Guide Sri Lanka Evaneos
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Sri Lanka
Sri Lanka
a
S ri L a n k
1
Cinq raisons de voyager au Sri Lanka
Vous souhaitez
partir découvrir le
Sri Lanka mais vous
hésitez encore?
Découvrez nos 5
bonnes raisons de
découvrir cette île
unique, lointaine et
exotique...
2
Quand partir au Sri Lanka
Quelle est la
meulleure période
pour partir au Sri
Lanka? On vous
donne la réponse...
Météo
Un climat équatorial
Le Sri Lanka bénéficie, de par sa situation, d’un climat dit équatorial ! Traduisez par :
chaleur et humidité constantes sur les côtes et dans les plaines avec des
températures plus fraîches et un climat plus sec en montagne.
La meilleure saison pour partir en voyage au Sri Lanka se déroule de janvier à avril
car la pluviosité est faible et l'ensoleillement important.
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Deux exemples : Colombo et Batticaloa (Est)
A Colombo, sur la côte Ouest, les températures sont stables toute l'année, aux
alentours de 30°C. En revanche, les précipitations varient énormément selon les mois,
de 70 mm en janvier et février et 90 mm en août jusqu'à 350 mm en mai ou octobre.
Les mois de mai puis d'octobre et novembre sont donc à éviter si vous ne voulez pas
finir trempés !
A Batticaloa, sur la côte Est, les températures varient légèrement, entre 27°C pendant
l'hiver (décembre-janvier) et 32°C pendant l'été (juillet-août). En ce qui concerne les
précipitations, les mois à privilégier sont mars puis juillet à septembre (mois de 70
mm) tandis qu'il est préférable d'éviter avril et décembre, durant lesquels elles
dépassent les 400 mm.
En montagne, les températures descendent vite et une polaire ainsi qu'un coupe-
vent sont à prévoir. En hiver, vous pourrez même voir du givre se former sur les
fenêtres !
A l’image des différentes cultures et religions représentées sur place, le Sri Lanka
célèbre les fêtes religieuses de presque toutes les religions. Vous êtes
pratiquement assuré de pouvoir assister à une procession ou célébration de l’une ou
l’autre des communautés bouddhistes, hindoues, musulmanes ou chrétiennes. C’est
l’un des pays du monde qui dénombre le plus de jours fériés (Public Holiday) !
L e s principales fêtes sont listées ci-dessous. Les dates des fêtes religieuses
dépendent souvent de la lune et peuvent donc varier d’un jour en plus ou moins d’une
année sur l’autre. La pleine Lune est célébrée chaque mois et le lendemain est un jour
férié. La consommation dans la rue et la vente d’alcool sont strictement interdites ces
jours-là.
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Janvier
Thai Pongal (fête tamoule), le 14 janvier. C’est l’une des principales fêtes religieuses
du calendrier hindou. Durant cette fête de l’abondance, les récoltes de riz sont
partagées dans les villages. Les habitants, parés de leurs plus beaux vêtements,
parcourent le village, au départ du temple, après une prière et une offrande à la
divinité locale pour la remercier de la richesse de la récolte. Des bonbons et desserts
sucrés sont distribués à tous.
Cette fête a lieu le 14 janvier, et le lendemain est fêtée la vache, alliée inconditionnelle
du cultivateur. C’est le seul jour de l’année où les vaches ne travaillent pas . Elles
sont lavées, décorées et font leur tour d’honneur du village. A voir absolument dans la
région du Nord et du Nord-Est.
Février
Fête Nationale, le 4 février. Défilé militaire à Colombo. Évitez le coin si vous n’êtes
pas fan…
Mars
Maha Shivastri (Fête de Shiva, fête tamoule), autour du 10 mars. Plusieurs versions
existent pour expliquer la date précise de cette journée. Si vous êtes à proximité d’un
temple dédié au Dieu Shiva, vous entendrez résonner sa prière « Om Namah Shivaya »
de l’aube au crépuscule.
Avril
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Pleine lune d’avril (Bak Poya) : cette lune marque la fin de la période de pèlerinage à
Adam’s Peak, qui débute en décembre. C’est le moment culminant pour gravir cette
montagne et vous ne serez pas seuls ! Des centaines de Sri Lankais, de toutes
religions, se rendent à Sri Pada à cette période. Il est fréquemment impossible de
trouver un hébergement ou un restaurant pouvant vous accueillir. Les véhicules des
pèlerins sont garés le long de la route sur des kilomètres. A éviter donc, sauf si vous
avez beaucoup de temps et aimez les grandes foules. Autre phénomène particulier à
cette période, les papillons se dirigent vers la montagne , vous les verrez par
milliers si vous êtes dans la région à ce moment.
Mai
Vesak (fête bouddhiste), autour du 6 mai. L’anniversaire de Bouddha, l’une des plus
grandes fêtes du calendrier bouddhiste. Les temples sont décorés et chaque
bouddhiste va rendre hommage à Bouddha, en déposant une offrande. Les festivités
(et donc les fermetures de commerces et services) commencent la veille.
Juillet
Esala Poya (pleine lune de juillet) est la fête de la relique de la Dent à Kandy et
donne lieu à la seule « sortie » de la relique du temple dans l’année, où elle est
exposée à travers la ville, à la tombée de la nuit, à dos d’éléphant, accompagnée de
danseurs, percussionnistes et fidèles. Kandy se transforme en un lieu de fête pendant
deux jours, des milliers de fidèles et de curieux s’y rendant. Pour les plus fortunés,
réserver une chambre au Queen’s Hotel permet d’assister à la procession des balcons
qui surplombent la rue principale. Organiser cette étape bien en avance, car les
places sont limitées et les prix augmentent autour de la date.
Novembre
La fête hindoue des lumières, entre fin octobre et début novembre. Deepavali (ou
Diwali) est la célébration du triomphe du bien sur le mal et des prières sont offertes à
la déesse Lakshmi, qui représente la santé, la richesse et la prospérité.
Décembre
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Cette grande fête bouddhiste a lieu chaque année, pendant plusieurs jours avant la
pleine lune de juillet-août, l’apothéose étant la grande procession de la nuit de pleine
lune (Poya).
Mais vous verrez certains héros de la religion hindoue s’imposer dans notre casting,
chose assez normale somme toute, puisque cette religion très ancienne est apparue à
une époque "préhistorique", alors que le « Gautama Bouddha » n’est né qu’en 500
av. J.C. environ…
Petits repèreshistoriques
L’une des dents de bouddha (« sri dalada »), initialement gardée par les princes
indiens bouddhistes, a été envoyée au Sri Lanka afin de la protéger en cas de défaite
guerrière, vers le IVe siècle de notre ère. La légende voudrait qu’elle fût cachée dans la
chevelure de la princesse Hemamali, qui l’emmena avec son mari le prince Dantha
auprès du roi sri lankais le plus influent de l’époque.
Pour des bouddhistes pratiquants, qui pensaient déjà qu’une bouture de l’arbre sous
lequel le bouddha avait eu son illumination avait le pouvoir de faire tomber la pluie,
la possession d’une dent de leur seigneur était une source d’influence au potentiel
infini. La coutume voulut alors que celui qui possédait la relique de la dent était le
véritable tout-puissant de l’île. Cette relique au pouvoir surnaturel fût donc
transportée dans les différentes capitales de l’île, et suivait (ou causait ?) les différents
événements et déménagements des familles royales, de Anuradhapura à
Polonnaruwa, puis enfin Kandy, où elle demeure toujours, bien enfermée dans une
petit coffre en argent, lui-même bien enfermé dans un autel, lui-même protégé par
des portes en ivoire, elles-mêmes situées derrière les portes en or massif du temple
de la dent !
A voir ou pas ?
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De tels événements culturels sont à la fois indispensables à une bonne
connaissance de la civilisation bouddhiste du Sri Lanka, mais aussi un moment où
la ville est inondée de touristes et de curieux de tous horizons, où les prix flambent
et les files d’attente prennent des proportions kafkaïennes…
Les voyageurs prévoyants et plus fortunés pourront réserver une chambre au fameux
Queen’s hôtel, situé en plein centre ville, sur le parcours, et se poser au balcon avec
l’élite sri lankaise, pour regarder la procession.
Le Pic d’Adam est une montagne d’une altitude de 2.243m, située dans le quart Sud-
Ouest du pays, à environ 40 km de Ratnapura, dans la province de Sabaragamuwa.
Véritable centre vital du pays en terme de ressources, elle donne vie à quatre des six
principaux fleuves, dont le Mahaweli Ganga qui termine sa course à Trincomalee, sur
la côte Nord-Est de l’île, fournissant au passage 40% de l’énergie électrique du Sri
Lanka au travers ses barrages et irriguant les grandes plaines productrices de riz
depuis des millénaires.
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C’est le pied, maisde qui ?
Le pelerinage
L’ascension du Pic d’Adam n’est possible qu’entre décembre et avril, car le reste
de l’année la montagne est couverte de brume et la région est sujette à des vents très
forts en altitude et des pluies tropicales diluviennes, rendant l’ascension trop
dangereuse.
Le nec plus ultra est de gravir cette montagne de nuit, afin d’arriver au sommet pour
le lever du soleil. Et effectivement, ayant traversé les nuages plusieurs centaines de
mètres d’altitude avant le sommet, vous y verrez le reflet du soleil levant, qui projette
l’ombre du pic sur les plaines en aval. Cette montée nocturne est possible sans
matériel particulier, car le parcours est éclairé par de petites lampes, mais attention
toutefois à avoir des chaussures qui maintiennent bien votre pied, et emportez avec
vous un k-way léger, un polaire pour le sommet, une bouteille d’eau et quelques fruits
ou barres énergétiques pour la montée, ainsi que des pansements si vous êtes un
habitué des ampoules.
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Instauré par le roi Korthisiri Meghawannna au IVe siècle, ce festival réunit pendant 10
jours et 10 nuits, entre juillet et août (dit mois de « Esala ») des milliers de
pèlerins venus de toute l’île mais aussi d’Inde pour célébrer le Dieu de la guerre «
Skanda Kumara » et sa déesse « Nalei ».
Un lieu derassemblement
Dans ce lieu célèbre pour son site œcuménique, où a lieu chaque jour la cérémonie
du Podhja, des centaines de dévots viennent déposer leurs offrandes aux différents
dieux représentés.
C’est en effet le seul endroit du Sri Lanka réunissant à la fois les Hindouistes,
Bouddhistes, Musulmans et Veddas. Si vous êtes au Sri Lanka pendant la période du
festival en juillet et août, c’est donc une étape incontournable de votre voyage.
Attention, nous vous conseillons de réserver vos chambres d’hôtels à l’avance car bien
que peu connu par les européens, ce festival attire de nombreux indiens et cinghalais.
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Idées de circuits au Sri Lanka
Plaisirs aquatiques
C’est l’eau dans toute sa générosité qui sera la reine de cet « adventure tour » : en
bateau dans les marécages du Sud-Ouest, en canoë dans les rapides du fleuve Kalu
Ganga (« rivière noire ») ou encore grâce aux baignades, surf, ski nautique ou plongée
dans l’Océan Indien.
