ti+1,j Ti,j−1 − 2 Ti,j + Ti,j+1
=α + (3.38)
∆t ∆x2 ∆y 2
haque n÷ud du maillage, on obtient une matri e bande pentadiagonale (5) qui né es-
La méthode SOR peut être appliquée pour les problèmes 2D, mais ette appro he est
assez lourde pour les n÷uds 3D. Les méthodes ADI et AFI Approximation-Fa torization-
Impli ite peuvent être utilisées pour réduire la matri e bande en deux (ou 3 pour les
problèmes 3D) systèmes de matri es tridiagonales qui peuvent être résolus su essive-
Soit par exemple à résoudre un problème régis par l'équation de Lapla e et modé-
lisant le transfert thermique à travers une plaque re tangulaire. Cette équation s'é rit
sous la forme :
∂2T ∂2T
+ =0 (3.39)
∂x2 ∂y 2
- 47 -
Ch3.MÉTHODES DES DIFFÉRENCES FINIES.
Y (C.L) y T i,j
j max
b
(C.L) ∆y
j+1
(C.L) j
j−1
4
3
2
x
1
∆x
0 a X 1 2 3 i−1 i i+1 i max
(C.L)
Domaine continu Domaine discrétisé
solution al ulée Tij et la solution exa te T ij tend vers 0 quand ∆x et ∆y tendent vers
réduit à :
Ti−1,j + Ti+1,j + Ti,j−1 + Ti,j+1
Ti,j = (3.43)
4
et l'équation dis
rétisée s'é
rit :
- 48 -
3.15. Equation de Lapla
e.
β2
(a) 1 (b)
1 −4 1 1 −2(1 + β 2 ) 1
β2
Exemple 1 :
Soit à déterminer les températures nodales dans la plaque
arrée soumise aux
ondi-
y 100
4
T2,4 T3,4 T4,4 50
3
75 T2,3 T3,3 T4,3
2
T2,2 T3,2 T4,2
1
1 2 3 4 5 x
0
- 49 -
Ch3.MÉTHODES DES DIFFÉRENCES FINIES.
−4 T2,2 + T1,2 + T3,2 + T2,1 + T2,3 =0
−4 T3,2 + T2,2 + T4,2 + T3,1 + T3,3 =0
−4 T4,2 + T3,2 + T5,2 + T4,1 + T4,3 =0
T2,1 = T3,1 = T4,1 =0
−4 T2,3 + T1,3 + T3,3 + T2,2 + T2,4 =0
T = T
= T1,4 = 75
1,2 1,3
−4 T3,3 + T2,3 + T4,3 + T3,2 + T3,4 = 0 ave
les (C.L) :
T = T = T5,4 = 50
5,2 5,3
−4 T4,3 + T3,3 + T5,3 + T4,2 + T4,4 =0
T = T
= T4,5 = 100
2,5 3,5
−4 T2,4 + T1,4 + T3,4 + T2,3 + T2,5 =0
−4 T3,4 + T2,4 + T4,4 + T3,3 + T3,5 =0
−4 T + T + T + T + T
=0
4,4 3,4 5,4 4,3 4,5
−4 1 0 1 0 0 0 0 0 T2,2 −75
1 −4 1 0 1 0 0 0 0 T3,2 0
0 1 −4 0 0 1 0 0 0 T4,2 −50
1 0 0 −4 1 0 1 0 0 T2,3 −75
0 1 0 1 −4 1 0 1 0 . T3,3 = 0
0 0 1 0 1 −4 0 0 1 T4,3 −50
0 0 0 1 0 0 −4 1 0 T2,4 −175
0 0 0 0 1 0 1 −4 1 T −100
3,4
0 0 0 0 0 1 0 1 −4 T4,4 −150
T2,2 = 42.85, T3,2 = 33.26, T4,2 = 33.93, T2,3 = 63.17, T3,3 = 56.25,
Exemple 2 :
gure (Fig.3.12) en utilisant le s héma donné par la relation (3.41) et en supposant les
(C.L) in onnues .
- 50 -
3.15. Equation de Lapla
e.
nous aurons :
γ 1 0 β2 0 0 0 0 0 T2,2 −T1,2 − β 2 T2,1
2
1 γ 1 0 β 0 0 0 0 T3,2 −β 2 T3,1
0 1 γ 0 0 β 2 0 0 0 T4,2 −T5,2 − β 2 T4,1
2
β 0 0 γ 1 0 β 2 0 0 T2,3 −T1,3
0 β 2 0 1 γ 1 0 β 2 0 . T3,3 = 0
0 0 β 2 0 1 γ 0 0 β 2 T4,3 −T5,3
0 0 0 β 2 0 0 γ 1 0 T2,4 −T1,4 − β 2 T2,5
0 0 0 0 β 2 0 1 γ 1 T3,4 −β 2 T3,5
0 0 0 0 0 β2 0 1 γ T4,4 2
−T5,4 − β T4,5
La matri e A que nous avons obtenu est dite matri e bande symétrique.
Exemple 3 :
E
rire la forme matri
ielle A.T = B pour le problème de la gure (Fig.3.13) et en
y
T1,7 T2,7 T3,7 T4,7
x
T1,1 T2,1 T3,1 T4,1
- 51 -
Ch3.MÉTHODES DES DIFFÉRENCES FINIES.
nous aurons :
γ 1 β2 0 0 0 0 0 0 0 T2,2 −T1,2 − β 2 T2,1
β2 0 0 −T4,2 − β 2 T3,1
1 γ 0 0 0 0 0
T3,2
β2 0 γ 1 β2 0 0 0 0 0
T2,3
−T1,3
0 β2 γ 0 β2
1 0 0 0 0
T3,3
−T4,3
0 0 β2 0 γ 1 β2 0 0 0 T2,4 −T1,4
. =
0 β2 0 β2
0 0 1 γ 0 0
T3,4
−T4,4
0 0 0 0 β2 0 γ 1 β2 0
T2,5
−T1,5
0 β2 1 0 β2
0 0 0 0 γ
T3,5
−T4,5
0 0 0 0 0 0 β2 0 γ 1
T2,6 −T − β 2 T
1,6 2,7
0 0 0 0 0 0 0 β2 1 γ T3,6 2
−T4,6 − β T3,7
rature variable (CLDV) régie par une fon tion quel onque (polynomiale, sinusoïdale,
logarithmique, ...et ).
Exemple 4 :
Reprenons le même exemple 1 de la gure (Fig.3.12) mais en supposant que la
température du oté supérieur n'est pas onstante et qu'elle est donnée par la relation
T (x) = 2.104 x2 . Les dimensions de la plaque étant de (12 × 12) cm2,
e qui nous donne
un pas axial ∆x = 3 cm. Dans
e
as les nouvelles (C.L) seront :
T2,1 = T3,1 = T4,1 =0
T = T
= T1,4 = 75
1,2 1,3
(C.L) :
T5,2 = T5,3 = T5,4 = 50
T = 18,
T3,5 = 72, T4,5 = 162
2,5
- 52 -
3.15. Equation de Lapla
e.
−4 1 0 1 0 0 0 0 0 T2,2 −75
1 −4 1 0 1 0 0 0 0 T3,2 0
0 1 −4 0 0 1 0 0 0
T4,2
−50
1 0 0 −4 1 0 1 0 0 T2,3 −75
0 1 0 1 −4 1 0 1 0 . T3,3 = 0
0 0 1 0 1 −4 0 0 1 T4,3 −50
0 0 0 1 0 0 −4 1 0
T2,4
−93
0 0 0 0 1 0 1 −4 1 T3,4 −72
0 0 0 0 0 1 0 1 −4 T4,4 −212
...et . Ces méthodes onsomment beau oup de temps, les erreurs d'arrondi aug-
beau oup du problème de sto kage des éléments nuls qui o upent inutilement
thodes, les erreurs d'arrondi sont orrigées à haque itération et elles utilisent
uniquement les éléments non nuls don pas de problème de mémoire et de e fait
onviennent bien aux systèmes larges. Les méthodes re ommandées sont dans
Remarques :
La méthode d'élimination de Gauss né
essite un nombre de multipli
ation égal
1
à : Nm = 3
N 3 + N 2 − 31 N soit 321 multipli
ations pour notre exemple où
- 53 -
Ch3.MÉTHODES DES DIFFÉRENCES FINIES.
Don
au
un transfert de
haleur ne s'ee
tue à travers
e plan et il n'y aura don
au
un
∂T
gradient de température
-à-d :
∂x AA′
= 0. Nous aurons alors d'après
ette gure :
A
5
j=1
i=1 2 3 4
A’
Fig. 3.14: Equation de Lapla
e. (C.L) de Neumann.
∂T
=0 (j = 2, 3, 4) (3.45)
∂x 3,j
E
rivons la formulation à 5 points pour tous les points appartenant à l'axe AA′
-à-d de
oordonnées (3,j ), d'après (3.41) nous aurons :
Remarquons que les T4,j sont en dehors du domaine de al ul. Pour les al uler,
suivante :
∂T T4,j − T2,j
α= = + O(∆x2 )
∂x 3,j
2 ∆x
d'où l'on tire :
- 54 -
3.15. Equation de Lapla
e.
(CLN) est pres rite sur l'un des otés d'une plaque re tangulaire, les autres otés
étant soumis à des onditions de Diri hlet (CLD). Cette (CLN) sera dis rétisée par
des s hémas d'ordre 1 et 2. Cette ondition sera dis rétisée i-dessous par des s hémas
d'ordre 1 et 2.
T2,j −T0,j
∂T
α= ∂x 1,j
= 2 ∆x
=⇒ T0,j = T2,j − 2 α ∆x
2 (1+β 2) Timax ,j = 2 Timax −1,j +β 2 (Timax ,j−1 +Timax ,j+1)+2 α ∆x (j = 2, 3, · · · jmax −1)
(3.51)
- 55 -
Ch3.MÉTHODES DES DIFFÉRENCES FINIES.
∂T Ti,jmax +1 −Ti,jmax −1
α= ∂y
= 2 ∆y
=⇒ Ti,jmax +1 = Ti,jmax −1 + 2 α ∆y
i,jmax
∂T T2,j −T1,j
α= ∂x 1,j
= ∆x
=⇒ T1,j = T2,j − α ∆x
(1+2 β 2) Timax −1,j = Timax −2,j +β 2 (Timax −1,j−1+Timax −1,j+1)+α ∆x (j = 2, 3, · · · jmax −1)
(3.55)
- 56 -
3.15. Equation de Lapla
e.
1
=⇒ Timax ,j = 3
(4 Timax −1,j − Timax −2,j + 2 α ∆x)
2 (1+3 β 2) Timax −1,j = 2 Timax −2,j +3 β 2 (Timax −1,j−1 +Timax −1,j+1)+2 α ∆x (j = 2, 3, · · · jmax −1)
(3.59)
1
=⇒ Ti,jmax = 3
(4 Ti,jmax −1 − Ti,jmax −2 + 2 α ∆y)
- 57 -
Ch3.MÉTHODES DES DIFFÉRENCES FINIES.
