CH5 Thermodynamique Melanges - Fin 2
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CHAPITRE 5
THERMODYNAMIQUE DES MELANGES
HYDROCARBURES
.
5.1 Grandeur molaire et grandeur molaire partielle
- Une grandeur molaire ( ̅ ) d'un corps pur ou d'un mélange est le rapport de la grandeur
extensive totale ( ) au nombre de moles total (n) du corps pur ou du mélange :
̅ ̅ ( )
- Une grandeur molaire partielle ̅ (d’un corps i dans un mélange) est la contribution
(par mole) apportée par un corps à une grandeur globale d'un mélange. On écrit :
̅ ( )
Si on divise cette relation par le nombre de mole total (n) du mélange, on obtient une
relation entre la grandeur molaire et grandeur molaire partielle, telle que :
̅ ∑ ̅
Remarque :
- une grandeur molaire partielle est une grandeur intensive qui dépend en général de la
composition du système
- les grandeurs molaires partielles se confondent avec les grandeurs molaires, lorsque le
corps est pur
Le volume molaire partiel est la grandeur molaire partielle la plus facile à se représenter : il
s'agit de la contribution de chaque constituant au volume total d'un mélange. Mais
Attention !! Un mol d'une substance a un volume caractéristique lorsqu'elle est pure, mais sa
contribution au volume total d'un mélange peut être différente car les molécules ne se
rapprochent pas de la même façon dans les corps purs et dans les mélanges.
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CHAPITRE 5 THERMODYNAMIQUE DES MELANGES
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𝑑𝐺 −𝑆𝑑𝑇 + 𝑉𝑑𝑃 + ∑ 𝑑 6
- composant i 𝐺
dans mélange: ( ) ̅ enthalpie libre partielle molaire (5.7b)
(a) (b)
Figure 5.3 Variation du potentiel chimique en fonction de T (a) et P (b)
1
Théorème qui permet l’interversion de l’ordre des dérivations
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CHAPITRE 5 THERMODYNAMIQUE DES MELANGES
Relation de Gibbs-Duhem
Sachant que :
𝐺 ∑ ̅ ∑ 4𝑎
alors :
𝑑𝐺 ∑ 𝑑 + ∑𝑑 4 4
∑ 𝑑 −𝑆𝑑𝑇 + 𝑉𝑑𝑃
∑ 𝑑 6
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- mélange : 𝑇𝑃 𝑃 𝑇𝑃
𝑎 𝑃 ⟹
Remarque :
- des molécules qui s’attirent (de par leurs natures) ⟹ 𝑃 ⟹
- des molécules qui se repoussent ⟹ > 𝑃 ⟹ >
Calcul de la fugacité
Pour un corps pur :
𝑇
𝑇𝑃 ( ) ∫ ( ̅− ) 𝑑𝑃
𝑃 𝑇 𝑃
̅
𝑇
𝑇𝑉 ( ) − − + ∫[ − 𝑃] 𝑑 ̅
𝑃 𝑇 ̅
Pour un mélange :
𝑇
𝑇𝑃 ( ) ∫ ( ̅ − ) 𝑑𝑃
𝑃 𝑇 𝑃
̅
𝑇 𝑃
𝑇𝑉 ( ) − + ∫[ −( ) ]𝑑 ̅
𝑃 𝑇 ̅ ̅
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Une solution devient non idéale dès lors qu’elle contient des molécules polaires (H2S,
composés oxygénés, H2O, etc) ou de tailles très différentes (des aromatiques aussi)
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La notion d'activité chimique est surtout employée pour les phases liquide et solide. Elle
est définie par la relation suivante :
𝑎 4
autrement écrit :
𝑎 6𝑎
6
avec : solution idéale , solution non-idéale
-
𝑇𝑃 𝑇𝑃 +∫ ̅ 𝑑𝑃
- Pour les gaz, l’état de référence correspond le plus souvent à celui d’un gaz parfait
à T et 𝑃 𝑎
- Pour les solutions c’est l’état pur du composant i à un état standard (T et 𝑃 de
référence (différent de celui d’un gaz parfait)2
Gaz parfait pur :
un gaz parfait ( ̅ 𝑇 𝑃) (5.27) devient :
𝑇𝑃 𝑇 + 𝑇 𝑃
: le potentiel chimique du gaz parfait ( ) pur ( )
Mélange de gaz parfaits :
le potentiel chimique d’un composant i ( se déduit de son potentiel chimique lorsqu’il
est pur ( (à la même T et P), de la façon suivante :
𝑇𝑃 𝑇𝑃 + 𝑇 𝑎
2
Car pour certaines espèces (exp : solution électrolytes, espèces qui ne peuvent être vaporisées qu'à des températures
extrêmes) l'usage d'un état standard gaz parfait posera néanmoins problème).
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CHAPITRE 5 THERMODYNAMIQUE DES MELANGES
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L’équilibre chimique (égalité des fugacités) doit être accompagné d’un équilibre thermique
(𝑇 𝑇 ) et mécanique (𝑃 𝑃 ) entre les phases en présence.
ainsi, on définit comme étant le rapport entre la fraction molaire de la phase vapeur et
liquide :
4
𝑃
Dans cette approche se calcule par une équation d’état et le coefficient d’activité de la
phase liquide par un des modèles thermodynamiques d’activité (& 5.12). Néanmoins,
la relation (5.41) peut être plus ou moins simplifiée dans certains cas :
- si P est faible 𝑃 P de saturation de i pur), (5.38) devient :
𝑃
4
𝑃
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⟹ 𝑃 ∑ 𝑃
Loi de Raoult : Dans une solution idéale, la pression partielle en phase vapeur d'un
constituant est proportionnelle à sa fraction molaire en phase liquide.
𝑃 𝑇
− 𝑃 − 𝑃 𝑇 𝑇 𝑇
𝑃
La corrélation donne de bons résultats pour des pressions modérées ( 𝑃 𝑎 6 𝑎
5.11.2 Corrélation Standing (1979)
La corrélation de Standing s’écrit, pour P et T ne dépassant pas les 1000 Psia ( 6 𝑎 et
200°F, de la façon suivante :
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wher
e
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Loi de Raoult
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Exemple : soit un mélange à nombre de moles égales d’eau et de methanol à 1atm (1,013bar)
et 350K. Calculer à l’équilibre L-V le coefficient de partage Ki dans les 2 cas suivants :
a- les deux phases sont des mélanges idéaux répondant à la loi de Raoult
b- en utilisant l’équation de Wilson pour la phase liquide non-idéale
Solution
a- Cas idéal : 𝑃 𝑃
la composition globale est :
On calcul Psat à partir de la relation d’Antoine :
6 4 4
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