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A la rencontre des habitants
L'autre originalité d'un séjour aventure est sa proximité avec les habitants et leur
vie quotidienne. Au cours de vos promenades, vous côtoierez pêcheurs, marchands,
agriculteurs, chercheurs de pierres précieuses, artisans et moines, qui seront ravis de
vous montrer leur mode de vie, sans chichi, mais avec leur sourire et leur
générosité légendaire. Des savoir-faire ancestraux vous seront aussi dévoilés dans
une plantation de thé, une fabrique de batiks ou encore un jardin d’épices parsemés
sur votre parcours. Aventurez-vous à leur rencontre, vous ne le regretterez pas !
Découvertes historiques
Faîtes vous donc plaisir et optez pour un combiné Sri Lanka – Maldives. En effet,
durant votre séjour au Sri Lanka vous en profiterez pour visiter les sites culturels et les
temples-cités hindouistes en séjournant dans le fameux triangle culturel . La
découverte de la nature sera également au rendez-vous avec les montagnes du
centre et les parcs naturels, avant de poursuivre aux Maldives par un séjour plage,
repos, plongée et parasol !
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Découvrir le Sri Lanka en Famille
Un accueil chaleureux
Envie de transmette votre âme de voyageur à vos enfants ? Alors ce circuit sur mesure
est fait pour vous ! Le Sri Lanka est un pays où les enfants sont adorés par la
population locale, qui sera ravie de les accueillir.
Vos petites « têtes blondes » se feront dorloter et pincer les joues (très doucement) par
les Sri Lankais, et vous verrez alors se déployer toute leur gentillesse et leur patience
légendaire !
C’est ensemble également, que vous découvrirez la beauté des danses traditionnelles
ou les utilisations de différentes épices et huiles essentielles dans la région de Kandy,
et que vous pourrez même découvrir l’exquise sensation de détente que procure un
massage ayurvédique ! Enfin, une journée entière consacrée à la découverte de
pratiques nautiques vous est proposée à Bentota, où vous pratiquerez le jet-ski, le
banana-boat, canoë et toutes sortes d’expériences aquatiques pour le plus grand
plaisir des petits et des grands !
Si vous n’avez malheureusement que 8 petits jours pour visiter l'île, il vous faudra
faire un choix afin d’optimiser votre trajet et pouvoir visiter les étapes
incontournables selon vos envies.
Le plus : les transports en commun, trains et routes desservent quasiment tous les
principaux sites incontournables.
Le moins : les distances bien que courtes… prennent tout de même un certain temps !
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Trois jours sous le signe de la culture
Ensuite, partez en train ou en voiture par les routes sinueuses vers les montagnes
avec leurs célèbres plantations de thés et d’épices au centre de l’île, dans la région
de Nurawa Elya, de Kandy à Ella. Les collines sculptées au fil du temps par les
cueilleuses de thé se succèdent et laissent la place à des paysages de montagnes
avec des rivières et cascades dont la beauté est à couper le souffle !
Vous finirez votre séjour au Sud-Ouest de l’île, entre Mirrissa et Galle (évitez
toutefois Bentota…trop bétonnée à notre goût), les pieds dans l’eau turquoise de
l’océan Indien pour profiter des nombreuses activités balnéaires qui sont réalisables
sur l’île : observation des baleines, balade en pirogues dans les lagunes, farniente
et un ou deux massages ayurvédiques bien sûr afin de recharger les batteries avant
de reprendre la route pour Colombo.
Une Semaine
Une semaine au Sri Lanka, c’est trop court, qu’on se le dise ! Mais si vous tenez à
avoir un véritable aperçu du pays, il faut commencer par « sauter » directement la
capitale Colombo et mettre le cap au sud , vers Galle.
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Là, une bonne grosse journée pour faire le tour de la ville et du fort, prendre
l’ambiance grouillante de la vie du pays. Ensuite, un petit stop farniente pour profiter
de la douceur de Mirissa, quelques deux heures de bus plus à l’est. Si vous avez l’âme
d’un amoureux de la nature, faites un stop éclair au Parc National de Yala , encore
plus à l’est. Sinon, consacrez une grosse journée de transport pour atteindre les
hauteurs et Haputale. De là haut, vous pourrez embarquer pour la plus fabuleuse
balade en train en direction de Kandy, à travers les plantations de thé, au gré des
salutations des cueilleuses en sari.
Deux Semaines
Une fois à Kandy, c’est l’occasion de partir vers le fameux Triangle Culturel qui
regroupe les cités antiques d’Anuradhapura, de Polonnaruwa et de Dambulla. Deux
vous seront nécessaires pour les parcourir, trois jours pour les apprécier pleinement.
À vous de trancher dans votre parcours !
Trois semaines
Cette fois, vous allez pouvoir toucher à la quintessence du pays. Une escale rapide
dans la capitale Colombo vous laissera un petit goût de curry sur la bouche ainsi
qu’une ville bondée et un peu anarchique , à l’atmosphère assez particulière.
Dans votre descente vers le sud, faites halte à Hikkaduwa : les surfeurs trouveront
des vagues, les plongeurs des récifs, et les autres une plage et des cafés !
Au parc national de Yala, préférez celui d’Uda Walawe, moins couru, moins
accessible, mais aux paysages d’une grande beauté. Et pour voir des éléphants, il n’y
pas mieux…
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Le Sri Lanka compte, tenez vous bien, 13 parcs nationaux et une centaine de zone
protégées, tous avec un charme différent bien sûr et des taux de fréquentation
inégaux (certains commencent à peine à s’ouvrir aux touristes depuis 2011).
Pinnawela et UdaWalawe
Ils restent les deux parcs les plus visités dans lesquels vous pourrez essentiellement
observer des éléphants qui y vivent en liberté mais y sont aussi soignés et recueillis
suite à des braconnages. L’ orphelinat de Pinnawela ne présente que peu d’intérêt à la
visite même s'il est toujours agréable d’assister au bain des éléphants. Pour le reste…
faciles d’accès, ils sont parfaits pour une sortie en famille et une première approche
de votre séjour.
Mais n’espérez pas vous retrouver en tête à tête avec un éléphant sans être pris en
photo !
La forêt de Sinhajâra
La seule forêt humide primaire est considérée depuis 1978 comme « réserve de la
biosphère ». C’est vous dire à quel point vous y trouverez une végétation dense,
luxuriante et diversifiée, véritable trésor pour les amateurs de flore et d’ornithologie.
On y trouve une multitude d’orchidées sauvages et la plupart des oiseaux
endémiques de l'île (20 sur les 26 répertoriés sur toute l’île !). Attention, la forêt est
située en zone humide, prévoir un petit k-way. Cependant les températures restent
agréables.
Yala Park
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Au Sud-Est de l’île, c’est l’un des plus célèbres parcs du Sri Lanka pour ses safaris et
la variété de sa faune. Vous pourrez y observer éléphants, buffles, singes, crocodiles,
cerfs, biches, phacochères, paons… et même des panthères et léopards pour les plus
chanceux.
Plusieurs parcours vous seront proposés à l’entrée du parc selon votre temps de
disponible et vos envies.
Kumana Park
Créé en 1938, le parc national est à environ une trentaine de kilomètres d’Arugam Bay,
au Sud-Est du Sri Lanka. Comme c’est le petit voisin du parc national de Yala, vous
pourrez y trouver les mêmes mammifères et quelque 255 espèces de volatiles car le
parc est réputé particulièrement pour ses oiseaux migrateurs aquatiques. Tout
juste ré-ouvert début 2010, il est encore sauvage et préservé du tourisme de masse…
Horton Plains
Wilpattu
Sur la route de Jaffar au Nord de l’île, encore sauvage (ré-ouverture en 2012 ), ce pars
est facilement accessible de Colombo et a la particularité, tout comme Yala Park,
d’être situé entre terre et mer. Idéal pour l’observation des mammifères, voire
même des ours bruns pour les plus chanceux. Attention il y a peu d’installations et de
choix d’hébergements aux alentours pour le moment, mais cela ne saurait tarder. Il
n’y a aucune possibilité de camper à l’intérieur, ni aux alentours d’ailleurs, car la
nuit, les animaux sauvages rôdent !
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Budget voyage Sri Lanka
A prévoir...
Pour ce qui est du budget à consacrer, cela dépend toujours du type de voyage que
vous allez entreprendre. Au Sri Lanka encore plus qu’ailleurs, les prix pratiqués aux
touristes sont parfois jusqu’à 70% plus chers que pour les locaux. Aussi ne vous
étonnez pas de devoir payer des tarifs élevés dans les hébergements et les
restaurants dits « touristiques ». Surtout durant la pleine saison qui s’étend de début
décembre à fin mars. De la même façon, les transports confortables et les
excursions seront fortement majorés.
En revanche, les bus locaux, la 2 e classe des trains, ou les petites gargotes de rue,
seront beaucoup plus abordables, et l’écart pourra vous paraître réellement
surprenant. Et les arnaques au Sri Lanka ne sont pas fréquentes : touriste ou sri
lankais, lorsque l’on prend le bus, on paie le même prix.
En guise d’exemple, un repas dans restaurant local coûtera environ 150 Rs (moins
d’un euro), sur la plage d’un hôtel, aux alentours de 700 Rs (environ 5 euros). Dans
un restaurant de luxe, le prix peut monter au-delà de 3000 Rs (soit près de 20
euros).
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Avant de partir au Sri Lanka
Formalitéspour le passeport
Pour les ressortissants Européens et dans le cas d'un séjour de moins de 90 jours,
votre passeport doit avoir une validité de 6 mois après la date de votre sortie du
pays.
Pour remplir le formulaire (uniquement en anglais), vous devez vous munir de vos
billets d’avion (date d’arrivée et sortie, compagnie aérienne, numéro de vol, etc.). Il
vous sera demandé ensuite d'indiquer, même si vous voyagez sac à dos et que votre
itinéraire reste encore un peu flou, une adresse d’arrivée (citez un nom d’hôtel et la
ville d’arrivée prévue… selon les adresses indiquées dans nos circuits).
Une fois validé, vous recevez un premier e-mail confirmant que votre demande a bien
été enregistrée. Puis, quelques jours plus tard, (environ 12 à 48h), un second e-mail
vous accordant l'ETA. Rendez vous sur le lien et imprimez votre sésame... sans oublier
de l’emporter bien sûr !
Tarifs :
Visa touriste pour les citoyens européens : 30 US$ (environ 23 €). Valable 30 jours.
Entrée unique pour une durée de 3 à 7 jours : 20 $ (environ 15 €).
Visas de transit : entrée unique pour une durée de 2 jours : gratuit (mais il faut
quand même remplir la demande sur le site).
20
À noter : tous ces visas sont gratuits pour les enfants de moins de 12 ans (ce qui ne
dispense pas de remplir un formulaire!).
Pour une prolongation sur place, il est conseillé de la faire au minimum 8 jours
avant l’expiration du premier mois de séjour. Pour cela, il faut s’adresser à :
Au Sri Lanka, le système de santé est une affaire d’Etat. L’ensemble du pays est
composé d’unités de soins, pharmacies, cliniques, médecins, qui peuvent se targuer
d’un excellent niveau. C’est à Colombo que vous trouverez les meilleurs
équipements et les médecins les plus renommés.