Exemple :
Soit une plaque
arrée de 15 cm de
oté et de faible épaisseur de telle sorte qu'on
puisse négliger le transfert de haleur dans ette dire tion. La plaque est soumise à
une température nulle sur les otés gau he et bas, à 100 °C par le haut et isolée sur le
entrée.
intérieurs nous donne quatre équations mais ave 6 in onnues, les deux équations sup-
plémentaires sont obtenues par l'équation (3.51) appliquée aux n÷uds internes du bords
−4 T2,2 + T3,2 + T2,3 = 0
−4 T3,2 + T4,2 + T2,2 + T3,3 = 0
−4 T + 2 T + T = 0
4,2 3,2 4,3
−4 T2,3 + T3,3 + 100 + T2,2 = 0
−4 T3,3 + T4,3 + T2,3 + 100 + T3,2 = 0
−4 T + 2 T + T + 100 = 0
4,3 3,3 4,2
−4 1 0 1 0 0 T2,2 0
1 −4 1 0 1 0 T3,2 0
0 2 −4 0 0 1 T 0
4,2
. =
1 0 0 −4 1 0 T2,3 −100
0 1 0 1 −4 1 T −100
3,3
0 0 1 0 2 −4 T4,3 −100
T2,2 = 17.37, T3,2 = 25.75, T4,2 = 28.08, T2,3 = 43.73, T3,3 = 57.57, T4,3 = 60.81.
Exer
i
e :
Que devient
ette forme matri
ielle si on dis
rétise la CLN par des approximations
dé entrées d'ordre 1 et 2?
Solution :
- Pour l'approximation dé
entrée arrière d'ordre 1 :
- 58 -
3.15. Equation de Lapla
e.
−4 1 1 0 T2,2 0
1 −3 0 1
. T3,2
= 0
1 0 −4 1
T2,3
−100
0 1 1 −3 T3,3 −100
−4 1 1 0 T2,2 0
2 −8 0 3 T3,2 0
.
T = −100
1 0 −4 1
2,3
0 3 2 −8 T3,3 −300
Remarque :
Si nous utilisons, dans
et exemple, des approximations dé
entrées avant, nous
e problème est :
∂2T ∂2T Q̇
2
+ 2
=− (3.62)
∂x ∂y k
En dis
rétisant
ette équation par un s
héma à 5 points, on aura :
Q˙i,j
−2 (1 + β 2 ) Ti,j + Ti−1,j + Ti+1,j + β 2 (Ti,j−1 + Ti,j+1) + ∆x2 ( )=0 (3.63)
k
- 59 -
Ch3.MÉTHODES DES DIFFÉRENCES FINIES.
Q˙i,j
Ti−1,j + Ti+1,j + Ti,j−1 + Ti,j+1 + ∆x2 ( k
)
Ti,j = (3.64)
4
Q˙i,j
−4 Ti,j + Ti−1,j + Ti+1,j + Ti,j−1 + Ti,j+1 + ∆x2 ( )=0 (3.65)
k
L'équation de Poisson peut se résoudre de la même manière que l'équation de La-
pla e et tout e que nous avons dit pour ette dernière est appli able à l'équation de
Poisson.
Exemple :
Soit une plaque re
tangulaire (k = 0.4 J/cm.s.°C) de 1.5 cm de hauteur de 1 cm
de largeur et de faible épaisseur de telle sorte que l'on puisse négliger le transfert de
haleur dans ette dire tion. La plaque est soumise à une température nulle sur tous
es otés et hauée en son milieu par une résistan e développant un ux de haleur
de 400 J/cm3 .s. En utilisant le logi iel wxMaxima et en é rivant un programme ave
plaque (Fig.3.15).
2 (5 − β 2 )
Ti−1,j−1 + Ti+1,j−1 + Ti−1,j+1 + Ti+1,j+1 + (Ti−1,j + Ti+1,j ) + . . .
1 + β2
- 60 -
3.15. Equation de Lapla
e.
2 (5β 2 − 1)
... (Ti,j−1 + Ti,j+1 ) − 20 Ti,j = 0 (3.66)
1 + β2
4
Si β=1
-à-d ∆x = ∆y alors (3.66) devient pré
ise au quatrième ordre (O(∆x ))
−20 Ti,j + 4 (Ti−1,j + Ti+1,j + Ti,j−1 + Ti,j+1) + Ti−1,j−1 + Ti+1,j−1 + Ti−1,j+1 + Ti+1,j+1 = 0
(3.67)
1 4 1
4 −20 4
1 4 1
Exemple 1 :
Soit à déterminer la forme matri
ielle du problème de la gure (Fig.3.17).
y 100
3 20
T2,3 T3,3
60
2
T2,2 T3,2
j=1 x
i=1 2 3 4
0
- 61 -
Ch3.MÉTHODES DES DIFFÉRENCES FINIES.
−20 T2,2 + T1,1 + T3,1 + T1,3 + T3,3 + 4 (T1,2 + T3,2 + T2,1 + T2,3 ) = 0
−20 T + T + T + T + T + 4 (T + T + T + T ) = 0
3,2 2,1 4,1 2,3 4,3 2,2 4,2 3,1 3,3
−20 T2,3 + T1,2 + T3,2 + T1,4 + T3,4 + 4 (T1,3 + T3,3 + T2,2 + T2,4 ) = 0
−20 T + T + T + T + T + 4 (T + T + T + T ) = 0
3,3 2,2 4,2 2,4 4,4 2,3 4,3 3,2 3,4
T2,1 = T3,1 = 0
T1,1 = 0.5 (0 + 60) = 30
T = T
= 60 T
= 0.5 (0 + 20) = 10
1,2 1,3 4,1
ave
les (C.L) : et aux
oins :
T4,2 = T4,3 = 20
T1,4 = 0.5 (60 + 100) = 80
T = T
= 100 T
= 0.5 (100 + 20) = 60
2,4 3,4 4,4
−20 4 4 1 T2,2 −330
4 −20 1 4 T3,2
.
−110
=
4 1 −20 4 T
2,3
−880
1 4 4 −20 T3,3 −660
Exemple 2 :
Déterminer la forme matri
ielle du problème de la gure (3.12) et
omparer les
Exer
i
e :
1. Pour le problème de l'exemple 1,
omparer les résultats obtenus ave
les s
hémas
à 5 points et à 9 points ave
la solution exa
te. Dresser un tableau ave
les
2. Comparer les pré isions des s hémas à 9 points pour β=1 et pour β 6= 1.
sultent de e hoix :
Les n÷uds du maillage oïn ident ave les limites du domaine physique, don
- 62 -
3.15. Equation de Lapla
e.
L'espa e du maillage adja ent aux limites du domaine est uniforme et orthogo-
nal.
x x
Il existe plusieurs appro hes pour modéliser les domaines physiques non re tangu-
laires :
y η
Transformation
J −1
x ξ
Domaine physique Domaine de calcul
- 63 -
Ch3.MÉTHODES DES DIFFÉRENCES FINIES.
Par onséquent, les équations aux diéren es qui en dé oulent sont linéaires.
Quand une EDP non linéaire est résolue par diéren es nies, il en résulte un
système d'équations aux diéren es non linéaire. On utilise alors deux pro édures pour
sa résolution :
Siedel, S.O.R.
- Les problèmes tridimensionnels (3D ) peuvent être résolus de la même manière que
les problèmes 2D . La seule di ulté est liée à la grande dimension (taille) du système
obtenu en 3D.
∂2u 2
2 ∂ u
− c =0 (3.68)
∂t2 ∂x2
∂T ∂T
+u =0 (3.69)
∂t ∂x
∂f ∂g
∂t + c ∂x =0
(3.70)
∂g + c ∂f
=0
∂t ∂x
- 64 -
3.16. Equation d'onde.
∂2u 2
2 ∂ u
= c 0≤x≤π , t≥0 (3.71)
∂t2 ∂x2
u(0, t) = 0 , u(x, 0) = f (x)
u(π, t) = 0 ∂u
, ∂t
(x, o) = g(x)
∂u u1i − u−1
i
(x, o) = = g(xi ) =⇒ u−1 1
i = ui − 2 ∆t g(xi )
∂t 2 ∆t
λ
u1i = (1 − λ) f (xi ) + [f (xi−1 ) + f (xi+1 )] + ∆t g(xi ) (3.73)
2
Maintenant, nous pouvons al uler toutes les valeurs de l'équation (3.72) en utilisant
3.16.1.2 Stabilité
Pour étudier la stabilité, utilisons l'analyse de Von-Neumann :
- 65 -
Ch3.MÉTHODES DES DIFFÉRENCES FINIES.
aurons :
1
ξ = 2 (1 − λ) + 2λ cos(β ∆x) − ξ
⇐⇒ ξ 2 − 2 [1 − λ (1 − cos(β ∆x))] ξ + 1 = 0
ξ 2 − 2 1 − 2 λ sin2( β ∆x
2
) ξ+1=0
On posant : k = 1 − 2 λ sin2( β ∆x
2
) nous aurons l'équation :
√
ξ2 − 2 k ξ + 1 = 0 dont les solutions sont : ξ1,2 = k ± k2 − 1
Ce fa teur d'ampli ation devant satisfaire la ondition : |ξ| ≤ 1, nous aurons alors
Les deux s
hémas (3.75) et (3.76) sont pré
is d'ordre 1 (ordre minimum dans l'équa-
tion dis
rétisée) et sont tous les deux in
onditionnellement instables.
un+1
i − uni uni − uni−1
+c =0 (c > 0) (3.77)
∆t ∆x
∆t
Le s
héma (3.77) et pré
is d'ordre 1 et est
onditionnellement stable : 0 ≤ c ∆x ≤ 1.
- 66 -
3.16. Equation d'onde.
un+1 ∆t
= uni − c ∆x uni − uni−1
(c > 0)
i
(3.78)
un+1
∆t
= uni − c ∆x uni+1 − ui n
(c < 0)
i
un+1 1
uni+1 + uni−1
i − un − uni−1
2
+ c i+1 =0 (3.79)
∆t 2 ∆x
Ce s
héma est pré
is d'ordre 1 en temps et d'ordre 2 en espa
e et il est
ondition-
∆t
nellement stable : c ≤ 1.
∆x
Il existe aussi le s
hémas de Lax-Wendro pré
is d'ordre 2 et le s
hémas de Lax-
Wendro à deux étapes pré is aussi d'ordre 2 mais spé ialement pour les équations
non-linéaires.
Il existe aussi plusieurs autres s hémas de dis rétisation tels que le s héma expli ite
de Ma -Cormak (prédi teur- orre teur) utilisée pour les EDP non-linéaires ren ontrées
en mé anique des uides par exemple ; le s héma Upwind du 2nd ordre, le s héma
mination de Gauss.
- 67 -
Ch3.MÉTHODES DES DIFFÉRENCES FINIES.
3.17 Exer i es
3-01 : Parmi les s hémas i-dessous, dire lequel est expli ite ou impli ite :
un+1 −2 un n−1
i +ui
un n n
i−1 −2 ui +ui+1
i
∆t2
= c2 ∆x2
∆t2
2. Déterminer le fa
teur d'ampli
ation de
e s
héma (λ = c2 ∆x2
).
espa e.
- 68 -
3.17. Exer
i
es
.
