PC CHAP1 Modèle Scalaire Des Ondes Lumineuses
PC CHAP1 Modèle Scalaire Des Ondes Lumineuses
PC CHAP1 Modèle Scalaire Des Ondes Lumineuses
Vibration lumineuse.
Chemin optique. Déphasage dû à la Exprimer le retard de phase en un point en
propagation. fonction de la durée de propagation ou du
chemin optique.
Réception d’une onde lumineuse. Comparer le temps de réponse d’un On verra le capteur optique en TP dans
récepteur usuel (œil, photodiode, capteur l’acquisition d’interfranges.
Récepteurs. Intensité lumineuse. CCD) aux temps caractéristiques des
vibrations lumineuses.
Relier l’intensité lumineuse à la moyenne
temporelle du carré de la grandeur scalaire
de l’optique.
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Dans le cas de la lumière naturelle, la direction du champ
électrique change de manière aléatoire au cours du temps ; la durée
moyenne entre deux changements est le temps de cohérence. Ce
temps 𝜏𝜏𝑐𝑐 est extrêmement bref par rapport à la durée d’une
expérience. Ainsi il n’est pas possible d’attribuer une direction au
champ électrique.
On la notera :
𝑠𝑠(𝑀𝑀, 𝑡𝑡) = 𝐴𝐴(𝑀𝑀) cos�𝜔𝜔𝜔𝜔 − 𝜑𝜑(𝑀𝑀)�
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La vibration lumineuse se propage dans les milieux
𝑐𝑐
transparents, le long des rayons lumineux, à la vitesse 𝑣𝑣 = 𝑛𝑛.
Si plusieurs vibrations 𝑠𝑠𝑖𝑖 (𝑀𝑀, 𝑡𝑡) se propagent simultanément
dans l’espace, chacune se propage comme si elle était seule et la
vibration résultante en un point M est :
𝑠𝑠(𝑀𝑀, 𝑡𝑡) = � 𝑠𝑠𝑖𝑖 (𝑀𝑀, 𝑡𝑡)
𝑖𝑖
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On appelle éclairement la puissance lumineuse surfacique
moyenne reçue par une surface :
��
(𝑀𝑀) = 𝐾𝐾 〈𝑠𝑠(𝑀𝑀, 𝑡𝑡)2 〉
𝑊𝑊𝑚𝑚−2 𝑜𝑜𝑜𝑜 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙
où K est une constante positive.
On parle aussi d’intensité vibratoire telle que :
𝐼𝐼(𝑀𝑀) = 〈𝑠𝑠(𝑀𝑀, 𝑡𝑡)2 〉
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b) Expression de l’éclairement
L’éclairement s’écrit en lumière monochromatique :
ε(𝑀𝑀) = 𝐾𝐾 〈𝑠𝑠(𝑀𝑀, 𝑡𝑡)2 〉 = 𝐾𝐾 〈𝐴𝐴(𝑀𝑀)2 cos ²�𝜔𝜔𝜔𝜔 − 𝜑𝜑(𝑀𝑀)�〉
𝐾𝐾𝐾𝐾(𝑀𝑀)2
⇔ ε (𝑀𝑀) =
2
L’éclairement (et l’intensité lumineuse) sont donc
proportionnels au carré de l’amplitude de la vibration.
En notation complexe obtient l’éclairement par l’une des
formules suivantes :
1 2 1 2
ε(𝑀𝑀) = 𝐾𝐾�𝑎𝑎(M)� 𝑜𝑜𝑜𝑜 ε(𝑀𝑀) = 𝐾𝐾�𝑠𝑠(M, t)�
2 2
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Cependant lors d’une réflexion sur une surface métallique il
faudra rajouter un déphasage de π :
2π
ϕ𝑁𝑁 = ϕ𝑀𝑀 + (𝑀𝑀𝑀𝑀) + ϕ𝑅𝑅é𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓
λ0
Conséquence :
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Avant le système optique, les rayons lumineux sont des droites
passant par A. Les surfaces d’onde doivent être orthogonales à ces
droites d’après le théorème de Malus ; ce sont donc des sphères de
centre A. Pour une raison analogue les surfaces d’ondes, après le
système optique, sont des sphères de centre A’.
On veut comparer le chemin optique de A à A’ le long de deux
rayons différents numérotés 1 et 2.