Sur place, la première précaution c’est de ne pas boire l’eau du robinet. Achetez-là
en bouteille, de même pour les glaçons : s’ils sont généralement industriels, mieux
vaut ne pas tenter de le diable. Buvez de l’eau bouillie : café, thé, etc. Les jus de fruits
sont parfois rallongés à l’eau : à vos risques et périls.
Sachez encore que la rage est parfois (mais toutefois rarement) présente chez les
chiens et chats errants, mais aussi chez les singes et les chauves-souris. En cas de
morsure suspecte, allez immédiatement voir un médecin. Enfin, il existe 5 espèces
de serpents venimeux au Sri Lanka : faites attention notamment lors de visites de
ruines. Des antivenins sont généralement disponibles, en attendant les secours, il faut
calmer la victime et l’allonger sur le sol avec un bandage étroit autour du membre
blessé.
21
Bagage Sri Lanka
En prenant les précautions habituelles, un touriste ne risque pas grand chose au Sri
Lanka. Evitez les signes ostentatoires de richesses, placez votre sac devant vous
lorsque la foule est compacte, n’emportez pas avec vous l’ensemble de vos objets de
valeurs… Des règles basiques applicables partout : du métro parisien, à la place Saint-
Marc de Venise.
Si la gentillesse des Sri Lankais l’emporte bien souvent, il ne faut pas être totalement
dupe : vous restez un touriste, un appât parfois tentant pour des hôteliers peu
scrupuleux d’augmenter leurs prix lorsqu'ils constatent l’épaisseur de votre
portefeuille. Ainsi, lorsque une personne « amie » souhaite vous conseiller et vous
emmène droit chez un ami de longue date qui, comme par magie, a précisément LA
dernière chambre libre du village… ne rêvez pas, il ne vous la cédera qu’à prix d’or et
fera tout pour que vous évitiez d’aller voir à l’hôtel d’en face qui est lui-même
étrangement vide...
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Coutumes au Sri Lanka
Dans un pays aux racines religieuses et culturelles aussi profondes que le Sri Lanka,
les règles et coutumes sociales sont nombreuses. Sachez connaître les plus
importantes et éviter ainsi les maladresses.
Tenue vestimentaire
Il y a deux façons de se vêtir, l’une pour la maison, l’autre en public. Le Sri Lankais
veille à rester toujours propre et présentable.
Sachez porter des vêtements qui respecteront la pudeur local : pas de seins nus sur
les plages et n’exposez jamais votre corps de façon trop manifeste.
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Alcool
On trouve tous les alcools au Sri Lanka, depuis peu dans des rayons spécifiques des
supermarchés des grandes villes, sinon dans des points de vente dédiés, où l’on vous
repérera de loin (police, etc.), surtout si vous êtes une femme.
Les prix sont élevés, même pour un occidental, et les petits budgets se reporteront sur
la bière locale (lion lager). Les villageois se fabriquent bien un alcool domestique à
base de noix de coco, mais son usage reste purement privé. Le jour suivant la pleine
lune (poya day) est férié et ce jour-là, la consommation dans la rue et l’achat d’alcool
sont strictement interdits.
Love affair
Le Sri Lankais (de toute origine) est essentiellement discret, poli et soucieux de bien
se comporter vis-à-vis des personnes qu’il va rencontrer. Il en va de sa prochaine vie,
dont la forme dépendra de son savoir-vivre et de sa bonté dans celle-ci !
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Découvrir le folklore du Sri Lanka
En dehors des grandes villes, vous constaterez très rapidement que le Sri Lanka est un
pays qui conserve d’innombrables attaches à son passé d’avant la colonisation.
Vêtements, coiffures et parures vous donneront une pléthore d’informations sur les
habitants, pour peu que vous sachiez les décoder…
Coiffure
Les femmes ont traditionnellement les cheveux très longs et attachés, bien que des
styles plus contemporains commencent à apparaître en ville. Les Tigres tamouls ont
créé un choc culturel en exigeant que les femmes s’engageant dans l’armée coupent
courts les cheveux, afin de se distinguer le moins possible des hommes dans les
combats.
Les Sri Lankais, hommes et femmes, prennent soin de leur chevelure et ça se voit !
Lavages quotidiens, huiles, lotions à l’hibiscus ou la noix de coco, combinés à un
cheveu épais et très noir donnent aux cheveux et leur coiffure un aspect essentiel de
la beauté. En vieillissant, de nombreux Sri Lankais teignent leurs cheveux en noir pour
en conserver l’aspect impeccable. Les femmes portent des guirlandes de jasmin dans
leurs coiffures les jours de fête ou pour aller prier au temple.
25
Le Sari
C’est le vêtement de base de toute femme sri lankaise, quelle que soit son origine.
Vous serez totalement éblouis par les combinaisons de couleurs et la beauté des saris,
même les plus basiques. Inventé dans les temps anciens par les hindous pratiquants
pour vêtir les dames de haute caste, ce tissu d’au moins 7 mètres de long était le
symbole de la pureté, car aucune couture ou point ne le perçait, le rendant alors «
impur ».
Porté aujourd’hui avec un petit haut très ajusté, fabriqué sur mesure dans un tissu
coordonné au sari lors de votre achat, la façon de draper le sari en dit long sur
votre région d’origine. Porté de façon « classique » à Colombo et dans le Sud, le sari
est enroulé sans effet de « ceinture » autour de la taille, et l’extrémité (« palu ») portée
au-dessus de l’épaule gauche tombe dans le dos, jusqu’au sol. A Kandy, vous verrez le
sari porté avec un effet de volants autour de la taille, alors que dans les régions
hindoues du Nord et de l’Est (ainsi que dans les plantations de thé, où les femmes sont
d’origine tamoule), le « palu » est rejeté par-dessus l’épaule mais revient ensuite
devant le buste, pour être accroché à la taille, cachant davantage la poitrine et surtout
fixant le tissu, permettant ainsi de pouvoir travailler plus librement. Les femmes
musulmanes porteront le « palu » sur la tête pour se couvrir.
Bijoux
L’or est une valeur très recherchée au Sri Lanka, car il illustre la richesse de la famille
et donne une indication du montant éventuel de la dot en cas de projet de mariage.
Les femmes ont toutes les oreilles percées, et les femmes hindoues se percent aussi le
nez pour se parer de bijoux en or. Au moment du mariage, l’époux offre à sa femme
un bracelet en or et souvent aussi un collier, ainsi qu’un sari brodé de fils d’or, qui
peut parfois peser plusieurs kilos !
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Les épouses hindoues portent l’anneau à l’orteil. De façon plus quotidienne, mais
non moins jolie, de petits bracelets serrés (« bangles »), en plastique ou en métal
coloré, grimpent le long des bras des jeunes filles ou femmes, dans des couleurs
coordonnées à leurs vêtements.
Si vous passez dans le XVIe arrondissement de Paris avant de partir au Sri Lanka, vous
pouvez toujours aller jeter un coup d’œil à l’ambassade qui loge aussi l’office de
tourisme (http://www.webdesginottawa.me/paris/).
Très aimable, le personnel vous renseignera sur les derniers événements, les élections
municipales, les fêtes en cours… ce qui peut être utile pour préparer votre trajet.
L’office de tourisme est très fourni en petites brochures de toutes sortes et cartes du
pays à votre disposition. Rien que du très classique mais bon…
Où les trouver :
Courriel : sl.france@wanadoo.fr
27
En cas de perte ou de vol de vos papiers, d’accidents, événements majeurs, si vous
recherchez quelqu’un... Bref, si vous avez un souci, n’hésitez pas à vous rendre à
l’ambassade de Colombo. On vous donnera assistance et guidera dans vos
démarches.
Coordonnées
Tél. +94 11 2 63 94 00
contact@ambafrance-lk.org
Vous êtes effrayés par ces images de guerre dans le Nord du Sri Lanka diffusées
abondamment par les télévisions occidentales? Rassurez-vous. La guerre civile qui a
opposé la minorité tamoule et le gouvernement à majorité cinghalaise a certes atteint
des paroxysmes de violence, mais elle est aujourd’hui terminée. En 2009, les forces
gouvernementales ont lancé un assaut meurtrier sur la côte Est du pays, où étaient
réfugiés les derniers combattants tamouls et ont remporté une victoire militaire
sans appel, mais meurtrière.
Guerre et Paix
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Aujourd'hui, le conflit prend une tournure plus pacifique. En 2013, des élections
régionales ont amené au pouvoir dans la région tamoule une majorité écrasante qui
réclame une autonomie et non plus une indépendance complète. Le Sri Lanka
fonctionne selon des règles démocratiques, avec un président, Mahinda Rajapaksa,
élu en 2010, qui cumule les fonctions de chef d’État et de chef des armées. Son frère
Basil est Ministre du Développement Économique, un autre frère, Gotabhaya, est
Ministre de la Défense et le troisième, Chamal, est le Président de l’Assemblée
Nationale. Le fils du Président, Namal, est lui aussi député d’une circonscription du
Sud. On estime que la famille contrôle directement environ 70% du budget
national…
Tsunami
L'autre événement qui a aussi profondément marqué l'histoire récente du Sri Lanka
est le tsunami de 2004. Au Sri Lanka il a fait quelques 36.000 victimes recensées et
détruit de nombreuses infrastructures côtières. Mais détendez-vous : ce type
d’événement n'arrive qu'une fois tous les 500 ans et vous pourrez profiter de vos
vacances sans crainte !
Si vous souhaitez visiter un Sri Lanka encore sauvage et préservé des ravages de
l'industrialisation, réservez vite vos billets. La guerre civile, qui s'est achevée en
2009, mais aussi le tsunami de 2004 ont freiné bons nombres d'investissements et
détruit d'importantes infrastructures.
29
L'agriculture au cœur de l'économie
Mais ce sont les services qui connaissent l’expansion la plus rapide. Dans les
domaines des télécommunications, du tourisme, des banques et des assurances, le Sri
Lanka possède des groupes puissants dont l'activité rayonne au-delà des frontières de
l’Île. Pays en pleine mutation, le Sri Lanka connaît aujourd’hui un développement
rapide qui devrait, à terme, modifier les caractéristiques actuelles de l’Île.
Cependant, le plus gros défi du Sri Lanka, et il est de taille, sera de consolider la paix
et faire des gestes politiques forts de réconciliation. En effet, bien que l’ensemble
de la population est soulagé par cette nouvelle ère de paix, il faudra être vigilant à ce
que les inégalités (certains diront discriminations) ethniques et culturelles se réduisent
de façon à permettre une évolution harmonieuse de l’ensemble de la population et
éviter d’attiser les jalousies.
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Tout ce que vous devez savoir sur place au
Sri Lanka
Accros à votre iphone ou autre androïd, vous pouvez partir en toute tranquillité.
Comme dans la plupart des endroits en Asie à ce jour, le Sri Lanka n’échappe pas à
l’ère de la 3G voir la 4G…
Vous pourrez vous connecter dans les nombreux cyber cafés ou en wi-fi dans la
plupart de vos hôtels et guest-houses à titre gracieux ou pour une somme modique ( 1
à 2 euros pour 1h ) avec un débit correct. Vous pourrez télécharger vos photos et
mettre à jour votre blog pendant votre séjour.