3-05 : Soit le s
héma de dis
rétisation de l'équation de la
haleur :
∆t
2. Déterminer le fa
teur d'ampli
ation de
e s
héma (λ = ).
∆x2
2. Cette équation est dis rétisée par le s héma de Crank-Ni holson. E rire l'équa-
tion dis rétisée et dire si e s héma est expli ite ou impli ite.
∆t
3. Déterminer son fa
teur d'ampli
ation (on posera λ= ∆x2
).
∆x
1. En posant β= ∆y
, retrouver le s
héma à 5 points.
2. Cette plaque est soumise à 100◦ C en bas, 20◦ C à gau
he, 40◦ C à droite et 10◦ C
en haut. Elle est dis
rétisée par 4 divisions selon X et 5 selon Y.
3. Dessiner les
ellules
orrespondantes à
e s
héma pour β = 2.
4. E
rire les équations né
essaires à la résolution de
e problème.
donne :
Tin+1 −Tin−1 n −2 T n +T n
Ti−1
2 ∆t
= i
∆x2
i+1
∆t
2. Déterminer le fa
teur d'ampli
ation de
e s
héma (λ = ).
∆x2
- 69 -
Ch3.MÉTHODES DES DIFFÉRENCES FINIES.
3. Etudier sa stabilité.
2 en espa e.
de dis rétisation (équation) et dessiner les ellules orrespondantes pour β=1 et pour
β = 2.
Tin+1 −Tin n −2 T n +T n
Ti−1
∆t
=2 i
∆x2
i+1
∆t
2. Etudier sa stabilité (on posera : λ= ∆x2
).
Soit une plaque re
tangulaire dis
rétisée par 3 divisions selon X et 4 selon Y. En
∆x2
appliquant le s
héma à 5 points et en posant β= ∆y 2
, déterminer la forme matri
ielle
- 70 -
3.17. Exer
i
es
.
2. Dis rétiser l'équation d'onde par une approximation entrée en temps et dé en-
∂2T ∂T ∂T ∂2T
∂x2
+ ∂x
+ ∂y
+ ∂y 2
=0
∆x
En dis
rétisant tous les termes par des approximations
entrées et en posant β= ∆y
,
20◦ C à gau he, 40◦ C à droite et 10◦ C en haut. Cette plaque est dis rétisée par 5
3-16 : Soit l'équation de la haleur dis rétisée par les trois approximations suivantes :
Tin+1 −Tin−1 T n −2 T n +T n
1.
2 ∆t
− i−1 ∆xi2 i+1 = 0.
T n −Tin−1 Tin −2 Ti+1
n +T n
2. i
∆t
− ∆x2
i+2
= 0.
n n−1 n−2 n n +5 T n −2 T n
Ti−3 −4 Ti−2
3 Ti −4 Ti +Ti
3.
2 ∆t
+ ∆x2
i−1 i
= 0.
Donner, pour haque équation, le type d'approximation hoisie pour haque terme.
∂u
∂t
+ c ∂u
∂x
=0
un+1 −un−1 un n
i+1 −ui−1
i
2 ∆t
i
+c 2 ∆x
=0
- 71 -
Ch3.MÉTHODES DES DIFFÉRENCES FINIES.
3-18 : Dis rétiser l'équation de la haleur 2D par un s héma expli ite entré d'ordre 2
en temps et en espa e, ensuite par un s héma impli ite dé entré arrière d'ordre 1 en
∂T ∂2T
∂t
− ∂x2
=0 0≤ x≤L, t> 0
∂T
T (0, t) = α , ∂x
(L, t) =β, T (x, 0) = γ
En onsidérant le s héma expli ite d'Euler et en dis rétisant la (C.L) par une ap-
3-20 : Déterminer la forme matri ielle pour l'équation de Lapla e appliquée à une
3-21 : Déterminer la forme matri ielle pour l'équation de Lapla e appliquée à une
3-22 : Dis rétiser l'équation de la haleur 2D par un s héma impli ite entré d'ordre
2 en temps et en espa e, ensuite par un s héma expli ite dé entré avant d'ordre 1 en
∂T ∂2T
∂t
− ∂x2
=0 0≤ x≤L, t> 0
∂T
∂x
(0, t) =α, T (L, t) = β , T (x, 0) = γ
En onsidérant le s héma expli ite d'Euler et en dis rétisant la (C.L) par une ap-
3-24 : Déterminer la forme matri ielle pour l'équation de Lapla e appliquée à une
- 72 -
3.17. Exer
i
es
.
∂T ∂2T
∂t
− ∂x2
=0 0≤ x≤L, t> 0
∂T
∂x
(0, t) =α, T (L, t) = β , T (x, 0) = γ
En onsidérant le s héma expli ite d'Euler et en dis rétisant la (C.L) par une ap-
3-26 : Obtenir la forme matri ielle pour l'équation de Lapla e appliquée à la plaque
Neumann par :
On donne :
∂T
T1 = 40°C , T2 = 20°C , T3 = 100°C , α = ∂x g
= 10°C/cm, ∆x = 0.2 cm.
T3
α 3
T2
2
1
1 2 3 4 5
T1
3-27 : Déterminer la forme matri ielle pour l'équation de Lapla e appliquée à une
∂T ∂T
Tb = 100°C , Th = 40°C , ∂x g
= 10, ∂x d
= 20, ∆x = 2.
∂T ∂2T
∂t
− ∂x2
=0 0≤ x≤L, t> 0
- 73 -
Ch3.MÉTHODES DES DIFFÉRENCES FINIES.
∂T ∂T
∂x
(0, t) =α, ∂x
(L, t) =β, T (x, 0) = γ
En onsidérant le s héma expli ite d'Euler et en dis rétisant les (C.L) par des ap-
3-29 : Déterminer la forme matri ielle pour l'équation de Lapla e appliquée à une
∂T ∂2T
∂t
− ∂x2
=0 0≤ x≤L, t> 0
∂T ∂T
∂x
(0, t) =α, ∂x
(L, t) =β, T (x, 0) = γ
En onsidérant su essivement les s hémas impli ite et expli ite d'Euler et en dis-
rétisant les (C.L) par des approximations dé entrées d'ordre 2, déterminer les formes
3-31 : Obtenir la forme matri ielle pour l'équation de Lapla e appliquée à la plaque
∂T
T1 = 40°C , T2 = 20°C , T3 = 100°C , α = ∂x g
= 0.
T3
α 3
T2
2
1
1 2 3 4 5
T1
- 74 -
3.17. Exer
i
es
.
3-32 : Soit une barre, de longueur L et de très faible se tion, soumise aux onditions
α et β respe tivement à ses extrémités gau he et droite. Ce phénomène est régit par
l'équation suivante :
∂T 2
∂t
− 3 ∂∂xT2 = 0
2. Dis rétiser le terme temporel par une approximation dé entrée avant d'ordre 1
dis rétisant ette ondition par une approximation dé entrée avant d'ordre 1,
déterminer la nouvelle forme matri ielle du problème (pré iser les bornes pour
i et n).
∂2T ∂2T
∂x2
+ 2 ∂T
∂x
+ 2 ∂T
∂y
+ ∂y 2
=0
∆x
3. En posant β= ∆y
, é
rire l'équation dis
rétisée.
4. Dessiner les ellules orrespondantes pour β et ∆x quel onques ainsi que pour
β=2 et ∆x = 1/2.
5. Cette équation est appliquée à une plaque re
tangulaire soumise à 100◦ C en bas,
◦ ◦ ◦
20 C à gau
he, 40 C à droite et 10 C en haut. En dis
rétisant
ette plaque par
∆x = 1/2).
(b) Déterminer la forme matri
ielle du problème A.T = B .
∂T
6. En suppose maintenant une
ondition de Neumann ( α = = 10). En dis-
∂x g
rétisant
ette
ondition par une approximation
entrée, déterminer la nouvelle
- 75 -
Ch3.MÉTHODES DES DIFFÉRENCES FINIES.
3-34 : Obtenir la forme matri ielle pour l'équation de Lapla e appliquée à la plaque
∂T ∂T
α= ∂x d
= 2 y + 10 °C/cm, β= ∂y
= 3 x + 10 °C/cm, ∆x = 2 cm, ∆y = 2 cm.
h
T3
α
5
T2 3
T4
1
1 2 3 4 5 6
T1
3-35 : Même exer i e que 3-34 mais ave le s héma à 9 points au lieu du s héma à 5
points.
obtenu : A . T = B.
- 76 -
3.17. Exer
i
es
.
100
4 60
20 3
1
1 2 3 4 5 6 7
obtenu : A . T = B.
5
20
4 60
60 3
1
1 2 3 4 5 6 7
40
3-38 : Obtenir la forme matri ielle pour l'équation de Lapla e appliquée à la plaque
∂T ∂T
α= ∂x d
= 5°C/cm, β= ∂y
= 20°C/cm, ∆x = 2 cm, ∆y = 1 cm.
h
- 77 -
Ch3.MÉTHODES DES DIFFÉRENCES FINIES.
T3
α
5
T2 3
T4
2
1
1 2 3 4 5
T1
3-39 : Obtenir la forme matri ielle pour l'équation de Lapla e appliquée à la plaque
T3
5 T4
T5
T2 3
T6
2
1
1 2 3 4 5
T1
∂2T ∂T
3-41 : Quelle est la nature de l'EDP suivante : ∂x2
− ∂y
= 0.
- 78 -
3.17. Exer
i
es
.
Cette EDP est dis
rétisée par les trois s
hémas suivants :
2 Ti,j −5 Ti+1,j +4 Ti+2,j −Ti+3,j 4T −3 T −T
1.
∆x2
− i,j+1 2 ∆yi,j i,j+2 = 0.
Ti,j −2 Ti−1,j +Ti−2,j T −T
2.
∆x2
+ i,j ∆yi,j+1 = 0.
2 Ti,j −Ti+1,j −Ti−1,j T −Ti,j
3.
∆x2
− i,j−1 ∆y
= 0.
Donner, pour
haque équation, le type d'approximation
hoisie pour
haque terme.
par 4 divisions selon x et 3 selon y. Les deux onditions de Neumann seront dis rétisée
3-45 : Obtenir la forme matri
ielle pour l'équation de Lapla
e appliquée à la plaque
2 ∆x2
(54 x 12 cm )
i-dessous en utilisant le s
héma à 5 ave
β= ∆y 2
. On donne :
T3
T2
T4
T0
T1
- 79 -
Ch3.MÉTHODES DES DIFFÉRENCES FINIES.
3-46 : Obtenir la forme matri ielle pour l'équation de Lapla e appliquée à la plaque
T5
5
T4
4
T3
T6
3
T2 2
1
1 2 3 4 5
T1
pour β = 1. On donne :
- 80 -
Chapitre 4
Méthode des Volumes Finis
asso iée par des termes mathématiques. La grande partie des phénomènes qui nous
intéresse sont gouvernés par des prin ipes de onservation et sont régis par les EDP
exprimant es prin ipes. Par exemple, les équations de quantité de mouvement ex-
mouvement, d'énergie ou des espè es himiques sont é rites en fon tion de quantités
spé iques -à-d des quantités exprimées par unité de masse. Considérons la quantité
spé ique φ qui peut être soit la quantité de mouvement par unité de masse, soit
Nous voulons exprimer les variations de la quantité spé ique φ dans le volume
de ontrle (v.c) en fon tion du temps. Supposons que φ est gouvernée par le prin-
ipe de onservation qui stipule que : L'a umulation de φ dans le (v.c) pendant le
temps ∆t est égale au ux net de φ dans le (v.c) augmenté de la génération net de φ
à l'intérieur du (v.c). En traduisant
e prin
ipe nous aurons sous forme mathématique :
81
Ch4.MÉTHODE DES VOLUMES FINIS.
