L2 Interference
L2 Interference
L2 Interference
I = I1 + I 2 + 2 I1I 2 cos(2 − 1 )
Ce 3e terme, cos(2 − 1 ) c’est le « terme d’interférence ». Lorsqu’il est nul, il n’y a pas
d’interférences. Dans le cas contraire on a interférence est l’intensité est une fonction de la position du
point M.
On vient d’expliquer pourquoi on ne peut obtenir d’interférences en superposant les faisceaux de deux
lampes de poche. Pour obtenir des interférences, il faut que les retards de phase aux points et
soient à chaque instant identiques : les deux ondes arrivant en doivent être « deux parties d’un
même train d’onde »qui ont suivi deux trajets différents. Comment « diviser un train d’onde » ?
▪ soit par « division du front d’onde » : miroirs de Fresnel, trous (ou fentes) d’Young
▪ soit par « division d’amplitude » : lame de verre, interféromètre de Mach-Zender, celui de
Michelson
Pour que les sources soient cohérentes, les conditions suivantes doivent être remplies :
▪ les sources sont des sources secondaires, émettant des ondes issues d’une même onde primaire
I = I1 + I 2 + 2 I1I 2 cos(k0 )
Que devient cette formule pour des sources de même éclairement ?
Remarque :
-Démonstration de la formule des interférences en notation complexe
Lorsque les ondes sont cohérentes, on peut (on doit !) utiliser la notation complexe pour retrouver la
formule (On considère deux sources cohérentes. En utilisant la notation complexe, retrouver la
formule des interférences (formule de Fresnel).
-Dans le cas d’interférences entre N sources cohérentes, la notation complexe est indispensable, car
les calculs en notation réelle sont inutilement compliqués.
1.Ordre d’interférence
Ordre d’interférence est une différence de marche adimensionnée, c’est p =
0
Lorsqu’il est entier, l’éclairement est maximal. Lorsqu’il est demi-entier, l’éclairement est minimal.
Soient deux sources ponctuelles émettant de la lumière dans toutes les directions. Montrer que les
surfaces d’égal éclairement sont des hyperboloïdes.
Comment faut-il disposer l’écran pour obtenir des franges en anneaux ? des franges quasi-
rectilignes ?
Sur la figure, comment est défini la différence de marche : ou ?
4-Définition de l’interfrange
Lorsque les franges sont rectilignes, l’interfrange est la distance entre deux franges
successives. C’est la distance qui fait varier :
▪ la différence de marche de
▪ l’ordre d’interférence de
▪ la différence de phase de
Le champ d’interférences est la zone de l’espace 3D dans laquelle les faisceaux issus des deux
sources cohérentes se croisent. Cela dépend donc de la forme des faisceaux issus des sources
secondaires.
Interférences localisées
Interférences non localisées
On étudie ici un dispositif très classique de division du front d’onde : les fentes d’Young. On
commence par une source ponctuelle monochromatique. On passe ensuite à une source ponctuelle
polychromatique, et enfin à une source étendue.
a) Le dispositif
Les deux trous sont de même rayon, et éclairées de la même façon par la source S. Les deux trous
jouent le rôle de sources secondaires, de même éclairement. L’écartement entre les trous est
inférieur à , et la distance entre les trous et l’écran est de l’ordre de .
Dessiner les deux trajets empruntés par la lumière pour aller de la source S en un point M de
l’écran
Dans le repère cartésien défini sur le schéma, donner les coordonnées des points , et
➢Exprimer la différence de marche des ondes en , en remarquant que
On notera que l’observation des franges permet de mesurer la longueur d’onde de la lumière si est
connue. Inversement, si la longueur d’onde est connue, on peut en déduire la distance .
La quantité est appelée nombre d'ondes. On a déjà dit qu'on l'introduit pour que la phase
devienne une fonction affine de la variable d'intégration, ce qui ne serait pas le cas avec .
L'intensité Io de la source est supposée uniformément répartie sur le domaine spectral . On
s'intéresse toujours à l'intensité au même point M de l'écran, avec OM = y. Le calcul se fait
toujours en trois temps :
2ay
avec m = , de la forme : I = 2 I o (1 + k. cos o ) où k = sin c(m)
D
Figure 8 Figure 9
2a
m=
d
, donc de
la forme :
Remarquer que la courbe d'intensité ne s'amortit pas (sauf pour le miroir de Lloyd !!), car le
contraste = k ne dépend pas du point M de l'écran.