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Rien de plus facile, en arrivant, que de vous procurer une carte sim locale (chez
dialog ou mobitel) en vous munissant de votre passeport (certaines boutiques vous
demanderont votre lieu de séjour : indiquez le nom de votre hôtel par exemple).
Comptez environ 1.000 roupies (= 6 euros) avec un temps de communication inclus !
Vous pourrez appeler amis et famille facilement plus de 30 minutes…magique ! Cela
fonctionne dans les vingt minutes qui suivent l’activation… pourquoi s’en priver ? Si
votre portable n’est pas débloqué, vous pourrez également le faire sur place dans
toutes les petites échoppes du coin.
Appels téléphoniques
Pour téléphoner au Sri Lanka, il vous faudra composer l'indicatif 00 94 puis le numéro
de votre correspondant sans oublier d'enlever le 0 devant. Exemple: saisir le préfixe
00 94 et le 66 5 55xxxx.
Le Sri Lanka s’aborde de plusieurs façons. Pour vous déplacer, il va vous falloir
déterminer votre besoin de confort et votre limite de temps. Certains moyens de
transport sont parfois très lents et inconfortables, d’autres peuvent être rapides et
efficaces, au détriment parfois de belles rencontres.
Le train
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Le train s’avère un excellent moyen de voyager. Lent lui aussi, d’un confort parfois
sommaire, il permet d’apprécier le paysage toutes fenêtres ouvertes et de goûter aux
charmes tantôt d’un musicien, tantôt d’un vendeur de samossas, ou d’une famille qui
rentre chez elle. La ligne qui part de Kandy vers Haputale ou Ella, est une merveille.
Le train propose trois classes : allant des simples banquettes en bois au confort d’une
cabine privée et matelassée.
Le bus
Le réseau de bus est impressionnant : il couvre environ 80% des routes du pays. On
peut aller presque partout. Vous trouverez des bus publics rouges, aux coûts
dérisoires (à peine quelques centimes d’euros), qui vous emmèneront à une allure très
lente (comptez 25 km/h de moyenne), et d’une grande vétusté. Ces bus sont employés
par la population locale, c’est là que vous ferez connaissance avec les Sri lankais et
leur légendaire sourire. Par contre, il faut avoir le temps…
D'autres bus, privés, cette fois, sont plus confortables, dotés de climatisation et
beaucoup plus rapides. Ils sont également plus chers et ne couvrent que les grandes
lignes. N’hésitez pas à demander autour de vous où se trouvent les destinations de
bus recherchées : les gares routières peuvent s’avérer tentaculaires, et les panneaux
uniquement écrits en cinghalais.
Se déplacer en voiture
Il est aussi possible de louer une voiture, bien que les agences de location
privilégient l’engagement d’un chauffeur. Les routes principales sont globalement
bien entretenues, tandis que les routes de campagnes sont parsemées d’ornières et
de nids-de-poule. En général les Sri Lankais sont de bons conducteurs, mais ils
n’hésitent pas à aborder certains virages à trois de front pour vous doubler… Dans la
région montagneuse, les routes sont très sinueuses : un plaisir pour les motards
confirmés, un danger pour les automobilistes qui débutent dans le pays !
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Encore plus de moyens...
Enfin, à l’intérieur des villes, vous trouverez de nombreux rickshaws (appelés parfois
tuk-tuk dans d’autres régions d’Asie) toujours prêts à vous embarquer pour une
course folle dans les avenues de la ville. Soyez prêts à négocier serré et fermez les
yeux dans les virages !
Hébergement
Au Sri Lanka, chacun pourra trouver son compte en matière d’hébergement. D’une
chambre modeste dans une pension (une guest house) au faste luxueux d’un hôtel
cinq étoiles. Les lieux les plus prisés des circuits touristiques offriront une large
gamme de possibilités.
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L’hébergement le plus attractif en termes financiers, c’est une chambre dans une
guest house. Si le confort est parfois sommaire, le petit nombre d’habitations vous
assure de pouvoir tisser des liens avec le propriétaire et sa famille. Et bien souvent,
un petit déjeuner de fruits ou de crêpes sri lankaises accompagneront vos réveils.
Entre les deux, certains propriétaires offrent des auberges de catégories moyennes
(comme à l’intérieur du fort à Galle), ou des bungalows individuels dans de beaux
jardins, au cœur des plantations de thé, dans les montagnes du centre.
Il faut toutefois être vigilant : si l’hébergement est proche d’une plage ou d’un parc
national, s’il offre un cadre somptueux et un confort élevé , les prix seront pratiqués
en conséquence.
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A Nuwara Eliya, les pensions et les hôtels sont pris d’assaut pour les festivités du
Nouvel An cinghalais et tamoul, tout comme à Kandy, lors des dix jours de
procession de l’Esala Perahera (en juillet-août). À ces périodes, il vaut mieux réserver
bien à l’avance et négocier fort pour obtenir des prix moins prohibitifs que ceux que
l’on tentera de vous proposer.
Le Sri Lanka est dans le fuseau horaire situé à +3h30 l’été, et +4h30 l’hiver par rapport
à la France. Il y a un décalage de +30 minutes par rapport aux Maldives, qui sont donc
à +3 ou +4 heures.
Horaires d’ouverture
Dans les grandes villes, les magasins « modernes » seront ouverts en général de 10h à
19h, sans interruption. Les petits commerces (« kade ») individuels auront tendance à
ouvrir beaucoup plus tôt, vers 7h ou 8h, pour fermer en général vers 18h, peu après la
tombée de la nuit.
Dans les villages, soyez prévoyants car les petits commerces polyvalents et bien
pratiques en cas d’oubli fermeront tôt en général. Si vous dormez à l’hôtel, votre hôte
arrivera toujours à se débrouiller pour vous dépanner, mais vous pourrez alors payer
votre article beaucoup plus cher.
Dans les villages, ne soyez pas surpris si votre commerçant préféré disparaît
subitement pour quelques jours… En effet, les fêtes familiales sont nombreuses et
obligatoires pour la plupart des Sri Lankais, qui n’hésitent pas à s’absenter de leur
travail pendant plusieurs jours lorsqu'un cousin se marie ou une tante décède.
En ce qui concerne les banques, les horaires sont beaucoup plus courts, ces
établissements fermant généralement à 16h, tout comme les bureaux de poste. En
ville, vous trouverez des distributeurs de billets, mais soyez vigilants quand même afin
de ne pas vous retrouver sans un sou en poche.
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Attention : pleine lune !
N’oubliez pas que les jours suivant la pleine lune sont fériés, et les boutiques pourront
fermer plus tôt la veille, en plus du jour officiel de fermeture.
Autant le dire tout de suite, voyager au Sri Lanka sans guide c’est tout à fait possible,
plutôt bien balisé, et pas franchement dangereux. Mais…
Avoir un guide, c’est également l’assurance d’éviter les arnaques qu’offrent parfois
certains contrevenants…
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Imaginez-vous à Kandy, une ville tout de même importante, tentant de rallier le
temple de la dent de bouddha. Une fois arrivés devant les lieux, une cohorte de
guides non officiels vous offriront leurs services, sans que vous ne sachiez jamais s’ils
sont de qualité, ni la valeur du prix qu’ils vous réclament.
Voyager avec un guide, c’est aussi pouvoir profiter de ses astuces . Au Sri Lanka, les
meilleurs restaurants sont souvent ceux que l’on trouve en dehors des circuits
touristiques : un bon guide chauffeur vous dégotera le meilleur des currys du coin, à
déguster avec les mains !
Quant aux transports, si certains privilégieront les bus ou les trains, vous rencontrerez
bon nombre de couples ou de familles qui voyagent avec un chauffeur. Ainsi, elles
gagnent du temps sur les bus excessivement lents, et s’évitent parfois le désagrément
de rickshaws exagérément chers.
En conclusion...
Pour les voyageurs qui manquent de temps, et qui veulent tout de même pouvoir
s’imprégner des lieux, un guide chauffeur francophone est une excellente option à
envisager…et qui de mieux placé que vos agents locaux pour vous dénicher le
meilleur guide ?
Pour un voyage en famille avec des enfants , le Sri Lanka comporte de nombreux
avantages. Culturellement, les enfants sont extrêmement choyés dans le pays. Un
accueil chaleureux est donc généralement réservé aux familles et les enfants seront
souvent le centre d'attention de vos hôtes ou du personnel. Il vaut mieux,
néanmoins, voyager dans l'île avec des enfants n'étant plus tout-à-fait en bas-âge, car
il est parfois difficile de s'approvisionner sur place en biberons stériles, chaises
hautes, micro-ondes et autres objets très pratiques pour prendre soin des tous petits.
Les enfants un peu plus vieux seront en revanche ravis de leur séjour, ne sachant
plus où donner de la tête entre plages au sable doré et à l'eau turquoise, éléphants de
l'orphelinat de Pinnawela où ils pourront contempler des bébés éléphanteaux se
faire nourrir au biberon, réserves naturelles où ils pourront épier singes, paons,
flamand-roses et crocodiles, activités nautiques telles que la canoe ou le "banana
boating" (sorte de petit bateau gonflable tiré par un bateau à moteur).
Des deux écritures à l’alphabet inconnu que vous verrez sur toutes les pancartes et
documents officiels, le cinghalais (« Sinhala ») est celle qui est toujours présentée
en premier, de forme beaucoup plus arrondie que le Tamoul, qui est la deuxième
langue officielle du pays.
Quelques mots
Si vous voulez pouvoir utiliser quelques mots en cinghalais, ce qui fera énormément
plaisir à vos interlocuteurs, en voici certains, avec une prononciation approximative
pour vous mettre le pied à l’étrier (dans l'ordre : mot en français / en cinghalais /
prononciation) :
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Où ? - Ko - Ko-o
Comment t’appelles-tu ? - Oyage name mokkadde ? - Oille Agé Naameu Mok Kad Deu
Prononciation ducinghalais
Comme toutes les langues, vous entendrez des sons que vous ne saurez pas bien
prononcer vous-même : des diphtongues, prononciation caractéristique des « t », « d
», des « r » quasiment impossibles à imiter… Rassurez-vous, beaucoup de mots
anglais pourront vous dépanner (« OK », « Right », « Hello », « Bye » sont de bons
amis) !
Le Sri Lanka n’est pas un pays dangereux pour les femmes voyageant seules. Mais
quelques précautions assez évidentes valent probablement le coup d’être listées ici
(voir aussi notre rubrique « Sécurité »).
Une femme sri lankaise ne voyagerait jamais seule . Si elle le faisait, sa solitude, et
donc notamment le fait qu’elle n’aurait aucun membre masculin de sa famille pour la
protéger, attirerait très probablement l’attention sur elle, et pas seulement celle des
âmes altruistes et bienveillantes.
Du coup, si vous êtes une touriste seule, le réflexe culturel des Sri Lankais sera de se
dire que vous êtes sans protection, et donc faible. Cette « faiblesse » pourra, au mieux,
attirer vers vous toutes les personnes qui penseraient que vous souhaitez être
accompagnée, et qui vous proposeront d’innombrables façons de sortir de votre
solitude. Vous ne serez alors pas souvent seule !