1111111
0000000 111111
000000
Y Jy+∆y
Jz
0000000
1111111
0000000
1111111 000000
111111
0000000
1111111 000000
111111
0000000
1111111 000000
111111
0000000
1111111 000000
111111
0000000
1111111 ∆x
000000
111111
000000
111111
0000000
1111111 000000
111111
Jx+∆x
0000000
1111111 000000
111111
Jx o
0000000
1111111
S X
0000000
1111111 000000
111111
∆y
0000000
1111111 000000
111111
000000
111111
∆z
0000000
1111111 000000
111111
Z 0000000
1111111 000000
111111
Jz+∆ z Jy
unité de temps.
Pour les phénomènes physiques qui nous intéresse, la quantité φ est transportée
par deux mé anismes primaires : la diusion due à la ollision des molé ules et la
onve tion due au mouvement du uide. Dans beau oup de as, les ux diusif et
Flux net : Jx = (ρ u φ − Γ ∂φ )
∂x x
et Jx+∆x = (ρ u φ − Γ ∂φ )
∂x x+∆x
où Γ est une
ara
téristique du uide, (ρ u)x est le ux massique à travers la fa
e x du
→
− →
− →
− →
−
(v.c) et u la
omposante du
hamp de vitesse donné par : q =u i +v j +w k.
ou en ore en développant :
∂ ∂ ∂ ∂ ∂ ∂φ ∂ ∂φ ∂ ∂φ
(ρ φ) + (ρ u φ) + (ρ v φ) + (ρ w φ) = (Γ ) + (Γ ) + (Γ )+S
∂t ∂x ∂y ∂z ∂x ∂x ∂y ∂y ∂z ∂z
(4.1)
- 82 -
4.1. Equations de
onservation.
∂ →
− →
− →
−
(ρ φ) + ∇ . (ρ −
→
q φ) = ∇ . (Γ ∇ φ) + S (4.2)
∂t
L'équation (4.2) est la forme
onservative des équations gouvernantes pour les é
ou-
lements de uides, les transferts thermiques et de masse ainsi que d'autres équations
de transport.
nulle :
− −
→ →
∇. J =0 (4.4)
où :
−
→ →
− →
− →
−
J = Jx i + Jy j + Jz k
(4.2) devient :
∂ →
−
(ρ) + ∇ . (ρ →
−
q)=0 (4.5)
∂t
2- Equation d'énergie : Soit h l'enthalpie spé
ique, k la
ondu
tivité thermique.
k
En posant :φ = h, Γ = et S = Sh l'équation (4.2) devient :
Cp
∂ −
→ → k −
− →
(ρ h) + ∇ . (ρ −
→
q h) = ∇ . ( ∇ h) + Sh (4.6)
∂t Cp
3- Equation de quantité de mouvement : En posant : φ = u, Γ = µ et S = − ∂P
∂x
+ Sx
l'équation (4.2) devient :
∂ →
− →
− →
− ∂P
(ρ u) + ∇ . (ρ −
→
q u) = ∇ . (µ ∇ u) − + Sx (4.7)
∂t ∂x
Cette équation est elle de quantité de mouvement pour un uide Newtonien se-
lon l'axe X , Sx
ontient les parties du tenseur des
ontraintes qui n'apparaissent pas
∂P
dire
tement dans le terme de diusion et
∂x
est le gradient de pression selon l'axe X.
De même, nous pouvons aussi é
rire l'équation de transport des espè
es
himiques
- 83 -
Ch4.MÉTHODE DES VOLUMES FINIS.
∂ −−→
(ρ φ) + div . (ρ →
−
q φ) = div . (Γ grad φ) + S (4.8)
∂t
Exemples :
1- Equation de diusion (Elliptique) :
∂ −
→ →
− −
→ →
−
obtenue pour
∂t
=0 et q = 0 =⇒ ∇ . (Γ ∇ φ) + S = 0.
selon l'axe X (1D) on aura : ∂x ∂
(Γ ∂φ
∂x
) + S = 0.
k
si φ = T , Γ = on obtient l'équation de la
haleur unidimensionnelle stationnaire :
Cp
∂ k ∂T
(
∂x Cp ∂x
) + S = 0 et si k = C te et Cp = C te alors
ette équation devient :
∂2T S
α 2
+ =0
∂x ρ
∂ ∂
même problème que l'exemple 1 mais instationnaire :
∂t
(ρ T ) = ( k ∂T )
∂x Cp ∂x
+ S.
si ρ = C te , k = C te et Cp = C te alors
ette équation devient :
∂T ∂2T S
=α 2 +
∂t ∂x ρ
obtenue pour S = 0, Γ = 0, φ = u et
−
→
q = C te = c.
où u et c sont respe
tivement l'amplitude et la
élérité de l'onde.
∂ ∂
∂t
(ρ u) + ∂x (ρ c u) = 0
si ρ = C te alors
ette équation devient :
∂u ∂u
+c =0
∂t ∂x
Remarque :
Dans la majorité des problèmes ren
ontrés en ingénierie, l'équation (4.8) peut avoir
- 84 -
4.2. Equation de diusion.
quantité de mouvement et peuvent aussi être utilisés pour modéliser l'éle trostatique,
(v.c) divise le domaine d'étude en un nombre ni de ellules ou (v.c) à travers lesquels
terme sour
e :
d dφ
(Γ ) + S = 0 (4.9)
dx dx
Considérons un maillage unidimensionnel ave
des mailles (
ellules)
omme indiqué
sur la gure (Fig.4.2). Les valeurs dis rètes de φ sont sto kées aux entres des mailles
δx
Limites du (v.c)
W P E
PSfrag repla
ements w e x
δxw δxe
Considérons la maille asso iée ave le n÷ud P. Commençons par intégrer l'équation
d
(Γ dφ d
(Γ dφ
R R R
dx dx
) + S dv = 0 =⇒ dx dx
) dv + S dv = 0 =⇒
(vc) (vc) (vc)
Re Re
d
dx
(Γ dφ
dx
) A dx + S A dx = 0 =⇒
w w
Ze
dφ dφ
ΓA − ΓA + S A dx = 0 (4.10)
dx e dx w
w
- 85 -
Ch4.MÉTHODE DES VOLUMES FINIS.
linéaire de φ, nous pouvons alors exprimer les dérivées aux interfa es du (v.c) (Annexe
Γe Ae (φE − φP ) Γw Aw (φP − φW )
− + S̄ A δx = 0 (4.11)
δxe δxw
ΓP + ΓE ΓP + ΓW
où : Γe = 2
et Γw = 2
S̄ étant la moyenne de S dans le (v.c).
Dans les situations pratiques, le terme sour e peut être une fon tion de la variable
de la forme :
S̄ ∆v = Su + SP φP (4.12)
On dit que le terme sour e est linéarisé (nous verrons par la suite sa forme générale).
Γw Aw Γe Ae Γw Aw Γe Ae
+ − SP φP = φW + φ E + Su (4.13)
δxw δxe δxw δxe
Remarque :
On note que l'équation (4.13) n'est pas totalement exa
te à
ause de l'approxima-
aP φP = aW φW + aE φE + Su (4.14)
ave
:
Γw Aw Γe Ae
aW = ; aE = ; aP = aW + aE − SP
δxw δxe
Des équations identiques à (4.14) peuvent être établies pour l'ensemble des mailles
du domaine ex epté eux des mailles situées sur les limites du domaine. Ces dernières
devront être traitées diéremment en fon tion du type de C.L. (Diri hlet, Neumann ou
est égal à elui des noeuds entraux et qui pourra être résolu par exemple par une
méthode itérative.
Remarques :
On note les points suivants pour le pro
essus de dis
rétisation :
- 86 -
4.2. Equation de diusion.
ou v.c) qui nous onduit aux valeurs de φ qui satisfons ette onservation. De
2. La onservation ne garantie pas la pré ision. La solution pour φ peut être non
− Γ dφ
3. La quantité
dx e
est le ux diusif à travers la fa
e e. L'équilibre dans la
maille est é rit en fon tion des ux à travers ses fa es. Le gradient de φ doit
Solution :
d
L'équation à dis
rétiser est la suivante :
dx
(k dT
dx
) =0
δx
1 2 3 4 5
TA TB
PSfrag repla
ements
δx/2 δx δx δx δx δx/2
kA kA 2kA
aW = δx
; aE = δx
; aP = δx
=⇒ SP = (aW + aE ) − aP = 0; Su = 0
Cette équation s'applique pour les n÷uds 2, 3 et 4. Les n÷uds 1 et 5 sont des n÷uds
- 87 -
Ch4.MÉTHODE DES VOLUMES FINIS.
d'après (4.11) :
kA
aW = 0 ; aE = δx
; aP = 3 kδxA =⇒ SP = −2 kδxA ; Su = 2 kδxA TA
i i P =1 et E = 2.
d'après (4.11) :
kA
aW = δx
; aE = 0 ; aP = 3 kδxA =⇒ SP = −2 kδxA ; Su = 2 kδxA TB
i i P =5 et W = 4.
kA 1000.0,01
δx
= 0,1
= 100.
Nous aurons alors le système algébrique suivant :
300 T1 = 100 T2 + 200 TA
200 T2 = 100 T3 + 100 T1
200 T3 = 100 T4 + 100 T2
200 T4 = 100 T5 + 100 T3
300 T
= 100 T4 + 200 TB
5
−300 100 0 0 0 T1 −2.104
100 −200 100 0 0 T2 0
0 100 −200 100 .
0 T3 = 0
0 0 100 −200 100 T4 0
0 0 0 100 −300 T5 −105
T1 = 140 °C; T2 = 220 °C; T3 = 300 °C; T4 = 380 °C; T5 = 460 °C.
- 88 -
4.2. Equation de diusion.
Exer
i
e :
Résoudre
e problème ave
Maple et tra
er la solution en la
omparant ave
la
111111
000000
000000
111111
z
y
000000
111111
x
000000
111111
000000
111111
A
000000
111111
000000
111111
T
000000
111111
B
TA
000000
111111
L
000000
111111
Fig. 4.4: Exemple 2 : Equation de diusion 1D ave
terme sour
e.