Soient 𝑀𝑀1 et 𝑀𝑀2 des points situés sur ces rayons, après le
système optique et sur une même surface d’onde. Par définition des
surfaces d’ondes, on a
(𝐴𝐴𝑀𝑀1 ) = (𝐴𝐴𝑀𝑀2 )
De plus, 𝑀𝑀1 et 𝑀𝑀2 se trouvant sur une sphère de centre A’,
d’après le principe de retour inverse de la lumière on peut écrire :
(𝑀𝑀1 𝐴𝐴’) = (𝑀𝑀2 𝐴𝐴’)
On trouve donc :
(𝐴𝐴𝐴𝐴’)1 = (𝐴𝐴𝐴𝐴’)2
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Une onde sphérique monochromatique s’écrit :
α
𝑠𝑠(𝑀𝑀, 𝑡𝑡) = cos�ω𝑡𝑡 − ϕ(𝑀𝑀)�
𝑟𝑟
b) Onde plane
L’onde plane est la modélisation à grande distance d’une onde
émise par une source ponctuelle dans un milieu homogène. Une onde
plane se caractérise par :
- Rayons lumineux : Droites parallèles entre elles
- Surfaces d’onde : Plans parallèles entre eux orthogonaux aux
rayons lumineux.
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Si le milieu est transparent, l’amplitude de l’onde reste
constante le long de la propagation. Une onde plane
monochromatique peut s’écrire :
𝑠𝑠(𝑀𝑀, 𝑡𝑡) = 𝐴𝐴0 cos�𝜔𝜔𝜔𝜔 − ϕ(𝑀𝑀)�
Donc :
ϕ(𝑀𝑀) = ϕ(𝑂𝑂) + 𝑘𝑘�⃗. 𝑂𝑂𝑂𝑂
������⃗
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Conclusion :
Une onde plane monochromatique se propageant dans la
direction 𝑢𝑢�⃗ au sein d’un milieu d’indice n est de la forme
2π
�⃗ ������⃗ �⃗
𝑠𝑠(𝑀𝑀, 𝑡𝑡) = A0 cos �ω𝑡𝑡 − 𝑘𝑘. 𝑂𝑂𝑂𝑂 − ϕ(𝑂𝑂)� 𝑜𝑜ù 𝑘𝑘 = 𝑢𝑢
�⃗
λ𝑛𝑛
En notation complexe :
�⃗ .𝑂𝑂𝑂𝑂
𝑖𝑖�ω𝑡𝑡−𝑘𝑘 �������⃗−ϕ(𝑂𝑂)�
𝑠𝑠(𝑀𝑀, 𝑡𝑡) = 𝐴𝐴0 𝑒𝑒 = 𝐴𝐴0 𝑒𝑒 𝑖𝑖ω𝑡𝑡
�⃗ .𝑂𝑂𝑂𝑂
−𝑖𝑖�𝑘𝑘 �������⃗+ϕ(𝑂𝑂)�
𝑜𝑜ù 𝐴𝐴0 = 𝐴𝐴0 𝑒𝑒 = 𝐴𝐴0 𝑒𝑒 −𝑖𝑖ϕ(𝑀𝑀)
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Par analyse de Fourier on associe à un train d’onde de durée
τ𝐶𝐶 (aussi appelée durée de train d’onde) un élargissement spectral tel
que :
∆ν τ𝑐𝑐 ~1
On sait mesurer le profil fin des raies spectrales. Ces raies ont
une allure voisine de la figure ci-dessus et sont caractérisées par :
- La longueur d’onde 𝜆𝜆𝑚𝑚 correspondant au maximum d’émission,
- La largeur à mi-hauteur 𝛥𝛥𝜆𝜆 qui est telle que 𝛥𝛥𝜆𝜆 ≪ 𝜆𝜆𝑚𝑚 ,
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En termes de fréquences, la raie est caractérisée :
𝑐𝑐
- Par la fréquence moyenne 𝜈𝜈𝑚𝑚 = 𝜆𝜆
𝑚𝑚
- Et la largeur 𝛥𝛥𝜈𝜈.
Or :
𝑐𝑐 1 1 𝑐𝑐∆λ
𝛥𝛥𝜈𝜈 = ∆ � � = 𝑐𝑐 � − � =
λ λ2 λ1 λ1 λ2
𝑐𝑐∆λ
⇒ 𝛥𝛥𝜈𝜈∼ 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 𝛥𝛥𝜆𝜆 ≪ 𝜆𝜆𝑚𝑚
λ2𝑚𝑚
Or :
𝑐𝑐
= 𝜈𝜈𝑚𝑚
λ𝑚𝑚
𝛥𝛥𝜈𝜈 ∆λ
⇒ =
𝜈𝜈𝑚𝑚 λ𝑚𝑚
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Le tableau ci-dessous donne quelques exemples de valeurs de
largeur de raie, temps de cohérence et longueur de cohérence de
différentes sources.
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