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Au pire, et vous allez voir que c’est très relatif, vous serez la cible des hommes avides
de connaître les étrangères, souvent dans l’espoir (fallacieux) de se faire épouser et
de couler des jours heureux en France, bichonné comme un prince par sa riche
épouse qui aura fait valoir le droit au regroupement familial pour le faire venir à ses
côtés. Le dragueur sri lankais n’est pas très méchant, mais il peut être très collant et
ses mains auront une fâcheuse tendance à venir se frotter à vos fesses, comme par
magie. En général, un regard sévère ou une réflexion polie, mais ferme, suffira à
le dissuader.
Quelques précautions
Attention toutefois si vous voyagez seule dans des régions qui ont été coupées du
développement économique et du tourisme pendant longtemps, notamment dans le
Nord et le Nord-Est de l’île, où la méfiance envers les étrangers est plus forte,
surtout dans des zones très rurales. Il y sera plus difficile d’obtenir de l’aide en cas de
problème, en raison de l’isolement des lieux.
Un conseil si vous êtes seule : ne vous promenez pas tard dans la nuit dans des
tenues que les Sri Lankais pourraient considérer comme vulgaires (mini-jupes,
décolletés ou hauts à bretelles fines), car vous attirerez forcément une attention plus
soutenue que si vous vous fondez dans la foule. Et sachez que les longs cheveux
détachés sont souvent synonymes d’envies charnelles...
Vous l’aurez compris en lisant l’article sur le cinghalais, le Tamoul (« Thamil ») c’est
donc l’autre langue sur les panneaux et pancartes, plus anguleuse que le cinghalais.
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Cette langue est parlée par la communauté du même nom, qu’elle soit de croyance
hindoue ou musulmane, et donc généralement dans les régions du Nord et du
Nord-Est, ainsi que dans les quartiers musulmans ou hindous de la capitale.
Il est assez rare, en dehors des grandes villes, que des Cinghalais parlent le Tamoul, et
inversement. Les oreilles avisées remarqueront que dans la région de Batticaloa, on
parle un mélange des deux langues.
Une autre chose que vous remarquerez sûrement est la vitesse à laquelle on parle
en tamoul. Des syllabes sont enchaînées à une vitesse vertigineuse et on se demande
s’il existe une technique de respiration secrète, tellement ça va vite !
Bien que parlée par des millions de « cousins » du Tamil Nadu, c’est dans le Nord du
Sri Lanka, et notamment à Jaffna, que l’on considère que la langue est parlée de la
façon la plus pure. Voici donc quelques notions pour pouvoir vous lancer (dans
l'ordre : mot en français - en tamoul - prononciation).
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Oui - Ama - Amme
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Découvrez tous les incontournables du Sri
Lanka
Thuparama
Le plus vieux stupa du Sri Lanka , qui contiendrait la clavicule de Bouddha. Il faut
noter la pierre de garde à l’entrée du temple, figure classique à l’entrée des temples,
palais et autres bâtiments prestigieux, généralement présents de chaque côté de
l’entrée. Il a été construit vers 250 av J.C. , pendant le règne de Devanampiyatissa,
comme le temple d’Isurumuniya. La forme arrondie du stupa symbolise le cosmos,
l’universalité.
Temple d’Isurumuniya
Ruvanveli Seya
Pour les bouddhistes, ce stupa est le plus populaire et probablement le plus connu
de tous ceux de l’île. Construit par le roi Dutugamunu au IIe siècle av J.C., il est
supposé avoir une forme parfaite de bulle ronde. Dans la cour, une des statues, plus
grande que les autres, est probablement une représentation du roi lui-même qui
contemple son œuvre.
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Ce palais de neuf étages à l’origine, au toit en bronze, fut construit également
pendant le règne de Dutugamunu. Incendié sous le règne de son successeur
Saddhatissa, il fut reconstruit par ce dernier.
Abhayagiri
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Découvrez la ville de Sigiriya au Sri Lanka
Sigiriya
Game of thrones
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La forteresse de Sigiriya (le Rocher du Lion) fut construite lors de la seconde période
d’Anuradhapura, par le roi Kasyapa. La légende de ce roi est connue de tous les Sri
Lankais.
Kasyapa était le fils aîné du roi Dhatusena, qui régna entre 456 et 477. Mais le roi prit
une deuxième épouse, de caste supérieure à celle de la mère de Kasyapa, et promit le
trône au fils de sa deuxième femme, Mugalan. La légende veut que Kasyapa s'empara
du pouvoir en 477, chassa Mugalan en Inde, fit construire une forteresse
imprenable dans le rocher de Sigiriya et emmura son père dans les fortifications, lui
laissant une petite lucarne par laquelle il pouvait mourir en observant le pouvoir de
son fils. Vaine entreprise, car Kasyapa fut ensuite tué par son demi frère Mugalan.
Le roi lion
De plus, le plan de la forteresse est considéré comme l’un des plus ambitieux au
monde de cette époque. Des accords entre éléments symétriques et asymétriques
créent une harmonie entre les éléments naturels et l’architecture construite par
l’homme. Des plans d’eau, un système hydraulique performant, permettant
l’installation de fontaines qui fonctionnent encore aujourd’hui par temps de pluie, et
des jardins magnifiques en terrasse ont dû faire de ce refuge un lieu idyllique.
L’utilisation de rochers massifs donne une impression de majesté et de force , alors
que les jeux d’eau accentuent la délicatesse et le sens artistique de ses créateurs.
Le bémol
Vous le verrez partout signalé sur le site, Sigiriya abrite de nombreux nids de frelons.
Fidèles à la philosophie bouddhiste, qui refuse de tuer un être vivant, les responsables
du site leur laissent une paix royale (!) et ces frelons ont la belle vie. La plupart du
temps, ils vaquent à leurs occupations de frelons et ne font pas attention aux humains
qui se promènent par centaines tout près. Mais, parfois, pour des raisons obscures, ils
se sentent menacés, et alors, on comprend tout de suite à quoi servent ces grandes
cages aux fins grillages à mi-hauteur de l’ascension : on y court à toute vitesse et on
reste planqués jusqu'à ce que ces frelons, de toute évidence pas trop bouddhistes,
cessent de s’acharner sur nous !
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La route des plages
Si vous quittez Colombo vers le Sud, en direction de Galle par exemple, vous prendrez
forcément la route ou la voie ferrée qui longe le littoral. Il existe bien une nouvelle
autoroute, le premier péage de l’île (the « Highway ») où se côtoient bus, businessmen
pressés et bourgeois de Colombo qui se promènent dans leurs voitures climatisées
grand confort, mais les anciens tracés suivent la côte et la mer est visible
quasiment sur tout le trajet.
Vous verrez de nombreux signes de la violence inouïe du tsunami de 2004, ainsi que
des villages reconstruits (souvent grâce à des financements chinois), mais le souvenir
que vous garderez probablement le plus longtemps sera celui de l’incroyable
circulation sur cette partie de la côte.
Cette région des plages est de loin la plus touristique du pays, en raison de la facilité
d’accès due à la proximité de Colombo et de l’aéroport, mais également en raison de
la grandeur de ces plages, qui se succèdent pratiquement sans interruption de
Kalutara à Matara.
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Si vous fuyez l’ambiance très touristique, essayez Unawatuna, à une quinzaine de
kilomètres de Galle, village un peu « hippie » mais qui reste authentique et où vous
pourrez surfer si le cœur vous en dit, entre novembre et mars.
Les plages très visitées par la « jet-set » de Colombo, telles Hikkaduwa ou encore
Bentota, vous proposeront de pratiquer toutes sortes de sports nautiques, des plus
classiques (parachute ascensionnel, ski nautique..) à des inventions plus originales (se
faire tracter dans une bouée par un bateau…). Plus on est de fous…
Si vous souhaitez vous relaxer sur la plage mais aussi visiter ce pays magnifique,
nous vous proposons quelques idées de circuit !
Avec ses 1.345 km de côtes, le Sri Lanka est avant tout un pays tourné vers la mer.
L’Océan Indien est omniprésent, agissant sur le climat pour vous procurer une
sensation de fraîcheur (relative en fonction des saisons et de votre situation) et pour
amener des pluies qui permettent à un écosystème riche et varié de prospérer.
Que vous recherchiez une ambiance festive, un endroit où bouquiner les doigts de
pied en éventail, un spot de surf ou un endroit pour observer les activités locales de
pêche et de détente, vous trouverez une plage qui vous convient. Sortis de l’axe
Negombo-Galle, très touristique (voir notre page « Les plages du Sud-Ouest »), il vous
reste beaucoup d’endroits à découvrir, dont certains n’ont pas encore fait l’objet
d’un développement touristique trop marqué.
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Le Nord-Ouest
Le Nord
Les alentours de Jaffna sont encore préservés et vous pourrez aller vous baigner sur
les plages de Casuarina, Karainagar ou Chatty Beach bien tranquillement.
N’oubliez pas toutefois, que ces régions n'ont été exposées au tourisme que depuis
peu, il serait donc judicieux de ne pas vous comporter comme si vous étiez à Ibiza,
histoire de ne pas choquer la population locale.
L’Est
C’est ici que vous trouverez des plages de carte postale, où la mer est sûre et vous
permet néanmoins de surfer et de vous baigner dans de belles vagues. Malgré un
développement touristique très rapide depuis quelques années, une ambiance
authentique règne toujours dans ces régions, où vous verrez pêcheurs et familles
vaquer à leurs occupations quotidiennes.
On citera Arugam Bay, plutôt pour le surf, ou encore Passikudah, à une dizaine de
kilomètres de Batticaloa, où les plages sont belles, mais vous trouverez aussi de
petites plages inconnues sur cette partie de la côte, où vous pourrez vous baigner
entre avril et septembre-octobre, voire novembre, en fonction des vents de la
mousson. Enfin, beaucoup plus au Nord, proche de Trincomalee, la plage
paradisiaque de Nilaweli ne vous décevra pas…
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Les spots de plantation de thé au Sri Lanka
La région du thé
Appelée Tea Country , la région du thé offre de magnifiques zones vallonnées et des
collines verdoyantes dessinées au fil du temps par les cueilleuses qui parsèment les
coteaux avec leurs saris chatoyants.
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Capitale économique du Sri Lanka : Colombo
La vieille ville
La situation de Colombo sur la côte Ouest et l’accès protégé pour les navires ont fait
de cette ville un choix naturel de base pour les marins venant de l’Ouest. Les
Maures y ont établi leurs premiers marchés, les Portugais y ont construit un port et
une forteresse et les Hollandais et Britanniques l’ont peu à peu agrandi et aménagé
pour y conduire leurs opérations commerciales avec l’Europe.
Le littoral
La partie la plus animée de la capitale s’étend le long du littoral, de Fort vers le Sud.
Vous tomberez tout d’abord sur le Galle Face Hotel, situé sur le Green du même
nom, avec ses canons tournés vers la mer, ses palmiers, venus de Jaffna et qui ont
bien du mal à prospérer dans cet air plus humide de l’Ouest, et le bâtiment colonial de
l’hôtel, où vous pouvez déguster goûters et thés sur une terrasse donnant sur la mer,
comme si vous sortiez tout droit du début du XXe siècle.