Solution :
d
L'équation à dis
rétiser est la suivante :
dx
(k dT
dx
) +q =0
kA kA
ave
: aW = δx
; aE = δx
; aP = 2 kδxA =⇒ SP = 0; Su = q A δx
Cette équation s'applique pour les n÷uds 2, 3 et 4. Les n÷uds 1 et 5 sont des n÷uds
d'après (4.11) :
k A (TE −TP )
δx
− k A (TP −TA )
δx/2
+ q A δx = 0=⇒ 3 kδxA TP = 0 TW + kδxA TE + 2 kδxA TA + q A δx
- 89 -
Ch4.MÉTHODE DES VOLUMES FINIS.
kA
aW = 0 ; aE = δx
; aP = 3 kδxA =⇒ SP = −2 kδxA ; Su = 2 kδxA TA + q A δx
i i P =1 et E = 2.
d'après (4.11) :
k A (TB −TP )
δx/2
− k A (Tδx
P −TW )
+ q A δx = 0=⇒ 3 kδxA TP = kA
δx
TW + 0 TE + 2 kδxA TB + q A δx
kA
aW = δx
; aE = 0 ; aP = 3 kδxA =⇒ SP = −2 kδxA ; Su = 2 kδxA TB + q A δx
i
i P =5 et W = 4.
kA 0,5.1
δx
= 0,004
= 125 et q A δx = 106 .1.0, 004 = 4000.
−375 125 0 0 0 T1 −29.103
125 −250 125 0 0 T2 −4000
0 125 −250 125 0 . T3 = −4000
0 0 125 −250 125 T −4000
4
0 0 0 125 −375 T5 −54.103
T1 = 150 °C; T2 = 218 °C; T3 = 254 °C; T4 = 258 °C; T5 = 230 °C.
Exer
i
e :
Résoudre
e problème ave
Maple et tra
er la solution en la
omparant ave
la
- 90 -
4.2. Equation de diusion.
TB = 100°C sur son bord gau he et isolée sur son bord droit (Fig.4.5).
1111111
0000000
0000000
1111111
0000000
1111111
0000000
1111111 Too A
0000000
1111111
0000000
1111111
T B bord isolé
0000000
1111111
0000000
1111111
L
0000000
1111111
0000000
1111111
0000000
1111111
Fig. 4.5: Exemple 3 : Equation de diusion 1D,
onve
tion en surfa
e et bord isolé.
Solution :
Divisons notre barre en 5 parties égales, don
δx = 0, 2 m.
hP
En la divisant par kA et en posant n2 = kA
ette équation devient :
d dT
( )
dx dx
− n2 (T − T∞ ) = 0
Le 1er terme de ette équation est traité de la même manière que les exemples 1 et 2.
Le 2nd terme est évalué en supposant que le terme sour e est onstant pour haque
(v.c), don :
R d dT R 2
( ) dv −
dx dx
n (TP − T∞ ) dv = 0
(vc) (vc)
=⇒ A dT − A dT − [n2 (TP − T∞ )] A δx = 0
dx e dx w
TE −TP TP −TW
− [n2 (TP − T∞ )] δx = 0
=⇒ δx
− δx
2 1 1
+ n2 δx TP = TE + n2 δx T∞
=⇒ δx δx
TW + δx
- 91 -
Ch4.MÉTHODE DES VOLUMES FINIS.
1 1 2
aW = δx
; aE = δx
; aP = δx
+ n2 δx =⇒ SP = −n2 δx ; Su = n2 δx T∞
N÷ud 1 : La fa e ouest du (v.c) qui entoure le n÷ud 1 est soumise à une C.L de
type Diri hlet et don elle est traitée de la même manière que pour l'exemple 1.
h i
TE −TP TP −TB
− [n2 (TP − T∞ )] δx = 0
δx
− δx/2
3 1 2
+ n2 δx TP = 0 TW + TE + n2 δx T∞ +
=⇒ δx δx δx
TB
1 3 2 2
aW = 0 ; aE = δx
; aP = δx
+ n2 δx =⇒ SP = −n2 δx − δx
; Su = n2 δx T∞ + δx
TB
i i P =1 et E = 2.
N÷ud 5 : La fa e est du (v.c) qui entoure le n÷ud 5 est soumise à une C.L de type
Neumann, 'est à dire à un ux qui est dans e as nul (fa e isolée), don :
TP −TW
− [n2 (TP − T∞ )] δx = 0
0− δx
1 1
+ n2 δx TP = TW + 0 TE + n2 δx T∞
=⇒ δx δx
1 1
aW = δx
; aE = 0 ; aP = δx
+ n2 δx =⇒ SP = −n2 δx ; Su = n2 δx T∞
i i P =5 et W = 4.
1
En prenant
δx
=5 et n2 = 25, nous aurons alors le système algébrique suivant :
20 T1 = 5 T2 + 5 T∞ + 10 TB
15 T2 = 5 T1 + 5 T3 + 5 T∞
15 T3 = 5 T2 + 5 T4 + 5 T∞
15 T4 = 5 T3 + 5 T5 + 5 T∞
10 T
= 5 T4 + 5 T∞
5
- 92 -
4.2. Equation de diusion.
−20 5 0 0 0 T1 −1100
5 −15 5 0 0 T2 −100
0 5 −15 5 0 . T3 = −100
0 0 5 −15 5 T4 −100
0 0 0 5 −10 T5 −100
T1 = 64, 22 °C; T2 = 36, 91 °C; T3 = 26, 50 °C; T4 = 22, 60 °C; T5 = 21, 30 °C.
Exer
i
e :
Résoudre
e problème ave
Maple et tra
er la solution en la
omparant ave
la
aurons :
δx
y
N (v.c)
δyn n
- 93 -
Ch4.MÉTHODE DES VOLUMES FINIS.
∂
(Γ ∂φ ∂
(Γ ∂φ
R R R
=⇒ ∂x ∂x
) dv + ∂y ∂y
) dv + S dv = 0
(vc) (vc) (vc)
Re Rn
=⇒ d
dx
(Γ dφ
dx
) A dx + d
dy
(Γ dφ
dy
) A dy + S̄ ∆v = 0
w s
e n
=⇒ Γ A dφ + Γ A dφ + S̄ δx δy δz = 0
dx w dy
s
dφ dφ dφ dφ
=⇒ Γe Ae dx e
− Γw Aw dx w
+ Γn An dy
− Γs As dy
+ S̄ δx δy δz = 0
n s
Γw Aw Γe Ae Γs As Γn An Γw Aw Γe Ae
+ + + − SP φP = φW + φE · · ·
δxw δxe δys δyn δxw δxe
Γs As Γn An
···+ φS + φ N + Su (4.16)
δys δyn
Cette équation peut aussi se mettre sous la forme :
aP φP = aW φW + aE φE + aS φS + aN φN + Su (4.17)
ave :
Γw Aw Γe Ae Γs As Γn An
aW = ; aE = ; aS = ; aN = ; aP = aW +aE +aS +aN −SP
δxw δxe δys δyn
P
a φ = nb anb φnb + Su
P P
(4.18)
a = P a − S
P nb nb P
Remarques :
- Les équations que nous venons d'établir s'appliquent uniquement aux n÷uds in-
-
P P anb
Si SP = 0 alors on aura : aP = anb =⇒ aP
= 1.
nb nb
- 94 -
4.2. Equation de diusion.
-
P
anb φnb
Si Su = 0 alors on aura : φP = nb
aP
. Puisque φP est la somme pondérée
- Si S 6= 0, φP n'est pas né essairement bornée par les valeurs de ses voisins et peut
- L'équation dis rétisée exprime l'équilibre entre les ux et le terme sour e. De e
tion totale dans le domaine de al ul n'est pas garantie du fait que le transfert
diusif d'une maille entre dans la maille suivante. Par exemple, en é rivant
l'équilibre pour E nous devons assurer que le ux utilisé dans la fa e e est bien
J~e et qu'il soit dis rétisé exa tement omme indiqué plus haut.
- Les oe ients aP et anb sont tous de même signe. Dans notre as, ils sont tous
- Dans l'équation linéarisée du terme sour e, nous avons imposé que SP soit négatif.
Ce i aussi a un sens physique. Si, par exemple, S est une sour e de haleur,
Exemple :
2
Soit une plaque bidimensionnelle (0, 3x0, 4 m ) d'épaisseur 1 cm et de
ondu
tivité
thermique 1000 W/m°C. La fa e Ouest reçoit un ux onstant égal à 500 kW/m2 et les
otés Est et Sud sont isolés (Fig.4.7). La fa e Nord est maintenue à une température
selon l'axe Z , l'équation utilisée sera don l'équation (4.15) sans terme sour e :
∂ ∂T ∂ ∂T
(k )+ (k )=0
∂x ∂x ∂y ∂y
- 95 -
Ch4.MÉTHODE DES VOLUMES FINIS.
T0 =100 °C
y
10 11 12
q = 500 kW/m2
7 8 9
q=0
4 5 6
1 2 3
x
q=0
Solution :
- Noeuds internes (5 et 8) :
Aw = Ae = ∆y.e = 0, 1.0, 01 = 10−3 m2 .
As = An = ∆x.e = 0, 1.0, 01 = 10−3 m2 .
Aw = Ae = As = An = A et kw = ke = ks = kn = k .
kA 103 .10−3
aW = aE = aS = aN = ∆x
= 0.1
= 10.
P
Su = 0 ; aP = 40 =⇒ SP = 0 et aP TP = nb anb Tnb d'où les équations :
40 T = 10 T4 + 10 T6 + 10 T2 + 10 T8 (5)
5
40 T = 10 T7 + 10 T9 + 10 T5 + 10 T11 (8)
8
- N÷ud 11 :
aN = 0; aW = aE = aS = 10;
aP = 50 =⇒ SP = −20; Su = 2 k∆x
A
T0 = 2000 d'où l'équation :
- N÷ud 2 :
30 T2 = 10 T1 + 10 T3 + 10 T5 (2)
- N÷uds (4 et 7) :
aW = 0; aE = aS = aN = 10;
- 96 -
4.2. Equation de diusion.
30 T = 10 T1 + 10 T5 + 10 T7 + 500 (4)
4
30 T = 10 T4 + 10 T8 + 10 T10 + 500 (7)
7
- N÷uds (6 et 9) :
aE = 0; aW = aS = aN = 10;
aP = 30 =⇒ SP = 0; Su = 0 d'où les équations :
30 T = 10 T3 + 10 T5 + 10 T9 (6)
6
30 T = 10 T6 + 10 T8 + 10 T12 (9)
9
- N÷ud 3 :
aE = aS = 0; aW = aN = 10; aP = 20 =⇒ SP = 0; Su = 0
d'où l'équation :
20 T3 = 10 T2 + 10 T6 (3)
- N÷ud 10 :
aW = aN = 0; aE = aS = 10; aP = 40 =⇒ SP = −20;
Su = 2 k∆x
A
T0 + q A = 2500 d'où l'équation :
- N÷ud 1 :
l'équation :
20 T1 = 10 T2 + 10 T4 + 500 (1)
- N÷ud 12 :
l'équation :
En mettant les équations dans l'ordre (1) à (12), nous aurons la forme matri ielle
- 97 -
Ch4.MÉTHODE DES VOLUMES FINIS.
A.T = B de e système :
−20 10 0 10 0 0 0 0 0 0 0 0 T1 −500
10 −30 10 0 10 0 0 0
0 0 0 0 T2 0
0 10 −20 0 0 10 0 0
0 0 0 0 T3 0
10 0 0 −30 10 0 10 0
0 0 0 0 T4 −500
0 10 0 10 −40 10 0 10 0 0 0 0 T5 0
0 0 10 0 10 −30 0 0 10 0 0 0 T6 0
. =
0 0 0 10 0 0 −30 10 0 10 0 0 T7 −500
0 0 0 0 10 0 10 −40 10 0 10 0 T8 0
0 0 0 0 0 10 0 10 −30 0 0 10 T9 0
0 0 0 0 0 0 10 0 0 −40 10 0 T10 −2500
0 0 0 0 0 0 0 10 0 10 −50 10 T11 −2000
0 0 0 0 0 0 0 0 10 0 10 −40 T12 −2000
T1 260, 036
T2
227, 798
T3
212, 164
T4
242, 274
T5
211, 195
T6
= 196, 529
T7
205, 591
T8
178, 178
T9
166, 229
T10
146, 322
T11
129, 696
T12 123, 981
Remarque :
étudiés dans les exemples (1 à 3) et les résultats trouvés dans es derniers peuvent
- 98 -
4.2. Equation de diusion.
∂ ∂φ ∂ ∂φ ∂ ∂φ
(Γ )+ (Γ ) + (Γ )+S =0 (4.19)
∂x ∂x ∂y ∂y ∂z ∂z
pose au une di ulté par rapport au problème 2D et nous aurons alors :
Γe Ae dφ Aw dφ An dφ As dφ dφ dφ
− Γw + Γn
− Γs
+ Γt At − Γb Ab + S̄ δx δy δz = 0
dx e dx w dy dy dz t dz b
n s
Γw Aw Γe Ae Γs As Γn An Γb Ab Γt At Γw Aw Γe Ae
+ + + + + − SP φP = φW + φE · · ·
δxw δxe δys δyn δzb δzt δxw δxe
Γs As Γn An Γb Ab Γt At
···+ φS + φN + φB + φ T + Su (4.20)
δys δyn δzb δzt
aP φP = aW φW + aE φE + aS φS + aN φN + aB φB + aT φT + Su (4.21)
ave :
Γw Aw Γe Ae Γs As Γn An Γb Ab Γt At
aW = ; aE = ; aS = ; aN = ; aB = ; aT = ;
δxw δxe δys δyn δzb δzt
aP = aW + aE + aS + aN + aB + aT − SP
P
a φ = nb anb φnb + Su
P P
(4.22)
a = P a − S
P nb nb P
ave : nb = {W, E, S, N, B, T }.
- 99 -
Ch4.MÉTHODE DES VOLUMES FINIS.
Les ux sortant d'un (v.c) par une fa e doit être le même que elui entrant par la
fa e du (v.c) voisin.
- 100 -
4.3. Problème de
onve
tion-diusion.
δx
uw ue
PSfrag repla
ements
W P E
w e x
δxw δxe
d d dφ
(ρ u φ) = Γ (4.23)
dx dx dx
Puisqu'il y a mouvement alors l'équation de
ontinuité est toujours satisfaite :
d
(ρ u) = 0 (4.24)
dx
= Γ A dφ − Γ A dφ
(ρ u A φ)e − (ρ u A φ)w dx e dx w
(ρ u A) − (ρ u A)
=0
e w
En supposant un prol linéaire pour le terme diusif nous aurons les équations
simpliées suivantes :
Fe φe − Fw φw = De (φE − φP ) − Dw (φP − φW )
(4.25)
F − F
=0
e w
ave :
Γw Aw Γe Ae
Fw = ρw uw Aw ; Fe = ρe ue Ae ; Dw = ; De =
δxw δxe
F = ρuA :
orrespond au débit massique et peut être positif ou négatif.
ΓA k
D= δx
:
orrespond à la diusion de
haleur ou de matière (Γ = Cp
, µ, . . .) et doit
être positif.
- 101 -
Ch4.MÉTHODE DES VOLUMES FINIS.
Le problème posé i
i est la détermination des variables φ aux niveaux des interfa
es,
'est-à-dire : φw et φe ?
Nous allons donner les diérents s
hémas utilisés dans la littérature an d'approxi-
1
φ = (φW + φP )
w 2
(4.26)
φ 1
= (φP + φE )
e 2
Fe Fw
2
(φP + φE ) − 2
(φW + φP ) = De (φE − φP ) − Dw (φP − φW )
Fw Fe Fw Fe
=⇒ Dw − 2
+ De + 2
φ P = Dw + 2
φ W + De − 2
φE
Fw Fe Fw Fe
=⇒ Dw + 2
+ De − 2
+ (Fe − Fw ) φP = Dw + 2
φ W + De − 2
φE
X
aP φP = anb φnb + Su = aW φW + aE φE + Su
nb
ave :
Fw Fe
aW = Dw + ; aE = De − ; aP = aW +aE +(Fe − Fw ) ; Sp = Fw −Fe ; Su = 0
2 2
In
onvénients :
|F |
Ce s
héma est limité à des faibles valeurs du rapport (sinon on perd la dominan
e
D
de la diagonale de la matri
e) :
|F | ρ u δx
= Pe = < 2
D Γ
|F |
représente soit le nombre de Pe
let en transfert thermique soit le nombre de
D
Reynolds en é
oulement de uide. Il représente don
l'importan
e de la
onve
tion par
rapport à la diusion.
- 102 -
4.3. Problème de
onve
tion-diusion.
[100, 200]. Dans et exemple, la règle des oe ients positifs est violée.
φ = φW si Fw > 0 φ = φP si Fe > 0
w e
et (4.27)
φ
= φP si Fw < 0 φ
= φE si Fe < 0
w e
F φ = [Fw , 0] φW − [−Fw , 0] φP
w w
(4.28)
F φ
= [Fe , 0] φP − [−Fe , 0] φE
e e
En remplaçant e s héma dans (4.25), l'équation dis rétisée s'é rit alors :
aP φP = aW φW + aE φE + Su
ave :
In
onvénients :
|F |
Ce s
héma est non approprié pour les faibles valeurs du rapport
D
= |Pe |.
|F | dφ
La diusion est surestimée pour les grandes valeurs de
D
(normalement
dx
→ 0) .
- 103 -
Ch4.MÉTHODE DES VOLUMES FINIS.
F
φ − φ0 exp( D x) − 1 exp(Pe Lx ) − 1
= F
= (4.29)
φL − φ0 exp( D )−1 exp(Pe ) − 1
ρuL
ave
: Pe = Γ
F
Nous pouvons alors représenter les variations de φ(x) pour diérentes valeurs de D
.
F
- Pour
D
= 0 =⇒ u = 0 don
pas de terme
onve
tif (problème de diusion pur),
d2 φ
=⇒ dx2
= 0 =⇒ φ a un prol linéaire.
F
- Pour les valeurs élevées et positives de , les valeurs de φ sont pro
hes de φ0 .
D
F
- Pour les valeurs élevées et négatives de , les valeurs de φ sont pro
hes de φL .
D
L'intégration de l'équation (4.23) sur le (vc) nous donne :
φP − φE φW − φP
Fe φP + − Fw φW + =0 (4.30)
exp(Pee ) − 1 exp(Pew ) − 1
aP φP = aW φW + aE φE + Su
ave :
Fw
Fw exp( D ) Fe
aW = Fw
w
; aE = Fe
; aP = aW + aE + (Fe − Fw )
exp( D w
) −1 exp( D e
) − 1
In
onvénients :
dφ L
- Lorsque |Pe | prend des valeurs élevées alors
dx
=0 à x= 2
don
pas de diusion,
alors qu'ave un s héma Upwind, un prol linéaire est utilisé pour la diusion. Don
- Le s héma paraît approprié mais n'est pas assez utilisé ar d'une part, le al ul
des exponentielles revient très her numériquement et, d'autre part, le s héma n'est
- 104 -
4.3. Problème de
onve
tion-diusion.
In
onvénients :
L'erreur est maximale au voisinage de |Pe | ≃ 2.
aP φP = aW φW + aE φE + Su
ave :
S
héma A (|Pe |)
Centré 1 − 0.5 |Pe |
Upwind 1
Hybride [0, 1 − 0.5 |Pe |]
|Pe |
Exponentiel
exp(|Pe |)−1
0, (1 − 0.1 |Pe |)5
Power Law
(Fig.4.9). L'équation gouvernante est l'équation (4.23) ave les onditions aux limites
entré pour la onve tion et la diusion al uler la distribution de φ(x) dans les as
suivants :
φ − φ0 exp(ρ u x/Γ) − 1
=
φL − φ0 exp(ρ u x/Γ) − 1
- 105 -
Ch4.MÉTHODE DES VOLUMES FINIS.
δx
u u
PSfrag repla
ements
φ0 = 1 1 2 3 4 5 φL = 0
W P E
δx/2 δx δx δx δx δx/2
Solution :
1er
as :
Fw = Fe = F = ρ u A = 1.0, 1.1 = 0, 1.
ΓA 0,1.1 F
Dw = De = D = ∆x
= 0,2
= 0, 5. Don
:
D
= 0, 2.
aW = Dw + F2w = D + F2 = 0, 5 + 0, 05 = 0, 55.
aE = De − F2e = D − F2 = 0, 5 − 0, 05 = 0, 45.
F F
aP = D + 2
+D− 2
= 2 D = 2 . 0, 5 = 1 =⇒ SP = 0, 55 + 0, 45 − 1 = 0.
Su = 0 .
En appliquant : aP φP = aW φW + aE φE + Su , nous aurons les équations :
φ = 0, 55 φ1 + 0, 45 φ3 (2)
2
φ3 = 0, 55 φ2 + 0, 45 φ4 (3)
φ = 0, 55 φ + 0, 45 φ
(4)
4 3 5
Fe φe − Fw φw = De (φE − φP ) − Dw (φP − φW )
φP +φE
=⇒ F 2
− F φ0 = D (φE − φP ) − 2 D (φP − φ0 )
F F
=⇒ 3 D + 2
φP = 0 φW + D − 2
φE + (2 D + F ) φ0
F
+ (2 D + F ) φP = 0 φW + D − F2 φE + (2 D + F ) φ0
=⇒ D− 2
- 106 -
4.3. Problème de
onve
tion-diusion.
aP φP = aW φW + aE φE + Su et aP = aW + aE − SP
ave :
F F
aW = 0; aE = D − ; aP = 3 D + ; SP = − (2 D + F ) ; Su = (2 D + F ) φ0
2 2
1, 55 φ1 = 0, 45 φ2 + 1, 1 (1)
Fe φe − Fw φw = De (φE − φP ) − Dw (φP − φW )
φW +φP
=⇒ F φL − F 2
= 2 D (φL − φP ) − D (φP − φW )
F F
=⇒ 3 D − 2
φP = D + 2
φW + 0 φE + (2 D − F ) φL
F
+ (2 D − F ) φP = D + F2 φW + 0 φE + (2 D − F ) φL
=⇒ D+ 2
aP φP = aW φW + aE φE + Su et aP = aW + aE − SP
ave :
F F
aW = D + ; aE = 0; aP = 3 D − ; SP = − (2 D − F ) ; Su = (2 D − F ) φL
2 2
1, 45 φ5 = 0, 55 φ4 (5)
En mettant les équations (1) à (5) sous la forme matri ielle A.T = B , nous aurons
- 107 -
Ch4.MÉTHODE DES VOLUMES FINIS.
le système :
−1, 55 0, 45 0 0 0 φ1 −1, 10
0, 55 −1, 00 0, 45 0 0 φ2 0
0 0, 55 −1, 00 0, 45 0 . φ3 = 0
0 0 0, 55 −1, 00 0, 45 φ4 0
0 0 0 0, 55 −1, 45 φ5 0
φ1 0, 9421
φ2 0, 8006
φ3 = 0, 6276
φ4 0, 4163
φ5 0, 1579
- Comparaison :
La
omparaison entre les résultats numériques et exa
tes est mentionnée dans le
Noeud Abs
isse (m) Solution Numérique Solution Exa
te Erreur relative (%)
1 0,1 0,9421 0,9389 -0,341
- 108 -
4.3. Problème de
onve
tion-diusion.