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En continuant à longer la côté, vous arrivez aux quartiers de commerces plus
modernes, de Kollupitiya à Wellawatte, en passant par Bambalapitiya, où centres
commerciaux et boutiques côtoient petites échoppes. Vous verrez aussi le principal
temple hindou de la capitale, magnifique avec ses tours composées de statues
entremêlées et ses coloris bigarrés.
Le centre ville
Le Vihara Mahadevi Park se situe non loin du quartier de Bambalapitiya, mais n’offre
que relativement peu d’intérêt, surtout depuis le décès de son gardien, l’éléphant
mâle « Tusker » appelé ainsi à cause de ses magnifiques défenses croisées.
Devenu l'un des lieux mondialement reconnu et incontournable pour tous les
amateurs de surf, l'île reçoit une houle régulière toute l'année et la côte Sud-Est, plus
sauvage et reculée, recèle de spots secrets. Tous ces lieux sont plutôt simples d’accès
et accessibles à tous : les vagues sont en majorité des beachbreaks sur les récifs de
corail, à portée de la plage.
La côte Sud-Ouest
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La principale zone de surf de la région est le spot de Hikkaduwa, qui fonctionne de
novembre à mars inclus. À savoir : la houle est plus puissante en début et fin de cette
période.
Meilleur spot du pays, Arugam Bay est le paradis des surfeurs. Si le long break à
l’extrême Sud du village attire des surfeurs d’avril à septembre, les retardataires
peuvent profitent des quelques derniers beaux jours jusqu'en novembre.
Dévastée par le tsunami, la ville s’est reconstruite rapidement. En saison, vous n’aurez
aucun mal à trouver une petite boutique qui loue et répare les planches ou des
hébergements décontractés et bon marché sur la plage.
Pour plus de solitude, direction Light house, ferme bio située à 15 km au Nord
d'Arugam Bay. Dormez dans l'une des six cabanes au milieu de la forêt et des
champs, seul au monde et face à un magnifique spot de surf. La cuisine est délicieuse
et il est également proposé des cours de yoga, pour changer un peu du surf !
A la découverte de Galle
Galle est l’une de ces rares villes sri-lankaises à avoir conservé en son sein une
véritable vieille-ville. Et plus qu’une cité, c’est un véritable fort construit par les
colons hollandais en 1663 qui jouxte des quartiers modernes bourdonnants d’activité.
Dans l’enceinte des murs aux couleurs saumon, les rues pavées sont silencieuses,
empreintes de cette sérénité retrouvée. Trésor d’architecture, on se balade dans la
vieille-ville et il y toujours un élément qui capte votre attention. Ici un canon hérité
des colonies, là un bas-relief représentant un blason hollandais : flâner dans le
quartier du fort en devient presque ressourçant. Les artisans et les petits commerces
ne manquent pas, et les hôtels que vous y trouverez ont su conserver leur charme
d'antan.
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Tantôt portugaise, hollandaise, anglaise puis finalement sri-lankaise, Galle, quatrième
ville du pays, porte les stigmates de son passé. Une balade sur les remparts vous
fera prendre conscience de la position stratégique de la ville, comme un phare sur
l’océan indien. Aujourd'hui, dans les créneaux des remparts, des couples d’amoureux
viennent s’y cacher et passer leur après-midi, loin des yeux de leurs parents.
En bordure du fort, une vie débordante d’activité, un marché local haut en couleurs
et en odeurs où les marchands sont toujours prêts à engager la discussion avec les
étrangers de passage.
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Découvrez le Sri Lanka hors des sentiers
battus
Aussi appelé Ruhuna Park, le Yala Park est le deuxième plus grand parc national
du pays. Il s’étend sur une surface de 979 km2. Reconnu pour la richesse et la
diversité de sa faune, vous pourrez y observer à qui mieux mieux éléphants, buffles,
singes, crocodiles, cerfs, biches, phacochères, paons, panthères et léopards en
prime pour les plus chanceux…
Yala Park abrite également une grande variété d’oiseaux (environ 250 espèces dont
6 endémiques), ce qui en fait une zone de prédilection pour les amateurs
d’ornithologie !
Plusieurs parcours vous seront proposés à l’entrée du parc. Compter environ 30€/pers
avec chauffeur/guide. Très célèbre au Sri Lanka, ce parc est très fréquenté : vous ne
vous y sentirez pas seul au milieu des animaux !
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Wilpattu
La région Nord du Sri Lanka a été le théâtre principal de la guerre civile qui a opposé
Cinghalais et Tamouls pendant près de trente ans de façon très violente et qui s’est
soldée par un massacre de la population en 2009. Cette région figure d’ailleurs
toujours en « zone rouge », c’est-à-dire zone déconseillée par le Ministère français
des Affaires Étrangères, alors qu’aucun combat n’y a eu lieu depuis plus de quatre
ans. On peut penser qu’il s’agit d’une position politique du gouvernement local, qui
préfère voir les nombreux touristes dépenser leur argent dans le Sud, plus développé
(et accessoirement à majorité cinghalaise), plutôt que dans la région où vivent
essentiellement des Tamouls…
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Jouer au criquet au Sri Lanka
Le cricket, sport national sri lankais
S’il est un domaine au Sri Lanka où tout le monde s’entend, indépendamment de son
ethnie, sa religion, son niveau de vie, c’est bien le cricket ! En effet, au cours de vos
déplacements, vous verrez partout des enfants pratiquer ce sport, et pour peu que
votre voyage coïncide avec un match international, on ne vous parlera que de ça !
Les jeunes villageois seront franchement ravis de partager le terrain avec vous si
vous le leur proposez, alors autant se familiariser avec les règles, vous verrez c’est très
simple…
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Quel est ce jeud’une autre époque ?
Le cricket est un sport collectif d’origine anglaise qui oppose deux équipes de onze
joueurs (en principe, car dans les villages, on joue avec tous ceux qui veulent,
simplement divisés en deux équipes de nombre égal). Il se joue généralement sur un
terrain de forme ovale, au centre duquel se trouve une zone d'une vingtaine de
mètres de longueur, avec à chaque extrémité une structure de bois, le guichet («
wicket » en anglais).
Chaque équipe à son tour essaie de marquer des points (« runs »), avec deux
batteurs sur le terrain, chacun devant l'un des guichets. Le batteur frappe dans la
balle, et en fonction du temps que mettra l’autre équipe pour la renvoyer aux
guichets, les deux batteurs courent d’un guichet à l’autre, chaque course valant un
point. Si la balle est envoyée très loin, soit au sol, soit en l’air, l’exploit vaut 4 ou 6 «
runs ». Quand un batteur est éliminé, en général quand la balle frappe le guichet alors
qu’il n’y est pas encore retourné, ou alors si la balle est attrapée avant de toucher le
sol, le joueur suivant de son équipe prend sa place, et ainsi de suite jusqu’à ce que 10
joueurs soient ainsi éliminés.
L'équipe nationale du Sri Lanka joue à très haut niveau depuis de nombreuses
années, participant chaque année à la coupe du monde, et en ayant été champion du
monde en 1996 et vice-champion du monde en 2007 et 2012 . Les stars du sport
sont soit d’excellents batteurs (« batsman »), lanceurs (« bowler ») ou gardiens du
guichet (« wicket-keeper »), soit encore des joueurs plus polyvalents et efficaces dans
toutes les fonctions. Ils sont adulés par les foules, qui s’intéressent à leur moindre
parole, sourire, coupe de cheveux ou tenue.
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On voit heureusement fleurir en revanche bon nombre d’hébergements et de
structures hôtelières soucieuses de leur impact écologique et socialement
engagés avec leur équipe.
Si vous êtes sur Kandy ou Arugam Bay, n’hésitez pas à contacter l’agence EcoWave
Travels qui propose des circuits d’éco-tourisme à la journée dans les campagnes
cinghalaises au contact des agriculteurs suivant des programmes liés à l’agriculture
bio et raisonnée : randonnées pédestres dans les environs de Kandy et Matalé, kayak
à Pottovil lagon, safari à Kumana Park et cours de cuisine à Panama Village, etc.
Eco Lanka : Nichée dans les montagnes dans le région de Nurawa Elya, à quelques
heures en train de Kandy, séjourner à Eco Lanka pendant deux jours minimum pour
profiter de la beauté du site et faire des petites balades à travers les villages et
plantations de cette région encore préservée du tourisme de masse. Activités
possibles : visite d’un temple bouddhiste, pique-nique près d’une rivière, découverte
des divers types de plantations régionales et visite de la fabrique des produits « Guyapi
» : épices, thés, kitul… Dîner et nuit à Eco Lanka Massawe, équipés de panneaux
solaires, offrant des repas à base de produits biologiques, etc.
Cet ancien hôpital datant du XVIIe siècle a été totalement rénové en 2012. Il est
aujourd’hui "the place to be" pour les touristes et pour la population jeune et
branchée de Colombo. L’endroit abrite une quinzaine de restaurants, cafés,
magasins et boutiques d’artisans et de créateurs tendances, répartis dans les
deux belles cours intérieures.
60
Fréquemment, des musiciens et des artistes s'y produisent gratuitement. Le lieu est
idéal pour siroter un café en après-midi ou apéro-dîner au cœur de la ville.
Le Club disco le Sky Lounge au Kingsbury Hotel, le Blue Elephant de l'hôtel Hilton et
le B 52 Night Club & Stallion Pub du Grand Oriental Hotel : ces trois clubs branchés
sont situés à l’intérieur des hôtels cités et sont à l’heure actuelle les endroits
nocturnes où s'amuser les plus connus de Colombo. Vous y rencontrerez toute la
jet-set de la ville dans des décors très modernes, avec concerts et DJ internationaux,
en sirotant les derniers cocktails à la mode.
L'Amuseum Discothèque n’est pas rattachée à un hôtel mais fait également partie
des clubs branchés de la capitale. Il s’adresse plus à une clientèle branchée et arty.
2, Galle Rd (Galle Face Hotel) - Colombo 03, Western Province
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Le guide pratique de votre voyage au Sri
Lanka
Vous en connaissez beaucoup, vous, des pays situés à quelques kilomètres d'un état-
continent et qui ne se sont jamais fait envahir durablement par leur puissant voisin ?
C'est pourtant le cas du Sri Lanka. Ce qui ne l'empêche pas d'avoir connu une histoire
tumultueuse, parfois tragique.
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Royaumes indigènes
L’extrême nord, la péninsule de Jaffna, est très peu documenté pendant cette
période. Le royaume le plus influent était le Rajarata, avec ses capitales successives
Anuradhapura, puis Polonnaruwa et enfin Kandy (voir les pages dédiées à ces villes),
avant de finalement s’établir à Colombo au XIXe siècle, au moment de la cession de
toute l’île aux britanniques.
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L’Angleterre va progressivement accorder une autonomie à l’île jusqu'à lui concéder
l'indépendance en 1948, dans le cadre du Commonwealth. Mais c'est en 1972 que
survient alors un événement politique qui va marquer de façon indélébile l'histoire du
pays : l’adoption d'une constitution contenant des dispositions discriminatoires
envers les minorités tamoules entraîne le pays dans une guerre civile sanglante,
opposant les Tigres Tamouls qui revendiquent l’indépendance sur le tiers Nord de l’île
et les cinghalais du gouvernement de Colombo refusant toute concession. Le conflit va
faire quelques 80.000 morts, avec des attentats suicide au cœur même de la capitale
et entraînant une émigration massive des communautés tamoules, notamment
vers l'Europe.
Environnement général
Pour une superficie de 65.610 km², l’île compte un littoral de 1.345 km, autant dire
que vous ne serez jamais vraiment très loin d’une plage. En effet, où que vous soyez
sur l’île, vous pourrez rejoindre la côte en bien moins d’une journée de route en
voiture.
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Faune
Léopards et crocodiles pourront éventuellement s’offrir à vos regards dans les parcs
naturels, en particulier celui de Yala, mais même sans s’aventurer loin dans la jungle,
vous verrez au quotidien singes, écureuils, iguanes et autres merveilles, notamment
des oiseaux, car l’île compte plus de 400 espèces recensées dont 33 endémiques.
N’oublions pas notre hôte omniprésent dès que l'on quitte la ville : le moustique !
Flore
Selon votre altitude, vous pourrez voir de nombreux arbres, du cocotier sur les
basses plaines au pin en altitude, en passant par d’innombrables arbres et arbustes à
fruits comestibles (mangue, papaye, jaquier, ananas, bananier…), mais aussi des
palétuviers dans les mangroves du Sud, des arbres du voyageur, du teck, de l'ébène ou
de l'acajou dans les forêts du Centre ainsi que des espèces florissantes rares, telles
de nombreuses orchidées, mais aussi bougainvilliers, hibiscus et autres lotus et
nénuphars.
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Le Sri Lanka est un pays toujours très attaché à son passé et ses traditions.
L’expression artistique en est une manifestation, la plupart des œuvres créées
s’inspirant nettement de la religion ou de la mythologie, mais d’autres pratiques, telles
la médecine ayurvédique, le yoga ou la méditation sont encore exercées
quotidiennement par une grande partie de la population.
L’art
L’ayurvéda
Yoga et Méditation
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Les disciplines de yoga et de la méditation sont parties intégrantes des croyances
bouddhistes, mais aussi hindoues pratiquées par les habitants de l’île. En effet, on
considère que pour avoir un corps sain, il faut aussi s’occuper sérieusement de son
esprit. Vous pourrez trouver de nombreuses écoles différentes de ces deux disciplines
au Sri Lanka, tels l’Ashtanga ou le Sivananda, mais elles ont toutes en commun des
exercices de respiration, de maintien de positions apportant une liberté de l’esprit et
propices à la méditation. De nombreux moines seront heureux de vous expliquer les
concepts de base de ces techniques, qui participent à une hygiène de vie quotidienne
pratiquée par de nombreux adeptes.
La devise locale
La devise du pays, c’est la roupie sri lankaise (Rs). Une roupie se divise en 100 cents.
Face à l’euro, le taux de change n’est pas aisé : 1 euro (€) équivaut à 168 roupies (Rs)
(taux en janvier 2013).
Chaque fois que vous payez de gros montants (hôtels, excursions,…), tentez de vous
défaire de vos plus grosses coupures. Bien souvent, les commerçants, les guides ou
les transports locaux ne les accepteront pas car ils n’ont pas les moyens de vous
rendre la monnaie. Il est d’ailleurs parfois apprécié de laisser un pourboire
(d’environ 10%) aux guides, ainsi qu’aux services qui vous sont offerts par les « petites
mains ».
Vous trouverez des distributeurs à billets (ATM) dans toutes les grandes villes et le
long des principaux circuits touristiques. Ceux-ci acceptent les principales cartes de
crédit et de débit. De même, des agents de change jalonnent les circuits balisés du
pays : généralement ils ne prennent pas de commissions et pratiquent des taux
intéressants.
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Cuisine du Sri Lanka
Une gatronomie à découvrir
Vous verrez que, si les Sri Lankais aiment le piment, ils aiment aussi les saveurs
variées, les épices, les légumes aux textures et cuissons différentes, le riz, bien sûr,
mais aussi les galettes et le pain, les fruits frais et les gâteaux… Ils mangent souvent
dans la rue, aux étals que vous verrez régulièrement pendant vos pérégrinations, des
petits plats ou des fruits que l’on vous conseille souvent d’éviter car nos petits
estomacs de touristes n’y sont pas adaptés.
Voici deux recettes que vous pourrez goûter à la fois sur place et chez vous,
relativement faciles à préparer et ne demandant ni beaucoup de moyens, ni un coup
de main particulier !
Vous pouvez aussi déguster les spécialités locales dans différents restaurants sri
lankais en France !
Dhal curry
Le dhal (ou « parippu » en tamoul) est une lentille orange qu’on mange beaucoup au
Sri Lanka, soit en sauce (« curry »), soit en petit beignet (« vadai ») confectionné à
partir de farine de dhal. Pour faire un dhal curry, il vous faut des lentilles orange
(souvent appelées « lentilles corail » en France), environ une poignée par personne, 2
échalotes, du turméric, du cumin entier, des graines de moutarde et de l’ail, plus un
peu d’huile végétale et de l’eau pour la cuisson.
Commencez en faisant revenir dans une casserole les échalotes émincées dans l’huile
à feu moyen, puis ajoutez une petite cuillère de chaque épice (graines de moutarde,
cumin) et laissez cuire quelques minutes en remuant régulièrement.
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Ajoutez ensuite les lentilles, et ajoutez aussitôt assez d’eau froide pour dépasser le
niveau de lentilles d’un centimètre environ. Salez, ajoutez une pointe de turméric
(attention, c’est un produit qui tache énormément, faites très attention à vos
vêtements, mais aussi aux plans de travail de votre cuisine, etc.), couvrez et laisser
cuire doucement, en vérifiant de temps en temps que le niveau d’eau est suffisant
pour que les lentilles n’attachent pas au fond.
Vous pouvez ajouter en cours de cuisson d’autres épices si vous en avez, telles des
feuilles de curry, un bâton de cannelle, des cardamomes, des piments séchés… Ou
encore utiliser un bouillon de viande à la place de l’eau de cuisson… Ou un peu de
poisson séché…
Ajuster la quantité d’eau pour obtenir une soupe épaisse à la consistance pâteuse…
Quand la cuisson est presque terminée, ajoutez l’ail haché, et servez avec du riz
basmati nature.
Kiribath
Le nom veut dire littéralement « Lait-riz » , et c’est exactement ce qu’on vous propose
de réaliser, sachant qu’il s’agit de lait de coco, que vous utiliserez à la place de lait de
vache, et qui donnera à ce plat toute sa saveur bien distinctive. Le kiribath se mange
souvent avec du sucre, en dessert, mais il est tout aussi délicieux avec un « sambol »
bien pimenté (surtout le matin !). C’est effectivement le petit déjeuner de fête des Sri
Lankais, qui le servent souvent le dimanche, ou les jours de pleine lune, avec des plats
salés et sucrés, ainsi chacun fait ce qu’il veut !
Rincez bien le riz, puis ajoutez la même quantité d’eau froide que celle de riz, les
cardamomes, une pincée de sel, et portez à ébullition, puis réduisez aussitôt le feu à
doux, couvrez et laissez cuire pendant une dizaine de minutes, en goûtant sur la fin
pour vous assurer de bien suivre la cuisson.
Dès qu’il n’y a plus d’eau dans la casserole (ou même un peu avant si vous avez peur
de laisser brûler votre Kiribath), ajoutez le lait de coco, mélangez bien et recouvrez.
Bon appétit !
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Pour vous aider dans la construction de votre parcours, rien de mieux que les
incontournables guides de voyage sur le Sri Lanka. D’autant plus qu’aujourd’hui,
certains ont des versions en ligne de leurs informations, ce qui vous permet d’en
consulter plusieurs sans vous ruiner.
Le Sri Lanka n’a plus d’office du Tourisme présent en France, mais si vous avez des
questions précises, n’hésitez pas à vous adresser directement à l'ambassade du Sri
Lanka en France, qui prend en charge directement cette activité de conseil et
d’information aujourd'hui (voir notre page « Ambassade et Consulat »).
Les éditions les plus connues qui proposent des guides relativement à jour de cette
destination sont les suivants : le Guide du Routard (dernière édition 2012/2013),
Lonely Planet (dernière édition 2012) ou encore Le Petit Futé (édition 2014).
Attention, si vous voyagez avec un guide qui a plusieurs années, attendez-vous à
quelques surprises au niveau des prix que vous constaterez sur place ! En effet, la
fin de la guerre et un développement touristique important au cours des dernières
années ont conduit à un taux d’occupation plus que confortable pour les structures
locales, qui n’ont pas hésité à faire monter les prix pour oublier les années où ils se
battaient à coup de promotion pour accueillir les quelques touristes qui avaient
encore le courage de se rendre sur place…
Vous verrez aussi que bien peu des guides, même les plus connus et les plus récents,
parlent en détail de la région du Nord et de Jaffna. Pourtant, si vous voulez vraiment
apprécier toute la diversité et la richesse de cette petite île, une visite de la région du
Nord s’impose. Des guides en langue anglaise existent. Sur place, vous pourrez
facilement vous les procurer à Colombo, par exemple à la librairie de Barefoot (voir
nos pages « Cultures Contemporaines » ou encore « Que ramener du Sri Lanka »).
Cartes routières
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Et enfin, pour les purs et durs pour lesquels il n’y a pas de plaisir plus grand que de
déplier une bonne carte routière d’un pays que vous allez découvrir, vous trouverez
des bonnes cartes routières très facilement dans les magasins de Colombo ou de la
plupart des grandes villes sur votre trajet. De chez vous, allez sur le site
gouvernemental www.survey.gov.lk (rubrique « Road Maps » dans « Publications ») qui
publie beaucoup de cartes très détaillées en ligne.
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Patrimoine mondial de l'UNESCO
Il était une fois une petite île de l'Océan Indien qui a longtemps résisté à son puissant
voisin, mais qui a finalement été envahie par une autre île située bien plus au Nord de
la planète, l'Angleterre.
Puissance majeure de l'époque, les Portugais sont les premiers à établir des ports sur
les côtes de l’île au XVIe siècle, construisant des forts à Colombo et Galle en
particulier. Leur prosélytisme religieux donne lieu à des baptêmes de masse et les
noms de Pereira, Silva ou Da Silva sont toujours très répandus dans le Sud de l’île.
72
Un siècle plus tard, les Hollandais deviennent maîtres des lieux et cette fois-ci,
entament des pourparlers commerciaux avec les puissances royales locales pour
s’assurer une exclusivité durable des richesses agricoles, en particulier la cannelle,
très prisée. Certains rois sont contraints de se convertir au protestantisme et une
partie de la population aisée suit le mouvement. Les Hollandais, plus ouverts que leurs
prédécesseurs, s’installent dans les lieux et se marient, faisant souvent venir leurs
épouses de leur pays d’origine, mais demeurant sur place, donnant lieu à une
population d’origine hybride appelée aujourd’hui « burghers », qui représentent 2
ou 3% de la population actuelle. La présence des Hollandais s’étend sur toute l’île et
les traces sont encore visibles aujourd'hui : un quartier appelé « Dutch Bar » à
Batticaloa dans l’Est, les noms des îles « Kayts » au large de Jaffna et les Forts de
Trincomalee et Jaffna, pour n’en citer que quelques uns.