2ème
as :
F 2,5
Dans
e
as :
D
= 0,5
= 5.
De la même manière que le 1er
as, nous aurons le système suivant :
−2, 75 −0, 75 0 0 0 φ1 −3, 50
1, 75 −1, 00 −0, 75 0 0 φ2 0
0 1, 75 −1, 00 −0, 75 0 . φ3 = 0
0 0 1, 75 −1, 00 −0, 75 φ4 0
0 0 0 1, 75 −0, 25 φ5 0
φ1 1, 0356
φ2 0, 8694
φ3 = 1, 2573
4 0, 3521
φ
φ5 2, 4644
- Comparaison :
La omparaison entre les résultats numériques et exa tes est mentionnée dans le
Noeud Abs
isse (m) Solution Numérique Solution Exa
te Erreur relative (%)
1 0,1 1,036 1,0000 -3,60
- 109 -
Ch4.MÉTHODE DES VOLUMES FINIS.
3ème
as :
F 2,5
Dans
e
as : ∆x = 0, 05 et
D
= 2
= 1, 25.
De la même manière que le 2ème as, nous aurons les résultats suivants :
Noeuds aW aE SP aP Su
1 0 0, 75 −6, 50 7, 25 6, 50
2 − 19 3, 25 0, 75 0 4, 00 0
20 3, 25 0 −1, 50 4, 75 0
- Comparaison :
La omparaison entre les résultats numériques et exa tes est mentionnée dans le
- 110 -
4.3. Problème de
onve
tion-diusion.
Noeud Abs
isse (m) Solution Numérique Solution Exa
te Erreur relative (%)
1 0,025 1,0000 1,0000 0
F
Le ranement du maillage de 5 à 20 (v.c) a permis de réduire le rapport
D
de 5
ème
(dans le 2
as) à 1, 25 et don
on
onstate bien que la solution
onverge ave
une
erreur relative a eptable sauf pour le dernier n÷ud. Ce dernier problème pourra être
- 111 -
Ch4.MÉTHODE DES VOLUMES FINIS.
ΓA
1. Fw = Fe = F = ρ u A = 0, 1 et Dw = De = D = δx
= 0, 5.
ΓA
2. Fw = Fe = F = ρ u A = 2, 5 et Dw = De = D = δx
= 0, 5.
Solution :
1er as : F = 0, 1
F φe − F φw = D (φE − φP ) − D (φP − φW )
F φp − F φW = D (φE − φP ) − D (φP − φW )
=⇒ (2 D + F ) φP = (D + F )φW + D φE
aW = D + F = 0, 5 + 0, 1 = 0, 6.
aE = D = 0, 5. Su = 0 .
aP = 2 D + F = 2 . 0, 5 + 0, 1 = 1, 1 =⇒ SP = (D + F ) + D − (2 D + F ) = 0.
et nalement les équations :
1, 1 φ2 = 0, 6 φ1 + 0, 5 φ3 (2)
1, 1 φ3 = 0, 6 φ2 + 0, 5 φ4 (3)
1, 1 φ = 0, 6 φ + 0, 5 φ
(4)
4 3 5
Fe φe − Fw φw = De (φE − φP ) − Dw (φP − φW )
=⇒ (3 D + F ) φP = 0 φW + D φE + (2 D + F ) φ0
- 112 -
4.3. Problème de
onve
tion-diusion.
aW = 0.
aE = D = 0, 5. Su = (2 D + F ) φ0 = 1, 1.
aP = 3 D + F = 1, 6 =⇒ SP = D − (3 D + F ) = −(2 D + F ) = −1, 1.
et nalement l'équation :
1, 6 φ1 = 0, 5 φ2 + 1, 1 (1)
Fe φe − Fw φw = De (φE − φP ) − Dw (φP − φW )
=⇒ 3 DφP = (D + F )φW + 0 φE + (2 D − F ) φL
aW = D + F = 0, 6.
aE = 0. Su = (2 D − F ) φL = 0.
aP = 3 D = 1, 5 =⇒ SP = (D + F ) + 0 − 3 D = −(2 D − F ) = −0, 9.
et nalement l'équation :
1, 5 φ5 = 0, 6 φ4 (5)
En mettant les équations (1) à (5) sous la forme matri ielle A.T = B , nous aurons
le système :
−1, 6 0, 5 0 0 0 φ1 −1, 10
0, 6 −1, 1 0, 5 0 0 φ2 0
0 0, 6 −1, 1 0, 5 0 . φ3 = 0
0 0 0, 6 −1, 1 0, 5 φ 0
4
0 0 0 0, 6 −1, 5 φ5 0
φ1 0, 9348
φ2 0, 7914
φ3 = 0, 6194
φ4 0, 4129
φ5 0, 1652
- 113 -
Ch4.MÉTHODE DES VOLUMES FINIS.
- Comparaison :
La
omparaison entre les résultats numériques et exa
tes est mentionnée dans le
N÷ud Abs
isse (m) Solution Numérique Solution Exa
te Erreur relative (%)
1 0,1 0.9348 0.9389 -0,4367
2ème as : F = 2, 5
De la même manière que le 1er as, nous aurons les résultats suivants :
N÷ud aW aE SP aP Su
1 0,0 0,5 -3,5 4,0 3,5
- Comparaison :
La
omparaison entre les résultats numériques et exa
tes est mentionnée dans le
N÷ud Abs
isse (m) Solution Numérique Solution Exa
te Erreur relative (%)
1 0,1 1,0000
2 0,3 1,0000
3 0,5 1,0000
4 0,7 0,9994
5 0,9 0,9179
- Remarque :
Nous remarquons que pour le même nombre de n÷uds, le s
héma
entré n'est pas
apable de produire une solution pour le même problème alors que le s héma Upwind
donne une solution plus réelle malgré qu'elle reste éloignée de la solution exa te surtout
- 114 -
4.4. Equation de diusion 1D instationnaire.
Re
t+∆t t+∆t t+∆t
ρ Cp dT (k A dT dT
R R R
dt
dt dv = dx
) e − (k A dx
) w dt + S ∆v dt
w t t t
t+∆t
R h i t+∆t
(TE −TP ) (TP −TW )
ρ Cp (TP − TP0 ) ∆v =
R
(ke Ae δxe
− kw Aw δxw
dt + S ∆v dt
t t
t+∆t
Z
TP dt = θ TP + (1 − θ) TP0 ∆t
It = (4.32)
(TP −TP0 )
h i
ke kw
ρ Cp ∆t
δx = θ ( δx e
(TE − TP ) − δxw
(TP − TW )
h i
ke kw
+(1 − θ) ( δx e
(TE0 − TP0 ) − δxw
(TP0 − TW
0
) + S δx
δx kw ke kw 0 ke
ρ Cp ∆t
+θ δxw
+ δxe
TP = δxw
[θ TW + (1 − θ) TW ]+ δxe
[θ TE + (1 − θ) TE0 ]
h i
δx kw ke
+ ρ Cp ∆t
− (1 − θ) δx w
− (1 − θ) δxe
TP0 + S δx
0
+aE θ TE + (1 − θ) TE0 + a0P − (1 − θ) aW − (1 − θ) aE TP0 +b
aP TP = aW θ TW + (1 − θ) TW
ave :
- 115 -
Ch4.MÉTHODE DES VOLUMES FINIS.
δx kw ke
aP = θ (aW + aE ) + a0P ; a0P = ρ Cp ; aW = ; aE = ; b = S δx
∆t δxw δxe
0
+ aE TE0 + a0P − (aW + aE − SP ) TP0 + Su
aP TP = aW TW
où :
δx kw ke
aP = a0P ; a0P = ρ Cp ; aW = ; aE =
∆t δxw δxe
aP TP = aW TW + aE TE + a0P TP0 + Su
où :
δx kw ke
aP = a0P + aW + aW − SP ; a0P = ρ Cp ; aW = ; aE =
∆t δxw δxe
TE − TE0 0
TW − TW h
0 aW aE i 0
aP TP = aW + aE + aP − − TP + b
2 2 2 2
où :
1 1 δx kw ke 1
aP = (aW + aW )+a0P − SP ; a0P = ρ Cp ; aW = ; aE = ; b = Su + SP TP0
2 2 ∆t δxw δxe 2
- 116 -
4.5. Exer
i
es.
4.5 Exer
i
es
4-01 : Soit un volume de
ontrle (v.c) de très faibles dimensions ∆x, ∆y et ∆z . En
onsidérant que l'a umulation de la variable s alaire φ dans le (v.c) pendant un temps
2. Simplier ette équation pour le as d'un problème ondu to- onve tif unidimen-
termes diusif et onve tif, é rire la forme générale de dis rétisation en expli i-
6. Quelle est l'in onvénient du s héma entré utilisé pour approximer le terme
gueur L soumise à une température onstante TA à son bout gau he et TB à son bout
dis rétisant l'équation de diusion par volumes nis en 7 (v.c) égaux, déterminer la
plaque arrée sans terme sour e. Cette plaque de té L a une épaisseur e et une
ondu tivité thermique k. Les fa es Nord et Ouest sont maintenues à une température
En utilisant une dis rétisation par volumes nis sur un maillage re tangulaire (Nx x
et 16. On donne :
- 117 -
Ch4.MÉTHODE DES VOLUMES FINIS.
une épaisseur e et une ondu tivité thermique k1 dans la première moitié de sa largeur
sont isolées.
En utilisant une dis rétisation par volumes nis sur un maillage re tangulaire (Nx x
L = 1, 6 m ; e = 2 cm ; T0 = 40 °C ; q = 100 kW/m2 ; H = 1, 0 m ;
δx = 0, 4 m ; δy = 0, 2 m ; k1 = 500 W/m°C ; k2 = 200 W/m°C .
une épaisseur e et une ondu tivité thermique k1 dans la première moitié de sa largeur
sont isolées.
En utilisant une dis rétisation par volumes nis sur un maillage re tangulaire (Nx x
L = 1, 6 m ; e = 2 cm ; T0 = 40 °C ; q = 100 kW/m2 ; H = 1, 0 m ;
δx = 0, 4 m ; δy = 0, 2 m ; k1 = 500 W/m°C ; k2 = 200 W/m°C .
En utilisant une dis rétisation par volumes nis sur un maillage re tangulaire (Nx x
et 20. On donne :
L = 1, 6 m ; e = 2 cm ; H = 1, 0 m ; q = 100 kW/m2 ; T0 = 40 °C ;
3
δx = 0, 4 m ; δy = 0, 2 m ; k = 500 W/m°C ; S = 5000 W/m .
- 118 -
4.5. Exer
i
es.
a une épaisseur e et une ondu tivité thermique k. Les fa es Est et Ouest sont mainte-
nues à une température onstante T0 et les fa es Sud et Nord sont soumises à un ux
de haleur onstant q.
En utilisant une dis rétisation par volumes nis sur un maillage re tangulaire (Nx x
L = 1, 0 m ; e = 0, 1 cm ; H = 0, 4 m ; T0 = 100 °C ;
δx = 0, 2 m ; δy = 0, 1 m ; k = 1000 W/m°C ; q = 600 kW/m2 .
barre sans terme sour e. Cette barre de longueur L, de se tion A, de ondu tivité ther-
mique k est soumise à une température onstante TA à son bout droit et à un ux de
En utilisant une dis rétisation par volumes nis en 3 (v.c) égaux, déterminer la forme
matri ielle du problème et al uler les températures aux diérents n÷uds. On donne :
4-09 : La variable φ est transportée par onve tion-diusion à travers le domaine uni-
φ(x = 0) = φ0 = 2 et φ(x = L) = φL = 1
En utilisant 5 (v.c) égaux et le s héma entré pour le terme onve tif, déterminer la
Fw = Fe = F = 0, 1 et Dw = De = D = 0, 5.
4-10 : La variable φ est transportée par onve tion-diusion à travers le domaine uni-
φ(x = 0) = φ0 = 1 et φ′ (x = L) = φ′L = 0
En utilisant 3 (v.c) égaux et le s héma Upwind pour le terme onve tif, déterminer la
forme matri ielle du problème et al uler les valeurs de φ aux diérents n÷uds. On
donne :
ΓA
Fw = Fe = F = ρ u A = 0, 2 et Dw = De = D = δx
= 0, 4.
4-11 : La variable φ est transportée par onve tion-diusion à travers le domaine uni-
φ′ (x = 0) = φ′0 = 0 et φ(x = L) = φL = 1
- 119 -
Ch4.MÉTHODE DES VOLUMES FINIS.
En utilisant 3 (v.c) égaux et le s héma Upwind pour le terme onve tif, déterminer la
forme matri ielle du problème et al uler les valeurs de φ aux diérents n÷uds. On
donne :
ΓA
Fw = Fe = F = ρ u A = −0, 2 et Dw = De = D = δx
= 0, 4.
4-12 : Un large four industriel est supporté par une olonne en brique de forme arrée de
té L, de faible épaisseur e et d ondu tivité thermique k. Cette olonne est soumise à
une température onstante T0 sur les fa es Est, Ouest et Nord. La fa e Sud est refroidie
par un
ourant d'air à une température T∞ et un
oe
ient de transfert
onve
tif h. En
onsidérant l'équation
i-dessous et en dis
rétisant la
olonne par volumes nis en 4
On donne :
∂ ∂T ∂ ∂T hP
( )+ ( ) − n2 (T − T∞ ) = 0 avec n2 =
∂x ∂x ∂y ∂y k Ac
barre sans terme sour e. Cette barre de longueur L, de se tion A, de ondu tivité ther-
mique k est soumise à une température onstante TA à son bout gau he et TB à son
bout droit.
En utilisant une dis rétisation par volumes nis en 3 (v.c) égaux, déterminer la forme
matri ielle du problème et al uler les températures aux diérents n÷uds. On donne :
L = 0, 15 m ; A = 0, 01 m2 ; k = 1000 W/m°C ; TA = 10 °C ; TB = 50 °C .
4-14 : La variable φ est transportée par onve tion-diusion à travers le domaine uni-
φ(x = 0) = φ0 = 1 et φ(x = L) = φL = 0
En utilisant 5 (v.c) égaux et le s héma Upwind pour le terme onve tif, déterminer la
- 120 -
Bibliographie
[1℄ Joe D. Homann, Numeri al Methods for Engineers and S ientists , 2nd Ed.,
[2℄ Chapra, S. C., and Canale, R. P., Numeri al Methods for Engineers , 3rd Ed.,
[3℄ Aslak Tveito and Ragnar Winther, Introdu tion to Partial Dierential Equations :
[4℄ Y. Pin hover and J. Rubinstein, An Introdu tion to Partial Dierential Equa-
[5℄ Ri hard hyberman, Elementary Applied Partial Dierential Equations , 2nd. Ed.,
[6℄ Klauss A. Homann, Steve T. Chiang, Computational Fluid Dynami s , 4th Ed.,
[7℄ William F. Ames, Numeri al Methods for Partial Dierential Equations , 2nd
Variables and Transform Methods , Dover Publi ations, New York, 1965.
[9℄ David L. Powers, Boundary Value Problems and Partial Dierential Equations ,
[10℄ David R. Croft, David G. Lilley, Heat transfer al ulations using Finite Dieren e
[11℄ Henry J. Ri ardo, A Modern Introdu tion to Dierential Equations , 2nd Ed.,
[12℄ Jayathi Y. Murthy, Numeri al Methods in Heat, Mass, and Momentum Transfer ,
121
BIBLIOGRAPHIE
[14℄ Peter J. Collins, Dierential and Integral Equations , Oxford University Press,
[16℄ Aslak Tveito, Ragnar Winther, Introdu tion to Partial Dierential Equations : A
[17℄ John C. Tannehill, Dale A. Anderson, Ri hard H. Plet her, Computational Fluid
Me hani s And Heat Transfer , 2nd Ed., Taylor&Fran is, USA, 1997.
mi s. The Finite Volume Method , 1st Ed., Longman s ienti &Te hni al, USA,
1995.
[19℄ Suhas V. Patankar, Numeri al Heat Transfer and Fluid Flow , Hemisphere Pu-
- 122 -
Annexes
123
Annexe A
Formulation à 9 points
h2 h3
f (x + h) = f (x) + h f ′(x) + 2
f ′′ (x) + 6
f ′′′ (x) + O(h4 )
h2 h3
f (x − h) = f (x) − h f ′ (x) + 2
f ′′ (x) − 6
f ′′′ (x) + O(h4 )
h3
f (x + h) − f (x − h) = 2 h f ′(x) + 3
f ′′′ (x) + O(h5 )
f (x+h)−f (x−h) h2
=⇒ 2h
= f ′ (x) + 6
f ′′′ (x) + O(h4 ) (*)
h2 h3
f ′ (x + h) = f ′ (x) + h f ′′ (x) + 2
f ′′′ (x) + 6
f (4) (x) + O(h4 )
h2 h3
f ′ (x − h) = f ′ (x) − h f ′′(x) + 2
f ′′′ (x) − 6
f (4) (x) + O(h4 )
1 h2
=⇒ 6
[f ′ (x + h) − 2 f ′ (x) + f ′ (x − h)] = 6
f ′′′ (x) + O(h4 )
2
=⇒ f ′ (x)+ 61 [f ′ (x + h) − 2 f ′ (x) + f ′ (x − h)] = f ′ (x)+ h6 f ′′′ (x)+O(h4 ) (**)
f (x+h)−f (x−h)
(*) et (**) =⇒ f ′ (x) + 61 [f ′ (x + h) − 2 f ′(x) + f ′ (x − h)] = 2h
+ O(h4 )
125
A. FORMULATION À 9 POINTS.
δf (x)
f ′ (x) + 61 δ 2 f ′ (x) = 2h
+ O(h4) et par suite :
δf (x)
f ′ (x) = 4
2 + O(h )
2 h 1 + δ6
Cette dernière équation représente la diéren
e
entrée impli
ite à 3 points au 4ème
ordre pour f ′ (x).
De la même manière nous pouvons aussi montrer que :
δ 2 f (x)
f ′′ (x) = δ2
+ O(h4 )
h 1 + 12
∂2T δx2 Ti,j ∂2T δy2 Ti,j
= et =
∂x2 ∂y 2 2
2
δx
δy
i,j ∆x2 1+ 12 i,j ∆y 2 1+ 12
δy2 δy2
h i
δx2 δx2
1+ 12 ∆x2
+ 1+ 12 ∆y 2
Ti,j = 0
δy2 2
h i
δx2 ∆x2 +∆y 2 δx2 δy
=⇒ ∆x2
+ ∆y 2
+ 12 ∆x2 ∆y 2
Ti,j = 0
Ti−1,j −2 Ti,j +Ti+1,j Ti,j−1 −2 Ti,j +Ti,j+1 ∆x2 +∆y 2 δx2 Ti,j−1 −2 Ti,j +Ti,j+1
∆x2
+ ∆y 2
+ 12 ∆x2 ∆y 2
=0
∆x2 +∆y 2 Ti−1,j−1 −2 Ti,j−1 +Ti+1,j−1 Ti−1,j −2 Ti,j +Ti+1,j Ti−1,j+1 −2 Ti,j+1 +Ti+1,j+1
C= 12 ∆y 2 ∆x2
−2 ∆x2
+ ∆x2
12 ∆x2 ∆y 2 ∆x
En multipliant par
∆x2 +∆y 2
et en posant en posant β= ∆y
nous aurons :
12 12 β 2
1+β 2
(Ti−1,j − 2 Ti,j + Ti+1,j ) + 1+β 2
(Ti,j−1 − 2 Ti,j + Ti,j+1 ) + ∆x2 C = 0
- 126 -
2 (5 − β 2 )
Ti−1,j−1 + Ti+1,j−1 + Ti−1,j+1 + Ti+1,j+1 + (Ti−1,j + Ti+1,j ) + . . .
1 + β2
2 (5β 2 − 1)
... (Ti,j−1 + Ti,j+1 ) − 20 Ti,j = 0
1 + β2
- 127 -
A. FORMULATION À 9 POINTS.
- 128 -
Annexe B
Approximation des dérivées aux interfa
es
dérivée aux limites du (v.c). Pour ela, nous pouvons utiliser l'approximation en séries
dφ dφ φE −φP
+ O(δx3e )
+ O(δx2e )
φE − φP = δxe dx e
=⇒ dx e
= δxe
Cette approximation est souvent appelée approximation entrée et elle est pré ise
au se ond ordre.
De même :
δxw 1 dφ δxw 2 1 d2 φ δxw 3 1 d3 φ
+ O(δx4w )
φW = φw − . .( )
2 1! dx w
+ 2
. 2! .( dx2 )w − 2
. 3! .( dx3 )w
dφ dφ φP −φW
+ O(δx3w )
+ O(δx2w )
φP − φW = δxw dx w
=⇒ dx w
= δxw
pente de la droite :
129
B. APPROXIMATION DES DÉRIVÉES AUX INTERFACES.
α β
α β
PSfrag repla
ements
W P E
w e x
δx
δxw δxe
dφ
φ(x) = a x + b =⇒ dx
= a = tgα
φP −φW dφ
tgα = δxw
= dx w
φE −φP dφ
tgβ = δxe
= dx e
- 130 -