Colonisationbritannique
Mais ce sont les Anglais en 1815 qui vont marquer durablement de leur empreinte la
vie de l’île. Fidèles aux règles d'administration de leurs colonies, ils s'appuient sur
une communauté, les Tamouls, pour instaurer une administration indirecte. Un choix
qui porte en germe les conflits qui ensanglanteront l’île des décennies plus tard.
Les Anglais modifient aussi de façon marquante la structure de l’île. Ils imposent la
culture du thé, au détriment des productions agricoles plus diversifiées et si
aujourd'hui les plantations de thé couvrent les montagnes pour le plus grand plaisir
des touristes, c’est à l'époque coloniale anglaise que cette organisation de l'espace
s'est constituée.
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Autre apport important : le chemin de fer. Les Anglais ont amené avec eux nombres
d'ingénieurs en travaux publics qui ont bâti un réseau moderne pour l’époque et
largement encore utilisé. Vous verrez dans beaucoup de villes, même moyennes, la
tour de l’horloge « Clock Tower » centrale dans le carrefour principal, même si
l’horloge traditionnelle a bien souvent été remplacée par son successeur digital…
Quelques boîtes aux lettres rouges bien caractéristiques de nos amis d’outre-Manche
sont restées également, very British !
Indépendance
E n 1948, l’Angleterre, fidèle à sa politique qui l'a amenée à quitter sans trop de
résistance ses colonies, accepte l'indépendance de l’île, proclamée par le premier
ministre modéré de l’époque dans la foulée des accords qui donnent leur
indépendance à l’Inde, le Bangladesh et le Pakistan. Mais encore aujourd’hui les traces
de la colonisation anglaises restent légions : nombre de Sri Lankais parlent anglais et
la communauté sri lankaise en Angleterre est importante.
Dans d’autres villes, des boutiques vendant des produits asiatiques et/ou africains
pourront proposer certaines épices, mais en général les produits et restaurants sont
assez difficiles à trouver en dehors de Paris et sa proche banlieue.
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La Chapelle, petiteJaffna à Paris
Bien que perçu par l’Occident comme une « religion » ou « philosophie » unitaire, le
bouddhisme, comme beaucoup d’autres religions, n’es pas une seule pensée, et le
bouddhisme pratiqué au Sri Lanka diffère sensiblement d’autres formes de cette
religion telle qu’elle peut être pratiquée ailleurs dans le monde.
Le prince Siddhartha Gautama vécut en Inde dans une région proche de l’Himalaya.
Il aurait été conçu par sa mère, lors d’un songe, et serait né debout, se tournant dès sa
naissance vers les quatre points cardinaux, avant de faire sept pas en direction du
Nord. La date de sa naissance est variable selon les formes de cette croyance, mais
elle se situerait aux alentours du VIe siècle avant J.C. pour les bouddhistes «
theravada » du Sri Lanka. Son prénom, Siddhartha, signifie « celui qui a atteint son
but » en sanskrit.
Élevé dans la religion hindoue, le jeune prince vécut heureux mais protégé des
souffrances de son peuple, car il était confiné à une existence à l’intérieur des murs du
palais royal. Il se maria à seize ans et connut une vie paisible de jeune prince héritier
au palais.
A 29 ans, il fit sa première sortie dans la ville et fût choqué par la souffrance du
peuple, qui l’insupporta tant qu’il renonça à sa vie princière pour mener une vie
d’ascète, pratiquant la méditation pour tenter de trouver un sens à cette vie
pénible qu’il constatait autour de lui.
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Un jour, méditant sous un arbre banyan à Bodh Gaya, il connut l’Éveil, révélation qui
lui permit de comprendre que la seule voie vers la sagesse est le renoncement à
toutes les tentations humaines. Il atteint alors l’Illumination (« Nirvana »), état de
conscience serein, où il n’est tenté par aucune émotion humaine, mais au contraire
totalement détaché.
C’est la forme la plus ancienne de bouddhisme qui est pratiquée au Sri Lanka, par
les cinghalais. Elle considère que la vie « monastique », c’est-à-dire détachée de toute
tentation et possession, peut être pratiquée par tous, au moins à un moment de sa
vie. Toute personne adoptant ce mode de vie demeure libre de la quitter pour
retourner dans la vie quotidienne, notamment pour se marier, avoir des enfants, ou
travailler.
De tous temps, les moines bouddhistes ont exercé une très forte influence
politique sur les rois. Aujourd’hui, cette influence est en train de prendre des
proportions très importantes, des manifestations de moines ayant régulièrement lieu
pour dénoncer des pratiques qu’ils ne reconnaissent pas, telle l’existence d’abattoirs
(les moines bouddhistes sont végétariens) par exemple. En effet, bien que l’un des
principaux enseignements du Bouddha fut qu’il n’était pas un Dieu, ni un Prophète, la
population vénère sa mémoire et tous les signes (reliques, arbres sacrés…) de sa
présence humaine. Les opinions des moines influents sont particulièrement suivies
par la population.
Le mot « hindu » en sanskrit signifie « celui qui ne croit en aucune autre religion
». Voilà déjà une définition qui résume toute la complexité de décrire l’hindouisme.
En (très très) résumé, l’hindouisme enseigne que tout est lié ; nous ne sommes pas
distincts les uns des autres, ni du monde qui nous entoure, c’est le concept «
cosmique ». De plus, le monde actuel est dans une phase de souffrance et de
déchéance, qui durera environ un million d’années, au terme de laquelle le Dieu-
Créateur Brahma reviendra sur terre faire régner un ordre nouveau. En attendant…
La Trinité hindoue
Brahma le créateur (« l’Absolu » en sanskrit) a façonné le monde, mais n’est pas pour
autant semblable à un Dieu tout-puissant et omniscient. Il est plutôt sympathique et
se fait régulièrement jouer des tours par ses pairs, ou encore par des démons
malveillants. Il chevauche un cygne (son « véhicule ») et ne porte pas d’arme, malgré
ses quatre bras.
Vishnu le protecteur, qui est armé d’un Chakra (roue dentelée) et d’une masse, et qui
se déplace sur le dos d’un aigle. Vishnu sait tout et peut produire des miracles. Sa
femme, Lakshmi, représente l’abondance et la richesse.
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Mais les choses sont loin d’être aussi simples ! Les dieux se réincarnent, prennent
d’autres noms, se transforment en avatars, qui eux-mêmes prennent parfois d’autres
formes, se déguisent, s’imitent… N’oubliez pas le très populaire Ganesh, homme à la
tête d’éléphant, ou encore le singe Hanuman, la déesse de la guerre Kali , etc.
Religion d’une grande partie de la minorité ethnique tamoule (dont une partie
importante est musulmane, et une petite minorité chrétienne), vous verrez les plus
beaux temples dans les régions du Nord (Nallur à Jaffna), de l’Est (Koneswaram à
Trincomalee). Parfois, dans les villages, vous verrez aussi que les temples bouddhistes
et hindous se situent l’un à coté de l’autre, voire même se mélangent, chacun priant
les divinités de l’autre. Si seulement les politiques avaient également cette ouverture
d’esprit…
Le Sri Lanka, vous l’aurez vu dans nos pages « Religion » ou encore « Coutumes » ou «
Folklore », est un pays où les liens avec le passé sont très forts. Aussi, la culture
contemporaine est très inspirée de l’art traditionnel et classique, même si
certains artistes se démarquent. De plus, la main mise du Président sur l’expression
culturelle conduit certains artistes à quitter le pays pour pouvoir s’exprimer plus
librement.
Livres
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Plusieurs auteurs écrivent aujourd’hui en langue anglaise, du Canada ou d’Angleterre
où ils sont partis vivre. Plusieurs sont traduits en français.
V.V. Ganeshananthan : une auteur qui aborde les thèmes de l’exil, de l’intégration et
de la famille avec beaucoup de lucidité et de poésie (« Love Marriage »).
Nihal de Silva : cet auteur fut un grand amateur de nature et ses ouvrages mêlent
descriptions bucoliques et aventures dans le contexte politico-historique du pays. Il fut
tué par une mine anti-personnel dans le parc de Wilpattu en 2006 (« The Road to
Elephant Pass »).
Shyam Selvadurai : un jeune auteur qui écrit des récits sur la société actuelle et sa
lenteur d’adaptation à certains sujets, tel l’homosexualité ou les relations amoureuses
entre personnes de cultures différentes (« Funny Boy » ou « Cinnamon Gardens »).
Michael Ondaatje : peu de gens le savent, mais l’auteur du livre « Le Patient Anglais »
est sri lankais ! Vivant au Canada depuis de nombreuses années, cet auteur publie
régulièrement des ouvrages, sur son pays d’origine ou non (« Le Fantôme d’Anil », «
Dans la peau d’un lion », « Divisadero » ou encore « A la table du Capitaine »).
Films
La liste ici sera plus courte, car le budget et le nombre de personnes à réunir, couplés
à un manque d’accompagnement financier de l’État pour des projets jugés en dehors
des critères culturels officiels, très classiques et pro-bouddhistes, rendent l’expression
par ce média assez difficiles. Nous recommanderons tout de même :
Galeries d’artcontemporain
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Auteur du Guide Pratique Sri Lanka
Caroline Debonnaire
« Je suis avant tout une passionnée de voyage et une citoyenne du monde adepte d’un
tourisme respectueux de la nature et des hommes ».
Puis, Caroline a été très vite sensibilisée à l’économie sociale et solidaire ainsi
qu’aux enjeux du développement durable, elle a donc eu envie de créer des
voyages à la découverte des pays et des habitants, tout en respectant les mode de vie
locaux.
Elle est depuis six années déjà, directrice associée et conceptrice de voyage pour son
agence engagée dans le domaine du tourisme solidaire et propose des voyages en sac
à dos, avec une vraie logistique professionnelle, tout en s ‘impliquant dans des projets
d’aide au développement.
Active et engagée
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Que ramener de votre voyage au Sri Lanka ?
Artisanat et bien-être
Nous vous conseillons de ramener dans vos valises des souvenirs réalisés par des
petits artisans. Essayez d’aller à leur rencontre dans leurs ateliers de fabrication,
c’est toujours intéressant et cela garanti de beaux moments d’échange.
Du côté des vêtements, le batik est un mot javanais qui désigne plus qu’une
technique d’impression sur tissus, un véritable art. La fabrication de batiks repose
sur une expérience ancestrale et requiert un travail minutieux et beaucoup de
patience. Attention, veillez à acheter des batiks aux teintures végétales plutôt que
chimiques, plus écologiques mais aussi plus résistantes et chatoyantes.
Les pierres précieuses : l’île joyau regorge des plus belles pierres précieuses et fines,
de l’émeraude au rubis, en passant par l’aigue-marine, pierre de lune, etc. Elle est
aussi particulièrement reconnue pour la qualité de ses saphirs qui sont classés parmi
les plus beaux du monde… Attention, nous vous conseillons vivement d’acheter vos
pierres et bijoux dans des boutiques certifiées.
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Adresses de boutiques-galeries engagées etresponsables à
Colombo
Retrouvez toutes les information sur les galeries dans l'article « Culture
Contemporaine »
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Partenaires guide Sri Lanka
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